greek tragedy,, al
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greek tragedy,, al

SUN wildest dreams
Noela Barnes
Noela Barnes
messages : 620
pseudo : winter solstice (elle).
id card : adria arjona / depraysie@av, ethereal@header.
multicomptes : nailea, yeliz, oliva, noa & nell.
à contacter : noela
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, automutilations, sang, age gap +15.
warnings : accident de voiture, deuil, tromperie.
présence : présente
greek tragedy,, al Dm4mdmqE_o
âge : 31 ans, coup dur dans les dents.
occupation : galeriste, propriétaire de sa propre galerie, grâce à l'argent de son mari.
statut civil : mariée.
orientation : bisexuelle.
habitation : north valley, villa #3028.
pronom ig : elle.
disponibilités : dispo (2/5).

— rps en cours.
www › majolica,, 1
www › joan,, 2
www › aldwin,, 2

— rps en cours.
www › joan,, 1.
www › aldwin,, 1


infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end / selon mon temps irl, je peux aussi mettre plus de temps à répondre aux rps/mps/liens mais ça ne veut pas dire que je vous ghoste, les soirées sont juste courtes. ♡
   
 
「 greek tragedy 」
∙ feat. @Al Barnes ; décembre 2023 ∙
tw : mention d'adultère.

Elle a la tête ailleurs.
Elle a toujours eu la tête ailleurs, dans le fond, Noela. Si souvent dans sa bulle, dans un monde à part. Si souvent cachée dans sa carapace. Perdue dans un autre univers, où elle ne fait entrer que bien peu de gens. Quelques privilégiés qui n’en sont pas, sans doute – rien que des proches qu’elle fait souffrir à être comme elle est, au fond. Voilà ce qu’elle se dit, en tout cas, la brune, pas si fière, pas si assurée qu’elle en a l’air. Elle doute plus d’elle-même qu’elle ne le laisse paraître. Et elle cache si bien tout ce qu’elle ressent, sait si bien se forcer à sourire et à charmer les gens – quand elle préfère, pourtant, se retrouver seule, introvertie caméléon qui s’épuise tant quotidiennement que les moments en tête-à-tête avec elle-même excluent systématiquement ses proches. Elle passe déjà tant de temps avec les autres. Mais elle sait qu’elle les néglige, les siens. Aldwin, Majolica, son père, sa belle-mère. Ceux qui comptent. Ceux à qui elle ne sait pas le dire. D’où est-ce que cela vient ? Elle a la réponse, en réalité, même si elle ne veut pas l’avouer, préfère l’ignorer. Le décès de sa mère. Celui qui l’a marquée pour la totalité de sa vie.
Même près de trente ans plus tard, elle continue d’en souffrir.

Personne n’a jamais compris.
Personne n’a jamais pu comprendre.
Et puis, elle n’a pas essayé de le dire, de s’ouvrir.
Alors peut-être que le mal subsiste.

Elle a encore la tête ailleurs.
Contrariée par quelque chose. Contrariée par de multiples choses.
Majolica, qui la déteste peut-être. Al, avec qui les choses semblent aussi se détériorer. Est-ce elle qui est trop absente, ou bien est-ce lui ? On dirait en tout cas que volent encore dans l’air les non-dits. Ceux qui gâchent, ruinent des relations, même importantes, même jugées fortes, solides comme un roc. C’est sa faute, à elle, Noela, la première – elle qui cultive depuis trop longtemps un mensonge. Elle qui, par ricochet, crée peut-être involontairement une distance. Oui, elle y pense. Beaucoup. Trop. Et puis, elle l’a vu parler à une femme l’autre fois, et elle ne sait pas pourquoi, mais sans être jalouse, elle a eu comme une impression bizarre. À moins qu’elle ne soit tellement hantée par son mensonge qu’elle s’imagine que les autres font la même chose. Elle a tenté de s’en défaire. Ce n’est pas ce qui la trouble le plus, de toute façon. C'est ce climat pesant, et le fait de se manquer souvent.
Aujourd'hui, ils doivent se retrouver pour déjeuner, pourtant. Histoire de passer du temps ensemble. Mais elle a toujours ce sentiment désagréable, Noela. Qui ne la quitte pas, quand elle passe les portes du bâtiment du groupe de son mari. Elle salue tout le monde à l’accueil, rejoint vite l’ascenseur qui l’amène à l’étage où se trouve le bureau de son mari. Bientôt, elle se retrouve à frapper une fois, avant de pousser la porte. Il sait que c’est elle. Normalement, il l’attend. Et elle ne tarde pas à l’apercevoir, avant de refermer la porte derrière elle. « Hey. » fait-elle, avec un petit sourire. Pourtant, la même sensation désagréable ne la quitte pas. On dirait bien que quelque chose ne va pas, elle peut le sentir dans l’air, déjà. À moins que ce ne soit qu’elle qui se fasse des films, Noela, hantée par ses méfaits. « J’ai pris à manger sur le chemin comme convenu. » indique-t-elle, en posant les sacs sur le bureau. Les voilà si overbookés que pour se voir, il faut se noter dans l’agenda pour déjeuner.
SUN wildest dreams
Al Barnes
Al Barnes
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pseudo : same.
id card : niney (sweetpoison) - sign (zaja/allthefights/buzzcocks)
multicomptes : lip (keery) - kemal (tütüncü) - blaise (carter)
à contacter : le compte concerné
triggers : cruauté animale, inceste, viol + je ne joue pas de scène de sexe explicite.
warnings : mensonges, adultère (pensées), élitisme.
présence : (+/-) présente, l'irl avant tout.
greek tragedy,, al F730fceba5728e802fed8da0ef0d0336a73f8449
âge : trente ans - l'âge de raison (oupas)
occupation : directeur - du groupe journaliste Barnes (thanksdad)
statut civil : marié - pour le meilleur et le pire (surtout)
orientation : hétéro - seules les courbes féminines le font tressaillir (sorryguys)
habitation : villa - north valley, #3028. (laclasse)

