the moon only glows when kissed by the sun, w. bran.
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the moon only glows when kissed by the sun, w. bran.

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STARS burning in the skies
Majolica Vargas
Majolica Vargas
messages : 938
pseudo : borealis · she/her.
id card : raven, labonairs (av) · hauteadore (gifs).
multicomptes : aela, haven, asena & vida.
triggers : cruauté animale, violence infantile, viol, inceste, pédophilie.
warnings : consommation d’alcool, relation différence d’âge (10 ans).
présence : le weekend (mostly).
the moon only glows when kissed by the sun, w. bran. C0156c5b0b49f019e7fe691b281f32ed
âge : twenty-six.
occupation : paramedic & part-time barmaid at the local tap house.
statut civil : falling, deeply for him.
orientation : bisexual.
habitation : 11, south oceanside.
pronom ig : she ‧ her.
disponibilités : open
en cours,
noela · bran #2 · blaise

terminés,
bran #1 ·

infos rp : en moyenne 300/1200 mots — dialogues : français et anglais — ma fréquence de rp dépend de ma vie irl, j’essaie de répondre max. 15 jours, mais cela peut changer selon ma motivation. je prends ça relax, chill et sans pression — couleur : #cc99cc.
   
 
[ the moon only glows when kissed by the sun ]
「 feat. @bran higgins ; mai 2023 」
tw: consommation d’alcool

Tu boudes — cette envie de lui répondre avec honnêteté que oui, elle le boude. Que oui ce qu’il lui a dit, il n’y a pas longtemps, est la cause de son attitude à son égard, de son manque de nouvelles. Du fait qu’elle ne lui envoie plus de messages, de cette distance entre eux. Elle aimerait que ce ne soit pas le cas. C’est de ta faute, Majo, oui, ça l’est. Assez bête pour s’attacher à lui. T’es bête, Majo — sa conscience qui a, encore une fois, raison.

Pas le temps de s’arrêter sur ce sujet.
Ni l’envie de le faire, de toute façon. La soirée s’annonce occupée. Plus qu’occupée qu’elle l’imaginait, Majolica. Debout derrière le bar, cette impression de servir consommation après consommation, de voir les gens débouler au comptoir, émettant, à voix haute, leurs commandes les uns après les autres. Il n’y a pas de fin encore moins lorsqu’elle ose jeter un coup d’œil à la porte d’entrée de l’établissement et constater le va-et-vient de tous ces gens. Pourtant, la soirée vient tout juste de commencer, la couverture sombre vient de tomber dans le ciel et ce qui lui semble être des heures ne sont, qu’en réalité, des minutes. Qu’elle est ici depuis à peine deux heures et déjà, il n’y a qu’un désir en elle : retrouver ses draps, son lit et le confort de sa chambre. Peut-être même le confort d’un dessin animé en fond sonore tandis qu’elle tient sa nintendo switch entre ses deux mains et qu’elle déverse un semblant de colère, de haine dans les combats de son jeu. Rien de compliqué. Qu’un truc simple.

Pas comme les messages de Bran.
Pas comme sa situation avec lui.

Vu. — quelle immaturité.
Lève pour la première fois de la soirée les yeux au ciel avant de répondre rapidement et retourner à l’avant du bar.

Cependant, elle est la seule qu’elle peut blâmer pour cette situation. Personne ne lui a tordu le bras pour être tombée sous le charme de Bran. Personne qui l’oblige à vouloir en savoir plus sur lui, personne pour l’arrêter de le rejoindre au bar, n’importe où ils se donnent rendez-vous. Peu importe de la nuit, toujours sous les étoiles comme lumière, jamais sous les rayons du soleil comme si l’instant que le soleil se lève, ce moment entre eux se termine. À son plus grand malheur. « J’peux avoir deux bières? » La voix qui vient interrompre son train de pensée alors que Majolica se retient de lever les yeux au ciel face à ce manque de politesse. Elle devrait avoir l’habitude — elle ne l’a pas, ça la choque toujours autant, à toutes les fois.

Je suis ton moyen d’avoir la paix ? C’est cute. — cette fois, dans la pénombre de la pièce, elle a la paix de lever les yeux au ciel sans insulter une personne. Sans se prendre, par la suite, un commentaire ou un regard noir. Puis, elle y retourne encore et encore, faisant un aller-retour juste pour s’offrir une pause de quelques secondes, juste pour se donner la chance de lui répondre. De ne pas le laisser sans réponse.

« Qu’est-ce que je te sers? » Elle a la tête baissée, mais sait qu’une personne s’est approchée du bar où elle est. Pas de bonsoir, allô, salut, hey ou whatever, passe directement à la commande. Majolica n’en peut déjà plus de cette soirée qui lui semble interminable. Encore quelques heures à être ici. Encore quelques heures à subir cet enfer.

_________________

we’re not star-crossed, but we can still wrap ourselves in the seams of a quilted universe that we didn’t stitch, bathe in the glow of the sun that doesn’t shine for us.
MOON up all night
Bran Higgins
Bran Higgins
messages : 1645
pseudo : spf (elle).
id card : ojc - sweet poison (av), gracgifs (gif), old-money (sign), Adi Oasis (lyrics).
à contacter : well, Bran.
triggers : la romanisation de certains sujets (maladies graves, relations toxiques, violences ect).
warnings : age gap (10 ans), conso d'alcool, mentions de perte d'un proche et d'infertilité.
présence : présente
the moon only glows when kissed by the sun, w. bran. A5c088348268877b49bb280f25e072a2e5c1ee86
âge : 36 ans (24 octobre 1987). Il a grandi trop vite, ou peut-être est-il de ces êtres qui, dit-on, ont une vieille âme.
occupation : Ancien inspecteur aux cold cases. Auteur true crime à ses heures perdues, il s’est remis à écrire depuis sa démission. Ghostwriter, prête-plume, il écrit la vie des autres à défaut de vivre la sienne.
statut civil : (é)pris mais un peu lâche, restent les stigmates de son divorce.
orientation : Hétéro.
habitation : Un appart' au #30 South Oceanside, la vue mer le seul luxe dont il ne peut se passer.
pronom ig : il, lui (he, him).
disponibilités : (5/5)
en cours :
branjolica #2jakenash・robyn #2
terminés :
branjolica #1・robyn #1lenarajan

infos rp : 700-1000⁺ mots (je m'adapte au mieux) ー délai variable selon l'irl et le mood (j'essaie de pas abuser) ー troisième personne, au présent et en français (l'anglais s'invite parfois) ー chill, venez comme vous êtes heart2
en vrac :
the moon only glows when kissed by the sun, w. bran. 6703271ef041be569bfc15580652681848107914 the moon only glows when kissed by the sun, w. bran. Eef6e83f95d8d9a81168a8cf1bc4c4f3b878f8d7

{ moodboard }





icons ethereal, little edits.

   
 


Les rayons du soleil ont coupé mon sommeil et les yeux se réveillent en plein rêve de la veille

parle-moi Bran
Il se surprend à l’entendre, cette phrase qui le hante maintenant que Majo ne lui parle plus. C’est son rôle d’habitude à Bran, c’est ce qu’il a fait ce jour-là. Ne pas parler. Ne pas dire la vérité. Pas vraiment. C’est ce qu’il a fait depuis cette première soirée, cette première nuit où il en avait déjà trop dit, où il pensait qu’elle ne reviendrait pas. Parle-moi, ça lui reste en tête, plus que ce qu’elle lui a dit d’autre, plus que ce qu’il a pu lui dire lui, plus que ce qu’il regrette. Il aimerait qu’elle soit là mais c’est impossible et c’est sa faute. Parce qu’il fait jour. Parce que Majo ne reste pas au petit matin. Parce que Majo l’évite. C'est mieux comme ça qu’il devrait se dire, c’est devenu son leitmotiv. Mais il n’y arrive pas. Bran fait n’importe quoi. Oui, c’est sa faute tout ça, s’ils sont des amants qui volent des moments sous la lune, à l’abris, à l’abris de lui-même Bran, de son cœur défectueux et de sa tête ailleurs, pleine de barrières. Est-ce que c’est si mal ?  S’il ferme les yeux il peut l’entendre. Il aimerait qu’elle soit là pour lui murmurer encore et encore. Parle-moi. Si elle voulait bien le lui demanderr mille fois, peut-être qu’il lui dirait tout. Peut-être qu’il la perdrait. Quoi qu'il semble se débrouiller déjà très bien.

Majo fait la gueule. Peu importe qu’il la trouve belle, combien de fois il a pu le lui dire, ça ne suffit pas. Ça ne suffit plus. Majolica, elle a juré qu’elle l’aurait, Bran, c'est même la dernière menace promesse qu’elle lui a faite. Elle avait l’air drôlement sérieux. Même pas peur qu’il a pensé, elle qui le traite de gamin. Et ça aurait dû le rassurer, de ne pas avoir de suite. Mais il a peur quand même Bran, plus encore car une partie de lui a espéré qu’elle exécute sa menace, l’espère toujours. Peut-être qu’il l’en a dissuadée, finalement, qu’il l’a énervée pour de bon, ou qu’elle a compris que ça n’en valait pas la peine. Ça aussi ça devrait être mieux comme ça. Sauf que ce ne l’est pas.

Elle a raison Majo, ça fait une différence si elle boude ou non.
Ça fait même toute la différence.

Elle lui parle de ses client.es chiant.es, déjà il a envie de vérifier par lui-même. Plus que tous les t’es chiante qu’il pourrait lui retourner. Plus que tous les qu’est-ce que t’attends de moi -parler, oui, il sait-, tous les pourquoi. Décidé, c’est en route qu’il lit la bombe qui tombe sur son écran. C’est peut-être trop sérieux pour toi. C’est sur la route qu’il se vante d’un je le savais. Gamin. Fait tout pour le lui prouver, Bran. En réalité il n’en mène pas large. Non, ça ne peut pas être ça. Et Bran tombe des nues, pas victorieux pour un sou. Nécessiteux, dans toutes les fibres de son être. Il sait très bien ce que ça lui fait, au fond de lui, mais n’a pas envie de l’écrire. Bran s’agace, finit de jouer au plus malin. Ou peut-être pas. Peut-être qu’il se croit plus malin qu’elle, parce que que fait-il si ce n’est faire le malin en se rendant sur son lieu de travail ? L’échange finit en vu, le dernier lâché malgré lui alors qu’il entre dans le bar. L’histoire, elle, dieu sait comment elle se terminera, mais Bran est là, qui s’approche du comptoir, prenant toujours le temps de la regarder avant. C’est vrai qu’elle est belle quand elle fait la gueule.

« Qu’est-ce que je te sers ? » Tu ? C’est direct. Majo la boudeuse. Il ne peut s’empêcher de se demander quel accueil il aurait eu si en plus elle l’avait vu, sait qu’à la seconde où il va ouvrir la bouche… Et il ne peut s’empêcher d’en jouer. « Bonsoir. » Trop aimable, Bran. Pas qu’il soit le genre à se priver des bases de politesse, pas avant quelques verres au moins, mais là c’est différent. Là, il est aux premières loges de son humeur. « Un whisky sans glace, s’il vous plait. » Il insiste. Et il s’installe, l’air de rien, comme dans n’importe quel bar, sur n’importe quel siège. Si jamais elle ne veut pas lui parler, elle doit au moins le servire alors il en profite : « J’ai suivi ton conseil. » see ? Qu’il précise juste après, comme n’importe qui voudrait échanger deux trois banalités avec la personne qui le sert. C’est ça, oui, il est venu se faire des amis ! Et il attend, sagement, avec son air poli, il attend le verdict : combien de temps pourra-t-il encore la regarder ?


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Peut-être qu’elle s’est attaché trop vite, Majolica alors qu’elle ne devrait pas le faire. À tomber sous le charme d’une personne qui ne veut pas de sérieux. Qui ne cherche pas à bâtir quelque chose de vrai, de sérieux et peut-être que Majolica comprendrait cette notion si on lui offrait une raison. Ce que Bran ne fait pas, ce qu’il refuse de lui donner, préférant conserver celle-ci pour lui seule. Une raison de ce refus et c’est ce qui fait le plus mal pour Majolica. De vouloir continuer à s’accrocher parce que sans raison, c’est comme si Bran lui disait de continuer à s’accrocher à lui, de ne pas laisser aller de ses doigts.

Une raison. C’est tout ce qu’elle veut.
Pas de je ne veux rien de sérieux, elle veut une vraie raison. Pas sa peur à lui. Pas lorsqu’ils partagent autant. Des moments volés aux nombreuses conversations. Bran qui en sait toujours plus sur elle qu’elle sur lui.

Peut-être devrait-elle faire comme d’autres personnes de son entourage et ne pas s’attacher, s’amuser tout simplement — elle est encore jeune, elle a encore le temps de profiter de sa liberté avant d’avoir envie de s’attacher à une autre personne. Mais elle le blâme lui pour ça, pas elle, pas son cœur. Lui. Bran. Il a ce petit quelque chose chez lui qui l’attire, cette envie de lui parler sans cesse au risque de passer pour une personne agaçante. Il la comprend, comme elle le comprend.

Je ne veux pas de sérieux, ça fait toujours mal. Même des heures plus tard. Majolica doit absolument passer autre ce détail, l’effacer de sa tête. Elle doit cesser de se le rappeler, de lui en tenir rigueur. Au moins, il a été honnête. Plus ou moins. Certaine que ce n’est qu’une excuse. Pourtant, elle le boude. « Bonsoir. » La voix. Sa voix, qui lui arrive d’entendre, parfois, dans les moments où elle est seule et en elle, c’est la guerre. Son cerveau lui dit de ne pas lever la tête et son cœur lui dit de le faire. Lui ordonne même. Mais Majolica reste figée, le regard rivé sur les glaçons, serrant le verre qu’elle tient dans l’une de ses mains. De tous les soirs. De tous ses instants volés loin de la lumière, il décide de venir lorsqu’elle le boude, lorsqu’elle n’a pas envie de le voir. Menteuse ; elle a toujours envie de le voir. Toutes les nuits. Tous les jours, s’ils se le permettaient. « Un whisky sans glace, s’il vous plait. » Seulement là, se décide-t-elle à relever la tête et poser ses prunelles sombres sur lui. S’oblige de ne pas froncer les sourcils, de ne pas laisser une once de surprise sur ses traits ou même un semblant de joie. Parce que si son cœur s’anime à la vision de Bran, il se serre aussi à l’idée de le voir à son lieu de travail, là où elle est obligée d’être aimable et serviable. Les mots lui manquent, sa réponse bloquée quelque part dans sa gorge. Ou peut-être qu’elle ne sait tout simplement pas quoi lui répondre alors elle continue machinalement la consommation qu’elle sert à la demoiselle pas très loin de Bran, sans pour autant cesser de l’écouter.

Finalement, c’est à son tour de se servir et elle s’empare d’un nouveau verre, qu’elle dépose devant lui avant de prendre la bouteille de whiskey qu’elle verse, s’arrêtant le moment où il ouvre la bouche. « J’ai suivi ton conseil. » Un sourcil s’arque. Son conseil ? « Quel conseil ? » De toutes les cartes disponibles, c’est celle-là qu’elle décide de prendre. La carte de l’innocente — elle joue l’innocente comme si leur conversation par sms n’est pas imprégnée dans sa mémoire, comme si ses réponses ne tournent pas en boucle dans sa tête depuis trop longtemps.

« Qu’est-ce que tu fais ici, Bran ? Tu t’es perdu en chemin ? Ou t’as décidé d’essayer un nouveau bar te disant que l’ancien, ils en ont peut-être marre de ta tronche de mec blasé par la vie ? » Finit-elle par lui demander en se positionnant face à lui, les bras croisés sous sa poitrine, appuyée contre le meuble derrière elle. « Si tu es à la recherche de personnes comme toi, qui préfèrent regarder au fond d’un verre, sans parler de quoi que ce soit, tu n’es pas au bon endroit. Tu ne risques pas de trouver chaussure à ton pied. » Parce que les bruits sont nombreux, les conversations sont animées. « Mais surtout, moi je n’ai pas envie de te faire la conversation. Je ne peux pas te refuser le service, je peux, néanmoins, refuser de t’adresser la parole. » Sans-cœur, elle peut l’être. Peu importe ce que tu lui dis son cœur.

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Rien de sérieux. Bran ne saurait quoi lui dire d’autre. Constat affligeant. L’alternative serait de lui dire qu’il n’est pas disponible. Émotionnellement non disponible. Et c’est plus absurde encore. Car il n’y a rien de plus faux. Tous chez lui la réclame, elle, Majolica. Il pourrait passer des nuits entières à simplement lui parler, Bran, refaire le monde à ses côtés. Hey, il pourrait rester là accoudé au bar jusqu’à la fermeture à ne rien faire d’autre que la regarder. C’est même pour ça qu’il est venu, au fond, c’est pour ça qu’il vient à chaque fois. La voir. C’est aussi bête que ça. Alors non, ce n’est pas pas sérieux, si ça doit être quelque chose, s’il doit sortir une excuse, alors c’est que ça l’est trop sérieux. C’est que son cœur se brise, de prendre la réalité de pleine face, encore une fois, c’est pour tout ça qu’il n’est pas prêt. C’est trop tôt. Ça va trop vite. Bran ne s’est même pas relevé, le sentiment, dans tout son corps, d’être resté à terre. Pourtant, il ne se sent jamais aussi droit, aussi solide sur ses jambes que quand Majolica marche à côté de lui et tant pis si ce n’est que pour la nuit. Tant pis si le jour il retombe. Ça vaut le coup. C’est ça qu’il voudrait lui dire, le blond, qu’elle vaut le coup, rien que ça. Mais elle ne le regarde même pas. Il est déçu, forcément, de ne pas valoir le coup pour elle. Il l’a bien cherché mais il n’en est pas moins déçu. Il devrait plutôt être flatté, d’un côté il l’est, si elle voulait plus c’est qu’elle voulait plus de lui. Seulement voilà, Bran n’y croit pas, ne comprends pas pourquoi. Bran est perdu. Bran manque de courage. Et pourtant il est là, prêt à affronter son courroux. Pour l’instant sa sentence est le silence. Ses yeux croisent enfin les siens et il reste là à attendre, vaut-il encore un peu la peine ou pas du tout ? Prêt à ramasser le moindre espoir, le moindre peut-être.

Il semble qu’elle est sans voix. Ce serait lui le bavard ce soir alors. L’illusion ne dure qu’un temps. « Quel conseil ? » Oh Majo… Le regard sur elle, seulement sur elle, toujours sur elle, particulièrement quand elle joue les innocentes, le verre qu’elle lui sert pourrait déborder, elle pourrait verser de la limonade à la place du whisky qu’il ne le remarquerait pas. « Mais si, tu sais (oui, lui aussi le joue bien), voir si les gens ici sont aussi chiants que moi. » C’est seulement là qu’il remarque la jeune femme qui attend à sa gauche. « No offence. » Bien sûr. Peu de chances qu’il se fasse une nouvelle amie.

C’est peut-être trop sérieux pour toi. Dans sa tête aussi, ça tourne en boucle. Il a été honnête, au moins une fois, dans leur échange. Il se croit trop vieux pour elle. Peu importe qu’elle le traite de gamin de quinze ans. Peu importe qu’il se défende bien dans ce rôle. Il est trop vieux pour qu’elle veuille du sérieux avec lui. That’s it.

Il a plein de questions, lui aussi, mais c’est Majolica qui les pose. Ta tronche de mec blasé par la vie. Comment veut-elle qu’il ne sourit pas ? Comment fait-elle, elle, pour si bien la faire, la tronche ? « Non. (Si. Quelque part il s’est perdu. C’est toujours vers elle qui vient quand il se perd.) Je voulais voir la tienne, de tronche. » Pour ça il n’est pas déçu ! « Ça m’a jamais dérangé. Et ça m’a pas empêché de te rencontrer toi. » Rien de plus vrai. La voix calme, il est si calme Bran, c’en serait presque inapproprié. Mais ne l’avait-elle pas trouvé, lui, dans le fond de son verre ? Ne l’avait-elle pas trouvé, au milieu du bruit et des mouvements des autres ? Prêt à lui assurer que si, Bran, à se défendre qu’il ne recherche personne, personne d’autre qu’elle, mais Majolica ne veut pas lui parler. Elle est très claire. Alors… « Je me contenterai de te regarder, dans ce cas. » Et il s’arrête là. Pas envie de trop jouer au con, pas envie de l’énerver pour de bon, le blasé de la vie avec son whisky -il en boit une gorgée, tiens, attendra un temps raisonnable avant de la solliciter pour le remplir, puisqu’elle ne peut pas lui refuser le service. Peut-être que d’ici là il aura trouvé un truc intelligent à lui dire. Quelque chose comme : « Je suis désolé, Majo, ok ? Je suis désolé. » Et bon sang il l’est. Elle ne sait juste pas pourquoi.


