and then, i met you. ⌈ suki ⌋

tw: mention de tromperie, de rupture.

cette conversation, tu n'en imaginais pas temps. téléphone que tu as fixé de longues minutes sans rien faire. à croire que tu as tout oublié de ce que ça fait ; engager une conversation pour la première fois. faire de nouvelles rencontres, qui n'ont pas pour but les études où le travail. conversation grâce à laquelle tu as pu commencer à découvrir le caractère de suki ; jeune femme qui t'as abordée il y a quelques jours. comme ça. au milieu de la rue, pour te laisser son prénom et son numéro de téléphone.
c'est tout.
oui ; pas grand chose de plus. et pourtant.
pourtant tu ne peux t'empêcher de te poser un bon nombre de questions. avant de dédramatiser la situation. ce n'est qu'une séance de sport. pas grand chose de plus. clairement pas assez glamour pour un premier rendez-vous, n'est-ce pas ? est-ce que tu aurais envie que ça le soit ? tu n'en sais rien. tu ne peux pas dire que ta dernière relation se soit terminée de la meilleure des manières, bien malgré toi. rupture que tu as du mal à digérer ; trahison qui fait d'autre plus mal que vous étiez en train de planifier un mariage.

ce n'est qu'une séance de sport.
n'est-ce pas ? pas besoin de te monter la tête. de toute manière, tu n'envisages pas une quelconque relation.  c'est loin d'en être une. tu arrives au centre sportif avec un peu d'avance sur l'horaire que tu as donné à suki, alors tu en profites pour te changer tranquillement et commencer par un peu d'échauffement. casque de musique sur les oreilles, tu pars pour quelques minutes de courses. esprit trop agité pour rester là sans rien faire, ce besoin incessant de te dépenser pour te sentir en forme. c'est quand tu remarques la silhouette de suki à l'entrée du lieu que tu arrêtes le tapis pour pouvoir la rejoindre, abandonnant un instant ton casque avec ton téléphone et ta serviette. — hey tu souffles avec un sourire, te rapprochant de la jeune femme. — je suis content de te voir. tu ajoutes plus doucement face à la jeune femme. opportunité de la connaître un peu plus. — les vestiaires sont au fond, si tu veux poser tes affaires. j'vais récupérer mon téléphone et ma serviette. tu ajoutes en t'éloignant un peu, lui laissant par ailleurs le temps d'aller se changer.

tw: aucuns

Il a suffit d’un regard. Une unique incartade pour être happée par ce qu’il dégageait. C’était étrange en y réfléchissant, peut-être même un peu fou si elle était parfaitement honnête. Les yeux rivés sur sa longue chevelure sombre, elle lui avait littéralement couru après. Parce qu’il avait ce casque sur les oreilles qui empêchait sa voix de l’atteindre. Alors elle a laissé sa main l’étreindre. Se poser sur son épaule, se refermer lourdement sur celle-ci. En désespoir de cause, par crainte de leur perdre de vue. Parce que sa vision lui avait plu, elle l’a abordé. Spontanément, sans réflexion. Elle a peut-être paru idiote à ses yeux, alors quitte à l’être, elle a tenté le tout pour le tout. Un prénom, son numéro. Et l’espoir de le revoir.

Le message inespéré arrive, et parler à Leslie est presque inné. Lui vole des heures de sommeil, attise son intérêt grandissant. Pour lui, pour ce qu’il lui dit, pour ce qu’il incarne. Le sport en pratique commune, une séance de crossfit se planifie entre eux. Craintive quant à la cadence de la séance, la belle franchit la porte du centre sportif son sac à dos accroché en bandoulière sur son épaule droite. Elle balaye l’espace ouvert en quête du brun qui ne tarde pas à la rejoindre après avoir quitté son tapis de courses. Un sourire aux lèvres, elle ne peut s’empêcher se mordre la lèvre inférieur avec amusement. — Salut. Elle se passe une main dans sa chevelure sombre, avant de hocher la tête. — Moi aussi, je suis contente de te voir. Puis elle suit du regard l’indication du vestiaire dans lequel elle se dirige pour se changer rapidement.

Elle dépose ses affaires un casier qu’elle verrouille d’un cadenas, avant de revenir près de lui. Serviette et gourde en main, elle installe son petit environnement sur la machine qu’elle démarre, puis règle afin d’entamer un début de marche rapide. — J’vois que tu as commencé sans moi, l’attente était trop longue ? Elle jette un petit coup d’œil, en direction du jeune homme et de son timer de course indiquant qu’il arrive rapidement à la fin de son échauffement.

tw: /

— salut. un sourire se dessine sur tes lèvres face à la jeune femme. sincèrement heureux de la voir, de pouvoir échanger avec elle de manière plus naturelle que par messages interposés. parce que c'est toujours différent derrière un écran ; il manque l'expression faciale, il manque l'intonation, il manque dialogue des corps. — moi aussi, je suis contente de te voir. tu hoches doucement la tête, la laisse s'éloigner pour pouvoir poser ses affaires dans les vestiaires. tu retrouves tes affaires sur le tapis de course, décidant de terminer ton échauffement malgré tout. il ne te reste pas grand chose pour atteindre ton objectif habituel en terme de course à pied ; où de marche rapide quand tu n'es pas très motivé.

