lose our heads ft. leif (VII)
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lose our heads ft. leif (VII)

STARS burning in the skies
Robyn Kaplan
Robyn Kaplan
messages : 2287
pseudo : spf. (she/her)
id card : kravitz | ethereal (img), awona (sign).
warnings : langage grossier, tabagisme, sexe, affaires criminelles (violence, homicides et tutti quanti).
lose our heads ft. leif (VII) D0c227b77ae97266171a512a696a8ee2d8871013
âge : trente-cinq ans, l'impression d'être assurément too old for this shit.
occupation : inspectrice de police à la criminelle du district 18, vaut mieux l'avoir en peinture qu'en face à face lors d'un interrogatoire.
statut civil : amoureuse et en couple pour la toute première fois. leif partout autour d'elle; de ses pensées à l'intimité de son coeur.
orientation : hétérosexuelle, les hommes ont toujours attiré son regard.
habitation : petit appartement du south oceanside.
pronom ig : she/her.
disponibilités : complet

bran II ✧.* leifyn VIII ✧.* leifyn IX ✧.* leifyn X ✧.* tabitha II ✧.* cleo


infos rp : je réponds généralement sous deux semaines, selon l'inspiration et l'irl.
-- de 400 à 800+ mots par réponse
-- 3ème personne du singulier, au présent
-- dialogues en français ou anglais
-- code couleur : mediumpurple

   
 

lose our heads
tw/ violence, blessures, sang
@Leif Sundström

thursday, january 4 — 7:55 p.m.
la joue contre le bitume râpeux, robyn ne sait pas depuis combien de temps elle est inerte sur le sol. ne sait plus. silhouette recroquevillée sur elle-même. les bras entourant son abdomen, qui la lance, qui la brûle. elle se relève le plus lentement possible, étouffe couinements de bestiole à l'agonie. un voile léger devant les yeux, brumeux, a l'impression d'être sur une autre putain de planète où la moitié gauche de son visage est anesthésiée. la lèvre inférieure esquintée à cause de ses dents pendant le coup lui laisse un arrière-goût métallique. move your ass. dans son malheur, elle se débrouille, se démène seule comme elle l'a toujours fait. dans son malheur, elle n'en veut même pas à son agresseur. car dans sa tête, les lettres sont déjà majuscules et nettes; you deserved it. robyn traînasse, amène sa carcasse jusqu'à sa bagnole. se baisser pour rejoindre le siège conducteur la fait geindre pour de bon. elle claque la portière brutalement. un regard succinct à sa pommette tuméfiée dans le rétroviseur, elle pose ses deux mains contre le volant et abdique. avant même d'avoir essayé ou fait semblant d'essayer; elle éclate en sanglots.

thursday, january 4 — 10:24 p.m.
les heures de la soirée passent d'une lenteur abominable. un paquet de frites surgelées contre sa joue, robyn veille. assise à côté de la fenêtre, son flingue posé sur sa cuisse. la douleur a subtilement laissé place à la paranoïa. elle n'a même pas pris la peine de retirer ses vêtements de la journée. la chemise autrefois blanche maintenant souillée, pourtant débraillée lorsqu'elle a voulu vérifier les dégâts. des ecchymoses sombres fleurissantes sur sa peau. elle attrape son téléphone et pour la énième fois hésite à contacter leif. mais pour lui dire quoi ? i need you tonight. i don't want be alone. please come. des mots qu'elle tape mais finit une nouvelle fois par effacer. si elle s'était réellement écoutée elle serait directement allée chez lui. mais ne veut pas l'emmerder, ne veut pas les emmerder. le suédois qui deale déjà avec ses propres problèmes et la tutelle de sa nièce. robyn qui l'a déjà assez emmerdé dans le passé, pour une histoire de palmtree killer, ne compte pas recommencer. surtout pas avec l'échec cuisant de cette dernière affaire. et surtout; she doesn't deserve him, but she deserves to have been beaten up. le cerveau qui tourne à mille à l'heure alors qu'elle ferait mieux de piquer du nez. un cocktail néfaste de sensations qui la tient pourtant éveillée. le souvenir encore vif d'une menace articulée avant que l'homme la saisisse par la gorge. la mette au sol par un coup de poing envoyé dans son visage. lui assène de coups de pieds. but you know you deserved it, right?

friday, january 5 — 00:48 a.m.
sursaut foudroyant en entendant du bruit dans la cage d'escaliers, robyn s'est assoupie deux petites minutes dans le canapé. sachet de brocolis surgelés devenu ambiant à son tour, elle se redresse difficilement et non sans pas grimacer. l'arme à feu coincée entre son pantalon et son ventre, elle balance le sachet dans le petit congélateur en évitant de trop se baisser. avale de nouveaux cachetons, les anciens anti-douleurs ne faisant plus effet. il est presque une heure du matin lorsque robyn une nouvelle fois le regard planté sur son téléphone. la fatigue accolée à sa vulnérabilité du moment lui fait perler quelques larmes au coin des yeux. elle les essuie d'un revers de main et se décide finalement à envoyer des messages – consciente qu'elle aurait dû le faire dès le départ.

lilith a écrit:can u sleep w me tonite? i dont feel well
lilith a écrit:please, i need u

l'aveu fragile et sincère. elle le dérange vraisemblablement mais crève d'envie de le voir, là et maintenant. lui et son parfum. plus qu'une nécessité d'avoir sa présence réconfortante, pouvoir poser sa tête contre son torse pour réussir à s'endormir. être certaine d'être en sécurité cette fois-ci. robyn guette la camionnette blanche dans la rue, des minutes qui s'éternisent, avant qu'elle ne la voit enfin. change d'emplacement et rejoint la porte d'entrée pour lui ouvrir. surveille au préalable par le judas avant d'être sûre d'apercevoir sa silhouette au travers. elle déverrouille la lourde et l'ouvre, un petit « hey. » l'accueille, les épaules basses. elle referme aussitôt derrière lui et retire son glock qu'elle gardait encore sur elle. il y a un léger silence, elle passe ses mains dans ses mèches redevenues brune, soucieuse. elle a honte, robyn. « thanks for coming. » lâche-t-elle. un mouvement vers l'avant un peu hésitant mais qui finit par aboutir; elle vient précautionneusement coller son corps au sien, les doigts s'accrochent à son haut. « i fucked up. » la vérité murmurée et douloureuse.


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elskeyduh;
Kärleken är som vinden, du kan inte se den, men du kan känna den.Love is like the wind, you can't see it, but you can feel it.

MOON up all night
Leif Sundström
Leif Sundström
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pseudo : thalestris. (she/her)
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triggers : les tiens seront les miens.
warnings : langage grossier, substances illicites, alcool, violence physique et verbale, abandon, sexe.
lose our heads ft. leif (VII) Leyfin5
âge : fatigue à l'âme, [quarante-quatre] ans filés de mauvais coton.
occupation : [chauffeur livreur], loin du job de rêve par excellence mais ça paie les factures et personne ne vient l'y faire chier.
statut civil : [ en couple] depuis le deux mars, [robyn] comme seule étincelle capable de raviver le cœur dont elle est maître.
orientation : seules les courbes [féminines] pour lui faire courber l'échine et battre le myocarde.
habitation : petit appartement du south oceanside, [#28] zone de guerre où il réside avec [svea], sa nièce.
pronom ig : he/him.
disponibilités :
dispo
leifyn Vwolfieleifyn VIIleifyn VIIIsage IIjesus.

infos rp :
je m'adapte en fonction de ma/on partenaire.
- - de 300 à 1000+ mots selon l'inspiration et les préférences.
- - paroles en suédois, anglais ou français.
- - fréquence rp variante selon la motivation et l'irl, répond généralement en moins de deux semaines.
dialogues: cadetblue // darkkhaki

