Into one from two, we collide. (Mash)

Into one from two, we collide. (Mash)

MODO wildest dreams
Marylou Sharman
Marylou Sharman
messages : 1347
pseudo : Plum (elle)
id card : Emma Stone ; c : panic station (av) moi-même (sign)
multicomptes : jamie (s. claflin) , gloria (m. moore)
à contacter : Jamie
triggers : à discuter par mp
warnings : abandon parental, séparation fraternelle forcée, morts de membres de la famille, maladie dégénérative précoce.
présence : presque constamment présente
Into one from two, we collide. (Mash) YyVscx2e_o
âge : le fameux cap de la trentaine a été atteint le 12 février, elle l'a certes un peu redouté, mais elle compte bien profiter de sa jeunesse le plus longtemps possible.
occupation : elle aime dire qu'elle a toujours été photographe dans l'âme, et c'est un peu vrai. ce rêve s'est concrétisé il y a maitenant sept ans, et malgré les nouveaux défis qui se dressent devant elle, elle fera tout pour faire perdurer ce rêve.
statut civil : en couple avec nash, depuis fin octobre. malgré toute leur réticence, il a fini par lui voler son coeur et lui offrir des papillons dans le ventre. elle essaie de garder confiance malgré l'angoisse que cette idylle lui procure. c'est qu'elle l'aime, cet imbécile.
orientation : pansexuelle, elle n'a franchement jamais accordé la moindre réelle importance au sexe de la personne, se laissant guider au gré du vent.
habitation : squatte une joyeuse colocation au #6591, south oceanside, elle a prévu que ça ne soit que temporaire, mais elle commence à apprécier cet environnement.
pronom ig : elle
disponibilités : pas dispo, on ralentit

en cours
¬ ft nash (2)
¬ ft louise (2)
¬ ft nash (3)
¬ ft nash (4)

→ soon
you ?

infos rp : fréquence, réponse entre deux jours et deux semaines, à priori.
mots, la plupart du temps entre 500 et 1000 mots, il peut m'arriver de faire plus en fonction de l'inspiration.
style, j'écris à la troisième personne, les dialogues en français principalement.

couleur, #E1474B

en vrac :
Into one from two, we collide. (Mash) M3pSPLfF_o
I feel the Earth move under my feet

Oh, darling, when you're near me
and you tenderly call my name
I know my emotions are something I can't tame
I just got to have you, baby.


   
 
Into one from two, we collide
「 feat. @Nash Miller ; 15 MARS 2024 」
tw: ràs

Elle a assez fait la fête, Marylou. Elle a tenté d’oublier, tenté de se remplir le crâne d’autre chose que son nom en boucle, et ce message qui lui rappelle qu’elle a un cœur, et qu’il a réussi à le lui briser. Elle savait dès le départ que c’était une mauvaise idée, alors, pourquoi a-t-elle continué ? A croire qu’elle ne cherchait que ça, qu’on lui arrache le palpitant en un instant. Elle s’était pourtant habituée à ses sourires, habituée à sa voix, ses caresses, la chaleur de sa peau sur la sienne, et ces nuits qui se prolongeaient progressivement, prenant de plus en plus de pas sur leur vie à eux, malgré la peur qui les terrassait tous les deux, cette même peur qui aura fini par avoir raison de lui au moment où il a compris qu’elle gardait un lourd secret. Elle n’a pas insisté, n’a pas cherché à lui expliquer, dès lors qu’il avait franchi le seuil de la porte, c’était fini. Alors elle a pris la fuite, ce qu’elle sait finalement faire de mieux, s’exilant à Los Angeles en feignant de n’en avoir rien à faire, clamant qu’elle allait bien, si bien qu’elle s’est consolée dans les bras d’un autre en l’appelant par ce nom qui lui déchire le coeur. Elle a mis trois jours à rentrer, prendre son courage à deux mains pour ne pas totalement s’exiler, pour ne pas disparaître de la même manière que lui, parce que, finalement, elle avait mal. Tellement mal. Elle aurait espéré que ce sentiment passerait, que la douleur s’apaiserait, que seule sa fierté en avait pris un coup, et qu’elle, elle s’en remettrait, et la voilà, deux semaines plus tard, se terrant dans sa chambre pour ne pas affronter la possibilité de le revoir.

Le concert retour des Perpetual Momentum, elle en a entendu parler par Archie, le voyant s’activer pour le préparer, apparemment ravi de reprendre du service auprès de ses amis. Elle, elle ne les a jamais écoutés, et même si elle aurait bien voulu être de la partie, profiter d’un concert avec ses amis pour se changer les idées, l’éventualité qu’il y soit aussi l’a dissuadée. Elle a souri timidement à son colocataire alors qu’il s’en allait, dans l’après-midi, avant de rentrer dans sa chambre et s’y enfermer, le teint livide, l’oeil bas, même pas la force de s’habiller pour donner l’impression d’aller bien. Elle s’est enfoncée dans sa couette et a encaissé, pour une fois. Seule, elle s’est laissée aller à ressentir toute cette peine. Pas de grandes crises de larmes bien que celles-ci aient tout de même coulé, mais le mal-être de se dire que si lui ne veut pas d’elle, personne d’autre n’en voudrait. Foutue Parkinson, foutue maladie à la con qui n’aurait jamais dû la toucher. Elle se surprend à s'apitoyer sur son sort, elle qui s’est toujours évertuée à serrer les dents et ignorer tous les problèmes, cette fois-ci, elle maudit la maladie, se maudissant elle-même, et lui au passage, de l’avoir abandonnée sans même se poser de question.