pronom ig : he/il.
disponibilités :
infos rp : ⇝ les mots varient en fonction de mon inspi, mini 500 ⇝ dialogues en français, ⇝ rps à la 2ème personne du singulier, au présent ⇝ fréquence de réponse variable ⇝ code couleur : #0066cc

   
 
「 greek tragedy 」
∙ feat. @Noela Barnes ; décembre 2023 ∙
tw : mention d'adultère.

Doigt qui passe sur ton anneau. Juste un anneau. Pas vraiment. Un anneau symbolique. Anneau que tu fais tourner autour de ton doigt. Regard perdu dans le vague, sur cet anneau. Cette alliance. Symbole de votre union. Regard qui s’éternise dessus. Tu as l’esprit ailleurs, perdu dans le vague. Perdu dans tes pensées. Tu n’as plus la force de travailler, tu devrais pourtant. La fin d’année arrive à grands pas et les dossiers s’entassent sur ton bureau. Tu sais que ton père t’attend au tournant. Tu sais qu’il va regarder les bilans, voir si tu as fait ton job. Oui, tu es attendu au tournant, comme tous les ans. Aldwin Barnes seras-tu capable de faire mieux ? Bonne question. Pression qui se pèse sur tes épaules. Par moment, tu as envie d’envoyer tout balader, de redevenir cet homme insouciant qui s’occupe de rien, juste de lui et encore. Une époque lointaine. Une époque qui te manque. Une époque où tout te semblait facile, pas de pression, du moins pas autant qu’aujourd’hui. Ton regard qui finit par se poser sur cette photo, celle qui trône sur ton bureau. Ce couple.
Ton couple.

Ce bonheur.
Vraiment ?
Illusion.

Voilà ce que tu en penses en regardant cette photo, vous souriez, mais est-ce vrai dans le fond ? Est-ce que vous êtes aussi heureux que sur cette photo ? L’avez-vous vraiment été ? Pourquoi autant de question ? Surtout là. Des vacances que vous avez décalées. Parce que vous avez pas le temps, toujours un nouveau dossier. Toujours des excuses. Des non-dits. Jamais le temps. Est-ce vraiment ça le problème dans le fond ? Tu ne sais pas et tu n’as pas envie de creuser, mais y a ce visage. Ce sourire qui te hante et tu te détestes pour ça. Tu te détestes de l’avoir laissé entrer dans ta vie. Tu te détestes de penser à une autre que ta femme. Tu te détestes de ne pas être le mari idéal. Qu’est-ce qui t’arrive ? Tu ne sais pas. Tu sais juste qu’à ses côtés, tout te paraît plus simple, sans souci. Tu joues à nouveau avec ton alliance, tournant sur ton fauteuil. Tu dois reprendre ton travail Al. Ne pas songer à ce qu’Oak t’a balancé. Ne pas songer aux interrogations qui s’infiltrent dans ta tête. Ne pas cogiter. Ce n’est rien. Absolument rien. Et si ? Ce petit mot qui trottine dans ta tête, qui se crée un chemin. Dans le fond, tu aimerais bien, ça te permettrait d’être moins coupable. De t’alléger un brin, mais tu ne te fais pas de film. Elle est parfaite ton épouse. Parfaite en tout point, c’est ce que tu ne cesses de dire à ta famille. La défendre envers et contre tout.

Un coup. Puis son visage qui apparaît. Tu l’attendais. Vous aviez prévu ce moment, même si tu n’as pas vu le temps défilé. Perdu dans le fil de tes pensées. Son sourire qui devrait éblouir la pièce, réchauffé ton cœur. Pourtant… tu ne sais pas. Tu ne sais pas quoi penser de tout ça. « hey à toi. » que tu rétorques, te levant pour aller la saluer. Mécanisme. Habitude. « parfait, on s’installe là, » tu débarrasses vite fait ta petite table basse. L’avantage d’être patron c’est que ton bureau est grand, très grand. Que tu as de la place pour un canapé ainsi qu’une petite table. À quoi sert tout ça ? Bonne question. Parfois ça t’arrive d’échanger ici avec des collègues, plus conviviale ou juste de prendre ton repas. Par moment même, tu tentes une sieste. «  ta matinée fut bonne ? » regard que tu n’oses pas poser sur elle. Des questions qui tambourinent encore ta conscience. Est-ce que des idées ? Vraiment ? Ou alors y a anguilles sous roche, truc comme ça. Ton nez qui te gratte, tu attrapes ton plat et commences à manger tranquillement. Tout va de travers dans ta tête, t’en es conscient, mais tu ça cogites un peu trop à ton goût. Calme Al. Vous arrivez juste pas à vous calez en ce moment, rien de mal. Absolument.

_________________
You spurn my natural emotions. You make me feel like dirt. And I’m hurt. And if I start a commotion. I run the risk of losing you. And that’s worse.☾☾ // par zaja.
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Avant, ils prenaient plus le temps.
De laisser de côté le travail. De se retrouver. Passer des moments ensemble.