   
 

「 lose our heads 」
∙ with @Robyn Kaplan  flower

tw: langage fleuri, conduite dangereuse, tabagisme, sang, plaies

« stop. moving. for fuck's sake ! » accueilli par un rire;
super, manquait plus que ça. l'échine de la gamine qui s'étire et le corps qui bascule, lui qui essaie même pas de la rattraper pour empêcher la dégringolade. ça fait combien de temps au juste? deux, peut-être même trois heures? une brosse fourrée dans la main gauche, des élastiques prêts à servir sur l'annulaire de la main droite; l'envie de se griller une clope grondant au creux de l'estomac - mais peut pas, leif. serait faire une croix sur ce petit moment qu'ils n'ont plus vécu depuis... combien exactement? des décennies sans le moindre doute. époque révolue où en deux-en-trois mouvements il parvenait à éblouir la gamine de deux jolies nattes. faut dire qu'à l'époque elle était plus malléable et ses cheveux plus courts; lui échauffe pourtant le coeur tout pareil au suédois.  « you said you used to do it everyday.... » - « didn't say it was by CHOICE! » la gamine qui le fixait de ses grands yeux verts, implorants. parvenait même à lâcher une ou deux petites larmes s'il ne cédait pas trop rapidement - une vraie actrice. sauf qu'elle n'avait pas besoin de ça, svea, pour que le suédois cède. d'un amour immortel et dévoué, prêt à lui décrocher les étoiles si ça avait été ce qu'elle voulait. « you wouldn't get ready for school if you didn't have those... » tout un rituel. l'éveil avec une longue étreinte, la porter dans ses bras jusqu'à la table de la cuisine où le petit déjeuner les attendait déjà; aller se brosser les dents, elle assise sur le meuble pour lui permettre de nouer les fameuses tresses, puis choisir ensemble quels vêtements elle voulait porter. partir main dans la main de la maison jusqu'à l'école et partir après un baiser délicat sur la joue; loin de leur quotidien - et preuves d'affections - actuels. quelques minutes d'un silence agréable où les doigts travaillent dans ses mèches blondes avant la précieuse récompense.  « ok let me take a loooook! » saute avec excitation sur ses jambes pour se précipiter vers le seul miroir de l'appartement - dans la salle de bains. lui encore assis par terre à ramasser le nécessaire de coiffure dont il s'est servi, réconforté par les cris de joie de la gamine. la reconnaît bien, là, faite de plaisirs simples. « did i pass successfully? » le sourire tendre au coin des lèvres - se doute pas une seconde qu'à quelques pâtés de là, un autre de ses amours s'oublie dans la noirceur. « you're officially a hairdresser, congrats! » se font face tout sourire; noël semblant avoir pansé quelques unes de leurs plaies communes. pourtant il y a toujours cette frontière sourde qui les empêche de pleinement se retrouver, ignorant la sensation que pourrait avoir de la tenir captive entre ses bras désormais.

partagent une dernière boutade avant que la gamine ne s'empare de son sac à dos, disparaissant aux bras de deux de ses copines pour une  `soirée pyjama.` leif qui refuse de se demander à quoi peut se résumer ce type de soirée, seulement l'heure à laquelle il serait susceptible de la récupérer le lendemain; nouvelle bénédiction. elle y reste jusqu'au surlendemain, les parents de cassandra ravis d'accueillir une gamine  `si polie et volontaire.` tiens donc. doivent pas parler de la même gamine. profite du calme - et de la solitude - de l'appartement pour se décapsuler une blonde, tranches de bacon cuisant dans une poêle et pain en train de griller tandis que le public des leksand explose. leif aussi. bras levés, toucherait presque le plafond, renverse même un peu de sa bière dans l'engouement du goal de son équipe de prédilection. veillera tard; bières se succèdent jusqu'à ce que l'appel de ses draps ne se fasse trop insistant. rêve de s'y effondrer jusqu'aux premières lueurs du soleil mais c'est sans compter son téléphone qui se met à vibrer sur la table de nuit. une fois puis deux, adrénaline de l'urgence tape dans la carotide.  s'en saisit, les yeux plissés jusqu'à ce que son pseudo ne s'affiche - se redresse aussitôt, sentiment bizarre. something feels wrong.

lilith a écrit:can u sleep w me tonite? i dont feel well
lilith a écrit:please, i need u
lucifer a écrit:imon my way

la précipitation le fait fauter, téléphone déjà balancé hors de portée; enfile la première paire de jean délavé qu'il trouve suivi d'un t-shirt et s'empare de ses clefs pour la rejoindre au plus vite. myocarde plus bruyant que le vrombissement du moteur, suédois devenu daltonien - le rouge, le vert et l'orange parfaitement mélangés. camionnette s'élance sans se soucier des amendes qui pleuvront le jour d'après. arrive en moins de temps qu'il n'en faut pour buzzer la sonnette de l'entrée, le souffle court et les muscles tendus par l'incompréhension de ce qui risque de tomber. something feels deeply wrong et c'est d'autant plus vrai lorsque sa naïade ouvre la porte d'entrée; lui qui s'apprêtait à la balancer contre lui marque un pas de recule, incrédule. peut pas être vraies, ces ombres qu'il croit embrasser ses traits. doivent pas être vraies. les pas s'avancent par mécanisme pour qu'elle puisse fermer mais son coeur et sa tête, eux, étouffent sans la moindre possibilité de s'exprimer. voudrait pourtant, quitte à bafouiller - quitte à aggraver. n'importe quoi pour qu'elle comprenne qu'il est là pour elle en dépit de la haine dépeignant ses traits. « thanks for coming. » - « anytime.... » pensif, ailleurs. voudrait comprendre de lui-même sans qu'elle n'ait à revivre ce qui a bien pu lui infliger ça; ce qui sévirait bientôt sous ses propres poings. oeil pour oeil - sang pour sang.

et son visage ecchymosé qui lui brise le coeur. répond à son pas par l'un des siens, doigts hésitants à s'emparer de sa peau comme il aimait tant à le faire habituellement. et s'il la brisait un peu plus? s'il n'était pas ce dont elle avait besoin ce soir? boule de tensions et de colère, envie de frapper. dans l'estomac puis le crâne à l'image de l'uppercut que lui avait causé de la voir ainsi. i'll find them and make them pay. un contraste tout en nuances, lorsque ses doigts glissent précautionneusement dans son dos. un contact de légèreté et tendresse, le nez pressé contre ses tresses où il espère lui offrir un semblant de paix. « i fucked up. » - « whatever you did couldn't possibly deserve that. » intransigeant. l'ombre d'une colère foudroyante au creux de la poitrine. la mâchoire est serrée mais la touche demeure délicate à la pointe de ses cheveux; la préserve du mieux qu'il peut. « tell me you've seen a doctor.......... » please. obviously not. l'aurait pas cette tête sinon, pansements et baumes visiblement appliqués par ses propres soins. mais pourquoi? « tell me you did something, anything. » ouvrir une enquête, porter plainte. qu'en sait-il lui? les flics sont bien ses petits copains après tout et s'il y a bien une occasion pour eux de se sortir les doigts du cul, c'est celle-là. avant que leif ne s'en charge lui-même. « let me see you.... » lui laisse le temps de relâcher son t-shirt pour reculer de dix centimètres à peine; pince les lèvres et retient un souffle douloureux en observant de plus près les plaies qui embrassent son joli visage. n'ose pas imaginer le reste. putain. main apposée à son cou et pouce qui effleure à peine la mâchoire violacée; en veut au monde entier. mérite pas ça. pas après son topo sur comment elle était devenue flic pour rendre le monde un tant soit peu meilleur. et meilleure elle l'est - qu'eux, que leif, aussi. esprit compartimenté pour s'imaginer retrouver les enculés et leur faire bouffer leurs regrets à coups de poings dans le gosier. « min älskade.....* » lèvres qui trouvent les siennes comme substitut de leurs douleurs et peines; juste de quoi lui faire comprendre qu'il est là et le resterait.
ce soir, tous les autres.
eux contre le monde si  c'est ce à quoi ils étaient voués.
besoin vorace de la protéger.

