Timing is everything (Robyn)
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Timing is everything (Robyn)

MOON up all night
Bran Higgins
Bran Higgins
messages : 1645
pseudo : spf (elle).
id card : ojc - sweet poison (av), gracgifs (gif), old-money (sign), Adi Oasis (lyrics).
à contacter : well, Bran.
triggers : la romanisation de certains sujets (maladies graves, relations toxiques, violences ect).
warnings : age gap (10 ans), conso d'alcool, mentions de perte d'un proche et d'infertilité.
présence : présente
Timing is everything (Robyn) A5c088348268877b49bb280f25e072a2e5c1ee86
âge : 36 ans (24 octobre 1987). Il a grandi trop vite, ou peut-être est-il de ces êtres qui, dit-on, ont une vieille âme.
occupation : Ancien inspecteur aux cold cases. Auteur true crime à ses heures perdues, il s’est remis à écrire depuis sa démission. Ghostwriter, prête-plume, il écrit la vie des autres à défaut de vivre la sienne.
statut civil : (é)pris mais un peu lâche, restent les stigmates de son divorce.
orientation : Hétéro.
habitation : Un appart' au #30 South Oceanside, la vue mer le seul luxe dont il ne peut se passer.
pronom ig : il, lui (he, him).
disponibilités : (5/5)
en cours :
branjolica #2jakenash・robyn #2
terminés :
branjolica #1・robyn #1lenarajan

infos rp : 700-1000⁺ mots (je m'adapte au mieux) ー délai variable selon l'irl et le mood (j'essaie de pas abuser) ー troisième personne, au présent et en français (l'anglais s'invite parfois) ー chill, venez comme vous êtes heart2
en vrac :
Timing is everything (Robyn) 6703271ef041be569bfc15580652681848107914 Timing is everything (Robyn) Eef6e83f95d8d9a81168a8cf1bc4c4f3b878f8d7

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icons ethereal, little edits.

   
 
[ Timing is everything ]
「 feat. @Robyn Kaplan ; OCEANSIDE PD, juin 2023 」
tw: /

C’est compliqué, au poste, depuis son divorce. C’est compliqué tout court, partout, dans tous les aspects de sa vie, plus qu’il ne veut l’admettre, Bran. C’est si facile de se noyer dans le travail, dans les dossiers, même ceux des autres, il s’est perdu comme ça des mois, Bran, à dormir à son bureau pour ne pas dormir chez lui, pour ne pas la croiser, elle, celle qui a fini par partir. Et il a fallu qu’il se fasse réprimander la fois de trop. Rentre chez toi Bran. Une fois, deux fois, dix fois. Il a fallu ça pour qu’il sorte de ce burn out, de ce cercle dans lequel il s’est enfermé. En est-il seulement sorti ? Forcé de prendre des congés, Bran, du temps pour lui, ça devrait le réjouir, pourtant ça l’angoisse, l’impression de perdre quelque chose de plus, tout ce qu’il lui reste, ce qui fait que Bran est Bran. L'inspecteur s’est un peu oublié, à trop tirer sur la corde, à plus s’occuper des morts que des vivants, il a oublié que c’est parmi eux qu’il vit, Bran, les vivants. Il a oublié qu’il existe des gens bien, pas seulement ceux qui tuent et ceux qui disparaissent. Mais quand s’est-il vraiment senti vivant pour la dernière fois ? Il sait, au fond de lui, il sait, et peut-être qu’il devrait être auprès d’elle en ce moment plutôt que de jouer au fantôme dans le commissariat. Il est devenu expert, pour emmerder les autres, pour se faire discret quand il faut. Les autres, c’est surtout Kaplan. C’est avec elle que ça a cliqué, dès qu’elle est arrivée, au pire moment pour lui -c’est bien sa veine, à elle. Il la soupçonne fortement de l’apprécier, au fond, et il se pourrait que ce soit réciproque. Tous les deux bilingues en sarcasme, tous les deux à ne rien savoir de trop personnel de l’autre, ou à ne rien en dire, que les vacheries les plus sympathiques, les collègues qui roulent des yeux ou fuient, pour les plus courageux, quand ils se retrouvent dans la même pièce. Comme en cet instant, alors que l’inspecteur remonte par les bureaux pensant ne croiser personne à une heure si tardive avant de rentrer chez lui. C’est sur elle qu’il tombe, surpris, il a failli ne pas la voir. Elle aurait donc pu s’en tirer sans même le savoir Robyn, quel dommage. Bran sourit déjà. Un sourire qui n’annonce rien de bon pour elle. Parce que Robyn, elle s’est endormie, là, la tête contre le bureau, comme ça lui est arrivé des tas de fois, à Bran, cette dernière année, à la différence que lui, l'inspecteur Kaplan ne l’a pas choppé. L’occasion est trop belle pour la manquer. Dans ses mains, il tient un de ces gobelets en carton caractéristique : le café de la machine. Pas meilleur ni pire que les autres, mais on peut y ajouter ce qu’on veut, c’est-à-dire une tonne de sucre et du lait pour Bran qui pensait l’emporter sur la route. À la place, il le pose à côté de sa tête, tapant volontairement fort contre le bureau pour l’effet de surprise. « Wake up sunshine! » L'ironie, c'est qu'il doit avoir l'air aussi frais qu'elle, l'air goguenard, en revanche, c'est spécial Higgins, tout spécialement pour elle. « Je crois que t'en as plus besoin que moi. » Elle ne le remerciera peut-être pas quand elle l'aura gouté, peut-être pas tout court d'ailleurs. « J'ai rien pour la bave, par contre. » Vraiment trop bête. Il la regarde émerger. Et qu'importe si sa générosité n'est pas reconnue à sa juste valeur, ça ne l'empêchera pas de prendre place en face d'elle, tirant la chaise pour s'y installer. Il ne peut pas simplement rentrer chez lui, plus maintenant, non, il faut qu'il sache. Sur quoi tu planches. Qu'est-ce qui a pu l'assommer comme ça ?

