New internship - pv Delilah
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New internship - pv Delilah

SUN wildest dreams
Hope Charpman
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messages : 555
pseudo : Mimicha (elle)
id card : Bridget Satterlee by Cranberry (vava), youngfcs (gifs profil & signa), Anaëlle (signa)
multicomptes : Jana
à contacter : Le personnage concerné par votre MP.
triggers : Inceste, mais prévenez toujours si vous êtes amené.e.s à évoquer un sujet potentiellement sensible quand même.
warnings : homophobie (de ses parents), homosexualité refoulée, pression parentale
présence : quotidienne ou presque en passage
New internship - pv Delilah Baaa3352442decf9f7c9f6994f4697e027048c2b
âge : Vingt-deux ans (née le 21 avril 2002). Un âge libérateur. Du moins en théorie, ses parents ne l'entendent pas de cette oreille face à leur trésor à façonner comme ils le veulent.
occupation : Étudiante en troisième année de droit pour suivre les traces de sa mère. Dessinatrice amatrice qui aimerait se lancer dans cette voie malheureusement pas assez élitiste aux yeux de ses parents.
statut civil : La vie professionnelle avant la vie sentimentale. Les paroles de ses parents ont toujours été claires depuis son enfance. Elle est célibataire pensant d'abord à réussir ses études. Et bien que cela l'arrange pour justifier son célibat, la vérité est en partie ailleurs... Son cœur qui s'agite de plus au plus au contact d'Alexis...
orientation : Hétérosexuelle à quiconque lui posera la question. Lesbienne refoulée enfermée dans le placard des pensées de ses parents au sujet de l'homosexualité en vérité.
habitation : Dans la villa familiale située au #1555 North Valley avec ses parents. L'heure de l'indépendance n'est pas encore arrivée même si elle aimerait voler de ses propres ailes.
pronom ig : elle
disponibilités : disponible

rps en cours : Michaela#1 - Laurel#1 - Alexis#2

rps terminés : Delilah#1 - Alexis#1 - Danny#1

rps abandonnés : Elsa#1 - Ellie#1 - Delilah#2


infos rp : J'écris à la première personne et au présent.
400-1200+ mots, je m'adapte à mes partenaires et tout aussi de mon inspiration.
Réponse en fonction de l'irl (entre 4 et 15 jours de délai je dirai pour vous donner une fourchette).
Dialogue de Hope en #0099ff

   
 
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∙ feat. @Delilah Sheperd  
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Il est 7h tapantes lorsque l’alarme de mon téléphone sonne. Tâtonnant, pour l’attraper sur ma table de chevet, j’ai besoin d’une vingtaine de secondes pour l’éteindre. Le vacarme arrêté, je m’allonge sur le dos dans mon lit et je m’étire de tout mon long. J’ai du mal à me réveiller ce matin. Pourtant, je n’ai fait aucune folie la veille. J’étais même couchée de bonne heure, aux alentours des 22h, juste après regardé le dernier épisode sorti de ma série favorite du moment. Il faut dire que j’ai perdu l’habitude de me lever si tôt. Les deux semaines de vacances ont eu raison de ma volonté de conserver un rythme classique même si je n’étais jamais debout après 9h30. Mon problème du jour provient surtout de mon problème à m’endormir. Je n’ai cessé de stresser à propos du début de mon stage qui débute aujourd’hui. Ne pas être aux côtés de ma mère aurait dû me détendre, mais la crainte de l’inconnu a eu raison de ma relaxation. J’ai espoir que cela aille mieux dès demain. Maître Sheperd m’a parue sympathique et bienveillante lors de notre entretien. Je suis là pour apprendre de toute façon. Elle ne va pas me manger. Enfin je crois. J’en saurai plus ce soir, à la fin de cette première journée.

Après un quart d’heure à tourner dans mes draps à gratter du temps au chaud sous ma couette, je finis par m’asseoir sur le rebord de mon couchage. Frottant mes yeux mi-clos, je réunis mon courage pour me lever et rejoindre ma salle de bain. Débarrassée de mon pyjama, je m’engouffre dans la cabine de douche. L’eau chaude réveille mes muscles endormis. Propre, je retourne dans ma chambre avec une serviette autour de ma tête. Afin de m’éviter de perdre des minutes de questionnement face à ma penderie, j’ai choisi – avec l’aide de ma mère – mes vêtements la veille. Ainsi, je n’ai pas a hésité et je mets ma ]robe à fleurs blanche à manches courtes et au pan descendant au-dessus de mes genoux (clique). Une tenue élégante et confortable idéale pour faire bonne impression sans trop en faire. Habillée, j’effectue un dernier crochet par la salle de bain afin de libérer mes cheveux et de les sécher au sèche-cheveux avant de descendre au rez-de-chaussée. Mes parents sont déjà dans le salon en train de prendre leur petit déjeuner. Je les salue d’une bise et les imite. Du moins j’essaye. Toujours tendue, l’estomac noué je ne peux qu’avaler difficilement une tartine beurrée à la confiture là où d’habitude j’en engloutis deux voire trois avec un thé au citron.

Mon couteau déposé dans le lave-vaisselle, je jette un coup d’œil à l’horloge murale. Il est l’heure de partir. Non pas que je sois en retard, mais je tiens à être en avance comme on me l’a inculquée. J’enfile mes chaussures à talons, j’attrape mon sac à main, mon sac à bandoulière contenant mon ordinateur portable, et je me sauve. Je ne prends pas mon cabriolet. Le cabinet d’avocats se situe dans le même quartier et se situe à quinze minutes de marche. Une légère brise m’accompagne le long du trajet. Un peu fraîche pour la frileuse que je suis, mais pas suffisamment pour me faire faire demi-tour et récupérer un gilet. Arrivée sur place, je me présente au secrétariat en précisant mon statut. La secrétaire saisit son téléphone et s’empresse de prévenir ma maître de stage de ma présence. Le combiné raccroché, elle m’indique qu’elle arrive sous peu et m’invite à patienter sa venue sur une chaise à proximité. Une fois remerciée, je m’y dirige. Assise, les jambes croisées, j’attends dans l’angoisse. Les minutes me semblent être une éternité quand enfin la silhouette de la trentenaire blonde entre dans mon champ de vision. Un sourire poli accroché à mes lippes, je me lève pendant qu’elle s’approche de moi. « Bonjour, Miss Sheperd. » Et sur mes mots, je lui tends ma main.

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Branle-bas de combat aux premières heures du jour. Il est encore tôt, mais la maison est en effervescence. Tout le monde est levé, tout le monde a déjeuné et surtout, tout le monde est prêt à partir. Delilah se fait couler un café avant de se diriger vers la porte d’entrée. “Tiiim ??” Qu’elle appelle du bas des escaliers. “On va être en retard.” Tous les jours, la même chose. La même routine. Timothy qui descend les escaliers en trombe. “Cours pas, tu vas tomber.” Lui répète-t-elle pour la millième fois, au moins. Il a la tête dure et il est de ces casse-cou qui prennent plaisir à voir combien de marches, il peut sauter avant de se faire mal. Pour le plus grand malheur de sa mère. Sa mère qui a déjà ouvert la porte alors qu’il récupère ses affaires et enfile une paire de baskets. Le timing est serré, comme tous les jours. Il n’y a pas le temps pour trop de fantaisies et en quelques minutes, tout le monde est dehors. La porte d’entrée a été fermée et le calme semble quasiment revenu. “A ce soir.” Déclare-t-elle, embrassant son mari sur le pas de la porte, avant que chacun ne rejoigne son véhicule. Timothy monte à l’arrière, son école se trouvant sur le trajet qui mène Delilah jusqu’au cabinet d’avocats. Elle le dépose au passage. Il lui octroie un baiser baveux sur la joue avant de disparaître. La maman d’un camarade le récupérera après l’école pour l’emmener à son cours de tennis avec son propre fils. C’est son père qui ira ensuite le chercher pour le ramener à la maison. Une organisation au millimètre qui évitait tout loupé.

Une organisation nécessaire quand le téléphone de la Sheperd commençait à sonner alors qu’elle n’était même pas encore arrivée au bureau. “Dis-moi ? Ils ont signé ou pas ?” Demande-t-elle à l’un de ses collaborateurs. Une conversation qui pouvait attendre une dizaine de minutes, mais qu’elle préférait entamer maintenant plutôt que de prendre du retard sur son planning de la journée. D’autant plus que le dossier en question était compliqué, les diverses parties étant peu collaboratrices. “Ils ont pas compris qu’ils allaient perdre le deal s’ils signaient pas la fusion rapidement ? Même le banquier leur a dit.” Ajoute-t-elle alors qu’elle arrive sur le parking. C’est donc café dans une main et téléphone dans l’autre qu’elle arrive au bureau déjà lancée dans sa journée alors qu’elle n’a même pas allumé son ordinateur. Elle adresse un sourire et un signe de main à son assistante avant d’aller s’enfermer dans son bureau. Elle conclut son appel, planifie de faire un point sur la situation en fin de journée. Comme à son habitude, elle s’attaque ensuite à ses mails, regarde ceux qui lui paraissent le plus urgent et prend le temps d’y répondre avant de se remettre à travailler sur le dossier qu’elle avait laissé en plan hier. Son café y passe rapidement. Carburant nécessaire au bon déroulement de sa journée. Le premier d’une longue série qu’elle entrecoupera de pauses cigarettes histoire de garder les idées claires. Pas le mode de vie le plus sain, mais chacun ses vices, dirait-elle. Elle vient d’ailleurs de se faire son deuxième café de la journée quand son assistante l’appelle pour l’informer que sa stagiaire est là. Deux minutes, lui demande-t-elle, juste le temps de finaliser et d’envoyer le mail qu’elle était en train de rédiger.

La jeune femme est assise là, à l’accueil. Elle se lève quand Delilah s’approche d’elle, un sourire dessiné sur les lèvres. Elle lui sert la main pour la saluer en retour. “Bonjour Hope.” Lui répond-elle avant d’ajouter. “Et s’il te plaît, appelle-moi Delilah, comme tout le monde ici.” Il n’y avait pas de madame Sheperd ici, à part quand il s’agissait de ses clients, pour le reste, des boards members à l’homme de ménage, en passant par sa secrétaire, tout le monde l’appelait par son prénom. Elle en attendait donc de même de la jeune femme. “Tu veux boire un café ? Un thé ? Ou quelque chose ?” Lui propose-t-elle l’invitant à la suivre jusqu’à son bureau d’un signe de la main. “J’ai fait en sorte de dégager un peu mon planning ce matin, pour qu’on puisse faire un petit topo avant d’entrer dans le vif du sujet. Je sais pas trop ce que tu connais du droit des sociétés. On a un peu de temps pour poser les bases et que tu ne te sentes pas trop perdue.” Elle ne maîtriserait probablement pas tous les détails du domaine en une matinée, mais Delilah pouvait lui donner suffisamment de détails pour qu’elle n’ait pas l’impression que les rendez-vous de l’après-midi se déroulent dans une langue étrangère. “On peut commencer par un petit tour des bureaux déjà.” Histoire qu’elle se familiarise un peu avec tout le monde dans un premier temps.
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statut civil : La vie professionnelle avant la vie sentimentale. Les paroles de ses parents ont toujours été claires depuis son enfance. Elle est célibataire pensant d'abord à réussir ses études. Et bien que cela l'arrange pour justifier son célibat, la vérité est en partie ailleurs... Son cœur qui s'agite de plus au plus au contact d'Alexis...
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Ce n’est pas mon premier stage et ce ne sera pas mon dernier. De nombreux viendront ponctuer le restant de mes études. Pourtant, je suis particulièrement stressée ce matin. C’est la première fois que je ne me retrouve pas aux côtés de ma mère durant mes moments sur le terrain. En soi, j’ai de quoi me réjouir, je n’aurai pas à subir sa pression quotidienne et son exigence. En vérité, elles sont d’autant plus fortes tant je crains la décevoir et lui donner une mauvaise image. Surtout qu’elle connait ma maître de stage en ayant été sa maître de stage durant sa formation à l’époque. La connaissant, elle lui en a fait baver, n’a toléré aucune erreur bien qu’elle fût là pour apprendre. Et si plusieurs années se sont écoulées depuis et que Miss Sheperd est adulte, j’appréhende une éventuelle vengeance de sa part. Par contre, je peux me rassurer sur ses compétences. Ma mère ne m’aurait pas confiée à une avocate de pacotille. Il me reste à espérer qu’elle soit pédagogue. Transmettre son savoir n’est pas un exercice naturel et tout le monde n’est pas doué dans ce domaine. Il me suffit de voir mon professeur de maths du lycée pour s’en rendre compte. Bon, sur ce coup-là, j’admets que ne pas avoir la fibre de la matière ne m’a pas aidée non plus à être talentueuse dans la matière. Dans l’absolu, je n’ai pas davantage la fibre du droit. Je suis cette filière par défaut, pour faire plaisir à mes parents. Ce qui me fait le plus vibrer ne s’est jamais trouvé dans les divers codes de lois. Il se situe dans un crayon tenu dans ma main en train de parcourir une feuille blanche et de lui donner vie. Une vibration que je ne peux exprimer en public, du moins pas devant mes parents, jugée trop indigne de mes capacités.