rapidement rejoint par suki, tu tournes un peu la tête, un sourire sur les lèvres. tu ralentis le rythme, pour trouver la vitesse qui te permettra de discuter tranquillement avec la jeune femme, sans t'essouffler de trop. — j'vois que tu as commencé sans moi, l'attente était trop longue ? tu secoues la tête de gauche à droite à ses mots, tu rajoutes quelques minutes au timer pour éviter de te retrouver comme un con s'il s'arrête. tu glisses une main dans tes cheveux, attrapes l'élastique à ton poignet pour les tirer en une queue de cheval bâclée ; de quoi éloigner les mèches de ton visage c'est déjà pas mal. — non, t'en fais pas. tu souffles en tournant la tête, souriant un peu. — je suis venu en avance exprès. j'aime bien toujours faire du cardio pour m'échauffer et j'ai mes objectifs à chaque fois. tu avoues avec un rire sur les lèvres. bon, ce n'est pas grand chose, mais tu aimes t'y tenir malgré tout. donner un ordre à ta propre vie. le sport, tu t'y es vraiment mit après ta rupture, alors ... ça t'aide à te maintenir concentré sur un objectif quelconque. avancer. oublier. passer à autre chose ; en compagnie de suki, peut-être ? c'est trop tôt pour le dire, en réalité. ( ou peut-être pas ). quelques minutes qui s'écoulent avant que tu ne reprenne la parole. — tu veux continuer un peu de tapis ; où on passe aux choses sérieuses ? tu questionnes avec un sourire sur le coin des lèvres, alors que tu portes ta gourde à tes lèvres.

tw: aucuns

[ outfit ] Rapidement, elle le rejoins sur le tapis de course. Le sourire étiré jusqu’aux oreilles, elle perçoit cette joie réciproque qui l’anime en réponse à la sienne. L’envie de le taquiner sur le bout de la langue, elle ne peut s’empêcher de pointer gentiment son impulsivité mise en évidence par son incapacité à ne pas entamer sans elle. Pour autant, l’explication est claire, vient étayer son questionnement en lui prouvant que son acte avait un objectif bien précis, et ne relève pas d’une quelconque impatience comme elle pouvait le penser. — J’ai la même routine également donc ça tombe bien. Un petit rire s’échappe de ses lèvres, la belle règle la machine pour dix minutes de cardio avec une résistance à dix. Préférant le vélo elliptique pour travailler l’ensemble du corps, s’élance dans l’entraînement court mais intense afin de solliciter au maximum son cœur afin de booster son endurance.

L’effort arrivant à son terme, elle passe en mode récupération tout en profitant de ce répit pour boire une grande gorgée d’eau et éponger sa sueur. — Allez, je te suis. Légère anxiété qui lui tord l’estomac, elle descend d’un pas mal assuré, peu à l’aise mais pourtant curieuse de s’essayer à une discipline qui lui est inconnue. Elle écoute attentivement les conseils, observe les démonstrations de Leslie, questionne puis reproduit les postures et mouvements. Du mieux qu’elle peut, elle tente de suivre le rythme. S’essouffle plus qu’elle ne l’aurait imaginé, croit en mourir. Le supplie pour quelques secondes supplémentaires à chaque pause entre deux exercices. Suki voit le temps devenir infini pour cette séance plus rude qu’elle ne l’aurait imaginé, et pourtant à l’issue elle en ressort avec une bonne dose d’endorphine, créant un apaisement post-séance.

Vidée de toute son énergie, elle reprend enfin son souffle durant les étirements de clôture. — Bordel … c’pas évident. Mais … je pense pouvoir mieux réussir à force de pratique. Auto-évaluation qu’elle verbalise à haute voix, soumettant l’idée d’une prochaine fois. Avec lui, ensemble. Alors qu’elle fait la posture du cobra, remontant son buste en arrière pour bien étirer son dos, elle soupire d’aise. Une fois son corps plus détendu, elle rassemble ses affaires, puis se relève doucement sur ses deux pieds. — Merci pour la séance,  j’ai adoré la faire avec toi. Particulièrement avec lui, qui est de bonne compagnie.  

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[ outfit ] deux silhouettes qui se dessinent sur le tapis de course ; il serait facile de penser que vous vous connaissez depuis longtemps. et bien, ce n'est pas le cas. pourquoi pas, après tout, une séance de sport comme premier date. — j'ai la même routine également donc ça tombe bien. tu laisses un doux rire s'échappe de tes lèvres, hochant un peu la tête en la laissant se concentrer sur son propre échauffement. tu fais de même, à un rythme moins soutenu, pour récupérer plus que te dépenser à présent. ce sera bête que tu sois celui qui n'arrive pas à tenir la longueur d'une séance de crossfit. tu portes ta gourde à tes lèvres, avant de questionner suki. — allez, je te suis. tu quittes le tapis et après un rapide nettoyage de la machine, tu récupères de quoi agrémenter la séance avant d'emmener la jeune femme avec toi dans la pièce habituellement réservée aux cours collectifs -- mais vide aujourd'hui. — y'a plus d'espace, on évitera de déranger les autres. tu souffles doucement. séance légère, tu n'as pas envie de traumatiser la jeune femme tout de suite. et puis, ça vous permettra de ne pas vous endormir en allant boire ce verre, après la séance.