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--- every time you come my way wanna hear you whisper my name.

STARS burning in the skies
Robyn Kaplan
Robyn Kaplan
messages : 2292
pseudo : spf. (she/her)
id card : kravitz | ethereal (img), awona (sign).
warnings : langage grossier, tabagisme, sexe, affaires criminelles (violence, homicides et tutti quanti).
Timing is everything (Robyn) D0c227b77ae97266171a512a696a8ee2d8871013
âge : trente-cinq ans, l'impression d'être assurément too old for this shit.
occupation : inspectrice de police à la criminelle du district 18, vaut mieux l'avoir en peinture qu'en face à face lors d'un interrogatoire.
statut civil : amoureuse et en couple pour la toute première fois. leif partout autour d'elle; de ses pensées à l'intimité de son coeur.
orientation : hétérosexuelle, les hommes ont toujours attiré son regard.
habitation : petit appartement du south oceanside.
pronom ig : she/her.
disponibilités : complet

bran II ✧.* leifyn VIII ✧.* leifyn IX ✧.* leifyn X ✧.* tabitha II ✧.* cleo


infos rp : je réponds généralement sous deux semaines, selon l'inspiration et l'irl.
-- de 400 à 800+ mots par réponse
-- 3ème personne du singulier, au présent
-- dialogues en français ou anglais
-- code couleur : mediumpurple

   En ligne
 

timing is everything
w/ @Bran Higgins

tw : vulgarité, mention d'homicide.

la tête lourde sur ses bras, bel et bien endormie sur son bureau. bien partie pour se taper sa meilleure sieste devant son écran, aucune surprise après ses bâillements répétitifs à s'en décrocher la mâchoire. faut dire que robyn est debout depuis trois heures du matin. à peine dormi une heure, avant que son téléphone ne se mette à sonner. raconter l'excuse de l'urgence familiale pour se tirer de chez son plan cul du soir. l'urgence familiale n'étant tout autre que son taff. faut dire qu'elle n'en parle jamais, encore moins à pierre paul jacques, qu'elle ne reverra pas. préférant raconter qu'elle bosse dans un truc à mourir d'ennui, entouré de paperasse administrative, as boring as my life, she said. pour le coup, elle n'aurait pas été contre grailler des heures de sommeil en plus. surtout pour pouvoir affronter la longue journée qui l'attendait.

les minutes s'étirent en heures, robyn occupée mais aussi affairée à tenir la route. vaincre la fatigue. faire des allers-retours dans le bâtiment pour se tenir éveillée, boire un peu trop de café à s'en donner mal au ventre. écouter deux trois morceaux de nu-métal pour se secouer les plumes, entre deux blablas par-ci par-là. des tentatives de power naps assise sur les chiottes, à défaut de la salle de repos, parce qu'il y avait toujours un connard trop bruyant — puis difficilement concevable avec la caféine ingérée, c'est le serpent qui se mord la queue. la concentration pas vraiment au beau fixe, plutôt en train d'essayer de tuer le moustique qui la nargue sous son nez plutôt que d'avancer sur son travail. c'est qu'elle galère aussi, a un cadavre sur les bras mais pas d'indices. enfin un seul, pas suffisant. s'éparpille. a l'impression d'avancer à reculons mais réussit tout de même à éclater le putain de moustique sur son bras avant qu'il ne la pique. outch, but not today satan. le comico se vide petit à petit, c'est là qu'elle a posé sa tête sur son bureau. histoire de fermer ses yeux juste une minute grand max. il faut dire ce qui est, elle a totalement perdu la notion du temps, robyn.

