-- rp aléatoire : yeliz & august.

tw: aucun.

Le temps est plus qu'agréable, aujourd'hui. Le soleil est de sortie, et ça t'a donné envie de sortir faire un tour, Yeliz. Tu es partie pour une grande balade le long du lac, mettant de bonnes chaussures et n'oubliant pas d'embarquer une bonne gourde d'eau. Car le soleil tape fort, aujourd'hui. Manque de bol : tu as oublié de prendre de quoi te couvrir la tête, pour la protéger du soleil. Toi, August, tu es allé t'installer à l'ombre, pour bouquiner, dessiner ou simplement rêvasser, à l'ombre dans l'herbe. Mais tu ne tardes pas à apercevoir Yeliz qui s'est arrêtée et mise à l'ombre, à quelques pas de toi, prête à tourner de l'œil, en proie à une belle insolation.

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-- Il n'y a aucun ordre défini, débute le rp qui le souhaite.  
-- Une fois le rp terminé, n'oubliez pas d'aller le faire archiver.

tw: anxiété, cauchemar

La température a augmenté, le ciel est bleu, les oiseaux chantent, August a donc décidé de profiter de sa journée off pour se poser dans le parc et lire. Il a, bien évidemment, pris son chien auprès de lui. Lucky est loin d’être embêtante en ce moment. Elle passe son temps à flâner et à dormir, plutôt que de jouer. Il faut dire que le brun l’empêche souvent d’avoir des nuits complètes à cause de ses cauchemars. Ces derniers sont de plus en plus violents, de plus en plus réalistes. Ça le perturbe mais il a du mal à travailler sur ce point avec sa psychologue. Les mots ne lui viennent pas. Il se bloque lui-même la parole. Par peur, anxiété, et parce qu’il ne veut pas remuer ce qui le gêne. Il le faudrait. Peut-être qu’un jour il trouvera suffisamment de courage en lui pour le faire. Il l’espère. Il le faut. Une petite couette sur l’herbe verte, à l’ombre, il est allongé sur le dos, Lucky collé à une de ses jambes ronflent. Son bouquin dans les mains ne le quittent plus. Il est a fond dedans, hypnotisé par les mots, l’histoire, l’ambiance. C’était le premier romain de Taylor Jenkins Reid qu’il lisait, Daisy Jones & The Six, et il n’était pas déçu pour le moment. Bien que captivé par son livre, le regard du brun remarque rapidement le corps d’une personne au loin, qui marche. Il ne s’y attarde pas vraiment jusqu’a ce qui lui semble remarquer que cette personne titube. Il met son marque page et ferme son bouquin, observe un peu mieux ce qui se passe. En effet, la jeune femme ne semble pas aller bien. Ce n’est pas dans son style d’aller porter secours et de venir auprès de quelqu’un. Mais il n’y a que lui dans les environs et se serait extrêmement irrespectueux de ne pas demander si tout va bien. August se lève, dit à sa chienne de ne pas bouger et se dirige vers la demoiselle. « Vous… allez bien ? » Sa voix se casse, et montre son stress. « Je travaille pour la police. Je peux vous aider… si vous en avez besoin ? » Son esprit lui dicte de tenir les épaules de la jeune femme, de s’abaisser à son niveau. Mais son anxiété social l’empêche de faire le moindre mouvement. Il n’a pas non plus envie qu’elle pense qu’il profite de la situation. « Venez vous poser à l’ombre. J’ai une gourde pour vous hydrater un peu. »

tw : //

Elle a voulu profiter du beau temps. En profiter pour passer un moment en pleine nature. Mais pas au bord de l’océan, quoiqu’elle l’adore. Pas forcément envie de se retrouver face aux vagues, d’entendre les oiseaux marins, de passer l’après-midi sur une plage qui serait bondée. Non, elle a eu envie de marcher, près des arbres, près du lac. Autre paysage, pas moins agréable. C’est qu’elle aime beaucoup les grandes randonnées en pleine nature, Yeliz. Surtout les randonnées en forêt. Là-bas, elle a toujours l’impression de se recharger. Toujours l’impression de s’oxygéner, pour de vrai. C'est ce dont elle avait besoin, aujourd’hui. De prendre l’air. De quitter l’appartement, où avec Ozan, elle s’embrouille trop souvent. Besoin de prendre ses distances, de prendre un peu de hauteur, un peu d’espace. Finalement, le lac s’est avéré l’endroit idéal. Pile ce qu’il lui fallait, à ce moment-là. Le bon moyen de faire un tour sans croiser trop de monde. Car tout le monde préfère sans doute être à la plage, par ce temps. Pas Yeliz. Elle avait besoin de calme, elle avait besoin d’oxygène. Alors ses pas l’ont menée au Whelan Lake Bird Sanctuary, tout naturellement.

