and then, i undress you. ⌈ leslie ⌋

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[ outfit + ♬ only ] Le temps s’est écoulé dans une atroce lenteur. Les jours interminables, les nuitées insaisissables à ne pouvoir lui parler qu’à travers un téléphone. Parce qu’ils avaient chacun des obligations, le revoir n’a pu se faire qu’une semaine après leur dernier rendez-vous en date. Retrouvailles autour d’un bon film, dégustation de pop-corn au cinéma, une agréable soirée qui réitéra leur intérêt mutuel à vouloir écrire la suite d’une histoire éternelle. Pour marquer le coup, Suki s’est appliquée pour préparer sa coiffure, choisir sa tenue et les accessoires pour la sublimer. Si au début cette volonté de séduction pouvait être totalement inconsciente et spontanée, aujourd’hui elle était totalement assumée par celle qui l’avait admis à travers les nombreux messages envoyés au brun. Tantôt taquins, tantôt aguicheurs, parfois plus osés. L’ambiguïté des débuts laisse place à l’évidence qui s’immisce progressivement entre eux.

Le moteur se coupe une fois la voiture garée à l’adresse indiquée dans le message. À quelques rues de son appartement, le trajet fut très rapide. Elle aurait pu y aller à pieds pour être honnête, mais peu désireuse de rentrer seule dans la nuit noire, elle a opté pour la sécurité. Elle compose le code qui verrouille l’entrée au bâtiment, puis monte dans l’ascenseur la menant jusqu’à l’étage de Leslie. Face à la porte, elle peut déjà sentir les effluves de sa cuisine qui s’échappent à travers les gonds. Ni une ni deux, elle presse le bouton de la sonnette afin d’annoncer son arrivée. Trépignant d’impatience de le retrouver, elle ne peut réprimer un sourire ravageur lorsqu’il lui ouvre la porte. Le regard de la belle s’illumine, et sa voix suave nappe son nom sous le roulis de sa langue. — Bonsoir, love. Un petit rire s’échappe de ses lèvres, formes cœur pour distiller la taquinerie dans l’innocence de ses mots. — Tu me fais rentrer ? La question est rhétorique pour celle qui penche la tête sur le côté, sans jamais le quitter du regard pour mieux accentuer le défi silencieux qu’elle lui lance.

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⌈ outfit ⌋ est-ce que tu te sens stressé ? tu n'en sais trop rien, tu as perdu l'habitude d'un date quelconque, perdu l'habitude d'essayer de séduire, d'essayer deplaire. en même temps, tu sais que c'est jouer avec le feu. parce qu'il y a l'ombre qui plane de ce petit ami, de cette histoire qu'elle est déjà en train de vivre, d'une manière où d'une autre. est-ce que tu as envie, d'être "l'autre mec" ? tu n'en sais trop rien. une partie de ton cerveau te souffles que ce n'est pas que ça.
te souffle que c'est déjà bien plus, entre vous.
tu l'avoues. tu as racheté une boite de préservatifs.
mais pour le moment ; tu es derrière les fournaux. occupé à préparer a viande que tu feras cuire plus tard ; une sauce aux échalottes et au vinaigre balsamique. des haricots verts que tu as acheté frais pour pouvoir les préparer à ta convenance, et les faire revenir dans du beurre, pour les faire rotir tout doucement. dessert que tu as pris le temps de faire maison également ; parce que tu aimes ça, cuisiner et préparer pour les autres, pour faire plaisir, voir les sourires se dessiner sur les lèvres des personnes avec qui tu déjeunes. où avec qui tu dines.

quand la sonnette retenti, tu as pris le temps d'enfiler une chemise blanche -- simple, mais efficace -- et tu ouvres à suki avec un sourire doux sur les lèvres. — bonsoir, love. tu croises son regard, souris doucement. — bonsoir suki. tu réponds avec douceur, ton regard glissant contre le sien quelques secondes. — tu me fais rentrer ? tu hoches la tête et t'effaces pour la laisser entrer dans l'appartement. — bien sûr. tu peux retirer tes chaussures si tu veux être plus à l'aise. tu souffles en refermant la porte derrière sa silhouette. habitude que tu tiens de tes parents ; de toujours retirer tes chaussures à l'intérieur. éducation à la coréenne qui reste ancrée dans tes veines malgré les années. — je prends tes affaires ? tu proposes, pour pouvoir ranger le tout dans le placard, et pour pouvoir la débarasser. — je te fais visiter ? appartement dans lequel tu te sens bien ; décoré simplement, mais à ton goût avant tout.