La nuit finit par tomber et elle s’est endormie, fauchée par Morphée au milieu de ses songes. C’est la sonnette de l’entrée qui la réveille en sursaut, cheveux en bataille et yeux légèrement bouffis, elle jure, Marylou, insulte la personne qui ose la sortir de son lit à cette heure, alors qu’elle était très bien à se morfondre. Devant l’insistance de l’intrus, elle finit par se lever à contre-coeur, sans prendre la peine de s’habiller plus qu’une longue chemise sur les épaules, bras croisés sur son torse, et se dirige, bougonne, vers la porte d’entrée, avec la ferme intention de renvoyer violemment quiconque ose se pointer chez elle. Elle ouvre en grand le panneau de bois, ouvre la bouche, prête à lâcher son meilleur “dégagez d’chez moi”, et tombe nez à nez sur lui. Visite incongrue qui a pour effet de raviver son cœur, qu’elle croyait pourtant brisé, lui faisant monter le rouge aux joues bien malgré elle. Pourtant, son sang ne fait qu’un tour et c’est l’énervement qui prend place, alors qu’un froncement de sourcils remplace l’étonnement. Sèche et froide, elle lâche un rire glaçant en le voyant sur le pas de sa porte. « Non mais je rêve. » fait-elle avant même qu’il ait pu prononcer le moindre mot. Puis, d’un geste, elle va pour refermer la porte sur lui sans ménagement. « Si t’as oublié un truc, dommage pour toi, tire-toi, Nash. »

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STARS burning in the skies
Nash Miller
Nash Miller
messages : 916
pseudo : Lolote
id card : Finn Jones + Plum (ava) + plum (sign) + twomorestars (gif profil)
warnings : dépression, prison, corruption, escroquerie, maladie
présence : présence réduite
Into one from two, we collide. (Mash) C5716ec15dd34204c512afd9882ef106a18a5c9b
âge : c'est qu'il assume difficilement ses trente quatre années le bougre. comme si le temps n'avait fait que le flinguer d'avantage.
occupation : après avoir été officier pendant plusieurs années, le voici depuis maintenant plusieurs mois au département des affaires classés en tant qu'inspecteur. servir son pays et aider les autres, c'est inscrit en lui depuis toujours. comme une évidence. mais faudrait pas qu'il se laisse bouffer par ça le Nash.
statut civil : complètement fou amoureux de cette rousse qui lui a retourné le coeur. pour la première fois depuis longtemps il est en couple et il n'est pas prêt de la laisser filer.
orientation : à vrai dire il ne s'est jamais trop posé la question Nash. rien ne l'a jamais plus attiré que les courbes féminines. complètement hétérosexuel, sans aucun doute.
habitation : dans un loft au #88 south oceanside.
pronom ig : il
infos rp : j'écris à la troisième personne, entre 500 et +1000 mots suivant l'inspiration <3
en vrac : Nash enchaîne les aventures, sans vouloir se poser. la solitude lui va très bien - il est accro aux caramels et en a toujours un paquet à son boulot - il a gardé ses carnets de croquis, précieusement, dans une boîte dans sa penderie. des portraits de Maddie, surtout - il oublie souvent ses clés de voiture, trop souvent même et il finit la plupart du temps en transport en commun - Nash adore les animaux, il a un chat d'ailleurs qui lui fait payer un loyer pour vivre chez lui - il passe un nombre incalculable d'heures à son travail, il aimerait lever le pied mais il n'y arrive tout simplement pas, et de toute façon personne ne l'attend à la maison, à part son chat propriétaire mais seulement pour la bouffe, ce profiteur - Nash a une phobie des hôpitaux, trop de mauvais souvenirs qu'il aimerait oublier - souhaiter les anniversaires c'est pas pour lui, encore moins les cadeaux, pas besoin d'espérer
   
 
Into one from two, we collide
「 feat. @Marylou Sharman ; 15 mars 2024 」
tw: ràs

La musique le frappe de plein fouet. Putain mais qu’est-ce qu’il fout bordel ? Les notes et les paroles de ses amis l’oppressent, il sent cette boule se former dans sa gorge, et ses mains devenir si moites qu’il s’essuie les paumes machinalement sur son pantalon. Il sent les palpitations de son cœur lui transpercer la poitrine et il étouffe. Bordel il étouffe. Comme si la réalité venait de le rattraper. Il ne peut plus reculer, il ne peut plus mentir, fuir, avoir peur. Il ne peut plus. Parce qu’il ne veut qu’elle. Il s’en rend compte alors qu’il fixe Jamie, Cassie, Archie, sur scène. Après deux semaines à errer au travail comme un zombie, il avait finalement accepté de les retrouver pour leur grand concert de retrouvailles. Il avait fait l’impasse sur ce qu’il avait vu comme une trahison et il était heureux de les retrouver, pourtant un trou béant ne pouvait se refermer dans sa poitrine. Elle était toujours là, quoi qu’il fasse, il n’arrivait à avancer. Il n’arrivait à trouver une raison valable de sortir de sa vie. Son regard se porte sur Louise à ses côtés, toute souriante, fixant Jamie et il accuse un pincement en pleine poitrine. Lui aussi a le droit à ça non ? Lui aussi a quelqu’un maintenant, peu importe sa maladie, peu importe si elle ne veut pas de lui, lui oui. Oh bordel lui oui. Il sent l’agitation monter en lui alors qu’il se rend compte de l’évidence. Comment a-t-il pu être aussi stupide de penser qu’il serait mieux sans elle ? De penser que sa maladie serait un frein à ce qu’ils pouvaient vivre ? La peur l’avait éloigné mais il n’arrivait à présent plus à rester loin d’elle. Il s’en rendait compte alors qu’il était là, entouré de ses amis, mais se sentant si seul, comme si une part de lui lui appartenait déjà. Il n’avait qu’une envie, qu’elle soit à ses côtés. Que sa main vienne se glisser dans la sienne, que son sourire lui fasse manquer un battement, que sa peau s’attache encore une fois à la sienne.

Sans même s’en rendre compte, il se lève brusquement, comme s’il était impossible pour lui d’attendre une minute de plus. Comme s’il étouffait dans cette salle sombre sans elle. Il a ce besoin viscéral de la retrouver. Deux semaines. Comment avait-il pu attendre si longtemps ? Il avait enfoui ce sentiment qui avait grandi en lui depuis plusieurs mois, persuadé que ce n’était rien, qu’il n’était de toute façon pas prêt à s’attacher à nouveau à quelqu’un, au point de ne plus arriver à le contenir à présent. Et puis sans même s’en rendre compte, il était tombé amoureux d’elle. Il l’avait réalisé le jour où il avait vu ses cachets. Pourtant il avait fait ce qu’il savait si bien faire. Il était parti, loin, comme si le fait de s’enfuir loin d’elle allait tout réparer. Il ne voulait pour rien au monde ressentir à nouveau ce sentiment. Celui qui lui avait arraché le cœur une première fois. Il n’y survivrait pas une seconde fois. Il ne supporterait pas de la perdre, elle. Il ne prévient même pas Louise à ses côtés, il porte à peine un regard à Jamie et au groupe et sort de la salle de concert. L’air s’engouffre à nouveau dans ses poumons et il prend une grande respiration, portant ses mains à son front, fixant au loin. Que doit-il faire ? Elle ne veut sans doute plus entendre parler de lui. Elle a sans doute déjà tourné la page, n’étant qu’une aventure pour elle. Il le sait, c’était leur contrat. Pourtant il ne peut arrêter les battements de son cœur qui lui crient qu’il y a plus. Qu’il doit se battre. Pour elle.