Avant. On dirait que ce n’est plus le cas, à présent.
On dirait que quelque chose cloche. Qu'ils courent droit vers le mur, en route pour le naufrage. Que le Titanic s’apprête à couler. Quel a été l’iceberg pour tout compromettre, tout compliquer ? Elle ne sait pas si c’est seulement Joan, Noela. Elle ne sait pas si ce n’est pas autre chose, qui était déjà là, avant. Quelque chose qu’ils ont nié, tout ce temps. Peut-être se sont-ils jetés trop vite, dans cette idylle. Peut-être auraient-ils dû se laisser davantage de temps – pour apprendre à se connaître, à s’aimer, à composer ensemble. Au lieu de cela, après le coup de foudre, les deux amoureux s’étaient mariés trop vite, sans doute. Auraient-ils pu éviter les complications, l’éloignement, s’ils avaient fait les choses correctement ? Sans doute ne le sauront-ils jamais vraiment. Sans doute faut-il se contenter à ce stade de sauver les meubles. Réparer les pots cassés. Éviter le naufrage. Le problème, c’est peut-être qu’en ne disant rien, on ne peut rien résoudre. Les non-dits ont, d’une certaine façon, pris déjà trop de place dans leur couple.

Et Noela nie.
Noela ferme les yeux.
Noela fait du Noela.
Peut-être tout ce qui énerve Majolica.

Ce midi, elle doit retrouver Al.
Mais elle n’est pas sereine. Elle n’est pas calme. Elle est tourmentée.
Quelque chose la travaille. Elle craint peut-être en permanence de voir tout éclater.

À peine a-t-elle mis un pied dans le bureau de son mari, qu’elle se sent marcher sur des œufs. Al semble fermé. Se fait-elle des idées ? Peut-être n’a-t-elle simplement pas la conscience tranquille, Noela. Elle reprend la parole pour annoncer qu’elle a pris à manger. Lance l’évidence, pour combler le silence. Aldwin indique la petite table basse, qu’il débarrasse, où ils vont pouvoir déjeuner. « Okay, très bien. » Ce n’est pas la première fois qu’elle vient. Pas la première fois qu’ils déjeunent là, dans son bureau, ou bien au sien, à la galerie. Pourtant, elle a l’impression d’être de trop dans cet espace, Noela. L'impression d’être coupable. Dans le fond, c’est vrai. Mais d’ordinaire, Al ne lui fait pas cet effet. Celui de lui vouloir. Dieu seul sait pourquoi. La brune, en tout cas, s’approche. Pose les sacs sur la table en question et commence à les vider, ouvrant les boîtes de cuisine indienne, sort les couverts. Al, lui, s’enquiert de sa matinée. « Oui, ça va, mais mon assistante a fait n’importe quoi et j’ai passé un temps fou à réparer ses bêtises. » fulmine-t-elle, un peu. Noela n’est pas tyrannique. Noela est peut-être même plus bienveillante et prévenante envers ses employés, que ses propres proches. Mais là, cela l’a énervée. Lâchant un soupir suite à ses mots, elle s’installe sur le canapé près de la table basse. Veillant par habitude à ne pas froisser sa robe, avant de croiser par habitude les jambes. « Et la tienne ? » demande-t-elle, préférant regarder les différentes boîtes de nourriture qui embaument l’air, plutôt que son époux qui, lui, le premier, semble éviter le moindre contact visuel avec elle.
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« Ce mariage est beaucoup trop rapide, tu ne la connais pas. Elle en veut à ton argent. » des mots. Rien que des mots. Vraiment ? Des mots qui toquent à ta porte, souvenir d’échanges avec tes parents. Des mots que ta mère a plusieurs fois émis concernant ton mariage. Des mots que tu n’as jamais écoutés. Parce que tu l’as toujours défendu, ainsi que votre couple. Tu étais sûr de ton choix et puis tu n’as jamais aimé leur donner raison. Depuis ton enfance, tu t’évertues à faire le contraire de ce qu’ils veulent de toi. Vraiment ? Tu es bien derrière ce bureau, grâce à ton père, à ses envies que tu reprennes les rênes de l’entreprise. Que tu deviennes ce pour quoi tu es fais, ses mots, pas les tiens. Et puis tu ne nieras pas que tu aimes ce pouvoir, cette ascension, tu es doué pour ça. Tu as peut-être gravi les échelons plus rapidement que certains et alors ? Si, au final tu es doué, où est le problème ? Tu n’en vois pas. Au contraire, tu es bien content de ta position, de ne pas avoir démarré en bas de l’échelle.

Tu te voiles la face.
Conscient ou pas ?