Ce n’est pas le moment d’y penser. En effet, Miss Sheperd vient d’arriver. Et j’ai besoin de toute ma concentration pour m’imprégner de ce qui sera mon environnement pour le prochain mois. Sans connaître son caractère, je sais d’avance qu’il n’est jamais plaisant – voire qu'il est agaçant – de devoir se répéter à cause d’inattention. « D’accord, Delilah. » Je retiens dès notre salutation sa remarque, mais il me drôle de la nommer par son prénom. J’aurai préféré conserver une certaine distance, je me serai sentie plus à l’aise. D’un autre côté, c’est une bonne manière de me mettre en confiance, de désacraliser la relation hiérarchique qui nous lie. « Non merci. » Je n’ai pas plus soif une fois le contact effectué. Mon estomac est toujours tendu. La donne sera peut-être différente dans quelques heures. Il est possible que des gargouillis se fassent entendre et me rappellent ne rien avoir avalée au petit déjeuner vers le milieu de la matinée. En attendant, je la suis silencieusement jusqu’à son bureau. « Je connais ce qu’on nous a enseigné en cours. » Soit une masse de théorie pour peu voire pas de cas pratique. Soit pas grand-chose en résumé. Ma foi, c’est pour cela que je suis là, pour étoffer mes connaissances. Et sûrement pour servir de main d’œuvre gratuite également. Je suis lucide sur mon statut de stagiaire. Sur place, je me débarrasse de mon sac à main et mon ordinateur portable. « Comme vous voulez. » C’est elle qui gère. C’est elle qui voit par où commencer. Cette étape aura forcément lieu. Cela permettra à ses collaborateur.rice.s de m’identifier, de mettre un nom et un rang sur cette jeune femme qui va se balader dans leur locaux pendant quatre semaines. Peu importe son choix, je récupère mon carnet – de cours je précise – et un stylo afin de pouvoir prendre des notes. Une habitude que je tiens de ma mère pour ne pas oublier des choses, la mémoire pouvant être faillible. Prête à en découdre, mon ventre manifeste le vide qui l’habite bruyamment. Mes joues rosissent de gêne bien que cela reste un phénomène naturel. « Finalement, je veux bien un thé. », que j’affirme dans un timide sourire.

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Elle a l’impression de se revoir un peu plus de dix ans en arrière, Delilah, quand elle va chercher Hope dans la salle d’attente. La jeune femme ne l’avait pas trouvée par hasard. Delilah s’était trouvée à sa place, des années en arrière alors qu’elle venait de débuter ses études. La mère de Hope avait accepté de la prendre en stage pendant quelques semaines. Elle n’était donc pas une parfaite inconnue. C’était d’ailleurs qui l’avait contactée dans un premier temps. Un petit coup de pouce ayant simplement propulsé son CV en haut de la pile. Pour le reste, elle n’avait rien promis, Delilah. Elle ne devait rien à personne. Si Hope n’avait pas fait l’affaire, elle ne l’aurait pas prise. Elle se serait contenté d’envoyer un mail poli pour refuser à celle qui après avoir été sa maître de stage était maintenant sa consœur. Mais Hope avait fait l’affaire. La jeune femme lui avait plu lors de l’entretien qu’elle lui avait fait passer. Elle semblait brillante et motivée. Sans doute parce qu’elle avait de qui tenir. Le moins, que l’on puisse dire, c’est que l’étudiante est polie. Sans doute un savant mélange entre son éducation et son envie de faire bonne impression. Delilah pouvait la comprendre. Elle pouvait également détendre un peu l’atmosphère. Elle n’allait pas la manger. Elle était là pour la mettre à l’aise et ça commençait donc par la placer au même niveau que toutes les autres personnes travaillant ici. Autant briser la glace tout de suite. “Après plusieurs jours, ça te viendra naturellement, t’en fais pas.” déclare-t-elle en souriant. La familiarité viendrait avec le temps. Il n’y avait pas de secret. Tout comme elle ne mettrait sans doute pas longtemps avant de ne pas refuser les diverses pauses café qu’on pourrait lui proposer. Mais c’était son premier jour et Delilah comprenait parfaitement.

Elle l’invite donc à la suivre. Tente un peu d’évaluer ce qu’elle va avoir besoin de lui expliquer pour qu’elle ne se sente pas complètement perdue lors des rendez-vous prévus cet après-midi. “Beaucoup de blabla et peu de concret, donc.” déclare-t-elle “Tu seras pas complètement perdue malgré tout, au moins le jargon te sera pas inconnu. Pour le reste, tu vas te rendre compte que le corporate en pratique c’est étonnamment bien plus fun que la théorie.” Ajoute-t-elle en plaisantant. Elle savait que son domaine n’était pas forcément le plus vendeur sur le papier. Elle aussi, elle avait été étudiante. Elle aussi, elle en avait bouffé de la théorie. Des powerpoints et des professeurs qui lisent leur cours sans interruption jusqu’à la fin du cours. Si elle n’avait pas fait de stage, si elle n’avait pas approfondi le côté pratique, elle ne se serait probablement jamais dirigée vers cette voie. C’était donc ce qu’elle souhaitait montrer à Hope ces quatre prochaines semaines. Pour l’heure, elle commençait par le début. Par lui faire faire le tour des locaux. “Tu peux me tutoyer aussi, on va passer beaucoup de temps ensemble ces prochaines semaines.” lui lance-t-elle en parcourant les couloirs avant d’ajouter. “Et accessoirement, ça me fera me sentir un peu moins vieille.” Car oui, finalement, ça faisait un moment qu’elle n’était plus étudiante. Comme quoi, Timothy n’avait pas tout à fait tort quand il disait qu’elle n’était pas trop jeune. S’en rendre compte avait une toute autre saveur. Elle préférait donc occulter ce détail-là et présenter l’équipe à Hope. Parfois de manière brève pour ne pas interférer avec les rendez-vous en cours, ou un peu plus longue, le temps d’échanger deux ou trois mots. Quand l’estomac de la jeune femme se fait entendre et que cette dernière change d’avis, Delilah ne peut s’empêcher de laisser échapper un rire. “Le moment parfait pour te montrer notre salle de pause alors.” Déclare-t-elle ensuite la conduisant jusqu’à la pièce en question. Probablement l’un des lieux voyant le plus de passages dans la journée. “Hésite pas à te servir. Fais pas ta timide, je serai la dernière à te juger sur le nombre de thés ou de cafés que tu boiras en une journée. Si je pouvais m’en faire passer en intraveineuse, je le ferai.” Plaisante-t-elle, s’approchant d’ailleurs de la machine à café, le sien s’étant évaporé bien trop vite à son goût. “Qu’est-ce qui t’as donné envie de faire du droit ?” Demande-t-elle en regardant son café couler.
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Si les gens savaient voir au-delà des apparences, ils comprendraient que je ne suis pas faite pour le droit, et encore moins pour être avocate. Je suis beaucoup trop timide pour survivre dans ce monde de requins. Et si ma mère pense que je vais m’endurcir avec le temps, je sais qu’elle se trompe. Je ne peux renier ma nature, mon caractère. Tant que tout se passe au niveau des cours, de mes capacités de mémorisation, d’apprentissage, de raisonnement, tout va bien. Sur le terrain, devoir communiquer, plaider, interagir avec d’autres personnes, démontrent de mon mal-être dans cette voie. Je fais l’effort pour la fierté de mes parents, par défaut également. Ce n’est comme si j’avais le choix de suivre mon propre chemin. Dans mon malheur, je peux m’estimer heureuse. En effet, ma mère ne m’impose pas ma spécialité. Et si j’ignore encore pour laquelle opter, je sais d’avance que je ne me dirigerai pas vers le droit des familles, par envie de me détacher un minimum de son emprise. De ce que j’ai vu en cours, je ne suis pas plus emballée par le droit des sociétés. Cependant, j’ai conscience que la théorie et la pratique sont deux choses différentes. Mon professeur peu pédagogue ne m’aide pas non plus à apprécier ce volet. J’espère que Delilah sera meilleure et surtout qu’elle n’a pas décidé de prendre une stagiaire pour une subvention et me considérer comme un boulet indésirable pendant un mois. Une camarade de classe a vécu cela lors de son stage précédemment et son expérience a été des plus désagréables. Au point où elle a quitté la filière tellement elle était dégoûtée. Pour le moment, sans pouvoir juger de ses compétences à transmettre ses connaissances, elle m’est sympathique. Elle fait de son mieux pour me rassurer. Ce qui est bon signe. « Étant donné les enjeux, je ne suis pas certaine que ce soit si fun. » Je la recadre en douceur. Loin de moi l’idée de paraître arrogante. J’ai simplement conscience de ce qui se joue dans les affaires, qu’elle a le destin d’entreprises entre ses mains, parfois même le destin de plusieurs vies en comptabilisant le propriétaire et ses divers.e.s employé.e.s. La pression doit être forte. « Je vais essayer, mais je vous... te promets rien. » J’ai du mal à tutoyer les gens. La faute à mon éducation qui prône la politesse avant la familiarité sans non plus en être à devoir vouvoyer mes parents. En dépit de leur degré d’exigence, ils n’en sont pas à ce stade. « L’âge c’est dans la tête. » Un sourire ponctue ma remarque. L’âge n’est qu’un chiffre en soi et ne définit pas qui nous sommes vraiment. Ce sont nos attitudes qui nous définissent, nos actes. Carnet et stylo en main, je lui témoigne de mon sérieux. Je prends des notes sur les personnes rencontrées, tentent de me faire des repères visuels dans les couloirs pour ne pas me perdre. Pour un succès mitigé à l’heure actuelle, étant incapable de retourner à son bureau lorsque mon ventre décide de manifester sa faim. Delilah s’en amuse et me propose de m’emmener en salle de pause. Je la suis comme son ombre jusqu’à la pièce. Je salue une femme assise à une table en train de boire son café et de lire le journal quotidien local. Suivant les paroles de la trentenaire, je me dirige vers la bouilloire aperçu sur un meuble. Je la remplis et mets l’eau à chauffer. Je profite du temps d’attente pour récupérer un sachet de thé au citron dans une boite et un gobelet. Je note mentalement puis sur ma feuille d’apporter ma tasse demain. Mon estomac se noue un peu plus face à sa question. Je me doutais que le sujet arriverait sur le tapis, mais pas spécialement aujourd’hui. « Ma mère. L’envie de suivre sa voie, de la rendre fière. » Ce qui est vrai en soi. Je tiens à la rendre joyeuse quitte à mettre de côté ma propre joie. Un choix fait au détriment de mon épanouissement personnel. « Peut-être l’envie de défendre les autres. » Je ne peux nier être altruiste, détester l’injustice. En vérité, c’était droit ou médecine. Et j’ai choisi ce qui me paraissait le moins pire. J’espère que ma réponse lui conviendra. Si elle lit entre les lignes, elle comprendra en tous cas que ce n’est pas une vocation. L’eau venant terminer de chauffer, je la verse dans mon gobelet et laisse infuser le thé. « Et v… Et toi ? » Un juste retour des choses. Je ne vois pas pourquoi je serai la seule à me dévoiler.  C'est surtout pour détourner l'attention sur ma personne, je l'admets.

