There was a kid with a head full of doubt. (MASH)
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There was a kid with a head full of doubt. (MASH)

STARS burning in the skies
Nash Miller
Nash Miller
messages : 916
pseudo : Lolote
id card : Finn Jones + Plum (ava) + plum (sign) + twomorestars (gif profil)
warnings : dépression, prison, corruption, escroquerie, maladie
présence : présence réduite
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âge : c'est qu'il assume difficilement ses trente quatre années le bougre. comme si le temps n'avait fait que le flinguer d'avantage.
occupation : après avoir été officier pendant plusieurs années, le voici depuis maintenant plusieurs mois au département des affaires classés en tant qu'inspecteur. servir son pays et aider les autres, c'est inscrit en lui depuis toujours. comme une évidence. mais faudrait pas qu'il se laisse bouffer par ça le Nash.
statut civil : complètement fou amoureux de cette rousse qui lui a retourné le coeur. pour la première fois depuis longtemps il est en couple et il n'est pas prêt de la laisser filer.
orientation : à vrai dire il ne s'est jamais trop posé la question Nash. rien ne l'a jamais plus attiré que les courbes féminines. complètement hétérosexuel, sans aucun doute.
habitation : dans un loft au #88 south oceanside.
pronom ig : il
infos rp : j'écris à la troisième personne, entre 500 et +1000 mots suivant l'inspiration <3
en vrac : Nash enchaîne les aventures, sans vouloir se poser. la solitude lui va très bien - il est accro aux caramels et en a toujours un paquet à son boulot - il a gardé ses carnets de croquis, précieusement, dans une boîte dans sa penderie. des portraits de Maddie, surtout - il oublie souvent ses clés de voiture, trop souvent même et il finit la plupart du temps en transport en commun - Nash adore les animaux, il a un chat d'ailleurs qui lui fait payer un loyer pour vivre chez lui - il passe un nombre incalculable d'heures à son travail, il aimerait lever le pied mais il n'y arrive tout simplement pas, et de toute façon personne ne l'attend à la maison, à part son chat propriétaire mais seulement pour la bouffe, ce profiteur - Nash a une phobie des hôpitaux, trop de mauvais souvenirs qu'il aimerait oublier - souhaiter les anniversaires c'est pas pour lui, encore moins les cadeaux, pas besoin d'espérer
   
 
There was a kid with a head full of doubt.

「 feat. @Nash Miller d'un côté et @Marylou Sharman de l'autre  aon


tw: mention de maladie, mort


les rps de Marylou et Nash sont indépendants les uns des autres.



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credit : tumblr

And I don't want the world to see me
'Cause I don't think that they'd understand
When everything's made to be broken


14/10/23

Ecoute, je pense qu'il vaudrait mieux qu'on arrête ce qu'on fait. C'était une erreur depuis le début tu avais raison.

Ses mains tremblent alors qu'il appuie sur le bouton envoyer. Il laisse tomber le portable sur la table basse devant lui et enfouie sa tête dans ses mains. Il est épuisé. Il a un trou dans la poitrine depuis hier soir et il a du mal à reprendre son souffle. Il a passé la nuit à penser, à errer dans cette ville qu'il n'a jamais quitté. Il n'est pas rentré chez lui après être parti de chez Marylou. Il s'est mis à courir, à fuir le plus loin possible. Comme impossible de s'arrêter, ses pas l'ont mené jusqu'à elle. Avec cette impression que l'histoire se répète encore. Putain mais qu'est-ce qu'il a fait pour mériter ça ? Oh non elle ne mérite pas ça Marylou. Il revoit les boîtes de médicaments et cette ordonnance et il comprend instantanément. Les tremblements. Ça ne peut pas être vrai, il va se réveiller, elle ne peut pas être malade. Il ne peut pas l'aimer autant. Il se trompe. Son cri déchire la nuit et il se laisse tomber devant la tombe de celle qui n'était plus depuis longtemps. Celle pour qui il a emprisonné son cœur pour ne jamais ressentir cette douleur. Jusqu'à aujourd'hui. Jusqu'à elle. Marylou.