Elle a l’habitude de se promener. L'habitude même des longues randonnées. Gros point commun avec Ozan, si elle le savait. Alors elle a mis de bonnes chaussures, pris une gourde remplie d’eau, un sac à dos. D'autres choses. Mais pas de chapeau. Peut-être pensait-elle que les quelques endroits autour du lac plus ombragés suffiraient. Erreur de débutant. Elle l’a vite compris, quand elle est sortie de sa voiture garée sur le parking, qu’elle a commencé sa balade. Le soleil tape fort. Elle l’avait sous-estimé. Mais entend bien ne pas se laisser arrêter. Ne pas changer d’avis, tourner les talons. Elle a trop besoin de prendre l’air. Et puis, il y a cette petite brise, légère, le long du lac, qui compense un peu le soleil. Alors elle y va, Yeliz. Commence son tour du lac, enthousiaste. Cela lui fait du bien. Et puis, au bout d’un moment, elle commence à avoir vraiment chaud. Peut-être trop. Surtout, elle sent venir un mal de tête insupportable. Et puis, la nausée, qu’elle assimile d’abord naïvement à ce mal de tête qui la prend. Mais vraiment, elle a beaucoup trop chaud, Yeliz. Sent son rythme cardiaque s’accélérer, sans compter le vertige qui commence à la saisir. Elle s’arrête, veut se mettre un peu à l’ombre, tant bien que mal. Mais elle ne se sent pas bien, la brune. Ne marche pas très droit. Elle ne tarde pas à sentir une présence, entendre une voix. Un homme, non loin d’elle, qui lui demande si elle va bien. « Oui, c’est juste... » La nausée lui retourne l’estomac. Et puis, pourquoi a-t-elle cette désagréable impression d’avoir les joues qui chauffent ? Peut-être qu’elle devrait juste boire un coup, cela ira sans doute mieux. L’inconnu lui dit qu’il peut l’aider, qu’il travaille pour la police. « J’ai un peu trop chaud. » répond-elle vaguement, grimaçant légèrement. Ses mots ne font sans doute pas très sens, peut-être répond-elle à côté de la plaque. Le jeune homme l’invite en tout cas à aller se poser à l’ombre. « Merci, c’est gentil de votre part. » souffle-t-elle. Elle a de l’eau, elle aussi. Mais elle a l’impression qu’elle pourrait de l’oeil d’un moment à l’autre. Alors elle n’est pas contre un peu d’aide, Yeliz. « Je crois qu’il faut que je m’assoie un peu. » Peut-être là, dans l’herbe, sans faire un pas de plus.