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Oui, l’âge était dans la tête. Elle était bien d’accord avec ça. Elle avait tendance à ne pas trop se soucier de cela. A ne pas se poser de question. Peut-être parce qu’elle avait accompli pas mal de choses avant d’avoir trente ans. Elle s’était mariée jeune. Avait eu son fils dans la foulée. Acheté une maison avec son conjoint quelques années plus tard. Elle n’avait, de ce fait, pas l’impression de subir la pression de la société concernant les choses qu’elle attend d’une femme dans la trentaine. Elle n’avait pas non plus son horloge biologique qui venait la presser. Elle avait donc tout fait relativement jeune. Pas forcément par choix ou parce que c’était ce qu’elle avait prévu, mais bien parce que c’était ce que la vie avait décidé pour elle. Ça avait ses avantages, mais également ses inconvénients. Des inconvénients qu’elle n’aborderait pas avec Hope. Se contentant plutôt d’acquiescer. “C’est vrai. Même si, croit le où non, je suis déjà une boomer pour les ados de quatorze ans. Dans la tête ou pas, elles, elles sont sans pitié.” Répond-elle en plaisantant. À cet âge-là, il ne semblait y avoir que le nombre qui comptait. Elle était donc déjà trop vieille pour être cool. Ou même pour prétendre l’être. Hope était encore jeune. Elle n’avait pas à se soucier de ça, à peine majeure, elle avait le temps avant de se retrouver dans la catégorie des ringardes. Il fallait qu’elle en profite en attendant.

La salle de pause est évidemment un passage obligé. Si Hope ne connaît pas encore Delilah et son amour pour le café, elle risque de découvrir cette facette de sa personnalité bien rapidement. Ça l’aurait presque peinée de ne pas pouvoir accompagner la jeune femme dans cette salle pour qu’elle se serve quelque chose à boire. Elle ne remercierait donc jamais assez l’estomac de l’étudiante qui avait décidé pour elle. Delilah appréciait cet endroit. Un lieu dynamique. Aussi étonnant que cela puisse paraître. Toujours en mouvement. Les gens allaient et venaient à longueur de journée. Ça parlait de travail, de dossiers, mais également de loisirs, des bars les plus branchés du coin. Il n’y avait pas vraiment de limites et c’était bien souvent autour d’une tasse de café bien chaude que se faisaient les plus douces confidences. C’était cela qui avait incité Delilah à poser cette question à Hope. S’attendant presque à la réponse que la jeune femme venait de lui donner. “Ah … Ta mère. “ Répond-elle simplement, hochant la tête de haut en bas. Une femme qu’elle connaissait personnellement. Une femme qui a ses yeux était plutôt dure et intransigeante, mais toujours très juste dans sa manière de pratiquer. Une femme qui lui avait beaucoup appris. Une femme qu’elle respectait. Une femme qu’elle ne connaissait que sur le plan professionnel et sur laquelle elle ne pouvait donc pas forcément porter de jugement. Cependant, cette réponse résonne dans sa tête. Comme un écho. “C’est louable.” Lui répond-elle. C’était une réponse qu’elle avait beaucoup entendue. Cela semblait être l’un des dénominateurs communs de tous ceux qui se lançaient dans cette voie. “T’as une idée de la spécialité que tu souhaiterais exercer en particulier ? … Et oui, tu as le droit de ne pas choisir le corporate.” Demande-t-elle ensuite. Se sentant un peu obligée de préciser, au cas où la jeune femme se sente forcée. Peut-être trop timide pour dire quoi que ce soit. Elle ne mordait pas Delilah et quand elle faisait les gros yeux, ce n’était en général qu’une tentative d’autorité à l’égard de son fils qui prétendait avoir peur. Sachant pertinemment que sa mère ne savait pas lui dire non. Un sourire se dessine sur ses lèvres quand la question lui est retournée. “Mon père … En quelques sortes. Il avait une idée assez précise de ce qu’il voulait pour ses enfants.” Répond-elle en haussant les épaules. Il leur avait tout de même laissé champ libre quant à la voie à suivre, tant que ça restait suffisamment prestigieux à ses yeux. “J’ai eu la chance de trouver quelque chose qui me plaisait dans le plan qu’il avait imaginé.” Ce n’était pas pour autant qu’elle avait eu l’impression de le rendre fier. Au mieux, elle avait simplement fait ce qu’il attendait d’elle. Pour lui, c’était la norme, le strict minimum. Rien de plus. .
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multicomptes : Jana
à contacter : Le personnage concerné par votre MP.
triggers : Inceste, mais prévenez toujours si vous êtes amené.e.s à évoquer un sujet potentiellement sensible quand même.
warnings : homophobie (de ses parents), homosexualité refoulée, pression parentale
présence : quotidienne ou presque en passage
New internship - pv Delilah Baaa3352442decf9f7c9f6994f4697e027048c2b
âge : Vingt-deux ans (née le 21 avril 2002). Un âge libérateur. Du moins en théorie, ses parents ne l'entendent pas de cette oreille face à leur trésor à façonner comme ils le veulent.
occupation : Étudiante en troisième année de droit pour suivre les traces de sa mère. Dessinatrice amatrice qui aimerait se lancer dans cette voie malheureusement pas assez élitiste aux yeux de ses parents.
statut civil : La vie professionnelle avant la vie sentimentale. Les paroles de ses parents ont toujours été claires depuis son enfance. Elle est célibataire pensant d'abord à réussir ses études. Et bien que cela l'arrange pour justifier son célibat, la vérité est en partie ailleurs... Son cœur qui s'agite de plus au plus au contact d'Alexis...
orientation : Hétérosexuelle à quiconque lui posera la question. Lesbienne refoulée enfermée dans le placard des pensées de ses parents au sujet de l'homosexualité en vérité.
habitation : Dans la villa familiale située au #1555 North Valley avec ses parents. L'heure de l'indépendance n'est pas encore arrivée même si elle aimerait voler de ses propres ailes.
pronom ig : elle
disponibilités : disponible

rps en cours : Michaela#1 - Laurel#1 - Alexis#2

rps terminés : Delilah#1 - Alexis#1 - Danny#1

rps abandonnés : Elsa#1 - Ellie#1 - Delilah#2


infos rp : J'écris à la première personne et au présent.
400-1200+ mots, je m'adapte à mes partenaires et tout aussi de mon inspiration.
Réponse en fonction de l'irl (entre 4 et 15 jours de délai je dirai pour vous donner une fourchette).
Dialogue de Hope en #0099ff

   
 
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∙ feat. @Delilah Sheperd  
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Delilah réussit l’exploit de me faire sourire avec sa remarque. Je comprends parfaitement l’idée d’être perçue comme une vieille à trente ans passés aux yeux d’un ado de quatorze ans. Surtout si l’adolescent en question est également l’enfant de la trentenaire. Je m’en rends parfaitement compte avec ma cousine de cet âge qui ne fait que se plaindre de ses vieux croutons de parents lors que je la voie. Je lui sers de guide, n’ayant pas de grande sœur pour l’aiguiller. Je prends ce rôle à cœur même s’il me fait toujours drôle quand elle m’évoque sa vie sentimentale et ses premiers émois. Surtout quand elle me demande comment étaient les miens et que je dois m’inventer un passé plus glorieux que je n’en ai jamais eus car je suis incapable d’assumer qui je suis vraiment. Exactement de la même manière dont je subis mon parcours professionnel. Plus que l’envie de suivre le modèle de ma mère, je n’ai pas vraiment eu le choix. Et si mon interlocutrice m’estime louable, je m’estime plutôt lâche à ne pas oser m’affirmer, à rester enfermée dans la belle cage dorée qu’elle m’a bâtie, à me taire au lieu de me révolter. « Pas encore. Je compte sur mes divers stages pour y voir plus clair. » Pas le droit des familles pour sûr pour me détacher un minimum de l’emprise de ma matriarche. Sinon, je suis dans le flou, aucune branche ne s’étant démarquée des autres. Peut-être un peu le droit des enfants et cette envie de protéger ces êtres innocents démunis, mais c’est une vague piste et la balance est très loin d’avoir penchée définitivement de ce côté-là. Je doute fort de me diriger vers le droit des sociétés. Je ne suis pas fan de ses entreprises qui visent souvent le profit au détriment du bien-être de ses employé.e.s. J’assume généraliser, juger ce monde capitaliste. Je ne demande qu’à changer d’avis au cours de mes expériences sur le terrain. Mon point de vue aura certainement évolué dans un mois. Pas forcément en mieux par contre. En tous cas, mon opinion de Delilah se précise déjà à l’écouter. A entendre sa réponse à ma réciproque à sa question, nous nous ressemblons. A la différence notable qu’elle ose mettre des mots sur le comportement de son père, là où j’ai masqué celui de ma mère pour lui faire croire avoir été maîtresse de mes actions. Je lui offre un sourire empathique, ne comprenant que trop bien la situation dans laquelle elle a été. Et elle représente un motif d’espoir, un signe qu’il est possible de s’épanouir dans l’imposition. Sauf si elle cache des blessures internes. « Dans quoi tu te serais dirigée s’il n’avait pas imaginé un plan tout tracé ? » Je poursuis mon investigation. Ma curiosité n’a que pour but de la découvrir davantage, de voir si nos similitudes se retrouvent également autour de l’art. Je n’ai nullement l’intention de réveiller un éventuel passé douloureux. De toute façon, si le sujet se trouve être sensible, elle est libre de l’évincer. Surtout que nous avons du travail. « Moi, si j’avais suivi ma propre voie, je me serai lancée dans des études pour devenir dessinatrice. » Je me confie pour l’inviter à le faire en retour. Ceci me permet aussi de soulager mon cœur lourd de ne pas pouvoir faire ce qui me fait le plus vibrer. Du moins pas de manière officielle. Mon bloc-notes et mon crayon à papier ne me quittent jamais. D'ailleurs, j’ai remarqué une fenêtre dans la salle et aperçu un bout de vue sur un coin de verdure. A l’occasion d’une pause, il va de soi que je posterai devant et que je griffonnerai le paysage qui s’offrira à mes yeux afin de vivre ma réelle passion.

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Elle hoche la tête, de haut en bas. Elle comprend. Elle aussi ne s’était pas décidée dès le départ. Elle avait hésité pendant un moment aussi. Avait presque penché en direction du droit pénal, puis finalement avait fait volte-face un peu sur le tard. Le corporate étant ce qui la passionnait réellement. Elle aimait ce lien privilégié qu’elle avait autant avec les entreprises, que les banques et tous les autres acteurs des dossiers qu’elle traitait. Elle n’était pas certaine qu’elle aurait supporté la charge émotionnelle qu’aurait fait peser sur elle une carrière dans le pénal. Trop empathique pour ça. Ça l'aurait sans doute bouffé en un rien de temps. “T’as raison, il faut pas se précipiter, puis t’as encore largement le temps de décider.” Hope était jeune, elle n’avait pas encore terminé ses études. Il lui restait bien des matières à étudier et à découvrir. Tout comme elle aurait également l’occasion d’effectuer d’autres stages afin de trouver sa voie. Elle fera sans doute bien vite le tri entre ce qui l'intéresse ou pas. Peut-être même que ce stage ici lui permettra de se rendre compte que non, le corporate, c’est vraiment pas son truc. C’était une possibilité, même si Delilah allait faire de son mieux pour lui montrer toutes les subtilités qui pouvaient rendre la matière intéressante. Elle était consciente que ce n’était pas la branche la plus attractive.

