(1m) But I need to tell you something.
pré-lien de Elias Wayfield
- Extrait de la fiche de Elias:
Prise d’otageConflit armé en Irak. Une nouvelle fois, Elias est sur le terrain avec son équipe. Ils accompagnent des interlocuteurs de l’OTAN pour rejoindre une caserne militaire alliée. Le voyage se fait studieux. Elias et son équipe prépare les questions qu’ils souhaitent échanger avec les différents interlocuteurs qu’ils ont définis. Les membres de l’OTAN quant à eux, est leur garant sur ces routes dangereuses. Les équipes de l’OTAN sont ces interlocuteurs neutres dans les conflits armés. Ils sont là pour la population et ils sont rarement attaqués. Malheureusement, le risque est présent. La malchance frappe. Leur véhicule subit une attaque terroriste. Le voiture dans laquelle il se trouve roule sur une mine qui explose et expulse le véhicule dans les airs. Le choc est violent, il ressent une douleur à sa jambe et une douleur au niveau de sa cage thoracique. Sonné, il entend les bruits d’armes à feu et de grenades qui explosent. La vue floue, il sent une personne l’extirper du véhicule qui semble prendre feu. Il sent l’odeur de cramé titiller ses narines sans pouvoir réellement prendre conscience de ce que cela implique. Celui qui le sauve d’une mort certaine est un membre de cette unité de l’Otan qui lui demande si ça va. Il hoche la tête, mais ne trouve pas ses mots, l’esprit hagard. Ce dernier l’incite à prendre appui sur son dos après avoir vu l’état de son genou. Il obtempère alors que les coups de fusils résonnent d’autant plus autour d’eux. Ils s’efforcent de s’en éloigner autant que possible, mais malheureusement ils sont repérés par leurs assaillants et en plein milieu d’un désert les cachettes sont rares et dispersées. Une arme est pointée sur eux et ils décident d’obtempérer pour survivre. Combien de temps ? Ils l’ignorent. C’est ainsi que son existence se retrouve liée à son sauveur, qui l’a prémuni de la mort, mais pas de l’enfer qui s’en est suivi et dans laquelle lui-même s’est retrouvé prisonnier .
L’enfer.Leurs assaillants est un groupe de rebelle. Malgré leurs explications que ce soit de son sauveur ou de lui-même, ils ne souhaitent pas croire en leur version. Ils sont persuadés qu’ils sont des espions. Ils sont interrogés, battus, torturés dans l’expectative de leurs faire dire une vérité ou des informations qui satisferont à leurs volontés, mais ils n’obtiennent rien. Ils se retrouvent assoiffés, affamées, séquestrés dans une cage où ils n’ont qu’un morceau de pain et une carafe d’eau. Eau qui se perd dans les plaies qu’ils s’efforcent de désinfecter, car ils ne sont pas soignés. Les vêtements qu’ils portent ne sont plus que des lambeaux qui pendant à leurs épaules et à leurs hanches. Les deux hommes échanges, s’efforcent de comprendre ce qu’ils attendent d’eux, quel est le scénario que ce groupe s’est imaginé pour les attaquer alors que l’OTAN est une organisation neutre, qu’une attaque délibérée contre une de leur équipe peut être mal vue par l’opinion publique. Coupé du monde, ils ignorent ce qui se passe en dehors de cette cave où ils sont enfermés et laissés à l’abandon. Les jours passent sans qu’ils ne comprennent ce qu’ils comptent faire d’eux. Sont-ils considérés comme des otages ? Une rançon a-t-elle était demandé à leur pays : les Etats-Unis ? Ils n’ont aucune idée. Les actes de tortures laissent des traces, surtout quand ils utilisent des personnes pour leur arracher une vérité qu’ils ne détiennent pas. Elias se retrouve démuni face à cette cruauté sans nom. Il n’a rien à leur donner, pas même une information qui pourrait lui permettre de gagner du temps. Son compagnon, non plus, mais lui a été préparé à vivre tout cela. Lui, non. Il devient celui qui lui permet de garder l’esprit clair lorsque ses émotions se font confuses. Son contact lui permet de rester ancrer dans cette réalité qui semble si irréelles. Il a le sentiment de devenir fou. Il a perdu toute notion du temps. Il s’accroche à ce bout de bois qu’il utilise comme un crayon. Il dessine, s’efforce de se remémorer des visages, des paysages qu’il passe ses journées à dessiner pour garder son esprit alerte et non submergé par les émotions. Son compagnon quant à lui cherche désespérément des scénarios pour qu’ils puissent s’échapper, trouver une occasion. Parfois, il abandonne ses desseins pour aider son compagnon de galère. Il dessine l’endroit où ils se trouvent, ajoutant des détails à chacune de leur sortie de cette cave. Ils se donnent des missions, travaillent en harmonie pour obtenir le maximum d’information pour identifier le point faible de cette planque. Il ignore combien de mois s’est écoulé entre le début et ce moment fatidique où ils tendent le tout pour le tout, mais il sait que c’est soit ça, soit il finira par se tuer lui-même. Son compagnon de fortune le sait également. Il se doit de commettre l’irréparable. L’instinct de survie qui prend le dessus et qui l’oblige à faire ce que jamais il ne pensait réaliser .