[mon amour]

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@Leif Sundström

tendresse cajolant la silhouette abîmée, récoltée par ses doigts et sa proximité. robyn qui aimerait complètement s'oublier, même disparaître contre sa carrure. carrure qui se veut tendre mais dont elle effleure la tension au travers de ses muscles. elle, tout ce qu'elle souhaite c'est effacer l'erreur professionnelle commise des mois auparavant, détruisant la vie d'un homme innocent. éliminer bien avant la faute scientifique, l'adn de trop, l'adn qui n'aurait pas dû être. l'impossibilité réelle de retourner dans le passé pour arranger le présent. ne pas pouvoir sauver la réputation d'un homme, et elle, de se sauver des coups pour la faire payer. tendresse brisée par le ton grave. elle retient au fond de sa gorge, sa vérité, oh yes, i deserved that. « tell me (...) » lorsqu'il lui demande si elle a vu un docteur, elle recule sa tête pour croiser son regard. n'a pas besoin de formuler la réponse, tant elle est évidente. regard devient quelque peu fuyant même si pour elle; it's not that bad. pourtant si elle n'a jamais vécu ça auparavant, ça aurait pu être pire. et robyn a assez d'enquêtes au compteur pour savoir très bien à quoi ressemble le pire. « tell me (...) » sent déjà une nouvelle vague de déception, sûrement, au sein de leif avant même de pouvoir lui répondre. « i didn't. » même si elle était la mieux placée pour pouvoir engager n'importe quelle démarche policière, elle ne l'avait pas fait – en réalité, elle ne pouvait tout simplement pas. « i cannot. » qu'elle rectifie. aimerait bien que les choses soient différentes, soient plus faciles, aisément porter plainte contre ce connard. lui foutre toute la crasse du monde sur les épaules pour le faire traîner en justice. mais elle n'en a pas la possibilité. pas après l'hérésie qu'elle et son coéquipier avaient exécuté. mais déjà leif veut s'éloigner d'elle et ses doigts lâchent péniblement son t-shirt pour qu'il puisse se reculer. le laisser observer les dégâts mais seulement ceux visibles de la partie émergée de l'iceberg. il lui serait difficile à croire qu'elle se sentait mieux dans sa tête présentement que lors de son accident avec le stupide palmier. le corps ravagé mais toute sa tête, cette fois-ci. toutefois la caboche envahie d'une profonde tristesse et d'une colère contre sa propre personne. i'm angry with myself. et encore plus énervée contre ce minuscule tressaillement qui ne devrait même pas exister, lorsque leif enlace son cou. prouvant qu'elle n'allait tout sauf bien même mentalement. la mémoire qui n'oublie pas l'acte violent en début de soirée, à plusieurs miles d'ici, sur un parking presque désert. but everything's fine. « i'm okay. » qu'elle prétend pour ne pas qu'il s'inquiète encore plus face à l'étrangeté de son langage corporel. parce qu'elle sait qu'elle n'a rien à craindre à ses côtés, c'est simplement lui devant elle, son suédois. ce géant pour qui elle ne ressent pas, ne ressent plus à vrai dire, que de la simple amitié. un sentiment plus fort qu'elle n'avait jusqu’à maintenant jamais éprouvé. les battements précipités de son myocarde à sa proximité sont d'autant plus intimidants que déstabilisants. comme lorsqu'il se penche sur ses lèvres après une injure dans sa langue maternelle – elle suppose. par habitude, les mains de robyn se joignent autour de sa nuque mais lui arrachent aussitôt une faible plainte contre sa bouche. lui rappellent derechef qu'elle est limitée dans sa gestuelle à cause des zébrures dansants sur ses flancs et son ventre. ses mains qu'elle détache mollement de la nuque leif. elle rompt le baiser comme leur rapprochement. l'idée brève la traverse alors qu'elle se déplaçait lentement vers la chambre à coucher. se stoppe et tourne son visage vers lui. « can we... can we take a bath? » qu'elle demande, un peu hésitante. l’éventualité que l'eau brûlante apaise sa carcasse. et il y a l'apaisement évident qu'elle ressentirait contre sa peau à lui au fond de cette baignoire; leur repère. mais elle sait déjà que ce n'est qu'une question de minutes avant qu'elle ne se dévoile, qu'elle lui conte ce qu'il lui est vraiment arrivée. car elle lui doit une explication après l'avoir dérangé dans la nuit, après qu'il ait pu découvrir ses plaies et qu'il verra bientôt les prochaines. elle doit lui raconter car si ce n'est pas à lui qu'elle le fait, alors à qui ? et même si elle craint qu'il ne la laisse, elle lui doit au moins la vérité. lui montrer que malgré son envie de rendre le monde meilleur, elle, elle est loin de l'être et ne vaut rien. « i'll tell you what happened. » my love.


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l'urgence aux nombreux visages,
du creux de ses doigts l'ayant capturée aux lèvres lèvres pincées pour s'empêcher de jurer. elle n'a pas besoin de ça. non, pire - elle ne mérite pas ça. contrairement à ce qu'elle semble vouloir lui faire comprendre; suédois qui ne comprend pas plus ce qui se passe mais refuse de la presser. s'estime déjà heureux qu'elle lui ait demandé de la rejoindre, plutôt que de sombrer seule dans la noirceur de ses doutes. « okay. » définitivement pas d'accord, le suédois; voudrait la saisir par les épaules pour la secouer, retrouver la kaplan pour qui il est tombé. all of this is just a bunch of nonsense. et l'idée que quelqu'un ait vraiment pu le faire, la secouer, plus que de raison, le rend fou leif. pourtant pas le plus terrifiant; croit-elle vraiment ce qu'elle dit, lorsqu'elle prétend ne pas mériter les soins à hauteur de ses plaies ? « i'm okay. » - « don't lie.... » doux bien qu'intransigeant, l'émeraude du regard révèle ce que les lèvres se refusent: j'accepterai tes secrets mais pas tes mensonges. même si elle veut s'en persuader plus que lui; même si elle s'imagine que cela lui fait du bien - ce n'est pas le cas. à la douceur absurde d'un mensonge il préfère la lame d'une vérité fatale. « can we.... can we take a bath? » chaleur fantomatique de ses lèvres ayant trop rapidement quitté les siennes; l'observe lui échapper, la tête penchée sur le côté et le coeur près à chavirer entièrement. s'apprête à plonger dans l'inconnu avec elle, sans même demander, sans s'y être préparer. c'est sans doute ça, d'aimer. tout partager, du meilleur au mauvais, qu'on puisse y faire quelque chose ou qu'on soit désemparé. « i'll tell you what happened. » buste enfle d'anxiété. certain que ça ne va pas lui plaire mais besoin d'étancher la curiosité morbide qui lui mord l'estomac. de quoi réunir un maximum d'indices, les retrouver - les ravager. jusqu'à ce qu'ils n'aient plus suffisamment de dents pour supplier ni de larmes à pleurer. de quoi faire passer un message plus parlant que les autres, she's out of reach.

