J'attendrais ton retour pour longtemps.
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J'attendrais ton retour pour longtemps.

SUN wildest dreams
Leo Vellucci
Leo Vellucci
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pseudo : Midspring Rose ( Julia )
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warnings : Adultère, divorce
présence : Quotidienne
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âge : Quarante et un ans
occupation : Garagiste. Propriétaire du garage où il a commencé de travailler après le lycée.
statut civil : En pleine instance de divorce depuis de longs mois après 16 ans de mariage.
orientation : N'a jamais été attiré que par les femmes.
habitation : Une maison à Peacock, dans le même quartier que sa future ex-femme et sa mère.
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「 feat.  @Gloria Quinn  ; samedi 16 mars 2024 」
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Des semaines que Leo écoute Stella lui parler de ces nouveaux amis qu’elle s’est fait au lycée, en particulier cet Elliott, nouveau venu en ville selon ses dires. Il l’écoute attentivement quand elle lui explique qu’elle lui a fait visiter un peu les environs du lycée, et puis il y a une semaine, elle finit par lui avouer ce dont il se doutait un peu, ce qu’il redoutait à vrai dire. Cet Elliott, dont elle ne cesse de prononcer le prénom est devenu plus, entendre les mots ‘ petit ami ‘ sortir de sa bouche le stoppa net et le réduit au silence un moment, l’esprit trop embrumé par tout un tas de pensées que chaque père s’évite le plus longtemps possible. Elle a quinze ans, qu’est ce qu’il peut bien faire face à ça. Dans le fond, même si ça ne l’enchante pas et que ça le perturbe un peu, une partie de lui est tout de même contente. Après le tumulte engendré par son divorce avec sa mère, il est heureux qu’elle ait trouvé quelqu’un à qui s’accrocher un peu, quelqu’un qui la fait sourire à nouveau.

Son sang ne fait qu’un tour lorsque Stella demande à Leo si elle peut aller passer l’après-midi avec Elliott pour réviser en ce samedi. Il pose les deux mains sur le comptoir de la cuisine et prend appuie sur celui-ci. Il ne répond pas tout de suite, admiratif de l’honnêteté de sa fille, fort heureux d’avoir réussi à lui inculquer cette valeur qui fait déjà d’elle une belle personne. « Ok mais à une condition. » L’adolescente secoue la tête, l’air déjà ravie sur le visage. « Que je t’emmène chez lui et que je le rencontre et ses parents aussi. » Elle fait une petite moue mais visiblement, si ça peut lui permettre de voir son petit-ami ça ne lui pose pas de problème. « Il est chez sa mère. Ses parents aussi sont divorcés. » Petit pincement au cœur. Lui aussi. Un point commun entre eux. « Ah et…je reviens te chercher à 19h. » Il scrute le visage déjà rêveur et rieur de sa fille, qui grandit bien trop vite à son goût, et s’avance vers elle, souriant à son tour. Il passe un bras autour de ses épaules pour l’attirer contre lui et de l’autre main frotte ses longs cheveux. Son bébé. Celle qui lui a offert le plus beau rôle de sa vie et qui restera toujours son petit bébé. Son trésor. « Ta mère est au courant ? »

Leo se gare dans l’allée devant la maison de l’adresse indiquée par sa fille. A la voir regarder les lieux, il doute qu’elle soit déjà venue ici avant. Et, même s’il a confiance en elle, ça le rassure un peu. Ils s’avancent ensemble vers la porte d’entrée, il remarque qu’elle est un peu stressée, après tout si effectivement c’est la première fois qu’elle vient ici, il la comprend. Et puis elle est si jeune. C’est lui qui appuie sur la sonnette d’entrée, lui-même un peu stressée à l’idée de repartir d’ici sans elle. De la laisser là, en compagnie d’un garçon. C’est d’ailleurs ce garçon en question qui leur ouvre la porte, un grand sourire aux lèvres, qui se dissipe légèrement en voyant Leo, à qui il tend d’emblée une main. « Bonjour monsieur. Je.. suis Elliott. » Leo qui essaie d’avoir un air sérieux, sourit de la situation tout en le scrutant. Il finit par serrer la main qu’il lui tend avec force. « Salut Elliott. Enchanté de te connaître. » Il voit bien son regard glisser vers sa fille, à qui il sourit aussitôt. Il a l’air ‘normal’. Stella s’avance pour entrer, Leo se fait violence pour ne pas embrasser sa joue rosie. Au lieu de ça il saisit sa main au vol. « 19h ? » Elle acquiesce. « Oui. A tout à l’heure. » Elle s’engouffre dans l’entrée. « Elliott, est-ce que je pourrais voir ta mère ? » Surpris, il secoue la tête. « Glo... Maman ? Tu peux venir ? » Il hurle ses mots à travers la maison. Une grande brune met à peine un instant pour arriver derrière son fils et s’avance vers Leo. Leo est aussitôt troublé. Il manque un battement de son cœur reconnaissant immédiatement cette femme dont il n’a jamais été capable d’oublier le visage. Il ne remarque même pas Elliott et Stella qui s’éclipse derrière elle. Abasourdi, il pense qu’il fait erreur, ce n’est pas possible. Pourtant, il n’a aucun doute. C’est elle. « Gloria ? »
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Gloria Quinn
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triggers : à discuter en mp, globalement la violence physique et morale.
warnings : accident de la route, mort d'un proche, deuil, divorce houleux, séparation mère-fils
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âge : quarante-et-un ans, un cap important qui lui rappelle que la vie file à vive allure et n'attend personne. elle ne fait pas tant son âge, mais sa carte d'identité le prouve : elle est bien née le 13 avril 1982.
occupation : chauffeuse de taxi, elle se rêvait dessinatrice, illustratrice, mais la vie et ses problèmes l'a éloignée de ce chemin. elle s'est trouvé ce travail qui lui convient très bien, elle aime ce partage d'histoires à l'intérieur de son taxi.
statut civil : célibataire et divorcée depuis dix ans. si elle sait qu'elle en est la principale responsable, elle sait aussi aujourd'hui qu'elle n'a pas été très soutenue lorsqu'elle en avait le plus besoin. elle ne s'entend pas vraiment avec son ex-mari, encore moins avec la compagne de celui-ci, mais elle s'efforce à présent d'être présente pour son fils de quinze ans.
orientation : hétérosexuelle, elle ne s'est tout simplement jamais posé plus de questions.
habitation : #1424, south oceanside. elle occupe une petite maison mitoyenne, qu'elle aménage progressivement, et dont elle est plutôt satisfaite.
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「 feat.  @Leo Vellucci  ; samedi 14 octobre 2023 」
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« Gloria ! Est-ce que Stella peut venir ici, ce soir ? » Elle relève la tête, ses lunettes sur le nez, les cheveux enroulés autour d’un crayon à papier, en observant le brun, tentant de se rappeler de qui pouvait bien être la jeune femme dont il parle. Il soupire en s’appuyant sur le mur à côté de lui, attendant patiemment -ou pas- sa réponse. Un éclair de génie la traverse et elle parvient à se remettre en tête les quelques conversations un peu gênantes qu’elle a pu avoir avec lui, cette fameuse question sur la possibilité qu’il ait une petite-amie, et son petit sourire en coin en décrivant Stella, aussi belle que son prénom selon lui. Elle acquiesce alors en souriant, et Elliott se penche directement sur son téléphone en souriant, ne prenant même pas la peine de la remercier en se retournant pour vaquer à ses occupations. De son bureau, elle se penche en arrière pour le regarder au loin, l’interpellant au passage. « Eh ! Merci hein ! Et tu pourrais au moins m’appeler maman… » L’adolescent tique, levant simplement la main sans se retourner, et son cœur à elle se fissure. Elle rebascule sur sa chaise pour se rapprocher du bureau, le cœur au bord des lèvres en secouant la tête pour chasser ce sentiment, entre la culpabilité et la honte, qui continue de l’assaillir, encore plus depuis qu’elle a réussi à récupérer la moitié de la garde de son fils. Au vu de ses réactions, de sa façon d’être avec elle, du fait qu’il lui en veuille de son absence, elle a bien du mal à comprendre pourquoi il a accepté de se plier à cette garde, suffisamment grand pour décider lui-même lorsque la demande a été formulée. Elle finit par se ressaisir, se raccrochant au dessin qu’elle est occupée à faire, postée à son bureau.

