supermodel ⌈ frankie ⌋

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⌈ outfit ⌋ — allez, je t'invite. quelques mots lâchés à frankie, alors que tu as récupéré le TPE tendu par le serveur du restaurant dans lequel vous venez de déjeuner. un rendez-vous avec frankie. juste vous deux. comme bien souvent. c'est agréable de passer du temps avec la rouquine. renforcer ce lien qui est déjà plus que puissant entre vous. besoin de vous retrouver, besoin de passer un moment avec ta meilleure amie. tu attrapes tes affaires ; pour pouvoir quitter les lieux et rejoindre les rues de san diego. sortie en ville, pour vous éloigner d'oceanside. tu souris un peu, le ciel est clair, bleu, et le soleil est haut pour cette fin d'hiver. — on va jusqu'à little italy ? tu proposes, sourire sur les lèvres, marchant tranquillement. tout de cette sortie est agréable.

presque autant que ta dernière sortie en compagnie de suki.
suki. elle revient sans cesse dans ton esprit, ces derniers temps. des conversations par message que tu as du mal à quitter des yeux. et pour preuve, tu as pianoté sur ton téléphone à plusieurs reprises durant le repas. déjà accro ? tu n'es pas certain que ce soit une bonne chose ; t'accrocher à une femme déjà en couple. parce que même s'il est libre, il s'agit d'un couple malgré tout. — on a pas pris de dessert. ça te tente une glace ? tu proposes à frankie. changer le sujet principal de ton esprit ; une bonne glace. mais tu ne peux t'empêcher de continuer à penser à suki. tu te pinces brièvement les lèvres, tu souris un peu. — tu l'as revu le mec de la dernière fois ? jesus, là ? tu questionnes, mine de rien. ah, vos amours. sujet que vous n'avez étonnamment pas encore abordé dans votre discussion. presque trop étrange, mais te voilà mettre les pieds dans le plat. et tu sais que d'ici quelques minutes, tu passeras à la casserole toi aussi.

tw: tca.

Ta robe qui flotte dans les alizés tièdes d'une après-midi ensoleillée. Un bisou sur sa joue quand il t'invite au resto. Le bonheur qui se multiplie en petites attentions, en petite choses de la vie. Ta main qui prend son bras quand vous sortez. Tu essaies d'oublier la pensée qu'il y a peu, un autre était de l'autre côté, avec toujours un mot pour rire. Randall te manque parfois, la colère et l'incompréhension quand tu penses à la manière dont tout s'est passé. T'as rien vu venir. Tu te souviens juste des pleurs de Leslie, de la manière dont il s'est effondré dans tes bras, des jours entiers sur ton canapé. Tu ne peux qu'être soulagée de le voir sourire. Rien que ça, le voir heureux, ça te comble au plus profond de toi. Leslie c'est ta personne, ton âme sœur. Imaginer qu'on puisse lui faire du mal, rien que ça, ça pourrait te briser ton palpitant meurtri Frankie. let's go vous essayer toujours de vous voir quelques fois par mois, en dehors d'Oceanside, une soirée, un week-end, histoire de déconnecter, d'oublier que la vie parfois ça craint. Ici t'es plus la grosse, ici il n'est plus l'asiatique du coin. Ici, vous êtes juste Frankie et Leslie, vous pouvez respirer. Tu ne perds néanmoins pas ton objectif de la journée, tirer les vers du nez de ton pote. Tu sais qu'il s'est fourré dans une belle situation et même si il essaie de minimiser ce qu'il ressent pour cette Suki, toi, tu le connais par coeur et tu peux l'affirmer. Tu ne pensais plus jamais le voir sourire comme ça et ça t'inquiète plus que de raison. La chute pourrait être vertigineuse et tu le sais, que tu pourrais être criblée de balle à force de vouloir le protéger. tu sais bien que je dis jamais non à une glace ! ne pouvant t'empêcher de penser aux nombres de calories se trouvant dans une boule essayant de ne pas penser au réflexe qui te pousserait à aller directement aux toilettes après l'avoir terminé, essayant de ne pas penser à quel bourrelet prendrait encore plus forme après cet écart. Essayant de ne pas penser au repas complet que tu viens de prendre et à la honte qui s'installe déjà dans ton corps sachant que le nombre sur la balance sera plus grand ce soir qu'il l'était hier. Essayant d'oublier que tu vas pleurer en déchirant une page de plus de ton cahier ou tu notes ton poids tout les jours. pense à autre chose Frankie. Lui qui t'en donne l'occasion en reparlant de Jesus. Le ton qui devient plus léger alors que tu parles avec douceur de cet homme qui en une semaine a pris autant de place dans ton canapé que dans ta vie quotidienne. Tu l'aimes beaucoup, faut te l'avouer. Un peu bourru, pas toujours juste dans ses mots, mais avec un fond tellement doux, qui t'apaise. Il dort toujours chez moi que tu sors doucement en sachant très bien ce que Leslie va dire, pouvant presque sortir une de ses phrases avant qu'elles franchissent la barrière de ses lippes. je sais bien ce que tu en penses mais il est vraiment chouette. Il est très gentil, et puis je ne pouvais pas le laisser dehors après tout, sinon il serait à la rue. Vaut mieux qu'il soit chez moi au chaud non ? et puis t'es clairement pas indifférente, tu peux pas le cacher, le regardant en coin, sentant son regard à lui aussi sur ta peau, ne sachant pas le temps qu'il te reste avant de craquer, avant que ces regards intenses deviennent contact de peau à peau sur des draps frais. Et toi ? Suki ? tu ne peux pas t'empêcher d'être acide en prononçant le prénom de cette fille. T'es comme une lionne qui protège sa famille. Et dire que t'avais eu une bonne impression la première fois que Leslie t'en a parlé, qu'il a montré vos messages Toujours dans sa "relation libre" ? le sujet qui fâche, qui a tout changé, parce que tu le sens, que ton pote est occupé de courir vers la falaise, et que toi t'as pas assez d'endurance que pour l'empêcher de se fracasser contre les rochers en bas.