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Maintenant quoi?
Maintenant qu’arrivera-t-il d’eux? De ce lien invisible entre eux. De cette chimie indélébile. De tous ses moments volés dans la nuit. Elle n’est pas prête à le laisser filer entre ses doigts, cette promesse silencieuse de se tenir à lui, cette promesse bruyante de l’avoir avec le temps. Car elle se dit que si elle continue de pousser sur le bouton, si elle continue de lui demander de lui parler, éventuellement, Bran craquera. Une de ces nuits, il s’ouvrira à elle. Il lui parlera et Majolica l’écoutera, le regard posé sur lui, les prunelles brillantes et ce sourire sastifait aux lèvres. C’est de ce moment qu’elle rêve et ce, même lors de ses moments où il l’a fait chié plus que autre chose, de ces moments où tout ce que Majolica arrive à faire est de bouder. De le bouder. Elle ne veut pas le bouder, elle ne veut pas lui faire la gueule, elle ne veut pas qu’il lui fasse la gueule, qu’il l’a boude ; elle souhaite simplement le découvrir. En savoir plus sur lui.

Tout ce que Majolica désire est d’entendre sa voix, parler pendant de longues minutes, se laisser guider par son timbre de voix. Pourquoi est-ce si difficile pour lui? Pourquoi continue-t-elle de lui répondre? Le besoin de le savoir près d’elle, autour d’elle, d’avoir une main sur son bras comme pour lui rappeler qu’elle est là. Cette habitude qu’elle combat de tout son être, là, tout de suite, face à lui parce que malgré la blessure de ses mots, il y a ce désir de le toucher. Juste pour lui rappeler sa présence. « Mais si, tu sais, voir si les gens ici sont aussi chiants que moi. » Dans un autre contexte, Majolica sait qu’un sourire se serait affiché sur ses lèvres, elle sait qu’elle en aurait même peut-être ri, mais ce soir, elle ne semble pas trouver la force nécessaire pour le faire. « No offence. » À ça, elle rigole. Sous la surface de cette carapace qu’elle a enfilé depuis ce matin — et ça ne lui ressemble pas. Ce n’est pas la véritable Majolica. Pas celle qui déborde de joie, qui a le sourire en permanence aux lèvres. Ça lui fait plus mal de se voir être une autre personne comme si elle ne se trouvait pas dans son propre corps, tout ça à cause de quelques mots.

Non, je ne sais pas, Bran, tu ne me parles pas, remember? ; qui flotte dans sa tête. Juste pour continuer de le faire chier encore plus, de pousser les limites de sa patience, dans ce simple espoir de ne le faire réagir. N’importe quoi. Une réaction. Autre chose que ce masque, que cette carapace impénétrable. Mais elle se retient, elle pince les lèvres. Encore un détail qui ne lui ressemble pas. Se blesse intérieurement de ne pas être capable d’émettre ce qu’au fond, Majolica ressent en elle. « Non. Je voulais la tienne, de tronche. » T’es belle quand tu fais la gueule, Majolica qu’il peut lui dire un million de fois et à toutes les fois, Majolica finit par sourire. Par lui sourire. Toujours à lui sourire, comme à le regarder du coin de l’œil, de le chercher partout où elle va. « Ça m’a jamais dérangé. Et ça m’a pas empêché de te rencontrer toi. » Là, à ce moment, le souvenir de leur première rencontre qui défile comme bande-annonce dans sa tête. Un temps plus simple. « Je n’ai malheureusement pas de blague à raconter ce soir. » En avait-elle lors de leur première rencontre? Non. Jamais eu besoin de cela entre Bran et elle. Qu’une phrase ridicule et un sourire pour capter l’attention. Un rire pour faire sauter un bond au cœur.

« Je me contenterai de te regarder, dans ce cas. » Ça suffit pour la déstabiliser pendant de longues secondes, de ramollir son cœur et de faire flancher ses genoux. Incapable de combattre ce rouge qui lui monte aux joues, comme toujours face à lui. Le seul regard qu’elle désire, véritablement. Le seul qui compte. Le seul qu’elle voit dans cette marée de gens. En arrive presque à oublier le monde autour d’elle, la raison de sa présence à elle au bar. Bran qu’elle voit clairement tandis que les autres sont flous et sent qu’on l’interpelle à l’autre bout du bar. « Toi et tous les autres. » Qu’elle souffle devant lui avant de s’éclipser.

Ne fait pas ça est ce qu’elle aurait dû lui dire.
Toi et tous les autres est ce qu’elle lui dit, espérant allumer une flemme quelque part en lui. Une réaction. N’importe quoi. Un signe qu’il lui a dit un mensonge avec son je ne veux pas de sérieux.

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id card : ojc - sweet poison (av), gracgifs (gif), old-money (sign), Adi Oasis (lyrics).
à contacter : well, Bran.
triggers : la romanisation de certains sujets (maladies graves, relations toxiques, violences ect).
warnings : age gap (10 ans), conso d'alcool, mentions de perte d'un proche et d'infertilité.
présence : présente
the moon only glows when kissed by the sun, w. bran. A5c088348268877b49bb280f25e072a2e5c1ee86
âge : 36 ans (24 octobre 1987). Il a grandi trop vite, ou peut-être est-il de ces êtres qui, dit-on, ont une vieille âme.
occupation : Ancien inspecteur aux cold cases. Auteur true crime à ses heures perdues, il s’est remis à écrire depuis sa démission. Ghostwriter, prête-plume, il écrit la vie des autres à défaut de vivre la sienne.
statut civil : (é)pris mais un peu lâche, restent les stigmates de son divorce.
orientation : Hétéro.
habitation : Un appart' au #30 South Oceanside, la vue mer le seul luxe dont il ne peut se passer.
pronom ig : il, lui (he, him).
disponibilités : (5/5)
en cours :
branjolica #2jakenash・robyn #2
terminés :
branjolica #1・robyn #1lenarajan

infos rp : 700-1000⁺ mots (je m'adapte au mieux) ー délai variable selon l'irl et le mood (j'essaie de pas abuser) ー troisième personne, au présent et en français (l'anglais s'invite parfois) ー chill, venez comme vous êtes heart2
en vrac :
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icons ethereal, little edits.

   
 


Les rayons du soleil ont coupé mon sommeil et les yeux se réveillent en plein rêve de la veille

Pourtant il parle Bran, dans ses silences, dans ses regards, dans les bras de Majolica, il dit tout. C’est dans ses bras qu’il se sent le mieux, que tout son corps parle, ne parle que pour elle. Ils ont leur langage, et quand Majolica parle, Bran voudrait qu’elle ne s’arrête jamais. Avec elle, il ne réfléchit pas, c’est naturel, c’est même ce qui lui fait peur, ce qui le pousse à se taire. Regrette ce qui est sorti de sa bouche autant que ce qu’il ne lui a pas encore dit, ce qu’il a imaginé lui dire cent fois et cent fois il a prédit la même fin. Il aurait mieux fait de la laisser bouder, Bran, n’aurait même pas dû venir. Qu’est-ce qu’il fait là à part se faire plus de mal, lui faire du mal à elle. Be careful what you wish for.

Il aime l’emmerder, le blond, c’est vrai, autant qu’il aime qu’elle l’emmerde. Il faut bien qu’il le fasse, il faut bien qu’il soit chiant pour la distraire de ses gestes, ses regards et ses sourires qu’elle attrape sans effort et qui tous en disent beaucoup trop. Je suis là. C’est ça qu’il est venu lui dire, peut-être juste ça. Même si elle fait la gueule. Même si elle le déteste. Il est là Bran et il ne bouge pas, ne baisse pas les bras non plus pour réussir à capter un regard, un sourire ou même un soupir. Il se contenterait du moindre petit soupir. No offense. Here it is. Un rire qui vient quand il n’essaie pas. Son rire qui aussitôt gonfle son cœur. Je t’ai eue Majo. Est-ce qu’elle le voit là ? S’il ne fait que traverser son visage, tel une comète, c’est déjà un peu de Majolica qu’il retrouve. Elle d’ordinaire si chaleureuse, si expressive, demeure impassible. L’aurait-il éteinte ? Ferait tout, Bran, pour raviver son feu, rien qu’une flamme, quitte à se faire foudroyer. Il risquerait tout, même qu’elle l’envoie bouler, plutôt que ce rien.

Majo ne sait rien. Bran ne sait rien. Tous les deux ne savent rien, que cette force, ce lien qui les attire irrémédiablement l’un vers l’autre. Pourquoi ça ne pourrait pas suffire ? Pourquoi ça ne pourrait pas durer toujours ? Encore quelques verres, si elle veut bien le servir jusque là et il suppliera peut-être, Bran, quoi qu’il en doute. Ce n’est pas son style, plutôt le genre résigné, le genre à s’effacer, qui laisse partir… Pourtant il est là. Et il la regarde. Il ne fait que ça. Ça non plus, ça ne le dérange pas. Rien ne le dérange, qu’elle n’ait pas de blague non plus. Y’a jamais eu de blague. Y’a jamais eu qu’eux, qu’elle qui a déboulé dans sa vie. « C’est moi la blague. » Oui, c’est lui. Bran entre dans un bar. Pousser la chance, que faire d’autre. Avant qu’elle rit de nouveau, il sera déjà chanceux qu’elle ne lui verse pas le verre sur la tête.

« T’es belle aussi quand tu rougis. » T'es tout le temps belle qu’il pourrait aussi bien lui dire, dans ce refrain connu, chanté en boucle. Sous les spots du bar, impossible de manquer le rose sur ses joues. Après tout, il a dit qu’il allait la regarder, il faut bien qu’il constate ce qu’il voit, entre ses va-et-vient d’un bout à l’autre du comptoir. Bran se croit encore patient. Bran pense adoucir les choses quand il s’excuse, calmer le feu sur ses joues, dans ses yeux à lui où il ne saurait cacher son désespoir. Désolé, il l’est vraiment. Ça ne suffit pas.
L’éclipse.
Un mirage.
Bran ne peut rien faire, que constater qu’elle était là et l’instant d’après elle ne l’est plus. Elle le laisse avec une nouvelle phrase dans la tête. Toi et tous les autres. Quels autres ? Majo projetée de l’autre côté du bar, son attention est distraite par le chieur de la soirée. Il gagne. Si elle peut lire sur ses lèvres de là où elle est. Mais c’est pas (que) ça qui l’intéresse, lui, l’autre client chiant de l’autre côté, celui qui la monopolise, c’est pas pour ça qu’il fronce les sourcils. Tête du gars qui réfléchit trop. Tête du gars qui n’est pas sûr d’avoir compris, mais qui n’aime pas ce qu’il a entendu quand même. Et ça s’éternise. Combien de temps il lui faut à l’autre pour commander un verre ? Est-ce qu’elle reviendra seulement vers lui, après ? Cette fois Bran ne tient plus. Cette fois tant pis, il trouve un truc. Ses épaules flanchent sur la gauche. « J'vous paye votre verre si vous l’appeler maintenant. » On dirait bien qu’il s’est fait une amie, finalement. Le fric arrange tout, le cynique l’aurait parié. « Mad'moiseeelle ? » La voix s’élève quand il reprend sa place initiale. Non, en fait il change d’avis, c’est bien lui qui gagne. « Comment ça tous les autres ? » Quand elle revient à leur niveau -à sa complice et lui, il pose une main sur le bar, comme si ça allait la retenir. Sans rien savoir de ces autres il les déteste sans exception. Lui aussi il se déteste. « Majo… » Qu’est-ce qu’il t’ont fait ? C’est ça qui l’intéresse, s’en fout de qui ils sont. Qu’est-ce que je t’ai fait ? que cette phrase débile ? Parle-moi Majo. Le bout de ses doigts écartés sur le bois rugueux finit dans le vide, effleure la peau, le tissu qu’il peut atteindre sans oser toucher. Craint qu’elle s’éclipse à nouveau à son contact, l’estomac noué juste avec l’image. Pas besoin de la toucher d’habitude, d’initier le contact, car c’est toujours Majo qui l’envahît. Ce soir c’est différent.


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--- every time you come my way wanna hear you whisper my name.

STARS burning in the skies
Majolica Vargas
Majolica Vargas
messages : 938
pseudo : borealis · she/her.
id card : raven, labonairs (av) · hauteadore (gifs).
multicomptes : aela, haven, asena & vida.
triggers : cruauté animale, violence infantile, viol, inceste, pédophilie.
warnings : consommation d’alcool, relation différence d’âge (10 ans).
présence : le weekend (mostly).
the moon only glows when kissed by the sun, w. bran. C0156c5b0b49f019e7fe691b281f32ed
âge : twenty-six.
occupation : paramedic & part-time barmaid at the local tap house.
statut civil : falling, deeply for him.
orientation : bisexual.
habitation : 11, south oceanside.
pronom ig : she ‧ her.
disponibilités : open
en cours,
noela · bran #2 · blaise

terminés,
bran #1 ·

infos rp : en moyenne 300/1200 mots — dialogues : français et anglais — ma fréquence de rp dépend de ma vie irl, j’essaie de répondre max. 15 jours, mais cela peut changer selon ma motivation. je prends ça relax, chill et sans pression — couleur : #cc99cc.
   
 
[ the moon only glows when kissed by the sun ]
「 feat. @bran higgins ; mai 2023 」
tw: consommation d’alcool

La vérité est que cela lui fait plaisir de le voir. La vérité est qu’elle a envie de faire le tour du comptoir, de s’approcher de lui et de se réfugier dans ses bras. C’est ce que Majolica a envie de faire, c’est ce qu’elle se retient de faire, là tout de suite. De toutes ses forces. Pour ne pas lui donner la satisfaction comme si en faisant cela, elle lui dit que ses mots ne la blessent pas, que son comportement est acceptable. Tout ce qu’elle veut, c’est d’être près de lui. À graviter autour de lui, de continuer à être chiante avec Bran, de continuer à l’entendre lui dire à quel point elle est belle quand elle fait la gueule. Une mélodie à ses oreilles. Des notes sur lesquelles elle peut arriver à s’endormir, si l’occasion se présentait. « Arrête Bran. Tu n’as jamais été la blague. » Le sait-il qu’il n’est pas et ne sera jamais la blague à ses yeux ?

Qu’il soit cette raison de ce sourire constant, dans ces moments où tout est plus simple.
Peu importe les maux de son cœur. Peu importe les ecchymoses qui se forment là où son cœur bat. Si on lui offrait la chance d’effacer leur rencontre, Majolica n’accepterait pas. Dirait même vouloir recommencer encore et encore.

Souhaitant, au fond, avoir cette capacité d’oublier ce qui lui fait mal. D’arriver à balayer sous le tapis ces quelques mots qui ne cessent pas de tourner en rond dans sa tête, qu’elle ressasse depuis qu’ils ont franchi le seuil de ses lèvres. Avec n’importe qui, Majolica aurait été dans la mesure d’oublier, de pardonner, avec n’importe qui sauf Bran. Bran, c’est juste différent et peut-être qu’elle s’est attachée trop rapidement à lui, qu’elle a vu son mutisme comme un défi — se disant, quelque part, qu’elle peut être celle qui le fait parler. Ça n’a jamais été ça le problème, en réalité. Ça n’a jamais été son manque de mots, parvenant toujours à combler le silence entre eux de sa propre voix. Majolica n’a pas de problème à le faire. Trouve même un certain réconfort dans le fait qu’il l’écoute plus qu’il parle. Se disant qu’il l’écoute, au moins, même dans les moments où elle parle pour parler, où elle partage des faits anodins. Il l’observe comme Bran lui a dit faire. Il remarque le rouge qui lui monte aux joues, ce qui ne la surprend pas et pourtant, elle a besoin de regarder ailleurs pendant un quart de seconde. De retrouver ses forces.

Puis comme leurs moments dans la nuit, elle s’éclipse à l’autre bout du comptoir, enfilant son sourire le plus convaincant aux lèvres. Quelques heures encore qui se répète dans sa tête, le besoin de s’évader de cette prison. Commence à regretter de ne pas avoir appelé pour dire qu’elle est trop malade pour rentrer. Un mal au cœur. Un mal de cœur. Une légère petite différence de définition. Too little too late ; elle est là, à se faire appeler d’un bout à l’autre. La voix plus féminine qui s’élève dans les airs, de la dame assise près de Bran et Majolica revient, comme un boomerang. Se sent plus légère malgré ce trou entre eux. « Rien du tout. » Qu’elle répond avec un haussement d’épaules nonchalant. Et la douce mélodie de son prénom prononcé de sa voix. Majo. Se rapproche de deux pas du comptoir, comme si une force la forçait de s’approcher de lui, de lui offrir ce moment. D’arrêter de faire la gueule pour des mots ridicules. « Bran. » Le dit d’abord pour le narguer ensuite pour capter son attention et instinctivement, sa main capture un doigt. « Pourquoi tu m’as dit ça ? » Là, à cet instant, Majolica a l’impression qu’ils sont les seuls. Qu’elle et Bran. Eux. « J’veux juste comprendre. » Ce n’est pas le moment, Majo le sait et elle s’en moque.

Et si on oubliait le monde entier, Bran? Que toi et moi.
Pendant qu’on en a encore la chance.

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we’re not star-crossed, but we can still wrap ourselves in the seams of a quilted universe that we didn’t stitch, bathe in the glow of the sun that doesn’t shine for us.
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Bran Higgins
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Les rayons du soleil ont coupé mon sommeil et les yeux se réveillent en plein rêve de la veille

Qu’il arrête, Bran ? Tu n’as jamais été la blague. Ces quelques mots lui font plus de bien que n’importe quel verre -qu’il ne boit plus, d’ailleurs, laissé de côté depuis le deuxième service. Quelques mots qui ont le pouvoir de le faire taire. Permets-moi d’en douter. Parle sans parler, Bran, sa mine peut-être trop expressive, trop buté, résigné aussi, Bran. Mais il ne le dit pas. Il sait encore quand il doit la fermer, de temps à autres, quand apprécier les paroles de Majolica et rien d’autre. N’empêche qu’elle a tort, il en est bien une de blague, si pas pour elle alors pour lui-même. Une part de lui se moque en se voyant ramper à son bar, à ses pieds. Il aura tenu une journée sans nouvelles d’elle. Rien de sérieux. Ouais, c’est ça. Comment a-t-il pu la berner ?

Il aimerait lui faire un peu plus d’effets encore que le rouge qui lui monte aux joues, que ce regard qui le fuit, le sien qui court après. Regarde-moi Majo. Parle-moi Majo. Il ne se trouve pas très convainquant dans le rôle de celui qui cherche à faire parler l’autre. C’est inédit. Ironique aussi. Majolica remplit mieux les blancs. La mélodie sonne faux. Bran porte le fardeau qu’il lui inflige d'habitude, endurant le suspense et la torpeur dans le brouhaha du bar, parasités qu’ils sont, elle et lui, par les besoins des autres, par leur soif. Ils ne seront pas vraiment elle et lui ce soir.

Avant qu’elle revienne, il a eu tout le temps de se demander comment il ferait, sans elle pour combler ses silences, et avec qui rirait-il, si elle n’était plus là ? Il n’a pas trouvé la réponse. Et il lui a fallu un stratagème, au blond, pour la faire revenir plus vite, comme si les quelques minutes à s’occuper d’un autre client étaient des minutes de trop. Insupportables. Elle a laissé un vide, Majo, il le mesure maintenant plus que jamais. Des heures -heures ? oui, quelques heures, ça lui a paru long c’est tout ce qu’il sait. Majo a pris tellement de place en si peu de temps, malgré toutes ses précautions. Lui dire qu’il ne voulait rien de sérieux en faisait partie. Malgré le jour qu’ils ne voient jamais se lever ensemble, Majo laisse un vide au réveil. Majo a pris de la place. Sa place. Déjà. Son silence est une absence à laquelle bran n’était pas préparé. Pas l’envie de se réhabituer à une totale solitude, Bran, à un quotidien sans leurs rendez-vous, sans elle à emmerder, ou pour l’emmerder, il n’existe pas de frontière. Pas envie que ça ne parle plus, fort, doucement, tout le temps, à son oreille. Pourtant il le ferait, s’il le fallait. Qu'il soit là ce soir, à camper au comptoir, ses doigts qui cherchent désespérément une prise, ce pas qu’il fait vers elle, c’est plus qu’il n’en fait d’ordinaire. Il le fait parce que c’est elle qui est sensée lui briser le cœur, pas l’inverse. Comment le pourrait-il, Bran ? Elle est si… Elle. Et il n’est que lui.