Alors il se met à courir. Connaissant par cœur le chemin pour aller jusqu’à chez elle. Il est venu avec Louise et Jamie de toute façon, il n’a pas de voiture mais dans tous les cas il aurait laissé la sienne ici, car pour lui la course a toujours été un moyen de réfléchir, un moyen de se laisser aller aussi. Et aujourd’hui un moyen de la retrouver. Il arrive épuisé, transpirant, en bas de son appartement. Il n’a rien préparé, ne sait même pas ce qu’il va lui dire, il a juste suivi son cœur, pour une fois. Parce que depuis deux semaines, il ne peut oublier son sourire, ses haussements de sourcils et ses roulements d’yeux. Il ne peut oublier la chaleur de sa peau et le goût de ses lèvres. Il ne peut oublier ce palpitant qui vit à nouveau depuis qu’il a posé son regard sur elle. Elle. Sa main vient frapper sur le bois de la porte. Il attend quelques secondes mais déjà il tape une nouvelle fois. Personne ne lui répond et il sent son cœur s’affoler dans sa poitrine. Et si c’était déjà trop tard ? Il appuie sur la sonnette, tant pis s’il réveille tout l’appartement, il a besoin de la voir. Il ne partira pas. Il s’acharne sur cette pauvre sonnette, sans même avoir regardé l’heure de sa venue. Il a agi sur un coup de tête, une grande nouveauté pour lui, qui lui d’habitude ne fait que des choses raisonnés. Mais elle a ce pouvoir sur lui qu’il n’arrive pas à comprendre, qu’il n’a même pas envie de comprendre au fond. La porte s’ouvre et il retient son souffle. Deux semaines. Deux semaines sans voir son visage. Il se retient de ne pas se ruer sur ses lèvres. Il remarque les traits tirés, les yeux bouffis et les cheveux en bataille. Et il s’en veut, bordel qu’il s’en veut. Parce qu’il sait qu’il lui a fait mal. Il sait qu’il a été le plus gros des cons et il s’en veut tellement. Ses yeux cherchent les siens, il est perdu pourtant il n’a jamais été aussi déterminé. Il sait enfin. Son rire lui arrache un frisson et il va pour parler mais elle referme déjà la porte. « Marylou, attends…je… »

Sa main s’arrête sur la porte mais c’est déjà trop tard. Il ferme le poing sur le bois et il colle son front dessus. À quoi s’attendait-il après tout ? Qu’il pouvait revenir comme ça et qu’elle le reprendrait ? Mais après tout s’étaient-ils déjà appartenus ? Sa mâchoire se crispe à cette idée et il ferme les yeux alors qu’il l’imagine derrière la porte. Il n’est pas prêt à renoncer, il s’accroche à cette porte comme s’il pouvait la faire disparaître. Il n’abandonnera pas, quoi qu’elle dise, quoi qu’elle fasse, il est là pour rester.

« Ouvre s’il te plait je… » Mais sa voix se meurt à travers la porte. A-t-il encore le droit ? Sait-il au moins ce qu’il va lui dire ? Il est perdu, son poing tellement serré contre la porte qu’il n’arrive même pas à le défaire.

« Je sais que j’ai été un gros con et un lâche pour m’être enfui comme ça quand j’ai vu les cachets et l’ordonnance. J'suis déjà passé par là… et j'ai été stupide, j'ai eu peur. » Commence-t-il, son front toujours collé contre la porte. Il ferme les yeux, comme s’il se donnait plus de courage. Bizarrement, ne pas avoir à affronter son regard lui permet de se libérer. Il doit se battre pour elle. « Je sais aussi qu’on avait dit que c’était sans attaches. » C’était dans leur contrat depuis le début. Ils avaient été très clairs sur ce point, une des seules choses où ils s’étaient parfaitement entendus. Pourtant aujourd’hui il voulait tout sauf ça. « Je sais que c’est peut-être déjà trop tard et que tu veux certainement plus entendre parler de moi… » Il reprend son souffle, encore essoufflé de la distance qu’il vient de parcourir pour la retrouver. « … mais je sais aussi que malgré ta maladie et ton caractère insupportable… » Un sourire se glisse sur ses lèvres, le premier depuis bien longtemps. « j’ai envie d’être là. » Ses yeux s’ouvrent à cette révélation, comme s’il était surpris lui-même de cet aveu. Son cœur ne cesse de s’affoler dans sa poitrine pourtant ce n’est pas parce qu’il a peur de ce qu’il dit mais plutôt de ce qu’elle dira elle. Il ne peut empêcher le rire qui vient à présent combler le silence. Un rire qui le libère, qui lui fait lâcher prise, son poing s’ouvre doucement et il pose sa main contre la porte. Parce qu’il sait. Ca le frappe de plein fouet. Et bordel il n’avait jamais trouvé de mot à mettre sur ce putain de sentiment mais il sait à présent. « Parce que je suis fou de toi. » Il marque un arrêt, comme si cette révélation le surprenait. Mais c’est le dire à voix haute qui le désarme. Et lui avouer à elle. « depuis la première fois où j’ai croisé ton regard au bar. »

Il ne s’arrête plus, ne lui laisse même pas le temps de répliquer, à vrai dire il ne sait même pas si elle est toujours derrière la porte, peut-être est-elle retournée se coucher et il parle dans le vide. Mais il s’en fout, il a besoin de sortir tout ça, de mettre des mots sur ce qui grandit en lui, et au fond, il espère qu’elle soit toujours là, derrière la porte.

« Et je ne veux plus de cette relation sans attaches et sans lendemains. Parce que j’ai envie qu’il y ait des lendemains Marylou. J’ai envie de me réveiller les matins avec toi, j’ai envie de juste dormir à tes côtés, de changer ce « plus jamais » dans mon portable. J’ai envie d’être avec toi Marylou, vraiment. » Ses mains sont moites, son cœur ne cesse de tambouriner dans sa poitrine et il n’arrive plus à respirer. Il n’a jamais ressenti ça. Comment arrive-t-elle à le désarmer autant alors qu’elle ne lui fait même pas face ?

