good walk, good talk (rama)

good walk, good talk (rama)

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good walk, good talk
「 feat. @Rama Ratanaporn ; février 2024 」
tw: aucun pour le moment

 Alors, peut-être que ça n'existe pas dans toutes les familles, mais y a un truc assez typique d'un parent complice: il adooooore faire semblant d'aimer tes potes plus que toi. Bon, là en l’occurrence, il s'agit de Rama, donc on ne va pas jeter la pierre à cette pauvre Amelia qui le couve de compliments et le dorlote comme s'il avait encore 12 ans depuis qu'il est arrivé, mais quand même il y a un truc qu'il faut qu'on m'explique.

Ils sont arrivés tôt, frais comme deux poules sur une clôture, et on été mis à l'ouvrage à peine les politesses de bienvenue terminées. Deux minutes trente, top chrono. Un peu genre: "Ooooh quel plaisir de vous voir tous les deux ! Vous êtes magnifiques ! Merci d'être venus porter secours à cette pauvre âme en détresse que je suis ! Bon, il y a deux tables et des chaises à descendre du grenier et à monter, la tonnelle est déjà dans le jardin, mais il faut la monter aussi et si vous saviez aussi nourrir les poules tant que vous êtes dans le jardin, ça serait adorable de votre part." Un bisou sur la joue et hop c'est plié, merci au revoir et de rien. On exagère à peine. Vous l'excuserez, mais connaissant l'animal, c'est probablement l'excitation et le stress, elle en oublie qu'il est 7h du mat et que certains auraient aimés commencer par un café et un "comment vas-tu ?". Dans cet ordre là pour une meilleure efficacité conversationnelle.

Mais la maman poule, avide de veiller au confort de toute personne présente sous son toit, n'est jamais très loin et entre deux légumes à couper et la pâte à gyoza a pétrir, elle trouve toujours un petit moment pour venir vois s'ils n'ont besoin de rien. Avec un jus d'orange fraichement pressé ou un truc à goûter, à la recherche d'un avis. Parfois avec un compliment pour leur façon inventive de rentrer deux tables dans un espace plutôt prévu pour une seule grande table ou bien pour leur efficacité lorsqu'il s'agit de monter une tonnelle à laquelle il manque possiblement des pièces. Parfois elle vient juste distiller de nouveaux ordres. "Non, mettez plutôt les nappes rouges, c'est dans le thème." ou "Vous sauriez faire fonctionner le parasol chauffant pour la tonnelle ? Les californiens sont frileux.". Peut importe qu'il fasse déjà 18°c en février. Enfin tu vois le genre quoi, t'as pas encore fini le premier truc qu'elle t'a demandé de faire qu'elle a déjà une liste sortie de nulle part. Mais s'il y a bien un truc que Rama et Callum savent faire, c'est de trouver un moyen de passer de bons moments ensemble, quelle que soit l'activité du moment.
Alors deux heures passent à une vitesse folle et lorsqu'ils sont invités à venir s'assoir petit-déjeuner au bar de la cuisine, pendant que maman Bowden continue de mitonner ses petits plats pour sa réception, cette incroyable maison dans laquelle ils se sont installé après le divorce et dans laquelle il a le bonheur de n'avoir que de bons souvenirs, vibre presque de toutes ces bonnes ondes que les trois énergumènes se partagent. Et s'il y a un pancake de plus dans l'assiette de Rama, Callum se prêtera au jeu de sa mère et lui bougonnera que c'est une traitresse juste pour voir son regard s'allumer d'espièglerie et d'amusement. Mais vraiment, c'est purement pour le sport. Parce qu'en vrai, il y a très peu de meilleures manières de commencer une journée qu'en regardant son meilleur ami et sa mère piailler gaiment comme les deux papillons qu'ils sont, contents de partager un moment ensemble. Des matins comme ça, ça vaut tous les pancakes du monde buddy !

Finalement, ils arrivent au bout de leurs tâches en un rien de temps et c'est dans une ambiance joyeuse que maman Bowden vient leur faire un câlin sur le pas de la porte en leur souhaitant une bonne balade. Et comme ce sont deux enfants gâtés, et qu'en vrai Amelia c'est loin d'être une ingrate, elle leur a même fait un petit pique-nique pour midi. Si elle est pas charmante comme une amande !

