Welcome to NY, it's been waiting for you ( Maisy )
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Welcome to NY, it's been waiting for you ( Maisy )

STARS burning in the skies
Julian Barlow
Julian Barlow
messages : 98
pseudo : Emmagnolia ( elle )
id card : Tom Blyth [ava - depraysie] + [gif - cavarage] + [sign - song cry] + [icons sign - nuitdhiverasa ] + [lyrics sign - taylor swift]
multicomptes : Cleo Kaplan
triggers : Violence explicite, pédophilie, cruauté animale, automutilation, pas de rp smut ( à discuter de toute façon ensemble )
warnings : Divorce, négligence émotionnelle, pression familiale, faible estime de soi
présence : 5j/7 à heures variables
Welcome to NY, it's been waiting for you ( Maisy ) Bfa78cff7e5b7d8e242c89f53885d79257c9bc34
âge : 28 ans.
occupation : Vendeur au Dusty's Guitar et artiste peintre indépendant.
statut civil : Célibataire.
orientation : Hétérosexuel.
habitation : Un appartement au #19 San Luis Rey.
pronom ig : il
disponibilités : [ 5/6 disponible ♡ ]

Maisy #2
Nell
Bashir
Elias
Edmund

[sms/insta, always dispo ☆ ]

Andy
Maisy
Nell

infos rp : min. 1rep toutes les 1 à 2 semaines - Troisième personne du singulier - Dialogues en français et anglais - longueur entre 600 - 800 mots, parfois plus ou parfois moins selon l'inspiration ♡
en vrac :
٭ ٭ ٭ ٭
Il déteste les films d’horreur, bien trop peureux pour les apprécier. Il sursaute à chaque bruit suspect. ٭ En revanche il adore se détendre devant un sitcom. Dose quotidienne de rire assurée. ٭ Il tient un journal où il recense tout les rêves dont il se souvient dès son réveil. Autant dire que son contenu est pas mal loufoque. ٭ Il est Poisson ascendant Bélier ٭  Plus jeune, il s’est mis à la guitare, quand sa mère voulait absolument qu’il suive des cours de musique. Mais il était assez médiocre et n’y a pas donné suite l’année suivante bien qu’il en garde un souvenir amusant. ٭ C’est un collectionneur de van miniature depuis son enfance et dont la panoplie n’a depuis cessé d’augmenter. ٭ A commencé à fumer à 16 ans et n’a pas arrêté cette mauvaise habitude depuis. ٭ Le son des vagues et l’odeur du sel marin comme thérapie. Julian adore se promener sur la plage, les pieds ancrés dans le sable fin et le regard tourné vers l’horizon, ses pensées enfin en pause dans sa tête en ébullition. ٭ A une faiblesse pour tout ce qui est sucré, surtout le chocolat ٭ Il essaye de courir presque tous les matins pour se maintenir en forme. ٭ A plein de plantes chez lui qu’il chouchoute. ٭ A adopté un british long hair nommé pompon ( oui, il n’avait pas vraiment d’inspiration. ) ٭ A la manie de faire des listes partout, tout le temps, sur tout et rien.

   
 
[ Welcome to New York, it's been waiting for you ]
「 feat. @Maisy Wasilewski ; Mars 2023 」
tw: //

Il avait déjà eu l’occasion de voyager dans beaucoup d’endroits Julian. Avec la richesse de sa famille, il en avait passé des vacances, presque dans les quatre coins du monde aux destinations les plus prisés et à la mode. Mais assez étrangement n’avait-il jamais visité New York. Ce n’était pas l’envie qui manquait pourtant. Ville qui a l’écran donnait l’impression de ne jamais dormir. Toujours en mouvement. Les pieds-à-terre, mais qui donnait vue sur ce qu’il se passait au-dessus des nuages à l’aide de ses nombreux gratte-ciel. Julian avait toujours été débordé de curiosité et d’enthousiasme en imaginant découvrir la ville et certaine  facettes que les cartes postales ne pouvaient transmettre.

Alors quand Maisy lui avait proposé d’y faire un tour et de lui faire visiter ce qu’il y avait de meilleurs à découvrir, Julian n’y avait pas réfléchis à deux fois avant d’accepter. Ce qui était peut-être un peu trop irréfléchie, même pour lui qui avait la fâcheuse tendance à se laisser porter par ses émotions, sans se préoccuper des conséquences éventuelles de ses actions. Après tout ils ne se connaissaient que depuis quelques semaines seulement, mais déjà pouvait-il ressentir une connexion certaine avec la jeune femme. Sensation de se sentir écouté, vu, compris; qu’il n’avait eu l’occasion d’éprouver qu’auprès de rare personne. Se livrer à elle, que ce soit de vive voix où par message, était aussi naturelle que de respirer. Amitié surprise qu’il n’avait certainement pas vu venir avant de lui avoir parlé au magasin de guitare et qui s’insérait doucement, mais sûrement dans sa vie.

Puis il coulait dans ses veines un besoin d’aventure. Adrénaline que Julian avait tant recherchée dans son enfance, à la fois par rébellion que par besoin de sortir de cette cage dans laquelle ses parents voulaient le cantonner. Avec l'envie de se découvrir sans leur influence néfaste. Et de façon générale, il n’aimait pas bien rester en place Julian, toujours à mettre son corps ou son esprit en mouvement. Surtout si cela lui permettait de ne pas avoir à penser trop longtemps à certains souvenirs classés dans une boite au fond de sa mémoire. Introspection qu’il ne s’autorisait qu’à de rares moments, quand la conscience se faisait trop lourde et qu’il était pris en otage par ses doutes.