Rien du tout. En trois mots elle l’achève. Rien du tout, c’est ce qu’il obtiendra d’elle. Mérité. Son prénom franchit la barrière de ses lèvres pour la première fois de la soirée, pour la première fois depuis des siècles. Que Dieu lui vienne en aide ! L’effet est immédiat, tête qui se baisse, à deux centimètres de taper contre le zinc, mais se redresse in extremis, le même regard insistant, les mêmes yeux qui ne voient qu'elle. Aie pitié. Comme une délivrance, il sent enfin sa peau. Un peu de courage, un peu de soutien pour ce qui va venir, c’est comme ça qu’il interprète son geste. Puis cette question à ses lèvres évince la sienne, évince "tous ces autres" desquels il ne saura rien. Pourquoi, oui, pourquoi ? Bran le sait-il seulement ? En une seconde il devient impossible d'identifier qui a capturé la main de l’autre, leurs doigts indémêlables. Ils ne seront pas rien qu’elle et lui ce soir, non, mais ils peuvent se foutre du monde entier. Ils sont doués pour ça. Si tu t’en moques, alors moi aussi. « J’ai cru que ce serait mieux comme ça. » Le pire, c’est que c’est vrai. Il le croit encore. À son tour de hausser les épaules. Il se sent con. Il a l’habitude, Bran, d’aimer mal, de ne pas le montrer assez. Ses sentiments ne se voient pas toujours derrière sa réserve et sa pudeur, ou peut-être que ce sont les autres qui ne remarquent rien. Les gens ne font jamais attention. Mais Majo l’a remarqué, elle, Majo a sondé son âme et Bran n’a pas fait attention à elle, il n’a pas vu que ses paroles l’avaient blessée. « J'pensais pas que ça te blesserait. » Il ne comprend toujours pas pourquoi, ce qui ne l’empêche pas de s’en vouloir. Il ne pensait pas qu’elle voudrait du sérieux, Majolica. Parce qu’elle est jeune, oui, la réflexion est débile, mais comment ne pas se la faire ? Et puis il ne peut être du sérieux pour elle, il ne pourra plus l'être pour personne peut-être. Mais ça, c’est un peu trop lourd pour être dit ici et maintenant. À la seconde où la pensée se forme, le monde se remet à tourner et il reprend pleinement conscience qu'ils ne sont pas seuls. Tout d’un coup les autres existent aussi. Tout d’un coup il ne s’en fout plus. « Pourquoi tu me l’as pas dit ? » Qu'il l'avait blessée, oui, pourquoi elle ne l'avait pas foudroyé sur place ?

Laisse-moi juste le temps de les faire disparaitre à nouveau, tous.
Si je peux encore te regarder suffisamment longtemps, ils disparaitront,
tous autant qu'ils sont.


« À quelle heure tu finis ? » Bran le sait, enfin, il a une idée de l'heure de fermeture. C'est à l'après qu'il pense, à l'attendre, même si pour ça il lui faudra lâcher sa main...


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Comme ça, elle accepte — du moins, elle tente de l’accepter. Que cette relation, ce lien a une date limite, qu’ils finiront par prendre des chemins différents éventuellement. Ça fait mal. Il y a ce creux qui se forme là où son cœur se trouve. L’accepter lui prendra du temps, beaucoup de temps et peut-être qu’à la fin, Majolica ne l’acceptera tout simplement pas. La fin de cette histoire, de ce chapitre. « Je vois. » C’est avec difficulté qu’elle avale la boule qui s’est formée dans sa gorge et c’est peut-être son côté rêveur qui l’autorise à avoir envie de verser une ou deux larmes, mais c’est côté indépendant qui refuse cette image être alors elle hoche de la tête, prétend essuyer de la sueur quelque part sur son cerveau, à force de bouger d’un coin à l’autre, c’est une excuse plausible. « Pourquoi t’as pas deviné, Bran? Remarqué le changement drastique dans mon comportement? » Lui, l’observateur silencieux qui n’a pas vu le moment où ses bras, elle la voix lourde, sont retombés le long de son corps, incapable de continuer de le toucher alors que c’est tout ce que Majolica arrive à faire pour confirmer sa présence. Physical touch is her love language, elle le sait tout comme Bran le sait. Tous les deux le savent. Parce que le moment où elle a commencé à disparaître de sa bulle personnelle, Bran aurait dû se douter qu’en elle, quelque part, dans sa cage thoracique, quelque chose, son cœur, s’était brisé. Probablement. Non, elle sait avec certitude que c’est ça. Son cœur, ce qui bat en elle qui s’est brisé en deux morceaux. « Pour un inspecteur, tu n’es pas très observateur lorsque ça ne concerne pas une personne disparue depuis des années. » Que des brides d’informations ici qu’il lui offre, qu’elle retient, qu’elle retourne contre lui.

Se trouve bête de s’accrocher à cet espoir.
Pourtant, Majolica préfère ignorer cette pensée lui criant de ne pas s’accrocher et de le faire. Qui lui dit que cet espoir sera seulement, à la fin de la soirée, un moment éphémère entre lui et elle. Que le moment où le soleil viendra remplacer la lune dans le ciel, que les étoiles ne brilleront plus par milles feux, ils continueront leurs chemins respectifs. Jusqu’à la prochaine soirée, au prochain espoir, au prochain moment éphémère. Mais elle veut ces moments aussi courts soient-ils avec Bran, elle veut les chérir et continuer de les ressasser dans sa tête, le lendemain, au réveil. « Je ne sais pas. » Par choix, Majolica reste vague sur la fin de sa soirée. « Le last call est sur le point d’arriver, on ferme bientôt et peut-être qu’après, j’vais plus avoir envie de te voir. Ou l’inverse. » Elle a encore de travers sa confession, celle où il admet savoir ce qui est mieux pour elle et c’est peut-être ce détail qui l’embête, Majolica. Le fait qu’il pense que ce serait mieux comme ça, sans prendre le temps de la consulter d’abord — c’est ce qui la blesse le plus, Majolica et ça lui prend un certain temps avant de l’admettre. Avant de trouver le courage d’en parler.

Mais sa main est incapable de lâcher la sienne. Tandis que son esprit, lui, en fait à sa tête, lui montrant un instant où ils ne sont que tous les deux. Loin des autres, comme toutes les autres fois. Comme Majolica souhaite que ce soit le cas, tout le temps. Rêve de ce jour où même sous la lumière, elle brillera pour lui. Rêve de ce jour où même sous les rayons du soleil, il lui offrira des brides de lui. Peu importe le temps que ça prend, Majolica est prête à prendre ce risque. Quitte à faire une chute fatale, à se brûler les ailes en volant trop près du soleil, Majolica est prête à l’impact. Parce que jusqu’à présent, elle a été capable de se contenter de ce qu’il lui offrait. Des parcelles de son âme tandis qu’elle lui délivrait toute son âme à elle sur un plateau d’or. Prends-le, je te le donne, ça t’appartient maintenant, une phrase formulée quelque part dans sa tête.

Parce que tu me manques quand la lumière n’est pas là, des mots incapable de lui dire. De lui avouer. « Ça dépend aussi de ce que tu es prêt à m’offrir pour mon temps. » Trop faible. Devant ses yeux. Devant lui. Le seul qu’elle voit dans une foule de gens, le seul capable de lui faire oublier le monde autour d’elle, l’espace d’une seconde, de lui offrir exactement ce que dont son cœur a besoin. A envie. Lui, que lui. Qu’eux. Tous les deux. Elle fait la gueule, reste chiante jusqu’à la dernière seconde. Pour le faire tourner en bourrique, le faire suer un peu. Sa tête qui clash avec son cœur — le cœur qui gagne la course. Tu me manques, qu’elle veut aussi lui dire depuis le début. Depuis le moment où son nom est apparu sur son écran de téléphone, depuis le moment où ses prunelles se sont posées sur lui. Depuis qu’elle n’a plus eu contact avec sa main dans la sienne et c’est le vide qu’elle a maintenant, Majolica et ça ne lui plaît pas. « Et seulement si tu admets que je te manquais. »

Juste une fois.

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Les rayons du soleil ont coupé mon sommeil et les yeux se réveillent en plein rêve de la veille

Je vois. Ça n’augure rien de bon. Majo est intransigeante. Voit-elle vraiment, quand lui-même est aveugle, incertain de la portée de ses propres mots ? Il se pense lucide, le plus lucide des deux, lui qui est convaincu que ça ne pourrait pas être sérieux, elle et lui, qu’elle ne restera pas, Majolica. Dans le tort, peut-être, Bran est trop terre à terre, trop pessimiste et trop souvent déçu. Pourtant avec elle il rit, avec elle il espère. Ce serait si facile de s’en foutre, de prendre tous les risques. Il le ferait, Bran, pour elle il le ferait, s’il ne venait pas d’essuyer un échec, une désillusion. L’anneau symbolique n’est plus à son annulaire, l’anneau que Majo n’a jamais vu. Bran pensait aimer jusqu’à ce que la mort vous sépare.
Bran n’entend pas ce qu’elle veut.
Bran ne voit pas les larmes dans ses yeux.
Elle les cache bien, Majolica, dissimule son visage avec ses mouvements, avec ses paroles qui le distraient. Pourquoi ? Pourquoi il n’a pas vu, Bran ? Pour un inspecteur… Vraiment ? Le sourire est là mais il pique. Celle-là, il ne l’a pas volée et les mots touchent un peu trop juste pour s’en amuser. C’est ce qu’elle deviendra, Majolica, une personne disparue, tôt ou tard, quand les années auront passé, quand il sera trop vieux, elle toujours jeune. Pas de son cœur ni de son âme, juste de son existence, de cet eux qui ne sera plus. Quand il sera trop tard, qu’elle réalisera qu’elle a perdu son temps. Bran redevient morose, silencieux comme les pierres. A-t-il toujours été cynique, à penser à la fin avant le début, au pire avant le meilleur ? Car toujours il vient, le pire. « J’ai vu, Majo. » L’aveu honteux qu’il finit par lâcher. Si, il a vu, Bran. Majo n’a rien dit. Majo n’a pas crié. Pas dit à quel point il était chiant ou trop con. Tout ça il l’a vu, il n’a juste pas compris, ou pas voulu comprendre. Bran a juste attendu. Bran était perdu. « Ça m’explique pas pourquoi. » Pourquoi ça l’a touchée à ce point. Pourquoi c’est si important pour elle. Lui aussi il veut juste comprendre. Mais lui-même n’explique rien.

Est-ce qu’elle sait qu’il n’a qu’une envie, Bran, que lui aussi n’attend que ça, n’attend qu’elle ? Ses yeux qui tout le temps lui crient Emmerde-moi. Emmerde-moi encore, Majolica. Elle qui le fait si bien. Le sait-elle qu’il lutte pour ne pas lui céder ? Qu'il lutte en ce moment plus que jamais ? Le sait-elle, qu'il a déjà perdu ? « J’attends ton verdict, alors. » L’air de dire fair enough. L’air calme, en toutes circonstances, l’air seulement. Ce qu’elle fait, à le teaser, à lui faire payer, ça il le capte, la soupçonne même de parfaitement le savoir, au contraire. Bran tente une poker face.
Il ne se doutait pas avant ce soir que Majo puisse être si mal, comme il ne se doutait pas qu’elle voulait du sérieux, qu’elle tenait à lui assez pour que ça ait de l'importance. Voir à quel point il s’est planté devrait le réjouir, lui gonfler le cœur plein d’un nouvel espoir, il n’en est rien. L’espoir est une chose fragile et cruelle et Bran s’en veut terriblement de l’avoir blessée. Il est "comme tous les autres", il imagine, quand Majo n’est comme personne. Mais ça ne change rien et maintenant c’est trop tard. Il ne peut pas effacer ces quelques mots malheureux. Le mensonge, indéniable lui aussi, mais la vérité est parfois pire. Que Majo rêve à un avenir avec lui, c’est trop beau pour être vrai, c’est impossible. C’est pas ça sa vie à Bran, c’est rien que des espoirs auxquels il va se raccrocher, malgré tous ses efforts, tout son foutu pragmatisme, avant de tomber d’un peu plus haut.

À vouloir bien faire, il a tout fait mal. Ce qu'il fait là ce soir, ce n'est pas bien non plus. Mais c'est plus fort que lui. Comme sa main toujours dans la sienne. Tu devrais la lâcher, avant que ce ne soit elle qui le fasse. Il ne le fait pas. Si elle est faible il l’est aussi. Toujours il voudrait garder sa main dans la sienne, pour l’accompagner partout où il va, que Majo soit toujours là et cette voix dans sa tête qui lui souffle que ce n’est pas normal, cette voix qui l’inquiète. T’es dingue Bran. T’es dingue d’elle.
Tout ce que tu voudras. Première réponse qui lui vient. Complètement dingue. « On peut négocier. » C’était moins une. Ask and you shall receive. Pas beaucoup plus sage. Un peu dingue aussi. Il est curieux de ce qu’elle pourrait lui demander, à condition qu'elle le prenne au sérieux, rien n’est moins sûr. T’as encore envie de me voir alors. N’arrive même pas à s’en agacer, Bran, à se lasser, de la gueule qu’elle lui fait, du chaud froid qu’elle souffle. Ne sait plus qui des deux est sur le point de céder à l’autre en réalité et s’en moque de toute façon. Prêt à ramer toute la soirée, toute la nuit s’il le faut et demain… demain… Il ne faut pas y penser. Jamais y penser. Demain tout recommencera peut-être. Si elle lui manque ? Sa main, il lui faut sa main plus près. « Pourquoi tu crois que j’suis là ? » Le défi dans le fond des pupilles brûlantes, il faut qu'il cherche Bran, qu’il attise, toujours, qu’il la cherche, elle, comme personne d'autre. Il ne lui donne pas le temps de vraiment réagir, surtout pas de retirer sa main et juste par précaution il l’attire un peu plus à lui, le plus qu’il est possible avec cette barrière de bois et de zinc entre eux, barrage qu’il aimerait franchir. « Tu m’as manqué. » Tu me manques. Tu me manques même quand t'es là. Tu me manques maintenant. Il garde sa main tout près de ses lèvres. « Et moi ? » Sa main qui cache -mal- son sourire de joli cœur. Peut pas s’en empêcher, Bran. Ça ne lui déplairait pas de l’entendre, à lui non plus.

« Je vais te laisser réfléchir tranquille. » À son offre de négocier, à si elle a envie de le voir ou pas, une fois qu’elle aura terminé, ouais, c’est l’idée. L’envie de corser un peu les choses, Bran, ne résiste pas à jouer au même jeu qu’elle. Ça lui pendait au nez. Bran, il a aussi besoin de prendre l’air, il a trop sué et sa tête tourne un peu, d’une ivresse différente de l’alcool. À la seconde où il finit par libérer sa main, c'est son verre qu’il attrape pour combler le vide qu'elle laisse, la poigne ferme et la descente cul sec. À la seconde suivante, il sent le regard de la femme assise à sa gauche au moment de se retourner. Oui, il l’avait complètement oubliée. Il fouille ses poches, glisse un billet jusqu’à elle, le sourire mesquin. « Bonne soirée. » Poli jusqu’au bout, Bran.
Et le voilà qui s’en va.
C’est lui l’éclipse, cette fois.
Dehors dans la nuit fraiche, les clients sortent un par un, aucun qui l’intéresse. Dos au mur -une métaphore de la fin de sa soirée peut-être, ah les joyeuses pensées qui lui traversent l'esprit- il ferme les yeux, tête vers le ciel comme s’il profitait d’une vue qu’il ne voit pas, d’une brise qu’il ne sent pas. Il attend. Il attend qu’elle vienne chanter à son oreille, elle, Majolica.


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Majolica Vargas
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pseudo : borealis · she/her.
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multicomptes : aela, haven, asena & vida.
triggers : cruauté animale, violence infantile, viol, inceste, pédophilie.
warnings : consommation d’alcool, relation différence d’âge (10 ans).
présence : le weekend (mostly).
the moon only glows when kissed by the sun, w. bran. C0156c5b0b49f019e7fe691b281f32ed
âge : twenty-six.
occupation : paramedic & part-time barmaid at the local tap house.
statut civil : falling, deeply for him.
orientation : bisexual.
habitation : 11, south oceanside.
pronom ig : she ‧ her.
disponibilités : open
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infos rp : en moyenne 300/1200 mots — dialogues : français et anglais — ma fréquence de rp dépend de ma vie irl, j’essaie de répondre max. 15 jours, mais cela peut changer selon ma motivation. je prends ça relax, chill et sans pression — couleur : #cc99cc.
   
 
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Il a vu.
C’est tout ce qu’elle retient. Cet aveu. Bran a remarqué ce changement de comportement pour ensuite n’en rien faire. Ne lui a même pas posé des questions plus tard, lors de cette soirée où les mots blessants sont sortis de sa bouche. Il a vu. Mais il n’a pas questionné sur le coup. Il n’a pas cherché à comprendre dans l’immédiat, préférant rester dans un coin, à se satisfaire de son silence à elle. Jusqu’à ce qu’elle commence à le bouder, à ne pas lui envoyer des messages les uns après les autres, recherchant son attention si précieuse, son temps si précieux. Tout et n’importe quoi pour l’imaginer, ce sourire aux lèvres, devant la stupidité des messages envoyés et à la place, c’est le silence qui s’est installé. De sa part et de la sienne. Jusqu’à ce soir et Majolica ne sait pas ce qui fait le plus mal sur le coup. Le fait d’avoir constaté son changement de comportement ou le fait de ne pas avoir essayé de le changer, de comprendre. Comme si elle doit tout lui dessiner afin qu’il soit capable de comprendre les raisons de son silence. De son mutisme. « Creuse-toi les méninges et découvre-le par toi-même, Bran. » Trop fière, Majolica refuse de lui donner sa raison. Préférant l’emmerder en ne lui donnant pas une réponse claire et précise car l’occasion se présente à elle de le faire, d’être honnête avec Bran. Ne réalise pas le froid dans ses mots, risquant de le regretter plus tard.

C’est plus facile agir ainsi que lui admettre la vérité.
De lui dire qu’elle ne croit pas ses paroles.
Mais aussi, elle le croit et ça lui fait mal, trop mal. Mal de savoir qu’un jour, ils se réveilleront et les sentiments ne seront plus les mêmes. Que les rencontres se feront de plus en plus rares entre eux et qu’il s’éloignera d’elle sans qu’elle ait le temps de le retenir. Qu’un jour, Majolica se réveillera avec une partie de son cœur perdue à tout jamais. Elle lui en donne trop. Donné trop tôt, trop vite. Si Majolica n’avait pas de retour dans ce bar, si elle n’avait pas ouvert sa bouche lors de leur première rencontre, ils ne seraient pas tous les deux dans cette situation, dans cette relation qu’elle n’arrive pas à expliquer. Tu peux pas comprendre de toute manière, alright, mais Majo veut comprendre. C’est tout ce qu’elle veut, au fond, comprendre. Comprendre les raisons derrière sa logique à Bran. Pourquoi lui a-t-il ne pas vouloir de sérieux, mais surtout pourquoi prend-t-il le temps de se présenter sur son lieu de travail, de lui envoyer des messages si tout ce qu’il désire est tout le contraire.

