exit music (w/casey)
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exit music (w/casey)

MOON up all night
Oliva Salazar
Oliva Salazar
messages : 605
pseudo : winter solstice (elle).
id card : melissa barrera / awona@av, song cry@bann.
multicomptes : noela, nailea, yeliz, noa, nell & isaura.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, automutilations, descriptions contenant du sang, age gap +15 ans.
warnings : dépression, grossesse non désirée, deuil anténatal, interruption médicale de grossesse, avortement, drogues, addiction.
présence : présente.
exit music (w/casey) YRCRdnAg_o
âge : trente-quatre ans.
occupation : photo-reporter.
statut civil : mariée à Jake depuis peu.
orientation : bisexuelle.
habitation : san luis rey, apt. 52.
pronom ig : elle.
disponibilités : dispo (2/5).

— rps en cours.
www › jane
www › asena (2)
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— rps terminés.
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www › jake (3)


infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français mais pas gênée par l'anglais / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 exit music 」
∙ feat. @Casey Rosario ; août 2023 ∙
tw: deuil anténatal, dépression.

À la maison, elle a l’impression qu’elle va finir par exploser. L'impression de tourner en rond, encore et encore. D’attendre – dieu seul sait quoi. D'attendre d’aller mieux. D’attendre que la peine s’éteigne ; que les maux disparaissent. Il n’y a que le temps qui puisse y faire quelque chose. Alors elle attend que le temp passe, Oliva. Elle attend le jour où, enfin, elle se lèvera en n’ayant plus de trou dans le cœur. Où elle ne repensera plus au bébé qu’elle a perdu en regardant Jake. Où elle cessera de lui en vouloir, peut-être. Elle attend le jour où tout ira mieux. Car un jour, tout ira mieux, n’est-ce pas ? Elle préfère se le dire, Oliva. Sinon, elle ne tiendrait pas le coup. Mais elle le fait, mine de rien. Et puis, il y a tous ceux auxquels elle tient, qui lui font tant de bien, dont elle a terriblement besoin. Il y a Jake, d’abord. Puis il y a son frère et sa sœur. Il y a même la famille de Jake, devenue par ricochet la sienne. Il y a Asena, peut-être même Lewis. Toutes ces personnes qui lui sont proches, qui lui sont importantes. Alors bien sûr, il faut tenir le coup. Parce que cela en vaut la peine, et elle le sait, au fond, Oliva. Mais parfois, c’est trop dur. Elle pleure encore le bébé qu’elle a perdu il y a plus d’un an, et parfois, elle en vient à se dire que le temps n’y changera pas grand-chose.
Elle a l’impression que la douleur sera là, éternellement.

Souvent, à la maison, elle a l’impression qu’elle va finir par exploser. Et en même temps, parfois, elle s’y sent plus en sécurité. Parfois, elle préfère juste s’y cacher. Elle peut y rester bien longtemps, couchée sur le canapé ou sous sa couette, cachée. Et puis, parfois, la nature l’appelle. La nature aussi, elle lui fait terriblement du bien. La nature l’apaise. Elle la préfère, surtout, quand il n’y a personne autour d’elle. Quand elle veut en profiter en silence. Quand elle peut photographier, paisiblement. Peut-être ira-t-elle, ce week-end – avec ou sans Jake. Elle n’a pas encore décidé.
Mais pas ce matin.

Ce matin, elle est allée courir, pour se vider la tête. Pour se détendre les muscles. Pour prendre un peu l’air, et respirer, aussi. Elle a vaguement prévenu son fiancé, avant de s’en aller. Ses baskets aux pieds, elle a quitté l’appartement et, une fois en bas de l’immeuble, elle a mis ses écouteurs dans les oreilles et lancé une playlist. Qu'on se le dise : elle ne court plus autant qu’avant, Oliva. Alors ce n’est jamais si facile et elle sait pertinemment qu’elle risque ensuite de se taper des courbatures infernales dans les prochains jours. Mais elle en a besoin. Elle a besoin de courir, besoin de se dépenser, de s’aérer. Et pour une fois dans sa vie, elle se sent à peu près bien, tandis qu’elle court à son rythme à travers Oceanside, voyant défiler le paysage. Enfin, à son rythme – peut-être a-t-elle un peu trop oublié de respirer. Car, à présent, la brune est toute essoufflée, obligée de s’arrêter sur le côté. Histoire de ne pas gêner le passage. C'est con – elle vient d’arriver dans un parc. Sait qu’elle ne devrait pas se couper ainsi dans sa lancée. Tant pis. C’est à ce moment-là, qu’elle aperçoit une silhouette qui lui est familière. Au début, elle a les yeux perdus dans le vague, Oliva. Regarde sans vraiment regarder. Mais son regard ne se détache pas de la forme qui se dessine, se rapproche d’elle. « Casey ? » fait-elle, l’interpellant en passant. Elle n’a même pas fait attention, Oliva. Son prénom lui a échappé et elle ignore même si elle l’a entendu, si elle l’a dit assez fort, comme elle avait ses écouteurs. Écouteurs qu’elle retire, d’ailleurs.
Invité
Anonymous
Invité
   