Les heures passent et celle de l’arrivée de la petite-amie de son fils approche. Elle le voit se faire tout beau, s’apprêter comme il le faut, et ça lui fait un petit pincement au cœur, de ne pas l’avoir vu grandir, littéralement. Accoudée sur le mur, les bras croisés, elle le regarde, un petit sourire en coin alors qu’elle tente à nouveau d’établir un semblant de complicité. « Elle te plaît beaucoup, cette Stella, je me trompe ? » Il faut bien le dire, elle a hâte de la rencontrer, malgré son propre stress. Elle ne sait pas tellement comment agir, si elle doit l’avertir, lui demander que sa porte reste toujours ouverte, lui dire de rester dans sa ligne de mire, ce genre de choses qu’elle-même n’a pas spécialement respectées à son âge, et dont elle doute d’avoir l’autorité suffisante sur lui aujourd’hui. L’adolescent tique à nouveau, haussant les épaules d’un air nonchalant, malgré ses joues qui se mettent à rougir. « Pff, n’importe quoi… » Son sourire à elle s’accentue alors qu’elle s’amuse de la réaction de son fils, loin d’être dupe. « Pas de bêtise alors, tu laisses ta porte ouverte, ok ? » Il lui jette un regard, comme pour lui dire ‘pour qui tu te prends’, mais acquiesce finalement. Une petite victoire de remportée dans l’établissement de son rôle de mère, bien qu’elle soit bien loin de la mère idéale. Au moins, elle est le parent cool, celle qui laisse un peu plus de liberté, lorsque son père, lui, se montre rigide et strict, à l’excès, étouffant le gamin au passage. Elle essaie de trouver un bon équilibre, tant bien que mal, alors que la situation est loin d’être aisée.

La sonnette retentit, et ils sursautent tous les deux, s’échangeant un regard, rempli d’inquiétude pour lui. Elle sourit et, d’un coup de tête, lui indique d’aller ouvrir, alors qu’elle retourne s’affairer à ranger les quelques affaires qui traînent, comme une envie de faire bonne impression, elle aussi. Elle lâche alors ses lunettes qu’elle pose correctement sur son bureau, et entend la voix d’Elliott l’appeler, utilisant, cette fois-ci, ce mot qu’elle n’entend que très peu souvent. Un sourire aux lèvres, elle glisse presque sur le sol, de joie. « J’arrive ! » Elle traverse à la hâte le salon pour rejoindre son fils à l’entrée, saluant Stella au passage d’un geste de la main, et d’un grand sourire. Sa tête se tourne alors vers le père de celle-ci, qui semble vouloir lui parler, et alors que les deux adolescents s’éclipsent avant qu’elle n’ait pu faire de présentation officielle, son sourire s’atténue, progressivement. Elle passe en revue son visage, avant de s’arrêter sur ses pupilles, qu’elle reconnaît aussitôt. Au vu de sa réaction, il l’a également reconnu immédiatement. Ses yeux s’écarquillent légèrement, alors qu’elle est encore accrochée à sa porte d’entrée, et son cœur s'emballe soudainement sans qu’elle n’y puisse rien, comme d’un seul coup réveillé d’un long sommeil. Il est donc encore là, dans cette ville. Elle redoutait de le croiser par hasard, au détour d’une rue, et n’a pas voulu prendre le courage de le chercher au moins un peu, de peur de ce qu’elle pourrait bien découvrir. Mais le voilà, juste devant sa porte, pour déposer sa fille, la petite-amie de son fils, qui ont plus ou moins le même âge qu’eux lorsqu’ils se sont rencontrés. Elle entrouvre la bouche avant de la refermer, abasourdie de le trouver ici, puis esquisse un petit sourire. « Leo ? Je pensais pas que… » Par où commencer ? Quoi dire ? Combien de temps a passé depuis qu’ils se sont vus pour la dernière fois ? Combien de temps depuis qu’il l’a abandonnée ? C’est en tout cas comme ça qu’elle l’a ressentie, à l’époque, maintenant assez mature pour comprendre ses intentions, elle ne l’a pas moins regretté. « Stella, c’est ta fille ? » Seule information dont elle peut réellement être sûre, ou presque, en tout cas. Elle le fixe encore, les traits vieillis, différent, le regard changé par les affres de la vie, et pourtant, au creu de ses yeux, elle peut le reconnaître, ce gamin de seize ans qu’elle admirait tant. Elle se recule légèrement pour faire une place dans l’entrée, ouvrant un peu plus grand la porte à ses côtés. « Ça fait tellement longtemps… tu veux entrer ? »