Le contact physique comme rappel constant, c’est ce qu’elle veut, recherche depuis la dernière fois. Jamais assez. Ce qui lui manquait. « À toi de me le dire. » Et si elle traversait le comptoir pour se réfugier dans ses bras, elle saurait qu’elle serait à la maison. Là où elle est supposé être depuis le début. en oublie les tâches qui l’attendent en se trouvant derrière le comptoir. En oublie les commandes qui s’accumulent, la voix qui s’élève dans les airs, rappelant le last call et Majolica patiente, reste immobile, certaine même d’avoir cessé de respirer avant de sentir son cœur battre la chamade. Oui, tout de suite, c’est ce qu’elle veut lui répondre. Oui, tu m’as manqué. Tous les soirs, jusqu’au réveil. Oui, j’ai attendu tes messages Quitte à ne jamais lâcher du regard son téléphone. Oui, j’ai attendu que tu sois le premier à rompre ce silence. Pour ne pas paraître envahissante, au moins une fois dans son existence. Puisant toute sa force pour ne pas le faire. « Peut-être. » Le mensonge qui se sent à des kilomètres, qui se voit à travers ce sourire naissant, incapable de regarder ailleurs. Le seul qu’elle voit dans la foulée de gens. Le seul qui compte, réellement.

Puis le contact se brise et elle est de retour dans cette réalité qui lui semble moins lumineuse, moins jolie. La confusion qui se lit sur ses traits, toujours incapable de détacher ses prunelles de Bran. N’a pas une réponse à lui offrir sur le coup, le regarde simplement caler le restant de son verre avant que sa voix soit celle qu’elle entend le plus clairement. Comme ça, se retrouve, désemparée, perdue. Petit à petit, le bar se vide, la musique s’éteint tout comme les lumières. Bran qui s’est éclipsé sans rien dire de plus. Avant de figer devant la porte, bloquant la sortie quelques secondes, à la recherche de son souffle, d’une certaine dose de courage parce que face à Bran, elle a toujours l’impression de perdre la raison. Aika dirait que c’est à cause de son charme, de sa manière de se comporter avec elle. La manière dont il a, parfois, tout le temps, l’habitude de la regarder comme si elle était la chose la plus précieuse au monde. La manière dont il a de l’écouter parler de tout et n’importe quoi, de ne jamais perdre le fil dans ses histoires avec les nombreux détours qu’elle prend.

Majolica le retrouve à l’extérieur, scène habituelle, familière comme le son de ses pas qui la guident jusqu’à lui avant de s’arrêter face à lui. Dangereusement trop proche de lui, dans sa bulle, toujours trop loin, malgré tout. « Un matin. J’veux un matin et que tu parles jusqu’au lever du soleil. » Rompt le contact visuel l’espace d’une minute, fixe un point en haut de son épaule, à la recherche de ce courage, le bout de sa langue venant humidifier ses lèvres. « Pas seulement entendre ma voix, mais la tienne, c’est ce que je veux. » Peut-il lui offrir cela? Ce qu’elle veut le plus au monde. L’entendre parler pendant des heures, sans se tanner. Sans interruption. Boire ses paroles. S’endormir au son de sa voix. Près de lui. « J’attends ton verdict, alors. »

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Bran Higgins
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id card : ojc - sweet poison (av), gracgifs (gif), old-money (sign), Adi Oasis (lyrics).
à contacter : well, Bran.
triggers : la romanisation de certains sujets (maladies graves, relations toxiques, violences ect).
warnings : age gap (10 ans), conso d'alcool, mentions de perte d'un proche et d'infertilité.
présence : présente
the moon only glows when kissed by the sun, w. bran. A5c088348268877b49bb280f25e072a2e5c1ee86
âge : 36 ans (24 octobre 1987). Il a grandi trop vite, ou peut-être est-il de ces êtres qui, dit-on, ont une vieille âme.
occupation : Ancien inspecteur aux cold cases. Auteur true crime à ses heures perdues, il s’est remis à écrire depuis sa démission. Ghostwriter, prête-plume, il écrit la vie des autres à défaut de vivre la sienne.
statut civil : (é)pris mais un peu lâche, restent les stigmates de son divorce.
orientation : Hétéro.
habitation : Un appart' au #30 South Oceanside, la vue mer le seul luxe dont il ne peut se passer.
pronom ig : il, lui (he, him).
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en cours :
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infos rp : 700-1000⁺ mots (je m'adapte au mieux) ー délai variable selon l'irl et le mood (j'essaie de pas abuser) ー troisième personne, au présent et en français (l'anglais s'invite parfois) ー chill, venez comme vous êtes heart2
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Les rayons du soleil ont coupé mon sommeil et les yeux se réveillent en plein rêve de la veille

Au moins elle parle Majo maintenant, elle parle même beaucoup. Elle veut qu’il mène l’enquête, qu’il découvre par lui-même. Ça devrait être dans ses cordes. Alors pourquoi il sert les dents, pourquoi il n’a pas une réplique bien sentie en retour ? Rien de pire pour Bran que de ne pas savoir, ne pas comprendre, quand les choses ne font pas sens. Les pièces du puzzle qui ne s’emboîtent pas. « Tu t'étonneras pas si mes théories sont foireuses, alors. » You asked for it. La moue qui va avec, ça lui plairait presque, tant c’est absurde. Parce qu’elle fait toujours autant la gueule, même en levant le silent treatment. Parce qu’il ne sait pas quoi dire, en réalité. Bran sait toujours quoi dire, ou ne pas dire, normalement. Ce soir c’est différent. Ce soir tout est différent.
Qu’elle puisse l’aimer, un peu plus que bien, ça ne fait pas sens. Qu’elle veuille passer tout son temps à ses côtés, comment pourrait-elle ? Est-ce qu’il est seulement question de ça ? Il ne sait plus Bran, il ne sait plus rien du tout. Juste qu’elle est là, qu’elle est blessée, énervée et que malgré ça elle tient sa main comme si sa vie en dépendait. Ou peut-être que c’est lui. Ses mots l’éloignent, sèment le doute, quand tout son corps l’appelle, celui de Majo, son corps à lui, qui se rapprochent autant qu’il est possible et se retiennent tout à la fois, leurs doigts entrelacés, leurs regards profonds, ils donnent toutes les réponses. Ses yeux, oui, l’impression qu’elle n’a qu’une envie, elle aussi, franchir la barrière qui les sépare pour se réfugier dans ses bras. Ou peut-être que ça aussi, ce n’est que lui, que lui qui crève d’envie de la sentir contre lui.

À toi de me le dire. Mais aucun ne dit la vérité, pas vraiment, aucun ne baisse les armes, jamais Bran. Il s’accroche, le bougre, aux barrières les plus solides, celles que Majolica n’a pas encore fait tomber. « C’était pas pour me faire des amis. » Dans ce bar de gens chiants prétendument parfaits pour lui. Devine, toi aussi. Découvre-le par toi-même. Ne fait pas l’affront de répéter ses mots, ses yeux, son petit sourire parleront pour lui. Ça aussi c’est évident, Majo. Bran joue avec le feu, toujours à deux doigts de se brûler les ailes avec Majolica. Et l’inévitable finit par arriver, l’aveu inéluctable, irréfutable. Elle lui manque. L’aveu qui vient vite, pour ne pas laisser le temps d’un réel affront. Pas un de plus. Bran plie, un peu. Il ne sait plus sur quel pied danser, surtout, Majo le fait exprès. Majo le fait même plutôt bien. Toujours il doute de se faire des films jusqu’au moment où… Peut-être. Elle pourrait aussi bien lui dire oui. Ça le fait même sourire davantage qu’elle ne le dise pas, de la prendre en flagrant délit de mensonge. Quelque part sur le visage de Majolica, il y a le début d’un sourire et le cœur du grand blond se soulève. C’est tout ce qu’il lui faut. « Je m’en contenterai. » Ne prend même pas la peine de cacher son plaisir.

Il n’entend pas le last call. Il n’entendrait rien, Bran, rien qu’elle. Ce n’est pas pour ça qu’il s’en va, prétend la laisser respirer quand c’est lui qui doit reprendre son souffle. Dehors les minutes passent et il commence à penser qu’elle ne viendra pas, qu’il va rester planté là comme un con la tête perdue dans le noir du ciel. Sa tronche de mec blasé par la vie. Il sourit.
Sans la voir, il reconnait sa démarche mais ne bouge pas. Il fait l’affront de décoller ses paupières seulement quand il sent son aura tout près de lui, lentement, avec prudence, comme pour vérifier que c’est bien elle. Evidemment que c’est elle, il n’existe personne d’autre qui percerait sa bulle. Curieux, alors, de voir comment elle s’en sortira, cette fois, maintenant qu’il n’y a plus de barrière, plus personne, plus rien pour les retenir. Et puis sa voix, évidement, dans son silence à lui, qu’elle brise, toujours. Le monde recommence à tourner rond. Sa requête enfin qui s’en vient. Un matin. Bran enregistre tout, jusque son regard qui se perd ailleurs quelques secondes. Bran, le roc, dos gravé dans le mur, que seul la vulnérabilité de la brune vient perturber. Ce sont tous les matins du monde qu’il a envie de lui promettre alors. Bran se laisse envahir, déjà, ne peut rien lui refuser quand elle prend possession de son espace comme ça, ne saurait supporter la déception sur son visage une énième fois. Il est déjà foutu, Bran. Le sait-elle ? Il garde les yeux sur ses lèvres hésitantes, à mesure que la liste d’exigences s’allonge. Il l’a souhaité si fort, Bran, de l’entendre à nouveau lui chanter ce refrain. Parle-moi Bran. Maintenant une part de lui voudrait qu’elle se taise. « T’aimeras peut-être pas ce que t’entendras. » En vain, il le sait d’avance, s’avoue déjà à moitié vaincu. T’as tué personne, Bran. Juste une histoire. Juste un avenir. Les enfants que tu n’auras pas. « Qu’est ce que tu fais ce soir ? » Comme une question en réponse à autre chose, une question random, une question trop intéressée pour être honnête. Bien sûr qu’elle ne l’est pas, ni honnête, ni innocente. C’est à cette nuit qu’il pense, au matin qui se lève, ou qui se lèvera sous peu. Pas complètement à côté de la plaque, le blond. La nuit est courte, il le sait et s’il ignore combien d’heures il reste exactement avant le lever du soleil, il sait qu’elles ne seront pas assez longues, que ça ne remplira pas le contrat. C’est là tout l’intérêt. Il ne croit pas en ses chances, mais il essaie. Il négocie, comme il l’a promis. Ou il la fait juste languir, pas prêt à la regarder disparaitre dans la nuit. Il la fait payer, un peu, de lui faire la gueule, de faire de lui à peu près tout ce qu’elle veut, de lui donner envie de dire oui, à tout ce qu’elle dit. « Redemande-le-moi en me regardant dans les yeux. » Il n'a jamais eu autant hâte de perdre.


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Tu n’es pas facile, Majolica. Parfois même un peu sans cœur, quand tu le veux. Quand c’est le goût de la vengeance qu’elle goutte dans sa bouche. Quand c’est le besoin de le faire travailler alors que ce serait si facile de lui parler honnêtement. De ne pas le faire chercher lui-même. Mais elle le cherche comme Majolica sait si bien le faire. Lui aussi le fait, comme il sait aussi si bien le faire. Les deux maîtres de la prétention. Prétendre toujours lui en vouloir alors que ça fait déjà une bonne dizaine de minutes qu’elle n’en veut plus à Bran. Peut-être même depuis le moment où c’est sa voix à lui qui a fait couper tous les sons autour d’elle. Bran, maître de la immaturité, pour son âge. Insulte qu’elle se plait à lui dire lorsque nécessaire, ce besoin de le lui rappeler, souvent juste pour l’emmerder comme Majolica aime si bien le faire. « Quel inspecteur. » L’insulte qu’elle ne retient pas alors que ce sont des mots qu’elle dit sans réellement les penser. Si elle n’était autant effrayée à l’idée de le voir filer entre ses doigts si elle disait la vérité, peut-être que Majolica serait moins difficile. Moins contre l’idée de tout lui dire, mais c’est la peur qui gagne. Celle de tout perdre, comme ça, du jour au lendemain. En une soirée.

Dans un combat avec Bran, en se demandant qui aura le dernier mot. Ce seul mot obligeant l’autre de la fermer. Qui gagnera cette joute verbale ? Bran ou elle. Ou les deux, avec un peu de chance. Avec cette chance que ça se termine dans un match nul. Mais elle n’y croît pas plus que cela car il y a toujours une personne qui arrive à trouver un truc à dire. N’importe quoi. Incapable de laisser gagner l’autre ou tout simplement fan de ces moments avant de craquer, de chuter de plus haut. « Dommage pour eux et pour toi. » À ce stade, Majolica n’en a plus rien à foutre des autres personnes parce qu’au fond, elle sait que c’est pour elle qu’il s’est traîné le corps jusqu’au bar. Au plus profond de son âme, Majolica le sait et ça lui suffit amplement. Mais ils sont trop têtus les deux, incapable d’admettre quoi que ce soit sans passer par dix millions de chemins. Trahie par ce sourire naissant, le combat perpétuel entre son cœur et sa tête. Prête à tout lui offrir, s’il lui demande.

Et dehors, Majolica donne tout ce qu’elle possède tandis que son cœur bat à la chamade dans sa poitrine. Maintenant qu’elle est face à lui, Majo a l’impression d’avoir perdu tout son courage, sa barrière. Incapable de se questionner quant à savoir comment se déroulera cette situation, finira-t-elle par retourner chez elle, les mains vides ou finira-t-elle par avoir envie de lui en donner encore plus. Un morceau à la fois. « J’aimerais ce que tu me diras. » Peu importe la lumière ou la noirceur dans ses paroles, elle appréciera l’effort qu’il semble être prêt à lui donner. Peu importe la tristesse ou la joie dans ses mots, elle sentira son cœur se serrer dans sa poitrine. Elle sentira le besoin de le prendre dans ses bras et lui murmurer qu’elle est là, elle. Toujours. S’il le désire. Que ça ne suffira pas pour la faire fuir parce que quelque part, Majolica a l’impression qu’ils sont reliés maintenant. Par ce fil invisible. Qu’est-ce que tu fais ce soir ? Elle tombe encore plus amoureuse de lui. Elle lui offre encore un morceau de son cœur, de son âme. Mais la réponse est différente, moins personnel, elle vient moins lui piquer le palpitant. « Je te regarde me faire à manger ? » M’aimer à ta façon, Bran. Et elle continue d’envahir sa bulle personnelle, continuer d’avancer encore un peu plus près de lui, jamais assez près de Bran. Les quelques pas qui se rapprochent de lui, ne sachant pas quoi faire de ses mains, de ses bras. Si habitué de les poser sur ses bras, sur ses mains, ses épaules, son visage et se sent arrêter sous ses dernières paroles. Relève le corps pour se tenir bien droite, la tête relevée pour se donner l’impression d’être à sa hauteur, à la recherche de ce courage qui a pris la fuite le moment où elle a passé les portes du bar. Une seconde. Deux secondes et ainsi de suite. « Une nuit. Un matin. » Répète Majolica dans d’autres mots, ses prunelles sombres plongées dans celle de Bran. Dans celles dont Majolica serait certaine d’être capable de se noyer. Et tous les autres matins, mais Majo n’est pas gourmande. Un pas à la fois afin de ne pas trop le brusquer. Pour justement ne pas le voir prendre la fuite, loin, très loin d’elle et c’est la dernière chose qu’elle souhaite, Majo. Le voir s’éloigner et ne plus lui offrir de son temps. Ne plus avoir la chance de le voir, le soir, après une longue journée à la caserne ou au bar. Ne plus avoir l’air idiote de rire derrière son écran de téléphone après un message venant de sa part. « Ta voix. » Comme mélodie. Comme un bruit en fond sonore sur lequel elle peut s’endormir et sans aucune honte, c’est ce qu’elle désire. « Alors? » Commence à se faire impatiente, le pas hésitant dans sa direction, encore une fois à la recherche d’être plus près de Bran et cette fois, sa main frôle un instant la sienne du bout des doigts avant de se décider, d’avoir suffisamment de courage, de la prendre et la serrer. Maintenant, à cet instant, Majolica attend son verdict, se sentant retenir son souffle.

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habitation : Un appart' au #30 South Oceanside, la vue mer le seul luxe dont il ne peut se passer.
pronom ig : il, lui (he, him).
disponibilités : (5/5)
en cours :
branjolica #2jakenash・robyn #2
terminés :
branjolica #1・robyn #1lenarajan

infos rp : 700-1000⁺ mots (je m'adapte au mieux) ー délai variable selon l'irl et le mood (j'essaie de pas abuser) ー troisième personne, au présent et en français (l'anglais s'invite parfois) ー chill, venez comme vous êtes heart2
en vrac :
the moon only glows when kissed by the sun, w. bran. 6703271ef041be569bfc15580652681848107914 the moon only glows when kissed by the sun, w. bran. Eef6e83f95d8d9a81168a8cf1bc4c4f3b878f8d7

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icons ethereal, little edits.

   
 


Les rayons du soleil ont coupé mon sommeil et les yeux se réveillent en plein rêve de la veille

Qui cherche trouve. Majo et bran se sont bien trouvés. Parce qu’il cherche, Bran, il la cherche constamment. Plus encore maintenant qu'elle fait la gueule, comme ça c’est même encore plus tentant. Il serait si facile de se taire -il sait si bien faire, se taire- de ne rien ajouter. La laisser le dénigrer, lui l’inspecteur à deux balles -c’est du moins ce qu'elle ne prend même pas la peine d’insinuer. Mais non. Il faut qu’il ajoute : « The best in town. » Qu'il se vante, en prime, quand il n’est absolument pas en position de le faire. C’est bien ce qui l’amuse Bran, même si ça ne saute pas aux yeux à voir son visage, de mec blasé qui s’accroche à son verre, peu importe qu’il le lève, qu’il trinque à sa santé. Parce que les remarques de Majo le piquent. Ce n’est pas qu’elle remette ses capacités en question qui l'atteint, il sait ce qu’il vaut, Bran, et le pire c'est qu’il est vraiment bon dans son domaine. Non, ce n'est pas ça, c'est de ne pas mériter qu’elle lui dise la vérité, qu’elle ne lui fasse pas assez confiance. Mais il ne peut s’en prendre qu’à lui même, il le sait qu'il ne peut pas lui demander ce que lui même ne donne pas.  

Majo, elle donne tout.
Parce qu'elle a encore tout à offrir.
Elle est riche en mots, en rire, en éclats.
Quand Bran est si pauvre en tout.

« On s’en remettra. » Lui et ses amitiés manquées, oui. Bran continue sur sa lancée, se dit qu’elle doit aimer ça. Il n’ira pas jusqu’à dire qu’elle l’aime comme ça, chiant. Taiseux. Blasé. Sarcastique. Et puis il s’en fiche des autres, de tous les autres. C’est pour elle qu’il est venu, que pour elle -lui qui à son tour la laisse chercher pourquoi, il n’y a qu’elle qu’il voit. Ce sourire-là, il n’y a que lui qui vaille la peine d'être vu. La frustration de ne pas pouvoir la prendre dans ses bras, lui murmurer tout bas, le nez écrasé contre ses mèches de cheveux qu’il est désolé, une nouvelle fois. Qu'il ne comprend pas. Elle. Lui. Tout ça. Mais qu’il s’en fout, qu’il veut juste être là, avec elle dans ses bras.  