Ainsi ne regrettait-il pas vraiment d’avoir agi sur un coup de tête, comme de très ( trop ) nombreuses fois. Ça allait être une nouvelle et chouette expérience à vivre après tout.  Simplement, aurait-il dû au moins se préparer à l’éventualité que les choses n’aillent pas aussi bien que dans ses espérances, bien qu’il ait la presque certitude que le voyage se passerait à merveille pour la simple et bonne raison que Maisy était celle le guidant dans cette ville trépidante.

Voilà pourquoi il se retrouvait désormais dans un taxi aux côtés de la musicienne, après avoir fait un long trajet en avion, mais dont le temps était passé étrangement vite à majoritairement parler avec la jeune femme si on ne comptait pas les courts moments à écouter de la musique et à reposer ses yeux ( dormir avait été clairement impossible tant il avait trépigné d'impatience). Aussi excité qu’un gosse qu’on emmène dans un parc d’attraction,  comme pouvait en témoigner ses lèvres étirées jusqu’aux oreilles, Julian s’était aussitôt affublé d’une de ses casquettes I Love NY une fois sortie de l'aéroport comme le touriste qu’il comptait bien être lors du voyage. “Thank you so much for inviting me.” Il lui avait déjà dit mais ne pouvait s'empêcher de le lui répéter, ne sachant exprimer autrement combien il était reconnaissant qu’elle lui ai proposé de l’accompagner à New York, ni combien il était touché qu’elle lui fasse déjà assez confiance pour l’emmener visiter cette ville qui lui tenait visiblement à cœur et dont les recoins devaient abriter de nombreux souvenirs.

Le nez collé à la vitre, il regardait avec attention le paysage extérieur, complètement happé par les différentes architectures, les rues et leurs décors, la foule et son énergie. Autant dire qu’il essayait avec ardeur d’imprimer ces images dans ses rétines pour pouvoir les esquissé aussitôt qu'un crayon et un support se retrouveraient dans ses mains. “So you grew up here right ?” Lui demanda-t-il en se détournant enfin du paysage pour se tourner vers Maisy. “This place seems to be its own world. The energy there is completely different to Oceanside, or even London.” Ces deux derniers endroits étaient pourtant des villes assez dynamiques, mais dont le charme était complètement différent entre elle comme par rapport à New York. “Do you come back here often?” Il se demandait ce qu’elle pouvait ressentir en revenant entre ses rues familières qui avaient illustré son enfance d’après ce qu’il avait bien compris. Lui de son côté n'avait jamais eu l'envie de retourner visiter Londres, dont le souvenir était à double tranchant. Ville de toutes ses premières fois et premières joies autant que ville aux revers de claustrophobies qui l'avait piégé pendant tant d’années et auquel associait trop de ses peines.   

_________________

Exile
You're not my homeland anymore. So what am I defending now ? You were my town, now I'm in exile, seein' you out.
STARS burning in the skies
Maisy Wasilewski
Maisy Wasilewski
messages : 125
pseudo : folklore (elle/she/her)
id card : rachel zegler ;; (av.) lionheart (gif) ghivashel ;; (signa) astra (gif) aythra (icon) maddiesflame
triggers : à discuter en amont
warnings : intimidation, faible estime de soi, relation avec écart d'âge, gaslighting, abus émotionnel, décès parental.
présence : tous les jours
Welcome to NY, it's been waiting for you ( Maisy ) 2673fc1c4575bf070e25ac0745b8a00ab6a1c113
âge : twenty-six, le quart de siècle dépassé, la seconde moitiée de la vingtaine à peine entamée que déjà elle redoute l'arrivée de la trentaine.
occupation : sdcc social media content creator, rêve de gamine qui se réalise que celui de travailler pour le comic con de san diego, elle est celle qui provoque le chaos sur leurs média sociaux. wannabe musician, pour l'instant, seuls la clientèle un peu trop alcoolisée les vendredis et samedis soirs dans les pubs de la ville, ainsi que les murs de sa chambre, auront eu la chance d'entendre sa voix, trop timide et effrayée à l'idée de se lancer à pieds joints.
statut civil : single, sa vie amoureuse n'est qu'une suite d'échecs monumentaux et de relations toxiques pour celle qui s'éprend toujours des mauvais garçons. never again, qu'elle jurera, et pourtant.
orientation : heterosexual, si elle aura embrassé sa meilleure amie une seule fois après avoir bu une bière de trop, depuis, ce ne sont que les hommes se seront emparés de son coeur pour le briser par la suite.
habitation : apt. #27 in peacock, un petit truc bien cozy, décoré avec soin, très lived in, des cahiers de composition qui trainent un peu partout, un clavier et une guitare dans un coin.
pronom ig : elle/she/her
disponibilités : ( 2/4 rps ; open )
w/ julian
w/ marta