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Il a du mal à croire l’évidence qui se tient sous ses yeux, qu’il plisse malgré lui, comme si sa vision allait changer quelque chose. Alors elle est revenue, ici à Oceanside. Elle est revenue et elle n’a pas cherché à le revoir un instant. Lui n’a pas bougé. Littéralement. Toujours dans le même quartier, où sa mère à toujours vécu, toujours dans ce garage où il travaillait déjà à l’époque où tous les deux se fréquentaient. Elle aurait pu le retrouver, sans aucune difficulté si elle avait voulu. Mais elle ne l’a pas fait. Depuis combien de temps est-elle revenue ici ? Il comprend. Compte tenu de la manière dont les choses se sont terminées entre eux, et les années qui ont passées, alors que chacun semblait mener sa propre vie de son côté. Bien sûr il a reçu ses lettres, il a lu et relu tant de fois chacune d’entre elles. Il a même répondu, pour toutes…mais il n’a jamais envoyé aucune de ses réponses. Même quand elle a fini par ne plus lui écrire, lui a continué. L’emprise du temps sur sa vie, la culpabilité parfois par rapport à Liv, bien qu’il n’y ait rien de mal là dedans, a fait qu’il a espacé de plus en plus ses lettres, mais il a continué. Continué à se confier à cette fille, cette femme dont il n’a jamais réussi à se détacher complétement. C’est lui qui a voulu lui rendre sa liberté, lui offrir cette opportunité d’avoir toutes ses chances de son côté, de pouvoir se consacrer pleinement à son art, ses études, son avenir qu’il imaginait sincèrement brillant. Tout comme c’est lui qui a souhaité rester dans un mutisme infaillible à son égard, sachant pertinemment qu’il aurait flanché s' ils s‘étaient revus, s' ils s’étaient parlé. Mais aujourd’hui, alors qu’il pensait ne plus jamais la revoir, elle est ici, devant lui, chez eux à Oceanside. Depuis combien de temps ? L'a-t-il jamais croisé sans s’en rendre compte ?

Evidemment, elle le reconnaît également. Il l’écoute alors qu’il ne peut pas la quitter des yeux, observant ce que le temps à fait d’elle. En dehors de son regard, de la prestance de la femme qu’elle est devenue, elle n’a pour ainsi dire pas changé. Même sa voix reste la même. Ça le perturbe, le chamboule, le déstabilise. Il acquiesce en hochant la tête, lui souriant avant d’enfin ouvrir la bouche à nouveau. « Oui.  » Il sourit, un peu gêné. C’est étrange ce qu’il ressent, en confirmant sa paternité, en devinant qu’elle aussi de son côté est maman, certainement mariée. Rien de plus normal que durant toutes ces années, ils aient chacun fait leur vie. « Et donc toi, la mère d’Elliott ?  » Il souffle, amusé de cette situation improbable. « Si on m’avait dit un jour que ma fille sortirait avec ton fils...Ca m’aurait fait rire tant ça m’aurait paru improbable.  » Et ce, pour tout un tas de raisons. Elle se recule pour l’inviter à entrer. S' il hésite un court instant, il saisit l’offre qu’elle lui fait, trop désireux de savoir ce qu’elle est devenue, de passer, ne serait-ce qu’un court instant, avec elle. « J’ose même pas calculer le nombre d’années !  » Il laisse échapper un léger rire avant de hausser les épaules et s’avancer dans l’entrée. « Pourquoi pas. »
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Elle reste interdite en observant, face à elle, cet homme qu’elle a tant connu, tant aimé, n’osant compter le nombre d’années qui les a séparés, transformés. S’il garde ce même regard qu’elle chérissait tant, les affres du temps ont fait son affaire, de garçon, il est devenu homme, sa voix muée qu’elle ne reconnaît qu’à peine, quelques rides se logeant derrière ses traits de la même manière qu’elle. Evidemment, qu’elle y a pensé, en revenant sur ses pas pour rentrer à Oceanside. Evidemment, qu’elle a pensé à essayer de le contacter, de le retrouver. C’est la peur, la timidité, et la honte qui l’en ont empêchée, alors qu’il aurait été si facile de faire le tour du quartier pour le croiser. Elle lui a écrit tant de lettres, tant de suppliques qui lui demandaient de lui répondre, alors qu’elle couchait ses larmes sur le papier autant que sur son lit d’université, désespérant de ne plus l’avoir à ses côtés. Ils auraient pu, pourtant, elle en a toujours été convaincue, ils auraient pu s’en sortir, trouver une solution, un moyen d’être ensemble, envers et contre tout, parce que c’était eux. Rêve puéril d’adolescente ou intuition subtile, ce sentiment, elle l’a gardé au fond de son cœur, refermé à clé pour ne plus trop s’y pencher, alors que ses dizaines de lettres n’obtenaient aucune réponse.

Elle a cessé de lui écrire alors. Ou du moins de lui envoyer ses lettres, se rabattant sur des carnets qu’elle nommaient intimes alors qu’elle lui parlait, à lui, comme un fantôme d’un passé qu’elle avait bien du mal à exiler. Elle ne lui écrivait plus si souvent, plus avec la même intensité, seulement dans les moments importants, seulement lorsque le désespoir la frappait trop violemment. Evidemment, ces carnets, elle les gardaient secrets, bien précieusement pour ne pas les laisser tomber entre les mains de n’importe qui, certainement pas celles de son mari. Mais le revoir, ici devant elle, ce soir, lui procure une sensation qu’elle croyait éteinte, des battements de cœur incertains qui s’affolent alors qu’il parle un peu plus, de cette nouvelle voix qu’elle découvre et apprécie.

