isn’t it beautiful? (w. oliva).
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isn’t it beautiful? (w. oliva).

STARS burning in the skies
Asena Eker
Asena Eker
messages : 157
pseudo : borealis · she/her.
id card : ayca, caelestis (a) + iconsturkish · pinterest (i).
multicomptes : aela, majolica, haven & vida.
triggers : cruauté animale, violence infantile, inceste, viol, pédophilie.
warnings : violence familiale, fausse couche, suicide, ptsd, violence physique, déni de grossesse.
présence : le weekend (mostly).
isn’t it beautiful? (w. oliva). 444ac9f43d82d631bd4a5b41ace2d6cf
âge : thirty-one.
occupation : flight attendant (on break).
statut civil : married.
orientation : straight.
habitation : 2302, north valley.
pronom ig : she · her.
disponibilités : open
en cours,
w. oliva #2 ; w. kemal (fb) ; w. ozan #2

terminés,
w. oliva #1 ; w. ozan #1 ;

infos rp : rythme variable (chill & relax) · fr/en · 300/1200 mots · couleur : cornflowerblue.
   
 
「 isn’t it beautiful? 」
∙ with @oliva salazar

tw:

Lewis est parti depuis une semaine maintenant et la maison ne lui semble pas être plus vide qu’à l’habitude. Lewis n’est pas à la maison depuis une semaine et Asena retrouve la routine établie avec Esila. Cette routine qui semble fonctionné depuis les trois derniers mois, qui ne lui gruge pas tout son énergie à la mère, dans ce nouveau rôle et même si elle apprécie l’aide de son mari, elle déteste ignorer quoi faire les matins lorsque Lewis est présent. Le silence qui se fait plus pesant en sa présence, comme s’ils cherchaient tous les deux comment s’adresser à l’un ou l’autre, à chercher le bon mot pour ouvrir la conversation et souvent, ni l’un ni l’autre trouve ce bon mot alors le silence règne, interrompu quelques fois concernant les besoins de leur fille. Repoussant à la prochaine visite ce qu’elle a envie de lui dire, une autre fois, se dit-elle souvent, Asena, dans sa tête lorsque la porte se referme derrière lui et qu’elle entend sa voiture démarrer et s’éloigner de leur maison.

Lewis n’est pas là.
Esila est là, cependant et ça comble le silence de la maison depuis sa naissance. Les cris qui éloignent les problèmes de la veille, les petits rires qui chassent les démons d’un passé auquel Asena préfère ne pas penser. Certes, elle devrait, mais elle n’a pas le temps de le faire ; ou n’a pas envie de le faire, préférant offrir toute son attention à Esila. Ce qu’elle fait présentement, biberon à la main, tenant la petite contre elle, la regardant boire ce liquide blanc, les paupières commençant à se faire de plus en plus lourde. Il y a une émission de télé-réalité qui joue en fond sonore, qui lui arrive de regarder une fois de temps en temps lorsqu’elle se rappelle l’émission jouant. Le bébé finit par s’endormir dans ses bras, la journée est encore jeune, cela fait des heures qu’elle est réveillée, Asena. Le reste de la journée se passe de manière ordinaire, cherche quoi faire pour s’occuper l’esprit le temps de la sieste de sa fille. Plus les heures passent, plus elle s’impatiente de cette après-midi promise entre Oliva et elles.

Sortir de la maison va lui procurer un bien fou.
La voiture finit par se stationner pas très loin de la plage, là où elles se sont promis de se retrouver aujourd’hui. Son regard bleuté passe de sa fille, endormie à la plage où elle aperçoit quelques têtes. À cette heure-ci de la journée, elle imagine toutes les personnes se préparant pour aller manger, sortir, faire autre chose que passer l’après-midi sur la plage. Elles seront tranquilles et c’est ce qu’elle souhaitait, Asena ; une après-midi tranquille. Asena, Oliva et Esila. Les deux meilleures amies et la nouvelle addition à ce duo. « J’aime les journées comme aujourd’hui. Où il ne fait pas trop chaud ni trop froid, la température parfaite. » Dit-elle en guise de salutations, ce sourire fendue aux lèvres. « Je dois juste sortir la poussette du coffre de la voiture, transférer avec douceur Esila et je suis prête pour cette petite marche, ce petit moment que j’attendais avec grande impatience. » Même après environ trois mois, transférer Esila dans la poussette ne lui vient pas avec facilité à Asena, elle espère, un jour, devenir experte dans ce domaine. « Comment est-ce que tu vas? » Qu’elle demande finalement à sa meilleure amie.

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— she's the kind of girl who would rather be magical to you than belong to you.
magical wild thing.
MOON up all night
Oliva Salazar
Oliva Salazar
messages : 583
pseudo : winter solstice (elle).
id card : melissa barrera / depraysie@av, song cry@bann.
multicomptes : noela, nailea, yeliz, noa, nell & isaura.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, automutilations, descriptions contenant du sang, age gap +15 ans.
warnings : dépression, grossesse non désirée, deuil anténatal, interruption médicale de grossesse, avortement, drogues, addiction.
présence : présente.
isn’t it beautiful? (w. oliva). YRCRdnAg_o
âge : trente-trois ans.
occupation : photo-reporter.
statut civil : fiancée, parce que c'est facile, parce que c'était peut-être la suite logique. Parce qu'il faut empêcher le navire de couler.
orientation : bisexuelle.
habitation : san luis rey, apt. 52.
pronom ig : elle.
disponibilités : dispo (1/5).