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[ outfit + ♬ only ] La porte s’ouvrant pour laisser apparaître la silhouette de Leslie. Belle, élégante. Bien habillé pour l’occasion, elle souffle son soulagement à la vue de sa chemise blanche. Craintive à l’idée d’en avoir trop fait, elle constate que la volonté de plaire est réciproque. Parce qu’elle s’est mise sur son 31 pour lui, elle se remémore presque toute la décharge d’adrénaline qu’elle peut ressentir dans la parade de séduction. Aussi lorsqu’il se décale pour la laisser rentrer, la belle pénètre timidement dans son environnement qu’elle découvre au premier coup d’œil. Un pan de sa vie qu’il accepte de lui dévoiler, lui qui lui laisse apercevoir petit à petit les éléments qui composent sa valise. Elle retire  ses chaussures qu’elle dépose dans un coin avant de se redresser doucement. — Je veux bien s’il te plaît, merci. Elle ouvre son sac à main pour en sortir son téléphone avant lui déposer dans les bras avec sa veste. Elle l’observe ranger ses affaires dans un placard, puis elle se permet de poser son regard curieux sur tout ce qui compose son appartement.

Aussi lorsqu’il lui propose de visiter, elle hoche la tête avec un grand sourire puis lui tend la bouteille de vin rouge qu’elle avait promis de ramener pour se marier à la viande rouge. — Avec plaisir, je te suis. D’un pas feutré, elle n’est jamais loin alors qu’il la guide dans chaque pièce qu’elle détaille avec attention. Elle repère le violon, cliché qu’il avait posté le matin même sur instagram, lui faisant découvrir qu’il est également bon musicien. La visite fin terminée, elle le rejoint au cœur de l’appartement. Là où elle peut sentir toutes les bonnes odeurs d’un repas qui mijote doucement sur le feu. Elle penche la tête légèrement sur le côté, un petit sourire au coin des lèvres. — Ton appartement est sympathique, j'aime beaucoup. Elle se s'adosse au plan de travail sans le quitter des yeux avant d'ajouter d'une voix calme. — Est-ce que je peux vous aider pour le repas, Monsieur ? Parce qu’elle veut rendre inoubliable cette soirée. Parce qu’il est dans ses pensées, à la journée comme à la nuitée. Parce qu’il efface la présence éphémère du compagnon absent, Suki a besoin d’obtenir des réponses ce soir. Savoir jusqu’où elle pourra brûler pour Leslie.  

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⌈ outfit ⌋ — je veux bien s'il te plaît, merci. sourire sur les lèvres, tu récupères les affaires de suki pour les ranger dans le placard. tu la laisses retirer ses chaussures pour être plus à l'aise, et tu t'enfonces dans ton appartement, souriant un peu face à la jeune femme. — merci. tu souffles doucement, récupérant la bouteille de rouge pour la poser sur le plan de travail. légumes en train de rôtir doucement sur le feu. odeur qui embaume l'appartement.
visite improvisée de l'appartement que tu lui propose. — avec plaisir, je te suis. tu souris un peu, la laissant observer la pièce à vivre ; cuisine ouverte sur le salon. lumineux en journée, simple, décoration que tu apprécies bien. tu lui montres ensuite la salle de bain, les toilettes, désignes ensuite la porte qui mène à ta chambre, sans plus. vous aurez bien l'occasion de la rejoindre, n'est-ce pas ? tu te pinces brièvement les lèvres. ouais. tu y penses. comment ne pas le faire ? tu rejoins ensuite le salon. —  ton appartement est sympathique, j'aime beaucoup. tu hoches un peu la tête. — il est super lumineux en été. c'est agréable. tu ajoutes avec un petit sourire. tu attrapes ton violon dans le salon pour le ranger dans son étui, avant de rejoindre la cuisine, y retrouvant suki.

