take a look around ft. bran (II)
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take a look around ft. bran (II)

STARS burning in the skies
Robyn Kaplan
Robyn Kaplan
messages : 2287
pseudo : spf. (she/her)
id card : kravitz | ethereal (img), awona (sign).
warnings : langage grossier, tabagisme, sexe, affaires criminelles (violence, homicides et tutti quanti).
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âge : trente-cinq ans, l'impression d'être assurément too old for this shit.
occupation : inspectrice de police à la criminelle du district 18, vaut mieux l'avoir en peinture qu'en face à face lors d'un interrogatoire.
statut civil : amoureuse et en couple pour la toute première fois. leif partout autour d'elle; de ses pensées à l'intimité de son coeur.
orientation : hétérosexuelle, les hommes ont toujours attiré son regard.
habitation : petit appartement du south oceanside.
pronom ig : she/her.
disponibilités : complet

bran II ✧.* leifyn VIII ✧.* leifyn IX ✧.* leifyn X ✧.* tabitha II ✧.* cleo


infos rp : je réponds généralement sous deux semaines, selon l'inspiration et l'irl.
-- de 400 à 800+ mots par réponse
-- 3ème personne du singulier, au présent
-- dialogues en français ou anglais
-- code couleur : mediumpurple

   
 

take a look around
tw/ (mentions) blessure, alcool
@Bran Higgins

monday, january 1 — 9:02 p.m.
les écouteurs enfoncés dans les oreilles, le pied droit qui tressaute en rythme avec le refrain enragé de take a look around des limp bizkit. se souvient de la vieille et belle époque de l'adolescence, où tout ce dont elle rêvait était d'apprendre à faire du skate. ajoutée le tampon skateuse à son front pour remplacer celui de coincée-weirdo-grunge. la carrière de skateuse ne fut pourtant que de courte durée; s'est rétamée comme une quiche la première fois qu'elle a voulu sauter au-dessus du skate, pour faire quoi ? une figure méga trop stylée sans aucun doute, le pantalon troué au niveau du genou et bien évidemment, la peau esquintée juste en-dessous. s'est fait remonter les bretelles comme il le fallait par sa grand-mère une fois à la maison, qu'elle devait arrêter de trouer ses affaires pour une histoire de fashion et pour le coup, cette fois-ci, elle ne l'avait pas fait exprès. songerie envolée de sk8ter gurl pour elle, sans même avoir pu approcher un sk8ter boi. robyn, encore perdue dans ses pensées et à dodeliner de la tête, ne capte même pas quand le sèche-linge termine son job. pas le temps de rêvasser bien longtemps, qu'une nana vient lui faire de grands gestes sous le nez. elle est un peu trop proche karen. « quoi ??? » qu'elle aboie, en retirant un de ses écouteurs par la même occasion, break stuff qui continue de cracher dans son tympan gauche. la karen qui s'excite et qui aimerait bien, elle aussi, faire sécher ses frippes. robyn ne bouge pas d'un pouce et regarde d'abord les trois sèches-linges disponibles, un en panne, un occupé et le sien bientôt libéré. elle se lève et ne calcule plus karen, remet son écouteur droit en place et rejoint le sèche-linge. pas besoin de s'énerver pour que dalle, robyn est de bonne humeur et ce serait trop dommage que l'autre bouffonne vienne la lui bousiller parce que, ô malheur, elle a attendu deux misérables minutes de trop. l'inspectrice se laisse porter par le battement de la musique, récupère ses vêtements secs un à un qu'elle balance dans son grand sac en tissu à ses pieds. les réminiscences de la vieille, à squatter chez leif en l'absence de sa nièce pour fêter la saint-sylvestre. pas comme s'ils en avaient vraiment quelque chose à foutre; ont passé l'âge de faire la fiesta pour fêter – fêter quoi au juste ? le 1er janvier bien trop ressemblant au 31 décembre, si ce n'est qu'elle s'était réveillée ce matin-là avec des courbatures dans les fessiers, la voilà, la grande différence. avaient enfin pris le temps tous les deux, de visionner l'atlantide et son (fameux) empire perdu. bien que robyn serait incapable de raconter la fin du film; un mélange flou d'alcool, de barres à en avoir mal au bide et les lèvres du suédois contre son cou.

claquement de porte, robyn porte son cabas à son épaule et se retourne vers l'autre. « contente ? » un faux sourire sur les lippes, ne demande pas son reste et quitte le lavomatique. retrouve la fraîcheur et l'obscurité de cette première nuit de janvier, elle tire les ficelles de son hoodie d'un coup pour recouvrir sa gorge. elle éteint sa musique et enlève ses écouteurs pour mieux capter les bruits extérieurs et la circulation, tout en retournant à pieds à son appartement. au croisement d'une rue, elle s'engage sur la droite, passe devant la devanture d'un bar, regarde sans vraiment regarder. et pourtant. robyn se stoppe net et vérifie par-dessus son épaule, l'impression d'avoir croisé un visage familier. « higgins ? » elle se tourne complètement, c'est bien lui, qui vient juste de quitter le local tap house qu'elle a déjà fréquenté. elle est de bonne humeur et d'humeur généreuse aujourd'hui, malgré sa dégaine digne d'un dimanche ennuyeux et non d'une soirée après avoir travaillé; jogging et hoodie, surmonté d'une veste en cuir. les tresses brunes enchevêtrés dans un chignon qui n'a plus d'allure. faut dire qu'ils ne se sont plus parlés depuis un bail, depuis qu'il lui avait annoncé sa démission en réalité. se demande ce qu'il devient tiens, après l'avoir croisé de loin il y a de ça deux ou trois semaines en compagnie d'une poulette. « well well » branwell. d'humeur généreuse pour le faire chier, surtout. elle abandonne son sac à ses pieds. « déjà bonne année, bonne tout-c'que-tu-veux. » pour commencer en bonne et due forme. et pour commencer elle sourit à pleines dents et c'est louche. très louche. elle se demande s'il va bien, elle se demande aussi ce qu'il foutait dans ce bar-là précisément, même si elle a déjà sa petite idée. pas besoin d'un bac +10 en sherlockness. « elle était là ta petite barmaid ? » un mouvement de tête pour désigner le bar derrière lui. en vérité loin d'être petite avec ses guiboles de mannequin, petite en âge. la poulette de la dernière fois qui bosse ici; aucun doute, il doit aller bien, ne serait-ce qu'un peu.


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elskeyduh;
Kärleken är som vinden, du kan inte se den, men du kan känna den.Love is like the wind, you can't see it, but you can feel it.