You're in my spot (Martin)
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You're in my spot (Martin)

MOON up all night
Bran Higgins
Bran Higgins
messages : 1663
pseudo : spf (elle).
id card : ojc by atlantis (avatar & gif), waldosia. -ex old money (sign), Adi Oasis (lyrics)
à contacter : well, Bran.
triggers : la romanisation de certains sujets (maladies graves, relations toxiques, violences ect).
warnings : age gap (10 ans), conso d'alcool, mentions de perte d'un proche et d'infertilité.
présence : absente
You're in my spot (Martin) F60c46fa0f2143679b63eb8f9303be3eabfd6190
âge : 36 ans (24 octobre 1987). Il a grandi trop vite, ou peut-être est-il de ces êtres qui, dit-on, ont une vieille âme.
occupation : Ancien inspecteur aux cold cases. Auteur true crime à ses heures perdues, il s’est remis à écrire depuis sa démission. Ghostwriter, prête-plume, il écrit la vie des autres à défaut de vivre la sienne.
statut civil : (é)pris mais un peu lâche, restent les stigmates de son divorce.
orientation : Hétéro.
habitation : au #30 South Oceanside, appartement avec vue sur la mer, seul luxe dont il ne peut se passer.
pronom ig : il, lui (he, him).
disponibilités : (5/5)
en cours :
branjolica #2jakenash・robyn #2
terminés :
branjolica #1・robyn #1lenarajan

infos rp : 700-1000⁺ mots (je m'adapte au mieux) ー délai variable selon l'irl et le mood (j'essaie de pas abuser) ー troisième personne, au présent et en français (l'anglais s'invite parfois) ー chill, venez comme vous êtes heart2
en vrac :
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「 feat. @Martin Barlow ; OCEANSIDE PD, mai 2023 」
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Ça devient une (sale) habitude. Quoi que. Ça a toujours été une habitude. L'inspecteur Higgins aux archives, tu parles d'une surprise. Pourtant personne ne l'a encore pris sur le fait aujourd'hui. Il touche du bois, Bran, se fait plus discret aussi. Bien planqué dans la petite pièce au fond du labyrinthe qu'est le sous-sol, dans ce qui sert -ou servait- soit de débarras soit de placard à balais soit un peu des deux, mais qui fait la meilleure planque de tout le commissariat. C'est ça qui l'intéresse, Higgins. Parfait pour se faire oublier. C'est exactement ce qu'il cherche à faire ces dernières semaines, le mot "congés" étranger à son vocabulaire. Bran ne supporte pas de ne rien faire, quand il ne fait rien il pense trop et ne supporte guère plus de ne pas se sentir utile. Est-ce ce qu'il fait, se sentir utile, quand il traine dans les pattes des collègues ? Avide d'enquête, Bran, celles des autres à défaut des siennes, puisqu'on lui interdit l'accès à ses dossiers. Puisqu'il se ferait prendre trop facilement. Ne peut plus se permettre ce luxe, Bran, pas avec le nouveau commissaire. Il a besoin de faire bonne impression. Il a besoin de revenir. C'en est presque maladif et Bran ne voit même pas le problème. Passer des journées entières dans les archives à lire ce qui lui tombe sous la main, à reprendre de vieilles affaires et comptes rendus, corriger quelques erreurs de-ci de-là, faire de la paperasse -oui, il en est là-, prendre quelques notes peut-être, pour un récit qu'il n'écrira pas, quoi de plus normal ? Dans la petite pièce étroite et sombre, il peut écumer tout ce qu'il veut en toute quiétude, oublier les heures qui passent et le monde autour. Seules comptent les lignes sous ses yeux, les énigmes et les pièces du puzzle qui s'emboitent.

Il met plus de temps que d'habitude à s'y mettre, pas tranquille, guette la porte de temps à autres comme s'il s'attendait au pire. C'est qu'il a trouvé des pièces à conviction plus que suspectes en arrivant, la preuve que sa cachette n'est pas connue de lui seul. C'est sûr, quelqu'un a mangé ici. Quelqu'un qui n'a pas jugé bon d'effacer ses traces. Un piètre criminel.  

