Frankie · tempête des sentiments

Mar 5 Mar - 18:13

Frankie Crane
ft. Bree Kish - Moon

trigger warnings // grossophobie, tca, famille monoparentale.

âge, naissance vingt-huit ans, née au début du mois de novembre. Tu te balances sur le fil, avec tes converses délavées, essayant de tenir l'équilibre. Le fil du temps qui coule au ralenti, alors que les accomplissements des pairs se font multiple, pendant que tu restes engluée dans ta propre atmosphère, sans jamais en sortir, sans respirer. Rampant avec tes poids aux chevilles, et les responsabilités qui te pèsent sur les épaules, bien plus vieille que sur le papier.

origines, nationalité Ce côté de l'Atlantique comme seule bannière qui exulte ton myocarde. Les globules ne respirant qu'en entendant l'hymne scandé. L'Amérique comme unique souffle, comme seul point d'ancrage.

genre femme cis-genre

occupation Le nez dans les bouquins, parler à en perdre sa salive. Professeur d'espagnol au lycée. Celle qui a du mal à mettre des mauvaises notes, qui reste plus tard pour aider les élèves en difficulté, qui traine souvent dans les couloirs, protégeant les âmes en peine. Tu as hésité avant de revenir ici, dans ce lieu qui renferme tant de tes failles, tant de tes douleurs passées, n'ayant toujours pas cicatrisées, purulentes.

situation financière $$ T'as jamais réellement croulé sous la thune Frankie, première née d'une famille assez modeste, mais qui n'a jamais manqué de rien, parce que ta mère se tuait à la tache, que ton père gagnait pas mal sa vie, avant de se tirer, puis ta mère a pris deux boulots, te donnant ce gout du boulot, de l'acharnement, et d'une assiette bien remplie.

statut civil le palpitant qui a battu pour lui, un instant, avant que les moqueries viennent tout briser. T'étais de celles qui se mettent sur le côté, qui laissait la place aux autres, parce que la lumière ça t'aveuglait trop, que la noirceur c'était ton élément. Seule, depuis trop longtemps, assez que pour que tu saches que c'est ta normalité, en recherche de personne, parce que les gens n'aiment pas les boudins, que t'es trop grosse que pour être aimée pour ce que tu es. A force de l'entendre dire, tu finis par croire que c'est ça ton unique vérité.

orientation sexuelle Aimant les coeurs plus que les corps, ton palpitant battant une seconde pour une belle phrase, pour un regard gentil, sans se soucier de l'enveloppe. Tu te mets aucune étiquette, attendant de voir ce qui se fera de ta vie, ce qui se trouvera au bout de ton chemin.

situation familiale La famille aux têtes rousses, celle qui avait un trampoline, et un toboggan, celle qui écoutait un vinyle de rock des années soixante avant d'aller à l'école, qui avait toujours des tartines en forme de coeur. Tes parents étaient ensemble depuis pas mal d'années, le mythe de l'amour du collège ayant fonctionné pour eux. Plusieurs années avant de t'avoir Francesca, suivie rapidement par Amy et Max. Une des familles les plus banales du quartier avant qu'il ne se taille, sans raison particulière, parce qu'il passait à côté de sa vie, pour une autre probablement. Le trampoline laissant place aux verres brisés, aux pleurs dans les coins de chambre, aux engueulades lors des réunions de famille, et les gens qui se demandent encore en voyant la mine terne de la mère, comment tout ça a bien pu arriver à une famille "aussi normale"

à oceanside depuis toujours, ne partant qu'en skate dans les rues, ne souhaitant jamais aller ailleurs, la peur de l'inconnu qui te prend aux tripes.

scorpion, ascendant vierge, lunaire en poissons
personnalité protagoniste (ENFJ-T)
poufsouffle

douce - constamment vers les autres - mange énormément quand elle est stressée - mange énormément quand elle est triste - mange énormément quand elle est heureuse- a un humour très noir et souvent centré sur elle-même - généreuse - se referme quand elle est dans une situation compliquée - franche - très fidèle en amitié - sauf quand ça peut lui porter préjudice - est l'amie de l'ombre - possessive - a toujours le sourire - lit énormément - aime prendre des photos de ses copines - s'excuse constamment - donne des compliments à tout va aux gens - est très souvent dans la lune - organise chaque moment de sa journée - a besoin d'un contrôle constant - se balade qu'en skate - croit également aux extraterrestres - connait les films de Tim Burton par cœur - est une très bonne danseuse - ne le montre néanmoins pas en public - pleure souvent devant les films - sait jouer du saxophone - aime toujours les trampolines - sauve les escargots - passe beaucoup de temps avec ses soeurs - parle trois langues : anglais, espagnol, italien - rêve d'avoir un tampon sur son passeport - fan de Julia Roberts - regarde un Disney une fois par semaine - croit en la magie - croit en tout.