un sursaut mêlé à un hoquet de surprise, robyn retrouve sa position initiale sur sa chaise, complètement affolée. regarde autour d'elle, la paume droite contre sa poitrine bruyante. le coeur à deux doigts d'avoir été expulsé par la frayeur. et c'est cette andouille de mary higgins clark, qu'elle voit à ses côtés. obligée de tordre son cou pour le zieuter d'un regard assassin, puisque assise, elle semble encore plus minuscule que le géant. « t'es vraiment con. » et lui qui paraît fier en plus, avec son sourire débile sur les lèvres et ses cernes assorties aux siennes. le souffle de robyn se calme doucement, remet ses cheveux détachés un peu dans l'ordre, se donne un semblant d'allure alors qu'elle a clairement la marque de sa montre tatouée sur la joue. juge le gobelet sur la table, apparemment pour elle. since when? trouvant ça limite louche venant de sa part. branwell higgins, l'emmerdeur professionnel. bien obligée de devoir le supporter et lui de la supporter quand elle lui renvoyait la balle. la vérité était qu'il était sans doute un des rares à qui elle faisait confiance à la station. information qu'elle se tiendrait évidemment de lui partager. « mh. » suspicieuse, tend la main pour se saisir du café chaud à la drôle de couleur, on est loin du café noir qu'elle a l'habitude de consommer. mais à sa remarque, elle se fige. repose précautionneusement le gobelet pour ne pas en foutre partout, pour toucher son menton et les commissures de ses lèvres. gênée, elle essuie aussitôt d'un revers de main la petite surface baveuse, digne d'une putain de limace. elle passe une main sur son visage, blasée, étouffe même un énième bâillement. elle ferait mieux d'aller se coucher, avec sa dégaine de déchet humain. higgins ne part pas, a décidé de clairement camper, s'installe en face. « regardez-moi cette commère. » of course, he wants to know. elle tient sa langue, dans le but de le faire un peu mariner. il n'est pas censé être là, comme les jours et même les semaines précédentes. lui a déjà fait la remarque une fois, deux fois, a fini par laisser tomber. il est majeur et vacciné (surtout affreusement entêté), elle ne peut plus rien faire pour lui. pas besoin d'être flic depuis trente ans pour capter que ses congés forcés étaient liés à l'absence d'alliance à son annulaire. observatrice, un pré-requis dans son taff. mais ce ne sont pas ses oignons à kaplan. reste silencieuse. elle trempe ses lèvres dans le breuvage pour en boire une gorgée, fait derechef une drôle de tête. « c'est très sucré. » comprendre : c'est trop sucré. ça camoufle clairement l'amertume du café de la machine, pas mauvais sa mixture. mais pas pour elle, en réalité ce n'est même plus un café à ce stade, elle n'est même pas une grande fan de lait — et ne veut certainement pas se mettre à convulser après une trop grande quantité de caféine avalée. elle se lève de sa chaise et pose le gobelet devant son propriétaire. retour à la case départ. elle retourne s'asseoir à sa place, cette fois-ci, en tailleur sur sa chaise. elle prend ses aises, a abandonné ses converses et chaussettes depuis quelques heures déjà. se trimballe pieds nus comme si c'était normal — fallait pas voir dans l'état qu'ils étaient présentement. après un certain horaire, les supérieurs se cassent, l'équipe de nuit s'installe et robyn se croit presque comme chez elle. elle arrange ses documents en pile, glisse les photos dans la chemise cartonnée. il n'y avait plus vraiment d'espoir pour qu'elle arrive à avancer sur cette affaire de meurtre de gosse, pas vrai ? « t'as une sacré sale gueule, higgins. » lance-t-elle en le regardant. au moins, on ne pouvait pas lui reprocher de ne pas être franche. mais bon, elle était mal placée pour pouvoir le juger. « t'es en congés jusqu'à quand ? » pas ce qu'il aimerait entendre, certainement plus intéressé par sur quoi elle bossait actuellement. peut-être que bran faisait tout simplement tout à l'envers, et à la fin de ses soit-disants congés, elle ne le verrait plus errer ici. prenant enfin le temps de se reposer chez lui. allez, on y croit. pas bon de passer autant de temps dans le royaume des morts aux archives, il allait finir par devenir barge.


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elskeyduh;
Kärleken är som vinden, du kan inte se den, men du kan känna den.Love is like the wind, you can't see it, but you can feel it.

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occupation : Ancien inspecteur aux cold cases. Auteur true crime à ses heures perdues, il s’est remis à écrire depuis sa démission. Ghostwriter, prête-plume, il écrit la vie des autres à défaut de vivre la sienne.
statut civil : (é)pris mais un peu lâche, restent les stigmates de son divorce.
orientation : Hétéro.
habitation : Un appart' au #30 South Oceanside, la vue mer le seul luxe dont il ne peut se passer.
pronom ig : il, lui (he, him).
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「 feat. @Robyn Kaplan ; OCEANSIDE PD, juin 2023 」
tw: homicide (mention), burn-out (allusion).

