behind blue eyes
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Je ne vais pas faire un long chapitre sur mon caractère, mais plutôt vous mettre en avant mes principales qualités et bien sûr, mes défauts, puisque comme vous, j'en ai. Dans le cadre de mon travail, des années d'entraînements et aujourd'hui de pratique, j'ai appris à devenir quelqu'un de courageux, tout comme je suis devenu avec le temps une personne responsable, ce qui est devenu bien utile pour moi après avoir repris le commandement de l'équipe des secours. Avec les membres de ma famille, tout comme mes amis ou encore les personnes avec qui je travaille je suis quelqu'un de protecteur, je ne pourrais pas dire pourquoi, ni même comment, mais il est hors de question que l'on touche aux gens que j'aime. Porter l’uniforme de pompier, être lieutenant des secours, ma condition physique que je travaille au quotidien, ainsi que les cheveux poivre et sel que je commence à prendre, me donne ce côté charismatique. Mon principal défaut, c'est sans le moindre doute mon côté impulsif, je suis capable de prendre les décisions les plus réfléchis au monde, mais en une fraction de seconde je peux entrer dans un bâtiment sur le point de s'effondrer pour sauver un de mes hommes, tout comme je suis capable d'en venir aux mains pour défendre mon entourage. L’année dernière est sans aucun doute, la période la plus difficile que je n’ai jamais vécu, beaucoup trop de choses qui ont fait de moi quelqu’un de sombre et de résigné. Lorsque j'ai une idée en tête, je ne l'ai pas ailleurs, j'assume totalement cette partie obstiné, ce n'est pas toujours pour les meilleures choses, mais parfois je sais en tirer le positif, sans cela je ne serais jamais devenu pompier. Puis enfin, pour terminer, je vais parler de mon moi sensible, il est très rare que je montre ce côté-là, c’est quelque chose que j’ai beaucoup de mal à assumer, que je préfère garder pour moi. Je peux être présent pour n’importe qui aura besoin de mon aide, mais je préfère la solitude pour affronter mes propres problèmes.
Première vie à Oceanside
Ce soir est une soirée comme une autre que j’ai passé au sein de ma famille, j’ai passé plus d’une heure à assister à cette énième dispute de la part de mes parents. Une fois n’est pas coutume, au lieu de passer sa journée sur son lieu de travail, qu’il a trouvé il y a pourtant même pas une semaine, mon père a pensé que la meilleure idée était d’aller au casino. Après tout, tout le monde sait qu’il est plus rentable d’aller perdre de l’argent en masse, plutôt que d’aller travailler pour le faire rentrer. Plus d’une heure que le ton monte entre mes parents et il n’était plus possible pour moi de tenir une minute de plus dans cette maison, alors que je sais pertinemment que d’ici peu un voisin préviendra encore une fois la police, qui va débarquer au beau milieu de cette dispute et devenir les arbitres d’un couple déjà mort. J’ai profité d’une attention concentrée sur ce jeu de celui qui criera le plus fort, pour prendre la poudre d’escampette et m’enfuir de cette ambiance étouffante sur cette moto, aussi ridicule soit elle, que le lycéen que je suis, est en droit de conduire. Je sais très bien où je vais et ce n’est pas sans raison que je coupe le moteur avant même d’arriver à l’entrée du quartier, pour pousser cette moto sur les mètres restants pour me guider jusqu’à chez Toni. Je n’ai aucune envie que ses parents soient au courant de ma présence, parce qu’ils me mettraient dehors, après tout les Winston ne sont que de pauvres ouvriers et on ne se mélange pas à la classe inférieure. Ce n’est pas la première fois que je me retrouve à escalader cette maison pour atteindre la fenêtre de Toni à laquelle je viens toquer dans l’espoir qu’elle m’entende, sans pour autant réveiller. Un sourire se montre en étirant mes lèvres en voyant sa fenêtre s’ouvrir et mes yeux se poser sur elle. « Je te dérange pas ? » C’est une question que je lui pose en sentant la chaleur de sa chambre sur mon visage, en contraste avec la fraîcheur de l’hiver dominant sur Birmingham. Frottant mes mains entre elles pour les réchauffer, parce qu’avec une température négative il y a de quoi avoir froid. « T’es parents ? » Je cesse le mouvement de mes mains, mon regard trouvant celui de Toni à peine sa question prononcée. Elle me connaît, elle connaît mon histoire et puis il n’est pas sans dire qu’une famille telle que la sienne a des contacts, avec un père juge et je sais qu’ils ne sont pas ignorants de ce qu’il se passe dans ma famille, difficile de l’ignorer après que Toni ait pu m’en parler, avant que je lui annonce. Je ne lui répond pas, simplement par le regard, alors que je viens retirer ma veste que je pose sur la chaise de son bureau. « Ca te dérange si je reste avec toi cette nuit ? J’partirais avant que tes parents se réveillent. » Ce ne serait pas la première nuit que je passerais dans la chambre de ma petite amie. Elle n’a pas besoin de me répondre, un simple geste suffit et dans cette situation, c’est la sentir venir se blottir contre moi qui me fait du bien. Elle est différente de tout le monde, elle est la seule capable de voir en moi ce que personne d’autre ne voit. Avec elle, je ne peux pas faire semblant, je ne peux pas masquer qui je suis et ce que je ressens.
