(Bran) cold cold heart

Dim 14 Mai - 20:51

Branwell "Bran" Higgins
ft. oliver jackson-cohen - Moon

trigger warnings // décès, deuil, infertilité, différence d’âge (10 ans).

âge, naissance Né le 24 octobre 1987. Ça lui fait 35 ans. seulement. L’impression d’en avoir dix de plus. Le poids des responsabilités peut-être, il a grandi trop vite Bran, ou peut-être est-il de ces êtres qui, dit-on, ont une vieille âme.

origines, nationalité Nationalité américaine, nom et prénom qui trahissent (outre les références littéraires de sa mère) des origines anglaises. Mais si elles sont moins visibles sur l’acte de naissance, Branwell a également des origines juives égyptiennes et c'est le nom de sa grand-mère, Levy, qu'il a pris comme nom de plume. Il y est attaché, Bran, à ce mélange de cultures, de langues dans lequel il a baigné.

genre homme cis.

occupation Inspecteur de police affecté aux cold cases. Fouineur sans prescription. Le taiseux de la brigade, celui qui relit trois fois chaque dossier, l'obsession du détail, capable de ne pas sortir des archives de la journée (ou de la nuit), toujours lui qui s'y colle pour rédiger les rapports. Le petit côté académique gardé de ses études en criminologie. Il a d'ailleurs quelques publications true crime à son actif. Vocation première, l'écriture est devenue un à-côté discret et disparate. Les yeux de Bran se sont un jour posé sur les oubliés, les anonymes, depuis il ne connaît le repos, épingle ceux qui croyaient s’en être tirés, qui avaient presque oublié leur crime, pensaient avoir fait du Temps leur allié. Mais Bran n’oublie pas. Bran est leur pire cauchemar. Rien ne lui donne plus grande satisfaction que capter dans les yeux des coupables l’instant où tout bascule, quand ils comprennent que c’est la fin. C’est ce qui fait qu’il a tant de mal à raccrocher, Bran, censé être en congés -forcés- pour se remettre du divorce et du reste, l’occasion de réfléchir, de se remettre à écrire, qu’il s’est dit, pourtant il est toujours fourré au poste, à trainer dans les pattes de ses collègues ou à squatter les archives. Indécrottable.

situation financière $$$$$, riche et célèbre… Non. La beach house laissée à sa femme faute de moyens, le nouvel appartement meublé dans un style minimaliste et éco-responsable (comprendre trois meubles et autant de cartons toujours pas déballés) et la paye qui descend aussi vite que les verres. Il n'a pourtant pas à se plaindre, Bran, fouiner, ça rapporte plus quand on fait les enquêtes que quand on les raconte. Il l'a vite appris en passant tôt de l'autre côté de la barrière. Le grade d'inspecteur lui a donné accès au club très fermé de la classe moyenne américaine. Pas du genre matérialiste, Bran vit simplement, l'océan le seul luxe dont il ne saurait se passer. Et si ce n'est plus la beach house, ce sera la vue mer du haut de son appartement. Il aura au moins ça.

statut civil Heureux en ménage, père de trois enfants… Non plus. Il est célibataire, Bran, divorcé exactement. Cliché de ces hommes qui ont leur métier pour maîtresse, mais sa vraie compagne c’est la solitude. La signature en bas du contrat est encore fraîche, la rupture consommée depuis (trop) longtemps. Y’a pas eu de larmes, y’a pas eu de cris, pas de vaisselle cassée. Peut-être qu’il l’avait trop déçue pour ça. Comme d’habitude il n’a rien dit. De son cœur qui s’emballe à nouveau, trop tôt trop vite, il ne dit rien non plus. C'est trop dangereux.

orientation sexuelle Hétérosexuel, autant de remise en question que pour son genre, c'est-à-dire zéro. N'a jamais fermé la porte ni son esprit, Bran, c'est juste qu'il n'a jamais ressenti ça pour un autre homme. Ça, ce truc, LE truc. Le feeling, le vertige, le grand frisson, il ne saurait même pas le définir, juste qu'il en a besoin pour basculer et qu'il n'y a que des femmes qui lui ont fait cet effet-là.

situation familiale C’est à son frère qu’il pense, avant ses parents, avant la famille qu’il n’aurait jamais pu fonder avec son ex-femme. Un fantôme pour seule fratrie, Bran, la famille éclatée par un deuil impossible. Les parents qui tiennent bon, mais pas ensemble, sont là pour lui malgré tout et Eliot qui est toujours là, Eliot qui sera toujours son petit frère, Eliot qui aura toujours dix ans.

