(yeliz), stay in my dreams. - Page 2
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(yeliz), stay in my dreams.

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SUN wildest dreams
Yeliz Solak
Yeliz Solak
messages : 1401
pseudo : winter solstice (elle).
id card : hande erçel / fassylover@av, song cry@bann, the last dinner party/nothing matters@lyrics, gifsbymel@gif (tumblr).
multicomptes : noela, nailea, oliva, noa, nell & isaura.
à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, AVC, sang, age gap +15 ans.
warnings : maladie et mort infantiles, mention de blessure.
présence : présente.
(yeliz), stay in my dreams. - Page 2 KEG17ly1_o
âge : vingt-neuf ans, regarde d'un mauvais œil la trentaine approchant.
occupation : scénographe.
statut civil : célibataire attachée à sa liberté.
orientation : bisexuelle.
habitation : peacock, apt. 2 en colocation permanente non désirée avec Ozan.
pronom ig : elle.
disponibilités : indispo (0/5).

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infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end.
   
 
「 stay in my dreams. 」
∙ feat. @Ozan Eker ; mai 2023 ∙
tw: guerre, blessure.

Elle ne s’est jamais retrouvée dans sa position, Yeliz. Elle n’a pas vécu ce qu’il a vécu, Oz. Elle n’a jamais été dans l’armée, elle n’est jamais allée sur le terrain. Elle n’a jamais mis sa vie en danger, encore moins pour les autres. Elle n’a pas pris les risques qu’Ozan a pris. Alors elle ne vit pas ce qu’il vit. Ne peut pas comprendre, ne peut pas se mettre à sa place. Elle peut imaginer, tout au plus. Ce qu’elle fait, sans peine. C'est peut-être même parce qu’elle le fait, qu’elle voudrait sincèrement l’aider – en dépit de leur mésentente, des tensions persistantes. Ce qu’il a vécu, Ozan, elle ne le souhaiterait pas à son pire ennemi. Elle ne le souhaiterait à personne. Parce que personne ne mérite de vivre cela. Et de toute manière, elle n’est pas du genre à souhaiter du mal à qui que ce soit. Ils ont du mal à s’entendre, certes. Ozan l’énerve. Ozan semble même prendre un malin plaisir à l’énerver toujours plus. Mais il n’est pas si con, et sans doute même pas aussi arrogant qu’il le prétend. Peut-être même qu’il lui plaît, au fond – c'est peut-être précisément la raison pour laquelle il l’agace autant. Elle voudrait l’aider, c’est tout, Yeliz. Elle ne recherche pas les remerciements, elle ne recherche pas la reconnaissance. Elle l’apprécie, c’est tout. Elle voudrait rendre son quotidien un peu plus doux.
Dans le fond, c’est peut-être déjà un signe.
Qu'elle tient à lui, plus qu’elle ne l’aurait voulu.