« Toni ! Toni ! Qu’est-ce qui te prends ? » Une fois n’est pas coutume, elle a toujours eu ce don d’arriver au moment qui va l’amener à se faire des idées sur des situations qui n’ont aucunes raisons d’éveiller sa jalousie. Et cette soirée fait parti de ces moments, il y a quelques secondes encore, j’étais en train de discuter avec une fille, il ne faut s’y méprendre, je n’ai pas cherché à la draguer, je suis amoureux de ma petite amie et il faut être fou pour penser une seconde à la tromper. Son arrivée a eu lieu au moment même où la main de cette demoiselle s’est posée sur mon bras, il n’en a pas fallu plus pour l’enflammer et réagir. Je l’ai compris quand elle est arrivée vers nous, que j’ai croisé son regard et c’est exactement ce même regard qu’elle me porte, maintenant qu’elle s’est arrêtée, qu’elle a cessé de marcher pour quitter cette soirée et me faire face à l’écart de la foule. « Ramène moi, après tu pourras la rejoindre. » Je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel, ce qu’elle est en train d’insinuer, ce n’est pas la vérité, elle le sait aussi bien que moi, mais sa jalousie est en train de parler. « Toni … J’ai pas envie de ... » Coupé en plein vol. « Shay, ramène moi ! » Je ne peux qu'acquiescer à sa demande, ce n’est pas le moment de chercher à parler, même si l’envie est grande, j’ai conscience que ça ne ferait qu’accentuer sa colère et cette dispute naissante. Ce silence, je ne le supporte pas, pour elle je le fais, mais il ne cesse de provoquer un excès de colère en moi que je ne suis pas capable d’évacuer. Sans un mot, je lui passe son casque, avant d’enfiler le mien et de démarrer cette moto, celle que je conduis depuis tant d’années et que je connais par cœur. Un premier coup de gaz à l’arrêt le temps qu’elle monte derrière moi, un peu comme montrer mon impatience, cette colère que je ressens, avant de partir en sentant ses bras m’entourer et ses mains se poser sur mon ventre.
Je ne comprends pas ce qu’il m’arrive, je sais que je suis allongé et que mon épaule me lance une de ces douleurs qu’il est impossible de ne pas ressentir. C’est la raison qui me pousse à apporter ma main opposée dessus, cherchant à comprendre ce qu’il s’est passé, à savoir pourquoi j’ai mal et qu’est-ce que je fais au sol. Je me souviens avoir pris ma moto, avoir quitté cette fête avec Toni, je me rappelle de cette colère qui a pris le contrôle de mon corps, je nous revois sur cette route, sans échanger le moindre mot, comme on peut avoir l’habitude de le faire. Un accident, je me souviens avoir perdu le contrôle de ma moto, pour quelle raison, je l’ignore encore, je ne suis pas en mesure de réfléchir et de comprendre. Toni ! Elle est avec moi, je le sais et j’ai conscience qu’elle a été impliquée dans cette accident. « Toni … » Son prénom prononcé faiblement, en même temps que je me relève, forçant sur une épaule souffrante qui me provoque une douleur atroce, mais que je préfère mettre de côté, mon coeur est bien trop fou dans ma poitrine, guidé par la peur. « TONI … » Je viens crier son prénom, en regardant autour de moi, ces secondes me semblent longues, interminables, avant de la trouver, de la voir inerte sur le sol, son corps ne bouge pas, sa tête n’a pas le moindre mouvement. « TONI … » Je ne perds pas de temps, j’en ignore la souffrance, guidé par la peur de perdre la fille dont je suis amoureux, arrivant à ses côtés. « Toni, je suis là … Dis moi que tu m’entends … Dis moi quelque chose … N’importe quoi … » Et en retour, je n’ai le droit à aucune réaction. Toni n’est pas consciente et je suis seul sur cette route, complètement envahi par la peur, mais ce n’est pas là ce que je veux que devient mon quotidien ? Je veux devenir pompier, c’est bien ici une situation connue d’un pompier, même si je connais la victime. Je prends une grande inspiration, essayant de me souvenir de tout ce que j’ai pu déjà étudié de mon côté sur ce métier qui me fait rêver. Une expiration et je retire le casque que j’ai sur ma tête, prenant soin de relever la visière de celui qu’elle porte, sans le lui enlever, ses yeux sont fermés. « Je suis là Toni, je ne t’abandonne pas, tu vas voir, ça va aller ... » Des mots que je prononce en essayant d’être aussi calme que possible, dans l’espoir qu’elle puisse les entendre, en même temps que je retire cette veste que je porte sur moi. J’ai peur de mal faire, mais je dois agir, je n’ai pas d’autre choix, c’est pour cette raison que je viens relever sa tête aussi délicatement que je puisse le faire, afin de passer ma veste derrière elle, derrière son cou. Mon idée est de venir faire au mieux un collier cervical avec ce que j’ai, maintenir sa tête correctement. Sauvé ? Je peux voir des phares arrivant derrière moi, le bruit d’un moteur qui se coupe derrière moi. Je comprends que le conducteur s’est arrêté en voyant la scène et la seule pensée que j’ai, c’est de m’adresser à cet étranger. « Allez chercher les secours, on a eu un accident, elle a perdu connaissance depuis ! » Je ne le connais pas, je ne sais pas qui il est, mais je suis en train de lui donner un ordre, pour qu’il prévienne les urgences, que quelqu’un vienne la prendre en charge et l’amène à l’hôpital.