Mais le temps passe et il faut que le sort frappe quand enfin plus rien ne pourrait distraire l'inspecteur, que l'apocalypse peut-être... ou un message de Majolica. Douce ironie. C'est sans frapper et sans prévenir que la porte s'ouvre et que Bran bondit de son siège de fortune. Son coeur a raté un battement. En face, l'intrus n'a pas l'air beaucoup plus fier. « Tu pourrais frapper avant d'entrer dans mon bureau. » Et n'est-il pas génial, son bureau ? Tout dans son petit sourire malin indique qu'il l'est. Mais qui est ce tu au juste ? Tu, ce n'est pas un de ses supérieurs, déjà, il l'aurait reconnu, c'est tout ce qui compte. Bran peut souffler, oh, avec un peu de chance, il pourrait même s'amuser un peu. Mon bureau, le possessif est acté, marque ainsi son territoire. C'est sa cachette et le voilà prêt à la défendre avec la même ferveur qu'un enfant de cinq ans. D'ailleurs, le jeune homme qui avait l'air bien pressé de s'y planquer a des airs enfantins. De la chaire fraiche ? Déteste l'idée que ses petites vacances forcées lui aient fait rater ça, Bran. « Ce serait pas toi, le petit poucet aux skittles ? » Tiens, qui les sème comme des petits cailloux, donc, le surnom tout trouvé. Ses yeux passent de la corbeille à papiers où certaines ont atterri au visage du garçon, étudiant le moindre signe dans l'attente de ce qu'il va plaider : coupable ou non coupable.

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Dans les couloirs qui s’enfoncent dans les profondeurs de la terre, Martin déambule avec l’assurance de celui qui sait parfaitement où aller, connaissant désormais par-cœur le schéma presque labyrinthique du dédale des archives et autres petites salles obscures peuplées de tant de mystères. Il sait où aller, oui, mais il n’est pas serein pour autant ; l’oreille tendue, tous les sens en alerte, il guette, craignant qu’on le surprenne alors qu’il ne fait rien de mal, il a parfaitement le droit d’être ici, de descendre aux archives, mais il ne sait pas, Martin. Comme toujours, cette impression de déranger, de ne pas être à la place qu’il faut, presque excusez-moi d’exister, promis, j’recommencerai plus. Il avance donc, pas serein mais persuadé que ce sera exactement comme les autres fois, personne ne le verra puisque personne de sensé ne descend jusque-là, il aura donc la paix pendant un bref moment, juste de quoi souffler un bon coup, prendre une grande inspiration et remonter à la surface, dans le monde des vivants. C’est là qu’il vient, Martin, quand les choses deviennent trop difficiles. Quand la tâche qui lui incombe lui semble tout à coup insurmontable, une montagne infranchissable, quand il réalise où il se trouve et que non, définitivement non, il n’est pas prêt pour ça. Ce sentiment ne dure pas, il se remet très vite en selle et retrouve son sourire et son assurance (un peu factice), mais parfois, il en a besoin. Et quoi de mieux que les sous-sols poussiéreux du poste de police ? Dehors, il risque trop de croiser quelqu’un souhaitant fumer ou s’oxygéner les poumons, au choix. Dans les toilettes, il sera sans cesse dérangé.

Cet endroit est donc parfait. Fort de cette idée, il arrive à destination et ouvre la porte… pour se retrouver nez à nez avec un type, parfait inconnu de son état. Tout aussi surpris que lui, puisqu’il bondit de sa chaise en le dévisageant. Merde, quelqu’un. Martin pousse une exclamation stupéfaite et frôle la crise cardiaque, il n’était déjà pas très à l’aise en descendant, avec cette impression que son cœur se comprimait, qu’il manquait d’air, alors maintenant… « Votre… bureau ? » qu’il répète un peu bêtement, sourcils froncés. Malgré lui, son regard balaie les murs de la petite pièce un peu miteuse, au fin fond des archives. Un bureau, vraiment ? Spontanément, Martin le vouvoie quand l’autre le tutoie, sans réfléchir. Parce qu’il a l’air plus âgé, parce qu’il dégage ce petit quelque chose qui le rend charismatique, impressionnant et presque effrayant, ou tout simplement parce que Marty se sent comme un môme pris en faute, tout à coup. Il souhaiterait disparaître à travers le plancher, en vain. Il cligne des yeux, s’attendant probablement à tout sauf à la remarque de l’homme. Il suit son regard et aperçoit les papiers de bonbons dans la corbeille et il se sent encore plus idiot, tout à coup. Il ne ferait clairement pas un bon criminel, Martin, à semer des indices sur son passage. « Je…, j’crois bien… oui. Je pensais que personne n’occupait cet endroit » il n’est même pas sûr qu’on puisse parler de bureau, en fait. « J’en ai encore, vous en voulez ? » qu’il demande ensuite, histoire de détendre un peu l’atmosphère, en désignant son sac. Il en a toujours, Martin, au moins un sachet qui traîne dans son sac, ça le détend. Il rêve de demander à l’inconnu ce qu’il trafique ici, mais il est comme paralysé, les mots ne lui viennent pas. Et il suppose que l’autre l’éclairera assez vite sur sa présence entre ces murs, il attend donc patiemment, toujours un peu gêné – et ce sentiment grandit au lieu de disparaître. Il aurait dû le savoir, que ça finirait par arriver.