Parce qu’au final, ils gagnent. Ils ont réussi à faire de toi le digne successeur qu’ils voulaient, même s’ils n’ont jamais cru en toi. Ça tu en es parfaitement conscient. Tu as un poids sur tes épaules, des responsabilités. Ton père toujours dans le viseur, attendant le moindre faux pas pour te tomber dessus. Et ta mère ? Elle n’attend qu’une chose : le divorce. Tu le sais. Et tu te voiles la face. Pas que sur ton travail. Ton couple ? Peut-être. Sûrement. Pourtant tu te raccroches aux branches, tu chasses ses divagations. Vous vous êtes mariés par amour. À l’époque, tu étais prêt à tout pour décrocher un sourire de sa part. Absolument tout. Elle était ta muse. Ton inspiration. Ton avenir. Tu voyais tout cela dans son regard. Ironie quand aujourd’hui, tu n’oses pas la regarder. Tu ranges la table, l’interroges sur sa matinée. Parce que cela t’intéresses vraiment, mais… mais tu ne poses pas ton regard sur elle. Pas comme d’habitude. Ses interrogations qui ne cessent de tourner dans ton for intérieur. Et puis cette discussion que tu as eue, y a pas si longtemps avec Oak. Il a sûrement rêvé. Elle ne pourrait jamais te faire ça. Tellement de question, mais tu ne ressens pas son regard sur toi. À croire que vous êtes mal à l’aise tous les deux ? Si seulement la vérité pouvait éclater…  « Elle t’a fait double travail ? Elle a fait quoi ? » attrapant un des plats qu’elle a ramenés, tu te délectes des odeurs. Tentant de penser à autre chose. Tout va bien entre vous. Ce n’est qu’un quiproquo. Vraiment ? Ce mot qui ne cesse de buter contre les parois de ton cerveau. Comme si tu tentais de voir la réalité. Que tu n’avais plus envie de croire à tout ça. Interrogation sur interrogation, mais la vérité qui peine à sortir. « J’ai passé le nez dans mes dossiers, mon père veut prochainement agrandir la société et donc il songe à lancer un nouveau magazine. » dis-tu avant d’attaquer ton plat. La bouche pleine est un meilleur moyen pour ne pas communiquer, c’est ce que tu songes. Sauf qu’à ce train-là, vous allez droit dans le mur. Des échanges basiques, bateaux, êtes-vous vraiment mariés ? Pire encore, amoureux ? Tu as envie de crier oui. Parce que ça ne peut pas être autrement, ce visage qui hante ton esprit n’est rien. Il ne s’est rien passé. Juste une discussion. Des mots, des rires que tu devrais partager avec celle face à toi. Celle que tu ne regardes toujours pas. L’ambiance est au rendez-vous… « Ah et Oak t’a vu en charmante compagnie. » bombe que tu lâches, sans un sourcil qui se lève. Pourquoi là ? Pourquoi maintenant ? Parce que tu n’as jamais été habile ? Ou juste que tu détestes tourner autour du pot. Sûrement. Tu remplis ta bouche et pour la première fois depuis qu’elle est arrivée, tu poses ton regard sur elle.

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Elle n’arrive pas à se résoudre à l’évidence.
On ne fait pas comme si tout allait bien quand tout va mal.
On ne fait pas comme si tout allait bien, quand on a trompé son conjoint.
On ne fait pas l’autruche, quand son mariage se casse la figure.
On assume.

D’ordinaire, c’est ce qu’elle ferait.
Ce serait même du Noela tout craché. On dirait qu’elle n’a pas peur des autres, pas peur de dire ce qu’elle pense. En revanche : elle a peur de dire ce qu’elle ressent. Peur de s’ouvrir, peur de se mettre à nue. C’est bien cela, son problème, celui qui ruine chacune de ses relations proches, chacune de celles qui importent. Noela est terriblement seule. Pourquoi ? Elle ne sait pas d’où cela vient, ou préfère prétendre ne pas le savoir. Peut-être dans le fond, qu’elle n’a jamais vraiment réussi à se remettre de la disparition si prématurée de sa mère, qui a eu une influence sur tout le reste de son existence. Peut-être. C’est peut-être cela, et sans doute un peu d’autre chose. Mais pourquoi faut-il que cela arrive aussi avec son propre mari ? Qu’est-ce que c’est, le problème ? Pourquoi est-ce qu’elle n’a pas su rester insensible à Joan ? Pourquoi est-ce que l’amour pour Al n’a pas suffi ? Tellement de pourquoi qui la hantent, bien plus qu’elle ne veut l’admettre, Noela.

Au moins, ils déjeunent ensemble. Trouvent du temps dans leur emploi du temps.
Mais c’est tout de même bizarre. Il y a comme un truc étrange, dans l’air. Pas seulement aujourd’hui – non, cela fait quelques temps que cela dure. Et les voilà qui parlent boulot, parce que c’est ce qu’ils font de mieux – ou peut-être parce que c’est tout ce qui les unie, à présent. « Ouais, on peut dire ça. Elle a mal géré un client et j’ai dû repasser derrière elle. » Elle lâche un soupir, en y repensant. Rien de dramatique, au fond. Une difficulté dont elle n’a pas besoin, alors qu’elle est sous l’eau, c’est tout. Mais elle s’en est sortie, Noela. Tout ira bien. Elle est déjà passée à autre chose, dans le fond. Elle ne va pas trop s’attarder, préfère retourner la question à son époux et savoir comment s’est déroulée sa matinée. Ce dernier mentionne ses dossiers, et puis le nouveau projet de son père concernant la création d’un nouveau magazine. Noela l’écoute, ne retenant pas un rictus à la mention de son beau-père, tout en avalant quelques bouchées de riz. « Hm ? Sur quel sujet, le magazine ? » Cela la fait toujours halluciner, les lubies de ce genre. Elle a du mal à comprendre. Du mal à concevoir, aussi, qu’on puisse se réveiller un matin d’une nouvelle chose et le mettre en place aussitôt sans réfléchir à la stratégie ni aux conséquences, sans réfléchir simplement à tous les aspects du produit. Ah, la vie de riches – elle ne s’y fait pas, pas tant que cela. Sauf pour sa galerie. « Et toi, tu veux quoi ? » lui demande-t-elle tout de même, Noela, levant le nez de son plat pour regarder Aldwin. Car c’est important, ce qu’il pense, ce qu’il veut : c’est lui le directeur, à présent. Elle continue toutefois son repas, son regard se détournant de son mari – c'est qu’elle a faim, après tout, et pas non plus une pause si extensible. Plein de choses à voir encore à la galerie.

