ollister · we’re there when you need us.

Mer 6 Mar - 18:44

ollister monroe
ft. stephen james - moon. -

vanity

trigger warnings // négligence, délits divers, décès, famille monoparentale, foyer d’accueil, grossièreté, alcool, écart d’âge, mention de drogue.

âge, naissance dès le début, ollister n’a pas eu d’chance, premier cri il y a vingt-neuf ans, regrette tous les jours sa venue au monde le gamin. Le dispensaire d’Harlem, c’est tout ce que sa mère a pu s’offrir pour le mettre au monde.

origines, nationalité a n’en pas douter et en étant né à New-York, le garçon ne peut être qu’américain pourtant, il a des origines qu’il n’explique pas, ou très peu, suspecte son géniteur de lui avoir refilé des origines juives, à moins que ce ne soit sa mère et qu’il ne s’en souvienne plus. De toute façon, c'était pas la plus locale.

genre homme.

occupation fut un temps où il aurait dit emmerdeur en herbe, créateur de problèmes. Seulement, il s’est rangé. pompier, depuis quelques années, à la fire station 51.

situation financière $$$$$, s’il s’en sort, c’est surtout grâce à la maison laissée en héritage par sa grand-mère, celle qui l’a remis sur le droit chemin. Pas de loyer, juste les factures à payer.

statut civil il est clairement pas fait pour l’amour, éternel célibataire volage bien qu’il y a une femme depuis quelques temps qui lui fait tourner la tête plus que de raison, taire son prénom reste une préférence des deux.

orientation sexuelle il a beau avoir essayé, une fois seulement, les hommes ça fonctionne pas et c’est pas faute d’avoir vraiment essayé. Il revient au classique, se préoccupe des courbes féminines, hétérosexuel dans l’âme et dans la tête. C’est dans cette même tête qu’il y a cette blondinette qui ondule contre lui.

situation familiale il n’y a franchement pas grand chose à en dire, un géniteur absent, le pauvre ne sait peut-être même pas qu’il a un rejeton du nom d’Ollister, une mère continuellement défoncée, au crack en principe, qui le délaissait quand c’était qu’un môme, l’oubliait même parfois. Pas de frère ou de sœur connus ou dans le paysage, sauf si on compte la station 51, qu’il considère un peu comme une famille. Et puis il y a elle. Adé, sa grand-mère qui est partie bien trop tôt mais qui a su, à force de patience et de persévérance, le remettre que les rails avant qu’il ne finisse comme celle qui l’a mis au monde. Celle qui lui manque toujours un peu plus au fil des jours, même après un peu plus de huit ans.

à oceanside depuis des années déjà, c’était qu’un ado rebel quand il est arrivé ici, au bout de quinze ans, des hauts et des bas, il se sent enfin comme étant chez lui.

Du fait qu’il n’ai pas eu beaucoup de chance dans la vie, Ollister est du genre terre à terre. Pas le temps d’avoir la tête dans les nuages, pas le temps de rêver, pas le temps. Le garçon, du genre solitaire, est plutôt fidèle à ses amis. Fidèle tant qu’on ne lui chie pas dans les bottes. Il est bourru le gaillard, parfois même contre sa propre volonté. Il lui arrive souvent d’avoir des mots qui dépassent sa pensée. Des fois encore de vieux réflexes, sur le coup de l’énervement il peut facilement s’emporter mais pour ça, il compte sur ses quelques rares amis pour le tempéré parce qu’il n’a plus sa grand-mère pour le faire. S’estime mauvais pour les autres, ça le rend casanier, à préférer une soirée avec un ami à la fois plutôt que les grosses soirées à boire jusqu’à rouler au sol. Fuyard de ses vieux démons, il connaît ses limites même s’il peut avoir tendance à jouer avec. Mauvais au point de s’interdire pas mal de bonheur, comme celui de se réveiller aux côtés d’une femme qui rendrait sa vie plus douce, moins amère, se limite à l’essentiel, aux besoins primaires. Manque de bol, il y en a une qui ne quitte pas sa tête. Et avec elle, il serait du genre possessif. Jaloux, territorial, même s’il ne font que s’amuser au coin de l’oreiller. La blondinette avec qui il aime se perdre dans les draps.

