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Miss you

STARS burning in the skies
Angel Walls
Angel Walls
messages : 66
pseudo : BlackCat
id card : Jude Law - nemesis
triggers : Maltraitance animale
warnings : Décès (fusillade), séquestration, torture, alcool, addiction
présence : Une fois par semaine au moins
Miss you 2189
âge : 46 ans. Les années défilent à une allure vertigineuse, bien trop rapidement à son goût.

occupation : Médecin militaire pour l’OTAN, en arrêt maladie
statut civil : Veuf. Célibataire endurci avec les années. Plus il avance et plus il se dit que ce n’est sans doute pas pour lui d’être avec quelqu’un, même si parfois, sa solitude lui pèse. Mais ça, c’était avant lui.
orientation : Bisexuel. Il ne s’en cache pas mais ne le crie pas sur tous les toits non plus.
habitation : Sans logement, il se retrouve à la rue depuis qu’il est rentré d’Irak. Une situation qu’il déteste au plus au point.
pronom ig : Il
disponibilités : Dispo
infos rp : Environ 500 mots, cela varie. Je réponds assez rapidement.
   
 
Miss you
「 feat. @Elias Wayfield ; avril 2024 」
tw: aucuns.

Je ne sais toujours pas si c’est une bonne idée, tout ça.
Si j’ai raison d’avoir pris la décision de le rejoindre, lui et sa famille.
Peut-être que c’est une connerie.

Mille et une questions se sont pressées dans ma tête, alors que le taxi me conduisait à travers Oceanside. J’avais hésité, longtemps. J’avais pesé le pour et le contre et j’avais fini par accepter la proposition d’Elias de le rejoindre chez lui. Il avait un endroit pour moi. Un refuge, qui de ses mots, me paraissait presque trop beau pour être vrai.

La vérité, c’était qu’il me manquait trop.

On avait parlé, encore et encore, des heures durant, depuis qu’il m’avait recontacté par mail, ce fameux soir, alors même que je ruminais, seul dans le canapé de fortune qu’un ami avait bien voulu me laisser pour la nuit. J’avais essayé d’oublier, lorsque je n’avais pas eu de nouvelles. Vraiment essayé. Il avait étouffé cet espoir dans l’œuf, à l’instant même où mes iris s’étaient posées sur son mail. Il y avait eu toutes ses belles paroles, cette intimité que nous avons retrouvé comme si de rien n’était. Comme si les quelques semaines que nous avions vécues sans l’autre n’avait jamais existé. Ça m’avait terrifié encore plus.Cette dépendance, elle me faisait peur. Ce manque, qu’il me faisait ressentir.

Et pourtant.

J’avais fini par craquer. Par avoir envie de le voir, de le retrouver. De nous retrouver. Sa présence me manquait. J’avais besoin de plus. Un besoin viscéral. Intense. Trop fort pour que ma raison l’emporte. J’avais fini par faire taire cette petite voix dans ma tête qui me hurlait de ne pas y aller.

Alors, me voilà.

Le véhicule fini par se stopper, devant une bâtisse blanche de toute beauté. Mon palpitant me faisait défaut. Il s’emballait comme un malade, à la seule idée de le voir. Je le cherchais du regard après avoir payé le taxi, avant même d’ouvrir la portière pour sortir. Je l’avais prévenu de ma venue, bien entendu. Nous avions échangé sur le trajet même. Sortant de l’habitacle, je fis le tour de la voiture pour sortir mes maigres bagages, aidé par le conducteur. Ce fut sa silhouette qui me fit relever les yeux vers lui. Enfin.

J’abandonnais mes bagages pour me précipiter vers lui, cet homme qui m’ébranlait plus que de raison. Impossible de m’en empêcher. Impossible de me maîtriser. C’était plus fort que moi. Mon cœur redoubla ses battements, comme si cela était encore possible, alors même qu’un franc sourire s’invitait sur mes lèvres. Je le pris dans mes bras dans une étreinte fraternelle, le serrant sans doute trop fort. J’ignorais son état, sa canne. Son contact, à cet instant, était plus important que tout ça.

« Elias. »

L’émotion marquait mon timbre de voix. Il m’avait tellement manqué. Même si je me gardais bien de le lui dire. Il le savait déjà, de toute façon. Je le lui avais clairement fait comprendre durant nos échanges épistolaires. Le lui dire ici et maintenant, était tout autre chose. Une barrière que je n’étais pas prêt à franchir. Enfin, je lui rendais sa liberté, m’éloignais de lui. Je retrouvais le bleu de ses iris qui avaient tant de fois perturbé mes nuits, son visage qui avait reprit des couleurs depuis notre dernière rencontre. Il avait reprit du poids. Il semblait aller mieux. Au moins un peu.

« Ça me fait tellement plaisir de te voir. »


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Loneliness
You're in my head. In my thoughts. Like a mirage, unattainable. This is the worst, I think. Loneliness
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Elias Wayfield
Elias Wayfield
messages : 346
pseudo : mary. (elle)
id card : Cillian Murphy + @truelove-crackship
multicomptes :
Rama Ratanaporn (nanon korapat)
Paitoon Somchai (perth tanapon)
Kelia Rojas (florence pugh)

à contacter : le compte concerné par la demande
triggers : aucun tant qu'on en discute avant. histoire que je sache à quoi m'attendre.
warnings : décès (accident), guerre (mort), sévices physiques (cicatrices, blessures), troubles psychologiques (PTSD, Anxiété)
présence : autant que possible.
Miss you Ef442fc2a00cfd3012b8756d2560494e4ec081d8
âge :
43 ans. Né le 01/04/1981 à New York (USA). La quarantaine qui a débuté alors qu’il n’a même pas vu la fin de la trentaine s’écouler. Il a encore du mal à se dire qu’il a passé trois ans, loin de la vraie vie.

occupation :
Reporter de guerre. Cela fait plus de dix ans qu’Elias parcoure les sentiers de ces pays qui sont oppressés par des guerres civiles ou terroristes. Carrière mise en pause à cause de sa séquestration qui a duré 3 ans. En arrêt de travail actuellement.

statut civil :
Marié à Lucy depuis 21 ans. Lucy qui est sa meilleure amie, la femme de sa vie, la mère de son trésor qu’est Danielle.

orientation :
Hétérosexuel. Il ne s’est jamais questionné sur le sujet. Du moins, il n’avait jamais eu à le faire. Aujourd’hui, les choses sont un peu différentes. Il se questionne sur la nature de l’attachement qu’il a pour lui, Angel, cet homme qui a partagé son quotidien au cours de ces trois dernières années.

habitation : #6184, peakcock, maison.
pronom ig : il.
disponibilités : toujours si on a une intrigue intéressante à approfondir dans un rp.
en vrac : # a été orphelin dès ses six mois. Il a été adopté par les Wayfield dont il porte fièrement le nom. Réalité dont il a toujours eu conscience.
# a rencontré Lucy au collège. Meilleure amie, elle est la seule qui a occupé son coeur au cours de toutes ses années. Elle est sa meilleure amie, son amante, la femme de sa vie. Ils se sont toujours complété et elle a toujours été son soutien. Il cherche à la préserver autant que cela se peut.
# polyglotte. Il parle plusieurs langues : il maitrise l'anglais, le français, l'espagnol et l'arabe.
# a disparu durant trois ans. il est de retour à Oceanside depuis mars 2024.
# a été diagnostiqué avec un PTSD avec anxiété sévère.
# se déplace avec une canne. il doit subir une opération prochainement.

   
 
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「 feat. @Angel Walls ; avril 2024 」
tw: aucuns.

(Tenue) Un mois. Cela faisait plus d’un mois désormais qu’il était rentré chez lui. Un mois où il avait tenté de reprendre pied. Si les quinze premiers jours avaient été plutôt clément pour lui, il avait dû faire face au revers de la médaille. Le travail amorcé avec son psychologue avait remué beaucoup de choses en lui. Le mantra « seconde après seconde, minute après minute » était une rengaine à laquelle il s’accrochait désespéramment pour rester à la surface. Seulement, cela ne suffisait pas. Les ténèbres s’étaient tellement enlisées en lui qu’elle se rappelait à son bon souvenir dès lorsque le jour laissait place à la nuit. Il s’efforçait de garder contenance, de laisser ses angoisses à l’orée de ses échanges avec sa compagne et sa fille, afin de ne pas alourdir leur quotidien. Il savait que son retour n’était pas simple à gérer pour elles aussi. Il pouvait le percevoir dans l’éclat de leurs rétines. Il y avait une blessure latente qui demeurait présente malgré son retour. Elles aussi, elles avaient leurs propres démons à affronter et il avait le sentiment de ne pouvoir leur être d’aucune aide, car il était une partie du problème. C’est ce qu’il imaginait, avait compris, mais il ne pouvait même pas être certains de ses analyses, car il savait que son esprit était biaisé par des pensées parasites.

Le sentiment de solitude qui l’envahissait était oppressant. Il se savait entouré, chéri, mais il avait le sentiment de faire face à la tempête seul, sans pouvoir en vouloir à quiconque. Il était à la fois bourreau et victime de lui-même. Il en prenait conscience à chaque rencontre avec son psychologue et pourtant malgré cette prise de conscience, il ne parvenait pas à s’extirper de ce cercle vicieux. Il avait le sentiment d’être amputé d’une partie de lui. Il avait mis du temps à se l’admettre, à reconnaitre que son absence d’échange avec Angel en était la source. Il avait fini par rompre le silence avec ce dernier. Il savait qu’Angel n’aurait pas repris contact dans le cas contraire, afin de lui laisser la liberté de laisser tout ce qui s’était passé derrière lui. C’est ce qu’il avait compté faire, mais le besoin de prendre de ses nouvelles, savoir si tout allait bien pour lui, avait été trop obsédant. Il avait craqué lors d’une nuit d’insomnie, tout juste après une crise d’angoisse où il s’était senti affaibli et avait répondu à un besoin qu’il prenait conscience d’avoir. Angel lui avait répondu et c’est comme s’il avait retrouvé un souffle qu’il n’avait pas pris conscience d’avoir. Il avait avoué des choses qu’il gardait pour lui, car en parler à ses proches, ne feraient qu’alourdir un quotidien déjà pas forcément simple. Il gérait ses angoisses et préservait ses proches autant que possible, car il ne pouvait tolérer qu’il en soit autrement.

Connaître la situation d’Angel, sa solitude et son envie de retourner sur le terrain pour lutter contre cette situation, l’avait ébranlé. Il avait pris conscience que cette pensée l’angoissait profondément, car il ne pourrait pas être là pour veiller sur lui, le soutenir et il s’était pris cette réalité en plein visage. Il s’était admis son attachement, son envie d’être là pour lui, car il était un membre de sa famille. Il l’était devenu sans même qu’il en prenne conscience, leur relation ayant dépassé le stade d’amitié. Il était son frère d’arme. Peut-être même plus, mais il lui était difficile de mettre le doigt dessus. Depuis qu’il lui avait fait part de sa décision d’accepter de venir quelques jours chez eux, pour se changer les idées, Elias s’était senti plus léger. Un peu comme si une éclaircie s’invitait dans le paysage ombrageux de son quotidien. Il était à la fois enthousiaste et troublé. Il s’efforçait de ne pas trop y penser. Au moins, il aurait un ami qui comprend ce qu’il traverse et qu’il pourra soutenir à son tour, avoir une utilité qu’il n’a plus le sentiment d’avoir. Une présence qu’il a abordé avec les deux femmes de sa vie. Lucy a bien entendu accepter. Sans doute pour pouvoir faire la connaissance de cet homme dont elle a entendu que parler et dont elle lui devait sa survie, le fait qu’il soit à ce jour présent à ses côtés. Pour le meilleur et pour le pire. Lorsqu’il entend une voiture se garer devant sa demeure, il sait qu’il s’agit d’Angel. Il se redresse en abandonnant son carnet de dessin, s’empare de sa canne sur laquelle il prend appui pour rejoindre son entrée. Il se sent d’un seul coup légèrement anxieux et étrangement léger. Ce qui est un sentiment plutôt paradoxal. Il retrouve son entrée, descend les quelques marches dans une démarche mal assurée à cause de sa canne.