un ange passe,
et avec lui le coeur serré du suédois tandis qu'il retire ses bottines au cuir usé de mouvements des pieds. échouées sur le parquet, cadet de ses soucis, rejointes par sa ceinture puis sa veste, son t-shirt, son jean,.... ainsi de suite jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à effeuiller. « gonna take care of it. » meaning prends le temps qu'il te faut pour me rejoindre. tout comme lui, peut-être trop habituée à sa solitude même dans les moments de crise; a sauté le pas le plus difficile en se décidant à l'appeler, jusqu'à le faire venir, sans forcément prendre conscience qu'il était bel et bien là. chemin qu'il connaît jusqu'à la salle de bains où il décide de ne pas actionner la lumière pourtant réparée - précieux sésame subtilisé à la poche arrière de son jean avant de le laisser s'échouer. une flamme contre la tige noircie, arôme vanille s'évade dans la pièce où une cascade d'eau mousseuse se met à couler. suédois qui ne pense à rien d'autre qu'elle; l'angoisse de son corps qu'il imagine mordu par les bleus, les écorchures et les plaies. sait pas comment il va réagir. sait pas comment il devrait non plus. sait rien en fait si ce n'est pourquoi il est là. l'angoisse de ne pas trouver les mots qu'il faut non plus; ceux dont elle a besoin pour réparer les morceaux fracturés de son âme. et lui, prêt à lui céder la sienne pour faire réapparaitre le moindre de ses sourires. tâtonne l'eau du bout des doigts avant de s'y glisser avec le plus de confort possible; s'empêche de tendre l'oreille pour guetter ses mouvements, comprendre ce qui se passe durant ces minutes qui les séparent et qu'il n'aime pas. ose à peine imaginer ce que ce doit être pour elle. « my eyes are shut, just in case.... it feels easier for you. » la tête basculée en arrière, partagé entre vapeurs chaudes et parfum vanillé - ne manque plus que celle qui lui manque le plus;
quelles que soient son apparence et ses craintes,
ensemble, c'est tout.

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lose our heads
tw/ blessures, nudité, homicide,
erreur policière

@Leif Sundström

le silence de leif est déstabilisant, comme son état à elle doit l'être pour lui. accoutumée à sa voix rauque et joueuse, ses sourires et ses rires, sa proximité et ses mains cajoleuses. pourtant c'est elle qui créé l'éloignement. ajoute de la distance entre eux deux alors qu'elle le désire proche, mieux encore; l'un contre l'autre dans le réconfort d'un bain brûlant. au-delà de son mutisme à lui comme à elle, robyn chérit sa présence. prémices du regret de ne pas lui avoir écrit plus tôt, de ne pas s'être octroyée cette chance de l'avoir devant elle. un égoïsme sous-jacent d'avoir foutu en l'air ses plans pour son propre confort. avoir envie de personne d'autre si ce n'est de lui et peu importe la gravité du moment. mais cette fois-ci, elle ne peut pas lui offrir la robyn qu'il a l'habitude de fréquenter. elle ne peut même pas pleinement lui sourire sans grimacer péniblement. un souvenir de cette robyn un peu minable, un peu désemparée lors de cette nuit d'été partagée au motel, sauf qu'elle a toute sa tête ce soir-là. aurait préféré ne pas l'avoir – pour oublier les erreurs sales, ne pas faire face aux conséquences de ses actes passés.

le sifflement métallique de sa ceinture puis le froissement de ses vêtements l'un après l'autre; l'acquiescement taiseux à son souhait de prendre un bain. elle le regarde se déshabiller et remue à peine la tête à ses paroles. lui tourne dos, préférant s'éclipser dans sa chambre, seule. seule en galère à défaire ses frippes, sa chemise étant le plus simple. se tortille dans tous les sens, éviter les angles lancinants – en vain – pour se débarrasser du reste. s'autorise à observer son reflet dans le miroir plein pied. hématomes colorant sa chair accompagnent les réminiscences d'un amour passionné par son suédois. elle attache ses longs cheveux en hauteur, non sans effort, et rejoint la salle de bain. à pas de loup, incertaine de sa réaction lorsqu'il la découvrira ainsi. elle pousse la porte, découvre l'ambiance tamisée. « my eyes are shut, just in case.... it feels easier for you. » un soupir de soulagement qu'elle garde au fond de sa gorge, comme si leif avait entendu ses pensées. et pourtant, ça lui crève le coeur d'en arriver là. être soucieuse de lui montrer son corps, à lui, corps qu'il connaît sur le bout des doigts. à vrai dire, elle n'a pas envie qu'il la découvre dans cet état-là. elle ferme la porte derrière elle, très vite rattrapée par la chaleur ambiante et l'arôme vanillé. elle le regarde, lui et ses paupières closes, l'aurait presque l'air serein dans la mousse. désir de poser ses lèvres contre les siennes et d'y sourire bêtement contre. you're so handsome and there's so much i need to tell you. se retient pour ne pas engendrer de nouvelles douleurs en se courbant. souffrances qui ne pourront pas être éviter lorsqu'elle le rejoindra – ce qu'elle fait la seconde d'après. d'abord, un pied, puis l'autre. mollets flirtent avec la douce brûlure de l'eau. s'éternise dans sa descente, mâchoire serrée pour ne pas se dolenter. ce n'est pas en face de lui qu'elle trouve sa place mais contre lui; gestuelle lente et douce pour ne pas l'écraser, son dos rencontre son torse. elle serre ses cuisses entre elles et replie ses jambes, s'adapte au manque de place. pourrait même sourire en se disant qu'il doit en avoir marre de se sentir à l'étroit dans cette fichue baignoire. l'arrière de sa tête vient reposer contre une épaule de leif. elle inspire calmement, croit aux vertus de l'eau ressourçante, apaisante. sanitas per aquam, s'octroierait une visite au spa une fois par semaine, si elle avait le blé pour ce caprice de friqués. elle tourne légèrement son visage, son nez rencontre la courbe de la mâchoire du suédois. reste comme ça un petit instant tandis que sa main droite attrape la sienne, cachée dans l'eau chaude. doigts s'entrelacent et reposent contre sa cuisse. sa bouche vient embrasser sa peau, à la naissance de sa barbe et elle cale de nouveau son crâne contre son épaule. « alright, i... » pas de mensonges, seulement la vérité. prête à briser une de ses règles; celle de devoir parler de son job. jusqu'ici la volonté à ne jamais aborder son travail dans ses relations personnelles parce ça n'a rien à foutre là. « i worked on a case shortly before we met. » et même si elle sait que rien ou presque ne peut le choquer, elle ne souhaite pas entrer dans les détails. une façon de le préserver sans doute, ne pas vouloir le mêler au chaos dont elle est témoin. « my partner and i were able to solve the case quite easily because of the dna present on the- hum, at the crime scene. » cherche à choisir les bons mots concernant cet homicide du passé teinté de crime sexuel. « the suspect's profile matched, well, not absolutely, but it was his dna. » et ça aurait pu être aussi simple que ça, s'arrêter là, si l'adn était une preuve insoupçonnée. « here's the flaw... 'cause dna is an imperfect piece of evidence. » avoue-t-elle dans un soupir semi-fatigué. la science connaît ses limites, les mauvaises interprétations d'adn également. l'adn qui n'aurait pas dû se retrouver sur cette scène de crime. « and somehow the mistake was found when the case was processed again months later. » récemment. « i think the suspect's brother, non-suspect after all, hired a private detective or something. » faut dire que le frangin n'avait pas été très bavard, lui avait seulement dit qu'elle avait ruiné la vie de son cadet, qu'elle avait intérêt à fermer sa gueule avant de la mettre au sol. si elle est prête à fermer sa gueule aux autorités, elle est en train de se livrer à leif. « the thing is, i put an innocent man in custody. he lost his job, he lost his wife... he lost everything. » gorge serrée, bouffée par une culpabilité immense. « i saw him two days ago, in court to clear him, he was in such bad shape. » le souvenir encore frais, affronter son erreur, l'index pointé sur elle et son coéquipier cruz. ne veut pas savoir ce qu'il a vécu en détention, comment a-t-il survécu. robyn se redresse un peu et relâche la main de leif, essuie les larmes silencieuses au coin de ses yeux. termine par se lover de nouveau contre lui. « his brother hit me. » sort abruptement de ses lèvres, sans avertissement au préalable. « he followed me tonight when i left work. actually... he's followed me before but i thought- i just thought i was being paranoid. » aurait mieux fait de s'en fier à son premier instinct. « that's it. » pas besoin de décrire la scène de violence, leif avait aperçu les dégâts lui-même, ou même une partie. i deserved it. comme les sanctions déterminées en interne, entre deux districts. avait loupé de peu à la suspension temporaire de sa plaque et de son arme. à la place, un joli avertissement écrit venait gâcher son dossier personnel et elle ne pouvait pas toucher à une prochaine enquête, ni même reprendre cette enquête foirée de zéro, pour une durée indéterminée. réaffectée dans un autre service, vouée à s'occuper de la paperasse ennuyante des archives en attendant. se faire petite, se faire oublier, qu'on lui refasse confiance. même si on avait piétinée son égo, elle comprend et accepte. « that's why i can't press charges, i've done enough shit. just need to be forgotten for a while. » laissé le temps faire son oeuvre, même si ça ne rattrapera pas les mois de calvaire de l'homme faussement accusé. dans cet alcôve chaleureux et parfumée, rythmé à ses confidences honteuses, elle semble que l'eau porte ses fruits sur son corps meurtri – ou c'est le simple contact avec son bien-aimé. « i'm sorry... » petit voix étranglée tandis qu'elle pose sa joue contre lui. elle est désolée pour l'innocent et pour sa famille, mais également pour toutes les personnes qu'elle a déçues au cours de sa vie, à commencer par ses parents qui n'ont même pas voulu la garder. et maintenant pour leif; i'm sorry to have disappointed you.