Quelques jours se sont écoulés après cet accident et tout autant de jours où j’ai du mal à trouver le sommeil pour essayer de comprendre et de me souvenir de cet accident. Je sais que les jours de Toni ne sont plus en danger, elle est plongée dans le coma, tout ce que je sais, c’est que c’est normal, mais je ne sais rien de plus, ses parents ne me disent rien, ils me tiennent à l’écart. Ils ne m’aiment pas, je ne les aime pas et ils m’en veulent, me rejetant la faute de cet accident, espérant un retour de test d’alcoolémie positif pour intenter une action en justice à mon égard. Manque de chance pour eux, je n’ai pas touché le moindre alcool, pas quand je sais que Toni monte avec moi. Ils ont toutes les raisons de m’en vouloir, ils ne supportent pas savoir leur fille avec moi, ce soir là, comme bien d’autre fois avant, elle est venue faire le mur pour venir à cette soirée avec moi, elle est montée sur ma moto, je l’ai mené tout droit sur un lit d’hôpital. C’est exactement l’endroit où je me trouve, je sais que je n’ai pas le droit, qu’ils ne veulent pas de ma présence ici, mais une fois de plus je n’en ai fait qu’à ma tête. J’ai un pincement au cœur en la voyant allongée dans ce lit, toujours inconsciente, alors que mon regard passe de moniteur en moniteur, qui sont reliés à elle. « Salut Toni ! C’est moi, je suis là ... » Une chaise à côté de son lit et je prends place dessus, avant de poser ma main sur la sienne, de serrer ses doigts avec les miens. « Je voulais venir avant, mais tu connais tes parents, ils ne m’ont pas autorisé … J’ai attendu qu’ils partent pour venir ... » Je ne peux m’empêcher d’avoir un léger sourire étirer le coin de mes lèvres, elle sait tout comme moi à quel point le contact est très difficile entre ses parents et moi, depuis notre plus tendre enfance tout ce qu’ils veulent, c’est nous séparer. « Tu sais, tout le monde me demande de tes nouvelles, il y a beaucoup de personnes qui ont hâte de te retrouver debout … Et moi j’ai hâte de te prendre dans mes bras, que tu n’es plus toutes ces merdes reliés à toi, en plus personne ne comprend jamais à quoi ça sert tout ça ... » Je me tente à une légère part d’humour, sans réponse, mais proche de la vérité, je veux devenir pompier, mais pas médecin, je ne comprend rien à tout ce que j’ai devant moi, à toutes les informations que j’ai sous les yeux, à la raison de ces différents moniteurs. « Monsieur Winston ! » Cette voix me surprend, elle me fait peur, elle me fait sursauter, en même temps que mon regard se tourne, pour y voir le père de Toni, c’est mon jour de chance. « Vous allez partir, laisser Antonella et arrêter de la faire souffrir. Elle n’arrive pas à comprendre d’elle même que vous fréquenter lui est nuisible, cette comédie a assez durée. Vous allez prendre vos affaires et partir, sinon je vous fais la promesse que cette fois-ci la police ne viendra pas chez votre mère pour les anciennes disputes récurrentes de vos parents divorcés, mais pour vous arrêter. » « Vous n’avez rien contre moi, vous ne pouvez rien faire contre moi ... » « Je n’ai pas fini ! Vous allez prendre vos affaires et quitter la vie de ma fille. Je connais beaucoup de monde et si vous ne le faites pas, votre test d’alcoolémie négatif deviendra comme par magie positif à un taux suffisamment haut, que même un gamin de votre âge n’échappera pas à la prison. J’ai été suffisamment clair ou avez-vous besoin que la police vienne vous faire comprendre les choses ? » Je n’en reviens pas, je ne réalise pas ce qui est en train de se passer et je n’ai pas de mot qui puisse parvenir à ma bouche pour se faire entendre. Je tourne mon regard en direction de celle dont je suis amoureux, je connais sa relation houleuse avec ses parents, je n’ai jamais aidé à la facilité, bien au contraire, avec moi elle n’a fait qu’augmenter. J’ai le coeur qui est en train de se serrer, j’ai peur de ces menaces et je n’ai aucune solution, je suis qu’un garçon en sortie d’adolescence d’une famille moyenne, qui n’a pas les moyens de payer des frais d’avocat, lui ne manque pas d’argent, il peut s’entourer des meilleurs et causer une déchirure définitive entre elle et ses parents. La seule réponse que je lui donne est un signe de la tête lui montrant que j’accepte son accord, sous la contrainte. J’ai mal, mais je ne peux pas le montrer, il en serait que trop fier de remettre ce pauvre gamin qu’il n’a jamais pu encadrer. Je me contente de me lever de ma chaise et de déposer un baiser sur le front de Toni, un dernier que je vais garder en souvenir, alors que je ne vais pas avoir la chance de lui dire au revoir réellement. « Je t’aime ... » Ce moment, je n’aurais jamais imaginé vivre et quand ma main quitte la sienne, je sens mon cœur se briser, quitter cette chambre en sachant que je ne vais plus la voir, je suis un adolescent meurtri, complètement déchiré par la peine.