EvasionMalgré la douleur, la fatigue et cette bille qui lui prend les tripes, il a accès d’adrénaline dans ses veines pour qu’ils s’enfuient au bord d’une moto qu’ils volent à leurs bourreaux. Son compagnon conduit l’engin qui leur permet de s’extirper de cet enfer qui se trouve au milieu de nulle part. Ils ignorent où ils se trouvent et ils doivent abandonner la moto qui se retrouve en pénurie d’essence. Ils doivent marcher et malgré la fatigue, ils avancent, Elias aidé par un morceau de bois qu’il utilise comme un bâton de marche et quand il est à bout de force, c’est lui qui le soutient pour continuer d’avancer. C’est durant ces jours ou mois perdus en plein désert qu’il a le sentiment que quelque chose a changé entre eux. Ce sentiment de liberté, de confiance aveugle en l’autre et une promiscuité physique a créé une tension qu’il ne parvient pas à identifier et à encore moins expliquer. Le fait que le froid du désert les a contraints à dormir l’un contre l’autre, peau contre peau le perturbe au plus haut point au point qu’il se sent complètement perdu dans ce qu’il éprouve à son égard. C’est à ce moment-là, qu’ils sont parvenus à rejoindre Baghdad. La vision de la ville à l’horizon alors qu’ils sont extenués et au bord de la mort. Des âmes charitables leur offre de l’eau. Il prend leurs coordonnées pour pouvoir les remercier plus tard, quand bien même elles refusent. Ils demandent leur chemin jusqu’à l’ambassade et un de leur sauveurs du jour acceptent de les conduire jusqu’à là. L’enfer touche peut-être à sa fin .
Tracasserie administrative. Ils avaient cru l’enfer terminé, mais ce n’est sans compter sur les tracasseries administratives qu’ils doivent gérer. Ils doivent se battre pour que leur identité soit reconnue. Eux qui sont dépossédés de leurs papiers doivent subir des interrogatoires en bonne et due forme et retrouver une captivité qui manque de lui faire perdre la tête. Il a juste envie de crier et fort heureusement que son compagnon est là pour atténuer ses crises d’angoisses qui le prennent souvent en traitre, quand il est à bout. Il en a plus que marre. Il veut rentrer chez lui, retrouver sa femme et sa fille, s’éloigner au plus vite de cet endroit qui manque de le tuer jour après jour. Il finit par obtenir une visio avec Lucy. Cette visio va peut-être tout changer, lui permettre de retrouver son foyer. Il n’attend que cela : retrouver sa femme et sa fille, quand bien même, il sait que lui, lui manquera aussi même s’il préfère ne pas y songer.
Angel est celui qui a sorti Elias de la voiture
Angel est celui qui a apporté les soins au genou abimé d’Elias.
Angel s’est naturellement montré protecteur envers Elias, car c’est dans sa nature, mais au cours de ces mois, années de captivité, Elias lui a rendu l’appareil, a veillé sur lui
Une amitié née dans l’enfer, qui devrait naturellement le demeurer. Lors de leur fuite, imposée, car il sentait Elias sur la limite, prêt à lâcher prise et se laisser mourir. Angel et lui ont passé de nombreuses semaines, mois en plein désert à marcher, à l’aider à continuer d’avancer quand son genou abimé lâché, à lui apporter de la chaleur les nuits, qui étaient glaciales. Cette proximité physique a provoqué un trouble autant chez l’un que chez l’autre. Ces quelques semaines ont instauré une ambiguïté entre eux deux, qu’aucun des deux n’est prompt à se l’avouer.