— bordel... c'pas évident. mais... je pense pouvoir mieux réussir à force de pratique. tu hoches doucement la tête, t'étirant un peu, laissant tes muscles se relâcher après la séance. endorphines dans les veines ; tu te sens bien. — ça va venir avec le temps si tu t'y mets, oui ! j'ai fais assez light aujourd'hui ... tu avoues avec un rire sur les lèvres. tu te redresses et termines ta gourde. — merci pour la séance, j'ai adoré la faire avec toi. tu croises le regard de la jeune femme, tu laisses un sourire se dessiner sur tes lèvres. — c'était vraiment sympa, ouais. on se rejoint dehors pour aller boire un verre ? tu proposes. quand vous vous êtes mis d'accord, tu récupères tes affaires et t'éloignes en direction des vestiaires. tu n'aimes pas particulièrement te doucher sur place ; mais c'est pour la bonne cause. une douche et un shampoing plus tard, tu enfiles une tenue confortable. après le sport ... t'as pas vraiment le courage de te mettre sur ton trente et un.
tu fais en sorte de ne pas prendre trop de temps pour te préparer. tu ranges tes affaires de sport dans ton sac, avant de quitter la salle, quelques mèches encore humides que tu n'as pas pris le temps de sécher. tu souris un peu en remarquant la silhouette de suki. — j'ai pas été trop lent j'espère ? tu questionnes, une moue sur les lèvres. — y'a un café pas très loin je crois. mais si tu connais une adresse  ; je te suis. tu ajoutes, plus doucement. glissant tes mains dans tes poches.

tw: aucuns

[ outfit ] Novice dans cette discipline, Suki se laisse guider en bonne élève. Sans trop savoir réellement dans quoi elle s’embarque, elle accepte volontiers l’initiation à laquelle elle s’apprête à avoir droit. Dans une pièce au calme, la séance commence et se termine sans trop d’encombres. Et pourtant, la coach se retrouve plus essoufflée qu’elle ne l’aurait cru. Comme quoi, même si le sport relève de sa profession, elle peut encore être surprise par la nouveauté.  — J’espère bien être capable de te montrer une belle évolution. Le souffle apaisé, elle se redresse en s’étirant vers le haut avant de hocher la tête. Se séparent tous deux pour rejoindre les vestiaires, prendre une douche afin d’enfiler sa tenue propre pour la sortie en ville. Elle a toujours préféré prendre sa douche en rentrant chez elle, mais ne souhaitant pas sentir la transpiration pour la suite de leur date, elle décide de mettre son aversion de côté.

Après l’effort vient le réconfort. La belle sort des vestiaires, profite de l’absence du brun pour regarder quelques vidéos sur son fil instagram. L’attente n’est pas très longue jusqu’à ce qu’il la rejoigne, la questionnant sur son délai sous la douche. — Non, ça va t’as fait vite. Un grand sourire étire ses lèvres, elle range son téléphone dans la poche de son manteau avant de secoure la tête de droite à gauche. — Faisons au plus simple, allons au café d’à côté. Elle s’humecte les lèvres dans un petit rire, entame la marche qui les conduit tous deux à destination après trois minutes de marche.

Elle pousse la porte de l’établissement, un serveur ne tarde pas à les accueillir et à les installer à une table en duo. La carte des boissons et des menus leur est fournit dans la foulée, leur laissant un grand choix pour poursuivre la soirée. — Quel sera ton poison ce soir, love ? Questionne-t-elle du bout des lèvres, la malice illuminant ses mirettes. Une interrogation anodine au premier abord, mais qui n’est que le début d’une longue série de demandes qu’elle désire formuler pour mieux le déchiffrer. Mieux apprendre à le connaître, afin que le visage croisé en ville se matérialise un peu plus dans son esprit en tant que personne. — Leslie, c’est … original pour un garçon, pourquoi d’ailleurs ? Leslie, elle ne sait de lui que son prénom et son métier. Et pourtant, elle a besoin de plus Suki. Tellement plus.

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[ outfit ] — j'espère bien être capable de te montrer une belle évolution. tu hoches doucement la tête à ses mots, un sourire sur les lèvres face à la jeune femme. — je suis certain que oui. tu réponds doucement, avant de vous éloignez tous les deux vers les vestiaires. pensif un instant ; de cette séance passée aux côtés de la jeune femme. tu l'apprécies bien, alors que vous vous connaissez à peine, tous les deux. qu'est-ce que ça veut dire, au fond ? troublé par ce qui semble déjà se dessiner entre vous.

tu te prépares rapidement, rejoignant suki à l'extérieur de la salle. douché, habillé, les muscles usés, mais l'endorphine dans les veines. — non, ça va t'as fait vite. tu laisses un sourire se dessiner sur tes lèvres, hochant un peu la tête à sa remarque. — faisons au plus simple, allons au café d'à côté. un choix qui te convient bien, tu ne te sens pas de marcher des kilomètres à présent. — parfait. une marche de quelques minutes, pour vous retrouvez tous les deux dans le cocon de chaleur du café, installé à une table à deux.
ton regard se pose brièvement sur la carte disponible. — quel sera ton poison ce soir, love ? tu ne peux t'empêcher de relever un peu la tête vers suki  en entendant les mots franchir de ses lèvres. love ? t'es trop facilement déstabilisé leslie, tu le sais bien. mais elle semble bien trop douée pour ça, la jeune femme. déjà cet instant, où elle a décidé de t'aborder en pleine rue ; comme ça. juste parce qu'elle t'as trouvé attirant. — certainement quelque chose de sucré. tu avoues, petite moue sur le visage. pas le plus productif après une séance de sport, mais ... t'es crevé. et puis tu peux bien te permettre un peu de sucre, non ?
ce serait bête de perdre le fil de la conversation avec suki ...
— leslie, c'est ... original pour un garçon, pourquoi d'ailleurs ? tu hoches distraitement la tête, ton regard se détache de la carte pour se poser sur suki. tu laisses un sourire se dessiner sur tes lèvres. — ouais. tu es bien le premier à l'avouer, de toute manière. — c'est un prénom mixte, même si plus souvent féminin. tu hausses un peu les épaules, avant d'éloigner tes cheveux de ton front d'un geste de la main. — quand ma mère était enceinte de moi, les médecins ont annoncés une petite fille. du coup le prénom avait été choisi en conséquences ... puis quand j'suis né ils se sont rendu compte que j'était un garçon. mais comme le prénom est mixte, j'crois qu'mes parents ont juste eu la flemme de changer. tu laisses un rire s'échappe de tes lèvres, doux et sincère, quand tu penses à tes parents. — j'aime bien moi. au moins c'est original. et ce, même si tu en as un peu souffert durant ton adolescence. mais à présent, tu l'apprécies bien, ton prénom. tu ne te verrais pas en porter un autre. — on en rigole toujours. c'était une sacrée journée pour mes parents, déjà que ma mère voulait absolument pas accoucher un 29 février... ça s'est joué à une demi-heure. information que tu laisses échappée ; anniversaire fêté récemment, pour une fois à la bonne date.