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Merde, quelqu’un. En ça ils ont la même réaction, Bran et le jeune gars qui vient de le surprendre, la même tête peut-être, si Bran n’avait pas l’avantage sur cette intrusion, d’être celui qu’on dérange et pas celui qui dérange l’autre. Forcément, la situation devient amusante pour lui. Petit bond de sa chaise de son côté, cri de stupeur chez le plus jeune. Il sait qu’il a une tête à faire peur, Bran, Kaplan le lui répète bien assez, mais tout de même. Il aurait pu s’en vanter, d’ailleurs, d’être celui qui lui a fait peur, avec sa tête de déterré qui ne voit plus la lumière du jour. Pas étonnant, cloitré dans un endroit pareil. C’est cet espace, justement, qu’il défend en premier. Son bureau, oui, ça a l’air de l’étonner. « Quoi, il est pas génial mon bureau ? » Qu’il réitère, un peu plus d’absurdité dans la voix. N’est-il pas spacieux, lumineux et tellement, tellement confortable ? Cette bonne blague. Mais Bran va jusqu’au bout de l’idée en étalant -difficilement- ses jambes pour posséder un peu plus l’espace. Son espace. Si ce cagibi devait être quelque chose d’autre, ce serait un placard dans lequel ses supérieurs l’auraient envoyé. Mais il n’en est rien, c’est Bran qui joue les cafards, Bran qui n’accepte pas de ne pas aller bien, Bran qui refuse de lâcher ses dossiers et ne veut pas aller voir ailleurs s’il y est. Et le petit gars en face de lui, alors ? Le rapprochement entre lui et les papiers de bonbons qu’il retrouve parfois est vite fait. Il espère viser juste, l’inspecteur, pas sûr qu’il survive à l’existence d’un troisième squatteur mystère. Il aurait pu tomber plus mal, Bran, le jeune homme est un gentil, ça se voit, ça s’entend aussi, à sa voix hésitante, à sa politesse, son attitude qui s’excuse d’être là. Aucune menace. Pas besoin de lui demander s’il est nouveau. Peu de chance, en revanche, que la réciproque s’applique. Ce n’est pas ce qu’il doit se dire, lui. Bran se sentirait presque coupable de lui faire son petit numéro. « Ça va, t'aurais pu tomber sur pire. » Tout est dans le presque. Si si je t’assure. Pas franchement convaincu, hein ? « T’aurais pu tomber sur Morris. » L'argument imparable. Mais connait-il Morris ? A-t-il déjà eu cette chance ? Bran espère que non. Il le verra vite à sa tête, il a l’air d’être de ceux qu’on lit comme des livres ouverts, mais peut-être qu’il y a une part de mystère en lui. Bran est curieux, ça se voit. Il n’a pas beaucoup de distraction alors…. désolé petit, c’est sur toi que s’est tombé. Pourtant c’est Bran qui affiche la plus grande surprise quand le petit Poucet lui demande s’il veut de ses skittles. Il n’en a peut-être pas encore conscience, mais le surnom va rester, après ça. Et il acquiesce, Bran, étonné par cette gentillesse toute bête, quasi enfantine. Que pourrait-il faire d’autre ? Ce serait comme dire non à un enfant qui s’avance vers lui la main tendue. Curieux, aussi, de voir d’où et comment il va sortir le paquet dans un endroit si étroit. Pas méchant non plus, Bran, il lui fait signe de fermer la porte derrière lui, alors qu’il pousse un peu les meubles. Le meuble, techniquement, et les piles de cartons / dossiers. C’est comme ça qu’il l’invite à entrer. Pas sûr que le nouveau soit vraiment gagnant au change, mais Bran peut au moins essayer. Être de meilleure compagnie que le couloir où il ne se voit pas le renvoyer, ça devrait être dans ses cordes. « C’est pour pas t'les faire taxer qu'tu viens les manger ici ? » Qu’il demande, une moitié de sourire amusé aux lèvres. Parce que si c’est ça, c’est raté. Ratée, ça semble être également le cas de sa tentative pour le détendre. Raide comme un piquet, ce gars-là. Il doit se demander ce qu’il fiche ici, lui aussi. De qui tu te planques, toi ? Le croit-il au placard ? Il n'a pas crû au coup du bureau, ça c'est sûr. Mais c’est Bran qui lui demande, évidemment. Ce n’est jamais Bran qui va spontanément parler de sa petite personne, encore moins se vanter que ce n’est pas lui qui risquerait de causer des ennuis à l’autre en le trouvant ici. « Moi c’est Higgins. » Qu’il lâche, tout de même, le patronyme pour seul identifiant comme le veut la coutume. Une poignée de main qui se tend à son intention, avant qu’elle plonge -il imagine- dans le sachet de friandises. « Évite de saloper ma moquette. » À celle-là il rit du nez. Détends-toi gars, je plaisante.

