-- ain't no sunshine when she's gone. (w/ noela)
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-- ain't no sunshine when she's gone. (w/ noela)

ADMIN wildest dreams
Joan Sandberg
Joan Sandberg
messages : 332
pseudo : evermore, lucie (elle).
id card : alicia vikander ༶ ultraviolences (avatar) ; earstwo (gif profil) ; saphiiiic (gif signature) ; exile, taylor swift ft. bon iver.
multicomptes : luke (d. starkey)colt (j. elordi)jane (z. coleman)joe (c. turner)wren (m. mitchell)
à contacter : joan
triggers : les requins et araignées, cruauté animale, inceste, discrimination, violences sexuelles et domestiques ; je ne joue également pas les scènes "hot".
warnings : noyade, abandon maternel.
présence : présente.
-- ain't no sunshine when she's gone. (w/ noela) Tumblr_nuyeit35SW1s719xto3_250
âge : trente-quatre ans ༶ la peur du temps qui avance déjà bien loin derrière elle.
occupation : biologiste marine ༶ elle étudie principalement le faune des fonds marins, boulot qui la passionne depuis bien des années.
statut civil : en couple ༶ et pourtant, l'esprit constamment tourné vers une autre personne malgré son attachement actuel.
orientation : bisexuelle ༶ elle s'épanouis dans les bras de tout le monde, une préférence pour les femmes malgré tout.
pronom ig : elle.
disponibilités : ⌜en cours⌟

www ༶ noela #2
www ༶ amelia.
www ༶ kalen.
www ༶ al.

⌜terminés⌟

www ༶ noela #1.
www ༶ virgil (rp aléatoire).
www ༶ prénom.

infos rp : mots ༶ minimum 400 mots. langue ༶ français. fréquence ༶ ça varie entre 1 à 3 semaines selon l'inspiration et la disponibilité.
en vrac : Tu adores tout ce qui est casse-tête. Ton père avait l'habitude de t'en offrir lorsqu'il rentrait de ses voyages en mer. -- Gamine, il t'emmenait souvent sur son bateau. Tu es même déjà restée plusieurs jours en mer avec lui. -- Même si tu aimes rester des heures à regarder l'océan, tu n'arrives plus à mettre le moindre pied dedans. -- Tu as rencontré un homme en revenant à Oceanside et rapidement, vous vous êtes mis ensemble. Homme qui au final, n'est pas si inconnu que ça. Car c'est lui, qui des années auparavant, t'a sauvée de la noyade. -- Tu adores cuisiner et tu pourrais passer des heures en cuisine. --Tu portes des lunettes pour lire. -- Tu adores écouter de la musique, mais surtout, la musique des années 80. -- Encore maintenant, tu gardes dans une boîte le doudou que tu avais lorsque tu étais petite. -- Ta saison préférée n'est autre que le printemps. -- lorsque Noël arrive, tu adores regarder encore et encore les mêmes films. -- Tu n'as jamais ressenti le besoin d'être mère. Du moins, pas maintenant. -- Tu passes chaque année un week-end avec ton père, ta belle-mère et ton demi-frère à Disneyland. -- Tu coupes tes cheveux toi-même depuis plusieurs années déjà. -- Elle a fumé pendant deux ans à l'université avant de tout arrêter. -- Elle boit plus souvent de la bière que du vin ou des cocktails. -- Elle adore la photographie. -- Elle a récemment adopté un chien du nom de Rox. -- Même si elle est en couple, elle préfère vivre seule pour le moment. -- Elle a en horreur les grandes démonstrations d'amour. -- Elle raffole des macarons.
   
 
「 ain't no sunshine when she's gone 」
∙ feat. @Noela Barnes ; août 2024 ∙
tw: mention d'infidélité, consommation d'alcool.