Son regard se perd sur la silhouette de son ami. Un sourire soulagé vient ourler ses lippes alors qu’il se rend compte qu’il se sent plus léger. Angel prend conscience de sa présence et vient naturellement à sa rencontre. L’étreinte qu’il lui offre l’émeut profondément. Il se rend compte que la fermeté de son échine contre la sienne est apaisante. « Angel... » Un murmure alors que son sourire se fait plus intense.  C’est idiot, mais sa présence donne l’illusion d’être un rayon de soleil dans son environnement et cela fait un bien fou. Ses prunelles viennent se perdre dans celles de son ami. « Pareillement. Je suis heureux de te revoir. Tu m’as manqué mon ami. » Il lui indique en venant doucement lui presser le bras dans une pression amicale et douce. Il est vraiment heureux de le savoir là, si proche. Cela est perceptible dans l’éclat de ses prunelles et de son sourire, qui est tellement détendu, qu’on pourrait voir l’ancien Elias. Celui qu’il a été avant toute cette merde. Souvenir fugace, mais précieux. « Bienvenue à Oceanside, mon ami. J’espère que tu t’y plairas pour ces quelques jours de déconnexion à nos côtés. » Il lui indique alors qu’il l’invite à prendre ses affaires alors qu’il se dirige vers sa maisonnée. « Je vais te faire le tour de la maison et te montrer tes quartiers pour les prochains jours. » Il lui indique alors qu’ils regagnent le pas de la porte de son entrée. Il l’invite à entrer et referme naturellement derrière lui. « Comment vas-tu, Angel ? » Il finit par questionner à l’abri des regards et des oreilles indiscrètes, cherchant à savoir comment se porte son ami depuis leur dernier échange, car il a besoin de le savoir, de l’entendre de ses lèvres.



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Le sentiment qui me submerge est à la hauteur de notre étreinte. J’ignore le frisson qui me parcours l’échine lorsqu’il prononce mon nom. Je souris, sans pouvoir m’en empêcher. Le manque que je ressentais depuis des semaines maintenant s’apaise enfin. J’ai l’impression d’avoir retrouvé une partie de moi que je n’avais pas réellement conscience d’avoir perdu. J’oublie mon anxiété à la simple idée de ce sentiment bien trop lourd pour mon pauvre cœur. Je refuse d’y penser. Tout ce qui m’importe maintenant, c’est le regard qu’il m’offre et son sourire qui l’accompagne.

« Toi aussi. Merci encore de m’accueillir. »

Je m’éloigne le temps de récupérer mes bagages lâchement abandonnées. Un de mes sacs fini sur mon épaule alors que je tiens l’autre dans ma main libre, fin prêt à le suivre. Quelques jours. Juste quelques jours. Est-ce que ce serait suffisant pour m’apaiser ? Pour retrouver cet équilibre que je cherchais tellement à retrouver ?

« Je te suis. »

J’entre dans la bâtisse. Mon regard observe cette maison joliment décorée. C’est donc ici que tu vis, Elias. Ça m’a l’air grand et bien entretenu, même si je n’en doutais pas une seule seconde. J’ai une boule au ventre, sans vraiment réussir à comprendre pourquoi. L’impression de m’immiscer dans son intimité, d’une façon que je ne connais pas encore. Ça me perturbe, bien que je n’en laisse rien paraître. Mes bagages finissent au sol, hors du passage, avant que je me tourne à nouveau vers lui, passant une main dans mes cheveux dans un réflexe.

« Je vais bien. »

C’est un peu léger, comme réponse. J’oublie à qui je m’adresse. J’oublie qu’avec lui, je peux être moi-même, vraiment moi-même. Mes épaules s’affaissent dans un soupir que je ne retiens plus.

« Ça a été compliqué. Je manque cruellement de sommeil. Ça doit se voir à mes cernes d’ailleurs. »

Un rire léger m’agite. Mes yeux le couvrent à nouveau, avec douceur. C’est presque irréel, tout ça. Moi qui ne pensait jamais le revoir. Qu’il préférerait m’oublier. Oublier ce passé trop sombre que nous avions partagé. Mon cœur s’agite dans ma poitrine. Je détaille mon ami. Sa chemise lui va bien. Ça le met en valeur.

« Et toi ? »

J’ai envie de savoir. Envie de retrouver à nouveau ce lien devenu si naturel qui nous unit. J’ai envie qu’il me raconte, encore, ce qu’il semble avoir tant de mal à partager avec le reste du monde.

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# a rencontré Lucy au collège. Meilleure amie, elle est la seule qui a occupé son coeur au cours de toutes ses années. Elle est sa meilleure amie, son amante, la femme de sa vie. Ils se sont toujours complété et elle a toujours été son soutien. Il cherche à la préserver autant que cela se peut.
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(Tenue) Il l’invite à le suivre à l’intérieur assez rapidement, parce que ses sorties sont toujours un combat avec lui-même. Il se sent mieux à l’intérieur, en sécurité de ce cocoon qu’est son domicile, quand il ne devient pas une nouvelle prison. Aujourd’hui est une journée où il semble être maître de lui-même, sans doute parce que la perspective de retrouver son ami a égayer sa journée. Son arrivée l’a ancré dans le présent et il a tout fait pour s’assurer qu’il trouvera aisément ses marques dans leur maison, et notamment dans cette dépendance dans laquelle ils vont l’installer pour qu’il puisse avoir son autonomie, afin qu’il se sente vraiment chez lui. Il prend naturellement de ses nouvelles, car c’est la question qui lui brûle les lèvres. Je vais bien. Foutaise. Il le sait. Ils le savent. D’ailleurs, cela est perceptible dans la lueur de leurs regards. Les traits d’Angel sont tirés, portent cette fatigue qu’il finit par lui admettre. C’est compliqué à cause du manque de sommeil. Ce qu’il comprend aisément. Elias a beau avoir repris un peu de poids, pas suffisamment d’après son médecin, ces cernes demeurent bien ancrés sous ses yeux, révélant ce manque de sommeil qui parfois manque de le rendre fou. Son rire léger est une sonorité appréciable malgré le fait qu’il ne dénote absolument de cette énergie qu’il devrait avoir, mais cela a le mérite de lui arracher un petit sourire contrit. « Vu les cernes que j’ai sous les yeux, je crois que tu as ta réponse. Je n’ai pas à me plaindre, aujourd’hui est une bonne journée. Cela m’a fait du bien de préparer ton arrivée. Je suis vraiment heureux que tu ais accepté ma proposition. » Il lui indique en venant doucement lui donner une petite tape sur son bras. Dire qu’il a pensé qu’il fallait mieux qu’il s’en tienne éloigner, qu’il lui laisse sa liberté. C’était sans doute pour le mieux, mais difficile d’en être aussi certain, maintenant qu’il est face à lui. « Viens, je te fais visite. » Il lui indique alors qu’il vient ouvrir le bal. Sa canne bat la mesure au fil de ses pas alors qu’il lui fait découvrir les différentes pièces de la maison. Il se contente que du rez-de-chaussée, supposant qu’il pouvait faire l’impasse sur le premier étage afin de ménager son genou. Ils arrivent rapidement dans le jardin, en passant par la cuisine où il vient ouvrir la double porte. « Les journées commencent à être belles. Tu pourras résolument profiter du soleil pour te changer les idées. Cela m’arrive ces derniers jours de me perdre par ici quelques heures, pour écouter de la musique ou pour dessiner. » Il lui indique en l’invitant à le suivre vers la petite dépendance située à côté de la piscine. C’est un peu, leur maison d’été, le quartier de leurs invités. « J’espère que tu te sentiras chez toi dans notre petit cocoon. Normalement, tu ne manqueras de rien dans la dépendance. Il y a tout ce qu’il faut : un coin cuisine, une salle de bain et un coin salon/chambre. Tu devrais pouvoir prendre tes marques et j’espère aller mieux. » Il lui indique alors qu’il vient ouvrir la porte, l’invitant à découvrir ses quartiers pour durant son séjour. « Lucy est à sa boutique et Danielle est en cours, mais elles seront là en fin de journée. Tu pourras rencontrer les femmes de ma vie. Elles sont impatientes de te rencontrer. » Il lui indique en venant doucement s’appuyer sur le portant de la porte alors qu’il l’observe avec bienveillance, heureux de le voir en chair et en os, à ses côtés. Savourant seulement ce plaisir qui vient chasser les ténèbres qui ombragent son esprit, tout en sachant que cette accalmie ne sera que temporaire, car les ténèbres ne demandent qu’à revenir.



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Ma première réponse ne lui plaît pas, je le vois à la lueur qui brille dans son regard. Heureusement je me rattrape vite, fini par lui avouer comment je me sens réellement. Je me retiens de lui en dire plus en vérité, pour ne pas qu’il s’inquiète inutilement. Il a déjà bien assez à gérer comme ça. Je lui souris, lorsqu’à son tour, il me répond en toute sincérité. Cela me fait plaisir, que mon arrivée lui fasse du bien à ce point. Moi qui pensait n’être qu’une goutte d’eau dans son existence, il m’apparaît que cette situation a un réel impact sur sa personne. Si je peux à ce point l’aider, rien qu’avec ma présence, cela me comble.

Je lui emboîte le pas tandis qu’il commence à me faire visiter les lieux. Mon regard traîne ici et là, découvre ce lieu de vie qui transpire l’apaisement. J’imagine sans mal tous les moments de joie qu’il a dû passer dans cette maison avec sa famille. Et qu’il passe encore, je l’espère. Nous finissons par arriver dans le jardin, que je découvre avec bonheur. Assurément, je passerai du temps ici, en sa compagnie. Il continue sa route jusqu’à la fameuse dépendance dont il m’a tant parlé. Je ne peux que le reconnaître, c’est le grand luxe. Il y a tout ce qu’il me faut. Quand je pense au pauvre canapé dans lequel j’ai dormi ses dernières semaines, cela me semble presque trop beau pour être vrai. Mes pas traversent l’endroit. Je ne peux pas m’empêcher de sourire, réalisant à peine que je vais réellement vivre ici, ne serait-ce que pour quelques jours.

« C’est le grand luxe. »

Je ne trouve pas grand chose à dire, en vérité, cette situation me gène toujours autant. J’ai l’impression de m’imposer. Même si ce n’est que provisoire. Mes doigts glissent le long d’une table à la portée, comme pour essayer de m’ancrer dans ce présent irréel. Je finis par me tourner vers lui à nouveau, le découvrant appuyé contre la porte. Son regard m’apaise. Il gonfle mon cœur que je pensais endormi depuis quelques temps déjà. Est-ce que c’est juste ça qui me manquait ? Son regard sur moi ?

« J’ai hâte de les rencontrer. »

Même si je n’en ai pas l’air, comme ça. Découvrir sa femme, avec laquelle il a passé sa vie. Sa fille, dont il m’a tant parlé. C’est une nouvelle facette de sa personnalité. Son monde, bien loin de ce que nous avons vécu. Une partie de lui, qui m’est encore étrangère. C’est perturbant, alors que je sais déjà tant de chose sur lui.

« Il y a un magasin pas loin d’ici ? J’aimerais vous préparer à dîner ce soir, pour vous remercier. Je suis un peu rouillé, j’avoue, mais ça me ferait vraiment plaisir de le faire. »

Mes mains finissent leur course dans mes poches arrière alors que j’approche de lui en lançant ma proposition. Il est rare que je cuisine, pourtant. Je ne le fais presque jamais pour moi seul, mais l’occasion est trop belle pour passer à côté cette fois. Je leur dois au moins ça.


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# a disparu durant trois ans. il est de retour à Oceanside depuis mars 2024.
# a été diagnostiqué avec un PTSD avec anxiété sévère.
# se déplace avec une canne. il doit subir une opération prochainement.

   
 
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「 feat. @Angel Walls ; avril 2024 」
tw: aucuns.

(Tenue) Elias le dirige naturellement vers la dépendance où Angel pourra trouver refuge au cours de son séjour parmi eux. Ils ont pris le temps avec Lucy de le désencombrer de leurs affaires personnelles pour lui permettre de prendre ses aises et de se sentir chez lui. C’est ce qu’Elias souhaite pour son ami, dont le retour au pays a trop malmené à son gout. Il a besoin d’un pied à terre, d’un semblant d’équilibre pour affronter les nuages sombres qui assombrissent son quotidien. Il espère que la parenthèse parmi eux, lui permettra de voir quelques éclaircies dans ses journées. Attentif, il l’observe évoluer dans cet endroit qui va devenir sien. Il perçoit dans la lueur de son regard, dans l’intensité de son sourire que cette perspective a un effet positif sur lui. Ce qui lui arrache un sourire également. Un sourire qui est sincère, léger, mais précieux. Il demeure silencieux, appréciant la présence de son ami dans ce lieu, ce petit cocoon qui est le sien et de ses proches. « J’espère que tu t’y sentiras bien et s’il te manque quelque chose, n’hésite pas à me le dire. » Il lui indique simplement alors qu’il le détaille avec cette bienveillance qui lui colle à la peau. Il lui fait part que Lucy et Danielle arriveront en début de soirée puisqu’elles vaguent à leurs obligations. Il lui offre un sourire plus franc à sa réponse alors que son ami lui demande s’il y a un magasin dans le coin. Il propose de leur concocter un dîner pour les remercier. Il n’a pas besoin de le faire et il est prêt à le lui dire, mais il s’abstient, car il sent dans sa posture et son regard, que c’est quelque chose qui lui tient à cœur. Le repas envisagé pour ce soir pourra être fait demain. Il ne souhaite pas le froisser. « Tu sais que tu n’y es pas obligé, mon ami ? » Il le questionne comme pour lui assurer si jamais il avait un doute sur la question. « On est un peu excentré de la ville, mais il y a un supermarché à dix minutes en voiture. Si ça te tient à cœur, tu peux utiliser ma voiture. Tu peux l’emprunter sans soucis durant ton séjour. Je n’ai pas encore assez de force pour reprendre la conduite. Sinon, si tu as une liste de courses en tête, on peut voir ce qu’on a ici et demander à Lucy qu’elle récupère ce qu’il manque à son retour à la maison. Il sera toujours temps de préparer un diner. » Il conclut simplement pour lui offrir le plus de possibilités devant lui. Il s’adaptera en fonction de son souhait.  