Et puis, tout à coup, Al attire à nouveau son attention. Avec seulement quelques mots, qui la font froncer les sourcils, elle qui ne comprend pas vraiment sur le moment. « En charmante compagnie ? C’est-à-dire ? » Pourquoi pense-t-elle à Joan, aussitôt ? Maudit soit Oak, pour se mêler de ce qui ne le regarde pas, de toute façon. C’est fou comme la seule mention de son prénom a suffi à l’agacer, instantanément.
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 Ils sont beaux.
Ils ont tout.
Et pourtant…

Pourtant, tu n’es pas si heureux que ça. Et elle ? Si tu savais la vérité, tu ne serais pas là à discuter boulot à ses côtés. Pourrais-tu changer de vie ? Pourrais-tu mettre fin à cette ‘supercherie’ ? C’est bien les mots qu’ont employé tes parents au début de votre relation. Personne n’a cru en votre couple, hormis vous. Et aujourd’hui ? Aujourd’hui, que reste-t-il de ce si beau couple ? Peu de chose, tu en es conscient. Tu essaies à ta manière d’être là. Un peu comme au début, mais tu patauges dans tes pensées. Happé par ce tourbillon, tu te remets sans cesse en question, elle, toi, vous. Est-ce le bon choix ? Est-ce une illusion ? Es-tu heureux ? Et puis tu oublies. Tu passes à autre chose, car avoir des œillères c’est plus simple. Tu te dis que tu es débordé, tout autant qu’elle. Que tu l’aimes. Bien sûr que tu l’aimes, sinon tu ne serais pas là.

Vraiment ?

Pourtant c’est un autre visage qui hante tes pensées par moment, une autre demoiselle qui te fait sourire. Pas elle. Pas celle qui partage ta vie. Et si tout ceci n’était qu’illusion ? Si vous vous mentiez à vous-même ? Juste par peur, par crainte d’affronter la réalité. Qui est ? Que votre mariage coule et qu’aucun de vous deux n’a les bouées pour survivre. As-tu envie de garder la tête hors de l’eau à ses côtés ? Tu dis que oui. Parce que c’est ainsi. Parce que tu ne t’imagines pas la perdre. Tu l’as tellement désiré, avant. Avant tout ceci. Avant que vous soyez happé par la réalité. Par votre travail, par les titres, les responsabilités. Et si la vérité éclate, que restera-t-il ? Pourras-tu être ce président ? Continuer tes fonctions ? Te fera-t-il toujours confiance ? Parce que dans le fond, tu as peur du regard de tes parents. Tu leur as soutenu qu’elle ne t’épousait pas pour ton argent, pas pour le nom, mais pour toi. Alors si tu devais leur dire que tout est fini, que resterait-il de tout ça ? De toi ? De vous ? D’eux. Tu ne sais pas et ça te terrifie, alors tu ne préfères pas y songer. Tu te voiles la face, c’est mieux, simple. « Tu sais qu’un jour faudra que tu songes à te séparer d’elle ? Ce n’est pas la première fois que tu repasses derrière elle. » lâches-tu simplement. À croire que c’est simple, la solution à tout. Tu as entendu cette phrase de la bouche de ton père tellement de fois et aujourd’hui.. aujourd’hui c’est toi qui la prononces. Ça te met une claque. Elle ne s’en rend pas compte, mais toi oui. Intérieurement tu as peur de devenir comme lui, juste par cette phrase. Des mots. Rien que des mots, mais tellement de souvenirs. « Je ne sais pas trop, il m’en a touché deux mots la dernière fois. Apparemment il y songe depuis un moment, il pense que ça peut plaire. » tu hausses tes épaules, ne sachant pas si c’est la solution. Si ce que tu lui racontes la passionne ou si elle fait juste la conversation. Comme toi, combler les trous, voilà ce qu’est devenu votre union. Ça t’attriste un peu. Vos débats d’avant te manque, vos discussions à refaire le monde nuit comme jour. Où sont passés ces deux oiseaux ? Envolés. Loin.

Une phrase.
Juste une phrase.
Ou plutôt une bombe
Son attention qui se penche sur toi, tu peux le sentir. Cette bombe qui triture ton esprit depuis un moment, était-ce le bon moment ? Y a-t-il de bon moment ? Pas vraiment. Tu poses ta fourchette. « Je ne sais pas, c’est plutôt à toi de me dire. Tu rigolais, tu semblais fasciner d’après ses propos. » des brides de mots que tu balances, ton regard qui se pose sur elle. Jugeant son visage. Et si ce n’était rien ? Juste une rencontre, rien de bien méchant. Pourquoi deviens-tu si jaloux ? Tu n’es pas si honnête quand on y repense, mais c’est plus facile d’accuser que de dire la vérité.