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La perplexité traverse le regard de Martin. Il ne sait pas trop comment le prendre, il ne connaît pas assez le type en face pour savoir s’il plaisante ou pas – mais bien sûr qu’il plaisante, ce bureau ne peut pas être le sien, à moins qu’il ait fait une sacrée connerie pour être relégué aux archives, ou simplement parce qu’il a des gènes de taupe et qu’il aime vivre sous terre pour se rapprocher de ses origines, il n’en sait rien. Le gars s’étire, prenant un peu plus possession de l’espace exigu, et Martin finit par sourire. « Il est magnifique, j’espère que j’en aurai un comme ça, un jour » c’est peut-être un peu trop tôt, mais il ne se démonte pas, rentrant dans le jeu de l’inconnu parce qu’il est comme ça, Martin. Il s’adapte facilement. Mille et une questions l’assaillent, il a envie de savoir pourquoi, qui il est, s’il cherche à fuir quelque chose ou quelqu’un (un peu comme lui), mais il ne demande pas. Quelque chose lui dit que l’homme ne lui répondrait pas de manière aussi frontale, au vu de son humour. Il essaiera un peu plus tard, peut-être quand il se sentira un peu plus en confiance, Martin. Parce qu’il a cette tendance à se détendre assez vite, à réussir à se fondre dans le paysage, même s’il peut aussi être facilement stressé, dans sa manie de vouloir bien faire. Martin Barlow, tout un paradoxe. Il aurait pu tomber sur pire. Cette remarque est-elle censée le rassurer ? Il ne sait pas trop, il n’ose pas poser la question, préférant laisser l’autre aller au bout de son idée. Il tressaille un peu en entendant le nom de Morris. « Ouais » confirme-t-il d’un hochement de tête. « Ouais, je suis déjà tombé sur lui » il n’en dit pas plus, mais son regard parle à sa place. Une rencontre dont il se serait aisément passée et qui continue encore aujourd’hui de peser sur lui comme une ombre, mais il commence à s’habituer. Il s’intègre, à sa manière.      

Martin obéit en silence, refermant la porte derrière lui, tout en se demandant si le piège ne va pas se refermer sur lui, si tel Hansel dans le conte éponyme, il ne va pas tomber sur une méchante sorcière qui voudra le faire rôtir. « Oh non, c’est… » qu’il répond, très premier degré, avant de réaliser que la réponse qu’il s’apprête à fournir n’est pas beaucoup plus positive. C’est pour me planquer quand ça devient trop dur à gérer, parce qu’ils me font peur, là-haut. « Pour rien » termine-t-il, même si c’est une réponse bien peu convaincante, mais c’est tout ce qu’il parvient à marmonner, en sentant le rouge lui monter aux joues. Pas question de tendre le bâton pour se faire battre, il ne va pas commencer à confier ses états d’âme à un parfait inconnu, ce n’est assurément pas son genre. Il se présente avec son nom de famille, Higgins, Martin a vite compris que c’est ainsi qu’on se nomme ici, même si c’est une coutume qu’il n’est pas certain d’apprécier. « Barlow… mais je préfère Martin » Barlow, c’est le nom de son père, le nom d’une famille un peu bancale, un peu dysfonctionnelle, un nom qui lui colle à la peau et qui parfois, est bien lourd à porter. Martin, c’est beaucoup mieux. C’est plus lui. Une poignée de main plus tard, il trouve tant bien que mal où s’asseoir, puis pose son sachet de bonbons sur le bureau du flic. Histoire d’éviter de saloper la moquette, comme il le dit si bien, et la plaisanterie lui arrache un léger rire. Higgins lui plaît bien, il ne peut pas le nier. « Vous avez décidé de vous installer ici de votre plein gré, alors ? Ou vous êtes puni ? » qu’il retente tant bien que mal, se demandant si sa question va passer. Mais il est curieux, Martin, il a sincèrement envie de savoir ce qu’il trafique ici. Et si un jour, lui-même finirait ici, aux archives.  