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id card : Jude Law - nemesis
triggers : Maltraitance animale
warnings : Décès (fusillade), séquestration, torture, alcool, addiction
présence : Une fois par semaine au moins
Miss you 2189
âge : 46 ans. Les années défilent à une allure vertigineuse, bien trop rapidement à son goût.

occupation : Médecin militaire pour l’OTAN, en arrêt maladie
statut civil : Veuf. Célibataire endurci avec les années. Plus il avance et plus il se dit que ce n’est sans doute pas pour lui d’être avec quelqu’un, même si parfois, sa solitude lui pèse. Mais ça, c’était avant lui.
orientation : Bisexuel. Il ne s’en cache pas mais ne le crie pas sur tous les toits non plus.
habitation : Sans logement, il se retrouve à la rue depuis qu’il est rentré d’Irak. Une situation qu’il déteste au plus au point.
pronom ig : Il
disponibilités : Dispo
infos rp : Environ 500 mots, cela varie. Je réponds assez rapidement.
   
 
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La proximité d’Elias est apaisante. Je crois que je pourrais rester ainsi, dans le silence, à juste profiter de l’avoir à nouveau près de moi. Il n’y a pas besoin de mots, pas entre nous. Ce moment me le prouve. Il suffit de nos regards, nos sourires, notre présence. Je ne pensais pas que ce serait aussi fort, à dire vrai. Aussi révélateur. Tout mon être le ressent. C’est dangereux, tout ça. Parce que je sens déjà que je vais avoir du mal à m’en aller, lorsqu’il le faudra. Je le sais.

«  Je n’hésiterai pas, je te le promets. »

Je réponds lorsqu’il appuie le fait que je peux tout lui demander, pour me sentir le mieux possible. Je sais, qu’il se plierait en quatre, rien que pour moi. Je le vois, le ressens. Sinon, je ne serais pas ici, maintenant. Il n’aurait pas tant insisté, pour que je vienne trouver refuge ici, si ce n’était pas le cas. Je me souviens de nos derniers échanges, de tout ce qu’on s’est avoués, de notre affection respective. Je crois que sans ça, je ne serais pas venu, en réalité. Pourtant maintenant qu’il est devant moi, je me sentirais bien incapable de lui avouer tout ça.

Mes pas finissent leur course devant lui sous ma proposition. Je m’enivre de ce sourire franc qu’il m’offre. De cette douce énergie que je ressens en lui.

« Je le sais. »

Je prononce mes mots avec douceur, en parfait reflet de notre échange.

« J’y tiens. »

Ses explications élargissent mon sourire. Il essaie de faire au mieux, au plus arrangeant. Ça ne m’étonne pas de lui.

« Merci, pour la voiture. J’avoue que je ne sais pas encore ce que je vais préparer. J’irais avec ta voiture un peu plus tard, une fois que je me serais installé. Si ça te convient, bien sûr. »

J’ai besoin d’un peu de temps pour réfléchir à la question. Sans compter le fait que je n’ai aucune envie de déranger son épouse alors même que je viens de débarquer. Je préfère de loin aller faire les courses de moi-même et leur faire une surprise.


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id card : Cillian Murphy + @truelove-crackship
multicomptes :
Rama Ratanaporn (nanon korapat)
Paitoon Somchai (perth tanapon)
Kelia Rojas (florence pugh)

à contacter : le compte concerné par la demande
triggers : aucun tant qu'on en discute avant. histoire que je sache à quoi m'attendre.
warnings : décès (accident), guerre (mort), sévices physiques (cicatrices, blessures), troubles psychologiques (PTSD, Anxiété)
présence : autant que possible.
Miss you Ef442fc2a00cfd3012b8756d2560494e4ec081d8
âge :
43 ans. Né le 01/04/1981 à New York (USA). La quarantaine qui a débuté alors qu’il n’a même pas vu la fin de la trentaine s’écouler. Il a encore du mal à se dire qu’il a passé trois ans, loin de la vraie vie.

occupation :
Reporter de guerre. Cela fait plus de dix ans qu’Elias parcoure les sentiers de ces pays qui sont oppressés par des guerres civiles ou terroristes. Carrière mise en pause à cause de sa séquestration qui a duré 3 ans. En arrêt de travail actuellement.

statut civil :
Marié à Lucy depuis 21 ans. Lucy qui est sa meilleure amie, la femme de sa vie, la mère de son trésor qu’est Danielle.

orientation :
Hétérosexuel. Il ne s’est jamais questionné sur le sujet. Du moins, il n’avait jamais eu à le faire. Aujourd’hui, les choses sont un peu différentes. Il se questionne sur la nature de l’attachement qu’il a pour lui, Angel, cet homme qui a partagé son quotidien au cours de ces trois dernières années.

habitation : #6184, peakcock, maison.
pronom ig : il.
disponibilités : toujours si on a une intrigue intéressante à approfondir dans un rp.
en vrac : # a été orphelin dès ses six mois. Il a été adopté par les Wayfield dont il porte fièrement le nom. Réalité dont il a toujours eu conscience.
# a rencontré Lucy au collège. Meilleure amie, elle est la seule qui a occupé son coeur au cours de toutes ses années. Elle est sa meilleure amie, son amante, la femme de sa vie. Ils se sont toujours complété et elle a toujours été son soutien. Il cherche à la préserver autant que cela se peut.
# polyglotte. Il parle plusieurs langues : il maitrise l'anglais, le français, l'espagnol et l'arabe.
# a disparu durant trois ans. il est de retour à Oceanside depuis mars 2024.
# a été diagnostiqué avec un PTSD avec anxiété sévère.
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(Tenue) Il hoche la tête, satisfait de la réponse que lui fait son ami. Il sait qu’il lui dira ce dont il a besoin par la suite si c’était le cas. Il n’a pas de doutes sur la question. Il se sent détendu, plus naturel, différent des autres jours. Il ignore pourquoi. Peut-être parce qu’il est moins alerte en sa compagnie. Angel l’a vu tellement mal en point qu’il se sent plus à l’aise d’être lui-même, moins anxieux à l’idée que ses traits renvoient un mal-être ou que ses pensées s’assombrissent sans crier garde. Il l’a déjà vu dans un état pittoresque. Au contraire de ses proches, qu’il s’efforce de maintenir à l’écart de cette folie. Lorsqu’Angel évoque l’idée de leur préparer le diner, Elias ressent la nécessité de lui rappeler qu’il n’a pas à le faire. Il est réellement le bienvenu parmi eux. Il est même soulagé de le trouver ici, en face de lui, que seul à des centaines de kilomètres d’Oceanside. Il sait que ses propos sont rhétoriques, car il sait que son ami y tient. Ce qu’il ne manque pas de lui confirmer. Alors, il lui offre plusieurs éventualités, le laissant libre de sélectionner celle qui lui convient le plus. Ce que sont ami semble apprécier. Il opte pour l’idée de lui emprunter sa voiture lorsqu’il aura fini de s’installer. « Bien sûr. Je vais te sortir les clés et les papiers pendant que tu t’installes. Je serai dans le salon. Prends tout ton temps, on n’est pas pressé. » Il lui indique en venant doucement lui presser le bras alors qu’il vient se redresser pour lui laisser l’intimité nécessaire. Ils auront tout le temps d’échanger une fois qu’il aura pris ses marques. Peut-être aussi qu’Angel a besoin de quelques instants en solitaire pour réaliser certaines choses et se recentrer. Alors, il s’éclipse naturellement dans un sourire alors qu’il retrouve la résidence. Il se dirige naturellement vers le meuble de l’entrée pour en extirper son trousseau de clés et les papiers. Il lui aurait bien proposé de l’accompagner, mais il craint de ne pas être encore prêt à affronter la foule. Les endroits bondés de monde sont encore de stimuli qu’il a du mal à gérer, car son corps est tout de suite en alerte. Il en profite pour s’installer de nouveau sur le canapé, récupère son carnet de dessin après avoir échangé quelques SMS avec Lucy pour lui indiquer qu’Angel était bien arrivé et prenait ses marques. Inconsciemment, ses phalanges viennent attraper son carnet de dessin, exquise quelques traits alors que ses pensées s’égarent. Il prend conscience assez rapidement qu’il fait le croquis du visage de son ami. Rien d’alarmant pour lui. C’est un reflexe qu’il a naturellement. Ses carnets sont remplis de portraits de Lucy, Dannielle et Edward lorsqu’ils sont autour de lui alors qu’il dessine. Une habitude apaisante alors il ne cherche pas à le camoufler lorsqu’il sent Angel pénétrer dans le salon après un certain moment. « Ton installation s’est bien passée ? Tu as pu prendre tes marques ? » Il le questionne naturellement dans un sourire alors qu’il abandonne son carnet à côté de lui. « Je peux t’offrir quelque chose à boire ou à grignoter ? » Il ajoute simplement en l’invitant à s’asseoir sur le canapé d’angle sur lequel il se trouve, prêt à se lever pour lui offrir ce dont il a besoin.


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Mon ami fini par s’éclipser avec un sourire. Je le suis un moment du regard jusqu’à ce qu’il disparaisse de ma vue. Je finis par tourner les talons, retrouve mon espace vital. Un soupir me secoue légèrement. J’avais besoin d’être un peu seul, pour pleinement réaliser toute la situation. J’ai encore du mal à me dire qu’encore ce matin, j’étais loin d’ici, à finir de préparer mes affaires et dire au revoir à mes amis. Ils avaient été prévenants avec moi, m’avait encouragé à venir, à dire vrai, même si mon meilleur ami, lui, voyait cette situation d’un mauvais œil. Je lui avais tout expliqué. Absolument tout. Il n’était pas sur que ce soit si bon que ça pour moi, de venir ici, de renouer avec Elias. Je n’avais pas voulu écouter, pas alors que ma décision était déjà prise, pas alors qu’une partie de moi était déjà ici, avec lui. C’était sans doute ça, le problème. J’étais devenu dépendant. Accro à lui. Mais ça, je refusais de l’admettre.

J’attrapais mon téléphone pour envoyer quelques messages à mes amis, justement. Les rassurer, leur faire savoir que j’étais bien arrivé. Cela fait, j’envoyais valser le smartphone dans le canapé à porté de main avant de quitter la pièce pour retourner dans la demeure principale chercher mes affaires. À peine la porte passée, je le cherchais du regard sans pouvoir m’en empêcher. Il était tranquillement assis dans le salon, son attention portée au carnet qu’il avait en main. Je détournais le regard pour le laisser dans sa bulle et retourner à ma tâche principale. Je ramenais rapidement mes maigres bagages dans mon nouveau cocon. Je n’avais pas emporté grand chose, à vrai dire. Quelques vêtements, un nouveau livre dont j’avais fait l’acquisition à l’aéroport, des affaires de toilettes, mon journal qui me suivait partout avec moi, ce genre de choses. Rien d’exceptionnel en somme.

Ce n’est qu’une fois que j’eus tout rangé que je reviens vers Elias. Cette fois, je pénétrais dans le salon, sans pour autant lui faire part de ma présence. Il était toujours assis au même endroit, toujours occupé à dessiner. Il ne tarde pas à capter ma présence, abandonnant son dessin pour m’accorder son attention. Je souris.

« Oui, merci. »

Mes yeux dévient sur la toile délaissée tandis qu’il me propose de quoi me sustenter. Je fais le tour du canapé pour le rejoindre, venant m’asseoir là où il m’a proposé tacitement de le faire.