— est-ce je peux vous aider pour le repas, monsieur ? tu ris un peu, la rejoignant. tu t'approches un peu, ton regard se posant sur la jeune femme. tu aimerais l'embrasser.
est-ce que ce serait de trop ?
certainement. pour le moment. — non, ne t'en fais pas. tout est quasiment prêt. j'ai pris de la bavette, j'espère que tu aimes ça ? j'aurais juste à la faire cuir au dernier moment. tu souffles avec un sourire sur les lèvres. tu poses la bouteille sur la table déjà dressée. — j'ai une bouteille de blanc pour l'apéritif, si ça te tente. et quelques trucs à grignoter ... mais je t'avoue que j'ai pas prévu grand chose. tu souffles avec une petite moue sur les lèvres. tu vous sort deux verres du placard malgré tout, les posant sur le plan de travail. tu croises le regard de suki, souriant tendrement. tu aimes bien cette vision, de l'avoir là, dans ton appartement.

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[ outfit + ♬ only ] D’un simple regard, elle peut grandement imaginé les murs éclaboussés d’un faisceau de lumière. Soleil à l’aube ou au crépuscule, baignant de chaleur cet appartement sous les courtes et agréables journées d’été. Suki se demande comment il investit les lieux, en s’occupant comment. Avec le violon, peut-être ? — Ce doit être paisible ici. Toi, la musique, et le soleil. Je me demande ce que ça peut donner. Elle s’autorise à verbaliser sa curiosité, à lui avouer son désir de l’entendre jouer de l’instrument. Un jour, quand il acceptera de lui dévoiler cette facette de lui, elle sera conquise. Mais pour le moment, elle se recentre sur le repas qui mijote doucement sur le feu. Douces senteurs qui embaument l’air, elle se propose naturellement de l’aider afin de ne pas avoir l’impression de se tourner les pouces.

Son regard plonge dans celui du brun qui se rapproche d’elle, et elle sent son souffle se couper. Premier soupir qui s’échappe du haut de ses lèvres, elle se mord la lèvre inférieure alors qu’il est si proche d’elle qu’elle en défaille. Avec l’envie presque indécente de vouloir le toucher, l’embrasser même. Suki se sent presque bête de ressentir ça, alors qu’il ne fait que lui répondre en ce qui concerne le repas. — Oui ne t’en fais pas, je suis sûre que ça me conviendra. Elle se dirige vers la table, dépose ses doigts autour de la bouteille de blanc avant de reporter son attention sur Leslie. — J’ai bien envie de trinquer avec toi. Et pas besoin de plus, c’est parfait, merci. Désireuse de se laisser vagabonder sur le navire de la spontanéité, elle profite qu’il aille chercher les verres pour déboucher la bouteille.

Une fois la boisson servie, elle trinque son verre à vin contre le sien avant de déclarer d’une voix suave. — À cette excellente soirée, en excellente compagnie. Cheers. Elle trempe ses lèvres dans la boisson, la main posée contre le dossier d’une chaise face à la table dressée. Afin de se maintenir debout tout en sirotant sa consommation. Après quelques gorgées, elle repose son verre sur la table avant de laisser une main se refermer sur un pan de chemise blanche. — Tu es vraiment beau ce soir, Leslie. Le compliment est glissé entre ses lèvres mordues en son bas, alors que la belle respire doucement sans jamais détourner son regard du sien, de sa silhouette sous la chemise, ni de ses lèvres qui l’appellent à vouloir se coupler avec les siennes. 