à oceanside depuis L’adolescence. La mère qui veut rester près de son petit, le père qui a besoin d’un nouveau départ, et Bran qui le suit. Il aurait aimé la mer, Eliot…

Sarcastique, cynique, de jolis mots en ique pour dire chiant. Sadique, ça marche aussi, puisqu’il y prend du plaisir. Pas avec tout le monde, ce n’est pas un emmerdeur facile, faut que ça clique et quand c’est le cas c’en devient presque indécent. Taquin dans ses bons jours, même drôle parfois, ça lui arrive sur un malentendu, l’humour pince sans rire et l’air goguenard. Loyal, potecteur, social justice warrior sur les bords, déformation professionnelle. Méticuleux, droit, le penchant boring du métier, ou peut-être qu’il est juste comme ça. Réservé, taciturne, il garde ses blessures secrètes, connues de lui seul, bagages accumulés, poids sans lequel il ne saurait comment avancer après toutes ces années à le porter. Brisé, c’est un homme qui refuse de l’être, il ne mettra pas le pied à terre Bran, peut-être trop fier. Pourtant, si la vie ne l’a pas épargné, son cœur ne s’encombre d’aucune rancune, envers personne. Ça crève peut-être pas les yeux, mais il aime d’une intensité qui n’a d’égal que sa pudeur, Bran, et son cœur infatigable bat d’un amour infini.

perso irl

I want you to hold out the palm of your hand

“Just because somebody's dead, you don't just stop liking them -especially if they were about a thousand times nicer than the people you know that're alive and all.” ― J.D. Salinger, The Catcher in the Rye.

À l’origine, ils étaient deux. Bran et Eliot, Eliot derrière Bran. La paire ou rien. Bran, il ne se souvient pas ne pas l’avoir aimé une seule seconde. C’est au-delà de ça, il ne se souvient pas d’une seule personne qui ne l’a pas aimé, Eliot. Sa bouille et ses lunettes rondes. Sa bouclette blonde qui lui tombe sur le front. Son sourire toujours les dents de sortie. Bran a le même, parait-il. Ça fait trop longtemps qu’il ne sourit plus, plus vraiment, pour tenir la comparaison. Et Bran n’a plus dix ans. Mais on idéalise toujours les personnes une fois qu’elles ne sont plus là, pas vrai ? Tout spécialement les frères, les plus grands comme les tout petits. Eliot son petit frère, Eliot et ses mots tendres, Eliot qui s'assied toujours à côté de lui, se contente d’être là, une patience pas de son âge. Il attend que son frère soit de nouveau d’humeur à aller jouer, Viens jouer ça ira mieux après qu’il a l’air de lui dire rien qu’en restant assis à l’observer. Le plus petit qui s’inquiète du plus grand, comment voulez-vous que sa disparition ne soit pas un drame ? Parce qu’il a chopé un sale truc, Eliot, un truc que les enfants ne devraient pas pouvoir chopper, un truc proche de l’injustice, un mauvais coup du sort. Personne n'a rien pu y faire et il n’y a eu personne à blâmer. Même pas une question de bon ou de mauvais frère, Bran ne peut pas s’en vouloir, que se souvenir. Eliot et ses petits mots, sûrement le plus impérissable, qu’il écrit partout, sur tout ce qui lui tombe sous la main, fait la différence entre ceux qu’il sème au vent et ceux que les autres trouveront à coup sûr. Les autres, ceux qu’il aime. Eliot déborde d’amour. Eliot n’a même pas besoin d'être collant. je t’aime gros comme ça est écrit au feutre vert sur le ballon de foot de Bran, le dessin en dessous presque effacé à force de racler le bitume. Et aucun de ses copains ne s’est jamais moqué. Eliot, tout le monde l’aime. Et que peut-il faire, Bran, si ce n’est l’aimer toujours.
Vivre.
Vivre aussi un peu pour lui.

“Chaque enquêteur tombe un jour sur un crime qui fait plus mal que les autres, qui, pour une raison mystérieuse, se plante en lui comme une écharde, et la plaie n'en finit pas de s'infecter.” ― La nuit du 12.