Elle veut juste l’aider.
Pouvoir lui faciliter, simplifier les choses, autant que possible. Pouvoir égayer son quotidien. Mettre un peu de couleur dans sa journée. C'est humain ; n’importe qui le ferait, n’est-ce pas ? Peut-être pas. Kemal ne lui a même pas demandé tout cela. Kemal a juste demandé si elle pouvait accueillir Oz chez elle, parce qu’il avait besoin d’un endroit facilement accessible, parce qu’elle avait besoin d’un colocataire de toute façon. Elle n’est pas obligée d’en faire plus. Pourquoi s’acharne-t-elle, alors ? Peut-être parce qu’elle est aussi têtue que lui. Peut-être parce qu’elle tient à lui. Elle n’essaie pas de le faire chier, pour ce coup-là. Pourtant, ils se disputent, encore. Elle sent la colère enfler en elle, encore et encore. « Tu dois être vachement solitaire, si tu supportes pas que tes proches t’aident. » Il n’a personne dans sa vie, de toute évidence. Sinon cette personne serait là, s’occuperait de lui, l’accompagnerait, l’aurait peut-être accueillie même chez elle. Elle non plus, elle n’a personne, Yeliz. Mais elle a de la famille, elle a des amis, et elle sait que lui aussi, faute d’avoir la famille idéale, a des amis sur qui compter. Dont Kemal. Est-ce qu’il repousse autant son groupe de potes ? Est-ce que c’est pareil avec tout le monde ? Cela, elle a du mal à le comprendre, Yeliz. Du mal à le concevoir. Peut-être que c’est elle, qui a tort. Elle n’en sait rien. En tout cas, elle semble réussir à arracher l’aveu d’un besoin, à Ozan. Une barre d’appui. En a-t-il vraiment besoin ? Ou est-ce qu’il lui répond cela juste pour qu’elle abandonne et le laisse tranquille ? « J’fais pas ça pour t’emmerder, Oz. » réplique-t-elle tout de même. Elle a cette impression d’être face à un adolescent qui refuse de voir ce qui est bon pour lui. « Je me renseignerai sur la barre d’appui. » conclue-t-elle en lâchant un soupir. Peu désireuse de relancer le débat là-dessus. Peu désireuse de se prendre un peu plus la tête. Parce que cela fait mal, mine de rien. Lui prend de l’énergie. Elle sent déjà venir le mal de crâne, la brune. « On le fait pas. Et même : on parle pas de toi. » Pas tant que cela. Kemal s’assure peut-être juste qu’ils ne s’entretuent pas. « Y’a rien de dramatique à accepter l’aide des autres quand ils n’te veulent que du bien. » C’est son cas, à elle, même s’il en doute, peut-être. Ils passent leur temps à se disputer, ne peuvent pas vraiment se piffrer. Mais non, elle ne lui veut aucun mal. C'est même tout le contraire. « Tiens, le chaton est sorti. » Meilleure diversion de l’univers, peut-être. Meilleur moyen de calmer un peu Yeliz, quoiqu’elle reste rancunière. Elle aperçoit la boule de poils, au loin, en tout cas. Voudrait s’approcher, ne le fait pas. Manquerait plus qu’ils l’effraient, avec leur dispute.
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∙ feat. @Yeliz Solak ; mai 2023 ∙
tw: blessures, violence familiale.

Il avait appris à souffrir en silence, le brun. Il s’était endurci au fil des années et il était maintenant capable d’encaisser les coups sans trop broncher. Ça avait été nécessaire quand il avait été plus jeune. Il avait dû apprendre à ne pas trop compter sur les autres, parce que ceux qui étaient censés s’occuper de lui ne l’avaient jamais vraiment fait. Peut-être quand il avait été bébé. Il n’en savait rien, mais sans doute que s’il était là aujourd’hui, c’était qu’au moins, quand il avait été bébé, ses parents s’étaient occupés de lui. Mais ça avait assez vite changé et puisqu’eux, ils n’étaient pas fichus de s’occuper de leurs enfants, alors il avait fallu qu’ils s’occupent d’eux-même et depuis, Oz, il refusait de dépendre de qui que ce soit. Il pouvait se débrouiller tout seul. Il voulait se débrouiller tout seul. Il avait accepté de vivre avec Yeliz, parce qu’il n’était pas non plus complètement con et savait très bien qu’avec le fauteuil, il avait besoin d’un endroit adapté. Mais ça s’arrêtait là. Pour le reste, il pouvait se débrouiller tout seul. Pourquoi est-ce qu’elle ne voulait pas comprendre ça, Yeliz ? Pourquoi est-ce qu’elle estimait qu’il avait forcément besoin d’aide ? Il s’en sortait très bien tout seul et il voulait continuer comme ça. C’était son choix et il ne voyait pas en quoi ça la concernait.