Elle sourit. Il semblerait que la jeune femme et elle ait quelques points communs inattendus. Elle ne savait pas que cette dernière avait choisi le droit pour marcher dans les pas de sa mère. Elle ne lui avait pas posé la question lors de l'entretien qu’elle lui avait fait passer. Elle aurait pu pourtant. Bien que ça n’aurait pas changé sa décision de l’accueillir ici pendant un mois. Hope n’en dit pas beaucoup, cependant. Elle ne s’étale pas trop. Se contente de reciproquer la question. Loin de déranger Delilah qui n’a pas de difficulté à dire à voix haute que son père est à l’origine de son choix. Le père Sheperd n’a jamais été un tendre. Elle a appris à composer avec. Plus malléable que ses aînés, le bébé de la famille n’a pourtant pas eu plus de leste lâché en sa faveur, ni même plus de reconnaissance pour avoir suivi le chemin qui avait été imaginé pour elle. Un des points qu’elle travaillait avec sa psychologue, un problème à la fois. Le moins douloureux, sans l’ombre d’un doute. “Je pense que j’aurai quand même fini avocate. C’est une vraie vocation pour moi, je peux pas m’imaginer faire autre chose.” Répond-elle sincèrement. Son métier était une passion et si elle avait bien du mal à décoller du bureau le soir, ce n’était pas seulement pour éviter une dispute de plus avec son conjoint. C’était parce qu’elle aimait réellement ce qu’elle faisait et avait l’impression de ne pas en avoir assez. “Il ne m’a pas forcée ou incitée à faire du droit, mais il tenait tout particulièrement à ce qu’on fasse des études ‘prestigieuses’ à ses yeux.” Donc elle avait eu le choix, en quelque sorte. Elle n’avait eu qu’à piocher dans ce qui était suffisamment prestigieux aux yeux de son paternel pour faire son choix. Elle a l’impression que Hope, elle, n’a pas eu cette chance-là. Que c’est un peu plus compliqué que ça. “Pourquoi ne pas t’être lancée dans le dessin ? Si c’est ça qui te passionne ?” Demande-t-elle d’abord avant d’ajouter. “Si c’est pas trop indiscret, bien sûr.” Après tout, elle venait de la rencontrer, elles ne se connaissaient pas et elle n’avait donc aucune légitimité à poser des questions trop personnelles. “Ça te fait pas peur de te dire que tu vas bosser toute ta vie dans quelque chose qui te passionne pas ? Surtout dans le droit." Elle ne disait pas ça pour être méchante ou pour la juger. Loin d’elle l’idée de donner des leçons, mais elle se questionnait réellement. Car elle savait ce que ce métier impliquait, la rigueur que cela nécessitait et à quel point ça pouvait être dur si on aurait aimé faire autre chose. .
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orientation : Hétérosexuelle à quiconque lui posera la question. Lesbienne refoulée enfermée dans le placard des pensées de ses parents au sujet de l'homosexualité en vérité.
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J’ai beau avoir le temps de me décider, le temps défile vite malgré tout. Hier encore, je débutais ma vie estudiantine. Aujourd’hui, me voilà en troisième année. Demain, je verrai le bout de ma septième année et l’examen du Barreau. Alors il n’est pas trop tôt pour commencer à y réfléchir même si mon esprit n’est jamais totalement tourné vers cet avenir professionnel. Au fond de moi, je nourris toujours ce mince espoir d’être dessinatrice, d’emprunter mon propre chemin et non un de ceux tracés par mes parents. Je ne sais pas si je fais bien de m’y accrocher. Je ferai peut-être mieux de tourner la page, d’arrêter de rêver. J’ai d’ailleurs tenté une fois de me séparer de mon bloc-notes pour cesser de me torturer avec un futur utopique. Je n’ai tenu que maximum deux jours avant de le ressortir de son tiroir et de griffonner dessus. C’est comme une drogue pour moi. C’est un besoin vital. Et je me tue chaque jour à suivre des cours de droit, à cacher ma réelle passion, à jouer le rôle de la fille modèle. A écouter Delilah, j’envisage que cela est courant chez les avocats, elle-même ayant suivi la trace de son père. Jusqu’à ce qu’elle développe et précise qu’elle aime ce qu’elle fait, que cette filière lui plait malgré tout. Si je peux croire qu’elle essaye de me rassurer, son regard témoigne de sa sincérité. Je ne sens aucun reproche envers son paternel dans le ton de sa voix, aucune rancune. Rien ne me dit qu’elle n’en a pas éprouvé. A son âge, elle a davantage de recul sur sa situation que moi. Dans dix ans, peut-être serais-je épanouie dans mon métier et que je remercierais mes parents de ne pas m’avoir laissée suivre ma voie fantaisiste artistique. En tous cas, à l’heure actuelle, je ne le ressens pas ainsi. Je me sens prisonnière de leur destinée, de leurs envies, marionnette à façonner à leur image au détriment de ma propre image, de ce que je suis. Je n’aurais pas dû aller sur ce terrain-là, me faire souffrir. Il est tard pour reculer désormais. « Parce que ça manque de prestige. » Aux yeux de mes parents du moins. Pourtant il existe des dessinateurs célèbres. L’art dans sa globalité n’est pas considéré dans ma famille. Sauf la musique classique, l’unique exception à la règle.  Et moi, le vilain petit canard qui n’a pas le rythme dans la peau. Au détriment de ma mère qui aurait voulu que je joue du piano et qui m’a inscrite a des cours dans ma jeunesse. Mais après quelques séances et aucun progrès de ma part hormis le fait de lui casser les oreilles, elle a compris qu’elle ne détenait pas le nouveau Mozart. Si j’avais su que c’était ma seule chance d’être une artiste reconnue à ses yeux, j’aurai certainement fait plus d’effort au lieu d’appuyer sur les touches blanches et noires pour le plaisir d’avoir l’autorisation de faire du bruit. « C’est pas comme si j’avais le choix… » Je soupire de lassitude. « Si le droit me passionne pas, je l’ai pas non plus en horreur. Je compte sur l’ambiance de travail, sur l’entente avec mes collègues, pour compenser. Je ne prendrai pas les affaires à la légère et je ne compte les bâcler non plus. Je serai une bonne professionnelle. » Et ça, c’est de ma propre volonté. Je me refuse de faire subir à ma clientèle mon passé. Elle n’en est pas responsable. Je suis l’unique responsable de mon parcours, à ne pas avoir le courage de m’exprimer, d'affronter mes parents. Je termine rapidement mon thé puis jette mon gobelet à la poubelle. « On devrait peut-être se mettre sur les dossiers de l’après-midi si tu veux que je sois prête pour tes rendez-vous. » Une suggestion faite pour clôturer cet aparté. Je ne désire pas davantage me livrer. Elle en sait déjà trop.

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C’était donc ça. Le manque de prestige. A croire que son père n’était pas le seul à avoir des idées bien arrêtées sur ce qui rendait un métier respectable. Le prestige, elle en avait entendu parler pendant des années. Jusqu’à ce qu’elle entre à l’université et se lance dans des études de droit. Là, elle avait atteint l’objectif. Elle était rentrée dans le moule de ce que son père considérait comme prestigieux et respectable. Elle avait honoré son contrat. Elle avait eu de la chance et avait réussi à trouver quelque chose qui lui plaisait et dans lequel elle parvenait à s’épanouir pleinement. Ça n'avait pas l’air d’être le cas de Hope et elle était désolée pour elle. Désolée, qu’elle n’ait pas eu la même expérience qu’elle, ni même la même marge de manœuvre dans son choix de carrière. Elle déplore le manque de choix. Elle déplore également que ce genre de choses ne soit pas de l’histoire ancienne. Que ce qui se faisait il y a quinze ans était toujours d’actualité dans certaines familles. Elle devait bien l’avouer, cette information lui apporte une tout autre perspective sur sa consœur qui avait été de grands conseils lors de ses études. “Je comprends.” Répond-elle. Ce n’était pas ce genre de choses qu’on disait pour compatir. Elle le disait parce qu’elle comprenait réellement. Parce que d’une certaine manière, elle avait vécu la même chose. C’était aussi pour cela qu’elle se permettait de la remettre en question. Gentiment. Elle n’avait pas de reproche à lui faire. Elle ne doutait pas non plus qu’elle exercerait correctement ses fonctions le moment venu. “J’en doute pas.” Déclare-t-elle simplement avant d’ajouter. “Mais l’ambiance et les collègues, ça ne fait pas tout. Je suis pas là pour te dissuader, on a besoin de jeunes avocats brillants, mais t’es encore jeune, t’as le temps de prendre un autre chemin.” C’était sans doute plus facile à dire qu’à faire. Elle se mettait à sa place, à son âge. Elle n’était pas sûre que quiconque aurait pu la faire changer d’avis quant à la voie qu’elle avait choisi de suivre pour rentrer dans le moule et rendre son père fier. Avec le recul, elle réalise que ce n’est pas comme cela que ça aurait dû se passer. Que seule la passion et l’attrait pour le domaine auraient dû la mener là où elle est aujourd’hui. Alors, elle estime que pour Hope, il est encore temps. Elle a le temps de rebondir. Le temps de réaliser que ses parents n’ont pas à dicter sa vie. Un constat difficile à faire. D’autant plus que ce n’est pas son rôle. Ça ne la regarde pas, Delilah.

Elle, elle est là pour lui enseigner les rouages du droit des sociétés. Elle est là pour lui montrer comment tout cela se déroule en pratique, loin des cours et des powerpoints. Loin de la théorie pure et dure. Elle prend son rôle très au sérieux, alors quand Hope suggère qu’elles se mettent sur les dossiers pour préparer les rendez-vous de l’après-midi, ça la fait sourire. “Tout à fait.” Répond-elle, l’invitant à la suivre jusqu’à son bureau. “Après, pas de pression, je te demande pas de tout maîtriser sur le bout des doigts. Ce qui m’importe, au moins pour aujourd’hui, c’est que tu arrives à comprendre ce qu’il se passe et que tu ne te sentes pas complètement larguée. Si jamais, n’hésite pas à poser des questions.” Ça, c’était très important pour elle. Si elle ne pouvait lui transmettre sa passion pour le domaine, elle espérait au moins qu’elle puisse comprendre les tenants et aboutissants. Une fois dans le bureau, elle l’invite à s’asseoir autour de la table sur laquelle est posée toute une pile de dossier. “Ok, donc, cet après-midi, on a deux rendez-vous. Le premier, plutôt théorique, un dossier de conformité, une entreprise m’a engagée pour faire le point sur leur procédures préventives et vérifier qu’ils sont bien en accord avec la loi. C’est seulement notre deuxième rendez-vous, ils vont venir avec leur dossier, on va faire le tour rapidement et je les reverrai dans une ou deux semaines.” En fonction, elle pourrait même demander à Hope de prendre en charge le dossier. Sous sa supervision, bien évidemment, mais elle connaissait la théorie, elle pouvait donc être en mesure de vérifier que l’entreprise avait mis en place les bonnes procédures préventives. “Le deuxième, un peu plus sport. Une fusion qui traîne depuis un moment. Le board de la société absorbante est une bande de nouveaux riches qui ne comprennent pas les enjeux et ne font pas ce qu’on leur demande. Ils doivent signer la fusion, tout le monde leur répète, mais ils prennent leur temps. La banque est sur leur dos, leur département social aussi et … Moi aussi. Donc le but sera de finaliser le tout. Il risque d’y avoir beaucoup de monde et de partir dans tous les sens. Nous on gère que le juridique, le reste, on s’en moque.” Un bon programme pour un premier jour. “Tu peux regarder le dossier, histoire de voir un peu tout ce qu’il y a eu depuis le début, le temps que je traite quelques mails ?” Propose-t-elle ensuite.
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Prendre un autre chemin, suivre mon propre chemin, j’en ai longtemps rêvé. J’ai tenté de me battre pour ma passion, de démontrer à mes parents le prestige possible en étant artiste à travers des exemples célèbres. Évidemment, je n’ai jamais eu la prétention d’être aussi talentueuse, de leur garantir mon succès. Ce n’est pas ce que je recherche. J’aimerai simplement faire ce que j’aime, ce qui m’anime au quotidien. Et ce n’est clairement pas le droit même si j’ai fini par m’y faire. Je suis surtout résignée, piégée dans la toile familiale. Je n’ai pas la force de lutter pour m’en libérer. Je ne peux pas blesser mes parents non plus. Je suis leur unique enfant, leur unique espoir. Puis qui est mieux placé que mes parents pour savoir ce qui bien pour moi ? Moi-même ? Moi qui manque d’expérience dans la vie, qui doute de chacun de ses choix, qui suis incapable d’assumer son attrait pour la gent féminine ? Non. Je suis la dernière à être apte à prendre cette décision. Du moins, je m’en convaincs. Ainsi, il est facile d’accepter ma condition, de fermer les yeux sur la prison dans laquelle je me trouve. Un jour peut-être que je sortirai de cette emprise. J’ai déjà commencé en soi en sortant en douce pour aller voir Alexis. Petit à petit, je semble vouloir déployer mes ailes. Une tentative sévèrement punie pour me dissuader de recommencer. Je reconnais que cela a marché jusqu’ici, mais j’ai planté une graine avec mon essai. Et je la sens grandir en mon for intérieur. Cela prendra le temps qu’il sera nécessaire, mais il arrivera le moment où elle sera à maturité et où je ne pourrai plus résister à sa détermination de s’exprimer, d’hurler ce que je veux et qui je suis vraiment. En attendant, je dois tenir mon rang d’étudiante modèle sérieuse. Mon stage n’est pas des vacances bien que certain.e.s de mes camarades de classe le pensent. Quitte à paraître zélée, je suggère de nous mettre au travail. Delilah ne rechigne pas et m’invite à la suivre. Heureusement car je suis incapable d’ouvrir la voie pour retourner à son bureau. « Oui bien sûr. J’hésiterai pas. Je vais prendre des notes durant les rendez-vous et je te demanderai à la fin les choses que j’ai pas comprises. » Hors de question de l’interrompre en plein entretien, ce ne serait pas professionnel. Je ne veux pas davantage rester dans l’ignorance. De toute façon, je pense qu’elle a prévu un debrief pour faire un bilan, pour demander mon point de vue, mes éventuelles idées. Je ne l’imagine en tous cas pas se servir de moi comme une décoration humaine pendant un mois. De retour dans ses quartiers, je m’installe sur une chaise. Je l’écoute m’énoncer le programme de l’après-midi. Si le premier rendez-vous à l’air relativement ennuyeux, le second semble beaucoup plus intéressant. Enfin, intéressant n’est pas spécialement le mot. Je ne tiens pas particulièrement à me retrouver au milieu de personnes bruyantes où il serait de mon devoir de calmer les esprits. Je déteste les conflits. Oui, je sais, une autre bizarrerie avec le fait de faire en sorte de devenir avocate. « Bien sûr. » C’est le minimum que je puisse faire. Je me lève pour aller récupérer mon ordinateur portable. Pendant qu’il démarre, j’attrape l’épais dossier de plusieurs pages. Je ne pourrai jamais tout lire où j’en ai pour la journée. Mon ordinateur allumé, je crée un dossier au nom de l’affaire avant de me lancer dans la lecture en diagonale, une technique que je tiens de ma mère. J’égrène les pages au fur et à mesure tout en prenant des notes en tapant sur mon clavier. Je les range en fonctions des deux entreprises, des freins pour la fusion, des moteurs, des enjeux généraux. En théorie, l’affaire est simple. En pratique, rien n’est jamais aussi compliqué que quand de l’argent est en jeu. Et ceci, je l’ai remarquée avec ma mère, m’apercevant de la complexité de régler un divorce, les ex amoureux se tirant souvent dans les pattes jusqu’à se battre pour l’obtention d’une petite cuillère. Je patiente que la blonde est terminée de traiter ses mails pour prendre la parole. « De ce que j’ai compris, le problème principal vient de la part de chacun dans la nouvelle entreprise. Les riches font trainer pour mettre la pression à mon avis, pour faire céder les autres. » Une attitude que je ne connais que trop bien, mes parents jouant régulièrement de leur aisance financière. « Y a aussi une histoire de nom. Les deux veulent garder le leur, estimant que c’est leur nom qui apporte la clientèle. » Ce qui est légitime. Maintenant, s’ils perdent tout, il n’y aura plus de clientèle. Il serait judicieux qu’ils y réfléchissent.  