« À boire, si tu veux bien. Merci. »

J’attrape le carnet sans demander son autorisation, admirant le dessin. Un portrait de moi. Flatteur.

« Tu as vraiment du talent. »

Je chuchote presque mes mots. Je ne m’en rends pas compte, trop absorbé par ce que j’ai devant les yeux. Ça me fascine, qu’il soit aussi doué. Il a dû beaucoup s’entrainer, pour arriver à son niveau. J’ai le souvenir de ses plans qu’il dessinait au sol dans notre cellule, alors que nous cherchions à nous échapper. C’est moi, bien loin de ce que j’ai devant les yeux.

« Ça fait longtemps que tu dessines ? »

Je le questionne en relevant les yeux vers lui. Il me l’a dit, sans doute, mais j’avoue avoir oublié l’information.


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Hétérosexuel. Il ne s’est jamais questionné sur le sujet. Du moins, il n’avait jamais eu à le faire. Aujourd’hui, les choses sont un peu différentes. Il se questionne sur la nature de l’attachement qu’il a pour lui, Angel, cet homme qui a partagé son quotidien au cours de ces trois dernières années.

habitation : #6184, peakcock, maison.
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# a rencontré Lucy au collège. Meilleure amie, elle est la seule qui a occupé son coeur au cours de toutes ses années. Elle est sa meilleure amie, son amante, la femme de sa vie. Ils se sont toujours complété et elle a toujours été son soutien. Il cherche à la préserver autant que cela se peut.
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(Tenue) Il ignore le temps qu’il s’est écoulé entre son départ de la dépendance et l’arrivée d’Angel dans son salon. Le dessin a toujours cet effet sur lui. Cela l’ancre dans l’instant présent comme cela l’en extirpe. Sensation paradoxale quand on y songe, mais qui a le mérite de lui faire du bien. Il abandonne naturellement son dessin à son apparition, sans chercher à le masquer, car il n’y a aucune raison de le faire. Il lui propose naturellement s’il souhaite boire ou grignoter quelque chose. Il accepte sa proposition pour une boisson alors qu’il vient s’asseoir à ses côtés. De son côté, il se relève en prenant appui sur sa canne prêt à rejoindre la cuisine. « Tu veux boire quelque chose en particulier ou un verre d’eau ? » Il questionne, car ils ont de nombreuses variétés de boissons. Son ami ne peut avoir que l’embarras du choix. Il retrouve la cuisine pour servir un verre qu’il vient remplir de la boisson souhaitée. Il reviendra se servir quelque chose après, mais pas dans l’immédiat. Il saisit le verre rempli et le ramène dans le salon où il vient le déposer sur la table basse. Son compliment lui arrache un sourire humble, mais reconnaissant. Son murmure à une sonorité singulière, comme une caresse qui met du baume au cœur sans même qu’il en ait conscience. « Merci. » Il commente simplement alors qu’il vient retrouver sa place en lui laissant observer le dessin exécuté. Il est légèrement confus à cette pensée qui a effleuré son esprit, mais il ne s’attarde pas sur elle. Il préfère se concentrer sur la question de son ami, qui est bien proche de lui. Ses prunelles aux couleurs de l’océan se plongent dans les siennes et il se retrouve malgré lui projeter dans d’anciens souvenirs de leur cavale. Il cligne légèrement des yeux, son esprit s’efforçant de rester dans le présent, comme un mécanisme pour préserver son esprit. « Depuis mon enfance, je dirai. Je pouvais passer des heures à dessiner. C’est devenu une passion au fil des années, tant et si bien, que c’est devenu un moyen pour moi pour m’ancrer à la réalité, de focaliser mes pensées qui peuvent parfois partir dans tous les sens si je n’y prête pas attention. » Il lui répond naturellement en venant poser son regard vers son croquis. « Je touche un peu à tout, au dessin, à toutes les formes de peintures, mais je dirai que ma spécialité favorite demeure les portraits. Il y a tant de détails physiques ou expressions émotionnelles à immortaliser sous le coup d’un crayon. Cela peut aller de l’esquisse d’un sourire, la présence d’une ride qui marque un visage qui a affronté bien trop de choses, au pétillement d’un regard. Je trouve cela fascinant. Chaque modèle à une particularité unique. » Son naturel passionné par ce qui l’intéresse s’exprime dans ses mots et son regard. Il pourrait passer des yeux à discuter de la singularité de chaque portrait qu’il a pu réaliser, mais sans doute qu’il serait le seul à y trouver un vif intérêt.

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  « De l’eau, ce sera très bien. »

Je réponds sans trop réfléchir, trop absorbé que je suis par la toile devant mes yeux. J’observe les détails de mon portrait, à la fois fasciné et perturbé par son œuvre. Je dois avouer que je ne m’attendais pas à ce qu’il me dessine. Sa femme, sa fille, ses proches, je comprendrais. Mais pas moi. Les détails du dessin m’impressionnent. Je crois que c’est bien la première fois que l’on me dessine ainsi. Ou tout du moins que je le constate. C’est criant de réalisme. Je me retiens de me demander en quel honneur est-ce qu’il l’a fait, préférant le questionner autrement. Je repose mécaniquement le carnet sur la table basse en écoutant sa réponse. Je souris en découvrant son regard brillant de passion. J’aime ça, le découvrir aussi passionné. Je pourrais l’écouter parler des heure ainsi, sans la moindre hésitation.

« Je serais ravi de voir tes autres œuvres, si tu me le permets. »

L’art me fascine, depuis toujours. Je ne suis qu’un amateur, mais je sais apprécier une œuvre lorsque je l’ai devant moi, exactement comme maintenant. J’ai envie de découvrir ses peintures, de me perdre dans leur contemplation. D’encore avoir le loisir de le voir en pleine action, comme tout à l’heure.

« J’aime te voir aussi passionné. »

Ma sincérité se lit dans le sourire que je lui offre. Je finis par attraper le verre qu’il m’a préparé, pour en avaler quelques gorgées rafraîchissantes. C’est précisément à ce moment là que je remarque le piano, dont il m’avait parlé lors de nos échanges par mail. Mon regard s’illumine tandis que je repose mon verre.

« Le voilà donc, le piano dont tu m’avais parlé. »

Je me relève pour m’en approcher, glissant mes doigts le long du bois qui le compose. Je lui avais promis d’en jouer, lorsque je viendrais lui rendre visite. Mes dents martyrisent ma lèvre inférieure dans un réflexe appréciateur. J’ouvre l’instrument, découvrant les touches immaculées. La pulpe de mes doigts effleure quelques touches, avant que mon attention se porte à nouveau sur mon ami.

« Tu as eu le temps de t’entrainer ? »

Je demande dans un sourire. Je ne suis pas doué en dessin, ne sait même pas dessiner, mais la musique, ça, je me débrouille pas mal



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(Tenue) Il évoque sa passion, se perd quelques instants dans la narration des spécificités qui font de l’art est une muse. Sans doute qu’il aurait pu se lancer dans une carrière artistique si son attrait pour le journalisme, la recherche de la vérité n’avait pas tant accaparé son esprit. Pourtant, son affection pour l’art s’était niché une place dans son métier de journaliste et cela lui confère une spécificité qui fait que son travail lui plaisait tant. Une partie de son travail qui lui manque bien plus qu’il en a conscience. Il sait qu’il ne retournera pas sur le terrain, mais il continuera d’aller à la rencontre de personnes qui sont victimes d’atrocités pour leur permettre de faire entendre leur voix. Pour y parvenir, il devra dépasser son PTSD et seul le temps et une thérapie suivie lui permettra d’y parvenir. Bien qu’il ait conscience que cela ne sera pas simple. Encore plus maintenant qu’il ne sait plus trop sur quel pied danser après les dernières révélations auxquelles il a dû faire face. Des données qui restent à l’horizon de ses pensées sans qu’il ne parvienne vraiment à y faire face et à les analyser tant elles lui sont pénibles. Il a fait de son mieux pour en accuser le coup, pour les digérer, mais c’est loin d’être le cas. Peut-être que la présence de son ami rendra le sentiment de paix qu’il a toujours éprouvé dans cette maison, avant ces quinze derniers jours. Des données qu’ils oblitèrent de nouveau à cet instant en parfait hôte pour son ami dont la présence devient un rayon de soleil dans cet environnement morose. « Je te montrerai quelques œuvres tout à l’heure. » Il lui indique naturellement, car il ne voit pas d’objections à répondre à sa sollicitation. Ses propos suivants ont une sonorité particulière, qu’il ne parvient pas à identifier sur l’instant. Il y a une forme d’intimité qui se créée en quelques secondes, comme une confidence, un aveu de plus, que c’est supposé vouloir dire. Il le sent, mais est bien incapable de l’exprimer. Son intuition a toujours été aiguisée. C’est un radar qui a toujours contrôlé son existence. Il lui offre donc un sourire alors qu’un rire léger s’épanche de ses lèvres alors qu’il l’observe se lever pour rejoindre le piano présent dans le salon. « Lui-même. Sans doute ton futur meilleur ami durant ton séjour parmi nous. » Il lui indique dans un ton qu’il rend léger et qui lui est agréable d’avoir, car il ne l’a plus vraiment depuis quelques jours. Du moins, sans que cette attitude soit feinte pour préserver celles qu’il aime, plus que lui-même. C’est agréable et il embrasse naturellement ce sentiment de bien-être qui l’habite aux côtés de son ami. Il l’observe avec bienveillance, savourant l’aura qu’il émet dans ce lieu, trouvant étrangement qu’il y a toute sa place. Une place qu’il a gagné dans l’horreur, tout en devenant sans doute une des rencontres les plus importantes dans sa vie. « Juste un peu. Je n’ai pas été très proactif ces derniers jours. J’ai été pas mal occupé à préparer la dépendance pour ton arrivée. Mais je t’en prie, lance-toi, mon ami. Il est tout à toi durant ton séjour. Je serai un bon auditoire. » Il lui indique avec douceur alors qu’il l’invite par un mouvement de tête à prendre place et jouer un morceau s’il le souhaite bien entendu.

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triggers : Maltraitance animale
warnings : Décès (fusillade), séquestration, torture, alcool, addiction
présence : Une fois par semaine au moins
Miss you 2189
âge : 46 ans. Les années défilent à une allure vertigineuse, bien trop rapidement à son goût.

occupation : Médecin militaire pour l’OTAN, en arrêt maladie
statut civil : Veuf. Célibataire endurci avec les années. Plus il avance et plus il se dit que ce n’est sans doute pas pour lui d’être avec quelqu’un, même si parfois, sa solitude lui pèse. Mais ça, c’était avant lui.
orientation : Bisexuel. Il ne s’en cache pas mais ne le crie pas sur tous les toits non plus.
habitation : Sans logement, il se retrouve à la rue depuis qu’il est rentré d’Irak. Une situation qu’il déteste au plus au point.
pronom ig : Il
disponibilités : Dispo
infos rp : Environ 500 mots, cela varie. Je réponds assez rapidement.
   
 
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「 feat. @Elias Wayfield ; avril 2024 」
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Je m’estime réellement chanceux, lorsqu’il accepte ma demande. J’ai déjà hâte de voir ces œuvres, d’apprendre un peu plus de son art. Je suis comblé, de le découvrir sous ce nouvel angle, de percevoir ses passions, ce qui semble tant le faire vibrer. J’ai envie qu’il m’en dévoile plus encore. De m’émerveiller à nouveau et de connaître encore d’autres facettes de lui. J’aime la partie qu’il me montre maintenant et je ne me retient pas de le lui avouer, avec un naturel qui me déconcerte presque. Il fait ressortir une facette de moi-même enfuie depuis longtemps. Ce qui n’est pas pour me déplaire.

Mon intérêt se porte sur le piano, dont j’avais ignoré la présence jusqu’à maintenant. La réflexion de mon ami me fait doucement sourire. Oui, il était certain que je passerai du temps ici, à jouer, si j’en avais l’occasion. J’avais, durant bien trop longtemps, délaissé cette partie de moi. Lorsque j’étais plus jeune, la musique avait une partie bien plus importante dans ma vie. Je jouais tout le temps, dès que j’en avais l’occasion. La vie, ma carrière surtout, m’ont éloigné de tout cela. Je retrouvais ces instants de reconnexion à moi-même avec plus de plaisir que je ne l’aurais cru. Ça me manquait de jouer, même si je ne m’en rendait pas compte, bien trop absorbé par le fait de vouloir sauver des vies à l’autre bout du monde.