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Noela Barnes
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pseudo : winter solstice (elle).
id card : adria arjona / depraysie@av, ethereal@header.
multicomptes : nailea, yeliz, oliva, noa & nell.
à contacter : noela
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, automutilations, sang, age gap +15.
warnings : accident de voiture, deuil, tromperie.
présence : présente
greek tragedy,, al Dm4mdmqE_o
âge : 31 ans, coup dur dans les dents.
occupation : galeriste, propriétaire de sa propre galerie, grâce à l'argent de son mari.
statut civil : mariée.
orientation : bisexuelle.
habitation : north valley, villa #3028.
pronom ig : elle.
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— rps en cours.
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www › joan,, 2
www › aldwin,, 2

— rps en cours.
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infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end / selon mon temps irl, je peux aussi mettre plus de temps à répondre aux rps/mps/liens mais ça ne veut pas dire que je vous ghoste, les soirées sont juste courtes. ♡
   
 
「 greek tragedy 」
∙ feat. @Al Barnes ; décembre 2023 ∙
tw : mention d'adultère, deuil.

Dès le début, elle aurait dû dire la vérité.
Lui avouer ce qu’elle avait fait. Cela ne lui aurait pas ramené Joan ; elle aurait perdu Al. Ce n’est pourtant pas la peur de se retrouver seule qui l’avait influencée. Ce n’est pas pour cela qu’elle s’était tue, pour cela qu’elle s’était mise à mentir. Elle n’avait pas vraiment voulu le faire, Noela. On aurait même pu penser, en la voyant, qu’elle n’avait pas peur de grand-chose – et pourtant. Mais non, ce n’est pas la peur de la solitude, du célibat, qui avait motivé son choix. Cela l’avait juste dépassée. C’est comme si elle avait perdu la tête, perdu la raison. Comme si ce n’était plus elle qui décidait, la contrôlait, mais ses émotions. Elle n’a jamais été douée pour les montrer, Noela, pourtant. Pas expansive, pas démonstrative – on a parfois pu le lui reprocher. Majolica autant qu’Al. Pourquoi ? Peut-être la faute à un traumatisme qui remonte à l’enfance : la perte de sa mère. Celui dont elle ne s’est pas remise, quoiqu’elle ait facilement accepté l’arrivée de sa belle-mère, puis de Majolica, dans la famille. On dirait que cela l’a suivie toute sa vie. On ne peut pas l’en blâmer. Mais, éternellement, Noela est restée indépendante à l’excès, solitaire, secrète. Si peu encline à partager aux siens le fin fond de ses pensées. Ce n’est même pas volontaire, elle a juste toujours ainsi fonctionné.

Aldwin l’a acceptée pour cela. Aldwin l’a acceptée toute entière. Pour tout ce qu’elle était. Pour ses défauts comme pour ses qualités. Et cela lui a fait du bien. Aldwin est devenu son monde, son petit bout de paradis – quoi qu’on en dise. Ses beaux-parents ont eu beau ne pas l’accepter, s’en méfier, prétendre qu’elle n’était rien d’autre qu’une croqueuse de diamants, il y a eu de l’amour, vraiment. Il y en a encore. Quelque part, Al l’a sauvée d’elle-même, de certains de ses démons. Et il lui a permis de saisir sa chance, de monter sa galerie, de faire ce qu’elle voulait, aimait, de sa vie. Et maintenant ?
Maintenant, alors qu’ils se retrouvent tous les deux pour déjeuner, il y a toujours ce truc dans l’air. Aujourd’hui, cela prend la forme d’une tension. Elle le sent, Noela. Mais elle ne sait pas d’où cela vient. Est-ce elle qui le provoque, en créant malgré elle une certaine distance ? Pourtant, elle est contente de le voir, même si ce n’est plus comme avant. Ils font finalement ce qu’ils font de mieux, tous les deux : parler du boulot. La réponse d’Al l’étonne, quand elle parle de son assistante. Elle hausse même un sourcil, prise de court. « Tu parles comme ton père. » se contente-t-elle de répondre, sans rebondir vraiment sur le reste. Devrait-elle effectivement se séparer d’elle un jour, si cela ne fonctionne pas mieux ? Elle est exigeante, Noela, elle est pointilleuse : pourtant, avec ses employés, elle a plus de tolérance, ou d’empathie. Son assistante est jeune, alors peut-être est-ce pour cela qu’elle lui pardonne. En tout cas, elle veut décider seule de la façon dont elle gère sa galerie, même si Al est celui qui lui a permis de l’ouvrir, l’obtenir. Voilà qu’ils parlent encore de son père à lui, qui souhaite lancer un nouveau magazine. Noela ne perd pas l’occasion de lui demander ce que lui souhaite vraiment, n’en déplaise à ses beaux-parents. « Il y songe, mais c’est toi le directeur… » ne peut-elle s’empêcher de commenter, un peu piquante à l’égard de son beau-père, sans lever les yeux de son plat. « T’es pas obligé d’accepter si ça ne te semble pas une bonne idée. » ajoute-t-elle, en haussant les épaules. Mais c’est Al, surtout, que cela regarde. Il fait ce qu’il veut, comme elle fait ce qu’elle veut de sa galerie.