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⌈ outfit + violon ⌋ visite rapide de l'appartement. pas bien grand quand on y pense ; mais suffisant pour y vivre seul et ne pas s'y sentir trop isolé. luminosité qu'il manque, en ce début de soirée. —ça doit être paisible ici. toi, la musique, et le soleil. je me demande ce que ça peut donner. tu laisses un petit rire se dessiner sur tes lèvres, et tu hoches la tête. tu retournes en direction de la cuisine, un peu pensif, alors que tu te rapproches de la jeune femme. tu n'as pas raté son regard sur le violon que tu as laissé traîner. — tu aimerais que je joues ? tu questionnes doucement. et quand elle acquiesces, tu pars récupérer l'instrument avec un sourire. tu réfléchis un bref instant, avant de commencer à jouer, tes doigts glissant contre le bois du violon avec aisance. des années et des années de pratiques. et parfois ; tu te demandes ce que ta vie aurait pu être si tu avais décidé de la dédiée à la musique.
ton regard se pose sur suki avec un sourire doux, et tu poses l'instrument sur un coin du plan de travail. quelques minutes de musique pour lui faire découvrir ta musique.
bouteille de blanc que tu lui proposes d'ouvrir après avoir fait part d'une partie du menu. —  oui ne t'en fais pas, je suis sûre que ça me conviendra j'ai bien envie de trinquer avec toi. et pas besoin de plus, c'est parfait, merci. tu hoches la tête, vous servant deux verres de vin. tu apprécies déjà cette soirée.

—  à cette excellente soirée, en excellente compagnie. cheers tu trinques avec la jeune femme. — santé. tu souffles doucement, avant de porter ton verre à tes lèvres. tu fermes les yeux un bref instant, appréciant le goût du vin, avant de reposer ton verre sur la table que tu as dressée un peu plus tôt. tu as essayé de ne pas trop en faire -- t'es retenu d'acheter un bouquet de fleurs et d'allumer des bougies. ton regard se pose sur suki, quand ses doigts glissent contre le pan de ta chemise. — tu es vraiment beau ce soir, leslie. tu souris un peu, ton corps légèrement incliné en direction du sien. tu soutiens son regard un instant. — je ne le suis pas d'habitude ? tu questionnes, taquin. tu hésites un instant, te retiens de glisser ta main contre sa taille. parce qu'à l'instant où tu le feras, tu auras encore plus envie de l'embrasser. — t'es pas mal non plus. et à l'instant où tu l'embrasseras ; tu ne seras plus capable de t'arrêter de le faire. — tu es très belle. ton regard toujours dans le sien, sourire doux sur le visage. ton verre que tu protes à tes lèvres. — on peut s'installer au salon si tu veux. où alors je commence tranquillement à préparer le repas. tu proposes, pour occuper ton esprit et t'empêcher de fixer ses lèvres trop longtemps.

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[ outfit + ♬ only ] L’intérêt bien visible dans son regard, elle n’a pas su réprimer son imagination. Ce violon entre les mains de Leslie, et une jolie mélodie venant caresser ses oreilles. Alors que le fantasme reste inavoué, elle sursaute légèrement lorsque le brun lui propose de jouer pour elle. Un sourire illumine son visage alors qu’elle hoche vigoureusement de la tête tant l’excitation est à son comble. Attentive à chacun de ses mouvements, elle observe ce temps de préparation avant que les premières notes ne résonnent dans l’appartement, et ne viennent la percuter en plein cœur. Suki reconnaît aisément l’air de la musique, ne peut s’empêcher d’en rire doucement. Impressionnée par sa délicatesse, et l’aisance qu’il met pour jouer de l’instrument, elle lui rend son sourire lorsqu’il termine la démonstration. Elle applaudit bruyamment avant de lui glisser d’une voix douce : — J’ai adoré, merci. Intéressant choix de musique. Elle s’apprête à continuer en le taquinant sur un désir caché de mariage, mais rapidement elle se souvient du drame avec son ex-fiancé. Heureusement la brune tourne sa langue dans sa bouche à temps, ne laisse pas échapper la suite de ses mots qui auraient pu créer une bourde, voir pire un gros malaise. Aussi lorsqu’il lui propose de boire un verre de vin blanc, elle se jette sur l’occasion pour passer immédiatement à autre chose.

