meeting in the woods ⌈ erin ⌋

tw: mention de rupture.

routine sportive que tu as instaurée il y a quelques mois déjà. besoin de te dépenser, besoin de penser à autre chose, aussi. mais surtout, trouver une alternative à des cris où
à l'envie de frapper dans un objet quelconque. le sport, tu t'es jeté dessus à ta rupture, pour pouvoir t'en sortir par toi-même. et depuis ... t'as besoin de te dépenser régulièrement, besoin d'évacuer le stress du quotidien. un esprit sain dans un corps sain, parait il. un esprit plus calme, pour ta part.
jeudi matin. tu peux te permettre d'arriver plus tard au boulot ; tu sais que tu n'as pas de rendez-vous avant l'après-midi. alors tu enfiles ta tenue de sport, te diriges vers la forêt en bordure de ville, pour un long jogging. tu ne t'accordes que trop rarement ce genre de moments. d'habitude, tu fais simplement le chemin jusqu'à la salle de sport de la ville. mais pas cette fois. besoin de renouer avec la nature, d'une certaine manière. dans ton sac ; de l'eau, ton casque, et la paire de basket que tu utilises pour courir à l'extérieur. tu laisses tes affaires dans le coffre de la voiture ; glisse tes clés dans les poches de ta veste de jogging -- ainsi que ton téléphone, après avoir lancé une playlist pour courir.

tu t'enfonces sur le sentier balisé -- flemme de te perdre -- au rythme de la musique dans tes oreilles. tu ne fais pas attention au monde qui t'entoure, tu profites de l'air matinal, encore frais, et de la sensation de bien-être qui se glisse en toi au fur et à mesure de ta course. te vider la tête, ne plus penser à grand chose, ne plus penser à rien. te concentrer sur toi-même avant tout ; ça, c'est important. plus que tout. cette impression de respirer. enfin. tu aimes ta vie en ville, mais tu aimes aussi la nature.
perdu dans tes pensées, au point que tu ne fais pas attention au chien qui court en ta direction ; berger qui manque de te percuter et te fait presque sursauter. — wow tu souffles face au canidé. tu t'arrêtes, glisses ton casque autour de ton cou. tu fronces un peu les sourcils, tu respires un peu plus fort à présent. — t'es tout seul ? tu questionnes malgré toi. tu as bien remarqué le collier de l'animal. tu penches un peu la main, lui offrant une caresse sur le haut du crâne quand tu remarque sa queue remuant de bonheur. — il est où ton maître ? où ta maitresse ? tu questionnes, fronçant un peu les sourcils, avant de relever la tête pour observer au loin.