« Je ne partirai pas Marylou. Pas cette fois… »

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statut civil : en couple avec nash, depuis fin octobre. malgré toute leur réticence, il a fini par lui voler son coeur et lui offrir des papillons dans le ventre. elle essaie de garder confiance malgré l'angoisse que cette idylle lui procure. c'est qu'elle l'aime, cet imbécile.
orientation : pansexuelle, elle n'a franchement jamais accordé la moindre réelle importance au sexe de la personne, se laissant guider au gré du vent.
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Elle ne s’attendait plus à le voir. L’a attendu un peu, quelques heures, avant de comprendre qu’il ne reviendrait pas, et a fait une croix déchirante dessus malgré elle en prenant sa petite valise pour disparaître quelques jours à son tour. Son cœur saigne à l’idée qu’il ne fasse plus partie de sa vie, alors qu’ils avaient toujours été d’accord qu’aucun d’eux ne cherchait la moindre attache, un jeu dangereux qui a fini par les avoir tous les deux. Elle ne le voit qu’un instant avant de refermer la porte sur lui mais déjà son coeur s’affole, au bord de la crise de panique alors qu’elle en rêve, qu’elle en crèverait de lui sauter dans les bras, de le laisser l’emporter une bonne fois pour toutes, s’abandonner une nouvelle fois dans le creux de son cou et savourer les plaisirs de sa peau contre la sienne, ses baisers comme couverture et la tendresse de ses caresses pour s’oublier. Mais le rêve s’est brisé bien vite alors qu’elle commençait à peine à accepter, à imaginer un peut-être inavouable. Et le revoilà quatre mois plus tard à sa porte, le regard vif et l’air essoufflé. Elle panique, Marylou, derrière la porte qui les sépare, tandis qu’elle entend sa voix résonner dans le couloir, quitte à réveiller les voisins. Elle écoute, bien malgré elle, elle écoute, une main toujours serrée autour de la poignée, l’autre accrochée à sa chemise au niveau de son cœur comme si elle cherchait à l’intimer d’arrêter de battre aussi vite. L’adrénaline. Il lui demande de lui ouvrir, et elle hésite déjà un peu. Pourtant la peine, la fierté, et toute cette colère qu’elle ressent pour lui l’en empêchent. Il ne l’aura pas comme ça, pas à coup de supplications faciles de l’autre côté de la porte, pas à coup d’excuses simples qui ne veulent rien dire. Des mots, elle en a entendu trop souvent pour les croire.

Alors, elle se retourne, prête à lui tourner le dos, l’ignorer pour de bon en se tenant le cœur pour ne pas céder, les larmes coulant déjà, qu’elle étouffe en plaquant une main sur sa bouche. Elle fait un pas mais il continue, et elle finit par glisser le long de la porte pour se laisser choir sur le sol, tête contre le bois en se retenant encore de fondre en larmes alors qu’elle s’est jurée de ne pas être de ces femmes-là. Elle est forte, Marylou, elle fait de son mieux pour l’être, ne laissant paraître aucune faiblesse, le moins possible, alors que tout son être se fissure si facilement. Elle se déteste de se trouver si fragile, au fond. Elle entend ses mots et il la touche en plein cœur là où elle devrait simplement lui répéter de partir, mais cette sincérité qu’elle entend malgré tout dans sa voix la retient. Elle ne dit rien, se recroquevillant doucement contre cette porte, genoux repliés tout contre elle pour s’ancrer un peu plus sur le sol alors que sa respiration se saccade à mesure que ses pleurs s’accentuent. Elle n’a pas fait de grande crise de larmes, ne s’est pas abandonnée à lâcher tous ses sentiments dans des sanglots incontrôlables, jusque-là, et il n’aura suffi que de sa voix pour les déclencher. Ce n’était qu’une aventure, une petite histoire sans lendemain qui aurait dû se terminer le soir-même de cet échange au bar. Ils n’auraient jamais dû se revoir, encore moins se parler par sms, ou se recroiser par hasard. Toutes ces coïncidences qui lui ont fait croire malgré elle à une évidence sur laquelle elle s’est un peu trop reposée, l’envie d’oublier qu’il y avait un secret derrière tout ça, une autre évidence qu’elle a tout fait pour camoufler mais qui a fini par exploser.

C’est trop tard. Il a montré son vrai visage et toutes les excuses du monde n’y changeraient rien. La peur de la maladie, ce même regard de pitié pour elle que celui qui lui a brisé le cœur en premier, ce rejet auquel elle est si habituée qu’elle en finit à bout de souffle. Et puis, elle entend son sourire derrière ses mots, cette taquinerie qui les caractérise, et elle esquisse un sourire, elle aussi, parmi les larmes qui roulent sur ses joues sans s’arrêter. Qu’est-ce qu’elle fait encore là ? Pourquoi est-ce qu’elle l’écoute encore déblatérer ? Ce ne sont que des mots. Il a envie d’être là, malgré la maladie, malgré ce caractère qu’il juge insupportable, malgré tout ce qui les sépare, il a envie d’être avec elle. Son cœur bat plus fort et elle inspire pour retrouver un peu de calme, lâchant sa bouche pour retrouver son cœur en levant les yeux au ciel comme s’il s’y logeait une réponse. Est-ce que c’est ce qu’elle a envie d’entendre ?

Et puis, il lâche la bombe, ces quelques mots qui font arrêter son palpitant pendant un instant, stoppe ses pleurs et sa respiration en passant. Fou d’elle. Elle met un moment à enregistrer l’information, la ressassant déjà dans sa tête comme une ritournelle qui ne s’arrête jamais, Fou d’elle. Ça lui pique le cœur et lui arrache encore quelques sanglots bien dissimulés, une pointe de bonheur qui lui fait mal, aussi. Elle a peur, terrifiée à l’idée de le croire un peu trop éperdument et s’en retrouver plus déçue encore. Elle ne dit toujours rien, seule alors qu’il n’y a que cette porte pour les séparer encore, essuyant ses larmes tant bien que mal de ses mains, passant jusqu’à la chemise tant elle aurait pu s’y noyer, puis, alors qu’il poursuit, se relève doucement. Est-ce que c’est ça, ce qu’elle voulait entendre ? Est-ce que c’est ça, ce qu’elle ressent pour lui ? La folie délicieuse de se retrouver liée à quelqu’un ? Son cœur palpite alors qu’elle se retourne vers la porte, sa main sur la poignée en inspirant une nouvelle fois pour récupérer son courage. Elle hésite encore un peu, pas vraiment prête à lui faire entièrement confiance. Puis il dit qu’il ne partira plus. Elle sourit un peu, la méfiance comme amie fidèle alors qu’elle ne chercherait qu’à le croire. Un nouveau silence. Il doit se demander si elle est encore là. Elle a envie de rire à l’idée que tout le voisinage a dû entendre ses affirmations mielleuses. Elle voit déjà les petites vieilles d’à côté l’oreille collée sur la porte pour écouter. Mais tant pis.