Deuxième vie à Oceanside
Tout nouveau membre de l’équipe des secours, je me retrouve appelé sur les lieux d’un accident, avec le reste de la brigade, le casque sur la tête, je m’approche de cette voiture accidentée en courant, l’écarteur à la main. « Apportez des vérins hydrauliques et une planche ! » Les ordres du lieutenant sont en train de tomber, alors que je mets en place le matériel, pour écarter la portière, permettre l’accès afin de pouvoir sortir la victime de son véhicule. La première étape franchie, je pose au sol cet objet dont je n’ai plus besoin, pour ouvrir en grand cette portière, désormais mobile. Un collier cervical, que l’on vient de me passer, dans la main, j’apporte mon regard à cette femme, qui semble plus sonnée par le choc qu’elle vient d’avoir, que blessée. Pas la moindre égratignure à signaler au premier regard. « Bonjour madame, je… » « Mademoiselle. » Une esquisse de sourire sur le visage et je reprends la parole. « Mademoiselle, pardon, comment est-ce vous vous appelez ? » « Colleen. » « C’est un très joli prénom, moi c’est Shay… Colleen, je vais vous mettre un collier cervical, est-ce que vous avez mal quelque part ? » Mon regard se détourne de la jeune femme, pour me concentrer sur les mouvements de mes mains, apportant un geste à la suite de mes paroles. « Non… Non, je suis juste sonnée, mais sinon ça va. » Des mots que j’entends, en même temps que je coupe la ceinture de sécurité. « Les vérins hydrauliques sont en place, on y va ! » Aussitôt dit, aussitôt fait, le matériel en action, il vient écarter la partie tableau de bord du véhicule, du siège où se trouve cette jeune femme. Une fois le chemin assez grand pour faire passer ses jambes, je me retrouve sur le côté, déposant la planche au meilleur endroit. Une main derrière sa nuque, je l’aide à s’allonger, doucement, c’est une fois complètement sortie du véhicule, que je prends une extrémité de la planche pour apporter la victime auprès des ambulanciers, aidé par trois autres pompiers. « Shay ? … Merci, vous êtes de quelle caserne ? » Voilà une question que je n’ai pas l’habitude d’entendre, malgré la surprise et un regard vers mon coéquipier le plus proche, je reporte mon attention sur elle. « A la caserne 14, du côté de south oceanside. » Après dix années loin d’ici, j’en ai fait du chemin, ayant trouvé refuge du côté de l’Illinois, j’ai eu la chance de devenir pompier et d’intégrer la brigade des secours, un poste que j’ai accepté lorsque l’on me l’a proposé, signant par la même occasion mon retour à Oceanside. « Engin 225 de San Fransisco. » Je ne peux masquer un sourire sur mon visage, en écoutant sa réponse, découvrant que cette inconnue est soldat du feu également.
Deux ans que le destin a décidé de s’acharner sur le bonheur que je peux vivre avec Colleen depuis cinq ans, un cancer du sein s’est déclaré, depuis c’est l'enchaînement pour le traitement de cette maladie. La femme qui partage ma vie, a un courage que je n’ai jamais vu par le passé, je ne peux pas nier être fier d’elle, fier de la voir se battre, essayer de gagner ce combat contre cette saloperie. Après une énième séance de chimiothérapie, il est aujourd’hui temps pour elle, de faire une visite de contrôle, le genre de rendez-vous que l’on ne veut pas avoir, c’est celui qui est déterminant, est-ce que le traitement continue ou non ? Est-ce que la maladie a gagné du terrain ? En soi, pas vraiment le genre de bonne nouvelle. Je me retrouve assis à la table des secours, le téléphone portable dans ma main, je joue nerveusement avec en le faisant tourner, j’attends depuis de trop longues minutes un appel de Colleen. Si j’ai pu l’accompagner à bien des rendez-vous, je n’ai pas pu indéfiniment faire l’impasse sur mes gardes pour l’accompagner. Cela n’a pas été la meilleure des nouvelles, ce qui me rassure, c'est de la savoir en présence de son père, véritable papa poule, il répond toujours présent lorsque sa fille en a besoin. Les autres pompiers autour de moi, se retrouvent en pleine partie de carte, sûrement un poker, à peu près comme à chaque fois, j’entends leurs voix, mais bien trop dans mes pensées, je ne peux pas comprendre distinctement ce qu’ils sont en train de se dire. « Lieutenant. » Un coup contre mon bras, qui me fait sortir de mes pensées, mon regard se tournant vers le pompier auteur de ce geste, autant dire, que c’est la grande incompréhension, son mouvement de tête m’intrigue et je ne peux le masquer. La curiosité étant beaucoup trop grande, je finis par tourner mon visage vers l’entrée de la caserne, il ne m’a pas fallu longtemps pour y voir Colleen en présence de son père. Le portable posé sur la table, je me relève de cette chaise, marchant dans sa direction, complètement nerveux, à quoi est-ce que je dois m’attendre, une bonne nouvelle ou non ? « Qu’est-ce que t’as dit le médecin ? » « Je suis en rémission ! » Je m’attendais à tout genre de nouvelle, mais pas à celle-ci et c’est de loin celle que je préfère, pourtant il y a cet effet de surprise, puis cette hésitation, est-ce que j’ai bien entendu ? « C’est vrai ? » Une question qui ne peut pourtant pas