If you're not mine and I'm not yours (mash)
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If you're not mine and I'm not yours (mash)

STARS burning in the skies
Nash Miller
Nash Miller
messages : 916
pseudo : Lolote
id card : Finn Jones + Plum (ava) + plum (sign) + twomorestars (gif profil)
warnings : dépression, prison, corruption, escroquerie, maladie
présence : présence réduite
If you're not mine and I'm not yours (mash) C5716ec15dd34204c512afd9882ef106a18a5c9b
âge : c'est qu'il assume difficilement ses trente quatre années le bougre. comme si le temps n'avait fait que le flinguer d'avantage.
occupation : après avoir été officier pendant plusieurs années, le voici depuis maintenant plusieurs mois au département des affaires classés en tant qu'inspecteur. servir son pays et aider les autres, c'est inscrit en lui depuis toujours. comme une évidence. mais faudrait pas qu'il se laisse bouffer par ça le Nash.
statut civil : complètement fou amoureux de cette rousse qui lui a retourné le coeur. pour la première fois depuis longtemps il est en couple et il n'est pas prêt de la laisser filer.
orientation : à vrai dire il ne s'est jamais trop posé la question Nash. rien ne l'a jamais plus attiré que les courbes féminines. complètement hétérosexuel, sans aucun doute.
habitation : dans un loft au #88 south oceanside.
pronom ig : il
infos rp : j'écris à la troisième personne, entre 500 et +1000 mots suivant l'inspiration <3
en vrac : Nash enchaîne les aventures, sans vouloir se poser. la solitude lui va très bien - il est accro aux caramels et en a toujours un paquet à son boulot - il a gardé ses carnets de croquis, précieusement, dans une boîte dans sa penderie. des portraits de Maddie, surtout - il oublie souvent ses clés de voiture, trop souvent même et il finit la plupart du temps en transport en commun - Nash adore les animaux, il a un chat d'ailleurs qui lui fait payer un loyer pour vivre chez lui - il passe un nombre incalculable d'heures à son travail, il aimerait lever le pied mais il n'y arrive tout simplement pas, et de toute façon personne ne l'attend à la maison, à part son chat propriétaire mais seulement pour la bouffe, ce profiteur - Nash a une phobie des hôpitaux, trop de mauvais souvenirs qu'il aimerait oublier - souhaiter les anniversaires c'est pas pour lui, encore moins les cadeaux, pas besoin d'espérer
   
 
If you're not mine and I'm not yours
「 feat. @Marylou Sharman ; 17 août 2023 」
tw: accident de la route, blessure, dépression, sexe.

Il est dans un sale état Nash quand il arrive devant l'appartement de Marylou. Il va pour frapper à la porte mais sa main abîmée et encore endolorie de la nuit reste suspendue dans les airs comme s'il n'était pas sûr de faire vraiment le bon choix. Pourquoi se retrouve-t-il là après tout ? Marylou et lui ça ne rime à rien, il le sait. Elle lui a dit plein de fois, et il l'a cru, la plupart du temps. Lui aussi s'en est convaincu, persuadé de ne trouver son bonheur que dans des relations d'un soir. Pourtant ce soir il se retrouve devant sa porte. Il ne l'avouerait pour rien au monde, et sans doute que lui-même n'en a pas véritablement conscience, mais il a besoin d'elle. Plus que jamais, il a besoin d'elle putain. Il ne peut pas l'expliquer, et de toute façon il n'en a pas envie, il n'a pas le courage ce soir de se poser des questions. Pas après la nuit dernière et la journée qu'il vient de passer. Il est exténué Nash, on dirait un zombie et il se remet à peine de ses émotions. Il a essayé de faire bonne figure depuis hier, et à présent qu'il est devant sa porte il sent la pression se relâcher. Pourtant il se contient, encore. Il ne veut pas lui montrer ses fêlures. Il veut juste oublier. Dans ses bras pour commencer.