Est-ce que ça peut être le premier, le crime qui fait le plus mal, celui qui hante ? Jane Doe. Jamais identifiée. Bran ne saura peut-etre jamais son prénom. Il y repense parfois, se surprend à espérer qu’il y ait du nouveau un jour, même après toutes ces années. Il en existe des milliers de par le monde des Jane Doe, des corps que personne ne réclame, des vies pour lesquelles personne ne s’inquiète, mais c’est sur elle qu’il est tombé. L’énigme impossible. L’affaire jamais résolue. A réveillé un profond sentiment d’injustice. De solitude et de tristesse. Son image ne l'a jamais quitté. La frustration non plus, de n’avoir jamais eu le fin mot de l’histoire, n’avoir jamais trouvé. C'est pareil à chaque fois qu'ils ne trouvent pas. Ne supporte pas que les pièces du puzzle ne s’emboîtent pas, Bran. Alors il a écrit, pour tout chasser de sa tête, tous les et si, tous les peut-être. À défaut d'un point final, une fin. Une façon de la faire vivre, quelque part. Ça a été la seule fois qu’il a écrit quelque chose comme ça. Deux trois bouquins / essais plus factuels ont suivi, de niche, les critiques fades mais pas mauvaises, type « on sent que l’auteur maîtrise son sujet », ouais merci, encore heureux. A déjà eu la drôle expérience de tomber sur certaines de ses pages dans des copies de copies de copies de vidéo crime story YouTube, sur fond de musique angoissante et lumières tamisées -rouge ou néon violet de préférence- qui ont fait plus de vues qu’il ne vendra jamais d’exemplaires, et de lâcher son pouce bleu.

“We were like strangers who knew each other very well.” ― Big Fish.

Le fond de son verre est la chose la plus fascinante que Bran ait jamais vue. C'est de quoi il doit avoir l’air, puisqu’il ne relève pas la tête. Le verre ne descend pas. Il est là parce qu’il ne savait pas où aller. Son supérieur l’a viré des archives, son squat favori. Qu'est-ce que tu comprends pas dans t'es en congés Bran, bordel. Rien. Bran ne comprend plus rien. Il le vit comme une punition plus que pour son propre bien. Dans son appartement sans âme il tourne en rond, au poste il a rendu dingue tous ses collègues, puis il a fallu qu’on le trouve dans sa tanière et qu’on l’en chasse. Le bar, c’était encore la meilleure alternative. Le bruit brouille ses pensées parasites, ça bouge autour de lui, il y a des lumières, forcément trop fortes, tout pour le distraire. En apparences. Tout est éveillé, tout est vivant, tout s’agite. Mais Bran lui ne semble pas faire partie du décor. Là sans l’être, accroché à son siège, la foule tourne sans lui. Ignore si l’alcool a un quelconque effet, mais ne prend pas la peine d’en commander un autre. Pas ce soir. Peu importe le nombre qu’il s’enfilera, ses yeux loucheront toujours sur la main qui tient le verre et l’alliance qui n’est plus à son doigt. Comment il a pu croire que ça aiderait, qu’un verre ferait passer la pilule du divorce, comme si c’était quelque chose à fêter. Ne sait pas comment il en est arrivé là, bran, ou plutôt il sait exactement comment. Il a su dès le début, putain d’intuition de flic. Ouais, ça doit être ça. Il a su le jour où le verdict est tombé que ce serait le début de la fin. Ainsi c’était lui le problème. Infertile. Il a senti qu’il l’avait perdue, que c'était là, l’instant où tout bascule, le point de non retour. Possible qu’ils l’aient senti tous les deux. Il y a eu un flottement dans l’air, puis il est devenu lourd. Rappelle-moi comment on respire ? La distance entre eux presque palpable, qui grandit qui grandit, gagne du terrain, jusqu’à conquérir tout. Il a regardé celle qui partageait sa vie depuis sept ans s’éloigner de plus en plus loin, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus la voir, alors que lui restait là. Immuable Bran.
Au début, ils essaient malgré tout, veulent sauver un espoir déjà mort. Puis ils n’essaient plus. Ne se parlent plus. Se croisent à peine. Bran rentre au beau milieu de la nuit, repart à l’aube. Elle multiplie les déplacements. Le travail pour refuge, en ça ils sont des âmes soeurs. Ça l’étonne même qu’elle rentre, jusqu’au jour où elle ne rentre plus. Entre eux il n’y a plus que du vide, qu’un long silence. Une vie de silence, Bran. De souffrances enfouies. De gens qui s'en vont. Ça ferait un bel épitaphe, une vie de silence. Ça ne lui viendrait même pas comme titre d'autobiographie, direct la tombe, Bran, quelle joie de vivre !