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Elle sourit en hochant la tête Delilah. Ça lui fait plaisir de voir que sa jeune stagiaire semble si motivée, si appliquée. Après les quelques confidences qu’elles ont pu échanger dans la salle de pause, ça ne l’étonne pas vraiment. Si la jeune femme souhaite rendre fière sa mère, pas de doute qu’elle va se donner à fond dans ce stage. Delilah sait déjà qu’elle n’aura rien à lui redire. Elle ne sera pas de ces étudiants qui voient le stage comme une manière de se tourner les pouces puisqu’ils n’ont pas à aller en cours. Elle apprécie d'autant plus qu’elle sait à quel point son domaine peut être compliqué. Elle sait également que ce n’est pas facile de prendre les dossiers en cours de route, notamment quand n’a pas encore réellement d’expérience dans le métier. Elle n’attend donc pas que Hope comprenne tout. Elle n’attend pas qu’elle soit parfaitement au fait sur ce qui se passera durant les rendez-vous de l’après-midi, mais elle tient tout de même à ce qu’elle s’imprègne un peu de tout ça. De ce dont il est question et des diverses problématiques qui pourraient être abordées. Elle lui énonce donc le programme. Tente de résumer sans vraiment y parvenir. Il y a tellement à dire et la Sheperd est tellement passionnée par ce qu’elle fait qu’elle pourrait en parler pendant des heures sans même se rendre compte qu’elle a perdu la moitié de son auditoire en cours de route. Elle ose espérer que ça n’arrivera pas avec Hope ou que tout du moins, la jeune femme n’hésitera pas à dire quelque chose pour la faire revenir au présent et à ce qui les intéresse réellement. “Si t’as des questions avant ou que t’as besoin de quoi que ce soit, hésite pas non plus. Pareil si tu veux faire une pause, je t’en prie. Tu vas vite remarquer que je fume beaucoup trop pour mon bien et que je passe donc beaucoup de temps en bas, devant le bâtiment.” Autant dire, donc, que si elle voulait prendre des pauses parce que son cerveau en avait marre ou qu’elle en avait tout simplement marre tout court, Delilah serait la dernière à lui en tenir rigueur.

Son speech fait. Elle laisse la jeune étudiante s'installer à la table alors qu’elle va s’asseoir à son bureau, pour ouvrir sa boite mail. Certains sont plus ou moins importants et elle a une manière bien à elle de s’organiser. Le premier à la contacter n’est pas forcément le premier à obtenir une réponse, bien qu’il sera sans doute le premier à être lu. Elle priorise, par niveau d’urgence, puis par le temps que cela va lui prendre de répondre. C’est toute une gymnastique qu’elle effectue dans sa tête, des années de pratique pour réussir malgré tout à ne laisser personne de côté. Ça peut paraître un peu brouillon, d’un œil extérieur, mais elle s’y retrouve comme ça et c’est tout ce qui compte. Du genre à rarement décroché de son travail, elle a tendance à répondre à ses mails même quand elle est chez elle, son téléphone professionnel toujours à portée de main. Alors, ça lui permet de rester à jour, de ne pas avoir de travail en retard et de répondre aux nouveaux mails arrivés dans sa boite assez rapidement. Quand elle relève la tête de l’écran, c’est Hope qui prend la parole. Résumant en quelques phrases ce qu’elle a compris des documents qu’elle venait d’étudier. “Oui et non.” Répond Delilah dans un premier temps. “C’est pas tant qu’ils font pression. C’est même eux qui sont sur le point de perdre le deal. Ils sont pas seuls sur le coup. Seulement, ils avaient une option et sont censés signer et tout finaliser avant un certain délai. En l'occurrence, ils ont jusqu’à la fin de la semaine. Après ça, d’autres groupes vont pouvoir se positionner et l’entreprise ira au plus offrant.” Explique-t-elle pour un peu plus de nuance. “Ils n’ont aucune compréhension de la législation et des enjeux, mais en plus de ça, ils n’écoutent pas l’équipe de professionnels qui les entoure. C’est là le problème.” Pour résumer, une fois de plus. Elle ne peut pas reprendre l’historique complet d’un dossier sur lequel elle travaille depuis des mois et à passé de longues heures à rédiger, négocier ou encore chercher des compromis. “Le nom est une des choses sur lesquelles les deux ont leur mot à dire. L’entreprise absorbante n’a pas grand intérêt à imposer son nom, mais encore une fois, ils n’en font qu’à leur tête.” Explique-t-elle également avant d’ajouter. “Tu verras tout à l’heure, tu risques de sortir de là avec un mal de tête carabiné, je préfère te prévenir.” Car oui, en plus de n’avoir aucune connaissance de la législation et de toutes ses nuances, ils n’ont pas non plus appris les bonnes manières et le savoir vivre. Jouant au jeu très particulier qu’est celui de parler tous en même temps, le plus fort possible pour faire entendre ses idées. Dire que Delilah avait hâte de clôturer ce dossier était un euphémisme.
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pseudo : Mimicha (elle)
id card : Bridget Satterlee by Cranberry (vava), youngfcs (gifs profil & signa), Anaëlle (signa)
multicomptes : Jana
à contacter : Le personnage concerné par votre MP.
triggers : Inceste, mais prévenez toujours si vous êtes amené.e.s à évoquer un sujet potentiellement sensible quand même.
warnings : homophobie (de ses parents), homosexualité refoulée, pression parentale
présence : quotidienne ou presque en passage
New internship - pv Delilah Baaa3352442decf9f7c9f6994f4697e027048c2b
âge : Vingt-deux ans (née le 21 avril 2002). Un âge libérateur. Du moins en théorie, ses parents ne l'entendent pas de cette oreille face à leur trésor à façonner comme ils le veulent.
occupation : Étudiante en troisième année de droit pour suivre les traces de sa mère. Dessinatrice amatrice qui aimerait se lancer dans cette voie malheureusement pas assez élitiste aux yeux de ses parents.
statut civil : La vie professionnelle avant la vie sentimentale. Les paroles de ses parents ont toujours été claires depuis son enfance. Elle est célibataire pensant d'abord à réussir ses études. Et bien que cela l'arrange pour justifier son célibat, la vérité est en partie ailleurs... Son cœur qui s'agite de plus au plus au contact d'Alexis...
orientation : Hétérosexuelle à quiconque lui posera la question. Lesbienne refoulée enfermée dans le placard des pensées de ses parents au sujet de l'homosexualité en vérité.
habitation : Dans la villa familiale située au #1555 North Valley avec ses parents. L'heure de l'indépendance n'est pas encore arrivée même si elle aimerait voler de ses propres ailes.
pronom ig : elle
disponibilités : disponible

rps en cours : Michaela#1 - Laurel#1 - Alexis#2

rps terminés : Delilah#1 - Alexis#1 - Danny#1

rps abandonnés : Elsa#1 - Ellie#1 - Delilah#2


infos rp : J'écris à la première personne et au présent.
400-1200+ mots, je m'adapte à mes partenaires et tout aussi de mon inspiration.
Réponse en fonction de l'irl (entre 4 et 15 jours de délai je dirai pour vous donner une fourchette).
Dialogue de Hope en #0099ff

   
 
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Sa remarque sur les pauses et son côté fumeuse me fait sourire. Ma mère aussi a le vice de la cigarette. Je serais stupide, je ferai une corrélation entre le métier d’avocat et le tabagisme. Je ne suis pas stupide. Je connais même des collègues de ma mère non touché.e.s par ce fléau, mais je reconnais que la plupart fument. Pour ma part, je suis saine vis-à-vis du tabac. Croyez bien que ma mère n’aurait jamais acceptée que sa fille modèle ne fume même si je le voulais. Ce n’est pas non plus par volonté de me distinguer d’elle, de me rebeller. Je déteste juste l’odeur du tabac. Sans oublier que l’entendre cracher ses poumons à chaque petit déjeuner avant qu’elle ne prenne sa dose de nicotine a eu un effet dissuasif sur mon éventuelle envie de m’y essayer. « J’en prends note. Mais ne fumant pas et étant assez frileuse, je doute t’accompagner dehors. Lors de mes pauses, tu me trouveras plutôt dans la salle de pause, au bord de la fenêtre, en train de dessiner la vue sur le coin de verdure. » Je fais une nouvelle fois référence à ma passion. Je lui consacre quasiment tout mon temps libre. Tout dépendra des minutes libres à ma disposition. J’ai besoin de temps pour me mettre en condition, dans ma bulle. A mon avis, les pauses seront trop courtes en dehors des pauses officielles comme celle du déjeuner et je me contenterai de revoir mes croquis dans mon carnet et d’en corriger les légers défauts. Dans tous les cas, elle me verra souvent avec mon crayon à papier entre les mains, mes yeux posés sur une feuille. Sinon, elle me verra pianoter sur mon clavier d’ordinateur, à travailler, comme actuellement. Je ne fais pas semblant. Je prends ma tâche au sérieux. Je ne tiens à faire office de plante verte lors de ses rendez-vous et encore moins de boulet. Je me fais suffisamment la pouffe lors des soirées mondaines avec mes parents. Je fais de mon mieux pour comprendre l’affaire. En une lecture en diagonale et une poignée de minutes, autant dire que je suis très loin d’avoir capté tous les tenants et les aboutissants. Et même ceux que je pensais avoir, Delilah les balayent poliment en précisant des choses. « Ils sont bêtes ou ils le font exprès ? » C’est sorti spontanément. Comment peuvent-ils prendre le risque de rater la fusion ? Sans être experte dans le domaine, je suis convaincue que la perte financière serait énorme. Et je ne connais aucune entreprise qui souhaite faire faillite. « C’est pour ça que t’es là, pour les guider dans le labyrinthe législatif. » Je conçois la difficulté des lois. Les textes sont bourrés de termes techniques, écrits en langage barbare pour le commun des mortels. D’où l’intérêt de faire appel à un traducteur en sollicitant un avocat. « Pourquoi vous avoir engagés si c’est pour pas vous écouter ? » Hormis dépenser de l’argent dans le vent. Je suis de plus en plus dans le flou, ses clients ayant un mode de fonctionnement des plus étranges à mes yeux. Et le pire, c’est qu’ils sont certainement capables de critiquer son travail en cas d’échec de la fusion, lui rejetant la responsabilité dessus. Un dossier qui m’incite à changer de voie, ne m’imaginant pas gérer de tels spécimens du haut de ma timidité. Et ne m’imaginant pas davantage élever la voix pour me faire entendre. De toute façon, ce serait peine perdue d’avance. Je miaule tel un chaton lorsque je crie, abandonnant toute crédibilité en route. « Ça devrait aller. Je pense pas que leur échange sera pire que ceux entre mon père et ses collègues chirurgiens quand ils parlent de golf ou de voitures de sport. » Sous-entendu : je suis rôdée face à ce genre de situation. A la différence notable que je ne pourrai m’enfermer dans ma bulle et hocher la tête de temps en temps pour faire style m’intéresser à leurs échanges. « Je vais peut-être prendre une aspirine en prévention quand même. » Un léger rire m’échappe. Je ne suis pas coutumière de l’humour. Un signe que je me sens bien en sa compagnie. « J’espère pour toi que c’est un cas exceptionnel et que c’est pas toujours aussi complexe. » Sinon, il y a de quoi s’arracher les cheveux et être dégoûtée de son métier en dépit de son amour exprimé de sa profession.