Elle n’arrive pas à le quitter des yeux, absorbée, hypnotisée par le simple fait de l’avoir retrouvé par le hasard des choses, une situation cocasse qu’elle n’aurait jamais imaginée, leur enfants qui sortent ensemble de la même manière qu’eux autrefois. Elle l’imagine marié, heureux en famille, cette famille qu’il a toujours chérie, souhaitée, papa idéal sous ses airs toujours un peu rebelles, inaccessible. Elle acquiesce à sa question rhétorique, légèrement gênée par la situation alors qu’elle-même n’est pas très sûre de pouvoir se faire appeler mère. « Il paraît, oui. » Il souffle et elle l’imite, riant légèrement à ses mots alors que la gêne s’installe un peu plus. Elle resserre son emprise sur la porte d’entrée, posant sa tête dessus en se remémorant leurs années, à eux, cette époque où elle n’avait d’yeux que pour elle. Et elle aurait tout fait pour le garder auprès d’elle, si elle en avait eu le pouvoir. Peut-être ne s’est-elle pas assez battue, finalement. Peut-être aurait-elle pu s’acharner un peu plus, revenir à chaque visite à Oceanside pour le voir, insister, continuer de l’appeler. Est-ce que ça aurait changé quelque chose ? « Oui, c’est vrai, jamais je n’aurais cru ça un jour ! » Elle rit mais n’en a pas vraiment le cœur, l’adolescente qu’elle était s’étant imaginé les choses autrement, mais la vie a décidé pour elle. Peut-être que c’est mieux comme ça, finalement. Et puis, si elle regrette toutes ces années de décrépitude et son absence de mère, elle ne regrettera jamais son fils.

Elle l’invite à entrer, se décalant légèrement en ouvrant un peu plus grand sa porte, l’envie irrépressible de lui parler, connaître sa vie, son chemin, rattraper un peu de ce temps perdu à n’être que deux étrangers aux vies opposées, des deux côtés des Etats-Unis. Un sourire se dessine sur ses lèvres et elle baisse les yeux, encore un peu gênée. Combien d’années ? Combien de temps ? Combien de lettres, de joies, de larmes ? Combien de temps pour oublier, réparer leurs cœurs blessés tant d’années auparavant ? Le sont-ils vraiment, finalement ? Il s’engouffre à l’intérieur et elle referme la porte derrière lui, les adolescents déjà montés à l’étage qui ne semblent plus prêter la moindre attention à la scène qui se joue au rez-de-chaussée.

Ils s’avancent tous les deux dans le couloirs avant d’atteindre le salon, encore un peu trop bordélique à son goût. Elle se met à ranger rapidement, repliant papier et dessins avortés, en lui indiquant d’un geste de s’asseoir sur le canapé. Quelques photos jonchent les murs de la maison, témoins de l’évolution d’Elliott, d’une enfance qu’elle n’a que très peu connue, mais qui s’est bien jouée, pourtant. Les papiers abandonnés dans un coin de bureau, elle se retourne vers lui en souriant. « Tu veux boire quelque chose ? » Elle ne sait pas exactement comment s’y prendre, quel sujet aborder en premier, quoi dire. S’excuser ? A quoi bon, après tant d’années. Lui avouer à quel point elle a pu l’aimer ? Non, inutile, trop tôt, ou trop tard. Elle s'éclipse dans la cuisine, juste à côté, dans cette maison qui n’est pas bien grande, cherchant des verres dans le placard tout en continuant de s’adresser à lui. « Alors, tu es encore à Oceanside.. Tu n’es jamais parti ? » La réponse lui semble évidente mais elle se demande tout de même s’il a pu s’en aller. « Tu as d’autres enfants ? » Elle a peur de lui poser la question évidente, Gloria, se contente de contourner le sujet comme si ça changeait quoi que ce soit, revenant avec ses verres remplis pour en poser un face à lui, avant de s’asseoir et prendre une gorgée du sien, alors que son coeur ne semble pas vouloir ralentir le rythme.

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Bonne idée ou non, il ne résiste pas à cette invitation à entrer. S’il ne s’attendait pas le moins du monde à tomber sur elle un jour, ici ou ailleurs, maintenant que c’est chose faite, il ne veut pas risquer de ne pas la revoir encore avant des années. Bien qu’il se soit interdit de réellement y songer, il lui ait pourtant déjà arrivé de se demander ce qu’elle pouvait être devenue. A quoi ressemblait sa vie à présent. De se demander où elle vivait à présent, si elle avait continué sur la voie du dessin. Il l’a aperçu il y à une quinzaine d’années, ici à Oceanside, mais s’est tenu à distance d’elle. Il doute qu’elle l’a su un jour. Mais aujourd’hui, il se dit qu’après tout, c’est un drôle signe du destin cette situation pour le moins cocasse. Le moment pour lui, de la retrouver, au moins le temps de quelques minutes. Il saisit cette occasion qui pourrait ne pas se représenter, même si compte tenu de la situation, il suppose que ce n’est pas la dernière fois qu’il la verra. Leurs regards encore intrigués, surpris, ont du mal à se séparer, chacun semblant observer ce que le temps à laissé sur l’autre. Son rire est différent de celui dont il se souvient mais il est toujours aussi mélodieux, et résonne à travers l’entrée qu’ils traversent, il ne peut contenir un large sourire, heureux de l’entendre et de la voir rire. La dernière fois qu’il l’a vu, elle était loin d’arborer le moindre sourire sur son visage triste.