tw: mention de rupture, de tca

⌈ outfit ⌋ — let's go ! sourire léger sur les lèvres à l'idée de passer l'après-midi aux côtés de frankie. elle et toi, toi et elle. soudés depuis toutes ces années. vestige dans vos pensées d'un trio qu'il est difficile d'oublier. randall n'est plus à vos côtés ; foutu le camps avec ta fiancée, d'une tromperie et d'une rupture qui a été plus que compliquée pour toi à accepter. tu as trouvé refuge dans les bras toujours ouverts de frankie, soudant un peu plus encore votre complicité. — tu sais bien que je dis jamais non à une glace ! tu laisses un sourire se dessiner sur les lèvre ; doux, sincère, avant de marcher tranquillement jusqu'à un petit vendeur de glace que vous connaissez bien.
tu l'observes un instant, frankie. et son hésitation. — allez, un bon repas se termine toujours par du sucré ! tu souffles doucement, connaissant bien les travers et les questionnements qui glissent dans son esprit à cet instant. tu te pinces brièvement les lèvres. — puis on va se balader toute l'après-midi, on a besoin d'encore un peu de forces. tu ajoutes avec plus de tendresse, l'attirant un peu avec toi, ton bras sous le sien. tu marches tranquillement à ses côtés.

la discussion principale de cette après-midi ne rate pas. vous n'alliez pas tenir bien longtemps, de toute manière. entre ce mec que frankie héberge et tes propres histoires ... difficile de ne pas vous lancer sur ce sujet. — il dort toujours chez moi. tu ne peux t'empêcher de arquer un sourcil à ses mots, une petite moue sur les lèvres.
t'aimes pas bien cette idée.
— je sais bien ce que tu en penses mais il est vraiment chouette. il est très gentil, et puis je ne pouvais pas le laisser dehors après tout, sinon il serait à la rue. vaut mieux qu'il soit chez moi au chaud non ? qu'elle questionne, frankie. le cœur sur la main, tu la reconnais bien. — mais tu le connais pas ce mec. tu souffles, les sourcils légèrement froncés. — y'a des associations qui existent. tu vas pas ramasser tous les sdf de la ville non plus ... tu ajoutes, plus doucement. pas que tu ne trouves pas son geste honorable, mais ... tu n'en sais trop rien. vous le connaissez pas ce mec. ( ou peut-être que si. un peu. ) — si tu penses que c'est quelqu'un de bien ... je te fais confiance. mais tu sais que tu peux m'appeler n'importe quand si t'as besoin de moi. tu ajoutes finalement, la serrant un peu contre toi, fermant les yeux un instant seulement, avant de reprendre ta route.

— et toi ? suki ? qu'elle questionne, frankie. elle n'allait pas te rater, tu t'en doutais bien. tu hausses un peu les épaules. — dis pas son prénom comme si elle m'avait fait quelque chose de mal. tu souffles, un peu boudeur malgré toi. mais elle te connaît. tu te connais. et vous en arrivez tous les deux aux mêmes conclusions. — toujours dans sa "relation libre" ? tu hoches un peu la tête, un faible soupir t'échappant. — ouais. elle m'en a parlé un peu. c'est un mec qui veut pas officialiser leur relation, il est un peu connu de ce que j'ai compris. tu souffles simplement. — et ça a l'air d'être un con. genre, qui se sert de ça pour aller voir ailleurs, tout ça. mais elle est pas comme ça suki, elle aimerait être juste avec lui. c'est ce que tu as ressenti de votre discussion, tout du moins.
et toi, dans tout ça ?
tu aimerais pouvoir trouver ta place aux côtés de la jeune femme.

tw: tca.