L'été arrive doucement à sa fin, à Oceanside. Les touristes rentrent doucement chez eux, alors que les habitants reviennent de leurs vacances. La vie reprend lentement son cours et tu sens l'atmosphère de la ville changée. Deuxième été que tu repasses ici depuis ton retour et tu dois bien avouer que c'est une des choses qui t'a beaucoup manquée, en dehors de ta famille. Cette ville est particulière pour toi. C’est ici que tu es née, Joan. Ici que tu as grandi avec ton père, qu’il t’a appris la vie, les valeurs importantes. Tu as toujours été bien à Oceanside, même si tu es partie pour San Diego faire tes études. Lorsque tu as eu cette opportunité de revenir pour le travail, tu as sauté sur l’occasion. Tu retrouves tes marques. C’est comme si tu n’étais jamais partie, finalement. Tu vois ton père quand tu le souhaites, sans se questionner sur les trajets. Tu passes du temps avec Kalen, alors que ces moments se faisaient bien trop rares. Et parmi tous ces points positifs, il y a pourtant une tache d’ombre. Noela. Noela dont tu es tombée amoureuse à San Diego. Avec qui tu as partagé des moments tendres et charnels à la fois. Noela qui a chamboulé ton cœur, qui t’a fait ressentir ce que tu ne ressens pas pour Dean actuellement. Noela qui t’a fait vibrer, qui a fait naître en toi des émotions que tu n'avais jamais ressenties. Avec elle, c’était intense, bouleversant. Mais Noela, c’est aussi la trahison, la découverte amère qu’elle était mariée, qu’elle t’avait menti. Tout ce que tu avais cru, tout ce que tu avais ressenti… Tout semblait soudain faux, souillé par cette révélation. Malgré tout, elle ne quitte pas ton esprit. Pas après la dernière fois. Pas après ce baiser. Un baiser qui hante encore tes pensées, un baiser qui a réveillé des sentiments que tu aurais préféré enterrer à jamais.

Alors ce soir, tu as voulu t’échapper, trouver un peu de paix en venant boire un verre sur la plage. Profiter des animations et des installations prévues à l’occasion. La fin de journée sonne déjà. Le soleil a commencé sa descente, mais il fait doux. Il fait agréable. L’ambiance est présente. Il y a du monde. Tu inspires profondément, cherchant à t’ancrer dans l’instant présent. Le bruit des vagues, l’odeur salée de la mer, la chaleur du soleil déclinant… Tout ça devrait t’apporter un peu de paix. Mais c’est à ce moment-là que ton regard se pose sur elle. Noela, seule à une table un peu plus loin, son profil éclairé par les dernières lueurs du jour. Ton cœur rate un battement. Tu fais comme si tu ne lavais pas vue, mais ton cœur s’emballe, ton corps s’anime. Tu tapotes du pied nerveusement, alors que tu attends ta commande au bar. Tu sais que tu devrais partir, tourner les talons et t'éloigner avant qu'elle ne te remarque. Mais quelque chose te retient, une force inexplicable qui te pousse à rester, à te rapprocher. Comme si la distance qui vous sépare physiquement n'était qu'une illusion, que tu avais besoin de la combler pour retrouver un semblant de calme. Ton cœur se serre, et avant même que tu ne puisses te raisonner, tes pas te mènent vers elle, cocktail en main. Un pour elle. L’autre pour toi. Tu t’approches d’elle, tes verres à la main, et lorsque tu es assez près, tu le déposes le sien face à elle. Ton regard croise le sien.
— Je me suis dit que tu en aurais peut-être envie. Ton ton est plus neutre que tu ne l’aurais cru possible, mais à l’intérieur, tout bouillonne. Tu es envahie d’émotions. Pourquoi tu fais ça, Joan ? Les mots te brûlent la langue, mais tu les laisses sortir. Pourquoi t'infliges-tu ça ? Tu ne sais pas. Peut-être que tu veux simplement voir sa réaction, lire dans ses yeux ce qu’elle ressent vraiment. Elle te regarde, ses yeux sombres fixés dans les tiens, et pendant une fraction de seconde, tout le reste s’efface. Il n’y a plus que vous deux, comme ce soir-là à la galerie. Ce soir-là où tes lèvres ont touché à nouveau les siennes.

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— exile · you're not my homeland anymore.
SUN wildest dreams
Noela Barnes
Noela Barnes
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pseudo : winter solstice (elle).
id card : adria arjona / murdock@av, ethereal@header.
multicomptes : nailea, yeliz, oliva, noa & nell.
à contacter : noela
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, automutilations, sang, age gap +15.
warnings : accident de voiture, deuil, tromperie.
présence : présente
-- ain't no sunshine when she's gone. (w/ noela) Dm4mdmqE_o
âge : 32 ans, coup dur dans les dents.
occupation : galeriste, propriétaire de sa propre galerie, grâce à l'argent de son mari.
statut civil : mariée.
orientation : bisexuelle.
habitation : north valley, villa #3028.
pronom ig : elle.
disponibilités : dispo (2/5).

— rps en cours.
www › aldwin,, 2
www › joan,, 3
www › majolica,, 2 (à venir)

— rps en cours.
www › joan,, 1
www › aldwin,, 1
www › majolica,, 1
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infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end / selon mon temps irl, je peux aussi mettre plus de temps à répondre aux rps/mps/liens mais ça ne veut pas dire que je vous ghoste, les soirées sont juste courtes. ♡
   
 
[ ain't no sunshine when she's gone ]
「 feat. @Joan Sandberg ; août 2024 」
tw : infidélité.