Juste une minute. Combien de fois il se l’est dit, Bran, combien de fois il s’est laissé aller, rien qu’une minute, quand ses yeux se sont fermés tous seuls ? Quand il n’a pu lutter, que sombrer, absorbé par la faille temporelle et se réveiller plus fatigué encore. Bran n'est pas spécialement en forme non plus, c'est la vision de Robyn avachie sur son bureau qui le remet d’attaque. Pas meilleur shoot d'adrénaline. Rentrer dormir n’est plus une priorité après l'avoir vue. Robyn ne le sait pas encore, mais la nuit est encore longue. Bran vient briser son sommeil, interrompre ses rêves, pour son plus grand plaisir à lui, ce grand idiot. Il mettrait sa main à couper qu’elle en aurait fait de même à sa place. Ça aurait été du gâchis de simplement passer son chemin. Un peu triste, aussi, cette pensée-là restera dans sa tête. Il ne se voyait pas éteindre toutes les lumières sur elle, sans un mot sans un bruit, comme si elle n’existait pas. Être le dernier à claquer la porte ne le dérange pas, laisser Robyn derrière lui, si. Elle devrait s’estimer heureuse, alors, qu’il préfère rester à l’emmerder. Grand prince, Bran. C’est comme ça qu’il se la joue en lui cédant son café,  provoque son réveil. Tout l’intérêt de la manœuvre est d’avoir la primeur de découvrir sa tête à la sortie du coma. Pas déçu. Il ne pensait pas lui faire autant d’effet, pour être honnête, sa frayeur surpasse ses espérances. Il doit avoir des airs de vieux prof -sadique-, d'ailleurs, à la regarder sans broncher -un exploit qu’il n’explique pas tant sa réaction est risible, attardant qu’elle retrouve ses esprits. De sa hauteur, son petit commentaire ne l’atteint pas. Elle a presque l’air innocente, Robyn. Elle ne l’est pas. À son sourire, l’on croirait qu’elle vient de lui faire le plus beau des compliments. « Un mauvais rêve ? » Comme s’il ne venait pas de cogner sur son oreiller de fortune, non, ce n'est que lui, il est bien réel. Toujours plus, Bran, joue les innocents, le même sourire satisfait sur ses lèvres pincées. Deux trois ricanements étouffés cognent contre sa gorge en la voyant s’arranger, les traces de sommeil -multiples- persistantes. C'est après qu’elle remarque son généreux sacrifice et là encore sa réaction est à la hauteur de ses attentes. Mh mh. Ses yeux l’encouragent à prendre le gobelet, peut-être n’en est-il que plus louche. « J'suis con mais pas cruel. » Non, bête et méchant n’est pas l'adage qui lui colle à la peau, Robyn peut dormir sur ses deux oreilles, du moins quelques temps. Bon moment pour lui faire remarquer la bave qui risque de couler sur le gobelet. Il sait choisir le bon moment, Bran. Il faut l’attendre, justement. Maintenant, il a le loisir de la surprendre une deuxième fois, profite de sa réaction tout aussi drôle que la première. Double satisfaction. Elle baille, Robyn, ça c’est plus sérieux, ça trahit une fatigue plus profonde. Jusque là, Bran n'a pas réalisé à quel point ils peuvent être similaire, lui qui pensait être le seul à aller jusque là. L'épuisement. Corps et âme. Les rôles pourraient s'inverser, sans que ça ne change rien, ça doit forcément être mauvais signe pour elle. Bran ne dit rien, mais ça l’inquiète, allume une petite lumière rouge dans un coin de sa tête. Et comme il le ferait, lui, Kaplan ne rentrera pas se coucher, Il le sait.
Il le savait avant de faire la commère, comme elle dit. Est-ce que ça l’étonne vraiment ? Évidement il veut savoir,  C'est pour ça qu’il s’est installé à sa place. Évidemment il ne saura pas, pas tout de suite. Pas de problème, il patientera au mieux, Bran, il a l’habitude de ramer avec Robyn. C’est sa faute après tout, c'est elle qui finit toujours par céder. Elle finira par lui dire, Bran est bien sûr de lui. Bran est surtout chiant, particulièrement avec Kaplan. D’une manière tout à fait exclusive et étrangement bien plus respectueuse et sympathique qu’avec d’autres. Il n’est jamais sec avec elle. Hey, il ne lui reprendre même pas son café des mains, à l’ingrate. « Je l’ai pas fait pour toi, de base. » Sans blague. Il n’aime même pas le café, en réalité, un comble aux vues de ses allers-retours à la machine chaque fois qu’il est là. C'est comme ça qu'il finira par se faire griller. « Mais je prends note pour la prochaine fois. » Parce qu’il compte remettre ça, bien sûr, pour le plus grand plaisir de Robyn. L’inspectrice entre en pleine action, il la regarde faire. Quoi exactement ? Il ne sait pas trop. Lui rendre -?- son café, d’abord. Bon. Ça lui apprendra à être sympa, Bran, qui le saisit, lui lance un regard l’air de dire : pas de regret ? avant d’en siffler une gorgée. Ce n’est pas qu’elle a bu dedans qui va l’arrêter. Le « ha » caractéristique claque contre sa langue, comme il en rajoute, Bran, et comme il ne la lâche pas, suivant le moindre de ses faits et gestes en tournant à moitié sur sa chaise. Impossible de retenir son rire, souffles saccadés en remarquant ses pieds nus. Comme à la maison. Un cap que lui n’a jamais franchi. Il a encore de la marge, qu’il se dit. « Si j’avais su, j’aurais planqué tes godasses. » Où sont-elles d’ailleurs ? Sûrement pas loin, mais c’est trop tard pour cette fois, il a raté l’occasion de la voir sortir pieds nus. S’ils s’étaient connus au lycée, il aurait été de ces cons à lui piquer des fringues à la sortie du vestiaire. « Tu pourrais nous épargner l’odeur quand même. » Vraiment con. Cette remarque-là, en revanche, est immanquable. Quant à ce "nous" qu’il emploie, il ne sait qui ils sont exactement. Il n’y a que lui ici. L’équipe de nuit. Celle de ménage peut-être. Que resterait-il comme témoins pour rapporter le crime, si Bran l’énervait la fois de trop ?
Changement de place, check.
Manipulation de dossiers, check.
Superposition de piles, check.
Que va-t-elle trouver d’autre pour le faire languir ? Que sa sale tête à priori. « Merci, et toi tu es radieuse. » Coude sur son bureau, menton sur les mains, bouche en cœur, il lui retourne le compliment, prenant lui aussi ses aises. Robyn est franche, mais ne lui apprend rien de nouveau. Bran est tout aussi honnête, à sa manière, ironique. La sale gueule, ils ont la même. Il préfèrerait échanger encore quelques amabilités plutôt que de parler de ses congés -qui n’ont de congés que le fait qu’il n’est pas payé. « Encore quelques semaines, j’en sais rien. Faudra que j'montre patte blanche à la psy j'imagine. » Pas besoin de beaucoup d'imagination. C'est vrai, il ne sait pas exactement combien il lui reste à tirer, Bran, il ne veut pas le savoir. Sa notion du temps s’est perdue quelque part, entre le jour un et le jour deux. Ne sait plus à combien il en est. « Pourquoi, j'te manque ? » conclusion inévitable. Il fait pourtant son maximum pour qu’elle ne souffre pas de son absence, pour cause, il est toujours dans ses pattes. La vérité, la seule dont il est certain, c’est que ça lui manquera, de l’emmerder, quand il reprendra ses fonctions. Quand, c’est toute la question. Ce n’est pas lui qui décide, de toute façon, il l’a dit, c’est son supérieur, c’est la psy. Elle, il ne l’a jamais évoquée avant, mais il est tard et la fatigue ne frappe pas seulement Robyn. Bran ne perd pas le nord pour autant. « C’est un gosse sur la photo ? » Celle qu’il l’a vu ranger juste avant. Avant qu’elle s’impatiente de le voir revenir -si, c’est bien ça-. Observateur, Bran, désespéré aussi, de se changer les idées avec n’importe quoi. N’importe quoi pour ne pas parler de lui, de sa situation, de la réalité. Ou l’art de parasiter la plus petite info' personnelle trop sérieuse en détournant l’attention sur autre chose, leurs sales tronches ou une enquête pour meurtre. C’est encore ce qu’ils font de mieux, non ? Pas bons qu’à s’envoyer des sarcasmes, Robert Kaplan et Mary Higgins Clark, Bran peut compter sur elle pour entretenir son déni.