Les blessures similaires qui ont colmaté une amitié déjà fulgurante. Meilleur ami depuis toujours, qui t'a toujours soutenu face aux moqueries, insultes, te faisant croire que tu étais la plus belle femme du monde. Et un instant, un instant seulement, tu y crois et pendant cette seconde infime, tu te dis que tu peux tout accomplir. Tu te souviens de ces moments où tout était parfait, où tout s'imbriquait et puis il a fallu que Randall se tape Annie. T'avais déjà choisi ta robe, un jeu pour le gosse et tu t'es retrouvée là avec ton pote brisé. Tout a changé et vous aussi, victimes collatérales d'un amour destructeur. Le cornet dans ta main, tremblant doucement alors que chaque bouchée est un mélange de plaisir et de déchirure, de combat en toi-même, que tu es la seule à pouvoir contrôler. et si par la plus grande mégarde tu la faisais tomber ? Et si tu allais directement aux toilettes ? Ton corps n'aurait pas le temps d'assimiler des calories. Tu sens directement son regard sur toi, il le sait, il l'a toujours su, sans jamais te porter de jugements, comme une épaule - pas très grande - mais suffisante pour que tu puisses te nicher lors des tempêtes. on va se balader toute la journée sa main qui se fait pesante sur ta peau, comme un guide pour que tu ailles mieux. Tu te souviens plus, quand est-ce que c'était la dernière fois que tu t'autorisais à manger quelque chose sans être mal par la suite, sans avoir ce besoin constant de contrôle. Oui, on va beaucoup marcher, c'est sûr. Et puis la glace à la pistache c'est vraiment la meilleure tu essaies de ne pas calculer, combien de pas tu devrais faire pour perdre l'équivalent de calories présent dans une boule de glace. Au moins 20.000pas. Vendu. Beaucoup de sujets de discussions à aborder, pleins de chemins à découvrir, ne plus penser à tout ça. Jesus dans le collimateur de Leslie, autant que Suki est dans le tien. il essaie de trouver un travail. Il ne va pas rester toute sa vie avec moi. sûrement qu'il s'enfuirait dés que l'occasion se présenterait à lui. Tu deviendrais cette nana plutôt sympa qui l'a aidé quand il était dans la merde je l'aide pas mal vu qu'il ne parle qu'espagnol. Pas évident pour lui de se faire comprendre lors des entretiens tu croques dans ton cornet puis il est rarement à la maison quand je suis pas là, souvent à la salle de sport. vous vous retrouvez le soir, discutant de votre journée, lui d'une altercation qu'il a eu avec une nana, toi parlant de tes élèves, des exercices que tu pourrais proposer, de ton envie de les emmener au Mexique ou en Espagne pour un voyage d'une semaine. Tu lances très vite la balle, Suki venant au centre de la discussion, marchant sur des oeufs, pour pas montrer de suite ta désapprobation à cette histoire. dis pas son prénom comme si elle avait fait quelque chose de mal le chaton qui sort les griffes et toi qui lève les mains au ciel Moi ? j'ai rien dis voyons ! tu insinues simplement que t'aurais préféré qu'elle aille voir ailleurs. ouais je vois, le genre de type à se la jouer célibataire pour attirer toutes les meufs dans son lit. Pas plus connard que ce style de mec ouais ok, circonstances atténuantes pour la pauvre Suki, n'empêche que t'as pas envie que Leslie se prenne les balles perdues d'une histoire entre une star et sa fan numéro 1. elle aimerait juste être avec lui et toi qui tilte direct en sentant la tristesse dissimulée de ton meilleur ami. Lui en tant qu'acteur secondaire d'une histoire merdique Et toi dans tout ça t'es quoi ? Un figurant ? Un mec qu'elle se tape quand elle est triste et que son mec veut pas d'elle ? T'es pas un putain de pansement. tu ne peux pas cacher ton énervement, nan, tu ne le permettras pas, et si il faut que t'aille trouver cette Suki toi-même pour lui dire de dégager, tu le feras, tu le jures. qu'est ce que t'attends pour dégager d'une situation pareille ? T'as toujours été franche, surtout avec lui, qui a souvent réussi à se foutre dans des situations merdiques cette histoire ne me plait pas du tout Leslie. Des nanas y en a plein dans le monde, pourquoi faut que tu t'attaches à une meuf pareille ? même si tu veux bien le croire qu'elle est belle, gentille et qu'elle aime les bains à plusieurs, mais t'es clairement pas tentée de voir à quel point elle peut bousiller ton pote. Elle n'y arrivera pas, pas tant que t'es dans les parages.

tw: mention de rupture, de tca

⌈ outfit ⌋ cornet de glace entre les doigts -- éternelle et indétrônable vanille, tu reprends ta marche aux côtés de frankie. et tu sens, dans son comportement, les pensées qui tourbillonnent dans son esprit. c'est comme si tu pouvais les étendre. — oui, on va beaucoup marcher, c'est sûr. et puis la glace à la pistache c'est vraiment la meilleure. tu hoches la tête, un sourire sur les lèvres. — ouais. mais la vanille c'est meilleur. tu souffles, taquin. juste pour l'embêter.
parce que tu ne peux pas te retenir de le faire.
tu l'aimes trop frankie.
et tu t'inquiètes pour elle, depuis qu'elle t'as parlé de ce mec qu'elle laisse dormir chez lui. t'es pas fan de l'idée. tu te pinces brièvement les lèvres. — il essaie de trouver un travail. il ne va pas rester toute sa vie avec moi. tu secoues un peu la tête, tout doucement. — j'espère bien. tu marmonnes simplement ; peut-être un poil trop possessif avec ta meilleure amie.
— je l'aide pas mal vu qu'il ne parle qu'espagnol. pas évident pour lui de se faire comprendre lors des entretiens. puis il est rarement à la maison quand je suis pas là, souvent à la salle de sport. si tu réfléchissais un peu ; tu ferais le lien entre cet homme dont elle te parle et ce mec de la salle de sport. mais tu ne le fais pas, ton esprit un peu trop distrait, attrapé par les pensées de la douce suki. — il peut prendre des cours d'anglais. tu réponds innocemment.

la balle revient en ta direction, tu t'y attendais. et tu ne peux pas t'y empêcher ; de la reprendre. — moi ? j'ai rien dis voyons ! tu hoches distraitement la tête, lèvres pincées. — ouais je vois, le genre de type à se la jouer célibataire pour attirer toutes les meufs dans son lit. pas plus connard que ce style de mec. tu es d'accord avec frankie sur ce point. tu termines ton cornet de glace, avant de tourner un peu la tête vers la rouquine. tu l'observes un bref instant. — et toi dans tout ça t'es quoi ? un figurant ? un mec qu'elle se tape quand elle est triste et que son mec veut pas d'elle ? t'es pas un putain de pansement. tu te pinces les lèvres de longues secondes, cachant un soupir. — on a même pas couché ensemble frankie. tu réponds. c'est vrai, après tout. ce n'est ... pas que ça, n'est-ce pas ?
tu vas te cramer les ailes.
— qu'est ce que t'attends pour dégager d'une situation pareille ? tu te contentes d'un haussement d'épaules. — cette histoire ne me plait pas du tout leslie. des nanas y en a plein dans le monde, pourquoi faut que tu t'attaches à une meuf pareille ? petite moue sur les lèvres. — si seulement je savais. tu te contentes de répondre. nier serait inutile, après tout. elle te connaît trop bien, frankie. — j'ai ... je sais pas ce que ça va donner kikie. pour l'instant on discute beaucoup tous les deux. je me laisserais pas atteindre par tout ça. c'est leurs histoires ça me regarde pas ... tu souffles. et si ça doit être une histoire de quelques semaines, il en sera ainsi. et si ça doit vous emmener plus loin, et bien, tu te laisseras emporté avec plaisir.

tw: tca.