« Jamie putain t'es où bordel ?!! » Il vient de quitter le dernier bar de Peacock et toujours aucune trace de Jamie. Il fait tout pour garder son calme Nash mais il sait au fond que quelque chose cloche. Pourtant il reprend le volant et il se convainc qu'il va le retrouver. Il est flic bordel, il ne peut que le retrouver, c'est son boulot de retrouver les personnes disparues. Pourquoi il y arrive pas avec son meilleur ami qu'il connaît par cœur ?

« Nash, on vient de retrouver une voiture empalée dans un arbre. » Son sang ne fait qu'un tour. Il prend ses clés qu'il a posé sur le comptoir en arrivant et demande la position de l'accident mais son collègue lui dit que les pompiers sont déjà en train de l'évacuer. Il ne peut pas le perdre lui non plus. Bordel il ne peut pas. Pas lui. Pas encore.

Nash...tu es au courant ? On vient de m'appeler. Il le reçoit à l'instant où il va pour quitter le poste de police. Louise. Il lui avait promis putain. Il lui avait promis qu'il le retrouverait et il a échoué. Il lâche un cri dans l'obscurité de la nuit et son poing vient s'aplatir contre le mur de l'entrée du poste.

« Je suis là Louise, ça va aller. » Lâche-t-il alors qu'il la tient serré contre lui encore quelques instants. Elle a besoin de soutien et à défaut d'avoir pu être à temps pour Jamie, il est là pour elle. Il est 4h du matin. Il n'a pas encore vu son meilleur ami mais il laisse le temps à Louise de rester seule avec lui. Elle en a besoin. Il sort quelques instants de l'hôpital, lui promettant de rester juste devant si elle a besoin de lui mais pour lui c'est trop, il faut qu'il sorte de là. Il faut qu'il respire. Il n'arrive plus à respirer.

« T'as une sale tête. » Dit-il avec un léger sourire à son meilleur ami alors qu'il ne peut s'empêcher de lui prendre la main et de la serrer fort. Bordel qu'il a eu peur. Et maintenant qu'il le voit la pression retombe et il a presque envie de chialer. « Refais plus jamais ça. »

« On a quelques questions à vous poser. » Il connaît bien l'inspecteur qui vient de rentrer dans la chambre de Jamie. Il ne peut rien dire, ni même être celui qui lui pose les questions, trop impliqué, mais il reste là, pas loin de lui. Il surveille Nash, et il essaie de comprendre. Comprendre comment il a pu laisser son meilleur ami en arriver là.

Nash, j'ai appris pour Jamie... Je suis désolée. Ça va toi ? « Plus jamais » apparaît sur l'écran de son téléphone. Le battement de son cœur s'affole dans sa poitrine et il met ça sur le compte de la situation. Il est encore dans ce satané couloir d'hôpital pendant que les Williams sont au chevet de Jamie. Il n'arrive pas à les laisser, c'est un peu comme sa famille maintenant. Il sait qu'il est à sa place avec eux. Pourtant il a besoin de sortir d'ici. Et si... ses doigts tapotent sur l'écran tactile et il envoie son message. On peut se voir ?


La porte s'ouvre alors que sa main n'a toujours pas bougé. Elle retombe mollement près de son corps et il sourit à la rousse qui lui fait face. Il est presque 22h, il n'a qu'une envie c'est juste dormir pourtant il sait qu'il a fait le bon choix quand elle apparaît dans l’entrebâillement de la porte. Il ne lui dira probablement jamais mais elle est belle Marylou. Elle le rend fou mais elle est tellement belle. Et c'est tout ce qu'il a besoin ce soir.

« Je sais ce qu'on avait dit par sms... je n'ai pas changé d'avis... ce soir c'est juste exceptionnel. » Se justifie-t-il, encore sur le palier. Et il croit ce qu'il dit. Parce qu'aujourd'hui il a faillit perdre son meilleur ami. Parce qu'aujourd'hui après plus de dix ans, il est rentré à nouveau dans un hôpital. Parce qu'aujourd'hui après cinq fois passées à ses côtés, il a juste besoin de sentir la chaleur de sa peau contre la sienne.