Ça fait déjà presque 2 minutes que Callum est assis sur sa moto et a mis son casque et Rama est toujours coincé dans les bras de sa mère à se faire papouiller comme si elle l'envoyait à la guerre. A coup de: "Merci mon ptit chat d'être venu nous aider !",  "Tu viens manger à la maison quand tu veux hein !" et  "Oh et fait un câlin à ta maman de ma part la prochaine fois que tu la vois !" à n'en plus finir. Callum, lui, il trouve ça adorable et rigole dans sa barbe inexistante encore quelques secondes avant de finalement intervenir. Parce que c'est pas qu'ils ont encore 20 minutes de route à faire avant d'arriver au sentier de leur randonnée du jour, mais c'est tout comme. « Bon je vous aime beaucoup tous les deux, mais faudrait qu'on y aille ce coup ci. » Lance t-il avec un sourire tendre pour les deux compères. « De toute façon maman, j'imagine qu'on se revoit demain. Les tables vont pas remonter toutes seules au grenier... A moins que t'ai débauché Melvin pour le faire. » Quoi qu'après mûre réflexion et connaissant l’aptitude phénoménale de sa mère à prévoir plus de bouffe qu'il n'en faut pour une armée, quel que soit le nombre de gens invités, peut-être que... « Tu sais quoi, oublie Melvin, je reviens demain pour te filer un coup de main. » « Et récupérer les restes ? » Rah, ça c'est une maman intelligente !



STARS burning in the skies
Rama Ratanaporn
Rama Ratanaporn
messages : 1081
pseudo : mary. (elle)
id card : Nanon Korapat Kirdpan (+) tsukinos.
multicomptes :
Trinity Johnson (Sara Mills)
Elias Wayfield (Cillian Murphy)
Kelia Rojas (Florence Pugh)
Natanael Suarez (Pablo Alboran)

à contacter : le personnage concerné par la demande.
triggers : aucun tant qu'on en discute avant. Histoire que je sache à quoi m'attendre.
warnings : décès (père), accidents de la vie (grands brûlés), troubles psychiques (dépression silencieuse, légère),
présence : autant que possible.
good walk, good talk (rama) B41dace274f865442af1ebea0e1fa0b79d5a0466
âge :
27 ans. Le sentiment d'avoir vécu une vie entière qui s'est brutalement arrêtée la nuit où les flammes ont eu raison de lui, où il aurait pu y passer sa vie (aout 2022).

occupation :
Chanteur/Compositeur du groupe "Butterfly Effect.
Auteur de romans érotiques.
Ancien sapeur pompier à la Caserne Oceanside Station 51 dans l'équipe Camion Echelle 81

statut civil :
Officiellement fiancé à Preeda. Amie d'enfance, promise dans le cadre d'un mariage arrangé entre leurs deux vieilles familles. Leur relation est purement factice. Un rôle qu'ils acceptent de tenir pour satisfaire leurs aïeuls. Ils n'attendent rien de ces fiançailles, mais ils jouent le jeu afin de ne pas être en difficulté face à leurs aïeuls.
Officieusement célibataire. Le cœur encore épris par une vénus (Elvia) et une lune (Earth), qui gravitent autour de lui sans rencontrer sa trajectoire.

orientation : pansexuel. Cela a toujours été une évidence pour lui. Il a autant d'attraits pour les courbes délicieuses des femmes que pour les traits ciselés des hommes qui s'offrent à son regard, mais c'est surtout l'âme de son/sa partenaire qui peut faire vibrer son palpitant.
habitation : #18, south oceanside (appartement)
pronom ig : il.
infos rp : en fonction de l'inspiration entre 400 et 1000 en moyenne. dialogue en français please, sauf s'il y a une traduction annotée en bas du rp. réponse en fonction de l'inspiration, mais je m'efforce toujours de ne pas faire trop attendre. ne pas hésiter à me le dire si je rp trop vite ou trop lentement.
en vrac :
Préliens :
(1F) Why do i feel like i'm about to die for loving you
(1M) you make me feel butterflies