masquer ce début de sourire qui se présente sur mon visage. « Oui, je suis en rémission ! » Voilà qui vient étirer mes lèvres au maximum, alors que je comble les derniers pas qui nous séparent pour venir la prendre dans mes bras, la serrer contre moi. Deux ans de combat acharné, qu’elle a réussi à gagner, c’est la fin d’une période difficile, même si les cinq ans à venir vont être importants pour elle. « Je t’aime. » Je n’ai pas réussi à dire plus de mots, simplement ce que mon cœur a envie de lui dire, alors que je trouve le contact de ses lèvres contre les miennes. Un premier baiser, puis un second, alors que quelques larmes se présentent à mes yeux, non pas de tristesse, mais de joie, je suis bien trop content, trop heureux de cette nouvelle, le stress me lâche d’un seul coup. J’ai bien du mal à réaliser ce qui est en train de se passer, c’est comme dans un rêve, un rêve que je pensais ne jamais vivre après ces trois années écoulées. Toujours aussi proche de Colleen, je tourne mon regard vers son père, présent à nos côtés, que j’ai un peu ignoré le pauvre. « Elle l’a fait, elle l’a gagné ! » Mon sourire est sans le moindre doute exactement le même qu’il peut avoir, tout comme quelques larmes se présentent à ses yeux, j’apporte ma main sur son bras, puis sur son épaule pour l’attirer à nous.
« Colleen ? » Je ferme la porte derrière moi, jetant les clés dans ce pot en verre, que j’ai découvert le jour où j’ai accepté d'emménager chez elle. Après quelques pas, je dépose, le long du mur, le sac de sport que je tiens dans ma main, je m'en occuperais tout à l'heure, ce sont les affaires que j'ai utilisées pour la garde que je viens de finir, prochaine direction pour eux : la machine à laver. Pour le moment, il y a plus urgent, en savoir plus sur cette visite médicale, que la femme que j'aime, a passé, tant que sa rémission complète du cancer qu'elle a attrapé, n'est pas faite, les rendez-vous médicaux sont fréquents et beaucoup trop nombreux, pour réussir à avoir le sentiment de vivre normalement. « Colleen ? » La voir ainsi, assise en boule sur le canapé, recouverte d'une couverture, la télévision tournant sûrement dans le vide, puisque la position de son visage, laisse montrer que son regard est dirigé vers le sol. Ce n'est pas elle, ce n'est pas dans ses habitudes et c’est le genre de réaction, de situation qui me fait peur, qui ne me rassure pas, moi qui espérais des nouvelles positives. « Qu'est-ce qu'il y a ? » Un bon nombre de questions me passe par la tête, mais j'en ai sorti qu'une seule, ce n'est sans doute pas le moment de la bombarder de questions. Le dernier mot sorti de ma bouche, je prends place, sur le canapé à ses côtés, apportant ma main sur son épaule, mon regard cherchant le sien, qui continue de me fuir, encore et toujours le sol de l'appartement. « C’est fini Shay. » « Quoi ? Qu’est-ce qui est fini ? » Sa rémission ? Improbable, il lui restait seulement quelques mois sur les cinq années à passer, puis si c’est le cas, ce n’est pas de cette façon qu’elle réagirait, au contraire, le sourire serait présent sur son visage, comme la bonne humeur envahissait le salon. « Mon taux de lymphocyte est élevé, c’est supérieur à la normale. » La tournure de cette discussion est loin de celle à laquelle je m’attendais, dans le fond, j’attendais qu’elle continue de parler, qu’elle aille au bout de son explication, mais intérieurement je l’ai déjà. « Il est partout… Le cancer à atteint mes os. » C'est à ce moment que Colleen a décidé de quitter le sol des yeux, afin de le remonter et de la tourner dans ma direction, si elle arrive à contenir les larmes, celles-ci ne sont pas bien loin d’arriver jusqu’à ses yeux. « Les médecins parlent de se ménager, plutôt que du traitement, alors... » Ce n’est pas une bonne idée de continuer cette phrase, d’y apporter une suite et une fin, sans doute parce que c’est beaucoup trop prévisible de savoir les mots qui vont suivre. « Le cancer va gagner. « Tu peux le vaincre, tu n’es pas seule. » Qu’est-ce que je dois réellement lui dire ? C’est la seconde fois, que j’apprends, que la femme dont je suis amoureux, est atteinte d’un cancer, pourtant malgré la première fois, je ne sais toujours pas comment je dois réagir. Je passe mon bras derrière son dos, glissant ma main sur son épaule, pour l’attirer contre moi, pour venir la prendre dans mes bras. « J’ai peur. « C’est normal … » Qui n’aurait pas peur dans pareille situation ? « J’ai p … J’ai … Peur … » A travers les mots qui ont du mal à sortir, je peux entendre au son de sa voix, que le moment de relâchement est là, celui où les larmes et les pleures prennent le dessus, celui qui montre réellement la peur qu’elle ressent. Déposant un baiser dans ses cheveux, je la garde contre moi, ma main caressant doucement son bras, comme si ce geste pouvait changer les choses. « J’ai peur moi aussi… » Il faut que je l’avoue, que je le dise, je suis dans la même angoisse que Colleen se trouve, ce n’est pas moi qui suis atteint du cancer, mais c’est celle que j’aime, celle qui partage ma vie, cela me suffit pour avoir peur de la suite des évènements.