Ils atteignent le salon et aussitôt Gloria se hâte à ranger, notamment quelques feuilles de dessins tout en lui indiquant de prendre place sur le canapé. Il avait envie de s’approcher, de regarder ses croquis, mais il ne se permet pas. Il n’a pas envie de paraître intrusif. « Alors, tu dessines toujours ? » Il sourit se remémorant tous ces moments, toutes ces minutes, ces heures où il a pu l’observer dessiner. Il adorait ça. La voir mordiller son crayon, lever les yeux au ciel entre deux coups de crayon, la voir jeter sa mine avec avidité sur la feuille quand elle avait trouvé l’inspiration. « Pourquoi pas. » Il hausse les épaules, ne cessant de la scruter, ce sourire un peu idiot toujours accroché aux lèvres. Elle s’échappe déjà pour se diriger vers la pièce d’à côté d’où Leo entend le tintement des verres. Il en profite pour observer la pièce qu’il balaye d’un coup d’œil, il remarque quelques photos d’Elliott, du moins, il suppose. Il est souvent, pour ne pas dire toujours, seul sur ces photos.  Pour combler ce silence s’installant en son absence, elle lui parle de la cuisine qui n’est pas très loin. « Tu as deviné. Je n’ai jamais bougé d’ici. » Petit pincement au cœur devant cette triste évidence, même si ce fut son souhait. Il n’a jamais pu se résigner à laisser sa famille, à laisser sa mère gérer seule. « Et toi alors ? Tu es de retour à Oceanside depuis longtemps ? » Il ne sait pas tellement s’il a envie de savoir dans le fond. Savoir qu’elle est revenue depuis des mois, des années et qu’elle a soigneusement pris soin de l’éviter puisque lui n’a jamais bougé de cet endroit, de ces lieux qu’elle connaît aussi bien que lui. Mais après tout, il ne peut s’en vouloir qu’à lui-même. Il passe une main dans ses cheveux, chassant les derniers souvenirs qu’il a de ce moment où leurs chemins se sont séparés.

Il sourit de nouveau devant cette nouvelle question. « Oui. J’ai deux autres enfants, plus jeunes que Stella. Et toi ? » Il lui semble ne voir que le même enfant sur ces photos qui abordent ses murs mais il peut se tromper. De longues années sont passées depuis leur relation, une relation d’adolescents, et pourtant, ça lui paraît quand même étrange de se retrouver là à parler avec elle de leurs enfants respectifs. Il est tout de même heureux que ce soit le cas, content de pouvoir avoir de vraies nouvelles d’elle et de sa vie. Qu’importe la manière dont ça s’est terminé, qu’importe le nombre d’années, elle à été importante dans sa vie. Elle lui à toujours importé malgré ses silences. Elle revient finalement avec deux verres qu’elle pose sur la table face à Leo avant de s’assoir à son tour sur le canapé, prenant soin de laisser de l’espace entre eux deux. Pourtant, ça simple présence près de lui, suffit au brun pour que son cœur s’emballe. Leo Attrape son verre tandis que Gloria boit déjà une gorgée du sien. Il en fait de même avant de reposer son verre sur la table et de tourner la tête vers elle. « J’ai un fils, Conrad qui a 13 ans et une petite fille de six ans, Elise. » Il attendait son retour vers lui pour amener plus de précision à se précédente réponse. Ses enfants, la réelle fierté de sa vie. L’unique chose qu’il peut se vanter d’avoir réussi, avec son garage. « Alors qu’est-ce que tu fais ici ? » La question quant à savoir si elle est mariée, si un homme vit ici dans cette maison avec elle et son fils, ne parvient pas encore à sortir de ses lèvres. Il a envie de profiter de ces quelques minutes avec elle, sans avoir à penser qu’un potentiel homme pourrait débarquer ici et les couper. Même s’il n’y aurait après tout rien de mal là-dedans. Des rires leur parviennent de l’étage, Leo lève alors la tête et se retourne vers Gloria, la mine un peu pincée. « Rassure-moi ste plait…ton fils est un gentil garçon j’imagine ? » Il souffle et rit un peu en même temps et se passe de nouveau une main dans les cheveux. « J’ai échappé aux cheveux gris jusque-là mais je crois que ça ne saura tarder. » Il plaisante pour se détendre un peu, un peu pris de court par tout ce qui se joue actuellement entre les murs de cette maison. Il tente de se concentrer de nouveau sur Gloria dont le regard semble toujours aussi brillant qu’à l’époque.
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âge : quarante-et-un ans, un cap important qui lui rappelle que la vie file à vive allure et n'attend personne. elle ne fait pas tant son âge, mais sa carte d'identité le prouve : elle est bien née le 13 avril 1982.
occupation : chauffeuse de taxi, elle se rêvait dessinatrice, illustratrice, mais la vie et ses problèmes l'a éloignée de ce chemin. elle s'est trouvé ce travail qui lui convient très bien, elle aime ce partage d'histoires à l'intérieur de son taxi.
statut civil : célibataire et divorcée depuis dix ans. si elle sait qu'elle en est la principale responsable, elle sait aussi aujourd'hui qu'elle n'a pas été très soutenue lorsqu'elle en avait le plus besoin. elle ne s'entend pas vraiment avec son ex-mari, encore moins avec la compagne de celui-ci, mais elle s'efforce à présent d'être présente pour son fils de quinze ans.
orientation : hétérosexuelle, elle ne s'est tout simplement jamais posé plus de questions.
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Elle le guide jusqu’au salon, son stress augmentant à mesure que ses yeux repèrent le désordre qui règne un peu dans la pièce. Il faut dire qu’elle n’attendait pas spécialement de visite, du moins pas pour elle, et encore moins la sienne. Si elle avait su, elle se serait certainement changé, enfilé quelque chose d’un peu plus élégant que son vieux jean et sa chemise un peu trop grande, détaché ses cheveux plutôt que de les coincer autour de son crayon… mais au fond, rien de tout ça n’aurait eu d’importance. Il est devenu un étranger, quelqu’un qu’elle a connu, il y a bien longtemps, dans une autre vie totalement indépendante de celle-ci… un regret, un et si jamais abordé. Elle se met à ranger, attrapant les papiers qui traînent pour les déposer sur son bureau plutôt que sur ses surfaces du salon, et à sa question, elle se stoppe net. Dessine-t-elle toujours ? C’est comme si elle avait oublié, au fond, ce doux rêve auquel elle aspirait, ce rêve qui lui a fait quitter la ville, et cette ambition qui les a finalement séparés, à contre-coeur, certes, mais tout de même. Et ça lui serre le cœur. Tout ça pour ça, se dit-elle. Les grandes études, le beau diplôme, tout ça pour ne rien en faire d’autre que dessiner des formes sur des papiers, dans son temps libre. Elle aurait pu être avec lui, si elle avait su plus tôt. Et pour le reste, elle ne s’est pas assez battue. Pas qu’elle n’aime pas son métier actuel, ou qu’elle le trouve dégradant de quelque manière que ce soit, loin de là, elle aime ce contact avec les gens, le fait de leur rendre service et d’apprendre un peu de leur histoire au fil des courses à travers cette ville qui lui a tant manqué. Mais ce n’est pas pareil. Ce n’était pas son rêve. Ce rêve pour lequel il a sacrifié sa relation avec elle.