# fils unique. a perdu son père à l'âge de 13 ans.
# est issue d'une lignée aristocratique, mais ne le porte pas du tout sur lui.
# américain d'origines thaïlandais et vietnamiennes.
# a fait du basket au lycée.
# a fait partie des gars populaires au collège et au lycée. il était le papillon social de l'établissement avec toujours un petit sourire et un mot gentil. il a d'ailleurs par son naturel calme mais franc empêché mile et une bagarre même si ça ne durait pas toujours trop longtemps.
# se déplace en moto depuis qu'il est à l'université.
# a toujours sa guitare avec lui depuis le collège. il lui arrive de faire des rifts dès qu'il sent le temps long ou qu'il attend. il a d'ailleurs un carnet où il note toutes ses inspirations.
# est abonné aux relations sur internet. Des rencontres éphémères où il use de ses mots pour enflammer les sens et s'offrir du plaisir par la même occasion.
# a des cicatrices dues à des brûlures au second degré sur l'ensemble de son dos. A la peau hyper sensible à ce niveau. Il ne supporte pas qu'on lui touche le dos désormais.
# ne porte jamais de débardeur sans chemise ou veste. Ne retire jamais son haut. Il porte même une combinaison pour aller dans l'eau.
# son style est plutôt casual, il fait toujours moins que son âge sauf lorsqu'il porte des tenues sophistiquées où son charme a la possibilité de se dévoiler.

   
 
good walk, good talk
「 feat. @Callum Bowden ; février 2024 」
tw: troubles psychologiques (dépression silencieuse, légère)

(Tenue) Le besoin de parler avait fini par se faire connaître. Si par le passé, il s’est toujours dirigé vers Ellie et Yunseo, ses meilleurs amis, il lui semble aujourd’hui impossible de le faire. Non, parce qu’il ne leur fait pas confiance, mais parce qu’il ne souhaite pas ombrager leur bonheur par des pensées ombragées qui sont les siennes. De plus, il se voit mal exprimer certaines de ses pensées sans être amené à leur faire du mal dans l’équation. Ce qu’il ne souhaite absolument pas. En conséquence, il s’est naturellement dirigé vers Callum. Callum, ce frère de cœur, cet idiot qui fait partie de son existence depuis son adolescence, celui qui n’a jamais quitté ses côtés, malgré les affres de la vie. Cet homme au franc parler, qui dit les vérités sans chercher à les enrober, qui est capable de lui changer les idées et de l’éloigner de ses pensées parasites. Comme toujours leur complicité naturelle lui a permis de chasser quelques ombres de son champ de vision. L’idée de le retrouver, lui a permis de se donner le courage de se bouger un peu, de sortir de son appartement dans lequel il était enfermé depuis quelques jours, avec le sentiment d’être au fond du trou, se perdant dans les mots pour ne pas avoir le sentiment de suffoquer. Ce matin, il se sent bien, l’esprit plus clair que quelques jours auparavant, le cœur soulagé d’avoir la capacité de profiter des petits bonheurs de la vie sans se sentir alourdir par cette tourmente qui ne disparait jamais totalement. Il a opté pour une tenue simple, un sweatshirt adidas noir, un bas de jogging et des baskets aux mêmes teintes.