tw: aucuns

[ outfit ] Les yeux rivés sur le menu, l’hésitation prend part sur le visage de la belle. Curieuse de savoir le choix de Leslie pour inaugurer leur première soirée en tête à tête, elle hoche la tête à sa réponse. Mais désireuse de réellement marquer le coup, elle opte pour une boisson alcoolisée mais également sucrée. Elle fait signe au serveur qui ne tarde pas à venir prendre commande de leur boisson de prédilection. — Une demi de Monaco s’il vous plaît. Son attention se porte ensuite sur le brun, avide de savoir ce qui lui fera plaisir ce soir. Ce qui peut être à son goût, ou ne pas l’être. La commande ne tardant pas à partir, elle profite de ce laps de temps d’attente pour aborder la nature atypique de son prénom. Avec soulagement, c’est un sourire qu’elle aperçoit sur son visage. Ne sachant pas sa réaction à l’avance, cela la rassure de savoir qu’elle peut discuter sur le ton de l’humour de chose légère sans craindre la susceptibilité. Aussi lorsqu’il lui raconte l’histoire qui se cache derrière son prénom, Suki reste captivée par ses mots, pendue à ses lèvres jusqu’à la chute et l’ironie de sa date de naissance. Dans un éclat de rire, elle ne peut pas s’empêcher de le trouver adorablement atypique. Et c’est peut-être cette originalité qui détonne réellement ce soir. Bien plus que sa bouille d’ange, bien plus que ce qui se limite au regard.

Leurs boissons sont servis devant eux, qu’elle continue encore de rire. La brune rassemble ses dernière forces pour calmer son hilarité en essuyant ses yeux larmoyants tant elle a rit aux éclats. Elle souffle son soulagement, une main contre son ventre qui s’était contracté tant ses abdos étaient sollicités. — Oh punaise … pardon. Mais c’est juste un sketch ce que tu me racontes, j’adore c'est trop drôle, tes parents sont incroyables. Elle pose la main contre son verre qu’elle vient trinquer contre le siens avant de poursuivre sur un ton enjoué. — Tout est original chez toi, y’en a pas deux comme toi. Et j’aime ça. Ne parvenant pas à se calmer de suite, elle prend bien une minute avant de réussir à boire une première gorgée de sa bière fraîche.  

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[ outfit ] installé à table aux côtés de suki, tu profites d'un instant de répit ; muscles relâchés après cette longue séance de sport. un serveur s'approche de vous. — une demi de monaco s'il vous plaît. tu redresses un peu la tête vers le serveur. — un coca cherry. tu demandes simplement, avant de le laisser s'éloigner. ton regard se pose une nouvelle fois sur la jeune femme. tu lui racontes l'histoire de ton prénom ; un bout de ta vie aussi. leslie. c'est presque trop féminin. mais au final, tu t'en fiches bien. au final, tu t'es approprié ton propre patronyme.
sourire sur les lèvres au rire qui s'échappe des lèvres envoutantes de suki. communicatif. tu étouffes un petit rire, avant de remercier le serveur pour vos boissons. — oh punaise... pardon. mais c'est juste un sketch ce que tu me racontes, j'adore c'est trop drôle, tes parents sont incroyables. tu l'observes doucement, alors qu'elle se calme peu un peu. tu ris tout doucement. — c'est vrai que c'est amusant en y réfléchissant. que tu souffles doucement, amusé par votre discussion, par cette complicité qui semble si facile entre vous deux. — tout est original chez toi, y'en a pas deux comme toi. et j'aime ça. tu sens tes joues se teinter légèrement, avant de porter ton verre à tes lèvres ; après avoir trinqué avec suki. tu soupires tout doucement d'aise avant de reposer ton verre la table. — c'est vrai que c'est pas vraiment banal ... tu murmures doucement. on te le fait remarquer régulièrement. ton prénom, ta date de naissance, c'est pas ce qu'on croise le plus, tu l'avoues. — à toi d'me donner une information insolite. tu ajoutes, reprenant un peu contenance face à suki. ton regard croise le sien quelques secondes, et il y a une question qui brûle tes lèvres bien malgré toi. tu penches un peu la tête sur le côté, appuyant ton menton dans le creux de ta paume. — tu veux bien me parler de ton fameux couple libre ? tu questionnes plus doucement. ça n'arrête pas de tourner dans ton esprit, depuis que tu es au courant. et ... autant tout foutre en l'air maintenant en posant la question, n'est-ce pas ?