rps terminés
julian #1

[ sms ]
w/ julian
w/ marta

infos rp : 500 mots minimum, fr/en, réponses surtout les weekends.
en vrac :
(one) sa guitare est son bien le plus précieux. si certains diront qu'il serait sans doute temps pour maisy de s'en procurer une nouvelle vu son état - elle a tout de même plus d'une dizaine d'années - elle ne pourrait s'en séparer. dernier cadeau qui lui a été offert par ses parents, elle a une valeur sentimentale bien plus grande que tout le reste pour elle. malgré qu'elle ait légèrement souffert du voyage vers la côte ouest, elle reste encore aujourd'hui sa plus fidèle compagne, celle vers qui elle se tourne dans ses moments de grandes émotions, toujours là pour l'aider à combattre ses maux. (two) elle porte, à son majeur gauche, une bague qui appartenait à sa mère. si elle aura cru la perdre une seule fois, l'ayant oubliée sur le comptoir de la salle de bain d'un in-n-out, elle a bien rapidement appris sa leçon et depuis, joue nerveusement avec comme pour s'assurer qu'elle est toujours là ou elle devrait être. (three) elle collectionne les cahiers de note. qu'ils soient éparpillés ça et là dans les diverses pièces de son appartement, cachés dans les tiroirs d'un bureau de sa chambre ou de son espace de travail, ou encore qu'ils soient glissés dans son sac à main, elle s'assure d'avoir toujours quelque chose sous la main pour écrire au cas ou l'inspiration frapperait. (four) elle n'a toujours pas passé son permis de conduite et se fie énormément à uber pour ses trajets. elle trouvait la chose inutile en vivant à new-york, la ville si bien déservie par ses transports en communs, mais voit aujourd'hui qu'il ne serait peut-être pas une mauvaise chose de penser à se procurer une voiture et obtenir ce fameux bout de papier. (five) elle crée des playlists pour tout. les titres en sont parfois aussi simple que workout, holidays, ou encore sleep, leurs noms parlant d'eux-même. elle se plait parfois à y aller de noms un peu plus fantaisistes. on y compte, entre autre, heartbroken but still hotter than everyone qu'elle a écouté en boucle après une rupture, remind me why I have ears qui inclue ses chansons favorites de tous les temps, songs to kill people's ears at karaoke night parce qu'elle vous dira qu'il faut toujours être préparé - elle est la reine du karaoke, odometer pour les chansons à écouter lors de road trips, ainsi que quick! pretend to be sophisticated pour les moments ou on lui demande les chansons qu'elle aime. celle-là lui sert en cas d'urgence. le titre parle de lui-même. (six) fan de comédies musicales, elle a une collection de playbills impressionnantes. parmi ses pièces favorites qu'elle aura vu, on y compte natasha, pierre and the great comet of 1812, next to normal, et sweeney todd qu'elle a eu la chance de voir l'été dernier. elle aura rencontré, ce jour-là, annaleigh ashford à la stage door et elle considère encore cette interaction comme l'une des meilleures de sa vie. (seven) elle tente de retourner à new york au moins une fois par année, pour ce qu'elle appelle son birthday extravaganza. avec les copines, elles se retrouvent, profitent des bottomless brunch avant d'aller voir au moins une comédie musicale ou pièce de théâtre par jour. en soirée, elles se paient de bons repas et quelques verres en se tenant au faits des derniers évènements de leurs vies respectives. (eight) grande fan de taylor swift, elle la suit depuis ses débuts, ayant assisté à au moins un concert pour chacune de ses tournées, incluant le eras tour. elle a d'ailleurs créé une playlist lui étant dédiée. (nine) elle tient, dans l'un de ses cahiers, une bucket list. celle-ci inclue, entre autre, de visiter la nouvelle-zélande et londres, de faire du surf sur les plages d'hawaii, fonder une famille, voir billy joel en concert, et rencontrer patti lupone. <strong>(ten)</strong> elle préfère le sucré au salé. si elle peut bien manger un sac de chips à elle seule - elle blaguera en disant qu'elle est une famille à elle seule lorsqu'elle voit le fond d'un sac format familial - elle n'hésitera jamais si on lui donne le choix entre un encas salé ou sucré. si l'option y est, toujours elle optera pour la glace ben & jerry à saveur de pâte à biscuit, son pécher mignon. (eleven) de par la nature de son travail, elle aura eu la chance de côtoyer quelques vedettes du grand et du petit écran. parmi ses rencontres mémorables, on y compte keanu reeves, sarah michelle gellar - un rêve de gamine pour celle qui aura regardé plus d'une fois la série buffy toute entière, lupita nyong'o, et matt smith. elle attend encore le jour ou elle pourra rencontrer pedro pascal. (twelve) si elle poste sur instagram plus fréquemment que tout autre réseau social, on la retrouve pourtant aussi sur tik tok, ainsi que sur twitter. facebook n'est réservé qu'aux amis proches et elle n'y inclus que les moments marquants, ce qui vaut la peine d'être partagé avec ceux qui sont loin. (thirteen) elle a adopté un chien, en début d'année, qu'elle a appelé tony, qui fait autant référence à anton, le personnage principal de west side story, et anthony, un des personnages de sweeney todd, deux oeuvres qui l'auront marquée, créées par un duo de légendes. (fourteen) elle a d'ailleurs, à l'âge de seize ans, écrit à stephen sondheim, pour lui demander conseils sur une chanson qu'elle a composée. si elle ne s'attendait à rien vraiment de sa part, elle aura été plus qu'étonnée de recevoir, quelques mois plus tard, une lettre qui lui était destinée, signée de la main de l'homme lui-même. elle l'a faite encadrée et elle trône fièrement sur un des murs de son salon. (fifteen) si elle ne sent absolument pas à l'aise de performer ses propres compositions en public, quand bien même on lui a demandé à maintes reprises, elle ne se gêne pas pour les poster en ligne par contre. elle a une chaine youtube sur laquelle elle poste ses vidéos de covers et parfois, des chansons originales, mais ne regarde presque jamais les commentaires. (elle s'en fait un devoir.)