perso irl

I want you to hold out the palm of your hand

Originaire des bas quartiers de New-York, Harlem et ses ruelles sombres. Pas tellement de bol dans sa vie l’gamin, sa mère est continuellement défoncée au crack et son père ben… Reste à savoir c’est lequel qui passe dans le lit de la daronne. Silencieux, faut pas se faire remarquer dans sa petite chambre, caché sous sa couverture crasseuse. C’est dans l’noir que joue Ollis, avec ses deux tortues ninja. Il en est sûr : sa mère les a volé dans la supérette du coin. Mais l’gamin sans plaindra pas, il en a pas tellement des jouets.
C’est la rue qui l’a éduqué Ollis. Mère souvent partie pour le récupérer au commissariat : vol, trafic de drogue, coups et blessures et rebelote. Finir dans un foyer le temps de savoir que faire du gamin. Grand-mère maternelle qui en découvre l’existence alors qu’il a 15 ans, casier judiciaire déjà plein à craquer. Bataille entre la mère et la vieille dame qu’il ne connaît pas pour en récupérer la garde. Finit l’cul visé dans un avion avec cette vieille dame qu’il ne connaît pas, juste son prénom. Refuse de lui parler, encore plus de l’appeler mamie. Avait aussi refusé de monter dans cette carcasse, finalement poussé par sa propre mère qui fut incapable de lui dire au revoir en étant clean parce qu’encore défoncée au crack. Énième coup de poignard dans le cœur. Gamin pas désiré. Gamin pas voulu. Triste constatation.
Arrivés à Oceanside, une nouvelle vie débute. Se retrouve seul, déteste le monde, déteste la vie. Ollis n’est qu’un gamin, il en veut à la terre entière. À chaque connerie faite, il y a celle qu’il appelle l’autre folle qui est sur son dos. À coup de « t’es meilleur que ça Ollister. », « Tu vaux mieux que tous ses voyous. », « Ressaisis-toi. » Pourtant, au fil des années, l’autre folle devient Adélaïde. Les conneries deviennent plus rares mais toujours là. Comme si ça revenait, comme un boomerang. Comme si ça coulait dans ses veines. Adélaïde devient Adé. Et parce que les malheurs ne viennent pas seuls, le pire jour arrive. Il est là. Il a 22 ans. Il a encore fait une connerie durant la nuit mais, pour la première fois de sa vie, il est prêt à assumer, prêt à en parler en premier avant que toute la rue en parle à Adé. Il descend les marches, le silence règne. Il arrive en bas, pas de radio, pas de télé. Il a ce foutu pressentiment. Adé est assise dans le canapé. Endormie. Pourtant le cœur du gamin s’arrête pas. Il panique. Il essaie de la réveiller, s’assurer que ça va. Impossible.
C’est à cause de ce jour bien précis que le gamin prend cette décision radicale. Changer. S’améliorer. Tout donner pour les autres. Donner pour tout ce qu’on ne lui a jamais donné. Adé est devenue mamie ce jour-là. Et lui est devenu pompier. Tout donner pour les autres.
Octobre 23, ce soir, voilà 8 ans que sa grand-mère l’a quittée, lui a légué tout ce qu’elle avait. Elle lui faisait confiance, elle. Il est assis là, dans c’bar, un whisky dans la main. Jusqu’à ce que cette touffe blonde débarque. Mignonnette la gamine. Besoin d’oublier ce soir, pas envie de parler des problèmes, juste d’essayer d’être… normal pour une fois. Proposant un verre à la blondinette, Ollis se surprend à aimer discuter et rire avec elle. Numéros échangés, ils discutent encore et encore. Lui, seul dans sa chambre, dans cette maison devenue sienne. Premier baiser échangé, tout va vite. Trop vite. Discrétion oblige. Un sms, un appel, une nuit échangée, partagée. Repartir comme si rien ne c’était jamais passé jusqu’au prochain coup de fil, reprendre chacun sa vie, là où ils l’avaient laissés : derrière la porte.

rps en cours
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Mer 6 Mar - 18:45

+1

A vous ! 1998006903

Mer 6 Mar - 18:50

Je laisse ma petite trace par ici coeur

ollister · we’re there when you need us. 1381766960

Mer 6 Mar - 18:59

Of course baby 1998006903

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