Il faisait de son mieux pour ne pas être un poids pour elle. Il ne laissait rien traîner, il rangeait derrière lui, mettait la vaisselle dans le lave-vaisselle. Il s'occupait de ses affaires, le brun et estimait qu'il n'était pas le pire colocataire du monde, malgré sa situation. Alors il ne pouvait s'empêcher de se demander pourquoi est-ce qu'elle insistait autant. S’il avait été un poids pour elle, qu’elle devait tout gérer et s’occuper de lui au quotidien, il aurait compris et il aurait préféré qu’une personne extérieure l’aide, en effet. Mais ce n’était pas le cas, ou alors il ne s’en rendait pas compte. Mais il n’était quand même pas si paumé que ça. Il restait quand même lucide, Ozan. « Ouais, je suis solitaire, alors. » Il répondit en levant les yeux au ciel. Non, il n’était pas si solitaire que ça. Il aimait passer du temps avec ses amis. Il aimait faire la fête. Appréciait bien sa tranquillité de temps en temps. Mais il n’était pas vraiment solitaire. Il ne voulait pas être un poids pour les autres, c’était tout. Il voulait bien de l’aide pour les choses banales de la vie, celles qui ne le privaient pas de son indépendance, il n’était pas non plus toujours en train de repousser les autres, pour un oui ou pour un non. Il avait presque fait une concession en évoquant la barre d’appui et encore, il ne la demandait pas de façon explicite. « Peu importe, tu m’emmerdes quand même. » Même si ça n’avait pas été le but, ça l'emmerdait cette histoire et elle l’avait sans doute compris, bien avant qu’il le dise haut et fort. « Si tu veux. » Il lâcha dans un léger soupir. Il n’allait pas complètement refuser, mais il n’allait pas non plus l’encourager et la remercier. Pas un manque de politesse, juste toujours ce fichu truc ancré en lui qui le poussait à refuser d’admettre que ce genre d’aide était la bienvenue. Pourtant c’était le cas, pour le coup, il savait bien qu’une barre d’appui serait pratique pour lui. Mais il n’avait pas envie de l’admettre. « Tant mieux, je sais que je suis hyper intéressant comme type, mais pas la peine de trop parler de moi. » Arrogance encore, pointe d’humour aussi. Il ne le pensait pas vraiment. Toutes les fois où il se vantait, c’était plus de l’humour qu’autre chose, dans le fond. « Non, ce qui est dramatique c’est quand le monde autour de toi te donne l’impression de plus être capable de te débrouiller tout seul. » Et c’était un sentiment particulièrement marqué, quand on se retrouvait coincé dans une explosion et cloué au fond d’un fauteuil. Et encore, il avait de la chance, il n’avait pas subi d’amputation, n’avait aucune lésion au niveau de la colonne l’empêchant de bouger ses membres. Il pouvait récupérer, ce n’était pas le cas de tout le monde. Mais cette posture, du type en fauteuil, elle était déjà assez désagréable comme ça, pas besoin d’en plus lui donner l’impression qu’il ne pouvait plus gérer sa propre vie. Il avait trop lutté, pour réussir à la gérer sa vie, pour abandonner ça. « Arrête de gueuler alors, tu vas lui faire peur. » Peut-être que des deux, il était celui qui parlait le plus fort, dans le fond. Problème d’audition oblige, des fois il ne se rendait pas bien compte. Mais il ne manquait jamais une occasion de râler sur Yeliz. Certaines habitudes ont la vie dure, après tout.


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à contacter : le personnage concerné.
triggers : inceste, cruauté animale, violences et agressions sexuelles, maltraitance, AVC, sang, age gap +15 ans.
warnings : maladie et mort infantiles, mention de blessure.
présence : présente.
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âge : vingt-neuf ans, regarde d'un mauvais œil la trentaine approchant.
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∙ feat. @Ozan Eker ; mai 2023 ∙
tw: guerre, blessure.

Elle a passé la journée en-dehors de l’appartement. N'a pas non plus travaillé à l’agence. Non, elle est allée sur le terrain, aujourd’hui, Yeliz. C'est toujours ce qu’elle préfère - c’est le cœur de son travail, après tout. Elle aménage des espaces, les met en scène ; alors il faut bien qu’elle les repère. Dans le fond, heureusement qu’elle ne travaille pas toujours de chez elle. Parce qu’avec Ozan dans les parages, elle pourrait trop facilement se déconcentrer, s’agacer. Ce ne serait pas forcément de sa faute à lui – parfois, elle sait bien elle-même provoquer les conflits, Yeliz. Ils ont chacun leur part de responsabilité, en général, dans les tensions, dans les disputes. Aucun n’apaise les choses – au contraire, ils continuent en permanence de jeter de l’huile sur le feu. À croire que c’est plus fort qu’eux. Ou que c’est devenu comme un jeu. Cela n’a rien de drôle, pourtant. Mais ils ne peuvent pas s’entendre, tombent si peu souvent d’accord. Les moments de paix durent si peu de temps. Comme maintenant. Elle n’a pas été là de la journée, Yeliz. Mais il n’a pas fallu longtemps pour que le ton hausse, encore. Peut-être aurait-elle pu l’éviter. Mais avoir cette discussion lui semblait important. Quoiqu'Ozan semble en penser.