Et dehors il n’y a qu’elle qu’il attend. Majo qui emplit l’air même quand elle n’est pas là. Il la voit sous ses paupières, l’entend quand elle ne parle pas. Et ça le fait toujours un peu flipper, Bran, quand Majolica se tient face à lui, quand elle parle, quand elle veut quelque chose. J’aimerais ce que tu me diras. Bran fait la grimace. Il aimerait y croire. Il n’y croit pas. Il n’y croit plus. Pourtant, il mentirait s’il prétendait ne pas rêver de ce moment lui aussi. Il mentirait comme il a menti en affirmant ne rien vouloir de sérieux. Quand il est avec elle, dans ces moments volés, éphémères, c’est très sérieux. Il prend tout ce qu’elle lui dit au sérieux et quand il l’étreint, c’est comme si là était sa place, comme si elle le serait toujours. Sans quoi il mettrait fin à tout ça, là tout de suite. Il se briserait. Pour de bon. Au lieu de ça, il lui demande ce qu’elle fait après. Au lieu de ça, il répond : « C’est dans mes cordes. » Le coeur soulagé de finir la soirée en sa compagnie. Soulagé de la voir envahir son espace -jamais assez proche, pourtant, l’écart entre leur corps qui s’amenuise mais qui est toujours présent, palpable. Heureux de pouvoir faire au moins ça pour elle. Des matins, il n’est pas certain de pouvoir lui en offrir beaucoup. Il redoute même que le premier puisse être le dernier. Malgré ça, il pourrait lui jurer à peu près n’importe quoi quand elle est comme ça, Majolica. Belle. Elle est belle, Majolica, dans toute son assurance. Le noir de ses yeux plus profond que le noir du ciel. À s'y noyer. Une nuit. Un matin. C'est la plus belle demande qu’on lui a jamais faite. Bran voulait juste l’entendre encore, voulait juste qu’elle le regarde. Ta voix. La sienne l’achève, le fait basculer. Il n’a encore rien répondu. L’envie de refermer les yeux juste un instant, mémoriser la sienne de voix, enregistrer cet instant dans sa mémoire, suspendre le temps. Alors ? Elle le rappelle à lui, what is yet to come. C'est finalement son corps qui parle. Par deux fois sa tête acquiesce, ses épaules se penchent sous le poids d’un baiser qu'il ne donne pas. Encore au stade d’envie. La promesse est sur ses lèvres. Quand elle prend sa main, ce n’est plus qu'une poupée de chiffon qu’elle peut modeler à sa guise. « Alors est-ce que je peux t’embrasser, maintenant ? » Pour sceller la promesse, bien sûr. Il n’a rien fait, Bran, mais à la seconde où Majo initie le contact, tout son corps suit, l’attire un peu plus à lui, balancier mécanique, plus encore qu’il est possible avant que leurs corps se touchent enfin.


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STARS burning in the skies
Majolica Vargas
Majolica Vargas
messages : 938
pseudo : borealis · she/her.
id card : raven, labonairs (av) · hauteadore (gifs).
multicomptes : aela, haven, asena & vida.
triggers : cruauté animale, violence infantile, viol, inceste, pédophilie.
warnings : consommation d’alcool, relation différence d’âge (10 ans).
présence : le weekend (mostly).
the moon only glows when kissed by the sun, w. bran. C0156c5b0b49f019e7fe691b281f32ed
âge : twenty-six.
occupation : paramedic & part-time barmaid at the local tap house.
statut civil : falling, deeply for him.
orientation : bisexual.
habitation : 11, south oceanside.
pronom ig : she ‧ her.
disponibilités : open
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noela · bran #2 · blaise

terminés,
bran #1 ·

infos rp : en moyenne 300/1200 mots — dialogues : français et anglais — ma fréquence de rp dépend de ma vie irl, j’essaie de répondre max. 15 jours, mais cela peut changer selon ma motivation. je prends ça relax, chill et sans pression — couleur : #cc99cc.
   
 
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「 feat. @bran higgins ; mai 2023 」
tw:

La réponse sarcastique lui ait offerte à Majolica et elle accepte. L’odeur de l’ironie qui flotte dans les airs tandis qu’elle se tait. Se contentant de hausser avec une nonchalance fausse les épaules, comme pour lui dire que non, pas the best in town, rien de tout ça alors qu’au fond, Majo n’en sait rien. Parce qu’il ne lui parle pas. Pas de lui. Pas de son métier. De rien, du tout. Elle qui ne possède que des bribes de lui tandis que lui, Bran, a tout d’elle. La moindre pensée qui lui traverse l’esprit, la moindre connerie qui s’échappe de sa bouche. Il a tout et elle lui donne tout. Encore et encore et encore et ainsi de suite. Tous les jours. Toutes les nuits, lorsqu’ils ne sont que tous les deux, loin de tous les autres. Lui et elle. Bran et Majolica. La nuit et le jour. La lune et le soleil et même dans la noirceur, Majo semble continuer de briller pour Bran, pour l’éclairer, cherchant, peut-être, quelque part, lui prouver que sa place est aussi sous la lumière, sous les rayons du soleil.

Comme cet instant où, pendant un instant, Majolica était certaine d’être uniquement en la compagnie de Bran, mais même ça semble être faux maintenant que l’instant s’est terminé, maintenant qu’elle est revenue sur Terre. Car, autour d’elle, il y a d’autres voix qui lui parviennent aux oreilles, il y a d’autres sons qui étouffent la voix de celui qu’elle veut à tout prix entendre. La voix de Bran. Uniquement la sienne, qui réussit à se faufiler un chemin parmi tous les sons pour être le seul qu’elle entend comme il est le seul qu’elle voit. On s’en remettra, forcément. Encore une fois, elle se tait. Acquiesce doucement de la tête et finit par attraper le premier verre qui lui tombe sous la main, l’essuyant avec ce torchon blanc qui traîne à sa taille parce que maintenant qu’elle n’a plus sa main dans la sienne, Majolica a besoin de trouver autre chose à tenir dans la sienne. Pour combler le vide, quand bien même que sa tentative soit ratée. Ce n’est pas le même sentiment, elle sent toujours le vide, un vide qui ne lui plaît pas du tout. Constamment à la recherche de toujours plus, cherchant à briser les barrières, à atteindre sa limite. À se demander quand cessera-t-il d’apprécier le fait qu’elle brise sa bulle un morceau à la fois, toujours dans sa bulle personnelle, certaines fois à lire par-dessus son épaule. Pour le hanter.

Le chercher.
Avant de finir par le trouver, ce mince sourire aux lèvres. Elle n’a même pas eu besoin de regarder les alentours pour savoir où le trouver, dos au mur, à quelques pas de l’entrée et c’est dans sa direction qu’elle s’est dirigée, à lui dire exactement ce qu’elle veut. Lui, sa voix, un matin. Au moins, une fois dans sa vie — dans cette relation. Des morceaux de lui. Peu importe ce que sont ces morceaux, Majolica n’est pas difficile. Prétend ne pas apercevoir la grimace passagère sur ses traits et tente de faire taire la question qui se lève dans sa tête. What are you so afraid of? ; elle ne lui demande pas de lui décrocher la lune, pourtant. « Je sais, c’est pour ça que je le demande. » Qu’elle répond sachant que dans sa réponse à Bran, elle trouve la satisfaction de passer une autre nuit auprès de lui. Qu’il lui donne l’autorisation d’envahir son espace une fois de plus et ça pourrait lui convenir si elle n’était pas à la recherche de plus. Si elle ne cherchait pas à découvrir plus sur lui, peut-être que cet arrangement lui suffirait à Majolica, que son je ne veux pas de sérieux ne l’aurait pas blessé plus que cela. Mais ça n’a pas été le cas. Le contraire est arrivé et se dit qu’avec sa demande, s’il accepte, cela signifie que Bran mentait. Qu’il ne pensât pas ces mots et malgré la lumière faible les entourant, Majolica est certaine de le voir aussi clairement que toutes les autres fois. La balle est dans son camp, Majolica patiente pour le verdict avant de s’impatienter. Peut-être retient-elle même son souffle, prête à avoir le cœur brisé avec un simple mot composé de trois lettres, alors qu’elle n’a pas envie de l’entendre lui refuser cette demande. Elle réussit seulement à respirer correctement en l’aperçevant acquiescer de la tête et ainsi ses lèvres se transforment en un sourire, ses prunelles brillent dans la noirceur. Tout ça pour lui seulement. Seulement lui. Muette une seconde, quitte à le faire languir comme lui a fait. « Non. » La réponse fausse, pleine de malice, contradictoire à ce que son corps fait en se rapprochant de lui, que ses bras se lèvent et ses mains sur se posent sur son visage, l’attirant à elle, à ses lèvres, à souffler contre les siennes : « Embrasse-moi et ramène-moi chez toi ce soir. » Et tous les autres soirs, si tu veux, l’invitation ouverte ; le contact initier le moment où elle y dépose les siennes.

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we’re not star-crossed, but we can still wrap ourselves in the seams of a quilted universe that we didn’t stitch, bathe in the glow of the sun that doesn’t shine for us.
MOON up all night
Bran Higgins
Bran Higgins
messages : 1645
pseudo : spf (elle).
id card : ojc - sweet poison (av), gracgifs (gif), old-money (sign), Adi Oasis (lyrics).
à contacter : well, Bran.
triggers : la romanisation de certains sujets (maladies graves, relations toxiques, violences ect).
warnings : age gap (10 ans), conso d'alcool, mentions de perte d'un proche et d'infertilité.
présence : présente
the moon only glows when kissed by the sun, w. bran. A5c088348268877b49bb280f25e072a2e5c1ee86
âge : 36 ans (24 octobre 1987). Il a grandi trop vite, ou peut-être est-il de ces êtres qui, dit-on, ont une vieille âme.
occupation : Ancien inspecteur aux cold cases. Auteur true crime à ses heures perdues, il s’est remis à écrire depuis sa démission. Ghostwriter, prête-plume, il écrit la vie des autres à défaut de vivre la sienne.
statut civil : (é)pris mais un peu lâche, restent les stigmates de son divorce.
orientation : Hétéro.
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And they'll comfort you and they'll love you too untill the sun comes up, all night on the Night Shift.

Juste elle et lui. Il aimerait que ce soit toujours comme ça, Bran. Toutes les nuits de tous les jours. Que le monde cesse de tourner, que personne d’autre n’existe. Quand Majolica est là, les autres disparaissent. Il les oublie un temps, toujours trop court. Bran s’accroche à son verre comme il s’accroche à elle. Comme la dernière chose à laquelle se raccrocher, la dernière personne au monde à aimer. Qui l’aimera, peut-être, pour combien de temps ? Bran ne voit pas comment ce serait différent, ne voit pas comment ils pourraient être ensemble.
Longtemps.
Tout le temps.
Parce que Bran est Bran et parce que Majolica a trop de choses à vivre, trop de choses à dire, à Bran qui s’est tu voilà longtemps. Bran qui l’assaille de son sarcasme. Bran qui réplique et la cherche. Constamment, sans relâche. C’est sa façon d’exister, d’être là avec elle, de se rappeler à elle, de se sentir vivant. Pris dans cette drôle de dispute, dans ce long flottement où il ne sait plus rien, pas même quoi faire. Qu’attendre de voir s’ils se retrouveront, ce soir ou pour de bon. Attendre de voir si Majolica le rejoindra, cette nuit et toutes les autres nuits. Attendre qu’elle parle -pour ça, sa patience n’est jamais trop mise à l’épreuve. Aujourd’hui a été le jour le plus silencieux. Mais maintenant plus rien ne l’arrête, pas même Bran. Elle sait ce qu’elle veut, Majo, elle ose le dire, le regarder dans le fond des yeux. La belle grimace qui tire ses traits, elle la voit aussi. Ne lui demande pas s’il ne la croit pas. Ne lui demande pas pourquoi. Bran n’aurait pas répondu. C'est tant mieux, ça pourra attendre qu’il la ramène, dans ce chez lui étrange, Inhabité, que seule sa présence anime. Comme si en l’y emmenant elle il amenait sa lumière. Ça pourra attendre qu’elle ait mangé, aussi. Bran sourit modestement. C’est pour ça que je te le demande. Lui laisse le point. Il a eu beaucoup de derniers mots ce soir, Bran, lui laisse tous les autres. Garde pour lui les questions qu’il se pose : Si c’est pour ça aussi qu’elle lui demande de rester au réveil, de lui offrir un matin à ses côtés, parce qu’elle sait que c’est dans ses cordes. Majolica le connaît-elle mieux qu’il ne se connaît lui-même ? Sait-elle ce dont il est capable ou pas, ce dont il a envie au fond de lui, plus que tout, mais qu’il n’avoue pas ? Serait-ce possible qu’elle sache déjà tout ça ?

Il se prend à rêver que ses iris brillent pour lui, que pour lui. Ce soir il y croit. Non. Le temps se fige une seconde. Ses yeux s’écarquillent, voient flou dans la même seconde. Lui prend une envie de rire. Nerveuse. Folle. Possible qu’elle le fasse encore tourner en bourrique, qu’elle puisse ne pas s’être vengée assez. Jusqu’à ce que sa vue s’éclaircisse et qu’il voit la malice sur son visage. Il le connaît ce sourire-là, il l’adore, follement. Dans ce laps de temps, le corps de la brune s’est rapproché du sien, contact qu’il a réclamé. Il ne peut plus rien faire pour lutter, ne peut pas retenir ses lèvres et au cas où il en serait capable, elle l’achève.
Embrasse moi.
Ramène moi chez toi.
Deux ordres que Bran exécute sans se faire prier. Exactement dans cet ordre. La vue de nouveau trouble pour une tout autre raison, cette fois c’est l’effet que sa voix a sur lui, que son toucher lui fait. Moment parfait pour fermer les yeux un instant, sentir sa paume sur sa joue. Il pourrait se reposer tout contre des heures durant, dans un silence total qui ne plairait pas à Majolica, mais qui ravirait Bran. Enfin pendu à ses lèvres -littéralement, se courber ne lui suffit plus. Sa main libre, celle qu’elle ne tient pas glisse jusque sa taille pour l’élever, elle, jusque dans ses bras. Bien vite ses lèvres débordent sur sa mâchoire, son cou, il s’imprègne de son parfum. Bran ne relève la tête que pour regarder où il va, la transporte comme ça sur quelques pas avant de la laisser toucher terre. Guilleret, victorieux, il n'exulte pas. Pas tout de suite, ni en l’accompagnant à sa voiture, pas même quand elle monte dedans et qu’il referme la portière. Pas avant d’être devant son appartement.

La clé tourne dans la serrure, alors ça y est, sa nuit est sauvée. Ça y est, il peut recommencer à croire qu’il y en aura d’autres. S’il a arrangé un peu l'intérieur depuis qu’ils se fréquentent, déballé deux trois cartons, c'est seulement parce que Majo y passe des nuits. Pour ne pas lui donner l’impression de vivre dans un vide abyssal, ou l’impression louche de ne pas y vivre du tout. Car Bran vit ici sans vraiment habiter l’espace. Il lui arrive de se demander s’il devrait de nouveau déménager, si tout s’arrêtait avec Majo tant il a de souvenirs d’elle ici. De leurs nuits dans ce lit. Si le souvenir d’elle ne le chasserait pas ailleurs. Devrait-il le lui dire -est-ce une chose à dire, dans le matin qui se lèvera ? Préférable de se focaliser sur le premier objectif : lui faire à manger. « Installe-toi. » Le lui dit à chaque fois. Se mettre aux fourneaux pour elle a quelque chose de routinier. Encore un signe que c'est un peu sérieux, que c'est naturel entre eux.
Bran et Majolica, complices ailleurs que dans les draps.
Aucune idée de ce qu’est sensé être une "relation pas sérieuse", le blond, d'à quoi ça ressemble. Il ouvre le frigo, calcule ce qu’il peut faire qui ne soit pas minable avec ce qu’il y a, puis commence à s’affairer. « Tu comptes rester là à m’admirer ? » Jeté entre deux regards par-dessus son épaule pour surprendre son regard à elle sur lui, toujours. Et oui, bien sûr que oui, c’est exactement ce qu’il attend d’elle.


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La soirée a pris une tournure inexplicable.
Du moment où les pas de Bran ont franchi le seuil du bar où Majolica travaille, elle savait, au fond de tout son être, que ça ne lui prendrait pas beaucoup de temps avant de craquer, avant de laisser ses remarques pleines de sarcasme venir la frapper en plein cœur, que sa voix soit le seul son entendu le reste de la soirée, que sa présence soit la seule qui compte réellement aux prunelles de Majolica. Elle savait que sa faiblesse gagnerait comme si lui, aussi, savait tout cela, depuis le départ, depuis le moment où il s’était présenté ici. Pas de cris, pas de remarques méchantes et pleines de venin, juste des mots murmurés, un simple contact et une demande pour que sa soirée soit moins morose, que sa soirée se comporte mieux, d’être réellement heureuse de s’être pointé ici.
Ça n’a pris qu’une seule personne ; lui. Bran. Le détective dont elle ne sait pratiquement rien de sa vie. Que des parcelles. Des mots qui lui restent en tête, qu’elle imprègne dans sa mémoire pour s’en rappeler encore et encore, s’y attache, s’y agrippe de toutes ses forces. Et un instant, l’espace de quelques minutes, Majolica est réellement heureuse, jetant à la poubelle ce mot « non » qui n’a aucun poids à ses yeux car tout ce qu’elle veut depuis le début, c’est ça.

Cet instant où le monde ralenti.
Où son cœur s’emballe. Seulement là, a-t-elle réellement l’impression qu’ils sont tous les deux et ils le sont. À ses yeux, dans sa tête et dans son cœur, elle le sait. Signe aveuglément pour avoir plus de moment comme celui-là. Moule son corps au sien, tandis que l’oxygène lui manque (et Majolica s’en moque), au point où Majolica a besoin de s’accrocher plus à Bran, le bras libre allant s’entourer autour de sa nuque. Puis le moment se termine et elle est assise sur le siège passager de sa voiture, à se laisser transporter jusqu’à chez lui. Un chemin fait des dizaines de fois, le palpitant qui continue de battre la chamade, qui refuse de se calmer. Le silence lui pèse sur les épaules, mais Majolica est terrifiée de parler, de briser cette bulle dans laquelle ils sont alors Majolica tolère ce silence.

Répond d’abord avec un sourire. « Je m’installe toujours, Bran. » Comme si c’était une résidence secondaire. Tout est plus étrange dans l'appartement et pourtant, Majolica se sent si à sa place. Comme si elle appartenait à cet appartement qui ne lui appartient pas, se contentant de laisser planer l’odeur de son parfum, quelque part dans les craques des planchers l’écho de ses éclats de rire. A toujours eu le sourire entre ces quatre murs, n’a jamais versé une larme de tristesse — du moins, pas face à Bran. La dernière fois, elle a attendu d’avoir franchi le seuil de l’entrée avant de se laisser submerger par les pleurs, les retenant de toute sa force pour les laisser s’échapper le moment où son corps a touché le matelas dur de son appartement, de sa chambre. Sa dernière visite lui semble comme un lointain souvenir maintenant. Comme un mauvais rêve qui commence à s’effacer plus les heures, les jours passent. Oui, mais jusqu’à quand? que la voix imaginaire lui dit afin de la narguer, de lui gâcher cet instant. Tôt ou tard, le cauchemar deviendra récurrent. Comme tous les cauchemars. Pas ce soir, ils se sont réconciliés — comme d’un commun accord qu’ils n’arrivaient pas à se tenir loin l’un de l’autre, qu’ils étaient incapable de supporter le silence de l’autre. C’est peut-être une habitude qui s’est installée entre eux, une où s’est devenu régulier de parler jusqu’aux petites heures du matin comme si le lendemain n’existait pas. Comme si plus rien n’existait, était important.

Parle-moi, parle-moi toute la nuit, jusqu’au petit matin. Jusqu’à ce que je m’endorme ; soit cette voix qui me permet de rêver des étoiles hautes dans le ciel, de toutes ces histoires d’amour qui font rêver. « Oui. Tu es magnifique quand tu te concentres, Bran et prétend ne pas savoir alors que je sais que tu sais que je t’observe. » Majolica l’observatrice. « Ça te dérange ? » Majolica le cherche comme elle sait si bien le faire, comme elle aime si bien le faire aussi. Comme si tout rentrait dans l’ordre le moment où les commentaires chiants volaient dans tous les sens, comme si de cette manière, ils étaient réellement sur la même longueur d’ondes alors qu’il y a toujours plus sous ces attitudes chiantes, ne réalisant pas que ses pas la guident jusque-lui, qu’elle brise, encore, comme toujours, la distance entre Bran et elle. Cette distance qu’elle ne semble plus être en mesure de supporter désormais car c’est devenu une habitude, un moyen d’avoir l’impression d’avoir suffisamment de souvenirs pour la tenir jusqu’à la prochaine soirée. Jusqu’aux prochaines retrouvailles. « Bran... » Qu’elle commence, la main qui trouve repère sur son bras. « Tu n’as pas réellement besoin de me faire à manger, c’était une blague. On peut aussi juste commander de la pizza. » Ajoute Majolica en lui offrant un sourire parce qu’elle a peur que le moment où il se concentre dans la préparation d’un plan, Bran trouve le temps de trouver la proposition ridicule et qu’il se referme sur lui sans lui offrir l’occasion d’entrer une nouvelle fois. Se dit que c’est peut-être sa seule chance de l’entendre parler. « D’ailleurs, je promets de ne pas plonger dans les questions trop personnelles dès le moment où tu es prêt à parler. Je vais y aller doucement, promis. » Le sourire qui navigue jusqu’à ses lèvres tandis qu’elle lui offre son petit doigt. Pinky promise Bran? Majolica qui ne veut pas que tout éclate en un million de morceaux, Majolica qui refuse de laisser passer cette chance.