tw: violence conjugale (allusion)

[ outfit ] Le rire est si naturel lorsqu’elle écoute les secrets derrière la naissance et le prénom de Leslie. Parce qu’elle apprécie suffisamment sa compagnie pour se sentir à l’aise, elle ne ressent pas de peine à exprimer ouvertement ses émotions. Spontanément, sans craindre de le froisser, elle laisse transparaître toute la joie sur son visage. Un bref échange de regard, à travers ses yeux humides, elle peut voir les joues du brun qui s’empourprent légèrement en réaction à son compliment. Et intérieurement, elle se réjouit de ce qu’elle peut provoquer en lui. La simple idée de pouvoir le troubler et susciter autant d’intérêt lui plaît énormément. — En tout cas .. Leslie, c’est sexy pour un homme, je trouve. Elle se désaltère d’une seconde gorgée de bière, le calme revenant après son hilarité passagère. Son verre retrouve sa place sur la table alors qu’elle se passe une main dans sa chevelure brune. — Tu n’as pas eu trop de moqueries à l’école, j’espère ? Parce qu’elle sait que les gamins ne sont pas toujours tendres entre eux.

Elle s’humecte les lèvres avec sa langue, amorçant un début de réflexion à son désir de connaître une chose insolite la concernant. Sans trop savoir quoi dire dans un premier temps, subitement une petite anecdote de son enfance lui revient en mémoire. — Quand j’étais petite, j’étais persuadée qu’avant de venir au monde, on était perché sur un petit nuage pour regarder la vie de nos parents jusqu’à leur rencontre. On les voyait grandir, évoluer, on râlait de l’attente jusqu’à ce qu’ils tombent amoureux pour nous donner la vie. Puis une fois la conception faite, on tombait de notre nuage pour passer à la machine des bébés pour récupérer leurs gènes, avant d’être envoyé dans le ventre de notre maman. Mal à l’aise, elle détourne le regard, sentant ses joues s’embraser à leur tour. Elle toussote avant de pouffer de rire pour mieux détendre l’atmosphère. — Ça se trouve nos enfants nous observent également en attendant leur tour. Elle trempe délicatement ses lèvres dans son verre pour reprendre la dégustation de sa boisson, laissant volontairement planer l’ambiguïté dans ses propos. Parle-t-elle de leurs enfants respectifs ou en commun, qu’ils auront s’ils le décident un jour ?

Puis vient le sujet redouté par la brune, la question qu’il ose poser pour en apprendre plus sur sa situation actuelle. Celle dans laquelle elle est en couple avec un homme qui ne la légitime pas aux yeux de tous. — Je dis couple libre pour ne pas dire que je suis cocue. Elle soupire, se mord la lèvre inférieure avant de poursuivre. — Je suis dans cette relation tumultueuse depuis … plusieurs années. Je ne sais pas si j’peux encore l’appeler mon copain, ni même le considérer comme tel mais toujours est-il qu’on alterne entre séparation et remise en couple. Elle s’enfonce un peu plus dans son fauteuil, un soupire venant ponctuer ses propos lasses. — C’est un peu un cercle vicieux, tu vois ? Quand je le quitte, il revient en me promettant qu’on passera du temps ensemble, que ça sera différent. Mais finalement, ça dure jamais bien longtemps avant qu’il retombe dans ses travers et me jette pour sa carrière. Cela fait des années qu'il me cache pour s'auto-proclamer célibataire endurci et va voir ailleurs quand ça lui chante. D’un trait, elle termine sa boisson cul sec avant de faire signe au serveur de lui resservir la même chose. Préférant rester vague, elle n’ose pas aborder les détails plus sombres et violents qui créent le prisme relationnel et toxique entre Eden et Suki. Pas tout de suite, elle n'est pas encore prête.

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[ outfit ] — en tout cas... leslie, c'est sexy pour un homme, je trouve. tu l'observes un instant, repose ton verre. tu aimes la façon dont ton prénom résonne sur ses lèvres. — tu n'as pas eu trop de moqueries à l'école, j'espère ? tu secoues la tête de gauche à droite à ses mots. — un peu. mais bon. c'était pas non plus du harcèlement. tu réponds doucement. tu n'en as pas eu qu'une seule des remarques, mais les enfants sont ce qu'ils sont, et tu le sais bien. tu te sens bien aux côtés de la jeune femme ; alors tu lui demandes à ton tour une information insolite, curieux d'en apprendre un peu plus sur suki. d'une quelconque manière. — quand j'étais petite, j'étais persuadée qu'avant de venir au monde, on était perché sur un petit nuage pour regarder la vie de nos parents jusqu'à leur rencontre. [...] tu souris tendrement à ses mots. — ça se trouve nos enfants nous observent également en attendant leur tour. un rire doux t'échappe, et tu hoches distraitement la tête. nos enfants ; tu as du mal à déchiffrer la subtilité de ses mots. mais tu ne poses pas de questions à ce sujet. — c'est atrocement mignon, ça, comme anecdote. tu commentes après un instant. ton regard croise celui de la jeune femme. — et adorable. tu n'avais jamais vraiment pensé à ça, toi, avant ton adolescence. petit dernier ; pas forcément l'occasion de voir maman enceinte et de te poser réellement la question.