Il ne veut pas d’aide. Il ne veut rien de personne. Il estime pouvoir se débrouiller seul. Il le veut, en tout cas – entre vouloir et pouvoir, il y a tout de même un écart. En tout cas, aussitôt en a-t-elle parlé, qu’Ozan s’est braqué. Elle s’y attendait. C’est tout de même difficile à encaisser. Difficile de rester calme, posée. Difficile de ne pas s’emporter. Elle voudrait être plus forte que cela, Yeliz, plus mature, peut-être. Mais avec Oz, elle n’y arrive tout simplement pas. Elle n’a jamais pu. Peut-être ne devrait-elle pas prendre à ce point personnellement le refus de son aide. Et il continue de l’énerver, en levant les yeux au ciel. « T’es vraiment pire qu’un gosse. » s’irrite-t-elle, encore. Non, ils ne font rien pour s’apaiser mutuellement. Ils ne font que se provoquer, encore et encore. Le pire, c’est après. C'est Ozan, qui lui dit qu’elle l’emmerde quand même. Elle aurait dû se méfier, Yeliz. Sait bien qu’il peut rebondir sur le moindre mot qu’elle peut lâcher, s’en servir pour la faire un peu plus chier. Pas sûr que ce soit là son intention – non, il ne rit plus vraiment, il s’énerve tout autant qu’elle, Oz. « Vraiment navrée de t’emmerder. » Elle est vexée. Pire qu’énervée. Pourtant, elle ne devrait pas être étonnée - ne l’est pas, en vérité. Elle savait très bien ce qu’elle risquait, en abordant le sujet. Était prête à prendre le risque. Quelque part, elle peut déjà célébrer une petite victoire : Ozan a lâché qu’elle pouvait acheter une barre d’appui, si elle voulait. Elle n’est pas dupe, ne le fera pas remarquer pour ce coup-là. Si cela peut vraiment l’aider, elle s’y tiendra. Peu importe qu’elle l’emmerde. Elle a l’habitude, avec lui, de toute façon. Elle pourrait facilement dire, Yeliz, qu’il l’emmerde tout autant. « Okay. » Rien ne sert de surenchérir, elle a eu ce qu’elle voulait, de toute manière. Mais ce n’est pas fini, cela ne s’arrête pas là. Non, ils embrayent en parlant de Kemal. Oz ne manque pas une occasion de râler, d’en rajouter une couche. « C’est vrai que t’es le centre du monde et qu’on ne pense qu’à toi jour et nuit. » réplique-t-elle. Plus par habitude, qu’autre chose. Elle sait comment il fonctionne. Là, il n’y a pas vraiment de tension, pas autant qu’avant, ni autant qu’après. Car les voilà repartis pour un tour, et un bon, en plus. « C’est pas ça dont il est question. Mais tu préfèrerais qu’on s’en fiche, de toi, j’imagine. » C’est son tour, de lever les yeux au ciel, de soupirer bruyamment. Elle doit l’avouer, Yeliz : avec lui, elle est aussi comme une gosse. Finalement, parler du chaton pourrait être une porte de sortie, un moyen d’apaiser les choses, de calmer le jeu. Mais Oz, il la provoque, encore. Il sait toujours où appuyer. « C’est moi qui gueules ? » s’insurge-t-elle, de plus belle. Elle devrait peut-être juste sortir, Yeliz. Prendre l’air, faire quelques courses, n’importe quoi pour se calmer. Au lieu de rester là. Ce qu’elle ne fait pas.
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tw: blessures, violence familiale.