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Pas de sacrée connerie à déplorer du côté d’Higgins. Juste trop tiré sur la corde. C’est pire, quelque part. Pathétique. Le jeune homme a le mérite de lui apporter un peu de fraîcheur avec son air perplexe. Il faut qu’il pousse la blague assez loin, Bran, avec ses pieds qui tapent dans Dieu sait quoi en voulant se déplier, mais le jeu en vaut la chandelle. « Si tu travailles dur. » De quoi l’encourager à monter les échelons, certainement. Les mêmes questions leur passent par la tête sans que Bran en ait conscience, tous les deux curieux de l’autre, de leur présence -attachement, il semblerait, à cette pièce exiguë de fond de sous-sol. Qui a-t-il eu pour qu’ils en arrivent là, dans ce refuge de fortune ? Sûr qu’il se laisserait plutôt facilement impressionner, assez pour lui sous-tirer toutes les infos, mais Bran n’est pas méchant. Personne mieux que lui pour respecter le droit d’autrui de la fermer. Sauf si cet autre se trouve dans une salle d’interrogatoire.
Il est jeune, lui, nouveau, ça se voit à dix kilomètres à la ronde, la proie parfaite pour tomber dans la gueule de types comme Morris. Bran n’aura même pas eu le temps de le mettre en garde. La blague n'en est plus vraiment une. « Ah. » Le pauvre. se dit Bran, instinctivement, comme chaque fois que quelqu’un croise la route de Morris. « Toute mes condoléances. » Le terme est un peu fort, la faute à son humour pas des plus joyeux. L’idée que ce soit de lui qu’il vienne se planquer le traverse, il n’en dit rien, craignant de le mettre (plus) mal à l’aise. Pas ce qu’il voudrait, Bran, pas quand il essaie de lui faire une petite place dans son magnifique bureau.
Nouvelle prise de température une fois la porte close. Frisquet. Bran n’aura rien à se mettre sous la dent, pas encore. Pour rien. À lui l’air perplexe cette fois, devant le rose de ses joues. Ça ne fait rien. Il se planque, comme lui, c’est tout. Bran a gagné des skittles et on dirait bien qu’il se fait un nouvel ami. Quelqu’un d’autre à emmerder dirait Robyn, quelqu’un d’autre qu’elle, elle serait contente. Barlow. Martin. Une identité. Un bon début. « Bran, dans ce cas. » La prudence de mise, ne pas lâcher plus que l’autre, mais si ça peut le mettre plus à l’aise. Il a trop l’habitude des patronymes pour avoir une vraie réflexion là-dessus, Higgins. Barlow, comme ça, il ne fait pas le rapprochement avec quoi que ce soit de spécial. Pourtant, Martin colle mieux, Bran se voit plus facilement l’appeler par son prénom. Il le regarde s’installer, tant bien que mal, hésite à reprendre son dossier, comme si de rien n’était. Pas le plus doué pour faire la causette, Bran. Finalement, il tape dans le paquet qu’il pose sous son nez, petit haussement du menton. Merci. Il réussit à le faire rire avec son humour pourri, bien, ça a l’air d’aller mieux. Tellement que c’est Martin qui brise finalement la glace, pose la question qui leur brûle les lèvres. T’es un malin, Martin. T’es plus curieux que t’en as l’air. Sourire en coin. « Y’a un peu de ça. J’suis pas censé bosser aujourd’hui. » Une punition pour l’inspecteur. Le terme enfantin l’amuse, va bien au Petit Poucet, étrangement, malgré l’uniforme. Bran n’était déjà pas censé bosser hier, ni avant hier et il ne le sera pas non plus demain ni les jours d’après, mais ça, il n’a pas besoin de le savoir. « J'te dirais bien que personne viendra t’embêter ici mais... » Regard du coin de l’oeil, avant de replonger dans ses papiers. Ils savent tous les deux que leur tranquillité n'est pas garantie, maintenant. « Te gênes pas. » Il désigne les dossiers sur le bureau, les seuls qui ne sont pas éparpillés. Bran est méthodique, même dans un espace restreint. Sûrement moins alléchant que des skittles, si toutefois il est curieux, ou s’ennuie... C’est ce que lui fait, apporter un regard neuf sur les affaires de collègues, quand il ne peut s’occuper des siennes. Autant dire (trop) souvent.

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