et puis ; il fallait bien que tu te lances. parce que ça t'intrigues, cette histoire. ça te travaille un peu trop. tu mentirais en disant que tu n'apprécies pas déjà la jeune femme. alors qu'elle t'as abordé il y a deux jours. et que tu lui as seulement envoyé un message le matin même. — je dis couple libre pour ne pas dire que je suis cocue. tu poses ton regard sur son visage un instant, t'en voulant déjà de l'avoir questionnée. — je suis dans cette relation tumultueuse depuis... plusieurs années. je ne sais pas si j'peux encore l'appeler mon copain, ni même le considérer comme tel mais toujours est-il qu'on alterne entre séparation et remise en couple. tu portes doucement ton verre à tes lèvres, la laissant marquer une pause. tu l'écoutes attentivement. — cela fait des années qu'il me cache pour s'auto-proclamer célibataire endurci et va voir ailleurs quand ça lui chante. tu laisses une moue se dessiner sur tes lèvres, ne commentant pas quand elle termine son verre d'une gorgée. tu t'enfonces dans ta chaise, pensif. — je vois ... tu murmures doucement. ouais, tu t'en veux un peu. — j'aurais pas du poser la question. désolé. tu ajoutes en réfléchissant à ce que tu peux dire. insulter ce mec ? qu'est-ce que ça changerait, de toute manière ? elle doit y être attachée, suki, pour rester avec lui depuis tout ce temps. — il ne mesure pas la chance qu'il a de t'avoir dans sa vie. tu hausses un peu les épaules. — je veux pas me mêler de ce qui me regarde pas mais ... si tu n'es pas heureuse avec lui, tu devrais peut être penser à toi, en premier lieu. tu souffles doucement, terminant ton verre d'une gorgée. tu te mords l'intérieur de la joue, pensif, avant de faire signe au serveur pour commander une bière à ton tour, toujours un peu pensif, un peu perturbé par tout ça. tu ne devrais pas te sentir aussi impliqué, n'est-ce pas ?
et pourtant.

tw: violence conjugale (allusion)

[ outfit ] La conclusion à l’histoire est claire : Leslie reste un réel mystère pour la brune. Presque indéchiffrable pour celle qui s’aventure à vouloir ligne entre ses lignes. Aussi, la question des moqueries l’inquiète à minima, suffisamment pour s’informer sur son existence ou son absence. Rassurée par la seconde option, elle hoche la tête en silence, satisfaite de savoir que cela ne semble pas l’avoir affecté à ce jour. — Je vois, tant mieux alors. Elle souffle son soulagement, avant qu’il ne l’interroge sur une information inédite. L’inspiration ne tarde pas à venir pour lui relater une croyance de son enfance. Plus elle s’étale sur l’aveu, plus elle peut sentir le feu dans ses joues, teintée par l’embarras. Elle noie sa gêne dans la boisson alors qu’elle peut voir du coin de l’œil le sourire du brun.  Ne sachant quoi répondre à l’enchaînement de compliments, elle se passe une main nerveusement derrière la nuque avant de bredouiller d’une petite voix. — M’bof, j’étais un peu niaise quand j’étais petite. Un peu la tête dans les nuages aussi. Un trait de caractère qu’elle a perdu en grandissant, se transformant en véritable ouragan.

Il était évident que la discussion concernant Eden finirait par se présenter, mais sans trop savoir pourquoi, elle espérait avoir un peu de sursis avant le grand plongeon. Sans vouloir enjoliver la situation, elle rassemble ses mots pour tenter de lui expliquer la situation avec la plus grande justesse. N’osant jamais soutenir le regard plus de quelques secondes, elle aperçoit son visage que par séquences. Attentif et silencieux, il porte la plus grande attention à son discours sans jamais l’interrompre, et cela jusqu’à la fin. Alors que sa seconde bière arrive face à elle, elle ne peut s’empêcher de serrer le verre glacée entre ses doigts, dans l’attente d’une réaction. Dans la crainte silencieuse de le voir se lever et quitter les lieux. Dans la plainte hurlante de son palpitant, elle retient son souffle jusqu’à ce que les premières syllabes tombent.

À sa plus grande surprise, le brun se perd en excuses sous le regard ahuri de Suki. — Non, ne t’excuses pas pour ça. Tu as bien fait … de toute façon je n’allais pas te laisser dans l’incertitude le concernant. Elle se penche légèrement en avant, laisse avancer sa main en direction de la sienne, mais s’arrête par hésitation. Son poing se resserre légèrement, puis s’abaisse pour reprendre place contre la fraîcheur de la pinte. — Je ne sais pas si c’est une chance, mais merci, souffle-t-elle derrière un rire maladroit. Elle attrape la boisson qu’elle entame délicatement à travers une grande gorgée. — Oui, tu as sans doute raison. Disons que me dégager du temps pour qu’on puisse se voir, c’est presque un parcours du combattant. À vrai dire … j’ai peur que cette situation ne soit pas réglée assez rapidement, alors que je suis motivée à penser à mon bien-être en priorité. Elle soupire doucement, avant de plonger son regard dans celui de Leslie. Dans l’espoir de ne pas y avoir apporté la noirceur, dans l’espoir fou de ne pas créer le rejet mais au contraire l’intérêt. L’envie de la revoir, l’envie de vibrer à ses côtés un autre soir, même lorsqu’il fait nuit noire.  

tw: /

[ outfit ] touché par l'inquiétude de la jeune femme ; de cette enfance vécue avec un prénom majoritairement féminin. tu souris doucement en l'observant. — je vois, tant mieux alors. tu hoches un peu la tête ; à son tour de te confier une information insolite. bien trop curieux ; tu aimerais en savoir plus sur suki, ne jamais arrêter de lui poser des questions. — m'bof, j'étais un peu niaise quand j'étais petite. tu ris doucement, ton regard croisant le sien.