Ce n’est pas sur le travail, finalement, que les tensions éclatent pour de bon. Celles qui pesaient dans l’air, depuis l’arrivée de Noela. Peut-être même bien avant cela – tensions présentes même à la maison, présentes dans leur couple depuis quelques temps à vrai dire. Le truc, c’est qu’ils ne les ont pas verbalisées. Qu’elles étaient peut-être encore discrètes, s’exprimant d’autres manières. Mais là, Al lui indique qu’Oak l’a vue en charmante compagnie. De quoi faire froncer les sourcils à la brune, lui en faire lâcher son repas, demander des précisions. Elle met les pieds dans le plat sans le savoir. La réponse d’Al l’irrite instantanément. Parce qu’elle y sent des reproches, de la jalousie. L’impression de devoir se justifier de quelque chose qu’elle n’a pas fait. Du moins, pas tout à fait. Ce n’est même pas avec un homme qu’elle l’a trompé, et cela remonte à bientôt deux ans désormais. « Fascinée ? » lâche-t-elle, ahurie. « D’abord, de quoi Oak se mêle ? Je sais absolument pas à qui il fait référence, je rencontre plein de monde tous les jours pour la galerie et peut-être que je fais semblant d’être captivée par ce qu’on me dit, surtout si ça peut me permettre de vendre une œuvre, mais ça veut pas dire que je drague tout ce qui bouge ! » Ou qu’elle drague tout court. « Ensuite, de quoi est-ce que tu m’accuses, au juste ? Et depuis quand t’es jaloux ? » Car c’est de la jalousie, elle le sent, Noela. Et cela ne ressemble pas à Al. Alors oui, définitivement, il y a bien quelque chose qui ne va pas, pour que la confiance soit brisée et laisse place à la jalousie, la possessivité. Mais cela, à dire vrai, elle s’en doute depuis qu’elle l’a trompé.
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Al Barnes
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« Tu parles comme ton père. » ta main qui se suspend un instant. Elle n’a pas osé dire cela ? Ton regard qui se pose un instant sur elle. Si. C’est exactement ce qu’elle a dit. Ce qu’elle vient de dire. Tu ressembles à ton père. Comment dois-tu le prendre ? En temps normal, tu l’aurais mal pris, très mal pris. Tu ne veux pas lui ressembler. Absolument pas. Pourtant, une partie de toi se sent bien, cette comparaison qui devrait te blesser, te séduit. Elle te plaît dans le sens qu’il a réussi à devenir quelqu’un. Qu’il s’est construit et qu’il sait y faire. Apparemment toi aussi. Pourtant, tu sais que ce n’est pas un compliment dans sa bouche. Tu sais ce qu’elle pense de tes parents et inversement. Alors pourquoi ? Parce qu’elle cherche à t’atteindre. Tu as bugué un instant et puis la fourchette a fini sa route. Tu préfères ne pas répondre, c’est mieux ainsi. Parce que oui, sa remarque t’a atteint. Peut-être qu’elle a raison et que tu deviens comme ton père et alors ? Ce n’est pas la première fois qu’elle te parle de cette assistante, qui fait de travers. Alors oui, peut-être qu’au final, tu deviens comme ton père. Tu n’as plus la patience du début. Tu as une entreprise à faire tourner, pas le temps pour les incapables. Les mots sont durs, t’en es conscient, mais ce n’est pas ainsi qu’on reconnaît un patron ? On les critique souvent, mais on se met guère à leur place. Tu vas te faire un nœud, si tu continues ainsi. Vaut mieux passer à autre chose. Ton père encore. Est-ce l’idée ? Non. Tu expliques rapidement l’idée, elle te fait douter. Elle te rappelle justement que tu es le directeur. « tout comme tu es la patronne et qu’à un moment tu dois montrer qui est le chef. » c’est plus fort que toi. Tu n’as pas songé à tes mots, tu les as dits. Rapidement, trop peut-être, tant pis. D’un sens, tu lui dis la vérité, c’est bien d’une patronne gentille, mais la crédibilité là-dedans ? Il faut savoir doser. Toi, tu cherches encore ta place dans toute cette logique. Tu ne veux pas être comme ton père, tu veux être toi. Sauf que ce n’est pas facile. L’avenir le dira. Ou pas. Tu n’en sais rien, tu continues de manger. Tentant de passer à autre chose, d’arrêter de te triturer le cerveau.

Vraiment ?
Parce qu’on ne croirait pas.
On a plutôt l’impression que tu as un couteau dans la main et que tu fonces droit dans le mur. Qu’importe la douleur. Tu avances tête baisser. Tu balances des sujets brûlants. Qu’importe le reste.

Jalousie.
Sentiment vif.
Depuis quand ce mot vient dans vos conversations ? Apparemment maintenant. Ce n’est pas dans tes habitudes d’être jaloux, comme elle le dit si bien. Tu fais confiance. Tu lui fais confiance. Vraiment ? Pourtant Oak semblait convaincant.. ou alors c’est parce que tu as des choses à te reprocher. Ça tu le sais. Plus facile de s’en prendre à une personne qu’on aime plutôt qu’à soi-même. Tu n’as pourtant pas l’impression de faire du mal. Pas sur. Tu penses à elle. Pas ta femme. Elle qui te tourmente avec son sourire, ses mots. Elle, l’inconnue. Le soleil de tes journées. Si Noela savait, peut-être que la jalousie serait inversée. Ou pas. Tu ne sais pas. Tu ne sais rien de ce qu’elle te cache. Tous les deux dans votre jardin, vous cachant des choses. Il est beau le mariage, que tu songes rapidement. « pourquoi tu réagis ainsi s’il y a rien ? » finis-tu par rétorquer. Elle te parle de jalousie, mais son ton est différent. Elle a l’air contrarié ? Agacée ? Tu ne sais pas. « Et il se mêle de ma vie, car c’est mon ami, il a peur pour moi. » bon dans le fond, il pense que tu as fait une grosse connerie, il n’aime pas ta femme, mais ça.. ça tu le gardes pour toi, même si elle le sait. Ça n’a jamais été l’amour fou entre eux. « et je ne t’accuse de rien, je te demande c’est tout. » finis-tu par conclure, repoussant ton assiette. L’appétit qui vient de se couper, tout ça t’agace fortement. Tu ne comprends pas pourquoi tu n’arrives pas à passer outre. Pourquoi tu ressens le besoin d’être aussi méchant avec elle. Et si … c’était la façon de te déculpabiliser ? De te sentir moins honteux. Peut-être.