Alors qu’il sert les verres de vin blanc, qu’ils trinquent ensemble, elle boit plusieurs petites gorgées avant de le complimenter sur sa tenue. Amusée par la taquinerie qui ponctue leur échange, elle froisse le tissus entre ses doigts avant de répondre du bout de la langue. — Si, mais encore plus ce soir. L’aveu est naturel, spontané. Aussi lorqu’il lui renvoie la réciproque, elle secoue la tête avec une expression faussement choquée. — Juste pas mal ? Elle arque un sourcil interrogateur avant qu’un sourire étire à nouveau ses lèvres. Il la trouve belle, et ces simples mots ont le don d’accélérer les battements de son palpitant. Elle apprécie de voir que ses efforts pour le séduire payent, et qu’il est même sensible à cela. — Merci. Elle se mord la lèvre inférieure, peut sentir son bas ventre qui s’embrase, et avec la crainte de ne plus réussir à garder contenance face à lui. Elle profite donc de sa proposition pour détourner son attention de ses lèvres. — On dîne, et on digère devant une série après le repas ? Elle suggère un ordre différent pour la soirée, désirant rapidement combler le début de sa faim qui commence à se manifester.  

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⌈ outfit ⌋ des années de pratiques derrière toi, tu as toujours aimé jouer du violon. instrument délicat qui a tout de suite attiré ton attention, à l'époque. différent du piano -- que tu aimes pourtant. et du reste. tu portes l'instrument contre ton épaule, jouant quelques notes. air bien connu, mais tu n'y peux rien, c'est ce que tu travaillais ces derniers mois. mariage foutu en l'air.
— j'ai adoré, merci. intéressant choix de musique. tu hoches doucement la tête à ses mots, pensif tout doucement. tu glisses une main dans tes cheveux et tu reposes ton violon sur le plan de travail. — oui ... je la travaillais. avant, pour ... enfin bon. j'connais pas énormément de partitions par cœur au violon. tu murmures simplement, haussant les épaules. tu n'as pas forcément envie de parler de tout ça. tu aimes ça la musique. tu l'as toujours fait.

vos verres qui entrent en collision quand vous trinquez. la main de suki contre le tissu de ta chemise. tu te retiens de l'embrasser, de la rapprocher un peu plus encore de toi. —  si, mais encore plus ce soir. sourire amusé sur les lèvres, tu hoches distraitement la tête. — juste pas mal ? mots que tu rectifies bien rapidement. — merci. tu souris doucement.
ce serait si simple de l'embrasser, là, maintenant.
— on dîne, et on digère devant une série après le repas ?
c'est ce qu'il y a de plus raisonnable à faire. il ne reste pas grand chose à préparer, alors après une gorgée de vin, tu te glisses derrière les fourneaux. tu fais réchauffer les légumes dans un peu de beurre. — tu la manges comment la viande rouge ? tu questionnes en souriant, avant de mettre les deux pièces de viander à cuire ; saignante pour ta part. habitude que tu as prise en grandissant. quelques minutes de préparation, de quoi vider ton verre de blanc. table dressée, tu remplis les verres déjà disposés de vin rouge, avant de servir vos assiettes. — bon appétit. j'espère que ça te plaira. tu souffles avec un sourire sur les lèvres. et tu apprécies ça, partager avec suki ce repas, pouvoir discuter de tout et de n'importe quoi, de vos vies respectives, de la semaine qui vient de s'écouler. du film que vous êtes allez voir la semaine passée. d'une vie qui se dessine aux côtés de la jeune femme. plat principal, puis le dessert que tu as tenté tant bien que mal de faire maison ; la pâte à choux. pas la glace vanille.

assiettes débarrassées et rincées dans l'évier -- tu feras la vaisselle plus tard, tu rejoins suki au salon, ton verre pas encore terminé entre les doigts. tu souris un peu en t'installant sur le canapé. — fais comme chez toi. tu souffles doucement, n'osant pas vraiment l'inciter à se rapprocher de toi. tu penches un peu la tête sur le côté, tu laisses un sourire se dessiner sur tes lèvres. — y'a une série ou un film en particuliers que tu veux regarder ? toi, pas spécialement. tu préfères l'observer elle, dans sa robe qui lui va à merveilles. — je rectifie ce que j'ai dis plus tôt. tu souffles. — tu es vraiment très belle dans cette robe. tu ajoutes doucement. l'alcool qui aide les mots à franchir tes lèvres. pas vraiment bourré ; plutôt ... aidé, par le vin. à être un peu plus toi-même.