« Tu finiras sans doute par en avoir marre de m’entendre jouer. »

Je réplique en épousant le même ton léger que lui. Je découvre l’instrument tout en le questionnant, n’ayant pas oublié ses mots lorsque nous en avions parlé la dernière fois. Tout comme je n’ai pas oublié avoir moi même promis d’apprendre Rivers flows in you, de Yiruma. En espérant qu’il ai toujours envie de m’entendre jouer.

« Alors, je t’aiderais à t’améliorer, si le cœur t’en dit. »

J’hésite, alors qu’il m’encourage à prendre place. J’ai l’impression d’être un enfant devant des cadeaux de Noël. Mes doigts me démangent, ne serait-ce que pour quelques notes à la volée. Je ne mets pas longtemps à céder à la tentation trop grande qui me pousse à prendre place sur le tabouret. Mes doigts s’invitent naturellement en lévitation au dessus des touches. J’ai un instant d’hésitation, avant qu’ils ne commencent à s’agiter. Ils glissent sur le clavier avec douceur, laissant la mélodie prendre place dans le silence précieux qui s’est formé dans la pièce. Una mattina, l’un de ses morceaux préférés de Ludovico Einaudi, si je m’en rappelle bien. Je me laisse emporté par le moment, par cet instant partagé, cette bulle qui nous appartient, rien qu’à nous, jusqu’à ce que la dernière note ne finisse par résonner. Le silence plane à nouveau, le temps d’un souffle.



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Rama Ratanaporn (nanon korapat)
Paitoon Somchai (perth tanapon)
Kelia Rojas (florence pugh)

à contacter : le compte concerné par la demande
triggers : aucun tant qu'on en discute avant. histoire que je sache à quoi m'attendre.
warnings : décès (accident), guerre (mort), sévices physiques (cicatrices, blessures), troubles psychologiques (PTSD, Anxiété)
présence : autant que possible.
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âge :
43 ans. Né le 01/04/1981 à New York (USA). La quarantaine qui a débuté alors qu’il n’a même pas vu la fin de la trentaine s’écouler. Il a encore du mal à se dire qu’il a passé trois ans, loin de la vraie vie.

occupation :
Reporter de guerre. Cela fait plus de dix ans qu’Elias parcoure les sentiers de ces pays qui sont oppressés par des guerres civiles ou terroristes. Carrière mise en pause à cause de sa séquestration qui a duré 3 ans. En arrêt de travail actuellement.

statut civil :
Marié à Lucy depuis 21 ans. Lucy qui est sa meilleure amie, la femme de sa vie, la mère de son trésor qu’est Danielle.

orientation :
Hétérosexuel. Il ne s’est jamais questionné sur le sujet. Du moins, il n’avait jamais eu à le faire. Aujourd’hui, les choses sont un peu différentes. Il se questionne sur la nature de l’attachement qu’il a pour lui, Angel, cet homme qui a partagé son quotidien au cours de ces trois dernières années.

habitation : #6184, peakcock, maison.
pronom ig : il.
disponibilités : toujours si on a une intrigue intéressante à approfondir dans un rp.
en vrac : # a été orphelin dès ses six mois. Il a été adopté par les Wayfield dont il porte fièrement le nom. Réalité dont il a toujours eu conscience.
# a rencontré Lucy au collège. Meilleure amie, elle est la seule qui a occupé son coeur au cours de toutes ses années. Elle est sa meilleure amie, son amante, la femme de sa vie. Ils se sont toujours complété et elle a toujours été son soutien. Il cherche à la préserver autant que cela se peut.
# polyglotte. Il parle plusieurs langues : il maitrise l'anglais, le français, l'espagnol et l'arabe.
# a disparu durant trois ans. il est de retour à Oceanside depuis mars 2024.
# a été diagnostiqué avec un PTSD avec anxiété sévère.
# se déplace avec une canne. il doit subir une opération prochainement.

   
 
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(Tenue) Un sourire amusé ourle ses lippes à la remarque de son ami. « A moins que tu joues mal du piano. Je pense qu’il y a peu de chance, vu que nous avons des goûts musicaux assez similaires, j’ai l’impression. » Il lui indique dans un ton léger avant qu’il ne lui pose des questions sur sa pratique musicale, qui s’est fait inexistante ces derniers jours, tant ses pensées sont vraiment brouillonnes. Ce qu’il n’aborde pas ouvertement, se cachant derrière les préparatifs de son arrivée, comme une bonne excuse. Ce qui fait partie de la réalité, mais il tait sa tendance à faire taire ces pensées dans quelques verres de whisky lorsqu’elles deviennent trop bruyantes et éreintantes. Angel lui propose naturellement de l’aider. Ce qui lui arrache un sourire. Peut-être que cela égayera certaines de ses journées. « Pourquoi pas. Je suis toujours avide d’apprendre. » Il lui indique simplement alors qu’un sourire ourle ses lippes. Il voit bien son intérêt vif de prendre place sur le tabouret de son piano. Une tentation à laquelle il finit par se soumettre pour laisser ses phalanges explorer les notes de cet instrument et pour en savourer les notes qu’il émet. Une mélodie connue prend doucement vie sous l’alignement de notes exécuter dans une synchronisation maitrisée. Il reconnait immédiatement le morceau de ce pianiste qu’il lui arrive d’écouter avec émotion. Le musicien se perd également sous l’effet enivrant des notes dont il devient le maitre. Elias l’observe de manière bienveillante, enchanté de découvrir une nouvelle facette de sa personne. A cet instant, il semble être un artiste, bien loin de ce soldat, solide tel un roc, qui ne laisse rien paraitre. Contrairement à ce qu’on pourrait supposer, Angel est une âme sensible, aussi écorchée que la sienne, mais habitué à le masquer. Cela le rassure même qu’il soit capable de transmettre tant d’émotions dans son jeu de musicien. Il se laisse bercer par la mélodie, un sourire léger et doux sur ses lèvres alors que ses paupières se ferment pour en profiter pleinement jusqu’à la dernière note. Le silence vient suivre le morceau, un battement de cœur qui leur permet de retrouver la réalité alors qu’ils s’étaient perdus dans leurs bulles. Il finit par applaudir son ami. « Félicitations, ce n’est pas un morceau simple, mais tu l’as joué avec aisance et sans partition. Tu es loin d’être un novice. Tu pratiques depuis combien de temps ? » Il le questionne, curieux d’en savoir plus alors que ces prunelles luisent de cet intérêt qu’il éprouve à en savoir plus à son sujet.

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Elias me rassure, comme à son habitude. Nos sourires se croisent, s’échange avant que ma proposition ne finisse par fuser entre nous. L’idée que je l’aide à développer ses talents musicaux n’a pas l’air de lui déplaire. Ce sera une belle occasion de passer du temps ensemble à mon sens, d’oublier un peu les pensées sombres qui parfois sont si difficile à dompter. Je me plais à l’imaginer, en tout cas.

Les notes de musique finissent par fendre le silence tandis que je me laisse aller à la mélodie, retrouvant l’une de mes passions premières avec une certaine nostalgie. Quelques souvenirs me remontent à l’esprit sans que je lutte contre, me ramenant à l’époque où j’avais appris à jouer ce morceau, comme d’autres du même artiste. À l’époque, j’avais encore le temps de me consacrer à tout cela. Cela me paraissait être une éternité, depuis que je m’y étais pas remis sérieusement. Je me sens encore un peu rouillé dans mes mouvements, pas aussi fluide que je le voudrait, mais qu’importe.

Les dernières notes résonnent. Je souris humblement en entendant les applaudissements de mon ami derrière moi. Je me retourne vers lui, laissant mes lippes s’élargir encore sous ses compliments.

« Ravi que tu aies aimé. J’ai commencé quand j’étais enfant. C’est ma grand mère qui m’a appris. C’était une façon pour moi d’exprimer mes émotions, à l’époque. De me canaliser dans quelque chose. Et de passer du temps avec elle, aussi. Mes parents devenaient dingues à force de m’entendre jouer tout le temps. »

Mon regard se maria au sien avant que je ne reprenne.

« J’ai arrêté lorsque j’ai commencé mes études de médecine. Je n’avais plus le temps. Ensuite, je me suis consacré à ma carrière. C’est seulement lors de quelques occasions familiales que j’ai repris un peu mais, c’est resté très rare ses vingt dernières années. »

La vie m’avait emporté loin de tout cela. Mon sourire se fana quelques peu, prenant pleinement conscience de mes paroles. Vingt ans, durant lesquels je n’ai pratiquement pas touché un piano, c’est long, pour une passion à laquelle j’étais pourtant si attaché. Je m’étais muré dans mon travail, ni plus ni moins, au point qu’il n’y ai plus que ça dans ma vie.

« Je peux fumer une cigarette ? »

Sale habitude, que j’ai également reprit depuis que nous sommes revenus sur le sol américain. Je me lève de ma chaise pour attraper mon paquet de cigarettes dans ma poche arrière. Mes pas me dirigent déjà vers la porte menant jusqu’au jardin dans le but d’assouvir mon besoin soudain de nicotine.



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occupation :
Reporter de guerre. Cela fait plus de dix ans qu’Elias parcoure les sentiers de ces pays qui sont oppressés par des guerres civiles ou terroristes. Carrière mise en pause à cause de sa séquestration qui a duré 3 ans. En arrêt de travail actuellement.

statut civil :
Marié à Lucy depuis 21 ans. Lucy qui est sa meilleure amie, la femme de sa vie, la mère de son trésor qu’est Danielle.

orientation :
Hétérosexuel. Il ne s’est jamais questionné sur le sujet. Du moins, il n’avait jamais eu à le faire. Aujourd’hui, les choses sont un peu différentes. Il se questionne sur la nature de l’attachement qu’il a pour lui, Angel, cet homme qui a partagé son quotidien au cours de ces trois dernières années.

habitation : #6184, peakcock, maison.
pronom ig : il.
disponibilités : toujours si on a une intrigue intéressante à approfondir dans un rp.
en vrac : # a été orphelin dès ses six mois. Il a été adopté par les Wayfield dont il porte fièrement le nom. Réalité dont il a toujours eu conscience.
# a rencontré Lucy au collège. Meilleure amie, elle est la seule qui a occupé son coeur au cours de toutes ses années. Elle est sa meilleure amie, son amante, la femme de sa vie. Ils se sont toujours complété et elle a toujours été son soutien. Il cherche à la préserver autant que cela se peut.
# polyglotte. Il parle plusieurs langues : il maitrise l'anglais, le français, l'espagnol et l'arabe.
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(Tenue) Il se dit que la présence apaisante de son ami est une aubaine dans cette période de sa vie. Il ne pense pas regretter d’avoir repris contact avec lui à l’avenir, de l’avoir inciter à venir prendre l’air chez lui, car il pense que c’est une bonne chose. Il doit juste s’assurer de ne pas trop alourdir son âme avec ses propres démons, mais il se dit qu’ils pourront s’entraider, maintenir l’autre à l’équilibre dans cette phase de leur existence qui n’est pas simple. Ils se comprendront, se soutiendront dans les différentes tempêtes qui risquent d’arriver, parce qu’ils ne sont pas dupes. Les séquelles de ces années de séquestration ne vont pas s’atténuer en un battement de cil. Peut-être même qu’ils ne guériront jamais totalement et devront accepter que ce qu’ils ont vécu a façonné une nouvelle facette d’eux. Une facette qu’il va falloir qu’ils apprivoisent pour apprendre à se connaitre de nouveau. En attendant cela, il est enchanté de découvrir un pan de son histoire, cette facette d’artiste qu’il n’a pas côtoyé, car le contexte était loin d’être favorable. Il l’écoute attentivement, souriant à ses propos quand il évoque que la musique est son moyen d’exprimer ses émotions tout comme lui, c’était le dessin. Une passion commune avec sa grand-mère. Il perçoit l’attachement évident qu’il a envers cette aïeule. Un rire s’épanche même de ses lèvres lorsqu’il imagine sans trop de mal des parents excédé par un surplus de musique, qui à l’époque, ne devait pas être totalement exécuté. A l’image de ses propres parents qui ont plus d’une fois exprimer leur mécontentement lorsque plus jeune, il lui arrivait de laisser trainer ses feuilles et tubes de peinture derrière lui. Son regard se perd naturellement dans le sien, sans même en prendre réellement conscience. Il se sent bien sous l’intensité de son regard bienveillant. C’est apaisant. Il le laisse poursuivre son histoire, l’écoute religieusement, tenté de reprendre son carnet de dessin pour poursuivre son dessin, l’inciter à lui offrir son histoire dans son entièreté. Il n’en fait rien pourtant. Peut-être un autre jour, qui sait ? Il avait abandonné la musique pour sauver des vies. Ironiquement, leurs trajectoires semblent avoir suivi le même cheminement, dans une quête où ils se sont oubliés sans même en prendre conscience. Il sent que cette prise de conscience s’opère en cet instant dans l’esprit de son ami. L’impact est brutal et fait faner ce sourire qui jusqu’alors ornait ses lippes. Il se détourne de cet échange pour se refugier dans la consommation d’une cigarette, mal qui le dévore de nouveau, alors qu’il avait appris à s’en passer. Une preuve supplémentaire pour indiquer que l’assurance affichée par son ami à des fêlures. Ce qu’il ne doutait absolument pas. « Bien sûr. » Il lui indique alors que ce dernier reprend le chemin vers le jardin. De son côté, il se lève avec un temps de latence. Sa canne bat la mesure de ses pas alors qu’il retrouve l’embrasure de la porte de sa cuisine qui donne sur son jardin. La cigarette est déjà embrasée et son ami se perd dans la contemplation de ce nuage nocif qui s’échappe de ses lèvres. « Je vais t’épargner les statistiques concernant la consommation de nicotine, mais tu sais déjà ce que j’en pense. » Il lui indique dans un petit sourire qui se veut taquin et résolument sarcastique. « Mais je serai de mauvaise foi, car mon poison actuel est l’alcool. » Il lui livre naturellement, car ce n’est pas dans ses habitudes de se cacher. « C’est difficile de faire face à certaines vérités lorsqu’elles nous percutent si durement. » Il lui indique, car lui-même est en proie très souvent à des prises de conscience qui le bouleverse. « C’est une phase normale dans l’introspection qu’on mène pour se guérir de traumatismes tels que nous avons vécu. » Il ajoute en venant prendre appui sur le cadre de la porte en le regardant avec bienveillance. « D’autant plus quand on prend conscience qu’on s’est perdu parfois nous-même dans les chemins qu’on a pris. En prendre conscience n’est pas simple, car ça soulève beaucoup de choses, trop sans doute pour qu’on parvienne à les gérer seul. » Il conclut dans un sourire contrit sans le quitter du regard, sans réellement prendre conscience de ce qu’il vient de dire et de la signification de ses mots.