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Robyn Kaplan
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w/ @Bran Higgins

tw : vulgarité, mentions de mort, enlèvement et infanticide.

un mauvais rêve mais quel mauvais rêve, cette fois ? les dernières années à s'être engagée auprès des morts et les délits violents. ceux et celles qui périssent, lever le voile sur le mystère. décortiquer le jeu de patience pour ne pas que les cadavres finissent par s'accumuler dans le placard d'higgins. l'affaire classée aka la pire chose qui pourrait arriver à robyn. inévitable pourtant, elle le sait bien, lorsque les indices manquent, que le puzzle ne peut être totalement complété. ou alors lorsque la vérité est toute proche, l'instinct sait mais ça ne suffit pas, pas assez de preuves solides ou légales pour inculper le ou la coupable. a déjà vu certaines de ses affaires se retrouver dans une boîte cartonnée. cold case dept. au marqueur noir, signe d'échec. elle soupire, c'est peut-être ça le mauvais rêve. que cette nouvelle affaire sous ses mains termine aussi sa route dans les archives, dans la grotte d'higgins. s'il n'est pas cruel, il reste con et surtout tenace. pire qu'une tique ou un chewing-gum sous une semelle de chaussure et ça lui rappelle un peu trop quelqu'un : elle.  si ça pouvait lui foutre les jetons de finir comme lui, exténué par le travail, à être forcé de rentrer chez lui avant de claquer – il n'en est rien. parce qu'elle est plus futée, voyons. (enfin, persuadée de l'être). sans vraiment connaître l'histoire, robyn imagine la séparation être responsable de tout ça ; le teint blême et les maux de bran. le mal-être, se noyer dans le travail pour échapper à une vie privée, lorsque la compagnie d'une partenaire n'est plus supportable. l'inspectrice kaplan ne sait absolument rien de sa vie, se souvient pourtant d'une alliance devenue fantôme. la conforte dans l'idée que l'amour n'est qu'un amalgame de conneries, utopie fantaisiste servie par la société, les médias et les paillettes d'hollywood. ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants, à vomir. les crimes passionnels eux sont une réalité, l'amour un concept fait pour rêver le temps de quelques heures, jours ou semaines. mirage éphémère. robyn futée à sa manière, d'être seule plutôt qu'accompagnée. pas de fausses promesses et attentes, qui la feront tomber de haut un jour comme un autre ; pas d’investissement inutile dans ce qui ne dure pas ; pas le risque de finir comme higgins, cafardeux et sur le fil du rasoir.

sur le fil de la serviabilité, également. lui et son café offert, évidemment qu'il n'était pas pour elle. « café noir, je passe ma commande pour la prochaine fois. » tant qu'à faire, autant qu'il sache ce qu'elle préfère. la boisson retourne à sa propriétaire et le cul de robyn retourne à sa place initiale. elle se retient de pouffer à sa remarque, jette un rapide coup d'oeil à ses converses échouées sous le bureau. « j'avais oublié que t'avais douze ans. » et les conneries qui vont avec, comme de vouloir planquer ses pompes – et qu'est-ce que ça l'aurait fait chier. les commentaires, aussi, qui suivent. elle se retient même de poser ses jambes sur le bureau, tiens. même de lui foutre carrément un pied dans la gueule, histoire que ça le rapproche de la soit-disante odeur. robyn met de l'ordre dans sa paperasse, un sourire lui échappe à son remerciement et à son compliment bidon. le zieute du coin de l'oeil, c'est vrai qu'ils ont l'air radieux tous les deux. nouveau bâillement, elle ne s'embête plus à l'étouffer ou le cacher, ses amygdales ont aussi le droit de voir ce qu'il se passe à l'extérieur. à la mention de la patte blanche, robyn se retient tout juste de lancer une vanne. se dit que ce n'est peut-être pas le moment idéal avec le sujet de la psychologue juste après. par ailleurs, cet infime détail sur sa vie privée la surprend un peu, elle ne s'y attendait pas. garde le silence pour le coup, lève ses deux bras en l'air pour les faire craquer, une fois ses mains liées. higgins et la déconnade jamais bien loin, reviennent au galop ; s'il lui manque ? elle baisse ses bras et lui jette un regard qui a l'air de souffler un "really dude?" il lui manquerait certainement un peu (un tout petit peu) s'il n'était pas fourré dans ses pattes, s'il était réellement absent. n'allons pas lui donner de faux espoirs. « calmos, j'demandais juste. si j'étais le type à l'entrée, tu repartirais aussitôt avec un coup de pied au cul. » l'obliger à ne pas foutre un orteil au comico, à rester chez lui pour sa fucking s a n t é. les ordres sont des ordres, bien que plus facile à dire qu'à faire, sans aucun doute. hypocrite de la part de robyn, puisqu'à la place de bran, elle n'aurait pas fait mieux. elle se serait emmerdée comme un rat mort entre ses quatre murs et aurait tout fait pour se sentir utile, à savoir faire ce qu'il ne fallait pas : venir bosser. le boulot qui ne les quitte jamais tous les deux, jusqu'à la question de bran. imaginée, même redoutée un peu. rien n'échappe à la commère, déterminé à faire diversion. ne pas parler de lui mais des autres et encore une fois, sur ce point-là, higgins et kaplan se ressemblent étrangement. « yep, une gosse. » garçon devient fille, d'abord hésitante à en dire plus, elle regarde la chemise kraft posée sous ses yeux. mais pourquoi se retenir en si bon chemin alors qu'ils semblent être seuls ? « disparue la semaine dernière, retrouvée morte il y a trois jours. elle avait huit ans. » disparue mais surtout enlevée sur le chemin de l'école. ça la faisait toujours chier les affaires avec les gosses, pas que celles avec des adultes ne l'emmerdaient pas, mais c'était différent. peut-être qu'à cause de cet aura de candeur qu'entourait les enfants. ils ne méritaient pas de partir si tôt. la main tendue, pour que bran attrape le dossier. devançant sa demande d'y jeter un coup d'oeil. « je bosse avec stevenson là-dessus et... c'est un peu la merde. » avoue-t-elle péniblement, le regard fuyant. pour ne pas dire qu'ils avaient aucune piste probable, manquaient de preuves si ce n'est un collier avec une croix en bois, retrouvée non loin du corps.