Sa main tourne sur la poignée pour l’actionner, elle tire sur la porte, doucement, pas encore prête à pardonner pour autant, mais elle aussi, elle a envie d’être là. Avec lui. Pour de vrai. Elle aussi, rêve de ses lendemains à ses côtés. La tête basse, le visage encore humide des larmes qui ont tant coulés, elle n’ouvre pas la porte complètement, soudain effrayée d’être un peu trop facile à persuader. Puis, elle relève le regard sur lui et son cœur s’arrête encore. Il a l’air fatigué, les traits tirés qui ressemblent aux siens alors qu’il est encore essoufflé, comme s’il avait couru un marathon. Elle n’ose pas sourire. Pas encore. Pas plus qu’elle n’ose lui sauter dans les bras malgré toute son envie, qu’elle freine. Le silence, puis, elle lâche enfin quelques mots. « Va falloir bien plus que des mots pour me convaincre. » Elle lui laisse encore une chance. Une seule, et pas une de plus. Une nouvelle opportunité de lui briser le cœur un peu plus ou l’aider à s'envoler. « Qu’est-ce qui me prouve que tu vas pas partir à la moindre difficulté ? Et qu’est-ce qui te fait dire que finalement la maladie, c’est pas trop pour toi ? T’as juste vu des médocs et tu t’es barré, ce sera quoi, après ? Dès que tu vas te rendre compte qu’il y a vraiment pas de traitement tu vas disparaître ? » Elle ne pourrait pas lui en vouloir, honnêtement. C’est égoïste d’espérer qu’il reste malgré tout ça. « Te sens pas obligé de rester parce que tu culpabilises. J’suis pas une petite chose fragile. J’ai pas besoin de toi pour me soutenir. » C’est faux. Son cœur lui crie qu’elle a besoin de lui, toute son âme le réclame, mais elle serre les dents, un peu pour le tester, un peu pour lui donner une chance de fuir définitivement. « Ça n'a rien de juste, tout ça. T’as été un gros con, t’as même pas eu le courage de me regarder en face pour me demander des explications. Mais t’as pas à t’enfermer dans une situation. » Elle a mal, de lui dire tous ces mots, bien qu’elle le pense. Sa main accrochée à l’encolure de sa chemise comme pour se donner de la force, elle poursuit, la voix éraillée par la peine. « J’comprendrais. » Ca ne veut pas dire qu’elle ne s’effondrerait pas une bonne fois pour toutes, mais après tout, la folie n’a jamais mené à rien de sain.

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en vrac : Nash enchaîne les aventures, sans vouloir se poser. la solitude lui va très bien - il est accro aux caramels et en a toujours un paquet à son boulot - il a gardé ses carnets de croquis, précieusement, dans une boîte dans sa penderie. des portraits de Maddie, surtout - il oublie souvent ses clés de voiture, trop souvent même et il finit la plupart du temps en transport en commun - Nash adore les animaux, il a un chat d'ailleurs qui lui fait payer un loyer pour vivre chez lui - il passe un nombre incalculable d'heures à son travail, il aimerait lever le pied mais il n'y arrive tout simplement pas, et de toute façon personne ne l'attend à la maison, à part son chat propriétaire mais seulement pour la bouffe, ce profiteur - Nash a une phobie des hôpitaux, trop de mauvais souvenirs qu'il aimerait oublier - souhaiter les anniversaires c'est pas pour lui, encore moins les cadeaux, pas besoin d'espérer
   
 
Into one from two, we collide
「 feat. @Marylou Sharman ; 15 mars 2024 」
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C’est fou comme il a l’impression qu’il a passé une éternité loin d’elle alors qu’il se souvient par cœur de tous les traits de son visage. Il ne l’a aperçu que quelques secondes pourtant le manque s’est immédiatement creusé en lui. Presque 4 mois depuis la dernière fois où il a touché sa peau. Il l’a bien aperçu quelques fois avec Jamie et Louise mais jamais d’aussi près. 3 mois et 20 jours à chercher une raison d’exister, sans elle. 15 semaines entières à lutter contre cette peur viscérale de la perdre et ce besoin de la garder pour toujours. 111 jours à n’être plus qu’une partie de lui-même. Pour se rendre à l’évidence que sans elle, il n’était définitivement rien. Il avait bien essayé de combler le vide par l’alcool, s’en voulant déjà de finir dans un sale état aux concerts des PM devant un Jamie qui luttait encore contre ses démons. Mais c’était plus fort que lui. Il n’était plus lui-même. Il s’était même mis dans l’idée de retrouver son frère, comme si cette quête le maintenait encore un peu à elle. Encore un peu. Et le pire dans tout ça, c’est qu’il y était arrivé. Il avait retrouvé Jasper. Et il n’avait même pas pu lui dire. Il n’avait même pas osé lui annoncer la nouvelle. Il espérait que Jasper soit venue la voir. Il espérait que cette nouvelle-là soit venue jusqu’à elle. Non pas pour effacer ce qu’il avait fait, mais juste pour savoir qu’elle pouvait à présent se sentir moins seule. Qu’elle avait une famille. Et qu’il avait pensé à elle pendant tout ce temps.