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J’avais perdu l’habitude de me livrer ainsi à quelqu’un. Evidemment, Elias était une exception. Il me connaissait. Mieux que beaucoup, mais pas comme ça. Nous avions tant parlé lorsque nous étions en cage, mais pas de ce genre de choses. Je ne m’étais jamais véritablement livré sur mon passé, mes passions, ma relation avec ma grand mère avec laquelle j’étais si proche fut une époque. Lui en parler ainsi remue les souvenirs d’une enfance joyeuse, mais surtout me fait réaliser à quel point j’ai pu me perdre moi même, en poursuivant mon rêve, ma carrière. Cela me fait me remettre en question sur mes intentions premières, sur le pourquoi même, j’avais pu me lancer à corps perdu dans la médecine. Je me sens amer, en réalisant que c’était sans doute à cause de ma mère et de ses problèmes d’alcool. Ou à cause de ma grand mère qui est partie brusquement, malade qu’elle était. Tout cela me remue plus que je ne l’aurais pensé.

Alors, je fuis, sans le vouloir. Je me relève, quitte la pièce et la présence si apaisante d’Elias pour trouver refuge dans la cigarette qui traîne rapidement à mes lèvres. Je me referme, laissant ma carapace réapparaître. Celle que j’ai construite au fil des années, faite de détachement émotionnel, pour pouvoir survivre à tout ce que j’avais pu voir ou vivre. Je ne le fais pas exprès, c’est naturel. Me déconnecter, pour me protéger.

Le regard perdu sur un point imaginaire dans le jardin, j’écoute les paroles de mon frère d’arme qui vient me rejoindre, brisant le semblant de solitude que j’avais créer. Je souris à demi sous ses reproches qui n’en sont pas. Oui, je sais ce qu’il en pense. Est-ce que cela m’empêchera de le fumer ? Pas le moins du monde.

« Il faut bien mourir de quelque chose. »

Je tire sur la tige une fois de plus, appuyé contre le chambranle de la porte. Moi, je crèverai sans doute d’une balle, de toute façon. Un jour ou l’autre. J’ai déjà eu bien de la chance, je vivre jusqu’à maintenant. Il arrivera bien un jour où tout ça prendra fin. Ou je me prendrais la balle de trop. Alors la cigarette, c’était un petit plaisir que je me permettais de garder, pour le moment au moins.

Mes iris se fixent à nouveau sur mon complice lorsque je l’entends parler d’alcool. Je fronce les sourcils. Je n’aime pas ça. Je déteste ça, même. Mes dents se serrent. Je suis bien trop conscient des ravages que cette drogue pouvait faire. Des flashs de ma mère me brûlent l’esprit. Combien de fois ne l’avais-je pas ramassée, alors qu’elle était soûle et incapable même de parler. J’avais arrêté de compter.

« L’alcool, c’est le pire. Ça m’inquiète, que tu me dises ça. »

Je me retiens de le sermonner. Ce n’est pas le moment, même si j’ai une envie hurlante de le faire. À la place, je préfère lui avouer à quel point ça me fait souffrir, de le savoir. Il continue sur sa lancée. Nos regards se retrouvent à nouveau. Sa bienveillance chasse quelques peu mes défenses. Ses mots me percutent. J’essaie d’en comprendre toute la profondeur. J’oublie mon palpitant qui s’agite, un peu trop dans ma poitrine. Mes iris le quittent, il m’est trop difficile de maintenir ses prunelles plus longtemps.

« Tu ferais un excellent psychologue. »

Je commente en souriant. Une fuite comme une autre. Pour ne pas affronter les vérités qui me ronge. Après tout, j’étais là pour ça, non ? Pour ne pas avoir à gérer toute cette merde seul.

« C’est pour ma mère que je suis devenu médecin. Elle est alcoolique. Depuis que mon père l’a quittée. J’étais ado. Je voulais la guérir. Si elle n’avait pas été aussi ravagée par la perte de mon père, j’aurais sans doute continué la musique. »

Vivre pour les autres, c’est l’histoire de ma vie.



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disponibilités : toujours si on a une intrigue intéressante à approfondir dans un rp.
en vrac : # a été orphelin dès ses six mois. Il a été adopté par les Wayfield dont il porte fièrement le nom. Réalité dont il a toujours eu conscience.
# a rencontré Lucy au collège. Meilleure amie, elle est la seule qui a occupé son coeur au cours de toutes ses années. Elle est sa meilleure amie, son amante, la femme de sa vie. Ils se sont toujours complété et elle a toujours été son soutien. Il cherche à la préserver autant que cela se peut.
# polyglotte. Il parle plusieurs langues : il maitrise l'anglais, le français, l'espagnol et l'arabe.
# a disparu durant trois ans. il est de retour à Oceanside depuis mars 2024.
# a été diagnostiqué avec un PTSD avec anxiété sévère.
# se déplace avec une canne. il doit subir une opération prochainement.

   
 
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(Tenue) Il faut bien mourir de quelque chose. Sans doute, mais si son réel objectif était de se saboter, il ne se serait pas battu pour survivre à l’enfer qu’ils ont traversé. Il aurait été très simple de trouver chez leurs agresseurs un moyen de perdre la vie. Ils avaient de nombreux coups d’essais, sans réellement mettre fin à leurs vies. Avec du recul, Elias se dit qu’ils devaient leur être utile d’un moyen ou un autre, mais il n’est pas assez stable pour aller chercher la réponse à ce mystère. Cela l’irrite de l’entendre dire cela avec un tel détachement, mais il s’abstient de tout commentaire, car lui aussi à son propre poison. Un poison dont il s’était tenu éloigner jusqu’à il y a près de quinze jours. Quinze jours où il a découvert que le cœur de Lucy s’était épris d’un autre. La blessure était mordante. Il en avait échangé avec Edward sous le coup de l’émotion. Il n’avait pas osé relire cet échange, tant il était certain que ses propos n’étaient pas dignes de lui. Une fissure s’était créée dans son couple, dans cette relation qui était le ciment de toute son existence. La vérité était dure à encaisser. Le soir, il quittait leur chambre pour se perdre dans ses pensées. Des pensées malades, parasitées par des émotions qu’il n’avait jamais ressenties auparavant. Il en avait échangé avec son psychologue. Des séances plus rapprochées étaient nécessaires, mais rien n’y faisait, il ne pouvait pas lutter contre ces images qui le hantaient, nuit après nuit. L’alcool avait le mérite d’aseptiser ses pensées, de les endormir, les faire disparaitre pour quelques heures. Il ne buvait pas jusqu’à l’ivresse, mais suffisamment pour se sentir patraque, déconnecté de tout : de son cœur et de son esprit. Un poison qu’il admet dans une confidence, ignorant à quel point ce poison fait écho à sa trajectoire. Suffisamment pour qu’il lui fasse comprendre que cela l’inquiète. Une sollicitude qui le touche toujours autant, mais qui crée une légère gêne. Il n’est pas à l’aise de réveiller certains de ses démons. Il veillera à rester sobre autant que possible en sa présence et durant ce séjour. Peut-être que sa présence apaisante lui évitera de se plonger dans ce poison pour chasser ses pensées parasites. Ce n’est jamais facile de faire face à certaines vérités lorsqu’elles frappent aussi violemment. Il lui offre humblement son analyse, ces explications que son esprit peut entendre, mais n’arrive pas forcément à assimiler. Il faut du temps et de la patience, prendre conscience que ce sont les évènements du passé, nos choix, qui impliquent notre trajectoire. Il faut avoir la capacité de l’entendre, d’embraser ses évènements, leurs séquelles pour tenter d’en guérir et avancer. Les propos de son ami lui arrachent un sourire contrit, légèrement sarcastique. « Je ne fais que relater les propos de mon psychologue. » Il admet humblement alors que son ami finit par lui offrir une confidence. Sa mère était alcoolique à la suite du divorce de ses parents. L’annonce lui fait l’effet d’un coup de poing dans le ventre. Cela le remue au plus profond de ses entrailles. Une tourmente qu’il partage avec la mère de son compagnon de galère. Son regard luit de cet élan de compassion et d’effet miroir qu’il ressent vis-à-vis de cette confidence. Il lui offre naturellement la blessure sur laquelle il s’est construit, qui a façonné sa vie jusqu’à aujourd’hui. « Rien ne t’empêche de reprendre un nouveau départ en faisant un autre choix, Angel. » Il lui murmure dans une voix légèrement étriquée. « Tu dois apprendre à penser à toi. Tu as tendance à l’oublier… Moi aussi, d’ailleurs. » Il lui indique simplement. « Je te promets que je vais faire attention. Je vais éviter de t’inquiéter. Tu as plus important à gérer que mon état psychologique et physique. » Il lui indique en venant le rejoindre pour récupérer la cigarette de son ami pour l’observer, se demandant si celui-ci pourrait l’aider à chasser ses pensées parasites. Il l’ignore.    

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âge : 46 ans. Les années défilent à une allure vertigineuse, bien trop rapidement à son goût.

occupation : Médecin militaire pour l’OTAN, en arrêt maladie
statut civil : Veuf. Célibataire endurci avec les années. Plus il avance et plus il se dit que ce n’est sans doute pas pour lui d’être avec quelqu’un, même si parfois, sa solitude lui pèse. Mais ça, c’était avant lui.
orientation : Bisexuel. Il ne s’en cache pas mais ne le crie pas sur tous les toits non plus.
habitation : Sans logement, il se retrouve à la rue depuis qu’il est rentré d’Irak. Une situation qu’il déteste au plus au point.
pronom ig : Il
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infos rp : Environ 500 mots, cela varie. Je réponds assez rapidement.
   
 
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Je me confie à nouveau. Sans filtre. Sans retenue. Je sens clairement qu’il ne s’y attendait pas. Peut-être ais-je tords, de me livrer ainsi à lui. D’autant plus avec ce qu’il vient de me dire. Ma langue claque sur mon palais lorsqu’il suggère de prendre un nouveau départ. De faire un autre choix. Foutaises. Je refuse d’entendre ça. Il est trop tard pour ça. Bien trop tard.

« Tout plaquer pour la musique ? Ce serait de la folie. »

Une folie que je refuse même d’envisager. Je me sentirais bien trop inutile, si je faisais une chose pareille. Je me sentirais égoïste, de ne plus venir en aide aux autres comme je l’ai toujours fait. Une partie de moi refuse tout simplement de l’imaginer. J’ai tellement l’habitude de ne pas faire ce que je désire réellement que tout mon être le rejette, aussi simplement que ça. Elias fini par le dire lui même. Je m’oublie. Lui aussi. L’entendre me dévoiler cette vérité me serre le cœur. J’ai envie d’être là pour lui, comme il l’est pour moi. Mes sourcils se froncent à nouveau, totalement en désaccord avec ses propos.