Les portes de l’hôpital franchies, je foule les couloirs, d’un pas décidé et sans hésitation, je sais où je veux aller et pour cela, je dois rejoindre le service de réanimation, celui dans lequel Colleen se trouve. Une main posée sur cette radio, qui me suit lors de chaque intervention, je porte d’ailleurs encore cette tenue de pompier, du moins la partie inférieure, en quittant le lieu de l’intervention, j’ai pris directement le chemin de l’hôpital, hors de question de faire un détour à la caserne pour me changer. Ma main de libre sur les dernières portes battantes, je les pousse pour me frayer un chemin, le regard allant de la droite, jusque sur la gauche, je peux observer les infirmières autour de moi, continuant leur travail. « Winston ! « Docteur … » Stoppé en plein élan, je peux voir devant moi le médecin qui a pris en charge, celle qui partage ma vie, depuis la rechute qu’elle a faite, avec cette saleté de maladie qu’est le cancer. « L’infection s’est étendue. La chimio a beaucoup trop compromis le système immunitaire de Colleen. » Je ne sais pas si j’ai réellement envie d’entendre la suite de ses paroles, de connaître le verdict final. Ce qui est sûr en revanche, c’est que je détourne mon regard de lui, essayant de reprendre au mieux ma respiration, alors que je sens les larmes monter sans même les contrôler. Je laisse ma main quitter cette radio, pour trouver refuge sur mon front, puis dans mes cheveux, perdu, je le suis sans le moindre doute. « Elle est en choc septique. » « Qu’est-ce que ça veut dire ? » Le jargon médical, ce n’est pas pour moi, pas maintenant. « Winston, je suis désolé… On ne peut plus rien faire. » Le coup de massue il est là, celui que j’ai tant redouté, celui que je ne voulais pas. Ma main tombe sans retenue, je me retrouve dans ma bulle, celle qui m'empêche d'entendre les nouvelles paroles du médecin que j'ai en face de moi. Je peux voir ses lèvres bouger, mais plus aucun son ne parvient à mes oreilles, sous le choc, je suis complètement sous le choc d'apprendre que plus rien ne peut sauver ou apporter un peu d'espoir à ce que la femme que j'aime est la chance de continuer de vivre. « Si vous voulez lui dire quelque chose, c’est le moment. »
La main sur l’encadrement de la porte, je prends quelques secondes, réaliser ce qui est en train de se passer, alors que mon regard est, lui déposé sur la femme qui se trouve dans ce lit, épuisée, à bout de force, avec la présence de ses parents tout juste à côté. « Tu es là ? » Un léger sourire, presque forcé, se place sur mon visage, je ne sais plus vraiment si je dois rester fort ou si j’ai le droit de craquer à cette nouvelle. Est-ce que Colleen sait ce qui l’attend ? Elle doit s’en douter, vu l’état dans lequel elle se trouve, mais réalise-elle vraiment qu’il n’y a plus d’issue possible ? « Oui… Je voulais te voir. » Une dernière fois… Je n’ai pas envie d’avoir ce genre de pensées, mais c’est bien cette partie qui résonne dans ma tête, sans pour autant les prononcer. L’encadrement de la porte relâchée par ma main, je m’avance dans la chambre, essayant de garder ses larmes pour moi, de ne pas craquer, pas devant elle tout du moins. A l’approche de son lit, je me permets de venir déposer mes lèvres contre sa joue, un simple « baiser », comme j’ai pu le faire tellement de fois par le passé, de façon totalement naturelle, celui-ci a une trop grande importance pour ne pas l’oublier. « Merci Shay. » Ses mots je les entends, mais j’ai du mal à les comprendre, à y trouver un sens, alors que j’approche cette chaise, sur laquelle j’ai passé les dernières nuits, prenant place dessus, alors que j’attrape entre mes doigts, la main de Colleen. « Pour ces années avec toi … » Sa voix est fébrile, à bout de souffle et ses mots sont horriblement durs à entendre. Je sais désormais, qu’elle ne se fait pas d’illusion, la fin elle la connaît et c’est sans doute ce qui fait le plus mal. La suite, je n’ai pas envie de l’entendre, c’est comme si, toute cette histoire, cette fin devenait beaucoup trop réelle. « Tu n’as pas à faire ça, tu vas vaincre cette foutue maladie. » Un faux espoir, peut-être, mais c’est la seule chose qui reste en ce moment. Ma seconde main vient se glisser dans ses cheveux, mon regard a suivi ce geste que j’ai réalisé, avant de revenir se poser sur celui de la femme que j’aime. « Colleen, regardes moi … Reste éveillée … » Je peux voir ses yeux à demi clos lutter pour ne pas se fermer en