tw: anxiété

Toutes ces années d’entrainement militaire, de combat, ont conduit August à être vigilant et observateur. Il remarque donc tout de suite le changement de trajectoire de la jeune femme au loin, de son teint mélangeant des joues rouges dues à la chaleur et le blanc de ses lèvres signifiant un problème. Lequel ? August n’a pas vraiment d’idée sur le coup. Elle peut très bien faire un malaise vagal comme cardiaque, faire une crise de panique, de l’asthme. Il préfère ne pas s’imaginer le pire et se contente d’aller la rejoindre pour savoir si elle a besoin d’aide ou de quoi que se soit d’autre. Elle parle et, mine de rien, le soulagement commence à pointer le bout de son nez sur le visage du policier. Il n’était pas certain d’avoir les capacités nécessaires en cas de malaise pour savoir quoi faire, et comment. Il reste à ses côtés quand elle commence à avancer vers son coin d’ombre. Ses jambes paraissent faible et elle finit rapidement par tituber, comme si elle avait bu des litres d’alcool alors que ce n’est clairement pas le cas. « Vous permettez ? » August n’attend pas vraiment la réponse, il passe un bras dans son dos et un autre sous ses jambes afin de la soulever. Il l’amène, en quelques enjambées, à l’emplacement où il lisait afin d’être a côté de toutes ces affaires, mais aussi de son chien. « Recule et assis toi. » qu’il se.a de a Lucky d’executer. Ce dernier ne bronche pas et le fait. Il dépose ensuite la jeune femme contre l’arbre afin qu’elle est un support pour son dos et sa tête. « Buvez, s’il vous plaît. » Il ouvre sa gourde et la lui tend. « Je ne suis pas certain d’avoir mon portable avec moi et je ne voudrais pas vous laissez toute seule ici pour demander de l’aide. » August ne pose en aucun cas son regard sur la jeune femme, sachant pertinemment qu’il perdrait tout ses moyens et qu’il commencerait à bégayer. Il se met donc à fouiller dans son sac et trouve, enfin, ce qu’il cherchait depuis plusieurs longues secondes : un paquet d’oreo. Il ne sait même pas pourquoi il avait pris cela avec lui sachant pertinemment qu’il n'était pas fan de ces sucreries. Il ouvre le paquet, en tend un à la demoiselle. « Essayez de manger ça. Le sucre ne peut pas vous faire de mal. » Il se décide enfin à l’observer de nouveau. Ses joues sont toujours aussi rosées, mais ses yeux semblent plus ancré qu’auparavant. « Vous… vous sentez mieux ? » qu’il souffle, comme un murmure, voyant l’anxiété prendre possession peu à peu de son être. « Il vous faut… Faut autre chose ? » Il se mord la lèvre inférieure, maugréant à lui-même d’arrêter d’avoir peur de parler. Mais c’est plus fort que lui. Il a toujours été ainsi. Lucky doit sentir l’angoisse de son maître et vient se poser à ses côtés, quémandant des caresses, ce qu’il lui offre gracieusement. « Il ne vous fera rien. » peut-être a-t’elle peur des chiens ? Peut-être est-elle allergique ? Peu importe. Une boule de stress lui comprime la poitrine tant qu’il ne connaîtra pas les réponses.

tw : //

Ce n’est pas la première fois qu’elle va marcher. Ni la dernière, sans doute, en vérité. Yeliz, elle a même plutôt l’habitude des randonnées. Aime depuis toute petite les balades en forêt, balades dans les champs, balades en bord de mer. Balades dans la nature, qui lui en mettent toujours plein les yeux. Elle aurait pu quitter Oceanside pour vivre dans un coin plus calme, où l’on n’entend pas autant les voitures, où l’on ne croise pas autant de passants dans les rues. Elle aurait pu partir vivre dans un endroit à l’écart de la civilisation, se trouver peut-être une jolie petite maison excentrée. Dans le fond, l’idée lui plairait. Mais elle n’a jamais quitté Oceanside, et ne l’envisage pas vraiment. Y trouve plutôt son compte. Et quand elle a un besoin grandissant de nature, quand sa ville natale ne peut plus suffire, elle se fait en quelque sorte des cures. Part pour le week-end, s’enfoncer dans un joli coin de la Californie, ou bien d’un autre Etat. Part même avec des copines, parfois. Ou bien, juste en solitaire. Elle a l’habitude, donc. De sortir parée comme il faut avant d’aller marcher. Pourtant, pour ce coup-là, elle s’est fait avoir.
Ne s'est pas méfiée de l’eau qui dort. Littéralement.