Comme indiqué dans son SMS, Callum est bien à l’heure pour se rendre chez sa mère. Equipé de son casque, il monte naturellement sur la moto de son ami, avec qui il a fait ses premiers pas, lors de leur adolescence. D’ailleurs à cette époque, ils n’étaient pas un duo, mais un trio de jeunes motards. Il évite de trop songer à ce passé qui semble appartenir à une autre vie, mais qui demeure bien ancrée dans sa mémoire. Ils rejoignent la mère de son ami. Une femme extraordinaire qu’il affectionne particulièrement et qu’il lui rend bien. Il se rend compte que cela fait une éternité qu’il ne l’a pas vu, alors que par le passé, il était fourré autant chez eux que Callum pouvait l’être chez lui, quand ils n’étaient pas chez Earth. Bien entendu, elle ne perd pas une minute pour les mettre à l’œuvre et les deux jeunes hommes s’exécutent comme à l’adolescence où cette voix matriarcale imposait son autorité. Malgré cette liste de tâches qui ne semblent pas finir, les deux amis ne voient pas le temps filer, car ils ne sont jamais à court de boutades qui sont chères à leurs cœurs. Il leur suffit d’être ensemble pour se sentir à leur place et ils ont conscience de cette chance qui est la leur. D’ailleurs, il se sent comme un poisson dans l’eau dans cette maison qu’il connait autant que son ami. Il échange naturellement avec Amelia, qu’il appelle bien sûr par son prénom parce que cela fait des années qu’il ne l’appelle plus Madame. Sa bonhommie a ses côtés lui est naturelle. Il est résolument heureux de pouvoir échanger avec elle après tout ce temps, d’autant plus qu’elle ne vient pas aborder les sujets sensibles, comme si elle savait que ça pouvait le mettre à mal et il lui en est reconnaissant. Il se laisse dorloter par cette dernière, déguste le petit déjeuner qu’elle leur a préparé pour les remercier de s’être levé aux aurores pour la soutenir dans les préparatifs de cette journée intense pour elle. Il retrouve un bonheur simple, mais cher à son cœur qui se nourrir de cette chaleur qu’elle injecte dans sa poitrine.

Les préparatifs finis, ils peuvent s’éclipser pour tronquer la demeure familiale pour des sentiers battus. Il lui tarde de se perdre dans la nature, de laisser l’air frais envahir ses poumons et lui permettre de s’offrir un nouveau souffle. Les balades sont devenues une routine pour lui, mais pour le coup, il ne sera pas seul aujourd’hui. Il aura Callum comme compagnon et c’est résolument différent à ses yeux. Il se laisse bichonner par Amélia, appréciant ses papouilles comme le son caractéristique du ricanement de Callum. C’est con, mais ça fait du bien. « Promis, je lui en ferai un. Tout comme vous, elle ne s’en plaindra pas. » Il indique dans un rire cristallin, mais sincère. Callum vient mettre un terme à leur échange. L’heure tourne et il est vrai qu’une longue randonnée les attend. Il rit chaleureusement à la remarque d’Amelia, qui a clairement vu clair dans son jeu. « Tu peux compter sur moi, aussi. » Il indique à cette dernière dans un clin d’œil mutin en venant lui déposer une bise sur la joue. « A demain alors, Amélia ! » Il lance en venant lui faire un salut de ses doigts contre ses temps alors qu’il attrape son casque qu’il enfile sur sa tête avant de grimper sur la moto de son ami. Le geste est naturel, exécuté tant de fois qu’il n’y pense plus quand il l’accomplit. Ses mains viennent naturellement s’enrouler autour des hanches de son ami pour suivre le mouvement naturel de ses mouvements sur la route. « C’est bon, on peut y aller, dude ! La route et la nature nous appelle. » Il lâche dans un ton jovial qu’il retrouve naturellement. C’est con, mais il a le sentiment de se retrouver, celui qu’il était, qu’il demeure. C’est peut-être qu’une simple parenthèse, mais ça lui prouve qu’il n’est pas vraiment mort. Il peut se retrouver s’il s’en donne les moyens. S’il puisse la force en lui.  