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elskeyduh;
Kärleken är som vinden, du kan inte se den, men du kan känna den.Love is like the wind, you can't see it, but you can feel it.

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Leif Sundström
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pseudo : thalestris. (she/her)
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triggers : les tiens seront les miens.
warnings : langage grossier, substances illicites, alcool, violence physique et verbale, abandon, sexe.
lose our heads ft. leif (VII) Leyfin5
âge : fatigue à l'âme, [quarante-quatre] ans filés de mauvais coton.
occupation : [chauffeur livreur], loin du job de rêve par excellence mais ça paie les factures et personne ne vient l'y faire chier.
statut civil : [ en couple] depuis le deux mars, [robyn] comme seule étincelle capable de raviver le cœur dont elle est maître.
orientation : seules les courbes [féminines] pour lui faire courber l'échine et battre le myocarde.
habitation : petit appartement du south oceanside, [#28] zone de guerre où il réside avec [svea], sa nièce.
pronom ig : he/him.
disponibilités :
dispo
leifyn Vwolfieleifyn VIIleifyn VIIIsage IIjesus.

infos rp :
je m'adapte en fonction de ma/on partenaire.
- - de 300 à 1000+ mots selon l'inspiration et les préférences.
- - paroles en suédois, anglais ou français.
- - fréquence rp variante selon la motivation et l'irl, répond généralement en moins de deux semaines.
dialogues: cadetblue // darkkhaki

   
 

「 lose our heads 」
∙ with @Robyn Kaplan  flower

tw: langage fleuri, sang, plaies, nudité, violence physique

silhouette fend l'eau sans qu'il n'ose, cette fois, bafouer la promesse;
loin de l'enivrante énergie d'halloween alors qu'il s'apprêtait à découvrir kida, les tripes se tordent différemment. une part d'inconnu qu'il n'apprécie que peu, beaucoup d'angoisse aussi - pas seulement pour ce qu'elle a à lui dévoiler mais sa propre réaction face à l'adversité. se voudrait roi de ses émotions si robyn n'avait pas tout chamboulé dans son existence depuis qu'elle y avait fait sa place. du mieux qu'il peut, corps se détend dans l'eau brûlante, pour accueillir le sien; mains toujours en demande, s'octroient sa peau aussitôt se prélasse-t-elle contre lui. comme si rien n'était. comme si tout allait bien. parce que maintenant qu'ils sont ensemble, dans leur cocon, tout ne peut que se résoudre non? même s'il n'a pas les mots qu'il faut, même s'il n'a pas de solution miracle pour la soulager du poids qui pèse sur ses épaules. les mêmes qu'il vient parsemer de baisers légers, yeux toujours clos pour mieux la ressentir partout autour de lui. je suis là présents dans chaque geste. bien fou que lui procure la réciproque lorsque les lèvres de son älskade caressent son menton. inspiration discrète lorsqu'elle se jette à l'eau - prenant soin de ne jamais la couper tandis que ses doigts continuent de sillonner sa peau dans de longs cercles. incapable d'analyser la situation sous le bon oeil - n'a jamais été flic, pas plus qu'innocent, famille de détraqués - ne comprend où elle veut en venir que lorsqu'elle mentionne une nouvelle investigation. coeur loupe un battement, retient de toutes ses forces ses poings de se serrer contre elle; le frère donc. ne cherche même pas à se mettre à sa place - ni la sienne, ni l'autre qui a fini à tort derrière les barreaux - ne voit et ressent que son tourment à elle. elle est tout ce qui compte. elle ne mérite pas ça. parce qu'elle a mené ses recherches comme n'importe quel flic; parce que si ce type avait eu un véritable alibi, rien de tout ça ne serait arrivé. puis ce ne sont pas les flics qui foutent les gens derrière les barreaux. est-ce que ce malade était également allé tabasser les juges ? le jury ? les avocats ? l'indignation monte, tête basculée en arrière pour se convaincre de demeurer calme - robyn qui n'a pas besoin de nouvelle vague. robyn qui mérite qu'il soit ce dont elle a besoin ce soir. un esprit revanchard à la con qui, plutôt que de se contenter d'une vie brisée, avait délibérément choisi d'en foutre en l'air une deuxième; et pourquoi s'arrêter à deux dans ce cas? envie creuse de le retrouver. l'attraper par le colback, enfoncer son crâne contre la brique jusqu'à ce qu'il prenne la forme de sa paume. lui faire passer l'envie d'une vendetta inutile - est-ce que tabasser sa moitié avait rendu à son frère les années gaspillées ? et lui, se sentirait-il mieux, en apprenant à sa sortie, qu'elle avait subi la même violence que lui pour une simple erreur ? his brother hit me. son propre poing qui lâche sa peau pour se serrer en toute discrétion sous l'eau mousseuse. jävel.* « i'm sorry i can't. » résolu. c'est pas ce qu'elle a besoin d'entendre - ou peut-être que si au fond. mais c'est ce qu'il a besoin de lui dire. « i can't just sit there and agree with you because you didn't do shit. » come on robyn ? qu'est-ce qu'elle aurait dit si cela n'avait pas été l'une de ses affaires mais celle d'un collègue ? l'aurait-elle enfoncé de la sorte ? « you said it yourself, dna found on the scene matched his. YOU didn't put him in jail. you searched for evidence and give it to the court when it was time for his trial. » marque une pause durant laquelle son bras se resserre quelque peu autour d'elle; soutien indéfectible, même s'ils ne sont pas d'accord et ne le seront, à ce sujet, jamais. « they put him away. you did your job. » if there was a lack of evidence they should've release him, purement et simplement. l'investigation aurait alors repris son cours. « you're shaken.... but that - » ses bleus en ligne de mire, chaque fois qu'il remarque le coin de ses yeux se plisser lorsqu'il effleure son corps à des endroits meurtris. « is not ok. what he did isn't ok. » and you'd only have one word to say for me to make him pay. bien qu'elle ne le fera jamais, kaplan - toujours du bon côté du spectre. mais pas lui. « i'm sorry it happened... for everything. » sorry i wasn't around to protect you. sorry i can't protect you from your own thoughts neither. i wish i could. le second bras glisse contre et autour d'elle, l'enlace avec douceur pour éviter toute douleur tandis que ses lèvres pressent sa pommette suivie du coin de ses lèvres. « everything's gonna be alright now, i swear. » même si ça n'en a pas l'air. même si les choses sont confuses, douloureuses, interminables.