une nouvelle discussion.
question que tu aurais aimé ne pas poser ; et pourtant. l'impression que tu es obligé de le faire. cette relation ... tu veux savoir de quoi il en retourne. tu te pinces les lèvres quelques secondes, hésitant, avant de te lancer finalement.
quand elle commence à en parler, tu restes silencieux, ne la coupant pas; à aucun moment. tu la laisses parler, exprimer ce qu'elle le souhait à propos de ce fameux petit copain. petite moue sur le visage, tu n'oses pas l'interrompre. et tu t'excuses. parce que tu n'aurais pas du lui poser une question aussi personnelle, de ce genre. — non, ne t'excuses pas pour ça. tu as bien fait... de toute façon je n'allais pas te laisser dans l'incertitude le concernant. tu hoches distraitement la tête, perdu dans tes pensées. tu l'observes un instant, suki, ne comprend pas comment un homme peut la traiter de cette manière. est-ce qu'il ne mesure pas la chance qu'il a, de l'avoir ? — je ne sais pas si c'est une chance, mais merci. tu portes ta boisson nouvelle commandée à tes lèvres. — oui, tu as sans doute raison. disons que me dégager du temps pour qu'on puisse se voir, c'est presque un parcours du combattant. à vrai dire ... j'ai peur que cette situation ne soit pas réglée assez rapidement, alors que je suis motivée à penser à mon bien-être en priorité. tu hoches tout doucement la tête, soutiens son regard. — tu mérites de le faire. tu réponds avec un léger sourire sur les lèvres. tu glisses une main dans ta nuque, la frottant doucement. tu t'enfonces un instant dans ton sièges ; tu n'as rien à dire sur cette relation, même si tu n'apprécies déjà pas cet homme. pas pour la relation qui les lie.
mais pour la manière dont il traite la jeune femme.
— merci de m'avoir parlé de tout ça. tu souffles doucement, tu glisses ton regard dans le sien, souriant un peu en soutenant ses prunelles. — je me doute que c'est pas facile ... alors si tu veux me poser une question indiscrète aussi, tu peux. tu pouffes un peu de rire. ancienne relation que tu as brièvement évoqué à la jeune femme. tu écartes un peu tes cheveux de ton front, buvant une gorgée de ta bière.

tw: aucuns

[ outfit ] Elle déploie ses mots avec la plus grande minutie, en pèse le poids avant de les formuler. Avant d’avouer ce qu’il en ressort réellement de cette relation infructueuse mais qui persiste à tort depuis des années. À laquelle elle se raccrochait désespéramment, croyant pouvoir se rassasier de miettes et se contenter d’une histoire cachée qui avait besoin de temps. D’un temps infini. Pour s’installer, pour lui permettre de construire sa carrière, puis de l’aimer au grand jour. Elle pensait qu’il suffisait juste d’attendre, qu’un jour viendra où il assumera qu’il l’aime. Depuis toujours, comme au premier jour. Naïvement, elle avait voulu croire qu’Eden préparait le monde pour qu’elle y soit en sécurité à ses côtés. Pourtant, la réalité est différente, bien plus tranchante. Chaque matin, elle se réveille en se rappelant qu’elle est seule désormais, qu’il ne pense pas à elle de la même manière. Et qu’il détient toujours entre ses mains la moitié de son cœur. — Oui … S’il disparaît demain, son cœur se sera vidé, et il lui glissera des mains, elle pense à ça quand elle le voit fâché. L'attente de ses appels lui fait réaliser qu’elle n’est plus la même, que leur histoire lui fait perdre la tête à Suki. Qu’ils devront en reparler demain, plus tard. Mais pas trop tard non plus. Quand elle se sera pardonnée, quand elle se sentira moins bête. D’y avoir rêver encore, d’avoir espérer même en sachant que c’était à tort.

La nervosité au bout des doigts, elle triture son pinte tout en portant une attention discrète aux expressions du brun. Malgré la bienveillance de ses réactions dans leur échange, elle ne peut pas s’empêcher de se sentir honteuse. De vouloir le rassurer, l’empêcher de la fuir. Elle hoche silencieusement la tête, car ça n’a pas été facile de lui dire tout ce qui lui pique le cœur, tout ce qui lui mange le corps. Son regard plonge dans le sien, ne le quitte pas d’une seconde. Tente de se rassurer, de faire taire ses insécurités. Alors lorsqu’il l’invite à lui poser à son tour une question indiscrète, elle se mord la lèvre inférieure, hésitante. Elle aussi, elle veut savoir. Ce qu’il en découle de son ancienne relation. Celle où il lui a dit avoir été trahi par son ancienne fiancée et son meilleur ami. Et elle réalise, qu’il allait l’épouser. Cette femme qui n’a pas su se satisfaire de l’amour qu’il lui portait. — Est-ce que tu peux m’en dire plus sur … ton ex fiancée ? Elle relève ses prunelles pour l’observer avant d’oser en demander plus.  — J’veux dire … depuis combien de temps vous étiez ensemble par exemple ? Qu’est-ce qu’il s’est passé … après … ça ? Elle n’ose pas nommer l’impensable, mais ne peut plus reculer en arrière. Elle veut comprendre ses blessures d’hier, pour mieux les embrasser avant de les panser.  

tw: /

[ outfit ] boire un verre se transforme en de douces confidence. de cette conversation que tu as déviée soudainement. lèvres pincées un instant, ton regard se pose sur suki, ton regard dans le sien quelques secondes. — oui... elle mérite d'être heureuse. de trouver sa propre définition du bonheur, suki. tu esquisses un petit sourire, avant de porter ta bière à tes lèvres.
silencieux un instant.
l'ambiance à changée ; tu t'en veux un peu. alors tu lui proposes un juste retour des choses ; une question indiscrète qu'elle peut poser. tu reposes ton verre sur la table, tu penches un peu la tête sur le côté. tu te doutes au fond, de comment la conversation  va dévier.