Elle n’imagine pas sa vie sans enfants, pluriel.
Ça, elle n’avait pas besoin de le dire.
Lui ne pensait pas un jour devoir s’imaginer sans elle.
Ça, il ne le dit pas.

Quand ils se revoient pour signer les papiers du divorce, elle a refait sa vie. Elle avait sûrement pris un peu d'avance. Bran sait additionner deux et deux. Quand ils se revoient, encerclés par les avocats, elle est enceinte. Bran ne la regarde pas. Pas de verre d’alcool dans lequel se réfugier cette fois-là, mais ses yeux plongent sur la table avec la même intensité. Sans la voir, il l’entend, sent à sa voix que s’il lève les yeux, alors il saura si elle est réellement heureuse ou si elle fait semblant. C'est la deuxième option qui lui fait peur.

« C'est mieux comme ça. » Qu’il a dit. C'est même tout ce qu’il a dit. Merci d’avoir participé. Ils ont fini par se lever et quitter la salle. Et juste comme ça ils sont redevenus deux étrangers. Un quota de plus dans les statistiques qui ne feront même pas réfléchir les prochains qui voudront se marier après eux, comme eux s’en étaient foutu en se passant la bague aux doigts. Eux aussi se l’étaient dit : pas nous.

“Sometimes you think that you want to disappear but all you really want is to be found.” ― Brian Weiner.

Le lendemain il y retourne, même tabouret, même bar. Sauf que cette fois les verres s’enchainent. Foutu pour foutu. Assis là depuis des heures, il se fait oublier de tout le monde sauf de celui qui les remplit. Qu’il croit. N’a même plus à parler pour passer commande, Bran, se contente d’un signe de la main et le barman s’exécute. Brave bête. Bran n’emmerde personne, personne ne l’emmerde. Qu’il croit. Bran est dans son monde. Bran est nulle-part. Quand ça chante à son oreille. On a décidé de l’emmerder, de la plus douce des manières. Ça rit maintenant. On est une elle. Mais Bran ne tourne toujours pas la tête. La mélodie continue. Elle est têtue. Alors le v’là qui se tourne, sans s’attendre à rien, qu’au vide. Mais Bran veut comprendre. En face, c’est Majolica, le prénom encore inconnu, mais le visage qui lui apprend déjà tout. Majolica, le nom une mélodie à lui seul, il l’apprendra plus tard. Là, le début de quelque chose que Bran ne comprend pas. C’est un sourire qui souhaite naitre mais qui n’ose pas éclore. Pas capable de lui donner vie, pas encore. Pas capable de grand chose, Bran, même pas de réaliser que c’est pour lui que sa voix chante, que c’est avec lui qu’elle rit. Prétends que j’ai dit une blague stp. C’est peut-être la phrase, c’est peut-être elle, ou peut-être juste parce que c’est sur lui que c’est tombé, il ne sait pas Bran, en cet instant il ne sait plus rien du tout. Un rire. Encore. Cette fois-ci c’est le sien. Si inattendu qu’il ne réalise pas immédiatement que ça vient de lui. Elle l'a fait rire. Il a oublié ce que ça faisait, rire, rire simplement, rire bêtement. Rire avec quelqu’un. Et bon sang ce qu’il se sent bête, mais ce qu’il se sent bien. En fait, il croit bien qu’elle aurait pu lui faire faire n’importe quoi.
Alors Bran y retourne, encore. Il y retourne un soir, puis deux, puis trois, juste parce qu’il espère la revoir. Juste pour entendre son rire une nouvelle fois. Il en faut cinq pour qu’il abandonne. C’était stupide. Il en faut deux de plus pour qu’elle le surprenne, là quand il ne s’y attendait plus. À cette septième fois, c’est lui qui lui sourit en premier. Prétends que j’ai dit une blague stp. le rictus encore visible quand elle se retourne vers lui, comme un peu brouillon, déjà fané. Majolica ne le sait pas mais c’est parce qu’il lui souriait déjà alors qu’elle était de dos. Depuis, il continue d’y revenir. Depuis, Bran se retrouve un peu bancal quand elle n’est pas là pour accrocher ses mains à son bras.