Il fait beau, le soleil qui rend les cheveux de Leslie un peu caramel. Son sourire qui emplit tout ton corps, alors que tu te dis que tu pourrais tout donner, pour avoir des moments ainsi toute ta vie. A simplement marcher avec lui, à débattre sur le meilleur parfum de glace, à avoir raison sur tout. La vanille c'est un choix tellement banal toi t'es du style à changer de parfum sans cesse, te lassant beaucoup trop, même si rien ne vaut la pistache. Où est passé ton côté aventureux ? toujours à le chambrer, tu l'aimes plus que tout, il est ton monde. Aucune limite avec lui, tu te souviens plus de la dernière fois que vous vous êtes embrouillés, certainement pour une connerie, pour un avis de film. Tout était plus tourné vers Randall, la fougue, le feu de ce trio, se prenant constamment les pics, râlant constamment. Leslie et toi vous étiez la douceur dans la tempête, l'accalmie, l'éclaircie. Le calme plat depuis le départ du troisième brin de ce trio qui était autrefois si soudé. Randall qui s'efface rapidement de ton esprit pour laisser place à cet homme, barbu, 1m90, plutôt bien foutu, l'accent qui te laisse pas indifférente et qui dort sur ton canapé. Tu sens de suite la tension dans la voix de Leslie. Tu ne peux que comprendre. Au fond, vous êtes pareils, vous protégeant constamment. T'aurais sûrement réagi pareil, voir pire, si t'apprenais qu'une inconnue squattait son canapé. Tu ne peux pas t'empêcher de temporiser. Tu connais pas Jesus depuis longtemps, assez que pour sentir qu'il a un bon fond, que à la moindre occasion il partira de chez toi comme si rien était, même si les regards ne trompent pas, même si il vous arrive de rire pendant des heures au lieu d'aller dormir, toi et tes cernes le confirmant. Même si tu oses à peine l'avouer, ça te fait du bien, d'avoir quelqu'un chez toi, de pouvoir parler avec quelqu'un et ça te fait réaliser, que t'es vraiment prête pour qu'un homme soit là, de façon permanente. T'aimes entendre le son de la machine à café quand tu te réveilles, le bruit de la douche quand tu lis dans le canapé, le voir déambulé torse nu, essayant de ne pas te juger quand tu chantes de concert pendant ton Disney de la semaine. Tu l'aimes bien, tu l'avoues à demi-mot. Tes sourcils qui se lèvent devant les remarques de Leslie, ne pouvant cacher ton sourire. je lui apprends déjà quelques trucs, hier on a même regardé un film avec les sous-titres en anglais, je t'assure qu'il a toutes les meilleures volontés il partira aussi vite qu'il est venu, qui voudrait rester. Si il reste chez moi c'est parce que je parle espagnol, c'est tout, c'est certainement pas pour mon corps de rêve. le premier pic sur ton physique, vaut mieux que la balle perdue vienne de toi, ça fait moins mal. regarde la preuve, il est chez moi depuis quand ? Une semaine bientôt ? Et il a rien tenté, rien ! faut croire que tu lui plais pas tant que ça finalement. Tu t'es fait des faux espoirs le soir ou vous vous êtes rencontrés, ça serait pas la première fois. L'alcool a du te monter à la tête. Tu te sens plus légère dés qu'on parle de Leslie et de Suki, t'as jamais aimé être sous les feux des projecteurs Kikie. ouais ... donc ce n'est pas que du sexe. Tu t'attaches Leslie. ça ne t'étonne pas, il a toujours été un putain de romantique, à foutre les pieds dedans sans regarder derrière, aveuglé. Faut croire qu'il aime bien les épines. Ta main qui prend la sienne. Leslie, ne mens pas, et certainement pas à moi. tu aurais été tellement heureuse pour lui si la situation avait été différente, si vous n'aviez pas déjà tellement souffert de son coeur brisé. Bien sûr que si tu vas t'en mêler. pour l'instant, t'acceptes parce que tu veux voir où ça va te mener, espérant secrètement que ça va changer mais si ça ne change pas, si elle décide de rester avec lui, je ne veux pas que tu passes à côté de ta vie, que t'acceptes des choix qui sont pas les tiens, pour une nana pour qui t'es pas le premier choix tu aurais tellement aimé que ça se passe autrement, que tu puisses faire un autre discours si ça commence à devenir sérieux, on pourra peut-être s'organiser un resto, une sortie ? un pas vers lui, vers cette histoire, vers Suki.

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⌈ outfit ⌋ — la vanille c'est un choix tellement banal. tu lèves les yeux au ciel, amusé. — où est ton côté aventureux ? qu'elle questionnes, frankie. tu laisses une moue se dessiner sur tes lèvres, portant simplement ta glace à tes lèvres. — j'avais envie d'une glace vanille cette fois. tu murmures simplement, faisant mine d'être vexé, avant de te rapprocher de frankie, ton bras sous le sien pour continuer de marcher à côté. la garder contre toi, la faire penser à autre chose.
parler de tout et de rien.
surtout parler de ce mec qu'elle héberge.
surtout parler de suki.