   
 
[ Welcome to New York, it's been waiting for you ]
「 feat. @julian barlow ; Mars 2023 」
tw: //

Elle s’était levée ce matin-là avec un nœud au creux du ventre. L’excitation était palpable, étrangement plus qu’à l’habitude. Elle ressentait toujours une certaine frénésie lorsqu’elle retrouvait sa ville natale, mais ce voyage avait quelque chose de particulier. Elle avait pourtant déjà fait découvrir sa ville à d’autres. Quelques semaines plus tôt à peine, c’était Marta qui l’accompagnait. Quelques semaines à peine et c’était sa meilleure amie qu’elle tirait par la manche pour lui faire découvrir les coins pas trop touristiques de la ville qui avaient toujours fait battre son cœur, ces petits bijoux qu’il lui faisait toujours plaisir de retrouver. Si elle avait été plus excitée qu’une puce de parcourir le pays d’une côte à l’autre, à s’époumoner sur leurs chansons favorites, ce voyage-ci était différent. Marta n’aura cessé de lui dire que c’était irresponsable, irréfléchi de s’aventurer à l’autre bout du pays avec quelqu’un qu’elle qualifiait d’inconnu simplement parce qu’elle ne l’avait jamais rencontré. Elle s’était amusée à lui sortir les scénarios catastrophes digne des plus grandes histoires d’horreur, visiblement inquiète qu’il lui arrive quoi que ce soit, mais Maisy ne s’était contentée de prendre la chose à la légère. Et alors qu’elle était assise dans cet avion en direction de sa ville natale, tandis qu’elle parlait de tout et de rien avec Julian, elle ne parvenait aucunement à s’imaginer le pire. Elle qui était pourtant anxieuse, elle aurait sans doute dû être la première à s’inventer des scénarios catastrophes, mais il avait été si facile de s’ouvrir à lui, et ce même dès les premiers instants, comme si son âme connaissait déjà la sienne, qu’elle n’avait pas pensé un seul instant qu’il puisse avoir la moindre intention malicieuse. Les discussions s’enchainaient entre de brefs moments à chacun s’occuper – la musique remplaçant la voix de Julian de temps à autre – et rapidement, l’avion toucha terre.

Si les premiers instants dans cette ville, étaient indicatifs de ce que serait ce voyage, elle avait un bon présentiment quant aux jours qui suivraient. Elle n’avait pu s’empêcher de laisser échapper un rire lorsqu’elle l’avait vu s’acheter une casquette I love NY à peine étaient-ils débarqués de l’avion, ravie de le voir déjà aussi enthousiaste face à ce voyage. Elle les avait guidés à travers l’aéroport qu’elle était venue à connaitre comme le fond de sa poche depuis qu’elle avait quitté sa ville natale, avant de faire signe à un taxi. À peine assise sur la banquette arrière aux côtés de Julian, elle donna au chauffeur l’adresse de la maison qu’elle avait habitée jadis, avant de s’adosser au siège. Elle regarda un instant, avec nostalgie, la ville qui défilait à travers la vitre de l’habitacle avant de poser son regard sur lui, un sourire se dessinant sur ses lèvres. Elle ne pouvait pas voir son visage, sa tête tournée vers la fenêtre, mais elle pouvait imaginer l’expression sur son visage si elle se fiait aux quelques heures précédentes. It’s my pleasure. I always love introducing people to the city. Qu’elle répondit lorsqu’il la remercia pour une énième fois de l’avoir invité. C’était sans doute partiellement ce qui l’avait poussé à lui faire cette offre. Lui qui s’ouvrait à elle un peu plus à chaque conversation, elle faisait de même, mais rien ne pouvait égaler un voyage dans sa ville natale. Rien n’équivalait de lui faire découvrir les rues qui l’avaient vu grandir, les quatre murs entre lesquels la personne qu’elle était devenue avait été façonnée. Son regard se porta à nouveau sur les maisons qui défilaient et qui lui devenaient de plus en plus familières. Malgré les années, c’était comme si le paysage n’avait pas changé, alors que pourtant, elle ne reconnaissait que bien peu des gens qui déambulaient sur les trottoirs, et aucun des gamins devenus adultes, la puberté les ayant sans doute tous changés autant que Maisy. Yeah, up until I was fifteen. Qu’elle répondit, le regard toujours rivé sur ces rues qui la ramenaient des années en arrière, à une époque ou la vie était tellement plus facile, ou elle était insouciante et ou les pires moments de sa vie se résumaient à des railleries de la part d’autres gamins. It is. Les mots quittèrent ses lèvres avec un léger rire. New York était en quelque sorte son propre écosystème, il n’avait pas tord sur ce point. Peut-être que c’est ce qui expliquait qu’elle ait toujours l’impression que le temps passe à la vitesse de la lumière quand elle s’y retrouvait, parce que la ville n’obéissait qu’à ses propres règles. It’s so different from Oceanside. The vibe, the people, the lifestyle, they’re worlds apart. Les deux n’étaient en rien comparable. Si elle avait pu trouver quelques points positifs à cette nouvelle ville qu’elle devait maintenant appeler sienne, il était impossible de nier que New York aurait toujours son cœur et son âme, qu’elle était une New York girl through and through. I try to. Son regard se porta à nouveau sur Julian. At least once a year. I still keep in touch with my high school friends and we try to see each other as much as we can. Every year, I come back for a week on my birthday. I try to squeeze in a few days before the summer starts and work gets too crazy, and a few before the end of the year. Pour justifier le cout du billet d’avion, elle se devait d’y passer plus qu’un weekend, et les horaires se devaient de concorder. C’est pourquoi le seul moment qui était coulé dans le béton, c’était la semaine qu’elle se réservait en janvier pour célébrer son anniversaire. Ses copines savaient toutes que le jour de son anniversaire, le plan était sensiblement toujours le même. Le bottomless brunch accompagné de ses mimosas et du plus récent tea, suivi de quelques heures de shopping à essayer tout ce qu’elles avaient envie sans regarder les étiquettes et sans se soucier des prix. Elles se rendaient dans un restaurant haut de gamme pour un festin digne de rois avant de se poser devant une comédie musicale, pour terminer la soirée dans un bar, un pub, ou un club, avant de crash chez l’une ou l’autre, claquées et un peu inébriées. Elle réalisa, alors qu’elle posa son regard sur la route, qu’ils approchaient la maison et, au loin, elle aperçu l’école qu’elle avait fréquentée gamine. That school right there qu’elle pointa du doigt it’s where I went to school. Et à cet instant, un poids sembla compresser sa poitrine. Elle tenta de se concentrer sur sa respiration, ne pas succomber aux émotions qui tranquillement venaient à troubler son esprit. God, everything looks the same it did ten years ago. Le commentaire lâché dans un soupire, plus pour elle-même que pour Julian. 