Elle avait besoin de sortir, prendre l’air. Quitter la villa où elle étouffait. Villa devenue insupportable, à la tension insoutenable – la cohabitation forcée, douloureuse, compliquée. Elle aurait voulu tout faire différemment, Noela. Mais elle a merdé ; elle, la control freak, l’organisée, la pointilleuse, la critique, l’exigeante. Elle a fait une erreur et l’a répétée. Elle a fait un écart et ne l’a jamais avoué. C’est qu’elle n’est pas aussi irréprochable qu’elle le voudrait – qu’elle a prétendu l’être avec force, face à la belle-famille qui ne l’a jamais acceptée. Quelque part, c’était sans doute cela, le problème. Cette belle-famille qui ne l’a jamais intégrée, approuvée, qui ne l’a jamais appréciée. Elle aurait dû régler cela avant, n’aurait pas dû chercher leur approbation autant. Mais elle n’a pas pu s’en empêcher, Noela. Malgré elle. Malgré ce qu’elle prétend être. Elle n’est pas aussi froide, indépendante, détachée, qu’elle prétend l’être – que Majolica ou Joan l’imaginent, peut-être. Al la voyait cependant, telle qu’elle était – et elle a quand même trouvé le moyen de tout gâcher. Maintenant, elle n’a plus que ses larmes pour pleurer.
À Al, elle a fini par dire la vérité.

Elle a peut-être fui.
Elle croit qu’elle avait besoin de respirer.

Elle est partie en direction de la plage. Celle où elle s’était baignée, des heures plus tôt, avant de rentrer se doucher, puis se changer, à la maison. Elle ne savait pas quoi faire de sa soirée – peu désireuse de traîner dans les parages, même si Aldwin ne s’y trouvait pas. À force de tourner en rond, elle s’est fait une raison : elle avait besoin de sortir, Noela. Alors elle s’est habillée, d’une robe légère, décontractée sans trop l’être, avant de repartir en direction du sable, du bruit des vagues. Elle trouverait bien de quoi lui changer les idées – il le fallait.
Ses pas la guident au bar, installé à côté de la plage. Il y a du monde, il y a du bruit, il y a de l’effervescence. Des choses qui finissent par la fatiguer vite – peu importe. Elle a besoin de sentir une présence, de sentir les gens. Besoin de se sentir un peu moins seule. Elle commande un verre de vin blanc, puis s’installe à une table, toujours seule. La tête perdue dans les pensées. Comme souvent. Sirote son verre, tranquillement – regard perdu dans l’horizon. Regarde son téléphone, de temps à autre. Mais se contente volontiers du paysage, qui lui fait face. Puis elle termine son verre, Noela. Sans vraiment s’en rendre compte. Il faudrait peut-être en recommander un, puisqu’elle n’a pas vraiment envie de rentrer. Pas tout de suite. La villa lui file le bourdon. Croiser Al lui serre le cœur.

C’est là qu’elle surgit.
Que son regard la capte, tout de suite.
Il ne pouvait pas en être autrement. Joan est toujours comme une étoile qui brille dans le ciel, en apparaissant dans son champ de vision. Joan s’avance vers elle – elle n’a pas le temps de le comprendre, tant cela lui semble irréel. Elle finit par croiser son regard – et dans sa poitrine, c’est l’explosion. Son cœur bat à mille à l’heure. Son cœur sautille. Son cœur se serre. Tout cela, successivement. Tout cela, à la fois. L’apothéose, c’est Joan qui lui dit qu’elle en aurait peut-être envie. De ce verre que, tout à coup, elle pose face à elle. « Vraiment ? » Elle est surprise, ne peut pas retenir son étonnement. Aucune agressivité, pourtant, dans ses mots, aucune froideur. « Merci pour le cocktail. » C’est que, peu à peu, ses neurones se reconnectent. Qu’elle se rend compte qu’il faut qu’elle se réveille. Bon sang, elle est face à Joan, tout de même. « Un instant, j’aurais pu croire que tu allais me le jeter à la figure. » Peut-être est-ce une provocation. Mais rien de méchant, d’agressif, aucun reproche là-dedans. Non, c’est une provocation douce. Presque teintée d’amusement. Comme le petit sourire qu’elle esquisse. Elle ne sait pas pourquoi elle a dit cela, Noela. N’a pas envie de la faire fuir. « Tu veux t’asseoir ? » Elle ne s’attend pas à ce qu’elle accepte. Mais la place est libre. Le choix est à elle.