Alors, elle a honte. Honte d’elle-même, de ne pas avoir assez essayé, d’avoir baissé les bras, de ne pas être revenue plus tôt, d’avoir gâché ce sacrifice. Elle déglutit, cette impression d’être prise sur le fait d’une bêtise alors qu’elle relâche ses papiers, puis finit par acquiescer. « Oui, bien sûr. Je n’ai jamais arrêté. » Elle lui sourit, avant de détourner bien vite le regard. Elle ne ment pas, elle n’a jamais réellement arrêté de dessiner… ce n’est seulement pas devenu son métier. Mais ça, elle n’a pas spécialement envie de le lui dire. Elle a peur, au fond. Peur de le décevoir, peur de se confronter à sa réaction en apprenant qu’elle n’a rien fait de tout ça, que la fin de cette relation n’aurait été que du gâchis, peur de voir son regard sur elle changer. Parce qu’après tout, tant qu’il ne sait pas, elle reste un peu la Gloria qu’il a connu. Cette adolescente pétillante pleine de rêves et d’ambitions, follement amoureuse, cette jeune fille pleine de vie et à qui celle-ci souriait. Ne rien dire, c’est un peu se couvrir d’illusions en s’imaginant rester encore un peu cette adolescente-là.

Elle se dirige rapidement vers la cuisine, non loin de là, dont l’ouverture du mur donne sur l’espace salon-salle à manger, attrapant des verres pour lui servir à boire en lui demandant s’il n’a réellement jamais quitté la ville. Pas de jugement dans sa question, aucun, seulement une profonde envie de découvrir ce qu’est devenue sa vie, ce qu’il a fait pendant tout ce temps où ils étaient séparés. Des questions restées bien longtemps sans réponse, alors, forcément, elle a eu le temps d’y réfléchir. Il n’est donc jamais parti, et elle n’est pas vraiment surprise. Son sens aigu des responsabilités familiales aura bien eu raison de ses envies d’ailleurs. Elle sourit un peu, baissant la tête comme si elle reconnaissait un vieil ami, seule dans sa cuisine, puis il lui retourne la question, s’interroge sur son retour à Oceanside, et elle sort enfin de sa tête pour remplir correctement les verres. « Ça doit faire deux ans maintenant. Un peu moins que je suis dans cette maison. » Elle laisse un silence passer. Elle aurait pu le recontacter. Elle y a pensé, a hésité, puis, finalement, a eu peur. Elle a soigneusement évité le garage dans lequel il travaillait à l’époque, sans trop savoir s’il y était encore, à mi-chemin entre l’envie et la peur de le croiser par hasard, au détour d’un rayon du supermarché du coin. Elle lui demande alors s’il a eu d’autres enfants, rangeant la bouteille alors qu’il lui répond. Evidemment, qu’il en a eu plusieurs. Elle sourit. Il doit avoir une belle famille, il doit être heureux, au milieu de tout ça. Elle l’imagine, bon père proche de ses enfants, parce que ça lui va bien. C’est bien, pense-t-elle. « Je n’ai qu’Elliott. Et il te dirait sans doute que ça vaut mieux ! » Elle rigole légèrement, malgré le pique au cœur que cette réflexion lui provoque. Elle a raison, elle le sait, c’est sans doute ce qu’il dirait. Et son ex-mari aussi, tout autant que sa nouvelle femme, pas si nouvelle que ça.

Elle reprend son sourire accueillant pour revenir dans le salon, apportant les verres qu’elle pose en face d’eux, avant de s’asseoir à son tour et de prendre une gorgée de sa boisson. Il précise alors un peu plus sa réponse, cette douceur dans les yeux lorsqu’il parle de ses enfants. Il est beau, Leo, et il l’a toujours été. Elle se revoit encore rougir dans les couloirs en croisant son retour, et cette sensation de se sentir en sécurité dans ses bras plus que nulle part ailleurs. Cette sensation-là, elle ne l’a plus jamais eue, pas même auprès de son ex-mari. « Tu l’as finalement eue, cette belle famille dont tu rêvais. » Elle sourit un peu plus en le regardant, douce, heureuse de le revoir, malgré ce petit pincement au cœur qui lui fait tant regretter d’être partie. Une part d’elle aurait voulu que ce soit leur famille, égoïstement. Comment la vie aurait-elle été, à ses côtés ? Elle le voit papa poule, ce genre de père qui passe du temps pour et avec ses enfants en leur exprimant tout cet amour. La vision est douce et réconfortante. Son cœur tambourine encore dans sa poitrine, toujours déstabilisé à l’idée de l’avoir à nouveau en face d’elle, deux étrangers qui, pourtant, n’en n’ont jamais été. Et puis, il lui demande ce qu’elle fait ici et elle ne sait pas quoi dire. Elle reprend une gorgée de son verre comme pour prendre le temps d’y réfléchir, avant de soupirer légèrement et de s’installer un peu plus confortablement dans son siège. « Mon fils a emménagé ici avec mon ex-mari il y a quelques années, alors, je les ai suivis pour être près de lui. » Elle n’ira pas plus loin dans la confidence du pourquoi ils sont séparés, pourquoi ils ont déménagé de leur côté bien avant elle, ni pourquoi elle n’est pas revenue avant, cette honte au fond de la gorge lorsqu’elle y repense.