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maisy ;; old sad song — Wish I could tell you what's been going through my head I guess that I'm broken or maybe I'm just not ready yet They say to your head you'll get better when you're older But I'm not so sure. ;; let me try by rachel zegler
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Julian Barlow
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triggers : Violence explicite, pédophilie, cruauté animale, automutilation, pas de rp smut ( à discuter de toute façon ensemble )
warnings : Divorce, négligence émotionnelle, pression familiale, faible estime de soi
présence : 5j/7 à heures variables
Welcome to NY, it's been waiting for you ( Maisy ) Bfa78cff7e5b7d8e242c89f53885d79257c9bc34
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Maisy #2
Nell
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Andy
Maisy
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٭ ٭ ٭ ٭
Il déteste les films d’horreur, bien trop peureux pour les apprécier. Il sursaute à chaque bruit suspect. ٭ En revanche il adore se détendre devant un sitcom. Dose quotidienne de rire assurée. ٭ Il tient un journal où il recense tout les rêves dont il se souvient dès son réveil. Autant dire que son contenu est pas mal loufoque. ٭ Il est Poisson ascendant Bélier ٭  Plus jeune, il s’est mis à la guitare, quand sa mère voulait absolument qu’il suive des cours de musique. Mais il était assez médiocre et n’y a pas donné suite l’année suivante bien qu’il en garde un souvenir amusant. ٭ C’est un collectionneur de van miniature depuis son enfance et dont la panoplie n’a depuis cessé d’augmenter. ٭ A commencé à fumer à 16 ans et n’a pas arrêté cette mauvaise habitude depuis. ٭ Le son des vagues et l’odeur du sel marin comme thérapie. Julian adore se promener sur la plage, les pieds ancrés dans le sable fin et le regard tourné vers l’horizon, ses pensées enfin en pause dans sa tête en ébullition. ٭ A une faiblesse pour tout ce qui est sucré, surtout le chocolat ٭ Il essaye de courir presque tous les matins pour se maintenir en forme. ٭ A plein de plantes chez lui qu’il chouchoute. ٭ A adopté un british long hair nommé pompon ( oui, il n’avait pas vraiment d’inspiration. ) ٭ A la manie de faire des listes partout, tout le temps, sur tout et rien.

   
 
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「 feat. @Maisy Wasilewski ; Mars 2023 」
tw: Allusions de pressions et négligence familiales

Il semblait évident en écoutant Maisy, à la façon dont elle décrivait New York et regardait le paysage à travers la vitre, que la ville était chère à son cœur. À l’entendre parler de toutes les fois où elle y était retournée depuis qu’elle avait quitté l’endroit à ces quinze ans, Julian ne pouvait empêcher d'une pointe d’envie de le parcourir. Revenir à Londres pour fêter son anniversaire, revoir d’anciens amis du lycée ou simplement revisiter la ville, il ne le ferait jamais. Parce que Londres n’avait été rien de plus qu’une prison et qu’il avait très tôt su qu’il n’allait pas y rester une fois dès qu'une chance de partir se présenterait. De plus à l’heure actuelle, plus rien ne le rattachait à sa ville natale si ce n’était son petit frère. Mais là encore, leurs contacts ne s’étaient réduit qu’à de rares appels et Julian avait été clair dans son intention de ne pas remettre les pieds en Angleterre même pour lui. Il était égoïste, il en avait bien conscience, mais il ne pouvait se résoudre à mettre son propre bonheur au second plan. Il en avait bavé des années avant de pouvoir enfin se sentir libre, et il s’était promis de ne jamais regarder en arrière. Puis il avait trouvé son havre de paix à Oceanside, et même retrouvé Andy que la vie avait bien voulu remettre sur son chemin. Alors penser que cette nostalgie des bons temps qu’on attachait à tant de lieux de notre ville natale lui ne l’avait jamais réellement éprouvé et ce à cause de ses parents ; ça ne lui laissait qu’un goût amer dans la bouche et le sentiment d’avoir été volé.

Quand elle lui montra du doigt l’école qu’elle avait fréquentée jeune, il se demanda ce que  ça avait été de grandir dans une ville aussi frénétique que New York. Il aimait à penser que ça aurait été un endroit parfait pour Andy et lui, les âmes rebelles qu’ils avaient été dans leur adolescence ( et qu’ils sont toujours d’une certaine manière ) s’y seraient sentie comme des poissons dans l’eau sans doute. “Now I need to know : is school in America the same as portrayed in the movies ?” Qu’il lui demanda d’une voix amusée. "Because I swear I really envied those teenagers on TV who were lucky enough not to have to wear ugly uniforms like me." L’uniforme n’était certes pas obligatoire en Angleterre, mais dans les établissements privés où il avait été scolarisé, Julian avait dû s’y plier sans plus de cérémonie. Bien qu’à la première occasion, s’était-il amusé à faire tourner en bourrique ses professeurs en ne nouant pas sa cravate correctement voir en ne la mettant pas tout court dans ses premières et jeunes tentatives d’anti-conformisme à l’heure où il n’avait pas encore assez peur des représailles familiales. “God everything looks the same it did ten years ago.” Il pouvait entendre l’émotion border légèrement la voix de Maisy et il eut la sensation qu’il y avait plus derrière son attachement à la ville qu’une évidente nostalgie. Mais n’osant la questionner davantage sur ce plan-là, Julian se décida à attendre qu’elle se confît d’elle-même malgré sa curiosité maladive. D’une part, ne voulait-il pas l’effrayer en étant trop inquisiteur sur sa vie privée, mais aussi ne voulait-il pas risquer de mettre les pieds dans le plat.