— je lui apprends déjà quelques trucs, hier on a même regardé un film avec les sous-titres en anglais, je t'assure qu'il a toutes les meilleures volontés. tu hoches un peu la tête à ses mots, penchant cette dernière sur le côté. petite moue sur les lèvres, tu ne peux t'empêcher de soupirer un peu malgré toi à ses mots. — si il reste chez moi c'est parce que je parle espagnol, c'est tout, c'est certainement pas pour mon corps de rêve. elle ajoute. — j'héberge pas tous les coréens de la ville moi. tu bougonnes un peu malgré toi. — regarde la preuve, il est chez moi depuis quand ? une semaine bientôt ? et il a rien tenté, rien ! tu lèves les yeux au ciel. — ouais bah il a tord. tu réponds simplement, tournant la tête pour observer la jeune femme. elle est magnifique, frankie. elle l'a toujours été. — et en même temps ... il a plutôt intérêt à pas te sauter dessus comme un bout de viande sinon il va m'entendre. protecteur ? avec ta meilleure amie ? si peu. — p'être qu'il est gay ? tu questionnes, amusé malgré toi. tu hausses un peu les épaules. — t'es trop canon, tant pis pour lui. tu conclus simplement.
elle préfère certainement parler de suki ; n'est-ce pas ? — ouais ... donc ce n'est pas que tu sexe. tu t'attaches leslie. tu lèves un peu les yeux au ciel. elle n'a pas totalement tord, frankie, au fond. tu t'attaches à la jeune femme. même si tu ne devrais pas le faire. — leslie ne mens pas, et certainement pas à moi. tu serres doucement sa main dans la tienne. pourquoi est-ce que toutes tes relations semblent tellement compliquées ? pourquoi est-ce que suki n'est pas célibataire, au final ? — t'en fais des tonnes. tu souffles simplement.

— bien sûr que si tu vas t'en mêler. pour l'instant, t'acceptes parce que tu veux voir où ça va te mener, espérant secrètement que ça va changer mais si ça ne change pas, si elle décide de rester avec lui, je ne veux pas que tu passes à côté de ta vie, que t'acceptes des choix qui sont pas les tiens, pour une nana pour qui t'es pas le premier choix. tu te pinces brièvement les lèvres, un léger soupir s'échappant de ces dernières. — je passe pas à côté de ma vie. et oui, je vais bien voir où ça va nous mener. et si je me plante, et bien, tant pis. c'est pas un drame, tu sais. ça peut pas être autant un drame qu'avec annie. tu hausses les épaules. une peine de cœur, t'es capable de l'endurer, tu le sais. il faut juste que ... tu évites de trop t'attacher. — si ça commence à devenir sérieux, on pourra peut-être s'organiser un resto, une sortie ? tu tournes un peu la tête. tu hoches doucement cette dernière et tu viens déposer un baiser contre la joue de frankie. — merci. tu murmures doucement. d'accepter de faire un pas vers tout ça ; de ne pas fermer toutes les portes. — avec plaisir, on se fera ça. je sais pas quand encore, mais ... c'est promis. tu souffles en serrant un peu sa main dans la tienne. — on va se balader dans l'parc qu'on aime bien ? y'a des boutiques sympa de l'autre côté. tu proposes avec un sourire sur le visage.

tw: tca.

Parfois tu sais pas où t'en es dans ta vie. Y a des moments comme ça, où t'as l'impression de tomber dans le vide, ne sachant te raccrocher à rien, dansant dans les méandres du Styx, les moires dansant avec le fil de ta vie, les ciseaux comme menace délirante. Parfois, tu restes chez toi pendant des heures, à manger tout ce qui te passe devant, à te demander si tout est de ta faute, si ta mère est malheureuse à cause de toi, si ton père s'est tiré parce que t'étais pas assez douée à l'école. Tu oscilles, entre ombre et lumière, courant dans la lande à t'en écorcher le palpitant et parfois, parfois, tu sens sa main chaude dans la tienne, te faisant tourner la tête. Il suffit d'un sourire, d'une main tendue de Leslie pour que tout ça tombe dans l'oubli, que tu te relèves à chaque obstacle, parce que au fond, tu sais qu'il sera toujours là, t'apportant une sécurité que tu ne trouves nul part ailleurs. Parce que tu le sais Frankie, qu'avec lui, que t'aies des kilos en plus, que tu sois de mauvaise humeur, il sera là. Avec lui, tu peux te permettre de regarder le monde sous un nouveau regard, et tu rêves, tu te permets de te dire que tout peut aller mieux, que la lumière va se poser doucement sur toi, pour ne plus jamais te quitter. Tu souhaites à tout le monde d'avoir une personne comme ça dans sa vie, Leslie, c'est ta personne pour toujours, à jamais. C'est une promesse. Dans le brouhaha de cette journée emplie d'âme, tu te sens en paix, dans une bulle de silence, avec lui qui débat sur les bienfaits de la glace vanille. Un léger soleil rend ses cheveux un peu plus clair, le vent frais qui le pousse à fermer ses yeux plus que de raison.