« Pourquoi ? » Murmure-t-il, essoufflé d'avoir trop crié. Pourquoi est-elle morte ? Pourquoi Marylou est malade ? Pourquoi l'histoire se répète-t-elle toujours ? Il en vient à se dire que c'est lui le problème. Lui qui porte la poisse et il se déteste. Il se déteste pour l'avoir fait souffrir, l'avoir abandonné alors qu'il aurait dû rester. Affronter, l'épauler. L'aimer. Les larmes restent bloquées. Les yeux scintillent dans la nuit mais il ne se brisera pas maintenant Nash. Tout se bouscule en lui, il en veut à la terre entière. Mais ce n'est rien comparé à la haine qu'il ressent pour lui-même.

La main posée sur son épaule le fait sursauter. Il ouvre les yeux et la lumière du jour vient d'abord lui faire plisser les paupières avant de distinguer la silhouette du gardien du cimetière. Il se relève bien vite, passe sa main sur ses vêtements pour enlever la terre et se racle la gorge. Il n'a même pas envie de savoir à quoi il ressemble. Il formule des excuses avant de s'enfuir comme un voleur. Le gardien le regarde tristement partir et secoue la tête. Il en a vu des gens brisés, ça ne le surprend pas. Et puis il le connaît Nash, il l'a vu nombre de fois.

L'eau lui coule sur le visage et les images de la veille lui reviennent en mémoire. Elle. Sa peau. Cette même eau. Leurs ébats sous la douche. Il aurait aimé ne retenir que ça. Et puis le reste le frappe de plein fouet et il se laisse enfin aller. Ça fait si longtemps qu'il n'a pas pleuré. Si longtemps qu'il a fermé son cœur. Les sanglots se font plus puissants et il se retient pour ne pas frapper le mur en face de lui, sa main encore engourdie de la dernière fois. Bordel il se déteste. Il se déteste de s'être laissé aller avec elle, il n'aurait jamais dû continuer ce jeu dangereux. Ils n'auraient jamais dû continuer cette relation qui ne devait pas en être une de toute façon. Pourquoi s'est-il laissé avoir comme ça ? Il avait tenu tant d'années, pourquoi maintenant ? Parce que c'était elle. Et il se maudissait pour l'avoir laissé entrer. Quand il était parti cette nuit de chez elle, il savait ce qu'il avait à faire. C'était facile, c'était rapide, pourtant il n'arrivait à prendre la décision. Il retardait le moment de lui dire, comme pour la garder encore un peu avec lui. Encore un peu. De toute façon elle n'en voulait pas non plus de cette relation non ? Elle n'en souffrirait pas, il en était sûr. C'était purement sexuel entre eux, ça l'avait toujours été et ça ne serait que ça. Il allait mettre fin à cette mascarade et il allait passer à autre chose. C'était facile, c'était rapide. Pourtant il laisse couler l'eau sur sa peau et ferme les yeux. Encore un peu.

11:03. Le portable tombe et son monde aussi. Il n'attend même pas quatre minutes que déjà la sonnerie retentit. Plus jamais apparaît sur l'écran et son cœur se déchire encore un peu. Non c'est faux j'avais tord, ne dis pas ça. J'ai besoin de toi. Il aurait préféré lire ça. Il hoquète légèrement en voyant sa réponse. À quoi pensait-il de toute façon ? C'est Marylou après tout. Il sait qu'elle ne ressent rien pour lui si ce n'est cette attirance et cette antipathie qu'elle ne cesse de lui renvoyer en pleine figure. Pourtant la réponse lui fait mal. Autant que ce qu'il lui a envoyé.

plus jamais a écrit:C'est ça. Une énorme connerie. Salut.

Ses doigts sont fébriles mais il tape quelque chose. Il peut encore se rattraper. Mais en a-t-il vraiment la force ? Il peut lui expliquer, elle comprendra. Il peut lui dire que son monde s'est déjà brisé en mille morceaux une fois, il ne pourra pas y survivre une deuxième. Il peut... Il balance le portable de l'autre côté de la pièce. Non il ne peut pas.