Tandis que le taxi s’engouffrait alors dans un quartier résidentiel, le contour des maisons qu’ils pouvaient apercevoir au loin se fit plus nette à mesure qu’ils se rapprochaient. Quelques minutes les voilà qui arrivaient enfin à destination devant une grande et charmante maison. Sans attendre, Julian paya le chauffeur avant même que la jeune femme ne s’en charge. Elle lui avait organisé tout un voyage, aussi allait-il donc contribuer autant qu’il en aurait l’occasion. S’emparant par la suite de sa valise, il n’observa ladite maison qu’après s’être rapidement étiré, le dos en compote d’avoir autant voyagé. “I presume this is your childhood home ?” Demanda-il dans un souffle tandis que la conscience accrue de s’immiscer dans les vestiges de sa vie le prit d’assaut. L’impression d’être de trop dans ce voyage et d’en savoir déjà beaucoup et pourtant si peu à la fois. “Can I ask you the reason why you, I mean your family, left New York if you loved the city so much ?” La fin de sa phrase qu’il murmura presque, incertain quant à la réception de sa question. Étant donné qu’elle avait dû quitter la ville dans son adolescence il ne pouvait que deviner que la décision n’avait pas été de son ressort. Et il sentait bien Julian, que le sujet "famille" était sûrement sensible autant pour lui que pour elle puisqu’elle n’en avait encore jamais fait référence dans leurs discussions jusqu’ici.  

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Exile
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warnings : intimidation, faible estime de soi, relation avec écart d'âge, gaslighting, abus émotionnel, décès parental.
présence : tous les jours
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âge : twenty-six, le quart de siècle dépassé, la seconde moitiée de la vingtaine à peine entamée que déjà elle redoute l'arrivée de la trentaine.
occupation : sdcc social media content creator, rêve de gamine qui se réalise que celui de travailler pour le comic con de san diego, elle est celle qui provoque le chaos sur leurs média sociaux. wannabe musician, pour l'instant, seuls la clientèle un peu trop alcoolisée les vendredis et samedis soirs dans les pubs de la ville, ainsi que les murs de sa chambre, auront eu la chance d'entendre sa voix, trop timide et effrayée à l'idée de se lancer à pieds joints.
statut civil : single, sa vie amoureuse n'est qu'une suite d'échecs monumentaux et de relations toxiques pour celle qui s'éprend toujours des mauvais garçons. never again, qu'elle jurera, et pourtant.
orientation : heterosexual, si elle aura embrassé sa meilleure amie une seule fois après avoir bu une bière de trop, depuis, ce ne sont que les hommes se seront emparés de son coeur pour le briser par la suite.
habitation : apt. #27 in peacock, un petit truc bien cozy, décoré avec soin, très lived in, des cahiers de composition qui trainent un peu partout, un clavier et une guitare dans un coin.
pronom ig : elle/she/her
disponibilités : ( 2/4 rps ; open )
w/ julian
w/ marta