Il ne sait pas vraiment ce qu'il attend Nash. Un signe ? Une pique bien lancée ? Ou simplement le signal qu'il peut entrer. Ses yeux fixent les siens avec une intensité folle. Il ressent le feu qui lui brûle les entrailles. Il a envie d'elle c'est certain, comme toutes les fois où ils sont dans la même pièce, attirés l'un par l'autre comme des aimants. Et il ne tarde pas à lui faire savoir. Ses pas franchissent la distance qui les sépare et il plaque avec avidité ses lèvres sur les siennes. La chaleur de ce baiser irradie tout son corps et il referme son étreinte dans le bas de son dos, réduisant l'espace qu'il restait encore entre leurs deux corps. Sa main encore abîmée par le coup de cette nuit glisse dans ses cheveux et s'échoue dans son cou. Il referme la porte d'un coup de pied, tant pis pour les colocataires, c'est le plus loin de ses soucis. Et tant pis pour les promesses qu'ils s'étaient faites. De ne plus jamais se revoir. Ce soir il a juste envie de les oublier et de la faire sienne. Une dernière fois.

I see it in the news
I see it in your eyes, oh
I try to let you go, then I choke
I change my mind
Let's face the truth, I'm terrified
icons tumblr

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I'm so into you
And I know I just met you
But the way you move is beating up my heart
Have you ever loved someone
So much it tears you apart
MODO wildest dreams
Marylou Sharman
Marylou Sharman
messages : 1347
pseudo : Plum (elle)
id card : Emma Stone ; c : panic station (av) moi-même (sign)
multicomptes : jamie (s. claflin) , gloria (m. moore)
à contacter : Jamie
triggers : à discuter par mp
warnings : abandon parental, séparation fraternelle forcée, morts de membres de la famille, maladie dégénérative précoce.
présence : presque constamment présente
If you're not mine and I'm not yours (mash) YyVscx2e_o
âge : le fameux cap de la trentaine a été atteint le 12 février, elle l'a certes un peu redouté, mais elle compte bien profiter de sa jeunesse le plus longtemps possible.
occupation : elle aime dire qu'elle a toujours été photographe dans l'âme, et c'est un peu vrai. ce rêve s'est concrétisé il y a maitenant sept ans, et malgré les nouveaux défis qui se dressent devant elle, elle fera tout pour faire perdurer ce rêve.
statut civil : en couple avec nash, depuis fin octobre. malgré toute leur réticence, il a fini par lui voler son coeur et lui offrir des papillons dans le ventre. elle essaie de garder confiance malgré l'angoisse que cette idylle lui procure. c'est qu'elle l'aime, cet imbécile.
orientation : pansexuelle, elle n'a franchement jamais accordé la moindre réelle importance au sexe de la personne, se laissant guider au gré du vent.
habitation : squatte une joyeuse colocation au #6591, south oceanside, elle a prévu que ça ne soit que temporaire, mais elle commence à apprécier cet environnement.
pronom ig : elle
disponibilités : pas dispo, on ralentit

en cours
¬ ft nash (2)
¬ ft louise (2)
¬ ft nash (3)
¬ ft nash (4)

→ soon
you ?

infos rp : fréquence, réponse entre deux jours et deux semaines, à priori.
mots, la plupart du temps entre 500 et 1000 mots, il peut m'arriver de faire plus en fonction de l'inspiration.
style, j'écris à la troisième personne, les dialogues en français principalement.

couleur, #E1474B

en vrac :
If you're not mine and I'm not yours (mash) M3pSPLfF_o
I feel the Earth move under my feet

Oh, darling, when you're near me
and you tenderly call my name
I know my emotions are something I can't tame
I just got to have you, baby.


   
 
If you're not mine and I'm not yours
「 feat. @Nash Miller ; 17 août 2023 」
tw: accident de la route, blessure, dépression, sexe.