T’es belle quand tu fais la gueule Majo. C’est vrai qu’elle est belle, ça crève les yeux. Elle est jeune, Majolica. Ça crève les yeux ça aussi. Un goût de j’auraispasdû, de paspourtoi. Elle est dix ans trop tôt, ou il est dix ans trop tard. Mais il ne peut rien y faire, Bran, qu’y revenir, encore et encore, le jour, la nuit, chaque heure où ils peuvent se retrouver. Jamais trop dans la lumière. La lumière, c'est Majo. C'est le sourire qui ne quitte pas son visage, sa voix qui emplit la pièce, le rire à son oreille et ses yeux sur lui, toujours sur lui. Faudra qu’il lui dise un jour qu’il n’a rien à lui offrir. Y’a rien de bon pour elle, non, pourtant le temps passe et il ne dit toujours rien. T’as pas le droit de lui faire ça Bran, t’es qu’un lâche. T’es qu’un putain d'égoïste ! Alors il finit par dire quelque chose.

Je te veux toi.
Le temps que ça durera.
Ça, c’est ce qu’il aurait dû lui dire.

Ça peut pas être sérieux, nous deux.
Ça, c'est ce qu'il aurait voulu lui dire.

J’veux rien de sérieux.
Et ça, c’est ce qu’il lui a dit.

A raison de se taire, Bran.
"rien de sérieux". La phrase est absurde. Pas loin du mensonge. Loin de lui. Mais ça lui seul le sait. Majo, elle l’a crû. La vérité, c’est qu’il n’est pas plus grand qu’Eliot quand il est avec elle. Il voudrait passer tout son temps sous son sourire, insouciant. Mais Bran n’est qu’un enfant qui a peur de tomber.

the devil is in the details Sa femme n’a pas seulement gardé la beach house, elle a gardé Benny, leur chien Basenji -il ne sait pas lequel des deux lui manque le plus-, parce qu’il n’a pas assez de temps / n’est pas assez présent pour s’en occuper -dire qu’elle voulait des enfants avec lui-. Y’a de quoi rire, maintenant qu’on l’a forcé à prendre du repos et qu’il ne sait plus quoi faire de ses journées. + Songe à adopter un chat. Un gros chat qui tire la gueule tout le temps, auquel il pourrait donner une voix de psychopathe. + Surfe tous les matins, son rituel, ça le détend, le seul sport auquel il se tient, pas le genre à courir sans but ou à soulever de la fonte, même s’il s’y plie de temps à autres pour garder la forme. + Ses parents ont plus ou moins refait leur vie, ils n’ont jamais eu d’autre enfant mais son père a des beaux-enfants que Bran voit une fois par an pour les fêtes de fin d’années. + Voit plus souvent son père que sa mère qui contrairement à elle ne vit pas loin. Les relations avec sa mère sont un peu compliquées depuis l’adolescence de Bran, mais il n'échappe pas au coup de fil hebdomadaire. S’il lui arrivait quelque chose, sûr que sa disparition serait signalée le jeudi soir à 19h05. + Ecoute à peu près n’importe quelle musique sur laquelle il peut bouger / jouer des épaules / sautiller, les moves ridicules mais assumés jusqu’au bout. + N’aurait confié la playlist de son mariage à personne d’autre que lui-même + Ça fait de lui le pire co-pilote, celui qui trifouillera la radio, changera votre station / playlist tout le long du trajet. + A une passion inavouée pour les "enquêtes" paranormales, ovnis, fantômes ect, plus ça se prend au sérieux mieux c'est, souvent à 2h du mat' sur une obscure chaine du câble. + Biberonné à x-files, et non, ce n’était pas de son âge. + Egalement fan de SF de manière plus générale + Pour les "vraies" enquêtes, de série ou films policiers, il n’hésitera pas à spoiler le coupable. Pire, il est cette personne chiante (et, oui, il le fait exprès) qui relève toutes les incohérences / faits pas crédibles, pire qu’un historien devant Gladiator. + Adepte de casse-têtes et jeux d'énigmes depuis petit, il en a toute une collection, généralement le cadeau de Noël tout trouvé. + Survit grâce au café, et au sucre, parce qu’il n'aime pas le gout du vrai café. Il a testé toutes les couleurs de capsule et a fait la grimace à chacune, mais la machine nespresso est la première chose qu’il a déballée en emménageant par pure nécessité. + Coutumier du starbuck et starbuck like, donc, avec tellement de sucre, de crème et de machins dedans qu’on ne sent plus le café. À défaut d'être le monsieur donut du commissariat faute de social skills, il a été le Mr Starbuck de celui de San Diego dans ses jeunes années. + Ses relations amoureuses se comptent sur les doigts d’une main, forcément, avec 7 ans de mariage au compteur, sa femme rencontrée dans la vingtaine. + Mec organisé, pas le genre à laisser trainer ses chaussettes sales, ni grand chose d’ailleurs. Paradoxalement, il aime bien le bordel quand il vient des autres, ça lui rappelle Eliot. + Préfèrerait mourir que de foutre un pied dans un hôpital -compliqué, parfois.