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I'm so into you
And I know I just met you
But the way you move is beating up my heart
Have you ever loved someone
So much it tears you apart
ADMIN wildest dreams
Marylou Sharman
Marylou Sharman
messages : 1348
pseudo : Plum (elle)
id card : Emma Stone ; c : panic station (av) moi-même (sign)
multicomptes : jamie (s. claflin) , gloria (m. moore)
à contacter : Jamie
triggers : à discuter par mp
warnings : abandon parental, séparation fraternelle forcée, morts de membres de la famille, maladie dégénérative précoce.
présence : presque constamment présente
There was a kid with a head full of doubt. (MASH) YyVscx2e_o
âge : le fameux cap de la trentaine a été atteint le 12 février, elle l'a certes un peu redouté, mais elle compte bien profiter de sa jeunesse le plus longtemps possible.
occupation : elle aime dire qu'elle a toujours été photographe dans l'âme, et c'est un peu vrai. ce rêve s'est concrétisé il y a maitenant sept ans, et malgré les nouveaux défis qui se dressent devant elle, elle fera tout pour faire perdurer ce rêve.
statut civil : en couple avec nash, depuis fin octobre. malgré toute leur réticence, il a fini par lui voler son coeur et lui offrir des papillons dans le ventre. elle essaie de garder confiance malgré l'angoisse que cette idylle lui procure. c'est qu'elle l'aime, cet imbécile.
orientation : pansexuelle, elle n'a franchement jamais accordé la moindre réelle importance au sexe de la personne, se laissant guider au gré du vent.
habitation : squatte une joyeuse colocation au #6591, south oceanside, elle a prévu que ça ne soit que temporaire, mais elle commence à apprécier cet environnement.
pronom ig : elle
disponibilités : pas dispo, on ralentit

en cours
¬ ft nash (2)
¬ ft louise (2)
¬ ft nash (3)
¬ ft nash (4)

→ soon
you ?

infos rp : fréquence, réponse entre deux jours et deux semaines, à priori.
mots, la plupart du temps entre 500 et 1000 mots, il peut m'arriver de faire plus en fonction de l'inspiration.
style, j'écris à la troisième personne, les dialogues en français principalement.

couleur, #E1474B

en vrac :
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I feel the Earth move under my feet

Oh, darling, when you're near me
and you tenderly call my name
I know my emotions are something I can't tame
I just got to have you, baby.


   
 
There was a kid with a head full of doubt.

「 feat. @Nash Miller d'un côté et @Marylou Sharman de l'autre  aon


tw: mention de maladie, mort


les rps de Marylou et Nash sont indépendants les uns des autres.



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credit : tumblr

13.10.2023 - nuit.

Le cœur en miettes, fracassé en plein vol, écrasé sur le sol. Le silence a retenti alors que les rires emplissaient pourtant l’espace un peu plus tôt. Elle s’est effondrée dans la pénombre de la soirée, refermant la porte de sa chambre derrière elle après l’avoir découverte vide, l’évidence des raisons de son départ sur la commode, comme un fait exprès. Elle a oublié. Elle a eu la bêtise d’oublier que ses cachets traînaient, que les preuves de sa maladie étaient là, juste sous son nez, et qu’il ne tarderait évidemment pas à les trouver. Elle s’est relâchée, et le paie aujourd’hui. Et elle avait raison. Elle avait raison depuis le début, lui aussi a pris la fuite, plus vite encore que son ex-fiancé, sans même un mot, une excuse, quoi que ce soit pour justifier. Un abandon pur et simple, qui la laisse vide et lui donne un air stupide. Elle y a cru, un peu. Un peu trop. Elle a émis la pensée ridicule qu’ils pourraient se donner une petite chance, que tout ça n’était finalement pas tant pour rien. La voilà bien vite rattrapée, frappée de plein fouet par son démon, ce boulet qu’elle continuera de traîner éternellement.

Elle s’est recroquevillé dans son lit, l’espoir vain qu’il finirait par revenir s'étiolant à mesure que le temps a passé, la nuit emmitouflée dans ses couvertures à pleurer silencieusement pour ne pas qu’on vienne l’interrompre en lui demandant ce qui a bien pu lui arriver. Ce secret, elle le gardera, cette peine, cette blessure marquée au fer rouge sur son cœur qui s’est aventuré un peu trop près du soleil, et qui a fini par se brûler les ailes. C’était évident, de ces certitudes banales qui font mal, et qui blessent la fierté. Elle le savait, pourtant, elle a été la première à le dire, que cette histoire ne mènerait à rien, qu’il valait mieux en rester là. Elle aurait dû écouter sa tête au lieu de suivre les battements stupides de son palpitant, s’arrêter à cette première fois qui aurait dû suffire.
Elle pleure sa peine et sa rancœur, maudissant d’avoir un jour croisé sa route, maudissant sa propre existence pour elle qui ne perd généralement pas son temps à s’en plaindre. Une nuit entière durant laquelle elle déverse son désespoir sur l’éponge qui lui sert d’oreiller, attendant un message, un appel, une justification ou une excuse de sa part, sans jamais la voir venir, dans le silence déstabilisant de sa chambre à coucher.