[fils de pute]
STARS burning in the skies
Robyn Kaplan
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warnings : langage grossier, tabagisme, sexe, affaires criminelles (violence, homicides et tutti quanti).
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âge : trente-cinq ans, l'impression d'être assurément too old for this shit.
occupation : inspectrice de police à la criminelle du district 18, vaut mieux l'avoir en peinture qu'en face à face lors d'un interrogatoire.
statut civil : amoureuse et en couple pour la toute première fois. leif partout autour d'elle; de ses pensées à l'intimité de son coeur.
orientation : hétérosexuelle, les hommes ont toujours attiré son regard.
habitation : petit appartement du south oceanside.
pronom ig : she/her.
disponibilités : complet

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infos rp : je réponds généralement sous deux semaines, selon l'inspiration et l'irl.
-- de 400 à 800+ mots par réponse
-- 3ème personne du singulier, au présent
-- dialogues en français ou anglais
-- code couleur : mediumpurple

   
 

lose our heads
tw/ nudité, blessures, violence
@Leif Sundström

dans l'intimité de la salle d'eau à l'ambiance tamisée, la flamme de la bougie vacille. la fragrance vanillée et la mousse réconfortent, mais rien ne vaut la chaleur du peau à peau. le corps masculin cajole le féminin, apaise les maux et les peines. un silence fait de baisers, pleuvent sur les épaules de robyn et l'encouragent. leur cocon qu'ils se sont créés lui permet de se dévoiler à son rythme, de révéler un pan de l'histoire derrière ses ecchymoses. elle lui conte ce qu'elle n'ébruite jamais d'ordinaire; besoin essentiel de ne pas le mêler à la violence et l'injustice de son travail. les paroles tombent, révèlent la situation dans laquelle elle s'est fourrée. à certains moments, elle est sûre de sentir le corps de leif se tendre derrière elle mais elle continue. préfère être transparente jusqu'au bout, jusqu'à la fin de sa tirade. à peine terminée que son coeur loupe un battement lorsqu'il prend la parole. « you can't? » voix étonnée, voix étranglée. elle s'imagine déjà le pire aux milles scénarios. la suite la rassure, un peu, la boule au fond de sa gorge ne la quitte pas tout à fait. ne s'est jamais imaginée qu'il aurait pu être d'accord avec elle sur le sujet. mais pas de cette façon. parce qu'il ne peut pas être à sa place et qu'elle, non plus, ne sera jamais à la sienne. et pour autant, n'entache en rien la tendresse qu'elle éprouve à son égard. mutique, elle écoute son point de vue, ne l'interrompt pas et ne lui en voudra jamais d'hausser le ton. analyse ses mots, d'après lui il ne s'agirait pas de sa faute. la suite de l'enquête, présentée à différents corps de métiers. ont tout suivi la même piste sans jamais se poser de nouvelles questions. sans jamais écouter le suspect innocent. main attrape ce bras qui l'enlace, qui la fait sourciller malgré tout par la géhenne, frivoles caresses dansent sur l'épiderme. les blessures sont alors implicitement désignées et robyn les détaille du regard. « (...) but that is not ok. what he did isn't ok. » ça se répète en boucle et en boucle dans sa tête. comme la scène d'un peu plus tôt, victime des coups colériques et vengeurs. si elle n'est pas d'accord avec tout ce qu'il lui a partagé, il lui permet de réaliser le problème cette fois-ci. la vengeance n'a jamais été la solution, la violence encore moins. son partenaire s'en sortirait sûrement sans anicroche; mari et père, le rendant ainsi inaccessible. tandis que robyn, seule, épouse de personne et mère de rien, le bouc émissaire parfait pour les représailles. seule seulement aux yeux des autres car dans l'intimité de sa vie privée, elle n'est pas seule, ne l'est plus. suédois à ses côtés, loyal et brutal si elle le lui demandait. « don't be sorry. » qu'elle murmure en tournant sa tête vers la sienne. qu'il ne s'en veuille pas, en rien fautif dans cette affaire. et elle ne lui porte qu'une reconnaissance éternelle; qu'il soit présent ce soir-là, qu'il soit présent depuis le début, depuis qu'elle l'a rencontré. dans les pires moments comme les meilleurs. l'enlace un peu plus et elle ferme les yeux lorsqu'elle sent ses lèvres sur son visage. même si elle a mal, elle profite du moment présent, s'imprègne de son parfum et de sa chaleur. i love him. l'évidence indéniable en son sein, un aveu qui ne passe pourtant pas ses lèvres, bien trop intimidée et même effrayée. pas le moment idéal non plus, n'est pas au meilleur de sa forme. « you're here, with me now, so yeah... everything's gonna be alright. » elle ne demande rien d'autre, seulement un peu d'attention et d'amour. fatiguée des mensonges et des déceptions, fatiguée d'être abandonnée parce qu'elle n'en vaut pas la peine. le bout de son nez vient frotter celui de leif, bisou esquimau. finit par s'éloigner et caler de nouveau son crâne contre son épaule. se remémore ses dires précédents qui les divergent. ses doigts disparaissent sous l'eau et s'accrochent à une de ses cuisses pendant qu'elle parle : « you know i see your point. » elle comprend, oui, mais n'arrive pas à être d'accord avec tout ce qu'il lui a dit. elle et la police scientifique, les premiers protagonistes, ou antagonistes, de cette enquête. « if i knew there wouldn't be any consequences, i'd go and kick the shit out of him myself. » montre avant tout qu'elle est humaine, que même si elle a prêté serment et qu'elle n'est pas pour la violence et la vendetta, elle aimerait parfois s'y jeter dedans. si la punition à son poste est méritée, les coup eux étaient de trop. et elle le voit maintenant, depuis que leif lui a ouvert les yeux. « but i wouldn't feel any better. » elle le sait déjà, se sentirait peut-être bien sur le moment, un sentiment de force et de supériorité. il récupèrerait le mal qu'il a causé. mais ce ne serait que de courte durée. elle se sentirait sans doute pire qu'avant. s'être rabaissée à un type misérable comme lui et elle ne veut pas être à son échelle. elle soupire et ferme ses paupières, se laisse bercer un instant par la respiration de leif proche de son oreille, tandis que ses doigts voguent abstraitement sur sa cuisse. donne presque l'impression de s'être assoupie sauf qu'elle rouvre ses yeux. « what does min el... min elskeyduh mean? » ça vient de nulle part. don't mind my shitty prononciation, aurait-elle pu ajouter. « you've told me this before, and again tonight. » elle veut l'entendre parler et se changer les idées. les paroles suédoises qu'il lui sort spontanément mais qu'elle ne comprend pas. la suède faisant parti de son héritage et peut-être qu'il pourrait lui apprendre. elle qui cherche d'avantage à le connaître et à embrasser son histoire.