prénom, pseudo spf, meagan. âge the big thirty soon (Bran) cold cold heart 3943799615

pays oui oui baguette. type de personnage pré-lien merveilleux de @Majolica Vargas coeur

origine‧s de la célébrité anglaises et juives égyptiennes. d'où viens-tu du cosmos (Bran) cold cold heart 1f4ab

(je sais plus

) crédits cheekeyfire (av et gif), renegade (icons). autre ~~c'est vide mais pas pour longtemps~~ (magie de l'insomnie) geek

i don't wanna talk about the way that it was

bottin des avatars

Code:: <aa2>oliver jackson-cohen</aa2> @"Bran Higgins"

registre des emplois et logements
quartier san luis rey.
lieu oceanside police department.

Code:: <aa2>inspecteur (cold case)</aa2> @"Bran Higgins"

quartier south oceanside.
type d'habitation appartement.
autres habitants /

Code:: <aa2>#30</aa2> @"Bran Higgins"

répertoire des personnages

Code:: <ac>@"Bran Higgins"</ac> <aa>35 ans, divorcé, hétérosexuel, inspecteur de police.</aa>

multicomptes
Merci d'indiquer via un astérisque (*) vos comptes faciles.

Code:: <ac>@"premier compte"</ac> @"deuxième compte", @"troisième compte", ...

Dim 14 Mai - 20:56

giga bg in coming. (Bran) cold cold heart 1381766960

bienvenue parmi nous avec ces choix qualitatifs, entre oliver + le pl de folie. (Bran) cold cold heart 1939243025

courage pour la rédaction - et l'insomnie, feel u. rainbow

_________________

Dim 14 Mai - 21:47

Officiellement bienvenue parmi nous coeur

Dim 14 Mai - 22:06

Je m'attendais pas à avoir des réponses à cette heure là (Bran) cold cold heart 3116843944

@leif sundström (Bran) cold cold heart 1381766960

Merci copine d'insomnie muscle

& merci @Scott Keating coeur

Dim 14 Mai - 22:09

your favorite person is here. (Bran) cold cold heart 1198334161

tu as TELLEMENT fait ma journée, je crois te remercier pour le reste de mon existence pour ton intérêt sur le pl. (Bran) cold cold heart 1491900633

avec ce choix de fc parfait, oliver, je l’aime tellement d’amour. fullove

tous les jours, j’aimerais pouvoir regarder the haunting of hill house pour la première fois (vraiment, j’ai un amour pour cette série), je m’égare.

trop trop trop hâte de le découvrir, tu sais où me trouver pour n’importe quoi. hoo

bienvenuuuuue sur aiw. flower

je te réserve oliver pour une durée de 7 jours. (Bran) cold cold heart 3513915865

_________________

we’re not star-crossed, but we can still wrap ourselves in the seams of a quilted universe that we didn’t stitch, bathe in the glow of the sun that doesn’t shine for us.