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âge : 36 ans (24 octobre 1987). Il a grandi trop vite, ou peut-être est-il de ces êtres qui, dit-on, ont une vieille âme.
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And they'll comfort you and they'll love you too untill the sun comes up, all night on the Night Shift.

Bran peine à croire qu’ils sont là, dans la fraicheur de la nuit qui leur caresse le visage, Majo dans ses bras. Tout contre lui. Se dit qu’il ne doit pas penser à demain, prendre la nuit comme elle vient, celle qu’elle lui donne. Prendre toutes les nuits. Ce matin qui s’en vient, il n’y pense pas encore, ou il y pense déjà trop, resté dans un coin de sa tête. Bran et son pessimisme. Ne peut s’empêcher de l’embrasser comme si c’était la première -ou la dernière fois, la même hâte, le même besoin, à chaque fois. Prendre sa main comme s’il ne pourrait plus la prendre, comme s’il ne reverrait plus Majolica. Ni la nuit ni le jour. Jamais.
Il l’aura voulu, Bran, parce que c’est lui qui est venu la chercher, poussé par l’espoir fou de comprendre, de réparer. Cette envie folle de la chercher, de la trouver toujours. Voir le feu dans son regard quand elle le regarde. Bran ne supporte pas qu’il lui renvoie autre chose, un brasier éteint, de la tristesse, n’importe quoi. Le feu est dans ses mots, aussi, des armes qui le transpercent de part en part. Et il en redemande, il en rajoute, alimente la flamme. Parce que c’est eux. Lui et Majolica. Bran ne l’attise que pour ça, animer quelque chose en elle, voir les flammes et se laisser consumer.
C’est comme ça qu’il se sent vivant.
C’est comme ça qu’il existe.
C’est comme ça qu’il donne.

Majo s’accroche à lui, à sa nuque, à ses bras, mais c’est faux. C’est Bran qui ne la lâche pas. Il a besoin qu’elle s’accroche, il n’est bien que comme ça, Bran, respire enfin sa peau contre la sienne. La scène, ils l’ont jouée une dizaine de fois. Avec moins de silence parfois, jamais dans l’idée de s’éterniser, de voir le jour se lever. Réalité distordue, elle a quelque chose d’un rêve, d'abstrait. Bran n’y pense pas, savoure le silence, différent, enfin, de ceux jetés dans le bar. Il arrête de s’en faire, le blond, les quelques minutes que dure la route. S’il doit dire quelque chose ou se taire, si elle se retient ou pas. Trop sage, Majolica. Ça l'amuse de la voir sous ce nouveau visage.

« Parce que je t’y autorise. » Il est l’écho de son sourire à sa remarque. Tu parles. La plus grosse idiotie prononcée de la soirée. C’est bien son intention. Tout est léger, ici. Jusqu’à quand ? Il l’entend aussi, la voix. Mais c’est vrai, Majo s’installe, prend davantage possession des lieux les nuits où elle est là que ne le fait Bran en y habitant. L’appartement lui parait plus vide encore quand elle n’y est pas, seul avec ses rires dans les murs, sans ses bras qui le collent et son nez dans son cou quand il cuisine, n’importe quoi qu’il fasse, sans les craquements de ses pas sur le plancher au milieu de la nuit. Il ne devrait pas les entendre ce soir, Bran n’oublie pas. Il veut qu’elle se sente à l’aise même quand ce n’est pas nécessaire. Il voudrait la protéger des larmes, toujours, dans ce sanctuaire qu’ils se sont crée. Il voudrait y être protégé, lui, de ce qu’il va dire, de ce qu’il va faire, de ce qui va arriver. Il voudrait qu’ici rien n’ait d’importance. Que rien ne pèse jamais lourd sur leurs cœurs.
Mais Bran a déjà failli. Il a failli la dernière fois qu’elle était là et qu’elle s’en est allée le cœur lourd. Ses mots l’ont hantée et il l’a compris trop tard. Cette nuit, Majolica ne rentrera pas. Il veut y croire. Il veut la croire. Peut-être. La voix est toujours là. L’idée déjà insupportable. La porte est là, il n’y a que lui pour faire barrage. Dix fois il a vu Majolica la franchir. Dix fois il l’a voulu. Cette fois ça lui parait insurmontable. D’un coup, l’ordre des choses est bousculé.
C’est ce que fait Majo : tout bousculer.
Magnifique. Elle le trouve magnifique, ah oui ? Le compliment perturbe sa concentration. Au moins, la porte a disparu de son esprit. Majo révèle son jeu, elle sait qu’il sait, Bran, qu’il aime qu’elle l’observe. Il ne dit rien pour être sûr qu’elle continue, qu’elle ne regardera pas ailleurs. Fait mine de considérer la chose. « J’irais pas jusque dire magnifique. » Idiot. Bêta. Bien sûr il ne nie pas. Si ça le dérange ? « J’aime bien. » Il adore ça. Tourne la tête vers elle en l’avouant, aucune gêne à le faire. Imperturbable Bran. « Surtout quand tu prétends ne pas le savoir. » Toi non plus. Jamais à court de dernier mot. Elle le sait, n’est-ce pas ? Lui a conscience qu’ils se dévorent des yeux dès que l’autre a le dos tourné. Et il les ferme, ses yeux, une seconde en la sentant approcher. Devant le plan de travail, il continue ses gestes. Bran… Son prénom résonne, mélodie unique, les frissons courent sur ses avant-bras avant que les doigts de Majolica s'y posent. Il sait ce qu’elle fait, le pauvre homme, quand elle l’appelle comme ça. Il a ce petit sourire qui sait qu’il est déjà vaincu et qui dit justement ça. « Moi j’étais sérieux. » Toujours. Il se bat quand même. Un deal est un deal. « Mais je peux te faire une pizza, si tu veux. » Son sourire s’étire. Pas ce qu’elle a demandé. Il s’amuse à détourner ses paroles. Ça arrangerait bien le cuisto de changer de recette. La préparation de la pâte est longue, il gagnerait du temps avant de se mettre à table -au figuré. Il a beau cuisiner, c’est lui qui est au menu. Un peu de gras sur les mains, son index vient chatouiller le bout du nez de Majo au moment où elle va répliquer. Pour ne pas (trop) l’énerver. Son sourire est si joli. Et le sien se croit si malin. Ils ne résistent jamais, ni elle ni lui, à se chercher, à se toucher, à se bagarrer.
Mais Majolica n’en a pas fini. Majolica lui fait une promesse. En cet instant, il l’aime. Son petit doigts se lève, ses lèvres se tordent en un rire muet, comprenant où elle veut en venir. C’est tellement à mille lieues de lui qu’il en fond, Bran, fond instantanément. Il laisse son petit doigt en l’air un instant, hors de portée avant qu’ils se croisent. Promis. Et s’il dépose un baiser sur son nez au passage c’est juste pour sceller un peu plus le pacte.

Content de ne pas finir plongé dans l’eau bouillante tel un homard, Bran. Cuisiné en douceur, c'est mieux, pourtant il cogite. Il en a tout le temps en terminant sa préparation. Plus le plat prend forme, plus il se dit que la technique du homard ne serait pas si terrible. Plus il doute de pouvoir en avaler une bouchée. Pas en regardant Majolica dans les yeux. Pas en lui souriant. Pas en s’imaginant ce qu’elle a dans la tête. Pas tant qu’il ne saura pas. C’est quand tout est prêt et qu’il dépose les assiettes sur la table qu’il est sûr. Il tient mal en place, le blond, au bord du siège, au bord du vide. Il la regarde manger la première, prendre quelques bouchées, un truc énigmatique au visage : Qui parlera le premier ? Est-ce qu’elle a peur ? Est-ce que c’est lui ? Il craque. « Le soir où on s’est rencontré... » Sait qu’il brise un silence. Le silence. Il a tant redouté ce moment, maintenant qu’il arrive Bran ne peut plus attendre, ne peut plus reculer. Il s'accroche à sa fourchette, les coudes sur la table et la gorge qui déglutit. « …je venais de signer les papiers de mon divorce. » La veille, l’avant veille, trois jours avant ? Il ne sait plus exactement. Trop de bars, trop de verres se sont enchainés depuis. Et puis Majolica. Majolica qui est toujours là. Majolica qui n’a pas changé. Majolica sur qui il ose relever la tête sans savoir combien de temps il tiendra. Dis quelque chose, n’importe quoi.  


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Majolica Vargas
Majolica Vargas
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pseudo : borealis · she/her.
id card : raven, labonairs (av) · hauteadore (gifs).
multicomptes : aela, haven, asena & vida.
triggers : cruauté animale, violence infantile, viol, inceste, pédophilie.
warnings : consommation d’alcool, relation différence d’âge (10 ans).
présence : le weekend (mostly).
the moon only glows when kissed by the sun, w. bran. C0156c5b0b49f019e7fe691b281f32ed
âge : twenty-six.
occupation : paramedic & part-time barmaid at the local tap house.
statut civil : falling, deeply for him.
orientation : bisexual.
habitation : 11, south oceanside.
pronom ig : she ‧ her.
disponibilités : open
en cours,
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terminés,
bran #1 ·

infos rp : en moyenne 300/1200 mots — dialogues : français et anglais — ma fréquence de rp dépend de ma vie irl, j’essaie de répondre max. 15 jours, mais cela peut changer selon ma motivation. je prends ça relax, chill et sans pression — couleur : #cc99cc.
   
 
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Elle attend le moment où tout éclatera en mille morceaux et c’est peut-être ce qui la pousse à s’accrocher encore plus à lui. Une seconde plus juste au cas où, juste au cas où il décide de ne pas lui accorder ce matin. Au cas où, elle change d’avis. Une seconde de plus où c’est son corps contre le sien, ses lèvres contre les siennes, ses mains sur ses bras comme pour trouver un support, comme la lumière au bout du tunnel. Comme la seule lueur dans l’obscurité. Elle perd pied, tombe et tombe et tombe de haut. Encore une seconde et je suis prête à accepter la chute. La chute ne vient pas, finit par se retrouver dans ce lieu qu’elle commence à connaître par cœur, par toutes les fois où Majolica a traîné ici, tard le soir avant de partir avant le lever du soleil tel le voleur en pleine nuit. Elle peine à croire qu’elle sera encore ici demain matin, au réveil et à cette pensée, ses lèvres se transforment en un sourire difficile à camoufler, cette impression d’avoir obtenu the golden key pour un endroit bien dissimulé. Parce qu’ici, c’est réellement Bran et Majolica. Les deux têtes têtues, qui se cherchent tout le temps, qui se font chier, qui refusent d’abandonner, mais elle abandonne les armes ce soir. Les déposant à la porte d’entrée.

À la fin de la nuit, que restera-t-il réellement à Majolica?
Un cœur en paix ou un cœur encore plus abimé qu’il y a quelques heures? Tout de même prête à prendre le risque, peu importe du résultat. « Le compliment est difficile à accepter, c’est ce que je comprends. » La réponse légèrement moqueuse. Pourtant, Majolica le trouve magnifique et cette envie de le lui répéter jusqu’à ce qu’il la croie sur parole comme si sa parole à elle suffisait assez pour que ce soit la réalité. Majolica aimerait qu’il se voie à travers ses yeux à elle, pas les regards de ces autres personnes. Seulement elle.

Parce qu’elle le voit.
Comme lui ne se voit pas.
Parce que si Bran se voit comme l’obscurité, elle, elle le voit comme la lumière.
Celle qui illumine ses soirées, à qui elle veut donner tout son temps juste pour cet éclat de plus dans sa soirée. « Ah bon ? Intéressant. » Mais Majolica sait quand son regard est posé sur lui, elle le sent et ça réussit toujours à la faire sourire. Ce sourire dissimulé, qu’il ne voit pas, mais qu’il peut imaginer. Comme tous les autres sourires qu’elle lui offre avant même que son regard se pose sur elle, comme tous les sourires qu’il dissimule lorsque ses prunelles ne sont pas rivées sur lui. Charmée par le sourire qu’il lui offre, aveuglée par l’image qui se montre à elle, à deux doigts d’en perdre la raison, se reprend au dernier moment, pas assez vite pour éviter le chatouillement sur son nez. La promesse d’y aller doucement lors de cet interrogatoire. « Okay... Une pizza alors. » C’est lâché dans un souffle, sourire qui s’installe, qui s’agrandit à l’image qu’ils offrent aux fantômes des lieux, petits doigts entrelacées avant de se lâcher. Contact brisé trop rapidement, like always.

Et pendant que Bran se met à la tâche, elle l’observe de loin, parfois par-dessus son téléphone, parfois par-dessus un bouquin traînant quelque part. D’autres fois, à proximité de Bran. Ce besoin de se trouver auprès de lui quelques instants avant de le laisser cuisiner, de préparer le repas. Majolica s’occupe, hante l’appartement, y imprègne sa présence, son parfum qui se mélange à l’odeur de la cuisson, de la pizza. Nouvelle image qui se mémorise dans sa tête ; celle où l’appartement n’a jamais été autant animé de toutes les fois où elle est venue ici. Finalement, l’heure arrive ; elle abandonne le canapé, s’installe sur la chaise, y retrouve une table montée, une assiette, un repas, entend son ventre émettre un son prouvant sa faim. Confortable dans le silence, malgré tout, déguste une première fois puis une deuxième et ainsi de suite. Vient le moment où tout se brise, d’abord le silence, interrompu par la voix de Bran, celui qui ne parle pas souvent, les rôles sont inversés, ce soir. Il parle et elle écoute. Il se dévoile et elle se cache, admire. « Oh. » Seulement là, réussit-elle à lâcher son regard, à froncer les sourcils et à observer, analyser, vraiment, l’assiette devant elle. Combien de temps passe avant qu’elle relève le regard et le pose sur Bran ? Majolica ne sait pas. Ne sait plus, n’a pas pris le temps de compter les secondes, mais ça lui semble être une éternité. « Combien de temps ? » La question franchit ses lèvres avant d’avoir le temps de la repenser. De peser sa signification. Ne demande pas la raison de ce divorce et ce, même si la question commence à lui brûler les lèvres. Continuant de s’échauffer. « Pourquoi ? » Mais la chaleur est devenue trop vive à supporter et cette question franchit également sa bouche avant de se perdre dans les airs tandis que le souvenir de leur première rencontre lui revient en tête et maintenant, avec cette information, elle semble capable de voir des détails auxquels Majolica n’avait pas fait attention auparavant. Désormais, ce sont les seuls détails que Majolica fait attention et continue de se remémorer leur première rencontre. Puis la deuxième, bien plus tard et toutes les autres fois, elle n’a jamais remarqué quoi que ce soit, trop aveuglée par le tambourinement de son cœur le moment où elle se retrouvait face à Bran. Est-ce que je t’ai sauvée comme toi tu m’as sauvé, Bran?, léger goût de meant to be quelque part qui flotte dans l’air.

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we’re not star-crossed, but we can still wrap ourselves in the seams of a quilted universe that we didn’t stitch, bathe in the glow of the sun that doesn’t shine for us.
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Bran Higgins
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âge : 36 ans (24 octobre 1987). Il a grandi trop vite, ou peut-être est-il de ces êtres qui, dit-on, ont une vieille âme.
occupation : Ancien inspecteur aux cold cases. Auteur true crime à ses heures perdues, il s’est remis à écrire depuis sa démission. Ghostwriter, prête-plume, il écrit la vie des autres à défaut de vivre la sienne.
statut civil : (é)pris mais un peu lâche, restent les stigmates de son divorce.
orientation : Hétéro.
habitation : Un appart' au #30 South Oceanside, la vue mer le seul luxe dont il ne peut se passer.
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infos rp : 700-1000⁺ mots (je m'adapte au mieux) ー délai variable selon l'irl et le mood (j'essaie de pas abuser) ー troisième personne, au présent et en français (l'anglais s'invite parfois) ー chill, venez comme vous êtes heart2
en vrac :
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icons ethereal, little edits.

   
 


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La nuit est incertaine. Toutes les nuits le sont. Il le sait Bran, c'est même pour ça qu’il vit. Pour les nuits avec Majolica, savoir s’il y en aura d’autres, quand ça finira. Il parierait que ce sera ce soir, s’il n’était pas si euphorique au fond de lui à l’idée de l’avoir encore auprès de lui, qu’elle soit là tout simplement. Pour combien de temps encore, il n’y pense pas, pas maintenant, pas tout de suite. Ça lui fait trop plaisir de pouvoir lui renvoyer des piques, qu’elle le cherche, qu’elle parle enfin, qu’elle lui sourit. Tout est presque normal à nouveau. Mais rien ne l’est vraiment entre elle et lui, Bran le sait ça aussi. Et ça aussi il s’en fout. Il s’accroche, le blond, comme ils s’accrochent l’un à l’autre. Il ne le voit pas, ne voit pas à quel point elle y croit, Majolica, alors qu’elle serre son bras, que leurs corps sont de nouveau à quelques centimètres l’un de l’autre. Séparés trop longtemps alors qu’ils viennent de se retrouver, le traumatisme du comptoir entre le leurs deux corps encore présent. Ils ne restent jamais loin l’un de l’autre longtemps, tels deux aimants et les amants n’y peuvent rien. Tout le temps Bran attend, chaque fois qu’elle est là, il attend de sentir sa présence partout, tout proche, qu’elle lui parle, qu’elle le touche, qu’elle l’envahisse tout entier. Sans trop savoir pourquoi elle le fait, Majolica, parce qu’il n’a rien de magnifique, Bran, de son avis. Pas doué pour accepter les compliments, oui, y'a sûrement de ça. « C’est pas désagréable. » Il le reconnait. Ça ne signifie pas qu’il n’aime pas les entendre. Pas quand ils viennent d’elle, de sa voix moqueuse. Il adore ça, adore quand elle se moque de lui. Ça lui fait oublier qu’elle est sincère, toujours, qu’un jour elle le verra pour ce qu’il est vraiment et que ce jour-là elle partira. Ce soir peut-être. Bran ne peut plus rien y faire, pourtant il essaie quand même. « Je savais que ça te plairait. » Majo trouve sa confession intéressante, c’était couru, c'est bien pour ça qu’il l’a admit, le blond. Il se retourne, enfin sans risque, ose croiser son regard quelques instants, profiter de sa réaction, de son regard qu’il ne sait déchiffrer. Trop, c'est tout ce qu’il peut en dire. Trop pour lui. Trop tout. Trop beau surtout. Plus qu’il ne l’est, Bran. Il y a des secondes où il le croise, son regard, où il porte le même sur elle. Il y a des regards qui disent tout et plus encore. Il y a également des secondes où ils sourient, le bonheur au bord des lèvres et où le temps s’arrête. Des secondes infinies. Le sourire, il l’a, penché sur elle à parler cuisine comme la plus quotidienne des scènes. Une routine qu’ils ont et n’ont pas à la fois, parce que Bran ne le permet pas. Il semble que ce soir il lui permette tout, à Majolica. Il ne recule pas. « Une pizza. » Finalement c'est bien ce qu’elle veut, il répète à la manière d’un serveur prenant sa commande, un peu moins de graisse sur le bout de son nez effacé par le passage de ses lèvres. Ça non plus, il ne peut pas s’en empêcher, plus de proximité, toujours plus avant de reculer toujours plus loin. Se détacher, comme tomber dans le vide, alors qu’elle est là, rien qu’à quelques mètres de lui. Ça non plus il ne devrait pas se le permettre, pourtant s’est arrivé. Ce manque. Ce besoin constant, envahissant. Le dévore quand Majolica est là et quand elle ne l’est pas.