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    Apologize to myself for putting me here. Thought it’d be nice to find love and to feel. But it seems this world’s cruel to me. I Sweet dream-like moments.
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「 feat. @Rama Ratanaporn ; février 2024 」
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 Regardez les, les deux là, à s'échanger de l'affection et des papouilles sans gêne aucune, Callum serait quelqu'un d'encore un peu plus sensible qu'il ne l'est, il trouverait presque la scène belle à pleurer. En attendant ça le fait surtout rire affectueusement et l'enthousiasme de son ami a toujours eu ce pouvoir incroyable d'être véritablement contagieux. Pour tout le monde. Ça se voit dans la façon dont Amelia rit et sourit depuis qu'ils sont arrivés. Lorsque Rama affirme qu'il sera là aussi demain, Callum lève les yeux au ciel dans une fausse moue exaspérée, mais un sourire vient rapidement faire taire quiconque pourrait croire à son petit manège plus d'une demie seconde. Finalement, l'énergumène ne se fait pas prier et enfile enfin son casque et se hisse sur la moto avec une aisance qui trahi le nombre de fois où il l'avait déjà fait ces dernières années. La même aisance avec laquelle Callum stabilise le tout et équilibre leurs poids pour finalement mettre le contact et se mettre en route, la voix enjouée de Rama se mêlant très rapidement à celle du vent qui court à toute vitesse autour d'eux et celui du moteur qui ronronne délicatement. C'est difficile d'avoir une conversation digne de ce nom sur une moto, alors Callum ne s'y risque pas et profite simplement de la vue toujours changeante qui s'offre à eux alors qu'ils s'éloignent rapidement de la ville. Les maisons se font de plus en plus rares et bientôt ils n'ont plus que des vallées rocailleuses recouvertes d'arbres épars et de buissons touffus à perte de vue. Il pousse de temps à autre une petite accélération pour les amuser tous les deux, leur donner une mini poussée d'adrénaline qui fait du bien (puis il faut bien qu'il y ait un truc drôle à posséder une moto sportive à défaut d'avoir une moto qui soit réellement son style), navigue aisément entre les voitures. Lorsqu'ils arrivent enfin à destination, Callum se gare sur un petit parking d'où on peut déjà voir les eaux du réservoir sur lesquels voguent quelques kayak et quelques pédalos malgré qu'il soit assez tôt dans la saison. Le soleil est là et bien là, fait scintiller la surface de l'eau de milles éclats. L'air est frais et sent bon la terre chaude. Enfin entouré par la nature qu'il aime tant, Callum n'en est que plus joie et allégresse à l'idée de passer l'après-midi en la compagnie d'une de ses personnes préférées !

Le jeune anglais range son casque, invite son ami à en faire de même et resserre les sangles de son sac à dos avant de lui indiquer d'un doux sourire et d'un signe de tête le chemin qu'ils allaient emprunter pour leur balade et se mettre en route d'un pas paisible. Il marche à côté de Rama, dans ce silence apaisant qui lui est caractéristique. Callum n'est pas nécessairement bavard, est peu souvent celui qui entame les conversations, quelque chose que son ami ne lui avait jamais reproché. Ce n'était pas qu'il n'avait rien à dire ou que, tous les deux, ils n'avaient rien dont ils pouvaient discuter des heures durant, c'était juste dans son caractère d'être cette présence parfois muette et souvent sereine. Alors Callum avance sans se torturer de ce besoin que certains ont de meubler le silence, parce qu'ils ont peur d'être seuls avec leurs pensées ou peur d'être chiants, il ne l'a jamais trop su. Il sait que Rama sera capable de lui faire comprendre de quoi il a besoin. Que ce soit qu'il ait besoin de son ami qui écoute, ou de son ami qui blague, d'une simple présence réconfortante ou de la compagnie d'une voix avec qui échanger.
Les yeux se baladant entre le paysage et la silhouette de Rama à ses côtés, il se retrouve à repenser aux dernières heures passées ensemble, à la recherche peut-être d'un indice qui pourrait l'aiguiller quant à ce dont Rama avait besoin là tout de suite. Se surpris à sourire bêtement en se rappelant le ton jovial sur lequel il avait déclaré qu'il se taperait l'incruste demain aussi. « Tu sais que si demain elle décide soudainement de te faire tondre sa pelouse, récurer les joints de sa salle-de-bain et te faire appeler ta mère pendant deux heures, tu ne pourras t'en prendre qu'à toi-même, right ? » Finit-il par dire d'un air taquin et avec un sourire amusé. Parlant de toute évidence de sa mère et de cette façon un peu à elle de garder les gens qu'elle aime avec elle le plus longtemps possible dès qu'elle en a l'occasion. « Toi t'as aucune obligation à venir demain, tu t'es engouffré dans ce truc tout seul comme un grand. Et si c'est juste pour la bouffe, c'était pas malin. J'aurais partagé avec toi hein, suffisait de demander, pas besoin de te coltiner tout le rangement pour ça.» Oui enfin ça c'est ce qu'il dit, mais entre Melvin, lui et les colocs, peut-être que Rama n'aurait plus eu grand chose quand même au bout du compte... Mais au moins, ça n'aurait pas été parce que Callum n'aurait même pas essayé de lui sauver un truc par petit vengeance quant au fait qu'il a eu un pancake de moins que lui. Vraiment juste il est entouré par des gouffres sans fond, c'est pas de sa faute. Promis !