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La réaction de Hope la fait sourire. Elle est spontanée. Sans filtre. Elle avait partagé le fond de sa pensée. La question est légitime. Delilah elle-même se l’était posée. L’avait sans doute dit à voix haute également à l’un de ses associés à un moment ou un autre. Comme quoi, il devrait vraiment y avoir quelque chose qui ne tournait pas rond chez ces types pour qu’une personne extérieure, jetant un œil au dossier en plein milieu en vienne au même constat. Ca confortait également la Sheperd : si une jeune stagiaire avait cet avis-là, c’est qu’elle n’était pas si dure que cela avec eux. Tout au plus, elle était réaliste et la vérité ne faisait pas toujours plaisir à entendre. “Alors … Comment dire … je ne sais pas trop. J’essaye de le déterminer depuis un moment. Un peu des deux je dirais. Malheureusement, il faut composer avec.” Lui répond-elle. À question pertinente, réponse toute aussi sérieuse qui, elle le conçoit ne l’avance pas plus que cela, mais la jeune femme aura tout le loisir de se faire sa propre opinion cet après-midi quand tout ce joli monde arrivera au cabinet et viendra s’entasser autour de la table dans la salle de réunion. “Bon et ça parait sûrement évident, mais du coup, ce genre de questions, c’est que pour moi hein.” Ajoute-t-elle en plaisantant. Elle se doutait bien que la jeune femme était parfaitement capable de tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler pour ne pas laisser échapper tout ce qui pouvait lui passer par la tête lors d’un rendez-vous important, mais la taquiner un peu ne faisait pas de mal. D’autant plus qu’elles allaient passer beaucoup de temps ensemble ces prochaines semaines. Delilah allait sans doute passer plus de temps avec Hope qu’avec son mari ou son fils, alors, autant rire un peu et lui faire comprendre que malgré le sérieux du travail, l’ambiance peut être décontractée quand l’occasion s’y prête. Ce sera moins le cas cet après-midi avec les rendez-vous qui vont s'enchaîner et le travail qui va venir s’ajouter en plus à la suite de ceux-là, alors, autant en profiter. “C’est pas eux directement qui m’ont engagée. Là est toute la nuance.” Car oui, il y avait beaucoup d’acteurs différents dans ce dossier. C’était souvent le cas dans les affaires qu’elle prenait en charge. Ça n'avait pas grand-chose à voir par exemple avec une personne totalement lambda qui viendrait la trouver pour gérer son divorce, là, les interlocuteurs étaient multiples, il y avait aussi différents corps de métiers impliqués. “C’est le service juridique de l’entreprise, en accord avec les comptables. Eux, ce sont les principaux actionnaires, ceux qui débloquent les fonds, mais finalement, ils ne participent pas tant que ça. Ils sont là pour écrire des chèques et signer des documents. Ce qui, pour ce dernier point, n’est pas leur fort. C’est complexe vu de l’extérieur, mais en réalité ça facilite grandement les échanges.” S’il fallait en plus leur courir après pour obtenir une réponse à un mail, elle aurait lâché l’affaire depuis bien un moment, étant dans le milieu depuis suffisamment longtemps pour sélectionner les dossiers sur lesquels elle souhaitait travailler. Elle choisissait ses clients, pas l’inverse. “Ton père et ses collègues sont du genre à se battre pour savoir qui pourra parler le plus fort et être entendu en premier ?” Demande-t-elle en souriant. Car c’était bien ce qui allait se produire tout à l’heure. Ecouter les autres et attendre leur tour ne semblait pas être dans leurs gênes. C’était quelque chose à prendre en compte. Ça passait toujours mieux quand on était préparé à l’avance. “Je te conseille une aspirine, au moins pour cette fois, comme ça tu sais à quoi t’attendre pour la prochaine.” Un conseil qui n’était peut-être pas des plus académiques, mais qu’elle prodiguait volontiers si ça pouvait éviter à la jeune étudiante de rentrer chez elle avec un mal de crâne carabiné. Elle avait l’habitude, elle, arrivait maintenant à faire abstraction du brouhaha, à se couper de la cacophonie pour n’entendre que ce qui la concernait et l’intéressait réellement. Chose que Hope réussirait sûrement à faire avec un peu d’expérience. “Je te rassure, oui, ça reste exceptionnel, mes autres clients sont pour la plupart très coopératifs ou tout du moins, bien moins difficiles à gérer. Je crois qu’il fallait ça pour me challenger un peu, ou quelque chose du genre. Au cas où je finisse par m’ennuyer.” Plaisante-t-elle. Il n’était pas encore arrivé le jour où elle s’ennuierait dans son travail, bien trop passionnée par ce qu’elle faisait.
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J’ai beau retourner ce dossier dans tous les sens, je ne comprends pas du tout le comportement de ses clients. De ma maigre expérience, surtout basée sur les récits de ma mère, le but premier d’une affaire est très souvent de récupérer le plus d’argent possible à la partie adverse. Là, ses clients jettent de l’argent par la fenêtre et risquent de perdre une grosse source de revenu si l’entreprise venait à leur échapper. Leurs agissements vont à l’encontre de ce que je sais, de ce que je crois connaître plutôt. Comme quoi il n’existe pas de vérité universelle. Encore une chose qui devrait me servir pour remettre en question le comportement de mes parents, leur contrôle, pour affirmer ma vérité, qui je suis. A bien y réfléchir, qui est la personne la plus bête entre eux et moi ? Il est facile de juger en se contentant de la surface, sans creuser en profondeur les raisons d’un comportement. J'ai réellement été bête sur ce coup-là. Heureusement que seule la blonde se trouvait dans la pièce. Les conséquences auraient pu être désastreuses. « Et uniquement quand nous serons que toutes les deux. » Hors de question de me risquer à critiquer les gens d’une affaire face à ses collègues et de leur offrir une mauvaise image de moi. En duo, tout dépendra de la complicité que nous développerons. Me basant sur les agissements de ma mère, je sais qu’il est bon de se lâcher de temps en temps pour évacuer la frustration d’un dossier. Je l’ai déjà entendu se plaindre, rhabiller un client pour l’hiver auprès de mon père dans son bureau ou encore rire d’une situation que ne s’y prêtait en rien. « Pourtant, personnellement, je préfère signer des documents que remplir des chèques. Ça fait moins mal à mon portefeuille. » Une vérité qui en masque une autre. Lorsque je dépense de l’argent, je dépense celui de mes parents. Et bien qu’ils ne soient pas très regardants à ce niveau, je culpabilise toujours quand les montants sont élevés. J’aurais aimé me trouver un job étudiant pour pallier à ce souci de conscience, mais ils ont balayé net l’idée. Mon temps libre doit être consacré à mon apprentissage et par extension à ma réussite et non à en emploi éphémère inutile. « C’est pas tout à fait ça. C’est plus à celui qui aura la voiture la plus chère, le modèle le plus récent, le swing le plus long. C’est sans cesse une surenchère. Oh et bien sûr, le tout en parlant fort pour s’assurer que tout le monde présent aux alentours sache qui mène dans cette bataille d’égos. » Car ce n’est ni plus ni moins qu’une question de fierté mal placée au final. Et je mettrai ma main à couper qu’il en est de même dans cette affaire. Chacun pense probablement mériter plus que les autres, que sa parole à plus de valeur. L’individualité prime au détriment du collectif. Alors que seul, on va plus vite, mais ensemble, on va plus loin. « Je suis là pour apprendre alors je vais faire sans. Par contre, si j’ai besoin de souffler, je te préviens que je quitterai la pièce quelques minutes. » M’isoler du brouhaha, le fuir, est mon aspirine préférée. Je n’en abuserai pas non plus. Ce sera en dernier recours, quand je me sentirai proche de la rupture, quand mon cerveau refusera d’enregistrer la moindre nouvelle information avant d’avoir eu sa dose de repos. Et également quand la nature se manifestera à travers une envie d’aller aux toilettes. Avec ma petite vessie, mes allers-retours au petit coin sont fréquents. Je suis contente de ne pas avoir bu davantage de thé. Si j’adore ça, ça a la fâcheuse tendance à stimuler mes envies d’uriner. « Tu me rassures. J’ai cru un instant que tu faisais plus la police que ton véritable métier. » Et si je peux me projeter dans un rôle d’avocate, je suis incapable de m’imaginer jouer la flic. Je manque cruellement d’autorité. Je me ferai manger toute crue. C’est d’ailleurs peut-être ce qui se passera une fois mon diplôme et mon examen du barreau en poche. Je vais devoir m’endurcir pour ne pas me faire dévorer dans ce monde de requins. Malheureusement, je ne peux trouver ce savoir dans les livres. « C’est sûr que ça doit te sortir de ta routine habituelle. Après, existe-t-il vraiment une routine dans ta profession ? » Chaque cas est différent en dépit de potentielles similitudes. Chaque dossier s’aborde en théorie sans comparaison pour avoir le regard le plus neutre possible pour le traiter. « Hormis boire tes cafés et fumer tes cigarettes, j’entends. » Un sourire se dessine sur mes lèvres. Il m’est rare d’être aussi taquine. Surtout avec une personne que je ne connais peu voire pas. Elle dégage quelque chose de particulier.