plein, alors que ma vue commence doucement à se brouiller. Il y a quelques secondes, je lui disais qu'elle allait vaincre ce cancer, pour la seconde fois et maintenant, je redoute cette issue finale. « Je t’aime … » Ce sont sans doute les mots de trop, ceux face auxquels, je ne suis pas capable d’apporter de réponse, je l’aime, elle le sait, mais l’entendre me le dire maintenant, c’est me dire au revoir. Ma gorge est serrée, même si j’ai la moindre idée de quoi lui répondre, aucun mot ne serait en mesure de sortir de ma bouche. Être pompier m’a montré bien des situations compliquées, j’ai vu de nombreuses personnes se retrouver dans les passages les plus difficiles de leurs vies, j’ai vu des gens mourir sans pouvoir rien faire pour les aider. Mais là, c’est la pire chose que je puisse vivre, je suis impuissant, je ne peux rien faire, même pas réussir à sortir le moindre mot, juste ce léger sourire qui lui apporte une réponse, alors que je continue de lutter pour ne pas pleurer. Cette sonnerie retentissante qui est en train de faire les moniteurs, attirant mon regard, il n’y a pas besoin d’avoir fait des études de médecines pour en comprendre la signification. « Colleen, non. » Des supplications, qui restent sans suite, les yeux fermés, je ne peux voir aucune réaction sur son visage, ce n’est plus de l’angoisse que j’ai, mais de la tristesse qui prend place. Je me relève de cette chaise, incapable de rester assis face à ce qui est en train de se passer. « Colleen ? » Ouvres les yeux, s’il te plait. C’est ce que je veux voir, me dire que ce son est dans ma tête, que je vais entendre une nouvelle fois sa voix, pouvoir voir un sourire sur son visage à nouveau, qu’elle va réussir à battre une nouvelle fois le cancer. « Ne pars pas … » Des espoirs qui tombent les uns à la suite des autres, tel un château de cartes qui s’effondre, en même temps que mon cœur s’emballe, loupant par moment quelques battements. Les autres mots qui sortent de ma bouche, n’ont aucun sens les uns les autres, les premières larmes roulent le long de mes joues, alors que je peux sentir une main sur mon bras. Une main qui m’attire loin de ce lit, loin de Colleen, que je ne souhaite pas quitter. Une première résistance, puis une seconde, avant de relâcher mes efforts, de me laisser éloigner du lit. « Mais faites quelque chose ... » Une dernière supplication qui se mélange à la souffrance que je ressens, aux larmes que je ne retiens pas, tout comme aux pleurs qui se font entendre. Une dernière fois, je dois essayer, mais une fois encore, mes paroles sont restées sans réponse. Devant des accidents, des noyades, des incendies, je me retrouve à devoir prendre des décisions importantes pour la vie des gens pour qui la brigade se déplace et là … Je suis incapable de réaliser ce qu’il se passe, d’avoir une phrase sensée, de garder mon calme, je ne suis plus maître de moi-même, mes émotions ont pris le dessus. Je me laisse faire, suivant le mouvement de cette main, pour me retourner, me retrouver face au père de Colleen, qui vient me prendre dans ses bras. Ma tête trouve place sur son épaule, alors que je n’arrive plus à retenir la moindre larme, ni les moindre pleures, j’ai bien du mal à suivre tout ce qui est en train de se passer. « Heure du décès, 17 heures 06. »
- Code:
<aa2>taylor kinney</aa2> @"Shay Winston"
- Code:
<aa2>lieutenant.e.s</aa2> @"Shay Winston"
- Code:
<aa2>#29</aa2> @"Shay Winston"
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<ac>@"Shay Winston"</ac> <aa>45 ans, célibataire, hétérosexuel, lieutenant pompier.</aa>
Merci d'indiquer via un astérisque (*) vos comptes faciles.
- Code:
<ac>@"premier compte"</ac> @"deuxième compte", @"troisième compte", ...
@Scott Keating Merci beaucoup
Ca serait avec un immense plaisir pour le lui, tu le sais bien
Ca serait avec un immense plaisir pour le lui, tu le sais bien
@Leonora Morales Merci beaucoup
messages : 734
pseudo : borealis · she/her.
id card : giza, hemlock (av) · ethereal la queen (g) · pinterest (bann + im. sign).
multicomptes : majolica & haven.
triggers : cruauté animale, violence infantile, viol, inceste, pédophilie.
warnings : négligence parentale.
présence : absente.
âge : twenty-nine.
occupation : seller at california style clothing.
statut civil : single mom.
orientation : straight.
habitation : 85 (apt.), peacock w. milo.
pronom ig : she/her.
infos rp : rythme variable (chill & relax) · fr/en · 300/1200 mots · couleur : steelblue.