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triggers : aucun tant qu'on en discute avant. Histoire que je sache à quoi m'attendre.
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présence : autant que possible.
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27 ans. Le sentiment d'avoir vécu une vie entière qui s'est brutalement arrêtée la nuit où les flammes ont eu raison de lui, où il aurait pu y passer sa vie (aout 2022).

occupation :
Chanteur/Compositeur du groupe "Butterfly Effect.
Auteur de romans érotiques.
Ancien sapeur pompier à la Caserne Oceanside Station 51 dans l'équipe Camion Echelle 81

statut civil :
Officiellement fiancé à Preeda. Amie d'enfance, promise dans le cadre d'un mariage arrangé entre leurs deux vieilles familles. Leur relation est purement factice. Un rôle qu'ils acceptent de tenir pour satisfaire leurs aïeuls. Ils n'attendent rien de ces fiançailles, mais ils jouent le jeu afin de ne pas être en difficulté face à leurs aïeuls.
Officieusement célibataire. Le cœur encore épris par une vénus (Elvia) et une lune (Earth), qui gravitent autour de lui sans rencontrer sa trajectoire.

orientation : pansexuel. Cela a toujours été une évidence pour lui. Il a autant d'attraits pour les courbes délicieuses des femmes que pour les traits ciselés des hommes qui s'offrent à son regard, mais c'est surtout l'âme de son/sa partenaire qui peut faire vibrer son palpitant.
habitation : #18, south oceanside (appartement)
pronom ig : il.
infos rp : en fonction de l'inspiration entre 400 et 1000 en moyenne. dialogue en français please, sauf s'il y a une traduction annotée en bas du rp. réponse en fonction de l'inspiration, mais je m'efforce toujours de ne pas faire trop attendre. ne pas hésiter à me le dire si je rp trop vite ou trop lentement.
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Préliens :
(1F) Why do i feel like i'm about to die for loving you
(1M) you make me feel butterflies

# fils unique. a perdu son père à l'âge de 13 ans.
# est issue d'une lignée aristocratique, mais ne le porte pas du tout sur lui.
# américain d'origines thaïlandais et vietnamiennes.
# a fait du basket au lycée.
# a fait partie des gars populaires au collège et au lycée. il était le papillon social de l'établissement avec toujours un petit sourire et un mot gentil. il a d'ailleurs par son naturel calme mais franc empêché mile et une bagarre même si ça ne durait pas toujours trop longtemps.
# se déplace en moto depuis qu'il est à l'université.
# a toujours sa guitare avec lui depuis le collège. il lui arrive de faire des rifts dès qu'il sent le temps long ou qu'il attend. il a d'ailleurs un carnet où il note toutes ses inspirations.
# est abonné aux relations sur internet. Des rencontres éphémères où il use de ses mots pour enflammer les sens et s'offrir du plaisir par la même occasion.
# a des cicatrices dues à des brûlures au second degré sur l'ensemble de son dos. A la peau hyper sensible à ce niveau. Il ne supporte pas qu'on lui touche le dos désormais.
# ne porte jamais de débardeur sans chemise ou veste. Ne retire jamais son haut. Il porte même une combinaison pour aller dans l'eau.
# son style est plutôt casual, il fait toujours moins que son âge sauf lorsqu'il porte des tenues sophistiquées où son charme a la possibilité de se dévoiler.

   
 