perso irl

I want you to hold out the palm of your hand

01. Le vent qui emmêle tes cheveux, les cerf-volant comme seul spectacle, l'air marin qui pique chacun de tes portes. Tu restes là, avec ton sceau, ta pelle rose. Tu regardes Amy faire un château de sable, Max qui râle parce que l'eau est froide. Tes parents qui dansent sur le sable. Tu sautes de joie quand on vous propose d'aller chercher une glace, moment que t'attends le plus de cette escapade à la plage. Tu te souviens de la sensation du sable humide en faisant l'ange avec tes sœurs. Tu te souviens du sourire encore plus lumineux que le soleil de juillet de ta mère. Le cd un peu éraillé de blues que vous mettiez dans la camionnette, chantant faux, chantant quand même. La main manucurée de ta mère se posant doucement sur la barbe naissante de ton père. Tu te souviens des jeux de patience que tu concoctais avec tes sœurs. Seul souvenir de ce moment particulier, qui se trouve sur le buffet de la salle à manger, un brin délavé, prenant la poussière depuis qu'il est parti, que vous avez chacune mis les voiles, trouvant souvent la photo rangée dans un tiroir, quand tu vas voir ta mère le vendredi.
02. Les verres qui explosent. Tu te souviens plus de tout, tu te rappelles juste que vous aviez mangé du poulet, que Max avait encore cette chambre horriblement jaune poussin dont tu me moquais constamment. Tu te souviens que c'était au moment où t'allais quitter l'école primaire, que t'étais heureuse, parce que t'étais parmi les meilleures. T'as même pas eu l'occasion d'en parler, ne sortant jamais ton carnet de note de ton sac. Les parents ayant essayé de vous préserver, encore trop jeune, que pour comprendre les problèmes d'adulte. Tu t'attendais pas à ce qu'il claque la porte. Parti prendre l'air ta mère l'attendant sur le canapé, pour s'excuser, trouver une solution. Elle l'a attendu un jour, deux jours, même pas venu rechercher ses affaires, restées inertes, bloquées dans le temps, pendant de nombreuses années. On ne sait jamais que ta mère soufflait, le regard dans le vide, se demandant encore maintenant ce qui a pu provoquer tout ça, ce qu'elle a bien pu faire, pour qu'il ne l'aime plus, pour qu'elle ne puisse plus jamais poser ses mains aux doigts rongés de regret sur la barbe de trois jours de l'homme qu'elle avait épousé, à la vie, à la mort.
03. Le mal rentrant doucement dans tes artères. Début du lycée, les corps changeant, le tien se remplissant. T'as jamais été mince Frankie, les courbes depuis l'enfance. T'as jamais fait attention non plus. T'étais une gamine heureuse, sautant sur ton trampoline, dessinant des plans pour tes prochaines excursions. T'as eu un besoin de contrôler quelque chose quand il est parti. Les psys disent que ça vient de ça au départ. T'es pas vraiment sûre. Tu te souviens plus de l'origine. Tu sais juste que t'as commencé par compter les calories, essayant de perdre du poids, pour répondre aux normes, pour ressembler à tes copines. Les premiers émois faisant place aux premiers ressentiments. Personne ne se retournant sur toi, bouboule. T'étais la bonne copine, celle qu'on ne choisit néanmoins pas la première en équipe de sport. T'étais sympa, mais personne ne voulait réellement être avec toi, te riant au nez quand tu proposais de faire une sortie. T'as commencé un régime, puis un deuxième. Passant de régime à crise de boulimie atroce, un besoin incessant d'ingérer, d'avoir quelque chose à manger, ingurgitant des quantités de nourriture, au point d'en vomir, pour encore plus en manger. Tu te dégoutais, pleurant à chaque gâteau, paquet de chips ingéré. Et plus tu grossissais, et plus tu te détestais, et plus tu te détestais, et plus tu étais triste, et plus tu mangeais. Un cycle vicieux, t'entrainant au fond. T'es devenue la ronde, la grosse, celle qu'on ne regarde pas, qui ne se proposait jamais pour les activités, pour les rôles au spectacle de théatre. T'adorais ça pourtant, mais tu ressemblais à aucun des rôles. Roméo aurait il aimé sa Juliette si elle faisait vingt kilos de plus ? Le prince aurait il bravé tout les dangers pour embrasser Blanche-Neige si elle avait un double menton ? Tu t'es emprisonnée dans la peur du jugement. Acceptant d'être la bonne copine, étant la fille de l'ombre, fuyant à l'approche des projecteurs.
04. La boussole qui n'indique plus le nord, toi qui tourne en rond. Tu sais même pas expliquer ce qu'il te faisait ressentir. Le palpitant qui repart, et tout qui chavire, sur cette rive qui tangue, le feu de la passion qui embrase le corps, le cœur, l’esprit, et la vie qui se repeint de couleurs, d’éclat quand il apparait, lui dans ton myocarde meurtri, lui et ses yeux qui ne regardaient que toi, lui qui ne t’a jamais jugé qui t’a simplement fait sourire, à en crever. Le poids des sentiments dans le sternum, empêchant l’air de passer, tout tournant dans ton monde de merveilles. Le soleil brulant, encore et encore, les jours, les semaines qui passent dans une délicieuse symphonie, ne sachant pas voir, que ses regards ne sont pas sur toi, que ses battements sont pour une autre, tellement plus loin, ses lippes prises à tout jamais, pour cette femme d’ailleurs, pour cet amour perdu, qui ne sera jamais celui qu’il ressentira pour toi. Vos peaux qui se touchent et toi, qui t’imagine déjà un chemin, avec lui. Le cœur qui se brise, désillusion, chute amère, tout qui éclate, quand il s’éloigne, sans toi, tes mains s’étirant, pour le toucher, une fois, une dernière, la douceur de sa peau, les joues rugueuses, son souffle chaud dans ton cou, une fois de plus, une ascension de plus, dans les lumières froides. T'étais le second choix, le soleil dans une tempête retentissante. T'étais le choix de la raison, celui qu'on prend quand tout le reste fait peur. Elle, elle était mieux que toi, sûre d'elle, l'emmenant dans tes contrées qui ne sont réelles que dans tes songes.