— rps en cours.
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— rps terminés.
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infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français mais pas gênée par l'anglais / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
[ isn't it beautiful? ]
「 feat. @Asena Eker ; juin 2024 」
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Le mariage approche.
Il est même imminent. D’ici la fin du mois, elle se sera mariée, Oliva. Elle aura pris le nom de Jake – sera devenue même son épouse. Elle n’arrête pas de se le répéter en boucle, peine pourtant encore à y croire. Peine à se dire que ce sera réel c – sans pour autant qu’elle regrette. Il n’est pas question de cela : elle n’a aucun doute concernant le fait d’épouser Jake, Oliva. C’est juste étrange, si différent d’elle, si différent de ce qu’elle recherchait. Un temps, elle préférait ne plus s’attacher à quiconque, la brune. Avant. Avant Jake, avant la grossesse. A partir de là, tout a changé, ou peut-être que tout a pris sens. Elle n’avait pas envie d’aller plus loin avec lui parce qu’elle était enceinte, Ol – car elle n’était pas avec lui par dépit. Elle l’était, parce qu’il était l’évidence – parce que plus personne n’avait eu le droit d’occuper cette place dans sa vie. Il y avait bien une raison alors, pour que leur histoire devienne si sérieuse, pour qu’ils décident même de s’engager – cela n’avait en réalité rien à voir avec le bébé qu’elle attendait. Bien sûr, cela avait précipité les choses ; mais confirmé quelque chose qu’Oliva, en elle-même, ressentait, savait. Elle l’aimait. Elle l’aime.
Les drames traversés n’y ont rien changé.

Mais les drames ne sont pas encore surmontés.
Oliva continue d’y penser. Jake continue de les éviter. Et tous deux, de nier. S’aveugler. S’inonder l’esprit du déni. Ils n’en parlent plus vraiment – de ce qu’ils ont vécu. Elle a bien tenté, quelques fois, Oliva – maladroitement, aléatoirement, brusquement. Poussant involontairement Jake dans ses retranchements. La vérité, c’est qu’ils auraient probablement besoin de voir ensemble quelqu’un. Pas juste quelqu’un chacun de leur côté. Au moins, Oliva se sent avoir fait du chemin. Pas que cela suffisse – mais c’est au moins, déjà, un bon début. Elle fait des progrès, même si tout n'est pas oublié, ne le sera jamais.
Alors aujourd’hui, elle peut voir Asena.
Asena et Esila.

Esila, c’est la fille d’Asena.
Le tout petit bébé, adorable, auquel elle a donné vie. Celui qu’au début, Oliva avait du mal à digérer, même si elle en était terriblement voulue – la faute au traumatisme. Ce n’était pas vraiment elle, certainement pas volontaire. Depuis, des mois ont passé – Esila est même née. Et elle est adorable, ressemble tant à sa mère. Ce n’est pas toujours évident pour Oliva de la voir, même pas encore vraiment capable de la porter dans ses bras. Mais elle avance, pas à pas. Aujourd’hui, elle doit les retrouver à la plage. Ce ne sera rien qu’elles trois. Et justement, Oliva ne tarde pas à arriver à destination. Descend du bus qui l’a conduit jusque-là, évitant toujours soigneusement et le maximum possible de prendre la voiture. Elle ne tarde pas à apercevoir sa meilleure amie, puis à la rejoindre. Sourire naturellement à ses mots. « C’est vrai que c’est le temps idéal. On va pouvoir bien en profiter. » Ce disant, Oliva tourne la tête vers la plage où sont déjà installées de nombreuses personnes – certaines sont même déjà dans l’eau. Elle revient à la réalité quand Asena indique qu’elle doit seulement sortir la poussette du coffre et y installer Esila. « Oh, hm, tu veux de l’aide ? Pour la poussette ou même… attraper Esila. » Pourquoi propose-t-elle cela, Oliva ? En est-elle vraiment capable ? Pourtant, si d’ordinaire elle fait scrupuleusement attention à ses réactions, là, c’était naturel – dit sans réfléchir, mais dit avec le cœur. Sincère. Dans le fond, porter Esila ne lui ferait peut-être pas de mal – l’aiderait à avancer, même si elle est à dire vrai terrifiée à l’idée d’y arriver. Comme si elle trahissait la mémoire de l’enfant qu’elle n’a pas eu. Qu’elle n’oubliera jamais, pourtant. « Ça va. On boucle les derniers préparatifs pour le mariage. » répond-elle finalement à la question de sa meilleure amie, un peu timidement, suite à la proposition qu’elle vient de faire. Au moins, il faut être honnête : Oliva va mieux. Tout n’est pas parfait, parfois le chagrin est insoutenable encore, mais c’est déjà un grand pas en avant. « Et toi ? Pas trop fatiguée ? » s’enquiert-elle, avant de jeter un regard, toujours un peu hésitant, vers Esila. La petite est adorable, définitivement – et de voir Asena dans ce rôle-là, elle ne s’y fait toujours pas, mais ce dont elle est sûre, Oliva, c’est que cela lui va bien.