Des rires éclatent à l’étage et leurs regards sont immédiatement attirés vers la provenance de ces bruits. Un sourire se dessine sur ses lèvres, heureuse de constater que son fils a l’air si bien au contact de Stella. Il a laissé la porte ouverte, comme un automatisme appris ailleurs que chez elle, mais qu’il respecte finalement, comme une preuve de la confiance qu’elle peut lui porter. Elle est fière de son fils, Gloria, même si ce n’est pas tellement elle qui l’a élevé. Leo, lui, a l’air plus inquiet, et sa remarque la fait éclater de rire, instinctivement, alors qu’il confirme son état de papa poule. « Tu n’as pas à t’en faire pour ça, je crois, Elliott est vraiment un bon garçon. Regarde, il a même laissé la porte ouverte, sans que je ne lui ai rien demandé. Et… je crois qu’il aime beaucoup ta fille. » Elle penche la tête, un peu gênée, mais souriante, rassurante, alors qu’elle a vu son fils grandir d’un seul coup en remarquant le rouge sur ses joues à l’évocation du prénom de la jeune fille. Elle n’est pas sotte pour autant, elle se doute bien que deux jeunes ensemble ne restent pas sages bien longtemps, mais elle le sait, quoi qu’il en soit, il agira avec respect. « Hm, pourtant j’en vois quelques-uns déjà ! » Elle rigole un peu, se permettant de le taquiner comme s’ils étaient encore un peu proches, minant de regarder ses cheveux un peu plus en détail. « Alors, raconte-moi un peu, qu’est-ce que tu deviens, depuis tout ce temps ? Comment va ta mère ? Et tes soeurs ? » Des années qu’elle ne les a pas vues, elles non plus. Elles étaient pourtant relativement proches, à l’époque, mais après leur rupture, elle n’a pas eu le cœur à tenter de garder contact. Peut-être un peu par peur de tomber sur lui, ou parce que ça aurait été trop douloureux. Son cœur se pince légèrement alors qu’elle pense à son propre frère, qu’il a connu lui aussi. Est-il au courant de ce qui lui est arrivé ? Elle n’en a pas la moindre idée. Les mots vont vite dans les quartiers d’Oceanside, lorsque des adolescents se connaissent depuis si longtemps, et puis, on a parlé de cet accident dans le journal après tout, mais peut-être ne s’est-il pas attardé. Elle n’en parle pas souvent, de son frère, n’a pas évoqué son nom devant qui que ce soit d’autre qu’un psychiatre depuis si longtemps à présent… Revoir Leo la ramène également à l’époque où il était encore là. Cette époque où tout allait bien, où elle était heureuse et fière.

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Il est heureux de savoir qu’elle a continué, qu’elle a perduré à s’épanouir tout en gardant cette passion qui l’animait à l’époque où elle faisait partie de sa vie. Sa réponse reste évasive, mais elle lui suffit. Une part de lui est rassurée, il a eu raison de faire ce qu’il a fait. De la laisser prendre son envol et lui offrir cette opportunité d’aller plus loin dans son rêve à elle, dans cet art qui avait une partie prenante dans sa vie. Son moteur à elle, cette ambition qu’elle se devait d’assouvir en s’ouvrant au monde, plutôt qu’en restant éternellement bloquée ici à Oceanside d’où lui n’a pas été capable de décoller. Bien sûr, il lui est déjà arrivé de regretter, de se lancer dans des tas de réflexions qui n’avait pas forcément de sens, des ‘et si’ à profusion qui ne faisaient que le torturer un peu plus. Lui qui a dû composer avec son absence à elle, son départ auquel il n’a même pas assisté. Pour elle, pour bien marquer cette cassure qu’il leur a imposé à tous les deux, mais aussi simplement parce que c’était au-dessus de ses forces. Il n’aurait jamais réussi à lui dire aurevoir autrement, à la laisser partir, la laisser s’éloigner de lui. Et pourtant, d’une manière bien trop abrupte, c’est ce qu’il avait fait.

Elle est encore dans la cuisine, il l’entend farfouiller, bousculer des verres, des petites affaires alors qu’elle s’affaire dans cette pièce qui reste ouverte sur celle dans laquelle il se retrouve à présent installé. Il l’entend parfaitement lui dire qu’elle est revenue ici, dans cette ville qui les a vu grandir, qui les a vu s’aimer, il y a deux ans. Un silence, lourd de sens, s’installe malgré eux l’espace d’un instant. Leo redresse la tête et entrouvre la bouche alors qu’il regarde en direction de ce qui paraît être la cuisine. Il secoue la tête et referme la bouche, un peu abasourdie par cette réponse à laquelle il ne s’attendait pas. Deux ans. Deux ans qu’elle est revenue et, au-delà du fait qu’ils aient réussi à ne jamais se recroiser, il ne peut que constater qu’elle n’a absolument pas essayé de revenir vers lui, ni même de le contacter puisque lui, n’a pas bougé. Il est resté à la même place durant toutes ces années. Mais comment lui en vouloir. Comment en vouloir à celle qu’il a volontairement poussé à partir loin de lui, loin d’ici, celle à qui il n’a donné aucun signe de vie durant toutes ces années, celle dont il n’a jamais envoyé les réponses qu’il a pourtant écrites à ses lettres…alors il se permet un nouveau silence, tout de même un peu déçu de se rendre compte qu’elle vit de nouveau près de lui depuis tout de même deux années, et qu’il n’a pas eu la chance de la croiser jusque-là.

Le sujet des enfants arrive bien vite derrière, ne lui donnant finalement pas l’occasion de répondre quoi que ce soit à ce fait. Il est fier Leo d’évoquer sa petite famille, ses enfants dont aucun mot n’est assez fort pour qualifier l’amour qu’il leur porte. Pourtant, il a ce pincement au cœur en l’évoquant. Cette famille qui pourrait avoir l’air idéale en apparence, lorsqu’on l’évoque ainsi, comme lui-même le pensait il y a encore un an. Cette famille qu’il n’a pas réussi à maintenir hors de l’eau mais pour qui, il persiste pourtant encore à tout faire pour la maintenir à flot, même sans Liv. La voix de la jeune femme le tire de ces pensées qui l’emportent trop loin d’ici, trop loin dans les méandres de ses regrets ou bien de sa colère encore bien présente malgré les innombrables efforts qu’il réalise. Alors il avait raison, seul Elliott figure sur ces photos encadrées, elle n’a pas eu d’autre enfant. Alors qu’un léger rire lui parvient, il sourit à sa remarque sans en saisir le sens exact. Il se trouve difficile d’établir une réelle conversation à distance, comme ils le sont pour l’instant, ne souhaitant pas non plus paraître envahissant, d’autant plus après tout ce temps sans la voir, il ne relève donc pas et se contente de sourire en fronçant un sourcil, bien qu’il soit encore seul dans la pièce.