Il sent son regard, n’oublie pas sa promesse, scellée de leurs doigts. Lui épargne la confection de la pâte maison, pas sûr de survivre lui-même à cette attente, à ce supplice, de ne pas faire machine arrière s’il a trop de temps pour penser, pour avoir peur, pour reculer. Bran est un homme de parole. Perdu peut-être. Tout un tas de choses qu’il ne maîtrise pas, peut-être, mais il demeure cet homme droit qu’il a toujours été. N’a pas été honnête, Bran, pas à chaque fois, pas avec Majolica. Ce soir il veut l’être, pour elle, pour ne plus faire la bêtise de la blesser, il l'espère, en vain. Parce que ses mots feront mal, quoi qu’il dise. Alors il essaie d’imprimer l’instant, celui où elle le regarde encore. Pas besoin de voir ses yeux pour y parvenir. Il voit sans voir, l’image limpide quand il la sent feuilleter les pages d’un bouquin plus loin. Mettre le bordel dans ses affaires, ça aussi il adore, voudrait qu’elle le mette vraiment, qu'elle touche à tout, pour que son souvenir reste plus longtemps dans ces murs. Qu'il puisse la retrouver partout. Ses livres sont tous tristement à leur place, bien rangés, comme toutes ses affaires. Et Majo au milieu. Majo près -plus près, trop près de lui, qui regarde, encore, ce qu’il fait, lui, autour, souffle au-dessus de son épaule puis s’éloigne, encore, poursuit sa danse, la chorégraphie bien rodée, naturelle.
Puis le parfum de tomate envahit la pièce et Bran dépose les assiettes. La faim l’a quitté depuis de longues minutes, tant pis. Il regarde Majo manger, heureux tant que ça lui plaît. Quand même la regarder manger devient difficile. Attendre le moment qu’elle jugera opportun, attendre ses questions, attendre, attendre, juste attendre devient trop difficile. Et c'est lui qui parle -il faut une première à tout, pas pour lui demander si la pizza est à son goût. Il sait ce qu’il a à dire. Oh. Une syllabe. C’est déjà trop. C’est pas assez. Un premier mot qui le laisse suspendu à ses lèvres, les yeux braqués sur son visage alors que les siens plongent dans son assiette. What if he stares at you everytime you look away ? L’occasion est parfaite, dans d’autres circonstances elle serait presque belle. Mais Bran vient de parler d’elle. Elle, celle qui a été sa femme, celle avant Majolica, celle qu’il croyait unique, la seule, celle d’une vie. Il étudie son visage, la supplie en silence. Pour qu’elle ait plus à dire, n’importe quoi. Elle a toujours à dire, Majolica. Combien de temps ? Il lui a paru long, le temps, avant qu’elle pose sa question. En est presque surpris de l’étendre et ce regard qu’elle relève sur lui le perd un peu plus. Il hausse un sourcil, pas certain de comprendre où elle veut en venir. Depuis combien de temps est-il divorcé ou combien de temps a-t-il été marié. « Sept ans. » C’est ce qu’il répond finalement, ce qui lui semble le plus pertinent. Quelle importance trouvera-t-elle à cette information ? À sept années dans une vie, sept ans partis en fumée. Pourquoi ? Oui, pourquoi ? Dis-le moi Majolica. Il comprend cette fois, aimerait ne pas lui répondre, lui dire que ça ne change rien. À leur rencontre. À eux. Mais ça change tout. Bran ne changerait rien à cette soirée malgré tout. À leurs premiers mots. Leurs premiers rires. Il les revivrait mille fois, exactement pareils. « Elle euh… » Il hésite. C’est seulement maintenant qu’il hésite. L’envie, étrange sûrement, malvenue peut-être, de préserver celle qui a partagé sa vie,  de ne pas tout dire, de prendre sur lui. C’est ce qu’il fait toujours, Bran. « Elle voulait des enfants. » Au pluriel, il n’a pas oublié. Sait ce qu’il fait en disant cela, le blond, en le disant de cette façon, en ne disant que ça. Conscient de l’ambiguïté dans ses paroles, de comment pourrait les interpréter Majolica. Et il s’en moque. Lui semble préférable à ce qu’il en est vraiment, tant pis pour ce que ça dit de lui. Pourtant c'est lui qui évite son regard cette fois, baisse la tête sur son assiette. Il a même lâché sa fourchette. À quoi bon ? Il ne pourra rien avaler.
Et pourtant,
Oui pourtant,
Dis-moi que tu as compris.
Dis-moi que tu me vois,
que tu me vois vraiment.
Dis-moi que tu resteras.
 


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Majolica Vargas
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Possède-t-elle le droit de reculer si ce qui se trouve derrière la forteresse de Bran ne lui plaît pas? Peut-elle se permettre d’avoir, encore une fois, le cœur en miettes? Elle aimerait avoir le droit d’arrêter le temps pour avoir la chance d’en profiter plus longuement, de capturer tous les détails qui manquent aux souvenirs. Que la nuit ne laisse pas sa place au jour, que cet instant s’arrête pour toujours, juste pour pouvoir en profiter encore et encore et encore. Parce que demain est un autre jour, un jour qui n’est pas promis pour eux. Qui sait ce qui les attendent demain, au réveil, lorsque l’obscurité aura laissé sa place à la lumière. L’incertitude. Un autre chapitre, cette fois qui n’attend que l’encre indélébile. Qui ne s’effacera pas avec les années, toujours une trace quelque part de ce qu’ils sont. De ce qu’ils possèdent. Des instants dans un moment présent qui ne s’arrête pas. Et si elle sent victorieuse ce soir, Majolica, demain, elle n’en sait trop rien. L’inconnu la terrifie, mais l’apaise en même temps. The calm before the storm, l’instant doux, qui donne l’impression d’être magique. Bran et Majolica à se renvoyer la balle, là, elle les reconnaît. Toujours à se chercher, finit toujours par se trouver éventuellement, d’ici la fin de la soirée, c’est ça le plus important. Qu’ils se trouvent. Qu’ils continuent d’être Bran et Majolica, les deux idiots qui communiquent par des piques. Puis il a ce don, Bran, de réussir à la faire sourire même lorsqu’il ne le sait pas. Dans les réponses qu’il peut lui offrir, dans sa manière d’agir à son égard. « Je le sais aussi quand tu me regardes, Bran. Je peux le sentir. » Comme si le moment où ses prunelles à lui se posent sur elle, même couverte, sa peau s’irradie. S’enflamme. Se réveille. Et c’est ce que Majolica cherche, finalement, lorsque ses soirées se terminent auprès de lui. Le moment où elle attrape son regard.

La maison se remplit d’une odeur différente, une qui plaît. La pizza. Les premières bouchées délicieuses, le bruit des ustensiles remplacés par le son de sa voix — l’aveu. La première, la mention de son ex-femme et ça surprend Majolica sur le coup. Des questions, Majolica n'en possède pas beaucoup sur le moment, les deux plus importantes qui se posent assez rapidement, sans retenu, sans tourner sa langue sept fois dans sa bouche. Peut-être risque-t-elle de regretter plus tard, les questions, peut-être. Sept ans, ce n’est pas rien aux yeux de Majolica. « Je vois. » Qu’un simple murmure, entendu par elle tandis qu’elle continue de balancer dans l’incertitude, continue d’avancer sur un terrain inconnu. « Sept ans, c’est beaucoup d’années entre deux personnes. » Plus que toutes les relations qu’elle peut avoir eu au courant de sa propre vie. Mais il y a l’argument qu’elle est encore jeune, Majolica. Qu’elle a encore le temps de trouver chaussure à son pied, comme on dit. Quoi qu’elle serait prête à défendre en répondant qu’elle a l’impression de l’avoir trouvé. Juste là. En face d’elle. Près d’elle. Qui lui semble, pourtant, si éloigné à cet instant tandis que les confidences se partagent dans une seule direction. Toutes partagées d’une seule voix alors que l’autre demande plus d’infos qui viennent par petites réponses, ça lui va à Majolica, ça ne la dérange pas. Des enfants, elle note l’utilisation au pluriel du terme, le sujet sensible lorsque le regard de Bran lui échappe et ça lui fait baisser le regard, se trouve faible le moment où ça se produit alors le relève avant de lui laisser la chance de la voir concentré sur autre chose que lui. Soudainement, elle a l’impression qu’une boule au ventre apparaît. Commence à devenir inconfortable sur cette chaise, une part d’elle qui désire seulement briser le silence et la distance entre Bran et elle, le réconforter, le prendre dans ses bras et lui dire tout ce qu’il veut entendre. Tout ce qu’il a besoin d’entendre. Juste pour avoir la chance de retrouver un soupçon de sourire, avoir le droit à une nouvelle chance de l’entendre rire. Parce que l’atmosphère n’est plus légère. Et les minutes passent, le silence règne toujours avant d’entendre le raclement de sa gorge. « Et tu n’en voulais pas ? » Sa voix est petite, l’impression de ne pas avoir parlé depuis des années. Des enfants, ça tourne dans sa tête. Ça continue de tourner malgré tous ses efforts.

Le sujet est peut-être trop sensible pour ces deux âmes perdues, qui préfèrent se chercher pour se trouver plus tard. Qui préfèrent conserver le tout simple et éphémère. Mais il n’y a plus rien d’éphémère entre eux, Majolica le sait de tout son être, le moment où son chemin a croisé le sien pour la deuxième fois dans ce bar. Comme s’ils étaient prédestinés à s’aimer, s’emmerder, se chercher pour l’éternité. « Bran, je— Tu n’es pas obligé de me répondre si tu n’en as pas envie. Ça ne me regarde pas au final. » Parce que si Majolica continue de pousser, elle ne sait pas jusqu’où ira cette conversation et si elle continue d’insister avec les millions de questions qui tournent dans sa tête, qui demandent simplement de posséder une voix, Majolica est convaincue que Bran finira par refermer la porte et elle perdra cet accès pour un long moment. Cette simple pensée la terrifie, maintenant qu’elle a un aperçu de ce qui se trame derrière cette forteresse sur laquelle les doigts de Majolica n’ont jamais cessé de frôler, ne demandant qu’à obtenir l’accès. Let me in, let me see you, elle a finit par l’avoir.

Puis elle n’en peut plus de cette maigre distance.
Ne la supporte plus alors la chaise se pousse de son chemin et ses pas se dirigent jusqu’à lui, ses mains s’emparant de son visage afin de l’obliger à la regarder et tout ce qu’elle arrive à lui offrir maintenant est un mince sourire qui se veut réconfortant. « Ça ne change rien. Je suis là pour rester aussi longtemps que tu voudras de moi... Je suis là pour te regarder me regarder, pour empiéter ton espace personnel, pour t’emmerder, peu importe ce qui se cache derrière cette petite tête, sous cette carapace, peu importe ce que tu me dis. » I am right here till the end, jusqu’au bout de la ligne, jusqu’à ce que les rayons du soleil se lèvent. Elle prendra tout ce qui lui offre, s’en contentera.

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we’re not star-crossed, but we can still wrap ourselves in the seams of a quilted universe that we didn’t stitch, bathe in the glow of the sun that doesn’t shine for us.
MOON up all night
Bran Higgins
Bran Higgins
messages : 1645
pseudo : spf (elle).
id card : ojc - sweet poison (av), gracgifs (gif), old-money (sign), Adi Oasis (lyrics).
à contacter : well, Bran.
triggers : la romanisation de certains sujets (maladies graves, relations toxiques, violences ect).
warnings : age gap (10 ans), conso d'alcool, mentions de perte d'un proche et d'infertilité.
présence : présente
the moon only glows when kissed by the sun, w. bran. A5c088348268877b49bb280f25e072a2e5c1ee86
âge : 36 ans (24 octobre 1987). Il a grandi trop vite, ou peut-être est-il de ces êtres qui, dit-on, ont une vieille âme.
occupation : Ancien inspecteur aux cold cases. Auteur true crime à ses heures perdues, il s’est remis à écrire depuis sa démission. Ghostwriter, prête-plume, il écrit la vie des autres à défaut de vivre la sienne.
statut civil : (é)pris mais un peu lâche, restent les stigmates de son divorce.
orientation : Hétéro.
habitation : Un appart' au #30 South Oceanside, la vue mer le seul luxe dont il ne peut se passer.
pronom ig : il, lui (he, him).
disponibilités : (5/5)
en cours :
branjolica #2jakenash・robyn #2
terminés :
branjolica #1・robyn #1lenarajan

infos rp : 700-1000⁺ mots (je m'adapte au mieux) ー délai variable selon l'irl et le mood (j'essaie de pas abuser) ー troisième personne, au présent et en français (l'anglais s'invite parfois) ー chill, venez comme vous êtes heart2
en vrac :
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icons ethereal, little edits.

   
 


And they'll comfort you and they'll love you too untill the sun comes up, all night on the Night Shift.

Je peux le sentir. Et son corps entier qui s’enflamme de le savoir, les gonflements de son cœur, son sourire qui déborde dans ses yeux, est-ce qu’elle le sait, tout ça, est-ce qu’elle le sent, là maintenant ? Chaque fois qu’il sourit rien qu’à entendre le son de sa voix, le sait-elle, le sent-elle, ça aussi ? Ses sourires qui sont nombreux, trop nombreux pour elle, trop nombreux pour Bran qui ne sourit pas. C’est bien connu. Le mec blasé, c’est en ces termes qu’elle parle de lui, c’est à ce petit nom-là qu’il répond, Bran. Triste Bran. « Ah oui ? » Vraiment ? L’euphorie danse dans ses iris ce soir, de pouvoir à nouveau emmerder la jolie Majolica, lui voler deux droits compliments par-ci par-là, inattendus, lui voler un peu de son temps. « Dommage, j’aimerais bien voir ça. » La voir le regard sur lui, la surprendre en plein feeling, capter le bon moment, celui fatidique où elle lui dirait tout sans rien dire, où il lirait tout dans ses yeux. Limpide. Brûlant. Dans ses propres yeux, la provocation. Le regard droit sur elle puis qui s’en va aussi vite qu’il s’est posé. Jamais assez longtemps. Il provoque un peu plus, cherche un peu plus, toujours un peu plus chiant en prétendant ne pas la croire. Pourtant il ne trompe personne, il le sait, pas même lui-même. Il résiste quand c’est inutile, Bran, et cette tension entre eux, dans cette pièce, entre leurs corps qui ne se frôlent plus, ses yeux, ses mains, ses bras qui ne vont pas la retrouver, pas encore. Il ne sait par quel miracle il est sagement retourné à sa préparation, concentré. Toujours envie de lui faire plaisir, un peu, dès qu’il le peut, comme pour réparer quelque chose, inconsciemment. Parce qu'il ne lui dit pas tout, il ne lui dit même rien, le plus souvent, ne cède pas à toutes ses envies. Peu importe combien de matins il aurait voulu la garder auprès de lui, combien de jours et de nuits il aurait voulu s’enfermer, son corps contre le sien à se moquer de la vie et du temps qui passe. Ce soir, Majolica fait sauter ses dernières barrières, et Bran lui fait la faveur de parler, parler enfin.

Même parler d’elle. Ça le gêne de lui parler d’une autre, la seule autre qu’il a eue. La seule qui a compté. Elle voit, Majolica. Il ose un regard, toise. Sept ans, pour elle c'est beaucoup, une vie peut-être, quand pour lui ce n’est rien, pas grand chose, pas quand il pense à ce que ça aurait dû être, au pour toujours qu’ils se sont promis, auquel il a cru, bêtement. « Pas tant que ça, quand tu sais qu’on aurait dû rester ensemble jusqu’à ce que la mort nous sépare. » Les voeux sacrés du mariage. Le cynique fait son come-back, jamais bien loin. Il se fait à peine rire lui-même. C’est qu’il le pense, le blond. Sept ans, c’est complètement ridicule en fin de compte, à peine une promesse. Du vent. Cette remarque cynique, c’est le mieux qu’il trouve pour l’épargner sur le moment, plutôt que l’achever en lui révélant le nombre total d’années. Sept ans, ce n’est que le temps qu'a duré leur mariage. Bran, il pourrait balancer une décennie à la figure de Majolica, la même qui les sépare, qui se rappelle à lui en cet instant, celle qu’il n’assume pas. Dix ans aussi, c’est beaucoup d’années entre deux personnes, Majolica.
C’est autre chose qu’il balance, Bran. Ces enfants pluriels qui ne sont jamais venus. Qui ne viendront jamais. Il semble qu’en fin de compte, ce soit bien la mort qui les ait séparés, sa femme et lui. La mort d’un rêve. Il voudrait tendre sa main, Bran, la poser sur la table et l’avancer doucement vers elle, qu’elle la prenne, qu’elle la serre. Il voudrait tant de choses et il n’en fait rien. Bran qui toujours se contient. Bran qui préfère laisser croire qu’il n’en voulait pas, qu’il n’est qu’un con qui ne voulait pas s’engager. Il ne veut pas de sérieux, après tout. En aurait moins honte que de la vérité. Et ce réflexe, malgré tout, de préserver celle qui l’a quitté. Parce qu’il l’a aimée, Bran, parce qu’il n’arrive pas à la détester. Parce qu’il s’en veut davantage qu’il ne lui en veut. Parce qu’en pensant à elle il se sent triste. Il aimerait regarder Majolica droit dans les yeux et lui dire que ces moments-là sont de plus en plus rares, qu’ils n’existent pas quand il est avec elle, que plus rien n’existe, rien qu’elle, rien qu’eux. Ses mots n’avancent pas plus que sa main. Et c’est Majolica qui pose une nouvelle question. Le silence revient de son côté. Cette question, il ne l’avait pas envisagée. S’attendait à ce qu’elle tire les (mauvaises) conclusions, mais ce n’est pas ce qu’elle fait et maintenant il réalise que cette question, il ne se l’était jamais posée avant. S’il voulait des enfants. Comme la révélation de sa vie. Elle en voulait, elle. Et il l’aimait, lui. Les mots lui manquent, la petite voix de Majolica meurt quelque part dans cette distance qui les sépare et son cœur se serre avec elle. L’air est lourd, irrespirable. Car c’est l'air de Majolica qu’il aimerait respirer.

Ce n’est pas qu’il n’a pas envie d’en parler, non, pour une fois ce n’est pas ça. Il secoue la tête. Il pourrait le lui jurer. Et… « Si, ça te regarde. » La contestation dans sa voix, grave, trop grave. Ne dis pas ça. « Je sais pas si j’en voulais, Majo, je savais même pas avant… Mais toi tu pourrais en vouloir un jour... » Bran sait où il veut en venir, oh il sait. « …Et ce jour-là tu partiras. » Tu feras comme elle. Et il la laissera faire, Bran, ne l’emprisonnera pas. C’est ce qu’il a toujours fait, laisser partir les gens qu’il aime. Aucun reproche dans sa voix, Majolica est trop douce pour ça. Majolica n’y est pour rien. Majolica que tout son être retient pourtant. Impossible, déjà, de la laisser partir, dans son cœur, dans sa tête. Majolica qui est juste là, trop loin à la fois. Majolica qui fait ce dont il crevait d’envie, vient le retrouver, le garder contre lui. Garde-moi, garde-moi juste là. C’est tout son corps qui la supplie, faible, si faible à ses mots qui l’achèvent. Ça change rien. Il voudrait tant y croire. Mais ça change tout. Ne dis pas ça. Une seconde il y croit, s’autorise cette folie douce, juste pour cette-fois, pour qu’elle le garde cette nuit, qu’elle le garde entre ses bras. Pas la force de réfuter ses paroles, même pour l’emmerder, quand elle le regarde comme ça, quand elle le fait la regarder et qu’il voit dans ses yeux, dans son sourire fin, toute la dévotion qu’elle met dans ses paroles. Ses bras l’entourent, automatisme, et quand elle a fini ses yeux partent se cacher, comme après l’avoir fixée trop fort. Ils se ferment, le nez dans ses cheveux pour qu’elle ne voit pas les larmes monter. Elle les sentira peut-être, comme tout le reste. Tant pis. Cette-fois il s’en fout, il la serre contre lui. Voudrait étouffer tous ses mots, ses mots qu’il ne mérite pas. Pourquoi tu perdrais ton temps avec moi, pourquoi, Majolica ? « Qu’est-ce qu’ils t’ont fait Majo ? Tous les autres, qu’est-ce qu’ils t’ont fait ? » Entre ses mains qui lui réchauffent le visage, les yeux sûrement rouges, c’est tout ce qui lui vient, c’est tout ce qu’il veut savoir, subitement. Ces autres qu’il n’a pas oubliés. Dans la tête de Bran aussi il y a des phrases de Majolica qui tournent en boucle. Douce Majolica. Qu’est-ce qu’ils t’ont fait, pour que tu t’accroches à moi comme ça ?