 
exit music
「 feat. @Oliva Salazar ; août 2023 」
tw: décès, violence

Courir est un exutoire. Courir lui fait du bien, lui permet de s’aérer l’esprit, de ne plus penser et d’évacuer toutes ces toxines qui lui rendent le quotidien particulièrement difficile ces derniers temps. Faire du sport a toujours été sa thérapie, ou tout au moins, depuis qu’il a arrêté de mettre son poing dans la figure de chaque personne qui avait eu le malheur de l’irriter. Cela remontait à l’adolescence maintenant, et peut-être même jusqu’à ce qu’il ne rentre dans les rangs de l’armée. Il avait dû se conformer aux règles et cesser la violence pour unique solution. Il avait grandi dans la violence Casey, et elle avait longtemps été la seule réponse qu’il avait su apporter à sa colère. L’armée lui avait permis d’extérioriser cette violence. Par la discipline, le sport et probablement par les exercices de tirs. Il avait tant de fois imaginé le visage de son père sur ces cibles. Aujourd’hui encore d’ailleurs, lorsqu’il se rendait au stand de tir. Marqué à vie par cet être malin, il avait tenté de reprendre le dessus, de rentrer dans les rangs, d’apaiser ses maux et cette colère lancinante qu’il avait toujours connue. Il avait réussi. Il n’était plus l’homme qu’il était autrefois. Bien plus réfléchi, bien plus calme, il avait appris à gérer ses émotions. Et pourtant, ces derniers temps, depuis la mort de son meilleur ami en mission, sous ses yeux déjà traumatisés, il régressait. Il sentait à nouveau la colère l’envahir, inonder un corps sculpté par l’excès de sport. Alors il cherche à évacuer par ces moyens connus. Le sport, le running. C’était ça qui lui faisait du bien et qui parvenait à diminuer temporairement ses maux. Il s’y raccroche comme à une solution salvatrice et unique, tout en sachant, au fond de lui, que ça ne suffirait pas. La colère se mêlait aujourd’hui à la culpabilité plombant le peu de bon sens qui lui restait. II était ramené des années en arrière. Lorsqu’il était un jeune homme perdu et incompris. Et comme si cela ne suffisait pas, un nouveau fantôme de son passé apparu, comme par enchantement. Cherchait-on à lui faire un signe ? A lui montrer qu’il régressait et redevenait l’homme qu’il avait combattu toute sa vie. Il l’ignorait. Le fait est que la coïncidence était beaucoup trop troublante. « Casey ? » Il se retourne et manque de s’étouffer. En train de s’étirer après une course salvatrice mais pas assez difficile pour lui faire oublier tous ses soucis, il est immédiatement ramené des années en arrière. Au lycée. « Oliv ». C’était comme ça qu’il l’appelait autrefois. Cela faisait longtemps. Très longtemps. De l’eau avait abondement coulé sous les ponts depuis. Depuis le lycée. Époque noire qui avait illustré le pire de sa personnalité. Il le savait. Elle avait été patiente avec lui Oliva. Jusqu’à la fois de trop. Ils ne s’étaient pas quittés en bons termes. Loin de là. Et pour ainsi dire, ils ne s’étaient plus jamais revus depuis. Chacun avait fait sa vie, s’oubliant, vivant chacun loin de l’autre. Et pourtant, il avait été attaché à elle. A Oliva. Beaucoup trop sûrement. Tant qu’il s’était engagé dans l’armée aussi pour cette raison -parmi tant d’autres. Pour ne plus penser à cette rupture. Elle avait été son premier amour quelque part. Et aujourd’hui, elle semblait être une sombre inconnue. Il la regarde, scrute les détails d’un visage qui a vieilli mais qui demeure si beau. Elle est toujours aussi belle Oliva. Comment était-ce possible ? Pourtant, elle avait l’air marqué par la vie. Marquée par une blessure profonde. Une blessure qui n’était guère présente autrefois. Cela attise la curiosité de l’ancien militaire… « Comment tu vas depuis tout ce temps ? Tu as changé … » La subtilité n’a jamais été la spécialité de Casey. Il ne pouvait décemment lui dire qu’elle avait bonne mine ou qu’elle semblait heureuse parce que ce n’était de toute évidence pas le cas. « Qu’est-ce que tu fais maintenant ? » Il ne sait même pas pourquoi il entame cette conversation qui se veut anodine. Comme s’ils étaient de vieux amis du collège. Mais il ne peut se résoudre à tracer sa route sans en savoir un peu plus. Il n’était pas forcément curieux normalement. Mais c’était Oliva. Et autrefois, elle avait eu une place particulière dans son cœur.
icons par xx
MOON up all night
Oliva Salazar
Oliva Salazar
messages : 605
pseudo : winter solstice (elle).
id card : melissa barrera / awona@av, song cry@bann.
multicomptes : noela, nailea, yeliz, noa, nell & isaura.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, automutilations, descriptions contenant du sang, age gap +15 ans.
warnings : dépression, grossesse non désirée, deuil anténatal, interruption médicale de grossesse, avortement, drogues, addiction.
présence : présente.
exit music (w/casey) YRCRdnAg_o
âge : trente-quatre ans.
occupation : photo-reporter.
statut civil : mariée à Jake depuis peu.
orientation : bisexuelle.
habitation : san luis rey, apt. 52.
pronom ig : elle.
disponibilités : dispo (2/5).