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 nez fourré à hauteur de ses cheveux, tantôt hume tantôt embrase comme pour s'excuser un peu plus des mots qu'elle aurait aimé entendre et qu'il n'a pas été capable de donner;
tu as raison. quoi qu'il en est et quoi qu'il en pense. passons à autre chose, l'unique solution que l'inspectrice semble envisager - et qui est-il pour vouloir l'en dissuader? au fond peut-être s'y plierait-il si toutefois robyn donnait l'impression d'y être en paix. sauf que ce n'est pas le cas. plus bousculée qu'elle ne le laisse penser,  même au sein de leur cocon de tranquillité - suédois n'oublie pas les perles salées qu'elle n'avait plus su retenir quelques minutes plus tôt alors qu'ils se retrouvaient à peine. songe déjà à celles qu'il risque d'essuyer à nouveau à la nuit tombée, flanqué dans son dos et attaché à elle comme si leurs deux vies en dépendaient. « i know it's not what you wanted to hear. » i wish i could lie to you, i swear i do. but i don't want to. confesse, coeur balisé entre regrets et volonté féroce de venger le geste. « i'm gonna make sure of it and take care of you. » visages s'alignent, nez se frôlent et un rictus de sourire un peu plus léger s'empare des lèvres de l'amant. des couleurs qu'elle reprend à ses muscles légèrement plus détendus que quelques instants plus tôt, au moment fatidique de se jeter à l'eau. baisers se multiplient sur son derme à cette pensée - comme pour panser des plaies qu'il n'est pas capable d'effacer. « i would.... » murmuré, à peine perceptible, à la façon d'un enfant craintif à l'idée de se faire gauler. sait qu'il n'en a pas le droit - ni vis à vis d'elle ni de façon générale; souhaiter malheur à son prochain ne lui ayant jamais apporté que de sacrés lots d'emmerdes supplémentaires sur le dos. pourtant l'idée germe dans un coin de sa tête sans qu'il n'en dise rien. une petite leçon, rien de plus. rapide et efficace, sans laisser de traces. garder la gueule close pour ne pas risquer de s'incriminer ou pire, elle. fera passer ça pour le plus banal des vols; type fourré au mauvais endroit au mauvais moment, pianotant sur l'un des derniers iphone en vogue de ses dix doigts. lui prendra tout et surtout l'idée de se faire à nouveau justice lui-même lorsqu'il ignore à qui il s'attaque.
kaplan qui a bien trop d'éthique pour sombrer;
pas lui.

« huh? » ,
silence d'argent dans l'humidité de la pièce se dissout. l'a pas vue venir, celle-là, et ce n'est pas le long battement que loupe son coeur qui dira le contraire. parce qu'elle a beau le prononcer comme un pied il a très bien compris de quoi l'inspectrice parlait. esprit ailleurs, rembobine la cassette. incertain. l'a-t-il vraiment dit ? les lèvres s'entrouvrent mais restent muettes une poignée de secondes supplémentaires durant lesquels le suédois ne trouve les mots; ses sourcils froncés le font certainement pour lui. « i did? » et de multiples fois d'après elle, pas moins que ça. pas seulement la mémoire qui lui fait défaut mais la réalisation du pallier franchi, jamais égalé auparavant. surnom loin de lui ressembler, ni en famille et encore moins en intimité; comprend pas. comprend pas quand ni comment; comprend pas l'avoir sorti si naturellement qu'il ne l'avait même pas remarqué. son coeur mis à nu sous sa poitrine, contre son dos et entre ses mains. l'aurait été tout aussi aisé pour lui d'inventer n'importe quoi, une insulte, un proverbe - au lieu de ça - « love.... » lâché avec un brin de désintérêt, essaie encore d'accuser le coup de la révélation; une de plus ce soir. « it means
`my love`.
» plus assuré dans le timbre de sa voix et au creux de ses doigts serrés contre sa peau mais déjà le regard file le plafond pour s'empêcher de croiser le sien. cage thoracique vibre tandis qu'un pan de ses pommettes vire au cramoisi. « i didn't realized that i.. » confus mais pas mécontent. ressent le besoin de poser les bons mots - pour une fois - sur ce qu'il pense. « i'm ok with that. more than ok actually. i do think you are- » my love. souffle se coupe abruptement; envie de secouer la tête pour faire le tri dans ses pensées disparates. l'impression qu'il s'emmêle - et les emmêle tous les deux par procuration.
peur de sa réaction, aussi.
plus facile de se cacher derrière une langue qu'elle ne comprend pas qu'assumer le reflet flagrant des sentiments dont elle s'était emparée sans demander son reste.

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Robyn Kaplan
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malgré leur discordance, robyn ne voudrait pas être ailleurs qu'à ses côtés. dorlotée par son parfum et ses baisers; la proximité avec l'être secrètement aimé, apaise les maux et la géhenne. « it doesn't matter. » souffle-t-elle. peu importe qu'ils ne soient pas d'accord aujourd'hui, demain ou dans cinq mois. ne lui demande pas de mentir jusque pour s'aligner avec ses opinions et ses valeurs, lui demande juste d'être présent – à l'instar de sa présence ce soir. il est venu lorsqu'elle lui a demandé, aurait eu une centaine de raisons de ne pas répondre à ses messages, de ne pas se déplacer jusqu'à chez elle. et pourtant il l'a fait. parce que malgré leurs contradictions, elle sait que leif tient à elle, comme elle tient à lui. faux. est persuadée qu'elle tient le double, si ce n'est le triple, à lui. « i'm gonna (...) take care of you. » ses sourcils se froncent tandis que leurs museaux se frôlent. derrière le velouté de ses seins, le myocarde bat en trombe. parce qu'elle a du mal à croire ce qu'elle vient d'entendre, pour la toute première fois. parce qu'elle n'a jamais rien demandé de plus. qu'un soupçon d'attention et d'amour, être veillée. même s'il y a des années qu'elle a acquis en débrouillardise et indépendance, elle ne demande qu'importer pour quelqu'un. que ce quelqu'un veuille prendre soin d'elle dans n'importe quel moment; les bons comme les mauvais. visage désormais tourné vers le mur carrelé en face d'eux, lorsque des larmes s'échappent du coin de ses yeux. pas des larmes de tristesse, bien au contraire. les émotions en pêle-mêle, la fatigue aussi. les nerfs qui ont du mal à accepter cette bienveillance après la descente aux enfers des heures précédentes. après la désolation et la déception envers sa propre personne et ses actes. robyn qui n'entend pas ou n'entend plus lorsque leif, en deux mots, scelle le destin de l'agresseur. robyn, occupée dans le tréfonds de ses pensées. et si elle avait réellement saisi le sombre dessein du suédois, elle l'aurait tout simplement ignoré. aurait juste souhaité qu'il ne lui arrive rien. la barrière entre la légalité et l'illégalité est étroite, si fine qu'il est facile de tomber d'un côté et de l'autre. elle qui s'est engagée dans le chemin de la lumière, avec une morale implacable – ou presque. ne voudrait pas être confrontée à un conflit d'intérêt et rejoindre le banc des flics corrompus.
jamais.