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Elle comprend la perplexité de Hope. Elle est tout à fait compréhensible. Alors, même si elle sourit, Delilah est bien loin de se moquer. Au contraire. Elle aussi s’est longtemps demandée pourquoi certains clients étaient si réticents. Si compliqués à gérer. Pourquoi certaines choses pourtant aussi simples que le fait de signer un bout de papier pouvaient parfois prendre des semaines de négociations. Puis elle avait cessé de chercher des explications logiques. Elle avait appris à composer avec le fait que certaines personnes étaient plus difficiles que d’autres. Elle avait également appris à s’adapter. Tel un caméléon, elle changeait de stratégie au gré de ses clients, savait parfaitement quoi dire à quel auditoire. Cependant, il restait des exceptions, des insaisissables qui lui donnaient toujours un peu de fil à retordre. C’était, d’un côté, ce qui permettait à son métier de rester passionnant et de ne pas tomber dans la monotonie. Il y aurait de quoi s’ennuyer s’il n’y avait pas de difficultés. “C’est parce que tu n’es pas un nouveau riche en pleine crise de la trentaine. Vous n’avez pas les mêmes priorités. Eux, ils ont comme un besoin de prouver qu’ils ne sont pas messieurs tout le monde.” Lui répond-elle. Hope était encore jeune. Elle était loin des préoccupations de ce genre de types. Elle n’avait pas besoin de prouver quoi que ce soit pour se sentir exister ou importante et elle avait la tête sur les épaules. Une différence capitale avec ces trentenaires à qui l’argent était semble-t-il monté à la tête. Delilah, ça la fait rire quand Hope décrit les conversations de son père et ses collègues quand il s’agit de golf ou de grosses voitures. “Ah un grand classique. J’ai donc pas à m’inquiéter pour toi, cet après-midi ce sera à peu près la même ambiance, le sujet de discussion sera différent, c’est tout.” Elle aurait presque pu plaisanter, mais non, elle était sérieuse. Si Hope pouvait gérer les discussions bruyantes entre son père et ses collègues, pas de doute qu’elle pourrait gérer le rendez-vous phare de cet après-midi. Ils étaient bruyants, pas forcément très coopératifs, mais ils n’étaient pas méchants et il n’y avait pas de conflit particulier à gérer. Le plus gros défi était simplement de les convaincre. Ce qui était le job de Delilah qui pour le coup avait parfois l’impression de devoir utiliser les mêmes stratagèmes que lorsqu’elle devait convaincre son fils de faire quelque chose qu’il ne voulait pas faire. À la différence que ce dernier avait neuf ans et n’était donc pas un homme adulte censé faire preuve d’un peu de jugeote ou de maturité. “Tu fais comme tu le sens, t’auras pas de problème avec moi. Je fais parfois la police, mais pas avec mes stagiaires et je tente de me limiter quand même avec mes clients, sinon ils pensent que je suis méchante.” Il fallait dire qu’elle était du genre impassible, ferme et directe quand il s’agissait de son métier. Elle n’était pas ici pour se faire des amis, ni même pour attirer la sympathie de ses clients. Elle était là pour faire son travail aussi scrupuleusement que possible. Ses clients l'engageaient parce qu’elle était professionnelle et efficace en plus de savoir ce qu’elle faisait. Pas parce qu’elle leur disait ce qu’ils voulaient entendre. Ce n’était pas sa philosophie. Quant à une quelconque routine. Elle n’avait pas de réponse fermée à ce sujet. “Il y a débat. Routine n'est peut-être pas le bon mot, car ça implique vraiment de la redondance et de la facilité. Mais je ne fais pas de droit pénal, je ne bosse pas sur des affaires criminelles ou quoi que ce soit. Mes dossiers tournent tous plus ou moins autour du même sujet, c’est les interlocuteurs qui changent alors, oui, on pourrait vite tomber dans un quotidien un peu monotone si chaque client n’avait pas sa propre personnalité et ses propres demandes particulières.” Explique-t-elle du mieux qu’elle le peut. “Je sais pas si je suis très claire, mais si tu veux, on en reparlera d’ici la fin de la semaine, je pense que t’auras déjà pu te faire une petite idée et comprendre ce que je veux dire.” Elle aura eu l’occasion de voir pas mal de rendez-vous et de mettre le nez dans plusieurs dossiers, suffisamment pour se rendre compte de certains dénominateurs communs. “Le café et la cigarette, ça fait partie de la routine de manière globale, que je sois au bureau ou pas. T’as pas des petites habitudes comme ça, dont tu ne peux pas te passer ?” Demande-t-elle, chacun avait ses petites manies, aussi mauvaises pour la santé soient elles.
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multicomptes : Jana
à contacter : Le personnage concerné par votre MP.
triggers : Inceste, mais prévenez toujours si vous êtes amené.e.s à évoquer un sujet potentiellement sensible quand même.
warnings : homophobie (de ses parents), homosexualité refoulée, pression parentale
présence : quotidienne ou presque en passage
New internship - pv Delilah Baaa3352442decf9f7c9f6994f4697e027048c2b
âge : Vingt-deux ans (née le 21 avril 2002). Un âge libérateur. Du moins en théorie, ses parents ne l'entendent pas de cette oreille face à leur trésor à façonner comme ils le veulent.
occupation : Étudiante en troisième année de droit pour suivre les traces de sa mère. Dessinatrice amatrice qui aimerait se lancer dans cette voie malheureusement pas assez élitiste aux yeux de ses parents.
statut civil : La vie professionnelle avant la vie sentimentale. Les paroles de ses parents ont toujours été claires depuis son enfance. Elle est célibataire pensant d'abord à réussir ses études. Et bien que cela l'arrange pour justifier son célibat, la vérité est en partie ailleurs... Son cœur qui s'agite de plus au plus au contact d'Alexis...
orientation : Hétérosexuelle à quiconque lui posera la question. Lesbienne refoulée enfermée dans le placard des pensées de ses parents au sujet de l'homosexualité en vérité.
habitation : Dans la villa familiale située au #1555 North Valley avec ses parents. L'heure de l'indépendance n'est pas encore arrivée même si elle aimerait voler de ses propres ailes.
pronom ig : elle
disponibilités : disponible

rps en cours : Michaela#1 - Laurel#1 - Alexis#2

rps terminés : Delilah#1 - Alexis#1 - Danny#1

rps abandonnés : Elsa#1 - Ellie#1 - Delilah#2


infos rp : J'écris à la première personne et au présent.
400-1200+ mots, je m'adapte à mes partenaires et tout aussi de mon inspiration.
Réponse en fonction de l'irl (entre 4 et 15 jours de délai je dirai pour vous donner une fourchette).
Dialogue de Hope en #0099ff

   
 
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∙ feat. @Delilah Sheperd  
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Il est donc là le souci ? Dans le besoin d’exister ? Maintenant qu’elle le dit, c‘est logique en fait. J’aurais pu le deviner aux comportements des enfants des ami.e.s de mes parents. Des gosses de riches qui exposent leur aisance financière à outrance, qui se la racontent, qui aiment être le centre de l‘attention. Typiquement le genre d’individus que je déteste. Moi, je prône la modestie, la discrétion. Je sais que cela peut paraître paradoxal en me voyant porter mes tenues faites sur mesure ou encore conduire mon cabriolet de collection. Je ne le fais que par obligation parentale. D’accord, je reconnais également qu’il est plaisant d’être habillée de vêtements complétement adaptés à ma morphologie ou encore de ressentir la douce caresse du vent dans mes cheveux au volant lorsque la capote de ma voiture est abaissée. Néanmoins, je ne m’en vante jamais. Je ne me lance jamais dans des comparaisons matérielles avec les gens. J’ai compris que le plus important ne se trouvait pas dans les possessions matérielles, mais ce que possédait le cœur des personnes. L’argent ne peut acheter l’écoute, l’empathie, la bienveillance. Voilà pourquoi je ne me sens pas de ce monde, que je me sens telle une brebis égarée. Et là où je pensais avoir de quoi m’y échapper en stage, je découvre que certaines affaires vont m’y replonger. « Et est-ce qu’il suffit de leur apporter une bonne bouteille de vin pour qu’ils arrêtent leurs chamailleries aussi ? » Je ris doucement. Je connais d’avance la réponse. Tout le monde n’est pas amateur de vin. Un péché mignon de mon père à la base qu’il a transmis à ses collègues. Et forcément, c’est souvent à celui qui aura la bouteille la plus chère, la plus rare, le cercle vicieux se poursuit à l’infini et boire n’offre qu’un répit de courte durée. Enfin, peu importe le répit, j’en savoure chaque seconde avec joie. J’ai appris à rapidement me mettre dans ma bulle, même quelques instants. Je n’aurais pas besoin de m’éclipser longtemps pour me ressourcer. « Il parait que c’est mieux d’être gentil avec sa clientèle si on veut qu’elle revienne. » Quitte à être hypocrite. Cette remarque, je la garde pour moi. Je me fie aux propos de ma mère qui casse du sucre sur le dos de certains clients et leur offre de larges sourires lors des rendez-vous physique. Une manière de les garder bien qu’ils l’agace sous prétexte que leurs dollars sont mieux dans ses poches que dans celles des autres. Je ne pense pas Delilah de cet acabit. Du peu que je sache d’elle, à ce qu’elle dégage, je ressens de la sincérité. D’ailleurs, sa réponse vis-à-vis de la routine en témoigne. Elle  ne nie pas en voir même si ça ne joue pas en faveur de sa branche. Enfin, tout dépend de ce que les étudiant.e.s recherchent. Certain.e.s aiment la routine, ça les rassure. Moi, je préfère découvrir de nouvelles choses, ne pas savoir de quoi ma journée sera faite. Je tiens sûrement cet état d’esprit de mon côté artiste, chacun de mes dessins ayant leur propre histoire unique liée au moment où j’ai donné mes coups de crayon. « Tu l’es, mais on fera un point à la fin de la semaine. Si tu n’as pas été trop méchante avec moi d’ici là et que je n’aie pas fui le cabinet. » Un léger rire m’échappe. Je me plais à la taquiner. Je ne sais pas pourquoi, elle me met en confiance. Elle est un modèle de sérénité, de force. En fait, je crois qu’elle est la représentation de la femme que je souhaiterais être. Évidemment, je suis lucide et me doute que je n’aperçois qu’un morceau de ce qu’elle est réellement, que la surface. Le temps passé avec elle me permettra peut-être de creuser, de la découvrir davantage, d’affiner mon opinion. Ses paroles me donnent déjà de nouveaux éléments, le café et la cigarette ne sont pas liés à son travail, mais à sa vie en général. Quant à moi. J’hésite. Me livrer c’est m’exposer. Ma foi, elle mérite bien d’avoir quelques informations également. « Chanter sous la douche même si j’ai une voix de casserole, toujours mettre le lait dans mon bol avant mes céréales, vérifier deux fois que j’ai bien fermé ma voiture à clé. Et ma plus grosse manie, celle dont je peux absolument pas me passer : dessiner. » Aucun jour ne se termine sans avoir griffonné. Malgré l’éventuelle fatigue, mes révisions, la charge de mon emploi du temps, je me trouve toujours un moment pour exprimer ma passion. Un aveu qui prouve ne pas être à ma place ici, être mal à l’aise dans le droit, dans cette voie imposée. Et plus globalement, dans ma prison dorée.

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La question était des plus pertinentes. Elle démontrait que Hope avait bel et bien cerné le milieu dans lequel elle évoluait par le biais de ses parents. Un milieu que côtoyait également Delilah et qu’elle avait donc appris à connaître avec le temps. Un monde avec ses propres règles, parfois bien loin des préoccupations du reste de la société. Un monde particulier où le paraître avait une importance capitale et où étaler sa fortune était un moyen de briller. Étonnement, il s’agissait également d’un monde d'adultes qui auraient pourtant dû être bien loin des chamailleries ou des concours enfantins et pourtant. Une simple bouteille de vin, un simple repas ou la dernière voiture à la mode était une manière de se montrer, de faire comprendre aux autres qu’on valait autant, si ce n’était plus, qu’eux. Alors, elle fait d’abord oui de la tête, Delilah. Elle acquiesce. Parce qu’elle l’avait déjà vu, ce petit jeu-là. Cette manière de faire taire son adversaire avec une simple bouteille de grand cru achetée une fortune à laquelle quelqu’un trouvera tout de même quelque chose à redire. “Oui et non.” Vient-elle compléter son hochement de tête. Parce que c’était plus nuancé que cela, il fallait le reconnaître. Sinon tout serait bien trop simple. “Ça reste une solution temporaire parce qu'après ça amène le débat de celui qui a la meilleure bouteille dans sa cave.” Ajoute-t-elle avant de marquer une courte pause. “Cela dit, moi ça me suffit pour faire abstraction du reste. Un bon vin, une belle vue et ils peuvent se disputer tant qu’ils veulent.” Elle rit, mais finalement, elle n’est pas bien loin de la vérité. Pas du genre à se mêler à ce genre de querelles, elle préfère de loin se perdre avec son verre de bon vin à la main en regardant l’océan par exemple. Le bruit des vagues réussissant à couvrir le combat de coqs qui pouvait avoir lieu à côté d’elle. Elle n’était pas bien compliquée et elle avait appris cette technique d’esquive durant ces premiers mois en tant qu’avocate. Elle avait compris rapidement que si elle prêtait attention à tout ce qui se disait en repas d’affaires, elle risquait d’en ressortir avec la tête sur le point d’exploser. Alors, elle avait développé un certain sens de la diversion, ses oreilles capables de capter les bouts de discussions qui se voulaient pertinents, que ce soit pour rebondir ou pour le dossier dont ils allaient potentiellement traiter, tout en obstruant le reste. Des années plus tard et cette technique, maîtrisée à la perfection, lui permettait de ne pas perdre la tête. “Effectivement, il faut être gentil avec les clients.” Répond-elle ensuite. Là encore, une bonne observation de la part de sa jeune stagiaire qui sans nulle doute avait dû prêter attention aux conseils prodigués par sa mère. Cependant, Delilah avait une vision un peu plus nuancée des choses. Une vision que Hope n’avait peut-être pas encore puisqu’elle débutait seulement dans le domaine. “Mais il faut pas oublier que c’est eux qui ont besoin de nous. Pas l’inverse. Alors, oui, si j’ai pas de clients, j’ai pas de dossier, donc je n’ai pas de travail, mais sans vouloir me vanter, ils viennent me voir pour mon expertise, pas parce que je suis gentille. Je suis pas la moins onéreuse, je suis pas la plus gentille non plus, si le dossier ne me plaît pas, je ne le prend pas, mais à Oceanside, je suis une des meilleures dans ma branche et ça joue énormément.” Elle n’était pas du genre à se vanter. Elle donnait beaucoup pour son travail. Ne comptait pas ses heures. Cependant, elle osait, à de rares occasions, ce genre de discours, parce que oui, elle avait fait ses preuves avec le temps et qu’il était évident que certains étaient prêts à payer cher pour ses services.