Se prendre la tête avec Yeliz, c’était une habitude pour Ozan. Ça l’avait déjà été quand ils avaient été plus jeunes. Ça continuait maintenant qu’ils se retrouvaient à vivre ensemble. Il se demandait parfois qu’est-ce qui lui était passé par la tête à Kemal pour leur proposer de vivre ensemble ? Il les connaissait assez bien pour savoir qu’avec eux, ça finissait toujours en dispute. Parfois, c’était juste pour rire, de l’humour, des remarques diverses et et variées, mais rien de très sérieux. D’autres fois, c’était plus compliqué que ça. C’était le cas ce soir, alors qu’elle avait évoqué son déplacement à venir et ajouté qu’il pourrait avoir besoin d’aide. Il s’était braqué, Oz. Et Yeliz, elle continuait d’insister. Elle devait bien savoir que ça ne servait à rien pourtant. Mais non, il fallait qu’elle continue. C’était inutile et de toute façon, elle n’aurait jamais le dernier mot là-dessus. Il n’était pas du genre à lâcher l’affaire, le brun, mais il y avait des choses comme ça, ou de son point de vue, c’était vraiment impossible de changer d’avis. C’était de sa vie dont il était question, alors, elle ne pourrait pas le convaincre, Yeliz. Il était têtu comme une mule, c’était un fait, mais c’était pire encore quand il était question de sa vie.

Il pouvait se débrouiller tout seul et pour lui, il n’y avait même pas de débat à avoir. Il le faisait depuis un moment maintenant, il n’y avait aucune raison pour que ça change. Elle pouvait partir plusieurs jours, il allait s’en sortir. Il n’avait pas besoin d’aide, fin de l’histoire. Mais non, pour une raison qu’il ignorait, il fallait qu’elle continue Yeliz. « Si tu le dis. » Il haussa les épaules, le brun. Peut-être qu’il se comportait comme un gamin. Si vouloir se débrouiller tout seul faisait de lui un gamin, alors très bien, il était un gamin et ça lui convenait parfaitement. Elle l’emmerdait, c’était le cas de le dire et il n’était pas du genre à chercher à arrondir les angles, Oz. Elle l’emmerdait, c’était un fait, alors il n’avait aucun mal à le dire. Tant pis si ça ne lui faisait pas plaisir. « Bah arrête, du coup. » Elle n’était pas vraiment navrée, il l’avait bien compris. Mais si elle pouvait quand même arrêter et lui foutre la paix, ça l’arrangerait pas mal. Il se contenta de hausser les épaules, comme conclusion pour cette histoire de barre d’appui. Elle faisait ce qu’elle voulait, tant que la décision venait d’elle. Il n’avait techniquement rien demandé. « Je peux comprendre. » Il répliqua, en haussant à nouveau les épaules. Il n’était pas si important que ça et se doutait bien que Yeliz et son frère avaient bien d’autres sujets de conversation que sa petite personne. Il soupira, suite à la remarque de la brune. « J’ai l’habitude. » Qu’on se fiche de lui, ça avait été son quotidien pendant des années, alors ça ne le changerait pas beaucoup. De toute façon, là n’était pas le problème. Le problème c’était qu’il ne voulait pas d’aide, parce qu’il n’en avait pas besoin. Ses proches le comprenaient, contrairement à Yeliz. Il avait l’impression d’être soudainement devenu le pauvre type qu’elle devait sauver. Mais ce n’était pas nécessaire, il n’en avait pas besoin. Le chaton était sorti, ça aurait pu être une bonne diversion pour qu’ils arrêtent de s’engueuler, mais non, il fallait qu’il en rajoute une couche.L’accuse de gueuler, alors qu’il n’était sans doute pas mieux qu’elle, mais ça n’avait pas d’importance. « Bah oui, t’es en train de gueuler, là. » Il répondit, quand bien même la question n’attendait sans doute pas de réponse. « T’as qu'à passer à gauche du canapé, je t’entendrais moins, faut bien que ça ait un avantage d’avoir un tympan perforé. » La provocation, toujours la provocation. Ils devraient sans doute mieux partir chacun de leur côté. S’il n’y avait pas un risque qu’il fasse peur chat, il serait déjà remonté sur son fauteuil pour partir dans sa chambre.