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Quelque chose s’est cassé.
Elle ne sait pas quand, exactement. C’était peut-être avant Joan. Ce n’est peut-être que récemment.
Ou bien c’est quand il y a eu Joan, précisément ? Peut-être que c’est elle, Noela, qui a brisé quelque chose. Peut-être est-ce elle, la responsable de tous leurs maux, du début à la fin. Peut-être qu’ils avaient tous raison – sa belle-famille, les proches d’Al qui n’ont jamais pu la sentir. Peut-être qu’elle n’apporte rien de bon. Peut-être qu’elle ne le tire pas vers le haut. Peut-être qu’elle lui fait perdre son temps. Qu’eux deux, ils arriveront forcément à expiration. Que c’est déjà le cas, dans le fond. Peut-être qu’elle ne veut tout simplement pas le voir en face, Noela. Qu’est-ce qui la retient, finalement ? Pourquoi reste-t-elle si les choses commencent à mal tourner entre eux ? Pourquoi joue-t-elle cette comédie ? Peut-être qu’il n’y a rien, au fond. Peut-être que c’est juste elle qui se fait des films. Tant de peut-être qui la hantent et tournent en boucle dans sa tête en permanence. C’est peut-être vrai, qu’elle se fait des films, Noela. Mais s’il y a une chose dont elle est sûre, c’est que quelque chose s’est brisé. Que, depuis, les non-dits les suivent, partout. Se glissent entre eux, durant leurs repas, dans leurs sms, jusque dans leur lit.
Et ces foutus non-dits, ils finiront certainement par tout foutre en l’air, un jour.
Peut-être aujourd’hui.

C’est juste un déjeuner.
Un déjeuner comme ils en ont fait des milliers.
Un déjeuner tout ce qu’il y a de plus banal, en vérité.

Sauf qu’il y a quelque chose dans l’air. Quelque chose qui va de travers.
Comme une tension sous-jacente. Ces éternels non-dits, probablement.
Pourquoi a-t-elle dit qu’il parlait comme son père ? Peut-être parce que c’est vrai. Cela ne ressemble pas à Aldwin. Cela ressemble davantage à un truc qu’elle aurait pu dire, elle-même, sauf que ce n’est pas le cas. Pour une raison étrange, elle fait preuve de beaucoup de patience face à son assistante. Alors elle ne comprend pas ce qu’Al lui répond. « Ça ne veut pas dire qu’on doit le faire sans bienveillance. On a été jeunes, nous aussi. » Ils ont bien débuté leur carrière, à un moment ou l’autre. Ils ont fait des conneries, des trucs de travers, sans doute. Peut-être pas autant que son assistante, certes – mais tout de même. Dans le fond, est-ce vraiment le problème ? Pourquoi s’éternisent-ils sur ce sujet-là ?

Il finit par être évoqué, le fameux problème. Celui qui, depuis le début, pesait dans l’air.
Oak a vu Noela en charmante compagnie. Il est question d’un homme, a priori. Et maintenant, Al semble lui demander de lui rendre des comptes – lui donner des explications. Alors Noela s’agace et s’irrite plus encore en entendant la réponse de son mari. Elle n’en croit pas ses oreilles, outrée des sous-entendus qu’il lui fait, de remarquer à quel point la confiance entre eux s’est brisée. « Parce que tu m’accuses ! » s’exclame-t-elle, passablement agacée, en se levant tout à coup du canapé. Elle a haussé la voix, ce qui ne lui ressemble pas – d’ordinaire si calme. Peut-être froide. Certainement secrète, trop au goût de ses proches. Ce qu’on lui reproche. « Peur pour toi ? Je suis quoi, un monstre ? » Elle en lâche un rire amer. Elle n’arrive pas à croire ce qu’elle entend. Elle n’arrive pas à croire que c’est de là que naissent ses suspicions. Il aurait des raisons de douter d’elle, quoiqu’elle refuse actuellement de l’admettre. Seulement, Al se trompe quasiment sur toute la ligne. « Non seulement tes parents me détestent, mais tes amis aussi maintenant, super. Je me sens vraiment la bienvenue partout où tu vas. » Cela la peine, en vérité. C’est l’une de ses plus grandes failles, même si elle ne l’a pas souvent admis. On ne l’a jamais vraiment acceptée. On ne l’a jamais trouvée assez bien pour Aldwin Barnes. On aurait préféré qu’elle ne l’épouse jamais, reste Vargas. « Je ne comprends même pas que tu demandes et que tu ne me fasses pas confiance. » Ce pourrait être l’occasion de tout avouer. Seulement voilà : pas comme cela. C’est la fierté qui parle, elle le sait. Elle n’a rien fait de ce dont il l’accuse – du moins, pas de cette façon-là. Alors elle trouve cela injuste. Elle en a même délaissé son plat, Noela.
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