@Ilsa König Merci beaucoup
Taylor est tellement mon point faible
J'essai de terminer ma fiche au plus vite
@Markus Olsen Toi
Merci beaucoup, j'espère ne pas te décevoir avec Shay
@Adrian Cox Merciii
Oh ! Tu es pompier aussi ?
Taylor est tellement mon point faible
J'essai de terminer ma fiche au plus vite
@Markus Olsen Toi
Merci beaucoup, j'espère ne pas te décevoir avec Shay
@Adrian Cox Merciii
Oh ! Tu es pompier aussi ?
@Shay Winston yes, y a des chances qu'on se croise à la caserne
@Adrian Cox Avec grand plaisir, il va falloir que l'on parle de lien
@Robert Sandberg Merciii beaucoup
Je valiiiiide ton choix
Je valiiiiide ton choix
@Dan Anderson roooooh Henry + commissaire !! Obligé Shay a déjà croisé son chemin à minima professionnellement
Merci beaucoup
Merci beaucoup
@Nina Sheapman Merci beaucoup
@Phoebe Keating Merci beaucoup pour cet accueil
Si tu as envie ou l'idée d'un lien, n'hésite surtout pas
@Marlene Hopper Merciii
C'est vrai tu le trouves cool ??
Si tu as envie ou l'idée d'un lien, n'hésite surtout pas
@Marlene Hopper Merciii
C'est vrai tu le trouves cool ??
@Sacha Lopes Sorry ... But not sorry ?
Merciiiiii beaucoup !! Il faut pas se dire qu'on ne rajeunit pas, mais qu'on a connu les meilleurs musiques
Merciiiiii beaucoup !! Il faut pas se dire qu'on ne rajeunit pas, mais qu'on a connu les meilleurs musiques
messages : 1246
pseudo : sweet poison (anaïs).
id card : felix mallard (sweet poison@avatar)
multicomptes : bashir, ozan, jake, avràn, felix, basil.
triggers : cruauté animale, inceste, viol + pas de rp sexe.
warnings : violence conjugale, homicide par légitime défense.
âge : vingt-trois ans, la vie qui débute à peine ; né le 20 avril.
occupation : guitariste, chanteur dans un groupe assez populaire ; il écrit et compose les chansons, avec l'aide des autres membres du groupe.
statut civil : en couple, depuis deux ans maintenant, il vit avec son compagnon, tout semble aller pour le mieux.
orientation : pansexuel il s'attache aux gens, sans vraiment s'intéresser à leur genre, le brun.
habitation : un appartement à south oceanside, qu'il partage avec son petit-ami.
pronom ig : il
infos rp : 600 mots en moyenne ; dialogues fr ; réponse régulière (sauf période de rush irl).
messages : 517
pseudo : evermore, lucie (elle).
id card : d. starkey ༶ lionheart (avatar), anxiousgifs (gif).
multicomptes : joan (a. vikander) ༶ colt (j. elordi) ༶ jane (z. coleman) ༶ joe (c. turner) ༶ wren (m. mitchell)
triggers : les requins et araignées, cruauté animale, inceste, discrimination, violences sexuelles et domestiques ; je ne joue également pas les scènes "hot".
warnings : abandon paternel, moqueries.
présence : présente.
âge : vingt-cinq ans ༶ le quart de siècle qui se termine dans quelques mois, tu profites pourtant d'être encore dans la fleur de l'âge et à quelques années de tes trente-ans.
occupation : pompier volontaire à la 118ème & dj ༶ tu bosses au Pandora Nightclub depuis cinq mois maintenant, mettant tout ton coeur dans tes sets. Un job que tu combines avec celui de pompier volontaire, un métier qui te passionne et te pousse à dépasser tes limites.
statut civil : en couple ༶ tu l'as rencontrée à l'hôpital, elle, celle qui fait chavirer ton coeur, même si le doute parfois, rode autour de toi.
orientation : hétérosexuel ༶ t'es attiré par les femmes et uniquement elles depuis que t'es en âge de comprendre ce choses-là.
habitation : #02, south oceanside ༶ appartement dans un petit établissement d'oceanside.
pronom ig : il.
disponibilités : 「 free ; 2/3 」
⌜en cours⌟
www ༶ hestia.
www ༶ prénom.
⌜terminés⌟
www ༶ prénom.
www ༶ prénom.
www ༶ prénom.
⌜en cours⌟
www ༶ hestia.
www ༶ prénom.
⌜terminés⌟
www ༶ prénom.
www ༶ prénom.
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infos rp : mots ༶ entre 300 et 800 mots généralement. langue ༶ français. fréquence ༶ ça varie entre 1 à 3 semaines selon l'inspiration et la disponibilité.
félicitations, te voilà validé·e
taylor en pompier (puis le prénom ), la base. par contre cette historie avec Toni et Colleen, c'est si triste. bon jeu ici en tout cas.
Te voilà maintenant validé·e et prêt·e à rentrer dans le jeu. Afin de t'y retrouver au mieux, tu trouveras ci-dessous les divers registres (tu peux également vérifier si tu y as bien été ajouté·e).
Mais également d'
Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter l'équipe administrative composée de oliver weiss, ilsa könig, lee ryung, noela barnes.
Nous te souhaitons un très bon jeu parmi nous.
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