— est-ce que tu peux m'en dire plus sur... ton ex fiancée ? tu hoches doucement la tête à ses mots. — j'veux dire.... depuis combien de temps vous étiez ensemble par exemple ? qu'est-ce qu'il s'est passé ... après ... ça ? tu fixes ton verre un bref instant. c'est donc le moment de parler de tout ça. tu hoches un peu la tête, réfléchissant à tes mots. — on était ensemble depuis 2019. mais officiellement, notre premier baiser remontait au bal d'hiver, durant notre dernière année de high school. tu souffles doucement. tu t'en souviens comme si c'était hier, de cet instant. de cette complicité entre vous. tu viens frotter doucement ta nuque, un soupir s'échappant de tes lèvres. — on s'est perdu de vue pendant nos études, puis on s'est retrouvés en ville. on a décidé de se mettre ensemble et ... j'pensais qu'on vivait le parfait amour. un bébé, un mariage. tu bois une gorgée de bière. — j'prétends pas que notre relation était parfaite, ni que l'objectif de ma vie c'est d'être un mari et un père, mais j'aimais la direction que ça prenait. et puis ... j'ai monté mon affaire avec un collègue, en avril de l'année dernière. tu glisses une main dans tes cheveux un bref instant, petite boule dans la gorge. — j'pense que c'est à ce moment là qu'elle a commencé à voir mon meilleur pote. elle est tombée enceinte en avril, ce qui en y réfléchissant colle pas avec notre relation, parce que j'étais souvent absent pour préparer le cabinet. et puis ... quelques mois plus tard je les aient surpris dans notre lit. tu feins l'indifférence en haussant les épaules, mais tu ne peux t'empêcher d'être encore impacté à l'heure actuelle. — voilà l'histoire. un bébé pas de moi à voir sa tête à la naissance ; et une relation de quatre ans foutue en l'air. un rire amer ponctue ta phrase, alors que tu retrouves le courage de croiser le regard de suki. tu souris un peu malgré toi. — c'est du passé maintenant. il faut que tu ailles de l'avant ; presque prêt à trouver une nouvelle relation. parce que t'es pas fait pour rester seul bien longtemps.

tw: aucuns

[ outfit ] Sans trop savoir jusqu’où elle peut se permettre de le questionner, la belle est hésitante. Pour autant, elle veut savoir. Elle veut comprendre à quelle mesure et dans quelle circonstance cette femme a pu le trahir. Pourquoi, comment ? Tant de questions qui lui brûlent les lèvres, qu’elle meurt d’envie de déverser pour assouvir sa soif de savoir. Parce qu’il a ce don d’attirer son regard, attiser sa curiosité et alimenter son besoin de proximité. Un rapprochement progressif qui s’installe discrètement à l’orée de leurs rires à peine soufflés, et sourires timides. Elle sait que ce qu’il osera lui dévoiler devra être gravé dans sa mémoire, Suki a conscience qu’elle ne devrait pas avoir à lui demander deux fois. En toute sécurité dans leur bulle, au milieu de ce brouhaha environnant, ils entrouvrent leur valise et acceptent d’en partager mutuellement une partie de son contenu.

À son tour, elle garde le silence afin d’écouter ce qu’il accepte de lui révéler de son histoire. Elle n’ignore pas que la révélation de soi n’est jamais chose facile, aussi est-ce peut-être pour cela qu’elle se penche légèrement en avant. Pour mieux intégrer les informations, pour mieux appréhender la situation. Sirotant sa pinte tout du long, elle peut voir l’effort qu’il tente de mettre en avant afin de créer l’illusion de l’indifférence. Le soupir, le haussement d’épaule. Tant d’expressions corporelles non verbales voulant mettre à distance ses ressentis, sa tristesse. Peu désireuse de souligner cette constatation, Suki se mord la lèvre inférieure comme pour ravaler son venin. Ne pas recracher les couleuvres, dégueuler les pierres précieuses, elle fait un tour avec sa langue avant de prononcer d’un ton qui se veut calme. — Bon débarras. Toi aussi, tu mérites mieux, tellement plus que cela. Elle aimerait pouvoir lui dire à quel point elle pourrait pourrir son ex pour tout ce qu’elle lui a fait. Mais étrangement, elle ne peut s’empêcher de penser que sans cela, elle ne serait pas assise face à lui à partager une bière. Sans cette garce, elle n’aurait pas sa chance. Aussi, elle célèbre silencieusement cette opportunité qu’elle compte bien saisir, avale son verre qu’elle vide à l’aide de plusieurs gorgées.

Sensible à cette soirée qui touche à sa fin. La belle appelle le serveur pour payer l’addition, chacun réglant sa consommation avant de quitter le bar. Profitant de la fraîcheur du soir, le duo profite d’une marche nocturne avant de respectivement se séparer et rentrer chez eux. Avec l’envie à demi-formulé de se revoir, et poursuivre l’écriture de leur histoire.