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STARS burning in the skies
Majolica Vargas
Majolica Vargas
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infos rp : en moyenne 300/1200 mots — dialogues : français et anglais — ma fréquence de rp dépend de ma vie irl, j’essaie de répondre max. 15 jours, mais cela peut changer selon ma motivation. je prends ça relax, chill et sans pression — couleur : #cc99cc.
   
 
[ the moon only glows when kissed by the sun ]
「 feat. @bran higgins ; mai 2023 」
tw:

Peut-être qu’ils sont faits pour s’emmerder jusqu’au dernier moment. Peut-être sont-ils faits pour ne pas laisser les chances filer entre lui et elle. Les petits commentaires ici et là, pour ne pas laisser le silence s’installer, toujours à la quête du dernier mot. « Il faudra que tu portes attention les prochaines fois. » Majolica parle des prochaines fois comme s’ils avaient tout le temps du monde à leurs portées et au fond, elle le souhaite. Que ce ne soit pas la dernière soirée où ils s’emmerdent mutuellement, elle y a pris goût, Majolica. À emmerder Bran, comme un nouveau passe-temps. À prendre de son temps, de son espace. Ces moments volés et un jour, elle veut croire que ce ne sera pas seulement les soirées. Que les matins se multiplieront.

Et s’ils y avaient seulement les moments volés? S’ils y avaient seulement ça pour eux dans les cartes. Des moments ici et là, des brides d’informations alors qu’elle vacille entre l’envie de le faire taire et celle de le laisser parler. De tout et n’importe quoi. Jusqu’à ce que la mort nous sépare ; ça sonne différent maintenant à ses oreilles. Maintenant qu’elle sait, Majolica. Qu’elle commence à connaître la vérité de ce monde qui lui a toujours semblé si lointain. Trop loin. Jamais assez près d’elle, intouchable. Mais ce soir, Bran lui offre ce qu’elle demande alors Majolica ne peut pas se permettre de le faire taire en parlant à sa place comme elle sait si bien le faire. C’est elle qui a demandé à ce qu’il parle, c’est Majolica qui veut en savoir plus. Qui a besoin de savoir, c’est ça la réalité. Elle veut savoir même si tout en elle lui dit de ne pas aller plus loin. La faim qui n’est plus présente. Ça se suit, ça continue, le flot ne s’arrête pas ; le mariage, le divorce, les enfants. Au pluriel, elle le note.

Alors, Majolica fait ce qu’elle sait faire le plus. S’invite dans son espace, lui offre une chance de s’arrêter. Et il existe cette petite possibilité, celle où peut-être qu’elle lui dit cela pour le faire taire. Pour ne pas l’entendre sa réponse, celle qui viendra perturber ce lien entre Bran et Majolica. Celui qui viendra mettre un nœud dans cette ligne. Maybe just maybe, elle n’a pas envie de savoir finalement. Alors tout ce qu’elle arrive à faire est d’avaler la boule, de rester silencieuse avant d’ouvrir la bouche pour parler. « Pourquoi? Pourquoi est-ce que ça me ferait partir? » La confusion qui se marque sur ses traits ; elle ne comprend pas. Ou plutôt ne veut pas comprendre. Ne veut pas additionner la confession que Bran lui fait. Peut-être qu’au fond, elle était mieux, Majolica, lorsqu’elle vivait dans l’ignorance. Un mal pour un bien, quelque part, sûrement qui se dirige jusqu’à eux. « J’vais pas partir Bran. » Peu importe, ce que lui prétend lui dire. Peu importe ce que lui croît savoir, se laisse porter par le moment un instant et c’est elle qui perd ce mince sourire, déjà à peine présent.

Qu’est-ce qu’ils lui ont fait?, tout et rien du tout et elle sent sa mâchoire se serrer, les muscles qui arrivent à leurs pleines puissances. Laisse filer les secondes, muette, à la recherche de sa voix qui s’est enfuie, qui a décidé de l’abandonner, là tout de suite, sans l’avertir de quoi que ce soit. Qui a décidé que c’était le bon moment de se taire. Elle pourrait sortir une excuse, n’importe quoi pour lui offrir une réponse. Elle pourrait se sortir de cette question en lui disant que ce n’est pas elle qui fait face à un interrogatoire. Qu’il est celui sous examen, pas elle. Pas Majolica qui partage toujours trop, qui lui offre toutes les parcelles de son âme, juste pour ce moment, ces foutus moments qui ne durent jamais longtemps, où elle le voit ce mince sourire aux lèvres, aussi bref que n’importe quel rire, n’importe quel moment. Majolica qui ne se tait jamais, habituellement ; qui brise toutes les limites de Bran en parlant, en lui refusant un silence quelconque., en s’invitant dans son espace, les mains qui le trouvent si facilement. Parce que ça finit par réussir, éventuellement. Un sourire ici, un rire là. Quelque part, Majolica obtient ce qu’elle recherche le plus.

Bran qui sourit.
Bran qui rit.
Bran qui a le regard scintillant comme toutes les étoiles lors de ces nuits qu’ils partagent. Mais ça, ça elle ne lui a pas offert. Ne lui a pas offert les parcelles brisées de son cœur, qui se sont éteintes avec le temps, les morceaux détruits qu’elle continue de trimballer avec elle juste pour se rappeler, ici et là, de ces blessures, de ces cicatrices qui refusent de disparaître. Et s’il était celui qui partait à la fin de la nuit, s’il était celui qui prendrait la fuite et pas Majolica, qui se fait toujours un point d’honneur d’être la dernière à se tenir bien droite. Il lui serait si facile de reprendre sa réponse de plutôt, de lui faire un léger remixage avant de la sortir et laisser la conversation là où elle est. « Ils ont pris des morceaux et les ont brisés. Ils ont pris des morceaux et ils sont partis avec ces morceaux. Ils ne sont pas restés. Ils sont partis. Ils ne sont pas restés malgré la promesse de le faire. » Ou peut-être qu’elle ne leurs as pas laissé la chance de rester, à la fin de la journée. Trouvant toujours un prétexte pour tout arrêter. Pour ne pas continuer plus loin. Jusqu’à Bran, finalement. Le seul qui ne lui donne pas une excuse de s’enfuir très loin. « Et si toi tu pars, il va m’arriver quoi? Si toi, tu décides de prendre un morceau et ne jamais me le remettre, qu’est-ce que je deviens? » Qu’est-ce qu’il lui reste?, un cœur brisé. Une autre déception et ne s’imagine pas traverser cela encore une fois. Ne se voit pas revenir de celle qui risque de lui faire encore plus mal que toutes les autres. Ne veut pas avoir à se remettre de Bran comme s’il n’était qu’une simple chapitre terminé.

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âge : 36 ans (24 octobre 1987). Il a grandi trop vite, ou peut-être est-il de ces êtres qui, dit-on, ont une vieille âme.
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tw : mentions d’infertilité et décès.
« Donc y’aura des prochaines fois. » Pluriel sur lequel il insiste, sourcils en l’air. Le chieur dans toute sa splendeur, Bran, relève exactement ce qui mérite de l’être. Il les souhaite, ces prochaines fois, commence même à les imaginer, lui qui croyait que tout serait fini ce soir, qui a redouté qu’il n’y ait plus rien, que ses yeux pour pleurer, Majo détournée de lui. Bran a encore un peu de répit devant lui, que ses propres mots viennent compromettre. Ses mots qui sont des coups portés à son propre cœur, poussent Majolica vers la sortie. Il l'incite à fuir, Bran, à le fuir, lui, quand il n’a jamais eu autant envie de l’étreindre et la garder.
Il regrette l’innocence de leur ciel, de leurs moments partagés quand ils n’avaient que ça. Quand ils n’avaient rien à redouter, que c’était juste Majolica qui parlait. Quand il n’était rien, qu’une page blanche un peu abîmée et que Majo ignorait tout de son passé. Quand il pouvait juste l’étreindre et soupirer, sans toute la graviter de sa vie pour les séparer. Ce mystère dans son regard, dans son sourire un peu trop usé qui toujours lui coûte qu’elle ne pouvait déchiffrer. Bran a perdu de son attrait, ses aveux lui font une impression de vide. Rien qu’un type désillusionné. Il y en a des tas comme lui, las de vivre. La vie n’a pas été très douce. Elle l’a été un temps, au commencement tout était beau. Et un jour elle ne l’a plus été, la vie, aujourd'hui il ne pourrait même pas la donner. Il a oublié ce que ça faisait le blond, une vie douce, une vie belle, de se sentir vivant et pas juste exister. Il l’oublie chaque fois qu’il quitte les bras de Majolica. Majolica qui demande pourquoi. Elle n’a pas l’air de comprendre et Bran ne peut faire autrement que lui porter secours -ou le coup de grâce, se fait un peu plus mal pour lui répondre. Il est allé trop loin pour s’arrêter maintenant, ou il ne pourra plus jamais lui dire. « Parce qu’on s’en fout que j’en veuille ou pas, Majo. J’peux pas en avoir. » Il ne l’a jamais dit, jamais formulé ailleurs que dans son esprit depuis que le diagnostique est tombé. Même avec elle, il n’a pu matérialiser la faute. L’anomalie. Comme un voile devant ses yeux, trouble, quelque chose d’irréel. S’il s’efforçait de l’oublier il pourrait voir au travers. Et maintenant Majo le sait. Et maintenant… « Ça pourra jamais être sérieux à ce point-là, nous deux. » Il déglutit. Sa voix saccade même quand il ne parle plus. Et si elle ne part pas, Dieu sait comment ça finira. J’veux pas de sérieux, Majo. Il ne peut pas. Peut-être que sa phrase devient plus claire, peut-être pas. Tout ce qu’il entend, c’est la promesse qu’elle lui fait envers et contre tout, tout ce qu’il voit c’est son sourire qu’elle perd et ses joues qui s’éteignent. Le réflexe de l’effleurer du bout des doigts pour le retenir, en vain. La peau au coin de ses lèvres, il aimerait l’étirer, le pouce sur ses tâches de rousseur qu’il aime tant. Ses joues, il aimerait les ranimer.

Éteinte, Majolica, silencieuse aussi. Un silence qui ne lui ressemble pas. Le visage pris entre ses mains, Bran n’ose plus bouger, rien dire, rien faire. Il lui laisse le temps, l’espoir quelque part dans le rouge de ses yeux qu’elle lui parle à son tour, qu’elle lui explique. Il aimerait savoir ce qui se cache derrière cette phrase énigmatique, derrière ce sourire fané. Qu’est-ce qui se cache derrière ses yeux qui toujours le dévorent, qui le trouvent magnifique. Il ne lui en tiendra pas rigueur si comme lui elle ne dit rien, si elle préfère garder secrète cette partie d’elle, celle qui semble si éloignée de la Majolica qu’il connait et qu’il ne soupçonnait pas. Il sait Bran, il sait, les risques encourus à se dévoiler. Il les connaît. Il les a déjà pris. Ils ont pris des morceaux et les ont brisés. C’est son propre cœur qui se brise. Elle est si jeune Majolica, si jeune pour ça. Il ne peut s’empêcher de le penser. Ses bras l’enserrent, l’envahissent, la poussent un peu plus contre lui. Pas moi. Et si toi tu pars ? Pas lui. Il ne va pas partir, ce n’est pas lui. « On a un sérieux problème alors. » Qu’il lâche, énigmatique. « Parce que je ne suis jamais celui qui part. » Est-ce que ça lui redonne le sourire ? Lui l’a, dans ce chaos qu’est son visage. Bran, il est celui qui laisse les autres s'en aller, mais ça, c’est trop pathétique. Il ne veut pas se plaindre, encore moins que Majo s’apitoie sur son sort. Mais si ce n’est pas elle et que ce n’est pas lui, alors qui ? Il faudra bien que quelqu’un abandonne des morceaux dans la bataille des cœurs. Il faudra bien que quelqu’un se rende.
Bran, il est celui qui attend. Il le sait parce qu’il a attendu son ex-femme, parce qu’il sait au fond de lui qu’il lui aurait pardonné si elle était revenue. Mais elle n’est pas revenue. Et Majolica est arrivée. Il était là dans ce bar à se bercer d’illusions, à se dire que peut-être, peut-être tout ne pouvait pas être fini. Peut-être qu’un jour elle reviendrait, oui, mais il n’a rien fait pour qu’elle revienne, qu’enchainer les verres et se répéter que non, c'est mieux comme ça, oui, c'est mieux si elle est heureuse comme ça. C’est là que Majo est entrée. Majo et son sourire. Et il n’y plus eu qu’elle. Bran n’a plus été qu’un bête papillon de nuit attiré par la lumière.
Quelques nuits,
quelques semaines,
quelque mois,
un matin déjà.
Le sentiment qui dormait là, dès la première fois, que pour elle il n’attendrait pas. Qu’à Majolica il pourrait tout pardonner, n’importe quoi. Le coeur au bord du gouffre à chaque moment qu’ils partagent, il se tient pétrifié au bord, la chute inévitable et s’empêche de tomber, encore et encore.

Face à la vulnérabilité de Majolica, l’envie de lui jurer que tout ira bien. Qu’est-ce qu’il en sait, Bran ? D’expérience, rien ne va jamais bien. Tout finit toujours mal. L’envie, une autre et pour la première fois de profiter le temps que ça durera. Je vais pas partir Bran. Le temps qu’elle lui jurera. « Je t’ai déjà parlé d’Eliot ? » Eliot son frère. Il est partout ici, partout et nulle part, toujours auprès de lui. Sa voix ne tremble plus, ses doigts si, quand ils viennent jouer avec quelques mèches de ses cheveux. « C’est lui qui a emporté le plus gros morceau. » De son propre coeur brisé. Eliot en a emporté les trois-quarts dans la tombe. En grandissant, son coeur a grandi aussi, mais la part de vide qu’Eliot a laissé a grandi avec lui. Ils sont tous les deux brisés. Ont tous les deux des miettes. C'est peut-être là qu'il veut en venir, peut-être pas, il n'en est pas sûr lui-même. Il comprend, c'est tout.


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Majolica Vargas
Majolica Vargas
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Donc y’aura des prochaines fois, c’est ce que Majolica désire en toute honnêteté. Peut-être même la seule chose, d’autres fois. D’autres soirées, d’autres matins. D’autres moments comme celui-ci, à vivre dans cette enveloppe où ils sont qu’elle et lui. Bran et Majolica. Des répétitions pour continuer d’avoir des conversations diverses et si elle, lors des prochaines fois, Majolica est la seule à briser n’importe quel silence qui règne, elle est prête à prendre le risque. Certaine d’être capable de se contenter, comme autrefois, de ces quelques sourires, de ces quelques notes musicales lorsqu’il rit et par habitude, elle hausse les épaules, comme pour se donner cet air mystérieux avant de détourner le regard parce que s’ils sont heureux ce soir et au matin, elle a le droit de croire à ces prochaines fois possibles. Mais elle sait que, maintenant qu’il lui a offert des brides de son âme, elle ne pourra plus se contenter d’être la seule voix qui règne, qui brise tout. Le silence, la patience, l’âme. La raison d’un semblant de bonheur. De leur bonheur. Trop fragile au touché. Prête à tout donner pour être le premier visage qu’il voit au matin, qu’elle soit la première qu’il voit au matin. Toutefois, Majolica sait qu’à la fin de ce matin demandé (exigé), leurs chemins finiront par se séparer, éventuellement. Qu’ils finiront par recommencer ce cercle à se voir seulement les soirs, à vivre dans l’ombre alors que tout ce qu’elle voit de lui est la lumière.

Et peut-être que ça fait du sens dans sa tête maintenant. Que ses mots ne sont pas seulement une excuse, un prétexte de la faire fuir. Ou peut-être n’aurait-elle pas dû pousser autant pour en savoir plus, toujours plus, ne plus être la seule voix, la seule mélodie, qui vient briser peu importe ce qui règne entre ces quatre murs. Maintenant qu’elle lui a fait la promesse de ne pas partir, elle ne peut pas — ne veut pas briser cette promesse et ça fait mal, quelque part, là, exactement là où son cœur bat. Ça fait mal de le voir prononcer les paroles difficiles, de se mettre à nu pour elle. Seulement elle. Majolica qui avait besoin d’en savoir plus et là, tout de suite, elle sait presque tout. Don’t say that, c’est ce qu’elle peut lui dire, ce qu’elle ne dit pas. I don’t care, I don’t care, I don’t care est une autre réponse qu’elle a envie de lui offrir, avec la plus grande conviction qui existe sur la Terre. Mais et si elle se mentait et lui mentait ? Et si, ce n’étaient pas les paroles vraies, mais mensongères ? Qu’un moyen de le réconforter, de se réconforter dans le simple but de pouvoir conserver sa place. Celle près de son cœur, dans un coin de sa tête. Ses mains sur ses bras, qui entourent son cou, juste pour lui dire, même dans les moments où elle est rarement silencieuse, qu’elle est là, quelque part. « Alors je prendrais le temps que tu m’offres, Bran. Jusqu’à ce que tu décides que ça devient trop pour toi, que c’est trop sérieux et que tu décides de me laisser partir. » Car cela sont les seules paroles vraies qu’elle arrive à lui offrir, les seuls mots qu’elle est capable de prononcer alors qu’il y a un espoir, quelque part, qui se tait à tout jamais. Qui s’éteint et se désintègre et c’est tout ce que Majolica a comme réponse. Une promesse qui possède une fin. Et là, tout de suite, elle s’empêche de craquer et verser quelques larmes. Se montre forte, arrive même à lui offrir un mince sourire. Rien de grandiose, un petit réconfort.

Ce sourire qui finit, éventuellement, par disparaître. À s’ouvrir une nouvelle fois, comme un goût de retour en arrière comme toutes ces fois où elle parlait et le faisait entrer dans sa vie, l’embarquant avec elle dans toutes ses aventures, le rapprochant une histoire à la fois de son cœur, de son âme. De tout ce qu’elle est. Toujours plus complète lorsque Majolica se trouve dans l’espace de Bran, le seul endroit où elle s’est sentie en sécurité, bien. Où le chaos de sa tête finit toujours, éventuellement, par se calmer. Se taire et elle savoure toutes les secondes où il la sert contre lui. « On a un sérieux problème, c’est vrai. » Qu’elle répète, lui empruntant ses propres paroles. Jamais celui qui part, elle le grave dans sa mémoire. Pour l’éternité. À tout jamais. Il ne sera pas celui qui partira, elle ne veut pas être celle qui partira, mais s’il lui demande de le faire, de mettre fin à son supplice, elle le fera. À contrecœur, mais elle le fera. Elle ferait tout pour Bran, c’est ça son problème à Majolica. C’est ça son fardeau d’être tombé sous le charme de ses nombreux silences, d’avoir ce besoin de le faire chier encore et encore, de lui dire, à toutes les fois, qu’elle finira par l’avoir. Qu’une excuse pour revenir se réfugier dans ses bras, pour emmagasiner des souvenirs, se dire qu’il y aura toujours une autre nuit, une autre soirée sous les étoiles, à prétendre être comme l’un de ces couples ordinaires. Peut-être qu’un jour, ils auront une journée normale. Finit par relever le regard, ses prunelles le regarde seulement lui, léger froncement de sourcils, secouant de la tête de la négative et elle sent son cœur se briser une nouvelle fois. « Peut-être que ce sont des miettes qui sont faites pour aller ensemble. Comme deux pièces manquantes d’un puzzle quelque part. » C’est ainsi qu’elle le voit, Majolica. Deux aimants qui sont faits pour aller ensemble. Qui se cherchent et finissent par se trouver. Ses mains qui entourent son visage, ses doigts vont essuyer ses yeux avant que l’une de ses mains se glissent dans la sienne, le guide jusqu’au lit. « Parle-moi d’Eliot, Bran. Comment il était, comment il te rendait heureux, tout ça. » Tout pour que la porte continue de s’agrandir et qu’elle s’y invite pour de bon.

Toute la nuit jusqu’au petit matin.

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we’re not star-crossed, but we can still wrap ourselves in the seams of a quilted universe that we didn’t stitch, bathe in the glow of the sun that doesn’t shine for us.
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