leslie · one shots

｡ silent cry
octobre 23 ‧ leslie découvre la tromperie de sa fiancée ; et de son meilleur ami. où plutôt : son ex fiancée et son ex meilleur ami. surpris dans le lit conjugal ; c'est tout son monde qui s'écroule sous ses yeux

｡ show your tears
23 11 23 ‧ accompagné de sa sœur le jour de thanksgiving ; leslie brûle les vœux qu'il avait rédigé pour le jour du mariage.

｡ titre du rp ‧
00 00 00 ‧ résumé bref.

tw: langage cru ; infidélité ; rupture ; angoisses

aimerait parfois se dire que c'est une blague ; une vie trop parfaite, une vie idéaliste. digne des plus belles romances, des plus beaux téléfilms de noël. amour d'adolescent retrouvé quelques années plus tard. ils sont beaux, ils sont doux, ils se tiennent la main et à sa main gauche, annie porte une bague de fiançailles. son ventre s'arrondi peu à peu, au fil des semaines et des mois qui passent. c'est un bel évènement qui s'annonce, cet enfant qu'ils attendent tous les deux. ou presque.

mais il ne fat qu'un instant ;
pour que le rêve bascule au cauchemar.

une journée comme les autres, en apparence. et l'avantage d'être patron de son propre cabinet d'architecture, c'est de pouvoir rentrer quand bon lui semble. leslie, il abandonne ses occupations, pas de rendez-vous de prévu alors le voilà libre de faire ce qu'il souhaite de son après-midi. l'humeur romantique, les pensées légères, parce qu'il est heureux.
tout simplement heureux.
c'est un bouquet de fleurs entre les mains, qu'il pousse la porte de l'appartement. dans l'espoir naïf de faire une surprise à sa bien aimée. la chérir autant qu'il le peut pour ce sixième mois de grossesse. mais dans l'entrée de l'appartement des affaires qui ne sont pas les siennes. il connaît pourtant cette veste, ces chaussures, pour avoir vu son meilleur ami les porter trop de fois. silhouettes familières des lieux, d'une amitié qui remonte à des années incalculées. s'enfonce dans l'espoir idiot de les trouver autour d'un café ou d'une tasse de thé.

une vérité qui blesse autant qu'elle choque quand le silence de l'appartement l'emmène dans la chambre qu'il partage avec annie. qu'il ne partage plus. qu'il ne partagera plus. de deux silhouettes bien trop proches, d'une étreinte charnelle interdite. il veut nier, dans un silence trop long et trop bruyant. — j'espère que vous vous amusez bien. sa voix s'évade de sentiments. il y a la colère, le choc, l'angoisse, la tristesse et une multitude de sensations qui s'enroulent dans son estomac.
l'envie de vomir.
les regards surpris ; comme si ce n'était pas son appartement.
et quand il y réfléchit ; les dates n'ont jamais réellement collées. parce qu'il montait son cabinet il y a un peu plus de six mois ; parce qu'ils n'avaient plus autant de temps tous les deux. et si ? et si, et si ? cet enfant. le sien ? il n'en est plus certain à présent. — je viendrais chercher mes affaires ce week end. j'veux voir aucun de vous deux. sa voix tremble, il se retient de hurler, de crier, de les insulter, de se laisser aller. se retourne pour quitter les lieux.

la porte claque dans son sillage, coup de pied inutile dans la porte qui mène à l'escalier. et il se retient de hurler, de crier, alors que sa vie vient de partir en fumée. téléphone qu'il trouve au fond des poches pour appeler la seule personne à qui il pense en cet instant : son grand frère.

tw: rupture difficile.

chaleur d'un foyer aimant ; réunion de famille annuelle. la dinde est dans le four, ses frères sont là, sa sœur aussi. neveux, nièces, leurs parents. il aime la chaleur réconfortantes du salon familial, des souvenirs qu'il y trouve ; dans lesquels il aime tant se perdre. mais cette année, son esprit est torturé d'une vague de tristesse. il manque annie à ses côtés, il manque la candeur et la douceur d'une relation qui va bien ; préparatif de mariages avortés, rien d'plus, rien de moins.
plus rien. juste la douleur au fond du myocarde.

un instant seulement ; il quitte la candeur du foyer, pour s'enfoncer dans le jardin. assit sur cette balançoire, là, au fond du jardin. celle sur laquelle il a tant joué, enfant. nostalgie dans les veines, douleur dans le thorax. c'est de sa poche qu'il extirpe douloureusement ; une lettre griffonnée, celle que qu'il a commencé à écrire il y a quelques semaines déjà.
— qu'est-ce que c'est ? visage qu'il relève en direction de sa sœur. hausses un peu les épaules, ses doigts glissent contre le papier encore plié.
ça fait mal.
ça fait mal rien que d'y penser. — mes vœux.

se balance un peu, pour évacuer tout ce qu'il se passe au fond de son esprit ; silhouette qui s'installe à ses côtés. tourne la tête, quand pour briser le silence, elle tend un briquet. — brûle les. une voix qui se murmure dans le vent de novembre. — ça te fera du bien. qu'elle ajoute. il attrape le briquet, leslie, hésite un instant. lettre tâchée d'encre, de tous les espoirs qu'il portait dans son couple. une douce étreinte offerte par son aînée, dans laquelle il dissimule les larmes qui glissent sur ses joues.

annie, je te promets d'être toujours à tes côtés, et de créer avec toi une union basée sur l'amour, la confiance et la communication. en ce jour, je t'offre mon cœur. je te promets d'encourager ton optimisme, parce qu'il te rend unique. je te promets de soutenir tes rêves, parce qu'ils sont aussi les miens désormais. je te promets d'être à tes côtés pour toutes les épreuves, parce qu'aucun défi n'est trop grand pour nous deux. je te promets de remplir notre maison de rires, parce que c'est ce que nous faisons de mieux. ensemble, nous allons arpenter notre propre chemin. dans un monde où les possibilités sont infinies, c'est toi que je choisis pour être ma compagne et ma partenaire. je te promets de t'aimer, de te chérir et de te respecter, chaque jour, jusqu'à la fin. je t'aime.