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[ outfit + ♬ only ] Instant délicat qui s’installe une fois que la musique au violon s’estompe progressivement. Moment de flottement entre les deux où elle croit y percevoir une envie réciproque de rapprochement. Ne sachant pas trop comment interpréter cette impression incertaine, elle opte pour commencer à manger le dîner avant que celui-ci ne soit froid. — Bien cuite s’il te plaît, déclare-t-elle d’un sourire désolé. Par habitude de voir la contrariété sur le visage, elle sait que sa préférence de cuisson peut être une corvée pour certains. D’un pas léger, elle reste près de lui pour l’observer dans les dernières préparations. Le verre de vin à la main, elle sirote plusieurs petites gorgées, attentive à la cuisson des deux viandes dont la sienne reste plus longtemps sur le feu. Elle termine également son verre de blanc avant de rejoindre le brun qui sert les assiettes puis remplit les verres de vin rouge. Un sourire étire ses lèvres, alors qu’elle hoche de la tête. — Bon appétit à toi, je n’en doute pas. Sans le quitter des yeux, elle se rend compte que le temps passe vite en sa compagnie. Autour de ce délicieux repas, elle rit, s’exclame. L’écoute en buvant, puis commente. Tout et rien vient ponctuer leur discussion qui semble intarissable, et s’alimente sans jamais s’essouffler. Il est si naturel d’être à l’aise à ses côtés, et elle aime réellement ces moments-là.

Les assiettes désormais vides, elle l’aide à débarrasser avant d’attraper son second verre de rouge, à moitié rempli. Debout au milieu du salon, elle n’ose pas s’asseoir avant qu’il ne l’invite à le faire. Le voyant prendre place sur le canapé, elle s’assoit à mi-distance de lui, sans trop le coller mais sans être trop éloignée. Amusée par sa question, elle lève les yeux au ciel comme pour améliorer sa réflexion. Elle se mord la lèvre inférieure dans le processus qui est rapidement interrompu lorsqu’il réitère le compliment sur sa robe. Étonnée par cette démarche soudaine, elle sent le rouge lui monter aux joues alors qu’elle rit de timidité. Elle secoue légèrement la tête avant de répondre spontanément à la négative. — Tu.. tu exagères. Suki vide la moitié de son verre cul sec qu’elle repose sur la table basse. Mais rapidement, la chaleur se déploie dans chaque membre de son corps, accélère les pulsations de son cœur. Et sans trop réellement prendre conscience de son geste, elle se rapproche de Leslie pour attraper quelques mèches de cheveux qu’elle caresse entre ses doigts. Son regard louche à nouveau sur ses lèvres avant qu’elle n’avoue à demi-mots : — Putain c’que t’es beau. Ses doigts relâchent sa mèche brune, avant de s’enrouler autour de sa nuque qu’elle caresse doucement sans le quitter du regard, avec l'envie grandissante de l'embrasser. Et parce que l'idée ne la quitte pas, elle reprend son souffle avant de prononcer les mots qui lui brûlent les lèvres. — J'ai envie de t'embrasser ... je..je peux ? Ne souhaitant pas agir sans son consentement, elle attend silencieusement une réponse qu'elle espère positive, pas désireuse de se prendre un râteau de sa part. Ni maintenant, ni jamais. 

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⌈ outfit ⌋ — bien cuite s'il te plaît. tu hoches la tête, lançant tout de suite la cuisson de la pièce de viande. tu la laisses cuire tranquillement, continuant tes préparatifs. pour ta part, tu as l'habitude de manger ta viande moins cuite, alors tu as un peu de temps avant de terminer les deux cuissons, avant que vous ne passiez à table. — bon appétit à toi, je n'en doute pas. tu laisses un sourire doux se dessiner sur tes lèvres.
tu débarrasses en compagnie de suki et tu laisses un sourire tendre se dessiner sur tes lèvres, avant de lui dire de s'installer, tandis que tu termines de tout déposer à la cuisine. tu attrapes ton verre de vin, et tu souris en la rejoignant, l'attirant avec toi sur le canapé. pas trop proche, pas trop loin. — tu... tu exagères. tu laisses un petit rire se glisser sur tes lèvres. — non ... tu murmures en penchant un peu la tête sur le côté. — je ne trouve pas. tu ajoutes ensuite en terminant toi aussi ton verre de vin. tu le déposes sur la table basse. l'ambiance est agréable, même si suki est trop éloignée de toi à ton goût. mais ça ne dure pas.