rps en cours
supermodel ‧ @Leslie Yung
Lady & the tramp ‧ @Jesus Flores
small shrimp ‧ @Leslie Yung
Saint Patrick's day ‧ @"prénom nom"

rps archivés
www ‧ @"prénom nom"
www ‧ @"prénom nom"
www ‧ @"prénom nom"

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Leslie Yung aime ce message

Mar 5 Mar - 18:13

répertoire des liens

it's raining men

@Leslie Yung meilleur ami
Leslie et Frankie, les meilleurs amis depuis toujours. Le trio du départ transformé depuis la trahison de Randall. L'épreuve qui vous a forgé, le lien qui s'est renforcé. Tu ne vois pas ta vie sans Leslie, tu n'as pas de souvenir d'un moment où il n'était pas là et tu feras tout, tout pour lui. Plus personne pour lui faire du mal, c'est ce que tu t'es jurée quand il est arrivé chez toi, les joues humides d'une tromperie que vous ne pensiez pas possible.

@Jesus Flores entrer dans la lumière
Tu l'as rencontré dans un bar alors que tu attendais un autre mec. Lui le mexicain sans personne, sans abri et toi sachant parler espagnol. Ca a matché tout de suite, et tu lui as proposé de venir chez toi, le temps qu'il trouve autre chose. Tu ne pensais pas Frankie que ça te ferait aussi mal de le voir partir, après avoir compris, ce que ça faisait de ne plus être seule.

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damn, i feel like a woman

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Leslie Yung aime ce message

Mer 6 Mar - 19:57

@Frankie Crane salut mon chat coeur

Jeu 7 Mar - 16:48

Frankie Crane aime ce message

Jeu 4 Avr - 1:36

Coucou

Frankie · tempête des sentiments 1491900633

Je viens de voir qu'on était voisine d'appartement (#29 et Laurel et #30) Frankie · tempête des sentiments 2866837749

On pourrait peut-être avoir un petit lien de voisine ? Frankie · tempête des sentiments 3116843944

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Bubbly Lau

Tonight
we are young, so let's set the world on fire, we can burn brighter, than the sun (Fun)

Mer 17 Avr - 12:15

@Frankie Crane Hello Frankie · tempête des sentiments 1491900633

Frankie et Changling ont un fameux point commun : leur amour du skate. Alors j'viens proposer une idée toute conne : et si, maladresse oblige, moment d'inattention, ils se percutaient (au skate park ou dans la rue). Je pense que ça peut arriver, Changling il regarde pas toujours où il va, accro à son smartphone.
J'aime beaucoup ce que j'ai lu sur Frankie en tout cas, j'ai hâte de la découvrir pinky