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elskeyduh;
Kärleken är som vinden, du kan inte se den, men du kan känna den.Love is like the wind, you can't see it, but you can feel it.

MOON up all night
Bran Higgins
Bran Higgins
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pseudo : spf (elle).
id card : ojc - sweet poison (av), gracgifs (gif), old-money (sign), Adi Oasis (lyrics).
à contacter : well, Bran.
triggers : la romanisation de certains sujets (maladies graves, relations toxiques, violences ect).
warnings : age gap (10 ans), conso d'alcool, mentions de perte d'un proche et d'infertilité.
présence : présente
Timing is everything (Robyn) A5c088348268877b49bb280f25e072a2e5c1ee86
âge : 36 ans (24 octobre 1987). Il a grandi trop vite, ou peut-être est-il de ces êtres qui, dit-on, ont une vieille âme.
occupation : Ancien inspecteur aux cold cases. Auteur true crime à ses heures perdues, il s’est remis à écrire depuis sa démission. Ghostwriter, prête-plume, il écrit la vie des autres à défaut de vivre la sienne.
statut civil : (é)pris mais un peu lâche, restent les stigmates de son divorce.
orientation : Hétéro.
habitation : Un appart' au #30 South Oceanside, la vue mer le seul luxe dont il ne peut se passer.
pronom ig : il, lui (he, him).
disponibilités : (5/5)
en cours :
branjolica #2jakenash・robyn #2
terminés :
branjolica #1・robyn #1lenarajan

infos rp : 700-1000⁺ mots (je m'adapte au mieux) ー délai variable selon l'irl et le mood (j'essaie de pas abuser) ー troisième personne, au présent et en français (l'anglais s'invite parfois) ー chill, venez comme vous êtes heart2
en vrac :
Timing is everything (Robyn) 6703271ef041be569bfc15580652681848107914 Timing is everything (Robyn) Eef6e83f95d8d9a81168a8cf1bc4c4f3b878f8d7

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icons ethereal, little edits.

   
 
[ Timing is everything ]
「 feat. @Robyn Kaplan ; OCEANSIDE PD, juin 2023 」
tw: kidnapping et infanticide (enquête), burn-out (allusion).

Les mauvais rêves, ils sont légion dans leur corps de métier, Bran le sait. Quand ils rêvent et qu’une affaire ne les tient pas éveillés toute la nuit ou ne revient pas les hanter sans prévenir. Bran dort souvent par épuisement, c'est ce qui a l’air d’arriver à Robyn. Ça aurait pu être lui à sa place, avec moins de bave au menton peut-être, ou juste qu'il n’y aurait eu personne pour le remarquer parce qu'il aurait pris soin de se planquer quelque part. Discret, Bran, il sait passer inaperçu quand il veut, ne pas se faire voir. Plus compliqué ces derniers temps vu qu’il n’est pas sensé être là, pas sensé travailler. Un concept qui lui échappe, impossible, quand le monde continue de tourner, de ne pas tourner avec lui. Rester sur la touche, très peu pour lui.
Ce soir, cette nuit même, il s’en fiche. Il n’y a plus personne et il ne s’est jamais privé d’emmerder Robyn. Elle le lui rend trop bien pour qu’il se prive de ce plaisir -parce que c’en est un. Derrière les idioties qu’il sort, il s’inquiète un peu pour elle, de la voir comme ça, comme lui dans le fond. Ce genre de scène monnaie courante avant qu’on le somme de prendre du repos. Bran ne compte plus les nuits passées au poste plutôt que chez lui avant que sa femme se barre, avant son divorce, avant qu’il n’ait plus personne à retrouver le soir et encore moins de raison de rentrer. C'est toujours le cas, ça joue toujours sur son entêtement à se trouver dans ses pattes comme à squatter les archives. Il ne peut pas se réfugier dans les bras de Majolica à chaque fois. Ne croit même pas que son propre exemple puisse faire peur à sa collègue. Il n’imagine pas, Bran, que la perte de son alliance aurait plus d’effet sur elle. Lui n’a jamais eu de problème avec ce gros mot qu’est l’amour ou le romantisme. Et qu’est-ce que ça lui a apporté ? Finir comme tous les autres cons qui n’ont pour vie que leur travail.
Céder son café est bien le moins qu’il puisse faire dans son état. Pire que le sien, à en juger par ce qu’il voit. Faux signe de paix puisqu’il vient la sortir de son profond sommeil, l’emmerder comme il sait si bien le faire. Pas juste pour le plaisir, c’est plus fort que lui, il faut qu’il sache ce qu’elle trafique, qu’il s’intéresse, qu’il sache ce qu'il se passe. Kaplan est faite du même bois, il l’a senti Bran depuis le temps. Peut-être moins taiseuse, moins procédurière dans l’exercice, mais tout aussi têtue. Le genre qui ne lâche jamais le morceau. Peut-être pour ça qu’elle ne l’a pas encore réellement envoyé balader. Bran en profite, préfère se dire que dans le fond elle l’aime bien, parce que lui l’apprécie. Se chercher les poux avec Kaplan parfois la seule perspective de la journée qui le fait sourire -sourire machiavélique mais sourire quand même. Ses journées sont tristes à ce point-là. « Parce qu’il y aura une prochaine fois huh, noté. » Le rencard, pas la commande. Evidemment. Pas une surprise en soi, il sait bien qu’il y aura une prochaine, il y a toujours une prochaine, puisqu’il revient toujours l’emmerder. Content de constater qu’elle s’y fait. Son petit sourire là, il l'a vu « L’humour que t’aimes apparemment. » Douze ans peut-être, mais elle a ri, oui, c'est tout comme. Il n'irait probablement pas jusque le faire : planquer ses pompes. L’idée est tentante. Higgins s’estime déjà chanceux de ne pas finir avec ses pieds sous le nez ou flanqués quelque part, tiens. Elle doit être encore endormie. Il la regarde gentiment s’affairer, mettre de l’ordre dans ses affaires et tout le cérémonial, parce qu’il ne bougera pas, Bran, il sait ce qui l’attend à la fin de son manège. C'est la partie qu’il préfère, quand elle commence à lâcher des infos. Nouveau bâillement. Peut-être qu’avec la fatigue elle rechignera moins, ce serait sa vaine. Lui n’a pas l’impression de lâcher une bombe en évoquant la psy. C'est le jeu. Il aimerait bien réintégrer son poste sans passer sous sa vigilance mais c'est impossible. Bien sa vaine de faire un job où l'on se soucie de la santé mentale des troupes une fois sur dix. Il a fallu que ça tombe sur lui. No big deal. Ou faire comme si. Mais c’en est un. Il fronce les sourcils en entendant craquer ses doigts, mais yes, really. Pourquoi elle demanderait sinon ? Pour avoir la paix ? Please, he knows better. « Qui, Jon ? Il m’adore ! » Par chance. S’il dit vrai ou s’il use d’un stratagème pour l’éviter à l’entrée, ça, la légende ne le dit pas. Ne retient pas son rire à sa menace du coup de pied au cul. Il l’en croit capable. Il croit également qu’elle ferait pareil que lui à sa place, qu’elle s’en foutrait des ordres ou de sa santé mentale et risquerait de se le prendre, le coup de pied au derche.