« Ne dis pas ça. Je n’ai pas plus important à gérer. Je suis là pour toi autant que tu l’es pour moi. Arrête de vouloir me protéger, je t’en prie. »

Ma voix trahi mon émotion. Je le laisse me voler ma cigarette, croise à nouveau ses prunelles. Je refuse qu’il se mette entre parenthèses pour moi. Qu’il fasse attention, juste pour moi. L’idée me révolte.

« Je ne veux pas que tu fasses attention, juste pour moi. Je veux que tu le fasses pour toi. Je ne supporterai pas de te voir te détruire, Elias. »

Ma voix se brise sur mes dernières paroles. Leur intensité me coupe presque le souffle. Cette fois, je suis bien incapable de le lâcher des yeux. J’avance même. Mes mains viennent entourer son visage, créant une proximité brusque entre nous. Je réalise trop tard la portée de mes paroles. Pourtant je ne les regrette pas. Je refuse de le perdre. Je refuse de le laisser se détruire à coup d’alcool. C’est plus fort que moi.

« Je préfère être là, si tu ressens le besoin de boire. Alors peu importe quand, si ça ne va pas et que la vie t’es trop lourde à porter, je serais là. Toujours. »

Mes paroles font écho aux mots que nous nous étions écrit par le passé. Je ne pensais pas pouvoir les lui dire en face, mais mes barrières se sont brisées à son contact, révélant mes émotions, que je ne cherche plus à dissimuler. Il le sait, tout cela. Mais le lui dire là, maintenant, a un impact différent. De ça, je suis persuadé.


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Rama Ratanaporn (nanon korapat)
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Kelia Rojas (florence pugh)

à contacter : le compte concerné par la demande
triggers : aucun tant qu'on en discute avant. histoire que je sache à quoi m'attendre.
warnings : décès (accident), guerre (mort), sévices physiques (cicatrices, blessures), troubles psychologiques (PTSD, Anxiété)
présence : autant que possible.
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âge :
43 ans. Né le 01/04/1981 à New York (USA). La quarantaine qui a débuté alors qu’il n’a même pas vu la fin de la trentaine s’écouler. Il a encore du mal à se dire qu’il a passé trois ans, loin de la vraie vie.

occupation :
Reporter de guerre. Cela fait plus de dix ans qu’Elias parcoure les sentiers de ces pays qui sont oppressés par des guerres civiles ou terroristes. Carrière mise en pause à cause de sa séquestration qui a duré 3 ans. En arrêt de travail actuellement.

statut civil :
Marié à Lucy depuis 21 ans. Lucy qui est sa meilleure amie, la femme de sa vie, la mère de son trésor qu’est Danielle.

orientation :
Hétérosexuel. Il ne s’est jamais questionné sur le sujet. Du moins, il n’avait jamais eu à le faire. Aujourd’hui, les choses sont un peu différentes. Il se questionne sur la nature de l’attachement qu’il a pour lui, Angel, cet homme qui a partagé son quotidien au cours de ces trois dernières années.

habitation : #6184, peakcock, maison.
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en vrac : # a été orphelin dès ses six mois. Il a été adopté par les Wayfield dont il porte fièrement le nom. Réalité dont il a toujours eu conscience.
# a rencontré Lucy au collège. Meilleure amie, elle est la seule qui a occupé son coeur au cours de toutes ses années. Elle est sa meilleure amie, son amante, la femme de sa vie. Ils se sont toujours complété et elle a toujours été son soutien. Il cherche à la préserver autant que cela se peut.
# polyglotte. Il parle plusieurs langues : il maitrise l'anglais, le français, l'espagnol et l'arabe.
# a disparu durant trois ans. il est de retour à Oceanside depuis mars 2024.
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(Tenue) Il sent que ses propos touchent une corde sensible. Il peut le percevoir dans la posture prise par son ami, les traits tirés et fermés qui accusent ses propos.

« On a failli perdre la vie là-bas. Je pense que la vraie folie, elle se trouve là-bas. » Il commente dans un ton qui se fait presque lointain.

« Je ne dis pas que tu devrais tout plaquer pour la musique, mais je pense que tu peux apprendre à trouver un équilibre dans la vie qui te permette d’allier ces deux facettes de ta personne. Comme moi qui dessinais quand j’échangeais avec ses âmes qui me dévoilaient leurs âmes. » Il poursuit pour lui donner le fond de sa pensée.

Il sait au fond de lui qu’il demeurera journaliste reporter, qu’il cherchera à faire entendre la voix de ceux qui sont brimés, mais il a conscience aussi qu’il ne retournera pas au milieu de ces contrées où les guerres règnent, car il ne pourra jamais totalement se remettre de ce qu’ils ont vu là-bas. Son instinct de protection, l’empêchera de le faire. Il doit apprendre à prendre soin de lui, comme lui doit le faire également. Consacrer sa vie pour une tâche ou une cause, c’est louable, mais il est primordial de prendre soin de soi. C’est ce qu’il apprend depuis ces dernières semaines grâce aux séances avec son thérapeute, même s’il n’applique pas forcément les conseils comme il le devrait. Cependant, il comprend qu’il va devoir faire attention à sa consommation, afin de ne pas faire subir indirectement un nouvel enfer à son ami. Il ne devrait pas s’inquiéter pour lui et au fond, il aimerait pouvoir l’en préserver. Ses propos l’émeuvent. Il sait qu’il a raison, mais il se sent bien incapable d’agir autrement. Il a besoin que ces images et ses pensées s’interrompent, car sinon il ne dort pas et tombe plus profondément dans un état psychologique chaotique. Son mouvement le surprend. Le contact de ses paumes contre ses joues, cette proximité qui le renvoie à un trouble qu’il a eu du mal à analyser lors de leur fuite, qu’il a fini par mettre de côté, mais qui lui éclate de nouveau en plein visage. L’intensité de son regard, l’émotion qu’il sent briller dans ses rétines claires coupe son souffle. Il en oublie de respirer, sans même en prendre conscience. Il le fixe dérouté par cette marque d’affection qu’on a majoritairement que vis-à-vis qu’on aime. Une affection qui peut avoir tant de significations différentes en fonction de chacun, du sens qu’on y met. Cette promesse affirmée, lourde de conséquences qui trouble son regard. Il sent une vague d’émotion poindre dans son regard. Il déglutit en hochant la tête silencieusement. Il est incapable de trouver ses mots, prendre conscience de ce que cela engendre en lui. Si ce n’est la certitude qui lui soit reconnaissant.

« D’accord… Je… te remercie. » Il finit par murmurer en venant doucement lui serrer l’épaule alors qu’il s’éloigne un peu, comme pour retrouver un peu d’air, comme s’il en manquait, mais surtout parce que ce trouble le déroute.

« Mais, tu dois me trouver également quand c’est le cas pour toi. Je ne peux tolérer que notre relation soit déséquilibrée. J’espère que tu sais que tu pourras compter sur moi, quoi qu’il advienne désormais, mon ami ? » Il questionne, juste pour être certain qu’il le sait.

Qu’il sait qu’il fera toujours de son mieux pour être à la hauteur de son amitié et de sa présence, qu’il ne cherchera pas à le préserver car il le voit comme une âme brisée, qu’il ne commettra pas la même erreur que Lucy, car il n’est pas certain qu’il réussira à s’en relever. L’idée d’être un poids est le pire sentiment qui existe.


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Il a raison. On a failli perdre la vie. L’un comme l’autre. J’ai parfois tendance à l’oublier. Comme si mon esprit avait déjà rangé cette épreuve avec toutes les autres que j’avais déjà pu vivre dans ma carrière. Evidemment, j’en avais vu plus que lui. Bien plus. Vingt ans, à vivre cette folie. À voir les gens mourir devant les yeux. Parfois sous mes propres mains. Je n’ai pas le même recul que lui sur la situation. Lorsque nous nous sommes fait capturer, ce n’était pas la première fois pour moi. Tout ce que nous avons vécu. Même si cela n’avait jamais été aussi long, aussi brutal, violent. C’est comme si tout cela avait été vécu par quelqu’un d’autre. Une autre vie. De la dissociation ? Peut-être.

Je l’écoute, même si une partie de moi rejette toujours en bloc ses paroles, je sais qu’il a raison. Trouver un équilibre. Retrouver cette partie de moi abandonnée. Encore faudrait -il que j’y arrive. J’ai passé ma vie à me fuir. Est-ce que je serais capable de ne plus le faire ? Je n’en suis pas si sûr. Je l’envie, d’avoir réussi à le faire. Allier ses deux parties de lui. La suite me fait bondir, réagir trop vivement. L’émotion prend soudain toute la place. J’agis par instinct. Ma promesse résonne dans ma voix. Je veux qu’il sache. Je reste un instant muet, tout comme lui. Le temps semble figé, juste le temps d’un souffle. Mes paroles l’atteignent. Je le sais. Je le vois. Mon épiderme réagit sous son contact. Je retiens un frisson. Mon cœur s’affole. Je le sens, planqué dans ma poitrine. Je refuse de l’écouter. Une fois de plus. Je refuse de comprendre ce qu’il me crie à cet instant. Enfin, Elias me répond. Il s’éloigne, brise cette intimité créée. Je déglutis, réalisant ce qu’il vient de se passer. Je hoche la tête à ses paroles. Soudain, c’est moi qui suis muet quelques secondes.

« Je le sais. »

Je le sais. Tout comme je le lui demande, je sais que j’agirais avec lui comme il le fera avec moi. Un pacte précieux, voilà ce que nous venons de sceller. À nouveau. L’intensité de tout cela me retourne quelque peu. Je ne pensais pas que ma venue serait aussi riche en émotions. Je fini par sourire en détournant les yeux. Je reprends une cigarette, que je tasse machinalement sur mon ongle.

« Je vais… Aller faire les courses. Avant que ta famille ne rentre. Tu veux m’aider à cuisiner quand je rentrerais ? »

La cigarette prends place entre mes lippes. Je ne l’allume pas. Me contente de reprendre contenance. Aller faire des courses, préparer à manger, j’ai envie ou plutôt besoin, de m’occuper l’esprit et les mains. Sans oublier ma promesse, bien entendu.


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(Tenue) Cette intimité qu’il éprouve auprès d’Angel est troublante. Ce n’est pas la première fois qu’il ressent une connexion avec un homme. Seulement, même s’il ne parvient pas à mettre un mot sur la singularité de leur relation, il a bien conscience qu’elle est différente de celle qu’il peut avoir avec des amis proches. Il lui arrive bien entendu d’être inquiet pour ses amis, de vouloir être là pour eux, sans pour autant que cela le mette à mal. Ce qui n’est pas le cas avec cet homme qui se trouve à ses côtés. Il y a quelque chose qui lui échappe. Il espère pouvoir mettre le doigt dessus prochainement, car il ne peut pas rester continuellement dans cette inconnue. Sa quête de recherche le somme de lever le voile sur cette relation qui bouscule ses habitudes. Une relation qui semble bousculer également son ami, car il le sent fébrile, aussi décontenancé qu’il peut l’être, comme ils l’ont été lors de leur fuite et ses semaines à l’hôtel. Cette connexion est puissante. C’est la seule certitude qu’il en a. Aujourd’hui, il se rend compte qu’il se sent plus apaisé de l’avoir ici qu’à des centaines de kilomètres, même s’il lui tait certains faits qui se sont déroulés entre temps, malgré leurs mails. Il ne veut pas l’inquiéter plus qu’il le fait déjà. Peut-être même qu’il percevra certaines choses sans même qu’il lui dit. En attendant, il sait qu’il pourra compter sur lui et c’est tout ce qui l’importe. Il hoche la tête pour lui indiquer que cela lui convient, que cette promesse tacite est bien ancrée dans son esprit. Angel s’empare d’une nouvelle cigarette qu’il n’embrase pas, comme s’il cherchait à garder contenance, se libérer du même trouble qui l’habite. Il propose d’aller faire les courses. Ce qui n’est pas une mauvaise idée. Lui-même se retrouve décontenancé par la portée de toutes ces confidences qu’ils se sont faites.

« Bien sûr, avec plaisir. Je suis un bon commis de cuisine. » Il lui indique dans un ton qu’il rend léger.

« Les clés et les papiers de la voiture sont sur la table basse de la salle à manger. Tu peux les récupérer quand tu seras prêts. Je suis désolé, mais je ne suis pas encore prêt à affronter la foule. J’ai manqué de faire une crise d’angoisse, il y a quelques jours au parc. » Il lui indique comme une confidence pour lui faire comprendre qu’il s’efforce d’avancer, mais que ce n’est pas toujours simple.