- Scène des aurevoir à l'aéroport:
- Ils s’étaient quittés dans le terminal de l’aéroport. Une poignée de main, un sourire qui se voulait rassurant, mais si en apparence, les deux hommes s’étaient quittés dans une dignité apparente, leurs regards quant à eux, brillaient d’une émotion qu’ils ne pouvaient pas totalement réprimer. « A bientôt. » Elias avait murmuré dans une voix légèrement rauque alors qu’ils s’étreignaient dans une accolade fraternelle. « Tout va bien se passer, Elias. » Son frère d’arme avait murmuré en lui tapant dans le dos pour lui donner une part de sa force. Pourtant l’émotion qui l’avait étreint à cet instant, ne le quittait pas. Ce sentiment de perte qui l’avait poursuivi lorsque son frère d’armes était monté dans son avion pour rejoindre leur patrie et son état d’origine. Il s’était senti démuni. Sa menotte qui tenait sa canne qui lui permettait de tenir debout quand son genou flanchait, s’était mise à trembler. Il s’était intimé de respirer profondément. Il allait lui aussi retrouver les siens. Sa femme, sa fille, ses amis. Bientôt tout ce qu’il avait vécu ici dans cette contrée en guerre ne serait plus qu’un lointain souvenir. Il voulait s’en persuader. Tout comme il voulait croire que ce trouble ressenti n’était que les conséquences que d’un contact rapproché dans l’adversité.
Aujourd’hui, chacun doit reprendre sa route. Angel semble prêt à cette possibilité, mais le retour à la réalité va être dur, cette connexion avec Elias va lui manquer et les deux hommes ne vont pas pouvoir s’empêcher de vouloir échanger avec l’autre, car eux seuls, comprend ce que l’autre traverse.
Si Elias a sa famille et ses amis autour de lui, Angel, se sent résolument seul. N’ayant pas de famille, il a perdu son appartement, est obligé de squatter chez des amis alors que ses meubles sont dans un garde meuble que parce qu’un ami a pris le parti d’attendre une confirmation de son décès avant d’envisager de les vendre.
Cette situation va être difficile à vivre pour lui. Elias va lui proposer de venir chez lui pour ne pas se sentir seul. Angel sait que c’est aussi un besoin pour lui. Ce curieux lien qui les lie est complexe à identifier, pour lui le premier. Leurs retrouvailles à Oceanside va peut-être leur permette d’en trouver le sens. Seulement le sens qui lui donneront satisfera-t-il l’autre ?
- mes attentes:
pseudo & avatar - Angel est juste un prénom opté pour le besoin du prélien. Tu peux le modifier à ta convenance. Concernant l'avatar, je n'ai pas de sollicitation particulière. Tu peux prendre le fc qui t'inspire le plus, sans aucun souci. Ce qui m'intéresse c'est ce qu'il va être possible de traiter entre eux.personnage & lien - L'histoire d'Angel est plutôt libre, sauf les éléments de l'histoire commune et du lien qui les lie. Leur relation est complexe. L'ambiguïté est évidente, mais c'est due à une connexion intellectuelle, intime. Elias est plutôt pansexuel. Il ne ressent du désir que s'il éprouve des sentiments. Le fait qu'il soit un homme, le perturbe, car il ne comprend pas ce qu'il ressent et à y mettre un doigt dessus. Leur relation peut évoluer sur différents aspects. Cela va dépendre de l'évolution de sa relation avec Lucy, son épouse et en parallèle leur relation. J'espère trouver une personne qui cernera la complexité de ce type de relation. Angel peut lui aussi être dans de l'indécision, du déni, en avoir plus ou moins conscience, mais vouloir le maitriser, par égard pour l'équilibre d'Elias, pour leur relation qui lui est précieuse, indispensable. L'amour peut prendre différente forme. Peut-être que leur relation en prendra l'une d'entre elle ou restera qu'une magnifique amitié qui est née dans l'horreur.présence & rp - je ne suis pas dérangeante. Je peux répondre à minima une fois par semaine ou plus. Ce que j'attends, c'est que si tu t'intéresses à ce scénario, tu n'hésite pas à le lier avec d'autres membres. On a des membres en or sur le forum et c'est important de pouvoir développer son personnage avec des liens en plus du prélien.
Si jamais tu as tenu jusqu'ici et que tu es toujours intéressée, n'hésite pas à t'inscrire pour qu'on puisse en discuter et poursuivre cette histoire entre ces deux hommes marqués par un souvenir commun !