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(Tenue) Il a le sentiment de se retrouver réellement. De redevenir ce Rama qu’il a toujours été. C’est sans doute qu’une parenthèse, mais cela met du baume au cœur. Les pensées parasites sont mises de côté. Elles semblent inexistantes et même si cela ne dure que quelques heures, cela fait du bien au moral. Cela le rend capable de profiter des petits bonheurs de la vie, de savourer de nouveau le contact du vent sur son corps solidement ancré sur une moto, se laissant porter par la conduite de ce frère qui a défaut de l’être de sang, est au moins de cœur. Il leur faut un bon moment pour retrouver le lieu où ils vont se perdre dans la nature. Les paysages de leur région sont vraiment plaisants. Il ne se lassera jamais de la beauté qu’ils ont à portée de main s’ils acceptent d’ouvrir les yeux sur la chance qu’ils ont. Aujourd’hui, l’idée de se perdre au milieu de ses contrées représente une bouffée d’air non négligeable. Elle lui semble même indispensable et rien de mieux que de reprendre son souffle en compagnie d’une personne qu’il affectionne comme un frère. Il a tout ce qu’il faut pour passer une excellente journée et celle-ci a déjà si bien commencée. Ils finissent par arriver à leur point de chute. Callum se gare sur un petit parking près des eaux du réservoir autour duquel ils vont randonner. Le paysage est magnifique et l’ambiance est rafraichissante. Elle offre une saveur de vacances, tout autant que les plages qui longent Oceanside. Ils retirent leur casque d’un seul mouvement alors qu’ils descendent de la moto de son ami pour se perdre dans la vision de ce paysage qui s’offre à eux. Il dépose naturellement son casque dans le coffre de moto de son ami. La remarque de son ami lui arrache un rire franc. Oui, il imagine pleinement ce tableau possible, mais curieusement cela lui met du baume au cœur. « T’inquiète, j’aime trop ta mère pour lui en tirer rigueur ! » Il lui indique avec sincérité alors que ses prunelles luisent de cet engouement, qui est moins brillant que par le passé, mais n’est pas feint. « Tu parles, tu m’aurais laissé que des miettes et tu aurais été capable de les emballer juste pour me narguer avec. » Il lui indique en venant glisser son bras derrière sa nuque avant de venir ébouriffer ses cheveux pour le plaisir de se venger de ce qu’il aurait été capable de faire. Injuste ? Sans doute. Il assume totalement et il relâche sa victime dans un rire franc alors qu’il s’éloigne de ce dernier pour observer cette coiffure à l’effet décoiffée qu’il vient de lui imposer. « Tu n’étais pas assez décoiffé. Là ça te donne un style. » Il lui indique alors qu’il vient débuter la marche vers le lac artificiel. L’air demeure frais, mais agréable. Après tout, ils ont des températures confortables en Californie. Rien à voir avec celles qui agitent le Nord du pays avec ces mesures négatives. Il prend les devants, connaissant le chemin pour rejoindre les parcours pédestres qu’il est possible d’arpenter autour de ce lieu emblématique du coin. « On tente un nouveau chemin ou c’est celui qu’on a l’habitude de faire ? » Il questionne naturellement Callum alors qu’il glisse ses lunettes de soleil sur son nez. Une manière de masquer également les cernes qui ombragent ses prunelles à cause de nuit trop courte passée à écrire ou à composer de la musique sur son lit bien trop vide à son goût. « Ça va faire du bien de se couper de la ville. T’as eu une bonne idée, dude. On va pouvoir faire du repérage pour notre prochaine victime. » Il lance avec ce ton mutin, en faisant référence aux SMS qu’ils ont échangé ces derniers jours. Un moyen de détendre l’atmosphère, de se concentrer sur le moment présent. Bien sûr, il sait qu’il finira par aborder ces sujets qui lui pèse sur l’âme depuis quelques temps. Sans doute que Callum lui mettra un bon coup de pied au cul au sens latéral et figuré. Cela il le sait aussi et indirectement, il sait que c’est de cela dont il a besoin. Cette franchise brutale, mais bienveillante. Il sait qu’il peut l’avoir de son ami et c’est ce qui fait que cet homme est si important dans sa vie depuis toutes ces années.