Tu sais pas quand est-ce que vous avez réellement grandi, parfois, t'as encore cette impression que c'est cet adolescent un peu gauche, rêvant d'un monde meilleur, trouvant du bon dans chaque personne. Parfois, t'as encore cette impression d'être la gamine - différente des autres - se cachant derrière Randall, se rongeant les ongles. Parfois, t'as encore cette envie de danser dans les coquelicots nouveaux, avec eux à chaque bras. Puis la décadance reprend son souffle et tu te rends compte que vous avez eu tout les deux le cœur brisé, ce qui explique les rides à peine perceptibles au niveau de ses yeux, de ton front. Le carrousel ne cesse jamais de tourner.
Tu donnerais tout pour que ces moments durent toujours, ne plus retourner dans la torpeur amère des journées trop longues d'Oceanside, où chaque coin est empli de Ben et d'Annie, où chaque pas vous rappelle votre solitude morne, et son besoin de Suki, et ton besoin naissant de Jesus. De ne plus être comblé dans la noirceur d'un salon dénaturé de lumière. La délicieuse torpeur d'un changement naissant, d'un amour passionnel pour lui, d'une compagnie silencieuse pour toi. il a tort. Leslie qui t'a toujours vu pour ce que tu n'étais pas, te consolant sur ta pseudo-beauté qui ne percute personne, que lui. Toi, t'as jamais eu droit à quelqu'un qui t'accostes dans la rue pour avoir ton numéro. Non, toi t'as jamais bousculé quelqu'un à tel point qu'il ne sache plus se passer de toi. Le second choix, à jamais, celle qu'on ne veut pas, qu'on nous impose, toi, nourrie par la pitié des gens qui essaient, malgré eux, de te faire comprendre que tu mérites bien mieux que ce que tu as, sans être prêt à te le donner eux-mêmes. Triste vie, Francesca. t'es gentil mais tout le monde ne me trouve pas aussi splendide que toi ta main dans la sienne qui le serre. Une petite pierre à l'édifice de ta confiance, un seul mot pour te mettre le sourire au coeur. En espérant qu'un jour, un autre que lui, te dise la même chose, te fasse te sentir spéciale. Ouais c'est possible. Il va souvent à la salle de sport, peut-être qu'il aime bien mater les mecs musclés que tu sors en riant, même si t'as déjà remarqué certains regards, un peu plus appuyés, même si t'es sûre que si tu lui demandais de t'embrasser, il avancerait d'un pas. Il m'a déjà vue en nuisette, il a pas sourcillé. Peut-être que je suis pas son type tout simplement où qu'il pense que ça ferait le mec "qui paie en nature" un brin glauque sans doute. Et toi que ça dégoute, qu'il puisse penser qu'il te doit quelque chose pour te payer ta générosité. Un ami, tu as gagné un ami, et quelqu'un qui veut bien faire la cuisine, un peu plus que tu le voudrais d'ailleurs. Tu vas finir par croire qu'il aime pas ta cuisine.

Au fond, cette Suki, t'aimerais bien la connaitre. Tu essaies de te dire que si elle plait à Leslie c'est qu'il y a une raison. Il n'a jamais été con, a toujours réussi à bien cerner le monde. Il a toujours été sélectif dans ses amis, toi comme une des seules privilégiées de son cercle. Après ce qu'Annie lui a fait, tu ne peux néanmoins t'empêcher de sortir les griffes. Tu aurais tellement aimé que ça soit différent, qu'il te la présente sans cette histoire de couple libre. T'es sûre que tu aurais pu l'apprécier. Tu aimes tout ceux qui peuvent contribuer au bonheur de ton ami. Et tu dois l'avouer malgré toi, ça fait bien longtemps, qu'il n'a pas souri comme ça, si léger. Même à la fin de son couple avec Annie, avant que tout éclate, il était plus tourmenté. Au fond, c'était peut-être écrit comme ça. Elle n'était pas faite pour lui. Parfois les gens ne viennent dans notre vie que pour être porteurs de leçon, ne sont pas fait pour y rester. Comme Ben, comme Annie. Pas de là à les remercier pour leurs enseignements, faut pas être fou. j'en fais jamais des tonnes. J'ai raison c'est tout. que tu sors en haussant les épaules. Le prénom d'Annie qui sort des lippes de Leslie, sentant encore l'amertume d'un coeur brisé. Ouais, de toute façon, t'as plus de meilleur pote pouvant se tirer avec ta nana. le ton presque léger, essayant de faire de l'humour. je ne permettrai pas que ça soit comme avec Annie. que tu sors dans un souffle. Non, plus jamais. Peut-être pas la même douleur, mais différente, celle d'un mec qui a réessayé malgré tout, et qui a encore chuté. La chute est-elle encore plus douloureuse quand on a tout fait pour qu'elle n'arrive pas ? Un pas vers Suki, une idée de resto, de rencontres, si tout avance, si ça va dans le bon sens. peut-être, oui. tu viendras une fois à la maison pour rencontrer Jesus aussi ? enfin si il reste, si ça en vaut la peine. La vie qui change doucement. Le parc au loin. Oui allons-y, je sais qu'il y a de belles bijouteries par là que tu sors en prenant sa main, imaginant déjà les petites bicoques, les artisans reprenant le travail de père en fils, ayant tout donné pour leur art. Y a même un magasin de déco pas loin, ça pourrait t'inspirer dans ton boulot les enfants qui courent de partout, vous évitant les ballons de foot, traversant une explosion d'émotions.