Elle revient dans la pièce, un sourire accroché à ses lèvres, et si elle ne le regarde pas tout de suite, semblant se concentrer sur ces deux verres qu’elle dépose en face d’eux avant de s’assoir à son tour sur le canapé, lui ne la quitte pas des yeux. C’est étrange ce qu’il ressent en l’observant et en sa présence. Cette impression de ne pas l’avoir vue depuis ce qu’il lui semble être une éternité, et celle de ne l’avoir jamais quitté. Nouveau pincement au cœur, ravivant cette fêlure avec laquelle il vit déjà depuis presque un an pourtant, devant ce constat qu’elle établie et qui aurait put être vrai. « C’est vrai. J’ai de la chance de les avoir. » Il boit à son tour une gorgée de sa boisson, sentant son regard sur lui, il se retourne vers elle, et alors que leurs regards se croisent, la peine qu’il y lit, le bouleverse. Elle répond brièvement à la question en mettant en avant son fils plutôt qu’elle-même. Alors, elle s’est marié, et a visiblement divorcé. Il plisse les yeux et pose son verre sur la table pour tendre une main vers elle qu’il pose doucement sur la sienne. Un geste presque naturel même si ce contact semble lui brûler les doigts lorsqu’il s’en rend compte. « Je suis désolé. » Il déglutit alors qu’il retire sa main, ne sachant quoi penser de cette position étrange dans laquelle il se trouve avec elle. Elle n’est pas et ne sera jamais une étrangère et pourtant, il n’a pas vraiment idée de la manière dont il doit se comporter avec elle. Ne connaissant pas la femme qu’elle est devenue après tout.  Il n’est pas désolé quant à son geste, non, il ne regrette pas, mais bien pour ce qu’elle vient de lui confier. « Ça a dû être difficile d’être loin d’Elliott plusieurs années du coup j’imagine. » Il détourne le regard, presque honteux de ce qu’il est sur le point d’avouer lui aussi. « En tout cas, on a un point en commun. » Il sourit en coin, l’amertume de la chose ne se faisant pas ressentir à ce moment, non, il sourit réellement et souffle du nez. « Mon divorce vient d’être prononcé. » Le dire à voix haute, ça lui fait tout le temps quelque chose. Comme si ça donnait une réalité à tout ça. Et pourtant, ces mots, il avait encore un peu de mal à les croire.

Il pouffe lui-même de rire en haussant les épaules, baissant son regard un instant, alors que le bruit de rires éclatant à l’étage les coupe. Leurs regards, comme aimantés, mi souriants, mi soucieux se lèvent immédiatement en direction de ce bruit avant de ne se retrouver finalement. Gloria éclate de rire face à la situation, une situation qui les dépasse à vrai dire. En tout cas, c’est le cas pour Leo qui a du mal aussi bien à retrouver cette personne si importante de sa vie qu’à s’avouer que sa fille n’est plus un bébé et qu’il est arrivé le moment où il doit la laisser prendre ce premier petit envol avec ce garçon. Qui de surcroît, s’avère ne pas être n’importe quel garçon. Il est beau son rire à Gloria, tout comme elle. « Tu crois ? » Il sourit sans la quitter des yeux alors qu’il sait qu’elle se veut rassurante avant tout. « C’est sensé me rassurer ? » il rit à son tour en passant nerveusement à nouveau une main dans ses cheveux tout en s’enfonçant un peu dans le siège. « Je crois que…Stella aussi l’aime beaucoup. » Il lève les yeux au ciel, un sourire en coin. Il avale le restant du contenu de son verre et le repose sur la table et se retourne vers Gloria. « C’est dingue non tout ça ? » Il sourit, toute cette situation a en effet quelque chose de complétement dingue ! « Hey ! » Son rire se mêle au sien alors qu’il se permet de lui donner un coup d’épaule alors qu’elle semble observer les cheveux gris parsemés à travers sa chevelure.

Son sourire s’estompe sous ses questions. Une attention sincère envers lui et les siens, qu’elle sait si chers à son cœur mais qui le trouble. Au-delà du fait qu’il a l’impression qu’elle fait en sorte d’éluder sa propre histoire et que lui ne relève pas de peur de paraître trop intrusif ou bien même d’être maladroit en abordant des choses dont elle n’a pas forcément envie de parler. Il craint ce moment où il va retourner la question, où lui aussi prendra des nouvelles de sa famille…où il ne pourra pas lui mentir quant au fait qu’il a su pour son frère. Il n’a jamais été capable de lui mentir Leo. Préférant ainsi les silences aux mensonges. Et ça, ça l’effraie parce qu’il redoute un peu sa réaction. La Gloria qu’il a connue, qu’il a tant aimé, était entière, impulsive, ne gardant certainement pas sa langue dans poche et quelque chose lui dit qu’elle à gardé ça en elle. « Je crains que tu saches déjà à peu près tout. Je suis toujours au garage dont je n’ai pas bougé. J’en suis d’ailleurs devenue le propriétaire il y a quelques années. » Il souffle en souriant face à ce nouveau constat d’une vie sans doute un peu plate. « Elles vont toutes très bien, je te remercie ! Elles non plus n’ont pas changées à dire vrai, même si mes frangines nous ont parfois donné du fil à retordre à ma mère et moi. » Il lève les yeux au ciel, se souvenant de quelques situations improbables. Il n’a jamais fait en sorte de prendre le rôle de leur père auprès de ses sœurs mais à toujours tenu à être présent pour elle, épaulant sa mère le plus possible. « Et toi alors ? Tu ne m’as pas répondu tout à l’heure. Qu’est ce que tu fais du coup ici ? Ta maman va bien ? Elle doit être heureuse de t’avoir retrouvée. Et ton père ? Tu as des nouvelles ? » Il détourne son regard du sien, gêné. Ayant déjà fait comprendre qu’il était au courant du divorce de ses parents. Il souffle doucement avant de finalement relever la tête en sa direction, à deux doigts de tendre à nouveau sa main vers elle mais il se retient. « Gloria je…je suis désolé pour Alistair. »  Un peu maladroitement il la tend cette main vers elle, ses doigts viennent simplement effleurer son genou.  
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