Le soleil tape fort.
Elle n’a pas pris de quoi se couvrir la tête.
De quoi se protéger. S'éviter déshydratation, migraine. Malaise.
Elle ne se sent pas très bien, à présent. Sent venir ledit malaise, justement. Mais elle se voile encore la face. Se dit que cela va aller. Sent tout de même son cœur battre la chamade. Arrive à se mettre un peu à l’ombre, quand un jeune homme survient. Elle arrive bien à bredouiller qu’elle a un peu trop chaud. Le reste se devine peut-être de lui-même. L'inconnu semble lui demander son autorisation pour quelque chose, ne tarde pas à l’attraper, la soulever pour la porter, un peu plus loin. Elle n’a pas vraiment l’énergie de réfléchir, sent de toute façon instinctivement qu’elle peut lui faire confiance. Son esprit n’est plus aussi vif ; mais, quelques instants plus tard, elle remarque qu’il l’a approchée de ses affaires, l’aidant à s’asseoir contre un arbre. Il ne tarde pas à lui tendre sa gourde, lui demandant de boire – et elle s’exécute, aussitôt. Elle a trop soif pour lutter, de toute façon, Yeliz, et avale rapidement quelques gorgées pour s’hydrater, avant de lui rendre ladite gourde. « Merci beaucoup. » parvient-elle à dire, s’en voulant de ne pas exprimer mieux que cela sa gratitude. Mais elle a besoin de retrouver ses forces, pour cela. Peine déjà à retrouver ses esprits. Le brun explique alors ne pas vouloir la laisser seule pour demander de l’aide, puisqu’il ne croit pas avoir son téléphone. Sans doute est-ce pour cela aussi que, quelques instants plus tard, il sort un paquet de gâteaux de son sac, qu’il ouvre, avant de lui en tendre un. Elle s’exécute à nouveau, sans hésiter, parce qu’elle sait qu’il a raison, de toute façon : le sucre est toujours bon, dans ce genre de moments. Au moins, elle n’a pas de mouches devant les yeux, ne sent plus autant la tête lui tourner. Elle ne devrait pas s’évanouir, pas vrai ? Sinon, il faudrait qu’elle ait rapidement le réflexe de s’allonger, mettre les jambes un peu en l’air. Mais cela va mieux. Les oreos aident, l’eau aussi, sans doute. « Oui, beaucoup mieux. » finit-elle par articuler. Arrive même à esquisser un petit sourire, comme pour le prouver. Mais c’est vrai, elle se sent mieux. N'est plus autant prise de nausée, quoiqu’un léger mal de ventre subsiste. Mais cela passera. Elle pense avoir évité le malaise, c’est déjà cela. « Non, ça va. Je vais attendre un peu avant de me relever, par contre. » Elle grimace, légèrement. La voilà un petit peu plus loquace, à présent. Du moins fait-elle des phrases un peu plus longues. Le chien de l’inconnu s’approche alors de lui, lui demandant des caresses. De quoi faire naître un sourire, sur les lèvres de Yeliz. « J’en doute pas. Il a l’air gentil. » C’est vrai. Elle observe l’animal avec tendresse. Elle se sent un peu mieux, mais elle se sent encore un peu molle, vidée d’énergie. Elle aimerait bien lever la main pour caresser l’animal, mais peut-être faudra-t-il attendre encore quelques minutes. « Je suis vraiment très touchée par votre aide. » finit-elle par souffler. Tout le monde ne s’en serait pas souciée. Elle aurait tout aussi bien pu s’effondrer là, en plein milieu du chemin. Personne ne l’aurait peut-être remarquée.

tw: anxiété

Soulagement qui débarque bien vite sur le visage du brun quand il voit la jeune femme reprendre peu à peu quelques couleurs. Il ne va pas mentir, le stress était encore bien présent. August était même prêt à envisager de courir un marathon tout en portant la demoiselle sur son dos pour essayer de trouver de l'aide. Ne pas devoir le faire est, là aussi, un soulagement.  « Oh. De rien. Ce n'est pas grand chose. » qu'il réponds, nonchalant, les joues bien roses et la voix basse. Parler à des inconnus, il faut dire que cela ne lui arrive presque jamais. August déteste devoir faire les conversations, parce qu'il ne sait tout simplement pas quoi dire. Comme à cet instant précis. Doit-il lui demander son prénom ? Doit-il lui demander où elle vit afin de savoir s'il doit contacter un taxi pour être certain qu'elle rejoindra sa maison ou son appartement saine et sauve ? Doit-il, malgré tout, appeler une ambulance ou quelque chose du genre ? Par chance, la discussion vient d'elle-même quand Lucky, sa chienne, vient à leur rencontre. Evidemment, elle n'a rien de méchant. Elle n'est que bonté et amour, cette boule de poils. Mais, par prudence, il préfère prévenir.  « Lucky ne fera pas de mal, même à une mouche. C'est pour dire. » Faible sourire qui apparait sur son minois face au remerciement.  « Il ne faut pas. N'importe qui aurait fait de même. » Enfin, dans son monde à lui, c'est ainsi que ça fonctionnerait. Dans le monde actuel, certaines personnes l'auraient laissé moisir dans ce parc et d'autres encore en auraient profiter pour lui faire du mal. Mieux vaut rester sur la première option, celle qu'il a choisi et effectué.  « Vous courrez souvent ? » qu'il finit par demander, tout en mordillant sa lèvre inférieure par l'anxiété qui le dévore. Vraiment, parler n'est pas son truc. Pourtant, il sent qu'il doit le faire.  « Souhaitez-vous quelque chose d'autre ? Un taxi, une ambulance, un câlin de Lucky, n'importe quoi ? »