— putain c'que t'es beau. ses doigts se sont glissés entre quelques mèches de cheveux. tu souris un peu, ton regard croisant le sien. la chaleur de ses phalanges dans ta nuque. tu glisses une main contre sa hanche, doucement, la gardant silencieusement un peu plus proche de toi. tu n'as pas envie qu'elle s'éloigne, pas envie que l'instant se brise. rester là, suspendu dans cet instant.
rien pour venir le gâcher.
rien, ni personne. — j'ai envie de t'embrasser... je... je peux ? tu relèves légèrement la tête, pour glisser ton regard dans le sien. main un peu plus forte contre la courbe de son corps. — ouais. tu murmures simplement, avant de franchir cet espace qui vous sépare. tes doigts contre sa joue, tu te penches pour glisser tes lèvres contre les siennes. et finalement, c'est cet instant que tu aimerais suspendre dans le temps, simplement la garde dans tes bras et continuer de l'embrasser comme tu le fais. ton corps qui s'est un peu plus encore rapproché du sien, légèrement penché en avant pour mener ce baiser. sa peau douce contre tes doigts. et si tu pouvais rester là... tu es pourtant bien obligé de reprendre ton souffle, sourire idiot sur les lèvres, tu glisses tes prunelles dans celles de suki, te contentant d'un sourire. — je suis content que tu sois venue dîner. tu souffles doucement. ouais, et pas que. tu effleures la commissure de ses lèvres, de la pulpe de ton pouce.

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[ outfit + ♬ only ] Le repas se terminant dans le calme, Suki s’installe sur le canapé après l’avoir aidé à tout ranger. Profitant de l’ambiance paisible, un verre de vin à la main, elle sirote tranquillement sa boisson alors que l’alcool commence doucement à mettre du velours dans ses mots. Parce qu’en déposant son verre sur la table, son attention se rapporte sur Leslie qui lui fait face. Et elle percute à quel point, il a cette capacité de l’envoûter d’un seul regard. Un simple regard, et ça a été sa fin. Comme au premier jour de leur rencontre, elle ne peut pas s’empêcher de lui dire spontanément ce qui lui traverse l’esprit. Alors qu’elle mêle l’aveu au geste, elle frissonne au contact de sa main à lui contre sa hanche. Comme attirée par lui avec un magnétisme inévitable, elle se rapproche de lui sans jamais rompre l’instant présent. D’un silence bruyant ne laissant aucun doute sur cette attraction mutuelle.

Lorsqu’il lui donne l’autorisation de l’embrasser, le rapprochement est naturel. Presque attendue avec impatience. La douceur de ses lèvres sur les siennes, le frottement de ses doigts contre sa peau, elle croit défaillir sous ce florilège de sensations. L’estomac frétille sous l’envolée de papillons, elle prolonge le baiser en glissant une main derrière la nuque de son amant. Pour en caresser la longueur de sa chevelure, mais pour l’entraîner avec elle dans le confort de son canapé. À moitié allongée, elle se résigne à la fin de ce baiser, reprend son souffle pour mieux l’apaiser. Parce que ses pulsations cardiaque sont anarchique, et c’est fou. Il a cette manière de lui faire perdre la tête, et elle désire ardemment l’attraper pour ressentir à nouveau ce sentiment agréable. Au creux de ses bras, dans la chaleur de ses draps. — Tu me manquais. Aussi simplement que ça, elle n’avait qu’une seule envie : le revoir. Le rebondis de sa lèvre tressaute au contact de son pouce contre sa bouche, elle rate un battement de cœur, et croit en mourir. Le manque est bien trop présent, alors elle capture à nouveau sa bouche pour s’en délecter. Et ici, elle ne peut faire que cela, l’embrasser. Elle qui aspire à plus, lui susurre à l’oreille d’une voix voluptueuse : — J’ai envie de toi, Leslie. Envie de rendre leur fantasme textuel réel. Envie de quitter la frontière de l’imaginaire et de créer la réalité à ses côtés.