rps terminés
julian #1

[ sms ]
w/ julian
w/ marta

infos rp : 500 mots minimum, fr/en, réponses surtout les weekends.
en vrac :
(one) sa guitare est son bien le plus précieux. si certains diront qu'il serait sans doute temps pour maisy de s'en procurer une nouvelle vu son état - elle a tout de même plus d'une dizaine d'années - elle ne pourrait s'en séparer. dernier cadeau qui lui a été offert par ses parents, elle a une valeur sentimentale bien plus grande que tout le reste pour elle. malgré qu'elle ait légèrement souffert du voyage vers la côte ouest, elle reste encore aujourd'hui sa plus fidèle compagne, celle vers qui elle se tourne dans ses moments de grandes émotions, toujours là pour l'aider à combattre ses maux. (two) elle porte, à son majeur gauche, une bague qui appartenait à sa mère. si elle aura cru la perdre une seule fois, l'ayant oubliée sur le comptoir de la salle de bain d'un in-n-out, elle a bien rapidement appris sa leçon et depuis, joue nerveusement avec comme pour s'assurer qu'elle est toujours là ou elle devrait être. (three) elle collectionne les cahiers de note. qu'ils soient éparpillés ça et là dans les diverses pièces de son appartement, cachés dans les tiroirs d'un bureau de sa chambre ou de son espace de travail, ou encore qu'ils soient glissés dans son sac à main, elle s'assure d'avoir toujours quelque chose sous la main pour écrire au cas ou l'inspiration frapperait. (four) elle n'a toujours pas passé son permis de conduite et se fie énormément à uber pour ses trajets. elle trouvait la chose inutile en vivant à new-york, la ville si bien déservie par ses transports en communs, mais voit aujourd'hui qu'il ne serait peut-être pas une mauvaise chose de penser à se procurer une voiture et obtenir ce fameux bout de papier. (five) elle crée des playlists pour tout. les titres en sont parfois aussi simple que workout, holidays, ou encore sleep, leurs noms parlant d'eux-même. elle se plait parfois à y aller de noms un peu plus fantaisistes. on y compte, entre autre, heartbroken but still hotter than everyone qu'elle a écouté en boucle après une rupture, remind me why I have ears qui inclue ses chansons favorites de tous les temps, songs to kill people's ears at karaoke night parce qu'elle vous dira qu'il faut toujours être préparé - elle est la reine du karaoke, odometer pour les chansons à écouter lors de road trips, ainsi que quick! pretend to be sophisticated pour les moments ou on lui demande les chansons qu'elle aime. celle-là lui sert en cas d'urgence. le titre parle de lui-même. (six) fan de comédies musicales, elle a une collection de playbills impressionnantes. parmi ses pièces favorites qu'elle aura vu, on y compte natasha, pierre and the great comet of 1812, next to normal, et sweeney todd qu'elle a eu la chance de voir l'été dernier. elle aura rencontré, ce jour-là, annaleigh ashford à la stage door et elle considère encore cette interaction comme l'une des meilleures de sa vie. (seven) elle tente de retourner à new york au moins une fois par année, pour ce qu'elle appelle son birthday extravaganza. avec les copines, elles se retrouvent, profitent des bottomless brunch avant d'aller voir au moins une comédie musicale ou pièce de théâtre par jour. en soirée, elles se paient de bons repas et quelques verres en se tenant au faits des derniers évènements de leurs vies respectives. (eight) grande fan de taylor swift, elle la suit depuis ses débuts, ayant assisté à au moins un concert pour chacune de ses tournées, incluant le eras tour. elle a d'ailleurs créé une playlist lui étant dédiée. (nine) elle tient, dans l'un de ses cahiers, une bucket list. celle-ci inclue, entre autre, de visiter la nouvelle-zélande et londres, de faire du surf sur les plages d'hawaii, fonder une famille, voir billy joel en concert, et rencontrer patti lupone. <strong>(ten)</strong> elle préfère le sucré au salé. si elle peut bien manger un sac de chips à elle seule - elle blaguera en disant qu'elle est une famille à elle seule lorsqu'elle voit le fond d'un sac format familial - elle n'hésitera jamais si on lui donne le choix entre un encas salé ou sucré. si l'option y est, toujours elle optera pour la glace ben & jerry à saveur de pâte à biscuit, son pécher mignon. (eleven) de par la nature de son travail, elle aura eu la chance de côtoyer quelques vedettes du grand et du petit écran. parmi ses rencontres mémorables, on y compte keanu reeves, sarah michelle gellar - un rêve de gamine pour celle qui aura regardé plus d'une fois la série buffy toute entière, lupita nyong'o, et matt smith. elle attend encore le jour ou elle pourra rencontrer pedro pascal. (twelve) si elle poste sur instagram plus fréquemment que tout autre réseau social, on la retrouve pourtant aussi sur tik tok, ainsi que sur twitter. facebook n'est réservé qu'aux amis proches et elle n'y inclus que les moments marquants, ce qui vaut la peine d'être partagé avec ceux qui sont loin. (thirteen) elle a adopté un chien, en début d'année, qu'elle a appelé tony, qui fait autant référence à anton, le personnage principal de west side story, et anthony, un des personnages de sweeney todd, deux oeuvres qui l'auront marquée, créées par un duo de légendes. (fourteen) elle a d'ailleurs, à l'âge de seize ans, écrit à stephen sondheim, pour lui demander conseils sur une chanson qu'elle a composée. si elle ne s'attendait à rien vraiment de sa part, elle aura été plus qu'étonnée de recevoir, quelques mois plus tard, une lettre qui lui était destinée, signée de la main de l'homme lui-même. elle l'a faite encadrée et elle trône fièrement sur un des murs de son salon. (fifteen) si elle ne sent absolument pas à l'aise de performer ses propres compositions en public, quand bien même on lui a demandé à maintes reprises, elle ne se gêne pas pour les poster en ligne par contre. elle a une chaine youtube sur laquelle elle poste ses vidéos de covers et parfois, des chansons originales, mais ne regarde presque jamais les commentaires. (elle s'en fait un devoir.)

   
 
[ Welcome to New York, it's been waiting for you ]
「 feat. @julian barlow ; Mars 2023 」
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La question qu’il lui posa lui arracha un léger rire qu’elle accompagna d’un mouvement de gauche à droite de la tête. Not really, no. L’image que renvoyaient les sitcoms et les films était bien souvent exagérée pour effet tantôt dramatique, tantôt comique, et jamais Maisy n’avait réellement pensé au fait que des gens vivant hors du pays puissent imaginer que ces séries étaient un copier/coller du quotidien des adolescents américains. It’s all pretty exagerated. Pourtant, quand elle y repensait, ce qu’elle avait pu vivre à New York avant de la quitter, et ce qu’elle avait ensuite vécu à Oceanside étaient deux expériences qu’elle considérait au final assez différentes. Peut-être le fait que population de la petite ville de la côte ouest ne soit qu’une infime fraction de celle de la grosse pomme y jouait pour beaucoup. Le fait qu’elle soit arrivée quelques semaines après les vacances de Noël n’avait sans doute pas non plus aidé à lui offrir l’expérience la plus authentique que pouvait lui offrir la côte ouest au cours de ses premières années adolescentes passées en son sein. Having experience two different school, two different cities, New York felt so much more free and open than Oceanside. Here felt a bit more like everyone was in a clique, similar to what you’d see in movies… Well not necessarily a clique, but everyone had their friend group, you know? I got there in the middle of the school year. I was the outsider, so that pretty much put me in the loner group. But in New York, there were so many students that people didn’t really care who you were, your background, or what you liked. Everyone hung out with whoever they wanted to hang out with. Elle avait l’impression de s’emporter dans une tirade pour un truc au final un peu insignifiant, mais auquel elle n’avait jamais réellement pris le temps de penser et qui, au final, avait quand même été formateur de la personne qu’elle était devenue. S’il ne s’était pas agit de Marta, elle se demande bien ce qui serait advenu d’elle. Elle serait sans doute restée la gamine réservée, à manger dans son coin, à marcher la tête baissée. But there was definitely no uniform. Oh lord, no. Du moins, rien qu’elle avait expérimenté. Elle ne doutait pas que les établissements d’enseignement privés pouvaient imposer un code vestimentaire plus strict, mais les règles les plus sévères auxquelles elle avait fait face était la taille des bretelles des camisoles et la longueur des jupes qu’elle portait lors des chaudes journées d’été. You had to wear a uniform? La question relevait plus de la curiosité que du dédain ou du jugement. Elle pouvait voir du positif dans la chose, les vêtements bien souvent objets de moqueries de ce qu’elle avait pu voir, les moins bien nantis souvent la risée des bullies. Elle se disait que d’uniformiser les tenues d’une cohorte réduisait à néant les chances que de telles moqueries ne voient le jour. Certes, elle savait, les enfants trouveraient sans aucun doute autre chose à critiquer, mais si on pouvait leur retirer un objectif facile, c’était déjà ça, non?