« you did. » confirmé dans un murmure tandis qu'elle plonge ses doigts dans l'eau et les ressort aussitôt. essaye de capturer l'élément indomptable. un coup d'oeil vers l'arrière à son amant, ne pensait pas que sa question le mettrait dans cet état. que signifient réellement ces deux mots ? il finit par lâcher un mot, absolument pas celui auquel elle s'attendait. les lèvres entrouvertes, elle l'observe, foutrement surprise. my love. elle, désignée. « i didn't... » except that. n'arrive même pas à proprement formuler sa phrase tant elle est dépassée par cette énième révélation. pas qu'elle ne l'imagine pas être capable d'offrir des noms tendres mais elle est habituée à sa nonchalance et ses jurons. il semble perdu et elle avec lui. son regard la fuit et elle n'insiste pas, détourne ses iris pour ne pas l'indisposer. « you didn't realize... » écho à ses paroles. ne sait pas trop comment prendre le sens de cette phrase, ne sait pas comment prendre la signification des deux mots en suédois, tout simplement. peut-être parce que cette spontanéité est effrayante et malgré tout si belle. « i'm ok with that. more than ok actually. i do think you are- » min elskeyduh, termine-t-elle dans sa propre tête. le souffle coupé, elle n'ose plus bouger tandis que ça gueule dans sa poitrine. se rend compte qu'elle a rendu la situation bizarre avec sa curiosité – aurait sans doute dû la fermer. « i... hum. » tentative infructueuse de mettre un terme à ce silence presque inconfortable. elle est touchée, évidemment qu'elle est touchée mais elle n'arrive pas à le lui formuler. de nouvelles larmes silencieuses glissent sur ses pommettes, c'est plus fort qu'elle, les émois en vrac. s'il la voyait faire, penserait vraiment qu'elle chiale à chaque fois qu'il se voit. à défaut de dire quelque chose, elle lui attrape la main, craint de l'effrayer en se terrant dans le mutisme. chasse l'eau et la mousse de sa main avant de venir l'apporter à sa bouche, écrase un baiser puis deux. vient caler sa joue contre elle un instant. prend finalement la parole. « sorry, i didn't mean to make this weird but... it's just... i've never been told this before. » my love, n'arrive pas encore à le répéter. jamais nommée de cette façon, que ce soit sincère ou non. but leif means it. cherche ses mots, creuse ce qu'elle ressent. aimerait bien qu'il soit son amour aussi, exclusivement à elle. faux car en vérité, elle le considère déjà comme tel depuis qu'elle le voit d'un oeil nouveau. depuis que son coeur bat différemment en sa présence. l'arrière de son crâne qu'elle repose contre son épaule, garde sa main contre elle, prisonnière de ses phalanges. « i am your elskeyduh only if you're mine. » pose les termes. osé et soufflé dans un chuchotement comme si elle craignait que les quatre murs de la pièce l'entendent. la jugent sur le poids qu'elle portait sur le coeur. « how 'bout getting out? » la demande de quitter la baignoire tombe rapidement pour contraster avec l'importance de ses mots juste avant. si elle est sincère et ne regrette pas ce qu'elle a dit, le formuler est bien plus terrifiant.


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elskeyduh;
Kärleken är som vinden, du kan inte se den, men du kan känna den.Love is like the wind, you can't see it, but you can feel it.

MOON up all night
Leif Sundström
Leif Sundström
messages : 1518
pseudo : thalestris. (she/her)
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triggers : les tiens seront les miens.
warnings : langage grossier, substances illicites, alcool, violence physique et verbale, abandon, sexe.
lose our heads ft. leif (VII) Leyfin5
âge : fatigue à l'âme, [quarante-quatre] ans filés de mauvais coton.
occupation : [chauffeur livreur], loin du job de rêve par excellence mais ça paie les factures et personne ne vient l'y faire chier.
statut civil : [ en couple] depuis le deux mars, [robyn] comme seule étincelle capable de raviver le cœur dont elle est maître.
orientation : seules les courbes [féminines] pour lui faire courber l'échine et battre le myocarde.
habitation : petit appartement du south oceanside, [#28] zone de guerre où il réside avec [svea], sa nièce.
pronom ig : he/him.
disponibilités :
dispo
leifyn Vwolfieleifyn VIIleifyn VIIIsage IIjesus.

infos rp :
je m'adapte en fonction de ma/on partenaire.
- - de 300 à 1000+ mots selon l'inspiration et les préférences.
- - paroles en suédois, anglais ou français.
- - fréquence rp variante selon la motivation et l'irl, répond généralement en moins de deux semaines.
dialogues: cadetblue // darkkhaki

   
 

「 lose our heads 」
∙ with @Robyn Kaplan  flower

tw: langage fleuri, sang, plaies, nudité, violence physique

 silence s'impose,
carrure tente de ne pas se crisper dans l'eau devenue tiède. scié sur place par sa propre confession - comme s'il l'avait appris au même titre qu'elle. suédois ne se pensait pas capable d'aimer ou du moins, plus avec une telle intensité après tout ce qu'il lui avait semblé perdre. coeur en perdition lorsqu'il avait fallu lâcher les doigts de svea trop tôt. refus de l'offrir à nouveau jusqu'à kaplan. aux antipodes de ce qu'on aurait pu imaginer être sa parfaite moitié; subtile, dénuée de problème, actrice quotidienne d'une justice qu'il méprise. tout sonne faux et pourtant. pourtant quelque chose en lui l'a choisie. s'y est accroché comme le dernier espoir d'une vie trop misérable pour un seul homme. « no need to say anything.... » comble le vide là où elle ne semble plus pouvoir s'exprimer. doute? crainte? et si le sentiment n'était pas partagé? myocarde s'affole mais vérité étincelle - ne le rendrait pas moins vrai. i love you déguisé. mots ne quitteront jamais les babines pincées, ennuyées. i love everything about you même quand elle ne sait plus où se mettre; le contact de sa peau contre la sienne, la façon qu'a son parfum de l'envelopper comme une coquille qu'on ne peut percer. ses lèvres contre ses doigts et le frisson que cela vient lui procurer. ses mots. ses silences. comme si l'âme animée n'avait pas la moindre volonté de réchapper à son envoutante influence. « that's a good thing. » possessivité réapparaît. doigts se serrent contre le tendre de sa hanche tandis qu'il vient humer le parfum de ses cheveux à même son oreille. se laisserait volontiers ensorceler si on lui en laissait le choix, marin égaré dans les eaux troubles d'une passion-incendie. « my what? » encéphale et organe battant, à l'unisson, plus légers. prémices d'un sourire amusé vient même carreler les lèvres humides qu'il presse tout contre sa peau. « elskeyduh? fine by me.... » baiser apposé à quelques centimètres du premier - « i will be whatever you want me to. » un autre, remonte jusqu'à son cou. l'emprisonne entre ses bras - plus fort même lorsqu'elle lui propose de sortir. peur que toutes ces choses ne restent derrière eux, captives de cette baignoire esseulée. craintif que ne soit pas ce qu'elle veut. inspire. expire. bras relâchent leur emprise. laisse la sirène s'arracher à lui et observe l'eau couvrant jusqu'alors sa peau tomber dans des chutes hypnotiques. accompagne sa cuisse de ses doigts au moment où elle franchit le rebord puis suit lui-même son mouvement pour la rejoindre aussi tôt. les yeux bien ouverts cette fois, l'émeraude embras(s)e l'ambre avant que lèvres ne se scellent. doigts précautionneux apposés de part et d'autre de sa mâchoire; reprend le souffle qu'elle lui doit - coupe chaque fois qu'elle apparaît dans le paysage de ses pensées. « lay down. i'll take a look at the fridge. » you need to eat. pas devenu fin cuisinier en l'espace de quelques jours seulement - devrait pouvoir se débrouiller avec quelques oeufs, du bacon et des fruits à effeuiller. tend le bras pour se saisir d'une serviette qu'il vient par la suite glisser sur ses épaules, masser, sécher; l'amant aimant. « go... » ajoute, flan de sa main venant aussitôt faire rougir l'une de ses fesses; sourire appréciateur aux lèvres. romantic slap on the ass they say. la laisse lui échapper pour mieux se retrouver juste après;
bras remplis d'une assiette aux oeufs brouillés, beaucoup trop de tranches de bacon pour le peu qu'ils sont et, au creux de son autre bras, un bol rempli de tomates cerise ainsi que morceaux de banane qu'il a pu trouver dans la cuisine.
la rejoint jusqu'au lit où il dépose le tout, retrouvant la chaleur de son corps dans le plus simple appareil contre le sien.
entre discussions sincères et rires,
morceaux glissés à même sa bouche lorsque pas la sienne, pour la motiver à manger.
l'estomac plein bien moins que le coeur - même lorsqu'il chavire de constater les bleus qui embrassent le sien.
my love.

(fin coeur )


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