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⌈ outfit ⌋ depuis quand est-ce que vous en êtes là ? les drames de vos vies. partie la fiancée ; barrée avec le meilleur ami. et puis tout le reste. — t'es gentil mais tout le monde ne me trouve pas aussi splendide que toi. tu lèves les yeux au ciel aux mots de frankie. — alors ils ont tords. tu te contentes de répondre. ouais, ils ont tords, ces inconnus, de ne pas s'intéresser à frankie. ils ne savent pas ce qu'ils ratent. sa personnalité, sa douceur, sa présence dans ta vie ... elle est ce qu'il y a de plus important. ils ne savent pas ce qu'ils ratent ; tout le monde a besoin de frankie. — ouais c'est possible. il va souvent à la salle de sport, peut-être qu'il aime bien mater les mecs musclés. un rire s'échappe de tes lèvres aux mots de ta meilleure amie. — il m'a déjà vu en nuisette, il a pas sourcillé. peut-être que je suis pas son type tout simplement où qu'il pense que ça ferait le mec "qui paie en nature". tu penches un peu la tête sur le côté, arquant un sourcil. tu secoues la tête de gauche à droite, soupir sur les lèvres.
tu glisses une main dans tes cheveux. — c'est suspect tout ça ... tu marmonnes simplement, malgré toi. — j'sais pas kikie. il est bête en tout cas. tu marmonnes simplement, secouant la tête de gauche à droite. ton regard se glisse sur la silhouette de ta meilleure amie. tu l'attires un peu à toi, souriant doucement.

elle te connaît par cœur. alors, quand tu commences à parler de suki, elle lit en toi avec facilité. tu te pinces les lèvres quelques secondes, tu sais qu'elle a raison. un soupir t'échappe, tu termines tranquillement ta glace, tu soupires tout doucement. — j'en fais jamais des tonnes. j'ai raison c'est tout. qu'elle réplique. tu grimace un peu.
mais elle a raison.
tu t'attaches.
— ouais, de toute façon, t'as plus de meilleur pote pouvant se tirer avec ta nana. tu lèves les yeux au ciel, amusé malgré toi. — je ne permettrai pas que ce soit comme avec annie. qu'elle ajoute, frankie. tu hoches doucement la tête, tu glisses une main dans ta nuque. tu soupires tout doucement. — moi non plus. ne t'en fais pas. et au fond, tu le sais bien que la jalousie n'a jamais vraiment fait parti de toi. mais ... et maintenant ? qu'est-ce qu'il deviendra de la prochaine personne avec qui tu seras en couple ? marqué, par cette histoire. tu ne peux pas le nier, ça.

tu sens bien, qu'elle est prête à faire un pas vers toi, frankie. un pas vers cette femme dont tu lui parles depuis quelques jours à présent. tu l'attires avec toi vers un parc, et cette rue commerçante que vous connaissez bien. — tu viendras une fois à la maison pour rencontrer jesus aussi ? tu hoches doucement la tête à ses mots. tu ne sais pas à quoi t'attendre, avec cet homme qu'elle a décidée d'accueillir. — bien sûr. tu souffles doucement.
— oui allons-y, je sais qu'il y a de belles bijouteries par là. tu serres doucement la main de frankie dans la tienne, un sourire sur les lèvres. — y'a même un magasin de déco pas loin, ça pourrait t'inspirer dans ton boulot. tu hoches doucement la tête, tandis que tu marches tranquillement aux côtés de frankie, vous enfonçant dans le parc. groupe d'enfants non loin, que tu observes distraitement. — oui peut-être ... après c'est pas moi qui m'occupe de la déco en général. mais ça peut me donner des idées pour mon appartement. tu souffles avec un sourire plus doux. — le cabinet fonctionne bien. j'suis content de ça. tu ajoutes en penchant un peu la tête sur le côté, une main glissant dans tes mèches foncées. — on commence à avoir quelques clients qui vivent en dehors de la ville. le bouche à oreille comme meilleur allié pour le moment. tu en as fais des sacrifices, pour ce cabinet. et au fond, tu sais que ça en valait la peine.
celle de perdre annie aussi.

tw: tca.