Elle hocha la tête lorsqu’il lui demanda s’il s’agissait là de la maison ou elle avait grandi. Le nœud qui vint nouer sa gorge la pris par surprise. Certes, elle n’y avait pas mis les pieds depuis le drame, depuis qu’elle l’avait quitté dix ans plus tôt, mais elle croyait avoir appris à vivre avec les émotions que de simplement repenser au passé pouvaient apporter. À croire qu’elle s’était royalement trompée sur ce coup. Yeah. That’s where I grew up. Déclara-t-elle, valise en main, s’avançant vers la porte d’entrée. It was just me actually. And I didn’t have much of a choice. My parents… Elle marqua une pause. Elle n’avait évoqué la chose avec personne depuis des années, et encore là, seuls ceux qui lui étaient les plus proches savaient l’étendu de sa douleur. They… Elle se maudissait d’avoir autant de difficulté à mettre les mots justes sur ce qui leur était arrivé. They passed away. La tristesse teintait sa voix sans qu’elle ne fasse le moindre effort pour la cacher. Eleven years as of last December. Elle ne tenait pas à s'éterniser sur la nature des évènements qui avaient menés à ce drame, ce qu'elle espérait, il comprendrait.

Simplement de poser son regard sur la façade la rendait nostalgique, si bien qu’elle s’arrêta un moment une fois la clé en main, comme hésitante à ouvrir cette boite de pandore. Une inspiration, la clé bougea dans la serrure, le cliquetis du verrou qui se désengage, puis la porte qui s’ouvre tranquillement lorsqu’elle en tourna la poignée. À peine quelques pas qu’une vague d’émotions vint la submerger. La valise à ses côtés, son regard balaya tranquillement la pièce, comme si chaque endroit ou elle posait les yeux, les souvenirs lui revenaient en mémoire. Elle pouvait encore entendre les clés qui claquent contre la table posée tout près de l’entrée, alors que papa rentrait du boulot. Les images accrochées aux murs semblaient presque bouger tandis qu’elle se remémorait les moments ou elles avaient été prises. Elle revoyait maman, plus loin, devant le four, occupée à cuisiner dieu sait quel délice tandis que la musique emplissait la maison de ses airs latins. Elle se revoyait, gamine, assise à la table de la cuisine, les cahiers ouverts devant elle, les sourcils froncés tandis qu’elle tentait de résoudre un problème mathématique qui semblait lui échapper – ça n’avait jamais été sa force, et ce ne l’était toujours pas aujourd’hui – impatiente d’avoir terminé pour pouvoir se poser devant le téléviseur et regarder ses émissions favorites avant que maman ne l’appelle à table. Elle était tellement absorbée par ses souvenirs, Maisy, qu’elle ne remarqua même pas que sa respiration avait changée, était devenue plus laborieuse. Que les larmes avaient déjà commencées à rouler sur ses joues, silencieuses, traitresses. Jusqu’à ce que les sanglots ne secouent violemment ses épaules et que les sons accompagnant les pleurs ne s’échappent de sa bouche, venant troubler le silence autrement lourd. Elle tenta de se ressaisir encore et encore, parce qu’elle ne voulait pas que ce soit le premier souvenir que Julian ait de New York. Parce que ce n’était pas ce dans quoi il s’était embarqué, qu’elle s’effondre devant lui, inconsolable. Elle essuya ses larmes une, puis deux, voir même trois fois, inspirant pour tenter de chasser les sanglots, ce qu’elle réussit à ne faire qu’à moitié. I’m sorry. Qu’elle balbutia, tentant de chasser les larmes qui continuaient de se frayer un chemin, à nouveau silencieuses. I haven’t come back here, well inside the house at least, since… Since what you know now. Elle ne pensait pas que la maison serait restée comme figée dans le temps. On avait confié les soins de la propriété à une amie de la famille qui habitait à quelques rues de là, le temps que Maisy soit en âge d’en prendre possession, ou de la vendre, qu’importe ce que son cœur lui dicterait, mais la chose avait été au dernier plan de ses projets. Entre les études, les histoires de cœur, et décrocher l’emploi de ses rêves sur la côte opposée du pays, force était d’admettre qu’elle s’était faite une nouvelle vie là-bas. Quand bien même celle qu’elle avait ici lui manquait, elle n’était plus la gamine qu’elle était lorsqu’elle l’avait quittée. It hasn’t changed at all. Paint is still the same, pictures still hanging on the wall. I bet my room still have Jonas Brothers posters hanging on the wall. L’idée que sa chambre soit figée à l’âge de ses quinze ans l’amusait autant que ça pouvait la terrifier. Elle pouvait déjà imaginer Julian se foutre légèrement de sa gueule en voyant le petit monde de Maisy à l’adolescence. 

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maisy ;; old sad song — Wish I could tell you what's been going through my head I guess that I'm broken or maybe I'm just not ready yet They say to your head you'll get better when you're older But I'm not so sure. ;; let me try by rachel zegler
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