Elle tourne en rond dans sa chambre, les doigts portés à sa bouche par nervosité. Elle se ronge les ongles, les yeux rivés sur son téléphone. Elle a eu la nouvelle un peu plus tôt dans la journée, par Louise, qu’elle peut déjà s’imaginer rongée par l’angoisse. Elle lui a proposé de venir, mais sans grande surprise, les couloirs de l’hôpital sont déjà remplis des proches de Jamie. Un putain d’accident de voiture. Elle ne comprend pas, trouve son amie cryptique, mais elle sait pertinemment qu’elle n’a pas à chercher plus, si on ne veut pas lui dire. Une pensée, après celle envers Louise, vient automatiquement lui empoisonner l’esprit, s’immisçant vicieusement dans son cœur pour le faire battre un peu trop fort à son goût. Et Nash, comment se sent-il ? Il est forcément au courant, forcément avant elle, bien plus proche du couple, en particulier de Jamie. Elle voudrait ne pas y penser, elle voudrait ne se soucier que de Louise, que de son amie proche, mais cette pensée-là vient lui accaparer ses réflexions. Son téléphone en main, voilà des heures qu’elle hésite. Envoyer un message, ou ignorer totalement, faire comme si de rien n’était. De toute façon, ils sont clairs, non ? Rien entre eux, encore moins de sentiments. Il n’a pas besoin d’elle, elle n’a pas besoin de lui, et elle n’est certainement pas du genre à jouer les infirmières avec qui que ce soit, surtout qu’il la rend folle à chaque échange.

Voilà plus de cent pas qu’elle fait entre les quatre murs de sa chambre, interrompue brièvement par ses colocataires qui s’amènent à sa porte pour lui demander qui est mort. Elle pourrait en rire si ça n’avait pas été aussi proche d’être le cas. Elle les renvoie nerveusement en claquant la porte, puis s’échoue sur son lit, son téléphone toujours en main. Envoyer, ou ne pas envoyer ? Dix-neuf heures. Des heures qu’elle n’ose pas. Et puis quoi encore ? Depuis quand elle fait autant de manières ? Elle râle, puis finit par appuyer sur envoyer, du bout du doigt. Tant pis. Elle ne s’inquiète pas, elle s’interroge, c’est tout. Comme un être humain normal, qui connaît quelqu’un qui a failli perdre son meilleur ami. C’est tout. Elle pose directement son téléphone sur le lit comme s’il s’agissait d’une bombe prête à exploser. « Merde ! » Elle le rattrape et tente de trouver un moyen d’effacer son message… qu’il a déjà ouvert. Trop tard. Elle reste un peu, attendant une réponse qui finalement ne vient pas, soupire en riant de sa propre absurdité avant de reposer son téléphone négligemment puis de sortir de sa chambre, à la recherche de la compagnie de ses colocataires pour se sortir cette pensée sinueuse de la tête.

Vingt-et-une heures passé, elle revient dans sa chambre et inspecte son téléphone pour y apercevoir la réponse de Nash, qui lui demande s’il peut passer. Elle hésite. Est-ce que c’est une si bonne idée ? Ils s’étaient pourtant dits qu’ils ne se reverraient plus, qu’il n’y avait absolument rien à construire entre eux, que, de toute façon, ce n’était pas leur objectif. Ni leur envie, d’ailleurs. Elle relit le message, pour finalement l’inviter à la rejoindre chez elle. Tant pis. Elle n’a pas envie de le laisser dans cet état, pas envie de se poser plus de questions que ça. Elle se doute qu’elle regrettera. Peut-être. Pour l’heure, ça n’a plus la moindre importance. Il lui dit qu’il quitte l’hôpital, et elle l’attend, un peu bêtement. Sérieusement, qu’est-ce qu’elle est en train de faire ? Depuis quand elle se soucie ne serait-ce que de son existence ? N’empêche qu’elle est là, encore à faire les cent pas en se demandant combien de temps il faut pour arriver ici, de l’hôpital. Le temps passe et elle finit par regarder par la fenêtre proche de l’entrée pour voir s’il n’arrive pas. Elle le voit là, sur le pas de la porte, la main -blessée- prête à tapoter sur le bois de la porte, le regard vidé par l’émotion, probablement par la fatigue, aussi. Ca lui fait mal au cœur, alors qu’elle ne devrait pourtant rien ressentir de plus qu’un peu de compassion. Elle le regarde, attendant un instant pour voir s’il finira par frapper sur cette foutue porte, mais il a l’air tellement perdu qu’elle aurait presque envie de pleurer, elle aussi. C’est ridicule, parfaitement irrationnel, et totalement à l’encontre de ce qu’ils s’étaient promis. Et pourtant, elle finit par craquer la première et s’avance directement vers la porte pour l’ouvrir en grand sans plus attendre.