Tu ne peux t'empêcher de repenser à la petite Francesca. A cette gamine constamment dans la peur d'être abandonnée. A la petite rousse, dans l'escalier, quand ton père s'est tiré sans regarder derrière lui, avec une roue de sa valise qui grinçait. Tu te souviens de la douleur, du trou énorme qui déchirait ta poitrine. T'as ressenti la même chose quand Ben est parti, quand Randall s'est tiré avec Annie. Tu ne peux t'empêcher de penser malgré toi, que si Leslie trouve la bonne personne, si cette Suki est aussi exceptionnelle, il finira par t'abandonner aussi. Tu passeras à la seconde place, et puis, et puis tu deviendras cette nana qu'on appelle de temps en temps, pour finalement devenir une connaissance qu'on salue quand on la croise essayant de trouver une échappatoire. Tu ne veux pas devenir cette nana là. Tu essaies de te convaincre qu'il ne le fera pas, pas lui, pas Leslie. Et puis tu te rappelles que tu te disais la même chose pour Randy et qu'il ne t'a même pas dit au revoir, qu'il ne t'a même pas envoyé de messages pour te dire qu'il allait bien. Les gens peuvent tout faire par amour, même oublier leurs racines, les gens qui ont toujours été là. Au fond, tu ferais quoi toi, si Ben revenait, si tu trouvais l'amour, le grand, le puissant, celui qui fait tout retourner. Est-ce que tu serais capable de tout abandonner pour saisir ta chance. Tu ne sais pas répondre, sûrement parce que tu te dis que à toi, ça n'arrivera jamais. T'es de celles qui s'emballent, qui espèrent constamment à leur bonne étoile. Tu ne seras jamais que le second choix, la fille qu'on choisit parce qu'elle propose quelque chose d'intéressant, une sécurité, un canapé, rien de plus. Tu le vois bien avec Jesus, Une échappatoire, c'est tout ce que t'es. Il n'a jamais songé à plus, à te regarder autrement. Faut croire que t'es vachement bousillée. Difficile de s'en remettre quand la personne qu'on aime se tire avec une autre. Pour ça Leslie et toi vous pouvez vous comprendre, pansant vos blessures ensemble, vous soutenant quoi qu'il arrive. Lui, tu refuses de le perdre. Tu ne le perdras jamais. Tu t'en remettrais pas. Tu sais ça me convient comme ça, je pense pas que je suis prête à sauter le pas avec un mec trois ans, trois ans que Ben est parti. Et depuis, rien. Je n'ai plus rien fait depuis ... Ben t'as essayé au début. Un moyen de l'oublier. Mais chaque pas vers un mec te rappelait ta douleur, comme si tout allait officiellement se terminer entre vous dés le moment où tu irais avec un autre. Lui qui t'a bousillé, qui a tout brisé sur son passage. Tu n'as plus jamais osé te mettre à nu devant quelqu'un, peur des moqueries, peur de tout. Plus aucun mec n'est venu chez toi - sauf Randall et Leslie - ce qui ne compte presque pas. Alors Jesus ça a été une étape de franchie, une simple amitié, ça ne sera rien de plus, tu le sais mais pour toi, laisser quelqu'un rentrer dans ton cocon c'est quelque chose d'énorme, un pas vers une guérison plus que nécessaire. Au fond, t'es même pas sûre que Leslie le savait, toujours occupée de rire avec lui sur une potentielle ouverture, sur des ébats imaginaires, sans jamais sauter le pas. Il serait temps que tu passes à autre chose Frankie. c'est ridicule, mais j'ai jamais réussi à être avec un mec depuis. Je pense que je suis soulagée qu'avec Jesus il n'y ait rien de plus même si il te plait bien, même si tu souris de nouveau depuis longtemps, heureuse de rentrer le soir pour le voir, retrouvant une parcelle de lumière.
Deux âmes bousillées ensemble, tirant l'autre pour le faire avancer. Suki au bout du chemin, toi prête à prendre les armes si il le faut. Ne demandant qu'une chose, apprendre à connaitre ta cible, pouvoir te faire ta propre opinion sur cette fille qui trouble autant Leslie. Tu le connais par cœur, malgré ce qu'il te dit, lui essayant de te sécuriser, tu sais qu'il foncera la tête baissée. En amour, on ne réfléchit pas. T'aurais préféré que ça soit simple pour lui. Un date Tinder, une nana célibataire, gentille, qui voudrait simplement les mêmes choses que lui, tout aussi romantique, qui jouerait du violon avec lui, débattant des meilleurs popcorn devant un film. Il a fallu qu'il s'amourache d'une nana en couple avec un connard. Mauvais plan. Tu es prête à sauter avec lui si il faut, lui donnant un parachute pour qu'il ne s'explose pas la gueule au sol si il se rend compte que c'était pas le bon choix. Tu l'emmènes vers les magasins, passant devant la bijouterie, lui montrant une bague ou deux, on ne sait jamais. Avant d'arriver devant le magasin de déco. ça fonctionne toujours aussi bien avec Madd ? Je suis grave contente que ça fonctionne dans ton travail. Je ferai appel à tes services si je déménage un jour on ne sait jamais que t'ai bientôt besoin d'une chambre en plus.

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⌈ outfit ⌋ — tu sais ça me convient comme ça, je pense pas que je suis prête à sauter le pas avec un mec. je n'ai plus rien fait depuis ... ben. tu hoches un peu la tête, marches tranquillement à ses côtés. tu comprends, d'une certaine manière. plus ou moins. ou pas. vos situations ne sont pas réellement comparable. mais frankie, tu ferais tout pour l'aider. pour lui faire comprendre à quel point elle est belle, à quel point elle est magnifique. ils devraient tous être à ses pieds. les hommes.
ceux qu'elle rencontre, qu'elle fréquente. — c'est ridicule, mais j'ai jamais réussi à être avec un mec depuis. je pense que je suis soulagée qu'avec jesus, il n'y ait rien de plus. tu hoches un peu la tête à ses mots. tu peux comprendre, n'est-ce pas ? tu sais ce que c'est, les relations compliquées. enfin, tu crois.
est-ce que tu es prêt à refaire confiance ?
est-ce que tu es prêt à ... retenter l'aventure ?
avec suki. — ce n'est pas ridicule. ce n'était pas une rupture facile pour toi. mais ... tu as le droit d'être heureuse. de retrouver quelqu'un, tu sais. tu souffles doucement, plus doux. tu la serres contre toi un bref instant, étreinte forte mais brève, avant de reprendre votre marche.

chacun sa manière de gérer. et toi tu fonces, parce que tu ne sais faire que ça, aimer, avec force. succomber, t'impliquer. dans une histoire bien trop compliquée.

changer de sujet. parler de tout et de rien pour vous éloigner des sujets qui fâchent. ruptures, relations, intérêts pour d'autres. tu secoues un peu la tête de gauche à droite.
le cabinet.
— ça fonctionne toujours aussi bien avec madd ? je suis grave contente que ça fonctionne dans ton travail. je ferai appel à tes services si je déménage un jour. tu hoches un peu la tête à ses mots et tu souris tendrement. — je suis heureux que ça fonctionne aussi. tu ris un peu. — ce sera gratuit pour toi, tu le sais bien. tu penches la tête sur le côté, soupirant d'aise. tu penches la tête sur le côté, tu serres sa main dans la tienne, soupirant un peu d'aise. tu continues de marcher à ses côtés. tu continues de profiter de sa présence, de votre après-midi loin d'oceanside. passer de boutiques en boutique, simplement pour profiter de tout ça.