— rps en cours.
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— rps terminés.
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infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français mais pas gênée par l'anglais / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 exit music 」
∙ feat. @Casey Rosario ; août 2023 ∙
tw: abandon maternel, accident de voiture, deuil anténatal, dépression.

Elle a connu son lot de drames.
Depuis gamine. Depuis toujours.
Comme si les malheurs pesaient sur Oliva. Ou peut-être sur les Salazar.

D'abord, il y a eu sa mère, envolée trop tôt. Sa mère qui s’est fait la malle, quand elle était gosse encore. Il y a eu quelques douleurs à l’adolescence, comme on en connaît parfois. Une crise existentielle, identitaire, largement influencée par l’abandon de cette mère. Alors il y a eu le mal-être, la souffrance, les démons. Plus tard, un avortement et une dépendance à la drogue. Les démons la tiraient vers le bas, encore et encore. Et Oliva se laissait faire, sans plus lutter. Jusqu'à remonter à la surface, épaulée par les siens. Salazar, toujours là les uns pour les autres. Elle s’est reprise en main, Oliva, parce qu’elle n’était pas seule, parce qu’elle avait des gens sur qui compter. Ensuite, elle a rencontré Jake. Ils se sont bien trouvés. Elle est tombée enceinte, Ol, même si elle ne voulait pas particulièrement être mère. Marquée, traumatisée par l’abandon de la sienne, elle était certaine de ne pouvoir être que nulle, mauvaise. Elle est tombée enceinte, mais elle a décidé de le garder. Elle s’y est vue, s’est projetée. S'est même mise à l’aimer. Et puis, il y a eu l’accident. La perte du bébé. La perte de ce joli avenir, qui se dessinait.
Elle a retrouvé les démons. Elle est retombée dans les ténèbres.
Et elle a beau essayer d’escalader les murs pour sortir du gouffre, elle finit toujours par retomber dedans.

Parfois, elle ne sort pas de chez elle.
Mais pas ce matin. Ce matin, elle a quitté son antre, quitté sa grotte. Quitté son lit.
C'est donc que cela ne va pas si mal. Qu'aujourd’hui, elle se sent assez forte pour vivre. Pour exister. Pour se lever, marcher, courir. Pour affronter le monde. Elle avait sans doute besoin de ce moment-là, à s’oxygéner, se dépenser, seule, ses écouteurs dans les oreilles. Peut-être que ce pourrait être une bonne journée. Peut-être en tout cas que ce ne sera pas la pire. Elle tend à voir les choses ainsi, Oliva. Elle a peut-être couru trop vite, en tout cas. Ou mal respiré - quelque chose comme cela. Elle est essoufflée, et puis, elle a ce point de côté, alors qu’elle vient d’arriver au parc. Elle a besoin de faire une pause. Besoin de prendre un peu le temps, avant de repartir, peut-être, dans l’autre sens. C'est à ce moment-là qu’elle l’aperçoit, le reconnaît. Casey.  Son prénom lui échappe sans vraiment faire attention. Elle retire alors ses écouteurs, Oliva, et coupe la musique qui en sort. Il semble la reconnaître, lui aussi. Prononce le surnom qu’il lui donnait, à l’époque. Cela fait des années qu’elle ne l’a pas entendu. Combien de temps, qu’ils ne se sont pas vus ? Il y a l’habituelle question. Comment tu vas. Celle à laquelle il faut toujours faire semblant. « Bien, je vais bien. Et toi ? » Elle n’a pas besoin de dire la vérité. Pas besoin d’entrer dans les détails. « Changé dans quel sens ? » demande-t-elle, intriguée. Elle ne sait pas si c’est un compliment, elle n’est pas sûre que ce soit négatif non plus. C’est juste la vérité. « Toi aussi, t’as changé. C’est sûrement normal, après tout ce temps. » Elle ne sait pas trop quel ton adopter. Quelle posture, non plus. Ils ne se sont pas vus depuis longtemps. Et même si la rupture ne s’était pas très bien passée, cela ne veut pas dire que l’animosité est toujours d’actualité. Il n’y a pas de raisons de se détester ou de mal se parler, pas vrai ? « Je... suis photoreporter. » D’abord hésitante, elle reprend peu à peu en assurance. « Et toi ? Toujours dans l’armée ? » Celle dans laquelle il s’est engagé, quand, entre eux, tout s’est arrêté.
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