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Il y a des fois où il la met hors d’elle.
Parce qu’il sait parfaitement où appuyer. Parce qu’il aime la provoquer. Parfois, ils en rient – se cherchent, se taquinent. D'autres fois, ils rient moins – ou ils rient de façon amère. Parfois, c’est juste de l’humour ; d’autres fois, de la pure colère. Ou juste de la frustration. Elle n’a pas l’impression d’avoir tant de mal à s’entendre avec les autres, pourtant, Yeliz. Elle a toujours été sociable, très tournée vers les autres, extravertie au possible. Son énergie, elle la puise dans les interactions sociales, dans les sorties, les nouvelles amitiés, les rencontres. Elle a besoin d’une grande dose de sociabilité. Elle a plutôt l’impression qu’il est pareil, Oz – sociable à l’excès, en tout cas. À l’aise partout, où qu’il aille, quoi qu’il fasse. Sinon, il ne se serait pas comporté comme chez lui, à l’époque, chez les Solak. Pourtant, eux deux, cela finit toujours par dérailler. Même quand cela va, tout finit par se compliquer. Au bout d’un moment, ce n’est même plus Ozan qui la provoque. Parce que lorsqu’il le fait, c’est juste pour la faire chier. Pas pour entraîner une dispute. La dispute, elle finit toujours par se pointer, toute seule. Parce que l’un fait quelque chose qui énerve l’autre. Parce qu’ils ont des points de divergence. Parce qu’ils sont peut-être juste incapables de s’entendre. Parce qu’ils se tapent trop sur les nerfs. Sont trop différents, peut-être. Ou bien, trop pareils. Probablement même que le fond du problème, c’est qu’il y a un truc, entre eux. Un truc qu’ils répriment, de toutes leurs forces. Qui s’exprime différemment, alors.

Elle savait que cette discussion conduirait à une nouvelle prise de becs, Yeliz. Elle aurait pu l’éviter, peut-être, alors. Mais elle lui semblait importante. Peut-être aussi que leur principal problème, à Ozan et Yeliz, c’est aussi leur ego. L’incapacité à admettre que l’autre puisse avoir raison. Parce qu’ils sont tous les deux persuadés que c’est l’autre qui a tort. Comme maintenant, avec cette aide qu’Ozan lui refuse. Peut-être ne devrait-elle pas s’acharner, pas insister, Yeliz, mais en réalité, elle est aussi têtue que lui. « Je le dis, et je le pense. » Et elle n’est peut-être pas mieux, à surenchérir – mais cela, c’est autre chose d’assez courant, entre eux. Ils n’ont jamais envie de laisser à l’autre le dernier mot. C'est une question de fierté, sans doute. Et puis, c’est peut-être aussi parfois un jeu – quand il n’y a pas vraiment de colère, ni de rancœur. Car ce n’est pas un jeu du tout, actuellement. Ils sont réellement en train de se prendre la tête. « Au pire, si j’te fais chier, rien t’empêche de bouger d’là. » Il sait se débrouiller seul, Ozan, il le lui a bien fait comprendre. Alors il pourrait quitter simplement la pièce. Mais toujours l’ego, hein ? Aucun ne veut sans doute devoir partir à cause de l’autre. Non, ils continuent de s’obstiner, encore et encore. Et le voilà de retour avec son arrogance, Oz. Elle a beau sentir que c’est plus de l’humour, il a le don de le dire si sérieusement que cela l’agace encore plus, la brune. Comme le fait qu’il refuse toujours son aide. Malgré la colère, elle est quand même capable de voir qu’il en dit plus que d’habitude, Oz. Il a l’habitude. Qu'on s’en fiche, de lui. Dans le fond, ces quelques petits mots sont infiniment tristes. « C’est pas parce que tu en as l’habitude, qu’il faut repousser les autres de peur qu’ils s’en fichent. » dit-elle, un peu plus calmement. Repousser les autres, avant qu’ils ne le fassent. C'est une stratégie pour se protéger, au fond. N'est-ce pas un peu ce qu’elle fait aussi, Yeliz, généralement ? Peut-être même avec lui. C'est peut-être ce qu’exprime sa colère, omniprésente, quand il s’agit d’Oz. « Parce que, comme d’habitude, tu me fais chier. » Et encore, là, il ne s’amuse plus à la provoquer pour la faire criser. Ils se sont disputés, pour de vrai. Et, loin de calmer le jeu, il faut toujours tout empirer. « Okay, c’est bon, arrête tes conneries. » fulmine-t-elle. Elle devrait peut-être juste l’ignorer, ne pas l’écouter. Mais elle n’y arrive pas. Gravite tout de même un peu trop, encore, autour d’Ozan. « J’vais faire un tour. » lâche-t-elle, toujours agacée. Il s’en fiche, peut-être. Mais elle a besoin d’exprimer sa frustration, sa colère. Avant de s’envoler, de faire un break, et peut-être, de s’apaiser.
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