Ses yeux brillants dérivent sur la poignée qui tourne lentement et il bondit en arrière, décollant son front de la porte, son cœur tambourinant déjà dans sa poitrine. Comme s’il venait de gagner une bataille. Elle apparaît dans l’embrasure de la porte et son cœur se déchire, de la voir si blessée. Il sait qu’il lui a fait mal. Il ne pourra sans doute jamais se le pardonner pourtant il n’est pas prêt à abandonner. Il n’est pas prêt à la laisser partir. Pour la première fois depuis si longtemps, il se sent revivre à nouveau. Comme s’il n’avait attendu qu’elle pour commencer sa vie. Il voit les traces de larmes sur ses joues et il fronce les sourcils, refermant son poing, furieux d’avoir été si stupide pour lui faire aussi mal. Si faible d’avoir laissé sa peur prendre le dessus. Il a envie de réduire la distance, de la prendre dans ses bras pour effacer toute cette peine mais il se l’interdit. Si elle a ouvert la porte, cela ne veut pas pour autant dire qu’elle lui pardonne. Ou même qu’elle veut bien encore de lui. Il en est conscient. Et il est prêt à tout pour lui montrer qu’il ne changera pas d’avis. Il a eu le temps de réfléchir. Il a eu le temps de se maudire de n’être qu’un lâche et d’avoir laissé filer la plus belle chose qui lui soit arrivée depuis longtemps. Il acquiesce quand elle prend enfin la parole. Il le sait. Il est le premier à ne croire qu’en les actes. Son regard grave se baisse légèrement, honteux. Mais il le relève bien vite quand elle reprend la parole et il accuse le coup. Plus durement qu’il ne l’aurait pensé. Pourquoi est-il aussi convaincu qu’il ne partira pas ? Comment pourra-t-il encore supporter d’accompagner celle qu’il aime vers une fin certaine ? Pas de traitement. Les mots résonnent encore en lui alors que Marylou continue et lui assène qu’elle n’a pas besoin de lui pour la soutenir. Son cœur bat la chamade. Pas de traitement. Il ne peut pas y croire bordel. Pas encore. Pas elle. Pas de traitement.

Il cligne des yeux. Il doit faire peur à voir, ses yeux sont tirés, sa respiration saccadé, épuisé de ces longs mois et de cette course effrénée qu’il vient de faire pour la retrouver. Pas de traitement. Pourtant il a cherché, il existe des thérapies, des médicaments, de la réadaptation qui peuvent réduire les symptômes et l’aider un peu. Et puis elle est jeune, ils ont la vie devant eux. Ils ont le temps de se soucier de tout ça. Qu’est-ce qu’il aimerait enlever ce poids sur ses épaules. Juste un peu. Il acquiesce encore, ses épaules affaissées. Oh ça oui qu’il a été un gros con. Et il s’en veut tellement. Il ne pourra jamais se le pardonner. Mais les mots ne pourront rien changer. Et ça le tue de la voir ainsi touchée. Qu’est-ce qu’il aimerait remonter le temps pour avoir le courage de rester ce soir-là. Le courage d’assumer ses sentiments. Ses yeux cherchent les siens et il ne peut s’empêcher de poser sa main sur le mur à côté de l’entrée pour se soutenir. Elle le démunit Marylou. Bordel, sa peau le brûle d’être si loin d’elle.

Il se racle la gorge. « Ça ne va pas être tous les jours faciles, je le sais, je suis passé par là, je… » Non il ne peut pas lui parler de Maddie. Pas ici, pas comme ça. C’est trop tôt. Et il ne veut pas que ça soit une excuse pour la façon dont il a agi. Ça ne peut pas tout expliquer. Tout effacer. « Je suis prêt à rester Marylou. Pas parce que je me sens obligé mais parce que je le veux. » Lâche-t-il, sincère alors qu’il glisse sa main vers l’embrasure de la porte, comme pour se rapprocher un peu d’elle. Pour faire le pas qu’il aurait dû faire il y a bien longtemps. « Si tu veux que je reste… » Ajoute-t-il. Comme pour ne pas l’obliger non plus à le reprendre.

Et puis sa main descend doucement, quittant la porte. Va falloir bien plus que des mots pour me convaincre. Il sait. Et bien que son cœur lui crie de ne pas le faire, sa main se tend vers elle. « Viens… » Commence-t-il doucement alors qu’il ne peut la quitter du regard. « J’ai quelque chose à te montrer. » Ou plutôt quelqu’un. Mais il a peur qu’elle l’interprète de la mauvaise manière. Elle a besoin d’actes. Il va lui montrer pourquoi il est parti, pourquoi il a eu si peur de revivre à nouveau ça. Pourquoi il n’a jamais voulu s’attacher à nouveau. Depuis elle. Pourquoi il ne regrette rien de tout ça aussi. Elle a le droit de savoir. Il espérait ne jamais avoir à lui montrer, à lui dire, lui expliquer, mais c’est le bon moment. Il le sait, elle a besoin de comprendre. De savoir pourquoi il a fui. Et de savoir qu’il est bien là pour rester. Quoi qu’il en coûte.

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Marylou Sharman
Marylou Sharman
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âge : le fameux cap de la trentaine a été atteint le 12 février, elle l'a certes un peu redouté, mais elle compte bien profiter de sa jeunesse le plus longtemps possible.
occupation : elle aime dire qu'elle a toujours été photographe dans l'âme, et c'est un peu vrai. ce rêve s'est concrétisé il y a maitenant sept ans, et malgré les nouveaux défis qui se dressent devant elle, elle fera tout pour faire perdurer ce rêve.
statut civil : en couple avec nash, depuis fin octobre. malgré toute leur réticence, il a fini par lui voler son coeur et lui offrir des papillons dans le ventre. elle essaie de garder confiance malgré l'angoisse que cette idylle lui procure. c'est qu'elle l'aime, cet imbécile.
orientation : pansexuelle, elle n'a franchement jamais accordé la moindre réelle importance au sexe de la personne, se laissant guider au gré du vent.
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Into one from two, we collide
「 feat. @Nash Miller ; 15 MARS 2024 」
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La porte s’ouvre doucement et elle le voit se reculer, relever son regard sur elle, tout aussi brisé, tout aussi perdu, alors que ça fait des mois qu’ils n’ont plus communiqué. Ca lui fait drôle, d’entendre sa voix, d’observer son visage, alors qu’elle s’était jurée de faire une croix dessus, mais après tout, avec tout ce qu’ils ont en commun, comment auraient-ils pu s’éviter plus longtemps ? Elle s’attendait à ses échanges emplis d’amertume lors de soirées où ils auraient tous les deux été invités, des regards évités, elle aurait même probablement fui quelques fêtes pour être bien certaines de ne pas supporter sa présence, mais le voilà, maintenant, presque quatre mois après leur dernier échange, devant sa porte à lui dire tout ce qu’elle aurait voulu entendre bien plus tôt. Elle hésite, Marylou. Est-ce que ce n’est pas trop tard, après tout ? Est-ce qu’il a le droit de lui donner pardon si simplement ? Et elle, a-t-elle vraiment le droit de le tenir enfermé dans une relation qu’il ne voulait pas à la base ? Peut-elle vraiment le garder avec elle, espérer couler quelques jours heureux à ses côtés avant que tout ne parte en fumée ? N’est-ce pas profondément égoïste ?