14.10.2023 - 11h.

Elle se réveille au matin les yeux bouffis, à peine reconnaissable tant son visage s’en retrouve transformé. Quand s’est-elle endormie ? A-t-elle au moins arrêté de pleurer ? Pas vraiment. Un coup d'œil sur son téléphone et elle voit l’heure s’afficher, suivi de la notification qu’elle a attendu tout du long, ce surnom qu’elle lui a donné sur son téléphone et qui la faisait rire, avant. Sauf que son message n’a rien de ce qu’elle imaginait. La lâcheté qu’il témoigne la blesse plus encore, alors qu’il ne dit pas un mot sur ses raisons, pas même un aveu de sa découverte, ou une demande d’explication. Elle martèle le clavier de son téléphone, l’insultant d’abord avant de se reprendre, tentant plusieurs formulations avant d’en venir à celle qui l’impliquerait le moins, celle qui attaquerait le moins sa fierté bafouée, ses sentiments écrabouillés. Le message envoyé, les larmes au bord des yeux, le cœur au bord des lèvres, elle pousse un petit cri de rage avant d’envoyer son téléphone s’écraser contre le mur. Elle se remet à trembler de manière incontrôlable en se laissant glisser sur le sol, véritablement anéantie.

14.10.2023 - 16h.

Elle a fini de pleurer. Elle l’a décidé, en tout cas. Le mur autour de son cœur se referme à nouveau, plus solide encore, alors qu’une brèche s’y était immiscée, insinueuse. Elle a colmaté les dégâts au fil de la journée, et après quelques messages à Louise pour lui prouver qu’elle avait tort, que Nash est un pourri, comme les autres, comme lui, une manière vicieuse de lui faire comprendre qu’elle ne doit plus chercher à lui en parler, d’en terminer définitivement avec les sous-entendus, les dévoilements de sentiments et autres stupidités en tout genre, elle décide de partir. Quelques affaires et son appareil photo placés à la volée dans une petite valisette qu’elle referme brusquement, elle attrape son téléphone, à l’écran ébréché et quitte l’appartement sans se retourner, sans un mot, sans rien dire, choisissant la fuite plutôt que de continuer à se morfondre. Tant pis, elle fera ce qu’elle sait faire de mieux : annihiler sa peine dans le lit d’un autre ou noyer son chagrin au centre d’une piste de danse. Il ne la détruira pas, puisqu’elle se relève. Toujours. Elle clôt à double-tour, triple serrure et chaînes solidement cadenassées son cœur et tout ce qui va avec, parce qu’après tout, c’est sa carapace qui la sauve de ce genre d’émotions. Elle ne se laissera plus jamais avoir.

14.10.2023 - 20h.

Les cheveux au vent, les mains au volant, elle file droit direction Los Angeles, la ville des Anges, la ville aux lumières, aux paillettes, qui fait rêver et surtout oublier. Et c’est tout ce qu’elle veut, Marylou, oublier. Oublier qu’elle a cru pouvoir se laisser aller à espérer, à imaginer quelque chose, un petit brin d’amour qui naissait au coin de son coeur, comme si sa maladie n’importait pas, comme si ce n’était pas si grave, finalement, comme si ses tremblements étaient anodin, éphémères et passagers, comme si ce n’était pas ça, sa vie.
Sur la route, elle remarque un groupe de jeunes d’environ son âge, une pancarte à la main indiquant la même direction qu’elle, le sourire aux lèvres, et les sacs à dos bien remplis. Une brève hésitation et elle se range sur le côté pour les accoster, leur proposant de faire la route ensemble en s’amusant, quitte à se joindre un peu à eux. Elle croise un regard qui ne la lâche pas et sourit lascivement, à nouveau embarquée dans ce jeu qui l’épuise, mais qui lui permet au moins d’oublier, un petit temps, ce visage qui la hante. Les voilà filant vers la ville aux Anges, musique résonnant dans sa voiture, vitres ouvertes et le vent qui s’infiltre, comme si plus rien n’existait, comme si plus rien n’avait d’importance, comme si, au fond, son coeur avait un peu cessé de battre, et qu’elle cherchait à le réanimer, au moins suffisamment pour avoir la sensation d’exister.


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