Dim 14 Mai - 22:23

mais égare-toi je t'en prie mdr

Ça me fait trop plaisir autant d'enthousiasme, j'espère vraiment qu'il te plaira (Bran) cold cold heart 1491900633

je te feels en vrai (même si je suis pas sûre que j'y survivrai à chaque fois pfiou

) c'est un chef d'oeuvre cette série !
yes t'as déjà fait les frais de mes bêtises ma pauvre (Bran) cold cold heart 3116843944

mais je sais maintenant que je peux t'embêter même la nuit (Bran) cold cold heart 1253600179

(en vrai je pensais trop pouvoir remplir en mode ni vu ni connu avant que tu passes par ici, raté mdr

)
et le plus important : merci pinky

Dim 14 Mai - 22:31

bienvenue dans ta nouvelle maison, cutie

je répèterais surement tou ce que mes prédécesseurs ont déjà dit, mais ce choix de fc est juste incroyable, ça donne envie d'en savoir plus sur la manière dont tu vas interpréter ce pl, happylove

du coup, bonne rédaction à toi, hiiiii

Lun 15 Mai - 3:25

j’adore le pseudo (Bran) cold cold heart 3827413925

et oliver

bienvenuuuuue !

Lun 15 Mai - 4:39

Omgomg non mais OJC drama

j'ai vu que tu allais sûrement faire un flic alors vas-y reviens nous, jte veux dans ma team ~~on ira draguer ensemble tqt~~ drama

bref amuses toi bien et bienvenue 1998006903

Lun 15 Mai - 5:42

quel bon choix de fc et de pl. hiiiii

bienvenue et bon courage pour l'écriture de ta fiche. flower

_________________

elskeyduh;

Kärleken är som vinden, du kan inte se den, men du kan känna den.Love is like the wind, you can't see it, but you can feel it.

Lun 15 Mai - 6:01

j'aime oliver shy

très bon choix de pl 1998006903

bienvenue parmi nous (Bran) cold cold heart 3513915865

Lun 15 Mai - 8:13

J'aime beaucoup le personnage qui se dessine, son caractère semble adorable je valide ! mdr

Bon courage pour terminer ta fichette et bienvenue parmi nous kissluv

_________________

. ❝ Live like Jay ❞

Lun 15 Mai - 8:31

Excellent choix de Pl et de fc (Bran) cold cold heart 1915553615

Bienvenue dans le coin (Bran) cold cold heart 476565250

Lun 15 Mai - 9:28

bienvenuuuue ici (Bran) cold cold heart 1915553615

Lun 15 Mai - 11:11

Le personnage a l'air génial !
Hâte d'en savoir plus (Bran) cold cold heart 1915553615

Lun 15 Mai - 13:01

Merci pour votre accueil 1998006903

@Dan Anderson mdr

je viendrai me glisser dans tes mp alors (pour parler boulot pas pour draguer voyons (Bran) cold cold heart 1253600179

)

@Tyler Kane un vrai soleil (Bran) cold cold heart 3116843944

Lun 15 Mai - 15:22

oliveeeeeer. drama

pour le pl de la bby sis de noela en plus, on fait attention. drama

bienvenue. 1998006903

Lun 15 Mai - 16:28

Ce canon de beauté, je meurs drama

Le perso' qui se dessine doucement a l'air incroyable, force et honneur pour ta fiche keur

Lun 15 Mai - 16:36

Bienvenue

Lun 15 Mai - 16:39

Officiellement bienvenue et bonne chance pour ta fiche coeur

Lun 15 Mai - 16:53

polala, je suis fan de tes choix (Bran) cold cold heart 2866837749

tu vas faire des heureux.ses !
j'aime beaucoup trop son caractère, le côté taquin, sarcastique, ça me plait ! cuutie

je te souhaite la bienvenue chez toi heeart

Lun 15 Mai - 20:47

Le pl de la plus belle + ce fc et ce début tu as tout parfait drama

Bienvenue parmi nous heearty

Mar 16 Mai - 11:17

ce choix de pl et de fc puis ce début de fiche. (Bran) cold cold heart 908615483

j'adore.

bienvenue. I love you

Mar 16 Mai - 22:39

Noela Barnes a écrit:oliveeeeeer. pour le pl de la bby sis de noela en plus, on fait attention.
bienvenue.

Oopsie y'en a un qui va se faire taper sur les doigts on dirait eyes

(merci

)

Merci à tous.tes heart1

& merci @Murphy Barlow @Soren Barlow, @Alec Pearson, @Oliver Weiss pour vos gentils commentaires, ça fait trop plaisir cuutie

_________________

--- every time you come my way wanna hear you whisper my name.

Jeu 18 Mai - 9:45

quel excellent choix de pl!
et en plus oliver bienvenue à toi!