Alors, elle lui laisse de nouvelles opportunités de fuir, définitivement cette fois, l’espoir secret qu’il décide de lui-même de rester en connaissance de cause, par-delà la maladie, par-delà ses peurs, par-delà les promesses qu’ils se sont faites des mois auparavant, et qui ne font même plus sens maintenant. Et alors qu’elle lui avoue qu’il n’existe aucun traitement, aucun, du moins, qui ne la guérirait complètement, elle le voit flancher, yeux azimutés qui fixent le vide un instant devant la gravité de ses mots. Son cœur à elle tique et se fissure encore. Elle avait raison, après tout. Il ne supporterait pas. Bien sûr qu’il y a encore le temps, que les symptômes sont encore contrôlables, que ses cachets l’aident à maintenir le cap, et qu’ils ont quelques belles années devant eux avant qu’elle ne devienne un poids pour lui, incapable de se débrouiller seule alors qu’elle n’a jamais fait que ça, Marylou, se débrouiller. Et elle continue, et il acquiesce, presque machinalement, tandis qu’elle s’acharne. Une partie d’elle voudrait le voir disparaître, fuir pour se trouver quelqu’un d’autre, une jolie fille un peu moins fière, un peu moins conflictuelle, un peu moins malade, surtout, qui lui rendrait son sourire sans l’aggraver petit à petit. Et puis, il y a cette autre partie qui le supplierait presque de rester auprès d’elle et ne plus jamais la lâcher, pas un seul instant.

Il ne dit rien, les épaules basses, les yeux affaissés, avant de soutenir son regard, puis se racle la gorge pour prononcer quelques mots. Ses sourcils à elle se froncent alors qu’il avoue une partie de cette vérité dont elle ignore tout. Puis il reprend la parole, d’un ton plus assuré cette fois-ci, sa main se glissant dans l’embrasure de la porte comme pour la retenir. Elle sent les larmes monter toutes seules, se loger au creux de ses yeux en le fixant, avant que sa voix ne retentisse à nouveau, plus douce, dans le couloir. Elle baisse la tête, clignant des yeux un instant pour dégager les larmes, qui roulent finalement sur ses joues, puis lâche un sourire, malgré elle. Son cœur tambourine et elle voudrait lui sauter au cou, lui avouer tous les sentiments qu’elle retient depuis leurs premières nuits, cet empressement délicieux, digne d’une adolescente, qu’elle ressentait lorsque son surnom apparaissait sur son téléphone. Elle ne lui répond pas, pourtant, pas tout de suite, ses yeux se contentant de l’observer un moment.

C’est sa main à lui qui interrompt ses réflexions, tendu devant elle comme une invitation qu’il accompagne de quelques mots. Elle ne comprend pas, penche la tête de côté en l’interrogeant du regard. Il doit lui montrer quelque chose. Est-ce qu’elle devrait avoir peur ? Est-ce qu’elle devrait lui faire confiance. Elle ne sait pas pourquoi mais, pour une fois, abandonne toute envie de contrôle et glisse sa main dans la sienne, sagement, piquée de curiosité. Puisqu’ils en sont à s’échanger des vérités, autant aller jusqu’au bout. « Qu’est-ce que tu veux me montrer ? » Elle renifle, passe une main sur son nez pour l’essuyer un peu, avant de se rendre compte de la tenue dans laquelle elle se trouve. Elle tire alors doucement sur sa main pour l’arrêter. « Attends… » Elle est un peu timide, finalement. Pas vraiment prête à lui faire entièrement confiance, pas vraiment prête à le laisser repartir pour autant. « Il faut que j’enfile un truc… » Elle a peur, aussi. Peur de ce qu’elle pourrait découvrir, peur d’ouvrir un peu trop son coeur au blond pour qu’il l’écrase un peu plus. Elle lâche finalement sa main et disparaît quelques minutes, le temps au moins d’enfiler un pantalon, des chaussettes, ses bottes et une large veste, puis attrape ses clés et son téléphone, juste au cas où, avant de réapparaître, toujours intimidée, devant lui. « Nash… » Commence-t-elle en fermant la porte, dos à lui. Celle-ci verrouillée, elle se retourne vers lui, plus sérieuse que jamais. « Qu’est-ce qui t’a fait revenir…? » Ca ne veut pas dire que tout est pardonné, qu’elle accepte qu’il refasse surface, qu’il fasse à nouveau partie de sa vie, comme ça, si facilement après quelques jolis mots. Mais elle a besoin de savoir ce qui a été le déclencheur. Ce qui l’a fait changer d’avis, des mois après sa fuite. « Est-ce que… ce que tu veux me montrer… c’est en lien avec ce par quoi tu es passé…? » L’évidence est là, mais elle ne peut s’empêcher de poser la question. Les voiles tombent, ce soir, au beau milieu de cette nuit qui ne promettait rien.

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Nash Miller
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statut civil : complètement fou amoureux de cette rousse qui lui a retourné le coeur. pour la première fois depuis longtemps il est en couple et il n'est pas prêt de la laisser filer.
orientation : à vrai dire il ne s'est jamais trop posé la question Nash. rien ne l'a jamais plus attiré que les courbes féminines. complètement hétérosexuel, sans aucun doute.
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en vrac : Nash enchaîne les aventures, sans vouloir se poser. la solitude lui va très bien - il est accro aux caramels et en a toujours un paquet à son boulot - il a gardé ses carnets de croquis, précieusement, dans une boîte dans sa penderie. des portraits de Maddie, surtout - il oublie souvent ses clés de voiture, trop souvent même et il finit la plupart du temps en transport en commun - Nash adore les animaux, il a un chat d'ailleurs qui lui fait payer un loyer pour vivre chez lui - il passe un nombre incalculable d'heures à son travail, il aimerait lever le pied mais il n'y arrive tout simplement pas, et de toute façon personne ne l'attend à la maison, à part son chat propriétaire mais seulement pour la bouffe, ce profiteur - Nash a une phobie des hôpitaux, trop de mauvais souvenirs qu'il aimerait oublier - souhaiter les anniversaires c'est pas pour lui, encore moins les cadeaux, pas besoin d'espérer
   
 
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Il les voit les larmes rouler sur ses joues. Et ce sourire juste après. Et il la sent cette connexion entre eux qui renaît, qui au fond n’a jamais cessé d’exister. Parce qu’il n’a jamais cessé de l’aimer depuis ces longs mois loin d’elle. Et il s’est finalement rendu compte de ses sentiments alors qu’il prenait la décision de la quitter. Si ce n’est pas ironique. Il a envie de glisser son pouce sur sa joue pour essuyer les traces de larmes qui viennent de couler mais il n’en fait rien. Parce que c’est encore tout frais, qu’elle n’a même pas encore avoué vouloir de lui à nouveau. Alors il ne fait rien, se contente de la regarder mais il sait au fond, il sait qu’elle est prête à lui pardonner, du moins essayer. Et c’est pour ça que sa main se tend vers elle. Parce qu’elle a besoin de preuves, de comprendre, de lui faire confiance surtout. Et il a besoin lui aussi de lui montrer, de lui expliquer, d’enfin se confier sur son passé et sur quoi il s’est construit avant elle. Et c’est bien la seule à qui il laisse entrevoir cette partie de lui, sa plus grande perte. Parce qu’il veut avancer avec elle, il veut se défaire de ce qui le rattache à Maddie, il veut faire sa vie avec Marylou, et ça veut dire tout lui avouer, ne pas avoir de secrets, tout partager. Il est enfin prêt Nash.