Elle fait de son mieux pour essayer de retranscrire au mieux son quotidien à Hope. Cependant, ce n’est pas forcément facile. Ce n’est pas forcément très parlant non plus sans le voir réellement, alors, elle lui donne une semaine. Lui propose de revenir à cette question à la fin de cette échéance. Elle aura déjà une vision un peu plus globale de la routine qui pouvait accompagner sa profession. Elle espère également ne pas l’avoir assommée d’ennuis d’ici-là, ce qui ne serait pas très surprenant et d’ailleurs, si tel était le cas, elle ne lui en tiendrait probablement pas rigueur. Ainsi, elle ne peut s’empêcher de rire face à la réponse de Hope, non pas parce qu’elle se moque d’elle, loin de là, mais bien parce que la jeune femme lui semble à des kilomètres de la réalité. “Je suis très rarement méchante et quand je le suis c’est seulement avec les clients récalcitrants. Avec toi, il n'y a aucun risque. C’est un peu mon côté maman poule, pour le coup.” Parce qu’elle ne pouvait s’empêcher de penser à Timothy et à la manière dont elle voulait qu’on l’accueille quand il aurait l’âge de faire un quelconque stage. Il était donc inconcevable pour elle de faire preuve, ne serait-ce que d’une once de méchanceté envers Hope. “Je vois .. Tu sais de quoi tu parles niveau manies, alors.” Plaisante-t-elle chaleureusement avant de prendre un air un peu plus sérieux. “Mais pourquoi mettre le dessin dans cette case-là ? Plutôt que dans la case passe-temps ou passion, ou quelque chose dans ce sens-là ?” Demande-t-elle, peut-être un peu trop curieuse, mais malgré elle, interpellée par l’énumération de la jeune femme.
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statut civil : La vie professionnelle avant la vie sentimentale. Les paroles de ses parents ont toujours été claires depuis son enfance. Elle est célibataire pensant d'abord à réussir ses études. Et bien que cela l'arrange pour justifier son célibat, la vérité est en partie ailleurs... Son cœur qui s'agite de plus au plus au contact d'Alexis...
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Delilah me fait sourire avec sa remarque. Si elle s’agace des disputes, elle se réjouit au moins de la réconciliation éphémère viticole. Elle a de la chance. Moi, je ne bois pas d’alcool, aussi réputé, classé, onéreux peut-il être. Je n’ai pas le plaisir de partager cet instant gourmand. Cela ne me dérange pas. En gagnant une occasion de m’éclipser, de m’isoler, je savoure tout autant l’accalmie. Je note dans un coin de ma tête qu’elle est amatrice de vin. Je sais désormais quoi lui offrir à la fin de mon stage pour la remercier de son accueil. Et je n’irai pas prendre une bouteille dans la cave de mon père. J’irai l’acheter avec mes économies afin que le présent soit réellement personnel et personnalisé. Je creuserai ses goûts au fil des mois pour déterminer sa préférence et m’assurer viser juste. « Est-ce que ça signifie que je doive me mettre à boire pour devenir une bonne avocate ? » Loin de moi l’idée de la tacler sur son appréciation du vin. Chacun est libre de ses loisirs. Elle a le droit de se bourrer la gueule si cela l’enchante tant qu’elle est chez elle et qu’elle ne met pas autrui en danger. Je ne vais pas faire l’offense de lui rappeler la législation en vigueur. Ma question se veut taquine. Je ne commencerai pas à boire en étant avocate. Aussi grandes pourront être les affaires résolues, je trinquerai jamais au champagne une victoire. Tant pis si je parais coincée. Je tiens à être avant tout moi-même. De toute façon, ce n’est pas ce qui fera ma clientèle. Pas davantage ma gentillesse. Comme le souligne la blonde avec sa réplique, l’important se situera dans mes compétences. « Je me permets de te corriger et de dire que chacun a besoin de l’autre. » La relation avec la clientèle est donnant-donnant. Elle nous paye ce qui nous permet de vivre, en ce sens nous avons besoin d’elle. Et elle a besoin de nous pour s’extirper du labyrinthe législatif. L’un ne va pas sans l’autre. J’irai même plus dans ma réflexion. Au-delà des rapports purement professionnels, il est nécessaire d’insuffler de la confiance tout en gardant une distance pour ne pas franchir la ligne blanche et tomber dans l’amateurisme. Trouver l’équilibre n’est pas simple. A mes yeux, les personnes l’ayant trouvé sont les meilleures dans ce métier. Car à y regarder de plus près, tout le monde exerçant dans le droit connait les lois, les démarches, et tout ce qui va avec. Certes, il faut savoir les utiliser à bon escient, mais sans une touche d’humanité derrière, la clientèle s’en va voir la concurrence. Enfin, de mon point de vue relativement naïf, je le reconnais. « C’est vrai. Tu as même dû recevoir des dizaines de demandes de stage aussi. Encore merci de m’avoir choisi, moi. » Même si j’ai conscience que son passif avec ma mère a joué dans la balance. J’espère qu’elle s’est avant tout basée sur notre entretien pour me sélectionner et ne pas être une sorte de renvoi d’ascenseur envers ma mère. Elle ne me semble pas de cet acabit. Elle n’est pas du genre à se laisser imposer les choses avec ce que j’ai déjà décerné de son caractère. Elle ne me semble pas méchante non plus. Après, elle a ses limites, ce qui est normal. « Si je fais quelque chose de mal, je compte sur toi pour me le dire et me recadrer quand même. » Je ne tiens pas à me faire caresser dans le sens du poil. Ce ne serait pas pédagogique. Il est évident que je ferai des erreurs en étant en apprentissage. Sa façon de les annoncer définira réellement son degré de gentillesse en fonction du ton employé, du vocabulaire utilisé, du regard lancé. Jusqu’ici, le ton est détendu, mais nous nous découvrons en douceur, nous ne sommes pas en situation professionnelle. Cela explique certainement pourquoi je lui dévoile quelques-unes de mes manies. Rien de fou, rien de compromettant, les pires restant sagement dans mon esprit. Enfin, pas tout à fait non plus. A sa question, je comprends m’être trop livrée, avoir révélée indirectement le souci avec le dessin. Gênée, je lie mes mains et je baisse ma tête. J’aimerais disparaître, fuir. Je n’ai aucune échappatoire hormis affronter la vérité en face. Je me redresse, capte ses prunelles. « Peut-être parce que je l’entends régulièrement de la bouche de mes parents. » Quand ils me grillent en train de griffonner ou quand ils aperçoivent un de mes croquis. Au moins, ils ne me confisquent pas mon matériel ni ne jettent mes œuvres. Je m’estime heureuse. Évidemment, je le serai davantage si je pouvais recevoir un compliment de leur part un jour au sujet de ma passion. Je crains avoir plus de chances de gagner à la loterie que de voir ce vœu se réaliser. « Je pourrai m’écouter, je mettrai le dessin dans la case projet professionnel » Mais ma voix est trop faible, couverte par celles de mes parents. Ce n’est pourtant pas faute de crier à quel point j’adore dessiner.  

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Elle fait non de la tête en souriant. Il n’y a aucun pré-requis de cet ordre-là pour devenir une bonne avocate. Sinon ça se saurait. La question l’amuse tout de même et elle apprécie l’humour de la jeune stagiaire qui semble prendre ses marques petit à petit. Elle qui semblait avoir grand-peine à la tutoyer un peu plus tôt. “Bien sûr que non. Il faut plutôt que tu restes égale à toi-même et défendes tes convictions.” Parce qu’elle ne fera pas forcément l’unanimité. Parce qu’il y aura forcément des gens dans le milieu qui ne l’apprécieront pas, soit parce qu’elle sera bien plus talentueuse qu’eux ou qu’elle arrivera à mettre la main sur des dossiers qu’ils auront convoités. Ou par pure jalousie, sans réel fondement. Le domaine était difficile et bien qu’il ne soit pas entièrement peuplé de requins, il y avait des confrères bien moins tendres que d’autres qui seraient prêts à retourner leur veste à la moindre opportunité alléchante. Il fallait donc rester soit même et ne pas chercher à obtenir la reconnaissance de gens qui eux n’ont que faire de la vôtre. C’est sans doute réducteur, mais Delilah accorde une bien plus grande importance à sa clientèle. En effet, un client satisfait par ses services est un client susceptible de la recontacter pour un nouveau dossier, mais également susceptible de parler d’elle à des connaissances qui auraient à leur tout besoin des services d’un avocat. Alors, oui, dans les faits, elle avait autant besoin de ses clients qu'eux avaient besoin d’elle, mais comme elle lui expliquait, elle avait le luxe de faire la difficile et de ne pas accepter tous les dossiers qu’on lui proposait. “Dans une certaine mesure, mais il faut nuancer. Par exemple, rien ne m’oblige à prendre de nouveaux clients ou de nouveaux dossiers, je pourrai sans soucis me contenter de la charge de travail que j’ai actuellement. Les potentiels clients qui me contactent actuellement, eux, ont activement besoin de moi.” La nuance était assez subtile. Il était évident que si du jour au lendemain, elle n’avait plus un seul client, elle ne pourrait pas rentabiliser son activité et la balance serait donc forcément inversée. Cependant, elle parlait au présent et de sa situation actuelle. “T’as pas à me remercier.” Ajoute-t-elle ensuite. Elle n’avait pas choisi Hope par défaut, ni même parce qu’elle devait quoi que ce soit à la mère de la jeune femme. Delilah n’était pas comme ça. “J’en ai reçu pas mal, j’en reçois encore d’ailleurs, mais tu étais celle qui avait le profil le plus intéressant et la motivation qui allait avec.” C’était plutôt son travail et sa manière d’être que Hope devrait remercier, finalement. C’était ce qui avait fait la différence.

Il ne fallait pas s’y méprendre cependant, ce n’était pas parce qu'elle avait un côté mère poule qu’elle ne serait pas capable de recadrer Hope si elle faisait quelque chose qu’il ne fallait pas ou disait quoi que ce soit de déplacé. Non, elle restait professionnelle. Elle restait, au sein de ce cabinet, sa supérieure hiérarchique et avait parfaitement conscience de ce que cela impliquait. Cependant, elle ne lui demanderait pas de faire son café, ses photocopies ou toute autre tâches qui n’auraient absolument rien à voir avec son stage. Elle la traiterait donc comme une future avocate, une future consœur qui avait encore pas mal de choses à apprendre. “Tu peux compter sur moi, j’ose croire que je suis toujours juste, donc je te dirai quand ça va, mais également quand ça va pas. Sans que ce soit méchant.” Simplement parce qu’elle était là pour apprendre. Delilah n’était pas sa mère. Elle n’avait d’ailleurs rien à voir avec elle, et même si elle n’oserait jamais juger la manière dont les parents de Hope semblaient s'immiscer dans sa vie, elle n’en pensait pas moins. Peut-être parce que ce n’était pas comme ça qu’elle et Hendrick avaient décidé d’élever leur fils. Peut-être parce que ça faisait étrangement écho à ce qu’elle avait pu vivre avec son propre père, et même si c’était peut-être un peu maladroit, ou malvenu, elle ne pouvait s’empêcher de commenter. “Tu sais, on n’est pas obligés d’écouter ses parents tout le temps, encore moins de les laisser décider pour nous, quand ils pensent pas à notre bien-être.” Se permet-elle de répondre. En tant que maman, mais également en tant que fille qui avait connu la pression parentale. Peut-être qu’elle dépasse les bornes, malgré tout. Elle s'apprête à reprendre la parole quand le téléphone sur son bureau se met à sonner. Elle regarde sa montre “Ça doit être notre premier rendez-vous.” Déclare-t-elle, se levant pour aller décrocher.
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