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tw: aucun pour le moment

 
Callum prendrait bien un petit air faussement outré lorsque son ami l'accuse de n'être rien de plus qu'un traitre à l'amitié qui ne lui aurait laissé que des miettes et l'aurait nargué avec, mais au final, il a possiblement un peu raison. Peut-être hein ! L'anglais laisse donc plutôt échapper un léger rire avant de hausser des épaules en acquiesçant du minois. C'est vrai que la taquinerie fait partie de leur package 'friendship unlimited' et c'est assez bien le genre de gaillards à se chercher des poux pour le plaisir de la bonne vanne. N'y voyez aucune malice. D'ailleurs Rama n'a jamais été en reste dans le département de l'asticotage, la preuve en est cette brusquerie injuste qu'il impose à la pauvre chevelure de Callum qui, coincé, rigole silencieusement, le laissant faire sans réellement se débattre avant de relever la tête avec un faux air courroucé. Autant dire qu'avec les cheveux qui partent dans tous les sens, c'est tout de suite beaucoup moins intimidant. « Tu m'étonnes que t'es en manque d'affection, si tu fais des câlins comme ça, y a personne qui en veut... » Grommèle-t-il d'un faux air bougon, ne cherchant même pas à réarranger un peu sa coiffure. Ils sont en extérieur et il y a suffisamment de vent en cette période de l'année pour que de toute façon il soit décoiffé en moins de 20 minutes, à quoi bon. Il lance malgré tout un petit sourire amusé à Rama et sort à son tour une paire de lunette de soleil de son sac pour les percher sur son nez. « Je crois qu'on ferait mieux de suivre celui qu'on a déjà pris. Je nous connais, si on se lance dans l'exploration de nouveaux sentiers, on va plus se sentir pisser et ce soir on est encore là à marauder comme des Indiana Jones à bas prix. Puis je pense me souvenir que t'allais voir une ancienne collègue en début de soirée, donc ça serait pas plus mal qu'on se canalise pour une fois. » Argumente-t-il alors qu'il prend doucement le chemin qu'ils ont déjà pris plusieurs fois au fil des années. C'est un circuit plutôt facile, agréable, qui leur permet d'avoir constamment vue sur les eaux du réservoir, parfois même de s'en approcher à un point tel qu'ils pourraient aller tremper leurs pieds si c'était de saison. « Puis si on marche tranquillement, on arrivera au spot du Grand Naufrage pile pour prendre un goûté signé Amélia Bowden. » Lance-t-il d'un air amusé alors qu'il repense à cette journée d'été lorsqu'ils n'étaient encore que des ados qui vivaient dehors, toujours à la recherche d'un nouvel endroit où se poser en bonne compagnie. Caché d'une petite colline où l'eau du lac vient créer la plus mignonne des alcôves, ils ont un spot bien à eux. Un spot qui aura connu beaucoup de rires, mais aussi un grand malheur ! Et quel malheur ! Sur le béton abimé d'une petite aire de picnic probablement abandonnée depuis des années, Callum est lancé sur son skateboard à toute vitesse. Il n'aura suffit que d'un seul trick raté, pour que sa planche fasse un vol plané en direction immédiate du lac dans lequel elle coule et disparait alors qu'ils se bidonnent tous comme les débiles qu'ils étaient à l'époque. Situation légèrement gaguesque, mais qui fait partie de tous ces bons souvenirs qui se promènent avec eux sur les sentiers.
Perdu dans ses souvenirs, Callum a encore un petit sourire nostalgique au coin des lèvres lorsque Rama le fait éclater de rire en lui rappelant leur conversation du début de semaine juste au moment où ils croisent sur le chemin un couple venant dans l'autre sens. Le sens du timing, tout est dans le sens du timing. « Mate, heureusement que tu es aussi inoffensif qu'un capybara, tu serais le pire serial killer du monde je crois ! » Et c'est dit avec tout l'amour du monde, bien entendu. D'ailleurs c'est avec beaucoup d'affection que Callum attrape son ami en passant délicatement un bras derrière son cou, profitant de ce presque câlin pour conspirer directement à son oreille. « Ok, première leçon d'un meurtre réussi: ne pas parler de meurtre en public. » Murmure-t-il avant de relâcher son ami avec un clin d'oeil et un grand sourire espiègle.
Les mains dans les poches, Callum reprend la route, le pas léger. Entre le soleil qui fait scintiller l'eau et le ciel bleu qui s'y reflète pour lui donner une couleur presque paradisiaque, il est dans son élément. Entouré par la nature et accompagné d'une de ces rares personnes qui ont le pouvoir de lui apporter de la sérénité rien que par leur présence. La vie n'est pas toujours toute rose, mais, accompagné de cet ami si fidèle, c'est facile de passer au dessus, d'oublier la merde, juste quelques heures. « C'est chouette que t'ailles voir une de tes anciennes collègues d'ailleurs. Une occasion particulière ou c'est juste pour le plaisir ?  »

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