Un coup de main ne fait jamais de mal dans leur domaine, non ? Les affaires toujours s’entassent. Alors Bran demande, comme à chaque fois, ouvre enfin la bouche pour faire autre chose que chercher son acolyte. Une gosse. Instinctivement, ça lui fait une impression de pire. Comme pour les cas d’adultes, c’est toujours pire au féminin. Toujours des histoires sordides de pervers. Elle regarde le dossier kraft qu’elle tient dans les mains, lui aussi, la question silencieuse : va-t-elle le lui tendre ? Suspense. Bran la ferme et écoute, les yeux sur la pochette. Fillette disparue. Retrouvée morte. Toujours la même histoire, au fond, la même affaire qui se répète encore et encore, qui finit par le laisser penser que ça vaut mieux, au final, qu’il n’ait jamais d'enfant. L'impression de l’avoir entendue mille fois, résolue mille fois, jusque celle de trop. Celle où ça bloque. Robyn semble arrivée à cette fois-là. Elle se décide à lui tendre l’affaire, Bran ne se fait pas prier, saisissant le dossier sans plus de cérémonie, aussitôt le nez plongé dedans. Ça lui fait toujours quelque chose de regarder ça, il ne s’y fera jamais vraiment. Signe qu’il est encore humain, pas complètement vidé de toute émotion. Il y a quelque chose de spécial, de plus, quand il s’agit d’enfants. Une question d’innocence sûrement, comme un degré supplémentaire franchi dans l’horreur. Un peu la merde. Il reconnait l’euphémisme, acquiesce à la confession alors qu’il étudie à quel point ça l’est, la merde, survolant les pages du dossier. Rien à redire sur Stevenson, l’autre géant du comico. C’est même à peu près tout ce qu’il sait de lui. « J'suppose que l’enquête de voisinage n’a rien donné ? » Toujours le nez sur les feuilles, il réfléchit à voix haute. « Y’a eu d’autres kidnapping ou tentatives dans le coin ? » Passé en mode inspecteur, Bran, seconde nature. Il se doute de la réponse, mais bon, il faut bien qu'il comble les blancs, les infos qui ne sont pas écrites, qu’il sache où elle et Stevenson en sont. « Et ça ? » Il relève enfin la tête, lui montrant la croix en pendentif sur une des photos. « C’est pas commun. Ça a parlé à personne ? » Part du principe que l’info a été rendue publique. « Pour qu’elle ait été retrouvée à plusieurs mètres du corps c’est que le tueur a dû la perdre, pas un truc pour brouiller les pistes ou une connerie de symbolisme religieux. » Qu’un détraqué se serait assuré qu’ils trouvent pour faire passer un message ou une sorte de rituel. « Ou alors il est con. » Pas con au point d'avoir laissé des empreintes, malheureusement. Il, le masculin adopté par habitude. Ça arrive aussi, qu’ils soient cons, le sourire pincé qui dit exactement ça, comme un espoir. Peut-être leur meilleure chance de le coincer. Oui, souvent la solution la plus simple est la bonne, le tueur commet une erreur qui le rattrape tôt ou tard. En cas de trop tard, Higgins sait que le dossier passera des mains de Kaplan aux siennes. Enfin, celles de Nash… « Tu vas pas faire le plaisir à Miller de récupérer l'affaire alors que j'pourrai même pas en profiter ! » Mesure combien l'idée doit emmerder Robyn. Ça l’emmerderait, lui aussi.