En conséquence, la peur de l’échec l’empêche d’agir, de se pousser plus loin, car il sait son état trop fragile. Il sait que depuis que le voile s’est levé sur le malaise ressenti dans son couple, il est en proie à des pensées plus sombres et parfois terrifiantes, mais il sait que c’est à lui de trouver les armes pour s’en dégager.


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Je ne sais pas lequel de nous deux est le plus troublé. Je le sens, que je ne suis pas le seul à le ressentir. Je connais assez Elias que pour le déceler. Tout comme je l’avais observé lorsque nous étions à l’autre bout du monde. J’avais mis ça sur les mois atroces que nous avions passé, sur les incertitudes, sur nos esprits qui avaient été mis à rude épreuve. J’avais espéré que cela finisse par se tasser, lorsque nous serions séparés. La réalité était tout autre. Elle était toujours là, cette sensation. Cette connexion. J’avais même l’impression qu’elle était plus intense encore. Parce qu’il m’avait bien trop manqué. Parce que toutes nos révélations m’importaient plus que de raison.

Je préférais néanmoins taire tout ça. L’enfuir sous le tapis. Ne pas y penser. Pas alors que je venais d’arriver. Ma proposition sort de mes lèvres, résonnant telle une échappatoire. Il approuve, me soutirant un sourire entendu.

« Je n’en doute pas. »

Il m’explique où se trouve les papiers, s’excuse même de ne pas m’accompagner. Je me retiens d’allumer ma cigarette en l’écoutant, préférant laisser mes doigts jouer avec sans vraiment y porter d’attention. Ses aveux sur sa crise d’angoisse me tende imperceptiblement. Savoir que c’est encore récurent ne me plaît pas. J’ai trop de souvenirs de toutes les fois où j’ai tenté de le calmer. Toutes ses nuits que j’ai pu passer à le rassurer, a trouver les mots pour l’apaiser. Aura t’il encore besoin de moi pour le faire ?

« Ne t’en fais pas, je comprends. Tu n’as pas à t’excuser. Je ne serais pas long, promis. »

Je souris à nouveau, tente de détendre l’atmosphère avant de m’éclipser pour de bon. La tige entre mes doigts rejoins à nouveau mes lippes. J’attrape les papiers et les clés à la volée avant de traverser la demeure, claquant la porte derrière moi en sortant.

xxxx

La voiture quitte la chaussée pour se glisser dans l’allée. Le contact coupé, je m’empresse de sortir de l’habitacle. Je n’ai aucune idée du temps qui s’est écoulé depuis que je suis part. J’ai pris mon temps, ai acheté tout ce dont j’avais besoin pour préparer un repas digne de ce nom pour ce soir. J’ai longtemps hésité, une fois dans les rayons, ne pouvant m’empêcher de ressasser ce qui avait pu se passer avec mon ami. C’était stupide, mais je n’arrivais pas à penser à autre chose, au point de faire plusieurs fois le tour du magasin pour trouver ce dont j’avais besoin. Les bras remplis de sacs, je me dirigeais vers l’entrée de la maison.

« C’est moi ! »

Comme si j’étais chez moi, je tentais de fermer la porte avec mes pieds avant de m’avancer dans la demeure sans rien faire tomber au sol. Mes pas me menèrent jusqu’en cuisine, où je me dépêchais de déposer les courses sur le plan de travail.

« J’espère que vous n’êtes pas végétariens. J’ai pris des souris d’agneau. »


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Marié à Lucy depuis 21 ans. Lucy qui est sa meilleure amie, la femme de sa vie, la mère de son trésor qu’est Danielle.

orientation :
Hétérosexuel. Il ne s’est jamais questionné sur le sujet. Du moins, il n’avait jamais eu à le faire. Aujourd’hui, les choses sont un peu différentes. Il se questionne sur la nature de l’attachement qu’il a pour lui, Angel, cet homme qui a partagé son quotidien au cours de ces trois dernières années.

habitation : #6184, peakcock, maison.
pronom ig : il.
disponibilités : toujours si on a une intrigue intéressante à approfondir dans un rp.
en vrac : # a été orphelin dès ses six mois. Il a été adopté par les Wayfield dont il porte fièrement le nom. Réalité dont il a toujours eu conscience.
# a rencontré Lucy au collège. Meilleure amie, elle est la seule qui a occupé son coeur au cours de toutes ses années. Elle est sa meilleure amie, son amante, la femme de sa vie. Ils se sont toujours complété et elle a toujours été son soutien. Il cherche à la préserver autant que cela se peut.
# polyglotte. Il parle plusieurs langues : il maitrise l'anglais, le français, l'espagnol et l'arabe.
# a disparu durant trois ans. il est de retour à Oceanside depuis mars 2024.
# a été diagnostiqué avec un PTSD avec anxiété sévère.
# se déplace avec une canne. il doit subir une opération prochainement.

   
 
Miss you
「 feat. @Angel Walls ; avril 2024 」
tw: aucuns.

(Tenue) La solitude l’envahit de nouveau à l’instant où il entend la porte de sa demeure se refermer après la sortie d’Angel. Une solitude bienvenue alors qu’il se sent plus fébrile qu’il ne le devrait. Le contact de ses paumes contre ses joues est une sensation qui persiste. Cette intimité que ce geste implique est une sensation déroutante, sans doute parce qu’il n’arrive pas à y mettre un terme alors qu’elle lui fait tant de bien. Cette connexion qu’ils ont développé en enfer est encore présente. Elle transluit dans chacun de leurs mots, confidences. Il se sent tellement à l’aise à ses côtés, tellement en sécurité, qu’il a le sentiment qu’ils se connaissent depuis toujours. A l’image de ce sentiment qu’il a toujours éprouvé aux côtés de Lucy. Une aisance qui s’est étiolée depuis son retour, car il doit taire tellement d’horreurs, de douleurs qui oppressent bien trop souvent sa poitrine, parce qu’il ne veut pas l’entrainer avec elle, entrevoir cette créature détruite qu’elle a pu apercevoir sur la plage, il y a quinze jours. Un soupir s’extirpe hors de ses lèvres alors qu’il vient prendre place sur une chaise longue. Son regard azur se perd à l’horizon de l’eau de sa piscine alors qu’il essaye de mettre un mot sur ce qu’il ressent à cet instant, en vain. Qu’est ce que cela veut dire ? Il est certain qu’il y a un sens derrière cela, mais à part une amitié profonde qui lui fait incroyablement du bien, il ne sait pas quoi en penser. Pourtant, il sent qu’il n’y a pas que cela. Il ferme ses yeux quelques instants pour faire le vide dans ses pensées. Il attrape son téléphone dans sa poche pour échanger quelques SMS avec Lucy. Il s’est intimé de lui faire confiance de nouveau, de ne pas se faire plus de mal qu’il s’en fait déjà, de prendre les choses secondes après secondes, minutes après minutes, pour ne pas plier de nouveau sous le poids des scénarios. Plus facile à faire lorsque le jour est levé, beaucoup moins quand il se couche et que les ténèbres enveloppent leur maison. Il ne trouve plus le sommeil sans quelques verres d’alcool fort. Il anesthésie son cerveau, espère maintenir les cauchemars au loin, mais seulement pour quelques heures, car très rapidement, les pensées parasites reviennent comme les flashbacks du passé. Il finit par se redresser pour retrouver le salon, son calepin laissé à l’abandon pour reprendre son dessin. Un moyen pour lui d’ancrer son esprit sur une activité et se déconnecter du reste, la seule chose qui fonctionne toujours pour lui.

Il ignore le temps qui s’est écoulé entre le départ d’Angel et son retour. Il se rend compte qu’il a bien avancé sur le portrait bien que son crayon soit resté plus d’une fois suspendu avant qu’il en prenne conscience. Il repose son calepin et vient naturellement se redresser lorsqu’il l’entend passer la porte et rejoindre la cuisine. Il sourit à sa remarque, prend conscience que cette marque de familiarité lui semble naturelle de sa part. Un peu comme s’il avait totalement sa place dans cette maison, à ses côtés. Du moins, pour lui. Ce qui le trouble de nouveau, mais il continue d’avancer, l’observe dans sa cuisine où il va prendre ses marques pour cuisiner. Il l’observe quelques instants en silence sans s’en rendre compte avant de répondre simplement :

« Eh bien, tu nous gâtes ! C’est un morceau de choix. Tu comptes les préparer comment ? » Il le questionne alors qu’il se rapproche du plan de travail où il appuie sa canne contre l’ilot central.

Il retrousse ses manches sur ses avant-bras prêts à devenir son commis de cuisine et son guide dans cette cuisine qu’il va devoir apprivoiser.  

« D’ailleurs, tu dois être un fin cuisinier pour oser te lancer dans la préparation des souris d’agneau. C’est un morceau de viande qui nécessite une attention très vigilante lors de sa cuisine. Le droit à l’erreur est minime. » Il commente sans raison apparente, juste pour continuer d’en savoir plus sur son ami.

Il se rend compte qu’ils avaient beaucoup parlé, mais peu de leur vie à eux, de qui ils étaient. Ils avaient identifié quelques brides dans des échanges, mais aujourd’hui, ils pouvaient vraiment parler à cœur ouvert, totalement libéré du poids du contexte dans lequel ils se trouvaient et ça faisait du bien. Du bien de se rendre compte qu’il était encore capable d’échanger naturellement avec quelqu’un, de se sentir léger, même si c’était pour l’instant qu’à ses côtés. Cela lui donnait un peu d’espoir.  


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    When you feel my heat, look into my eyes It's where my demons hide Don't get too close, it's dark inside it's where my demons hide
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Angel Walls
Angel Walls
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pseudo : BlackCat
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triggers : Maltraitance animale
warnings : Décès (fusillade), séquestration, torture, alcool, addiction
présence : Une fois par semaine au moins
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âge : 46 ans. Les années défilent à une allure vertigineuse, bien trop rapidement à son goût.

occupation : Médecin militaire pour l’OTAN, en arrêt maladie
statut civil : Veuf. Célibataire endurci avec les années. Plus il avance et plus il se dit que ce n’est sans doute pas pour lui d’être avec quelqu’un, même si parfois, sa solitude lui pèse. Mais ça, c’était avant lui.
orientation : Bisexuel. Il ne s’en cache pas mais ne le crie pas sur tous les toits non plus.
habitation : Sans logement, il se retrouve à la rue depuis qu’il est rentré d’Irak. Une situation qu’il déteste au plus au point.
pronom ig : Il
disponibilités : Dispo
infos rp : Environ 500 mots, cela varie. Je réponds assez rapidement.
   
 
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「 feat. @Elias Wayfield ; avril 2024 」
tw: aucuns.

Je prends possession de la cuisine en ouvrant machinalement les sacs que j’ai ramené. Je ne sais même pas si Elias m’a entendu rentrer avant qu’il n’apparaisse dans un coin de mon champ de vision. Je souris à sa remarque en laissant mon regard glisser sur lui. Un morceau de choix, comme il le dit lui même.

« Ravi que tu approuves mon choix. Je vais les faire confites. »

Mes yeux le quitte tandis qu’il s’approche. Je me déplace, place au frigo ce qui doit l’être, me permet de fouiller un peu les armoires à la recherche d’une casserole et autres outils nécessaire.

« Tu trouves ? Peut-être. J’ai appris à cuisiner lorsque je me suis mis avec Lucia. J’aime cuisiner pour les gens que j’aime. »

Je ne me rends pas compte tout de suite de la portée de mes mots. Pourtant, mes paroles sont authentiques. Cela a toujours été. J’ai appris à cuisiner pour ma défunte femme, pour le plaisir de lui faire plaisir. Un plaisir qui a naturellement disparu lorsque je me suis retrouvé seul. Je n’en éprouve aucun plaisir lorsque je suis seul. Je me contente du minimum, comme souvent d’ailleurs.

« Prêt à me donner un coup de mains alors ? »

Je ne peux m’empêcher de sourire à nouveau en constatant qu’il s’est retrousser les manches. L’idée qu’il m’aide dans cette tâche me rempli d’un sentiment de bien être que je chéri. Ça a quelque chose de particulier, d’intime. J’aime ce moment de complicité que nous tissons.

« Je veux bien que tu t’occupes de peler les pommes de terre. Si tu veux bien. »

De mon côté, je me charge de couper les oignons, après avoir récupérer les ustensiles appropriés.

« Et toi, tu es bon cuisinier ? »


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Loneliness
You're in my head. In my thoughts. Like a mirage, unattainable. This is the worst, I think. Loneliness
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