Elle glisse sa main dans la sienne et son cœur manque un battement. Il espérait qu’elle le fasse mais il ne s’y attendait pas, à ce qu’elle le suive presque instantanément. La décharge de sa peau contre la sienne, de ses doigts dans sa paume lui coupe le souffle. Il avait presque oublié cette sensation de la toucher, de sentir les pulsations de son cœur. Il se sent revivre juste par ce contact et il ne peut s’empêcher d’espérer. Qu’elle le reprenne, qu’elle lui pardonne, qu’elle l’aime surtout. Ses doigts se referment sur les siens, comme pour prolonger un peu cette sensation. Il en profite Nash, avide de la retrouver, de la sentir à nouveau contre lui, peau contre peau. Il hésite à lui dire, qu’il va l’emmener sur la tombe de son premier amour, dit comme ça pas sûr qu’elle serait encore partante pour l’accompagner alors il se contente de lui sourire, juste pour lui signifier que tout va bien se passer. Que de simples mots ne suffiraient pas. Qu’elle a besoin de voir et qu’il a besoin surtout de lui montrer pour qu’elle comprenne mieux. Il n’a pas le temps de faire un mouvement de plus qu’elle tire sa main et recule un peu. Il sourit quand il se rend compte de sa tenue, descendant son regard sur une simple longue chemise de nuit et il lâche sa main avec regret alors qu’elle se faufile à nouveau à l’intérieur de l’appartement. Son cœur bat la chamade de ne plus la voir et il passe sa main sur son visage pour souffler un peu. Essuyer les traces de sueur aussi et de fatigue qu’il n’a même pas pris la peine de cacher devant elle. Elle réapparaît dans son champ de vision et il sent les palpitations affoler tout son être. Il voit l’air intimidé qu’elle a et il ne peut s’empêcher de sourire à son tour timidement. Tels deux adolescents qui se retrouvent, il se sent tout bizarre, là, alors qu’elle lui tourne le dos pour fermer l’appartement. Il fronce légèrement les sourcils quand elle prononce son prénom et il attend la suite, suspendu à ses lèvres quand elle se retourne, l’air sérieux qu’il ne lui connaît que trop peu. Et cette question dont il ne s’y attendait pas le moins du monde. Ses yeux ne peuvent lâcher les siens et il la fixe avec tellement d’intensité qu’il ne sait même pas quoi lui répondre. Elle le désarme, elle l’a toujours fait. Il baisse finalement la tête et cherche la réponse au fond de lui. Qu’est-ce qui l’a fait revenir ? Elle tout simplement. Parce qu’il ne pouvait plus vivre sans toucher sa peau, sans sentir son odeur, goûter à ses lèvres, entendre ses soupirs. Il ne pouvait plus. Mais pourquoi maintenant ? Parce qu’une simple chanson l’avait touché en plein cœur ? L’avait fait se rendre à l’évidence ? Parce que c’était la chanson qu’il avait entendu la première fois où elle s’était retournée vers lui, dans ce bar, au Maxdon’s. Et parce qu’il ne pourrait jamais l’oublier.

« Tu te souviens de cette chanson ? Ce premier soir au Maxdon’s ? » Demande-t-il alors qu’il se met à la fredonner, non sans un sourire timide et un dandinement de tête qui le rendait tout bonnement ridicule. « ça a été mon déclic ce soir quand ils ont voulu la répéter avec le groupe… » Une répétition pourtant des plus banales.

« Marylou, j’arrivais plus à vivre sans… » Toi. Il remonte ses yeux sur elle sans finir sa phrase. A-t-il besoin de le dire à voix haute ? Il se retient de ne pas capturer ses lèvres. Qu’est-ce qu’il a envie de l’embrasser pourtant il ne fait rien. Se contente de la regarder en espérant qu’elle le comprenne. Il a jamais été bon pour s’exprimer sur ce qu’il ressent Nash. Il hoche la tête à sa dernière question et il se racle la gorge. « Je crois que j’avais juste besoin de temps… » Commence-t-il finalement. « J’ai toujours su que je reviendrai au fond, j’étais juste trop stupide de croire que l’histoire se répétait encore… » Parce que ce n’était pas la même histoire. Parce que tout était différent, lui, elle, eux. Tout était différent. Et il s’en était rendu compte, trop tard, mais il s’en était rendu compte bordel.  

« Mais je suis là maintenant. » Il réduit la distance sans toutefois la toucher, comme s’il n’avait pas encore le droit. Comme s’il attendait que ça soit elle qui fasse ce pas là, qui lui donne la permission finalement. « Marylou, je.. » Mais sa voix se brise et il baisse le regard. Il est des vérités qui sont parfois dures à avouer. « Promis je vais tout t’expliquer. » Et il lui fait un signe de tête pour lui dire de le suivre. Parce qu’il a à présent trop attendu. Et parce qu’il a besoin qu’elle sache tout maintenant. Il n’y a que comme ça qu’ils pourront avancer sainement, il le sait. Il pose son doigt sur le bouton d’appel de l’ascenseur et celui-ci s’ouvre presque instantanément. Il la suit à l’intérieur et les portes se referment. Il reste silencieux mais cette proximité le chamboule. Il a besoin de la toucher. Tout son être la réclame alors qu’elle se tient à quelques centimètres de lui. Il tourne légèrement la tête vers elle, encore timide de cette proximité silencieuse, et il ne peut s’empêcher de sourire. Parce qu’elle se tient là à côté de lui, et parce qu’elle lui donne une chance de se racheter. Une nouvelle chance de l’aimer.
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