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Robyn Kaplan
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timing is everything
w/ @Bran Higgins

tw : vulgarité, mentions d'enlèvement et infanticide.

fatiguée mais encore en état de rouler des yeux face à l'éloquence d'higgins. faut dire qu'il marque un point sur le prochain café informulé, qu'il a sacrément l'oeil – et vaut mieux pour un inspecteur. aurait pu lui offrir un sourire caustique et même l'applaudir, mais ça n'aurait que renforcé un peu plus sa deuxième supposition ; elle apprécie les humours de douze ans merde. pas besoin de rétorquer quoique ce soit, robyn ne va pas prendre le risque de remettre une pièce dans le jukebox infernal qu'est bran. ils en auraient encore pour des heures à se renvoyer la balle, faut savoir être adulte parfois et kaplan a décidé de montrer le bon exemple, bien évidemment. « il peut pas t'adorer. » impossible. regard suspicieux braqué sur son collègue, quand même, obligée de le corriger sur ce point. jon fait la gueule non stop, ça se saurait s'il adorait quelqu'un, encore plus bran higgins. mais robyn flaire le stratagème, persuadée que le renard higgins avait une astuce pour passer inaperçu, comme il se terre dans la pièce des archives à chaque fois. ni vu ni connu, le meilleur plan pour l'oublier et s'oublier lui-même, alors qu'il ne devrait pas.

le suspens insupportable (non) ne dure pas plus longtemps, kaplan cède et lui tend la paperasse après avoir balancé les prémices d'un début de roman policier, sauf que manque de bol, c'est la vraie vie. les affaires avaient beau parfois se ressembler, elles étaient pourtant toutes bien distinctes les unes des autres. elle pose ses coudes sur son bureau et croise ses mains entre elles, le menton appuyé dessus. à observer bran fureter dans le dossier d'emily foster. espère qu'il peut trouver quelque chose, n'importe quoi, que stevenson et elle auraient pu louper. espère qu'il ait une révélation du saint-esprit parce que elle, elle rame dans la semoule. « rien. » ce qu'elle a, mais surtout ce qu'a donné l'enquête auprès du voisinage, pas la moindre piste. étouffe un bâillement contre le dos d'une main avant de répondre à bran : « il y a eu une tentative de kidnapping à moins de trois miles du condo de foster. en plein jour, même âge, mère célibataire, ça colle. » pas la peine d'ajouter qu'elle s'était déjà entretenue avec les officiers sur ce cas-là, à la pêche aux informations. la fillette avait été assez futé pour partir en courant et rentrer chez elle. ça collait assez avec le pattern de la gamine foster pour qu'on puisse penser au même criminel. « sinon cette nuit- » elle se stoppe, un instant perdue dans leur temporalité. what time is it? it's already night-time. « 'fin la nuit dernière, on m'a appelé pour une autre tentative. morris pensait que ça pouvait être lié à la foster mais ça matchait pas avec le reste. » soupçonne morris de l'avoir appelé à pas d'heure juste pour faire chier. ce n'est pas comme s'il y connaissait quelque chose sur cette affaire. pas de schéma mono-parentale, gamine plus adolescente que fillette, au beau milieu de la nuit. robyn s'était pointée à moitié dans les vapes et blasée, face à une mère et un père en hystérie à lui expliquer comment faire son job correctement. à fouiller la maison de fond en comble afin de savoir si quelqu'un s'était introduit chez eux et avait effleuré un cheveu de leur mioche. ça s'était terminé à celui qui gueule le plus fort pour faire taire les autres, kaplan won for sure. très professionnelle, elle sait. mais on ne pouvait pas lui demander de l'être à trois heures et demi du matin et en s'en prenant plein à la gueule. robyn revient sur terre grâce à bran en voyant la photographie de la croix en bois qu'il pointe. « on a fait quelques églises avec stevenson, personne reconnaît cette croix. » ils en avaient visité une quinzaine et ils étaient loin du compte. entre les églises baptistes, évangélistes, catholiques, paroissiales et compagnie, robyn était larguée en matière de religion et lieux de culte. « on pourrait continuer mais on en aurait encore pour six mois. » qu'elle exagère en grimaçant, pas vraiment envie de se perdre sur cette voie-là. « la croix semble avoir été faite à la main, regarde. » elle trifouille dans son tiroir à côté d'elle pour lui tendre, plutôt envoyer, la croix brune emballée dans une pochette plastique transparente. mieux vaut la voir en vrai qu'en photo. croix aux courbes imparfaites, taillée grossièrement. le type était dans le do it yourself ? « j'espère qu'il est con. ça m'arrangerait bien. » léger sourire en coin. la coïncidence aurait été de trop sur la scène de crime. les cils qui papillonnent à la mention de miller. wait what? no fucking way. « y a pas intérêt, j'le mords s'il s'approche de mon affaire. » plaisanterie et pourtant elle a le regard sévère, robyn. elle en a vu et revu des enquêtes qui disparaissent, lui échappent du bout des doigts. toujours ce même sentiment dégueulasse de l'échec. au moins, bran ne risquerait pas d'entrer en jeu. elle réfléchit un temps, passe sa main derrière sa nuque, sous sa tignasse. « j'aimerais bien partager la photo d'la croix sur les réseaux, j'me dis qu'il y a forcément quelqu'un qui l'a vue. » sans lui avoir demandé explicitement, elle a envie de connaître son avis là-dessus. what would you do if you were me, bran? sait pertinemment que ce n'est pas éthique, l'exposition d'un indice criminel sur les réseaux sociaux ne ferait que blesser la famille. toutefois, la seule idée qui lui est venue pour avancer dans l'enquête.


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