tw : //

C'est à se demander ce qui lui a pris. Peut-être était-elle trop impatiente, à l’idée de faire un tour dehors, à l’idée de prendre le soleil. Elle en oubliait presque qu’il pouvait être fort, qu’il pouvait être fatal. Sans doute l’a-t-elle simplement minimisé, finalement, au vu de la saison. Mais là, en plein soleil, les coups de chaud ont tôt fait d’arriver, de bouleverser les sens, d’accélérer les battements de cœur, de faire monter la nausée, de donner mal au crâne. Et dans ces moments-là, heureusement qu’il y a des gens comme cet inconnu pour venir en aide aux malheureux qui ont sous-estimé le temps, le soleil brillant si fort dans le ciel. Comme Yeliz. Vraiment, c’est une mésaventure qu’elle ne risque pas d’oublier. Mais maintenant, heureusement, elle commence à se sentir mieux, la brune. Elle se sent encore un peu faible, du coup de chaud qu’elle s’est prise, elle a besoin de temps pour retrouver ses esprits, mais elle arrive un peu à se rafraîchir. Surtout, heureusement qu’elle a pu boire un peu d’eau, grâce à l’inconnu. Elle ignore son prénom, d’ailleurs, et devrait peut-être commencer par elle-même se présenter.

Elle le remercie en tout cas chaleureusement, la brune. D'autres l’auraient peut-être laissée là, à se débrouiller - mais lui ne l’a pas fait. Maintenant, elle retrouve ses esprits et aperçoit le chien de l’inconnu, tout près d’elle. Elle ne doute pas qu’il ne lui fera rien – et même si elle est plutôt une cat person, elle aime les animaux, Yeliz, alors le chien lui semble adorable. « Personne ne pourrait en douter. C'est joli Lucky, il a quel âge ? » demande-t-elle avec curiosité, tendant peu à peu la main vers le chien pour le caresser, sourire aux lèvres. Il n’y a pas à dire, elle commence doucement à retrouver des forces, Yeliz. Alors elle remercie encore le jeune homme. Peut-être en fait-elle trop, mais sa reconnaissance est éternelle. Quand on voit le monde actuel, elle, elle trouve cela vraiment gentil qu’il lui soit venu en aide. « N’importe qui, je ne pense pas. Et heureusement qu’on est en plein jour. » Le soir, ç’aurait été pire. Cela dit, le soir, elle ne se serait probablement pas fait d’insolation, la Solak. Mais elle aurait pu se sentir mal, pour x raison. Et elle est bien placée pour savoir combien le monde peut être dangereux, surtout quand on est une femme, d’ailleurs. « Oh, je faisais juste une balade. » C’est cela, le pire. Se mettre dans cet état en ne faisant que marcher. « Mais sinon, ça m’arrive pas mal, oui. De courir, ou de faire de la randonnée. » Elle hausse les épaules. Depuis son plus jeune âge, elle n’a jamais trop tenu en place, Yeliz. Surtout, elle a toujours eu tendance à rechercher la nature. « Et vous, vous venez souvent ici ? » lui demande-t-elle alors, détournant le regard de Lucky pour le reposer sur son maître. Elle se sent beaucoup mieux, quoique très fatiguée. C'est comme si toute énergie avait disparu, dès qu’elle s’est sentie mal. Pas besoin d’ambulance ni quoi que ce soit, cependant. « Oh, non, ça va aller, je pense. Je vais tâcher de ne pas me relever trop vite et d’y aller doucement. » Elle ponctue ses mots d’un sourire. Mais pourrait-elle vraiment reprendre sa voiture et conduire jusqu’à chez elle ? Elle n’en est pas encore sûre.