Son sourire lui noue la gorge et si sa fierté n’était pas aussi forte, elle l’aurait sans doute déjà pris dans ses bras. Hors de question, se dit-elle, et pourtant, les premiers mots qu’il prononce lui piquent le cœur, qui bat déjà la chamade alors qu’elle fait de son mieux pour ne pas l’écouter. Elle lui sourit un peu tristement, acquiesçant à ses propos, plus émue qu’elle ne le devrait vue la situation. La main toujours sur la porte, elle finit par s’écarter légèrement pour le laisser passer. « Viens. » Il ne se laisse pas prier, et franchit les derniers pas qui les séparent pour venir s’accrocher à ses lèvres, et elle ne résiste pas, ne fait aucune scène, répondant par la même intensité alors que ses bras viennent entourer son cou, plongeant une de ses mains dans ses cheveux. Tant pis. Tant pis pour tout ce qu’ils se sont dit. Ce soir, c’est une parenthèse. Une parenthèse dans laquelle ils se laissent porter sans réserve, sans conséquence. Il fait claquer la porte d’un coup de pied, un bras entourant sa taille pour la serrer plus fort, l’autre main dans son cou alors qu’elle se laisse emporter en s’abandonnant dans ses bras un instant, son envie de lui plus forte que sa raison.

Pourtant, elle se détache de lui, le souffle court pour observer ses yeux, son visage déjà creusé par la fatigue, l’inquiétude se lisant dans son regard. Elle recule sa tête pour mieux le voir, toujours bien ancrée dans ses bras, plaçant une main délicate sur sa joue. Pour la première fois, elle s’autorise la tendresse, guidée par son inquiétude pour lui, cet inconnu qu’elle n’aime pas. « Qu’est-ce que tu as fait à ta main ? » glisse-t-elle dans un murmure, plus douce qu’à l’accoutumée, n’ayant pas le cœur aux remarques cinglantes. Son pouce s’aventure au creux de ses cernes, avant que sa main ne reprenne le chemin de sa nuque, venant poser ses lèvres sur l’os de sa mâchoire, d’une façon moins sauvage.
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âge : c'est qu'il assume difficilement ses trente quatre années le bougre. comme si le temps n'avait fait que le flinguer d'avantage.
occupation : après avoir été officier pendant plusieurs années, le voici depuis maintenant plusieurs mois au département des affaires classés en tant qu'inspecteur. servir son pays et aider les autres, c'est inscrit en lui depuis toujours. comme une évidence. mais faudrait pas qu'il se laisse bouffer par ça le Nash.
statut civil : complètement fou amoureux de cette rousse qui lui a retourné le coeur. pour la première fois depuis longtemps il est en couple et il n'est pas prêt de la laisser filer.
orientation : à vrai dire il ne s'est jamais trop posé la question Nash. rien ne l'a jamais plus attiré que les courbes féminines. complètement hétérosexuel, sans aucun doute.
habitation : dans un loft au #88 south oceanside.
pronom ig : il
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en vrac : Nash enchaîne les aventures, sans vouloir se poser. la solitude lui va très bien - il est accro aux caramels et en a toujours un paquet à son boulot - il a gardé ses carnets de croquis, précieusement, dans une boîte dans sa penderie. des portraits de Maddie, surtout - il oublie souvent ses clés de voiture, trop souvent même et il finit la plupart du temps en transport en commun - Nash adore les animaux, il a un chat d'ailleurs qui lui fait payer un loyer pour vivre chez lui - il passe un nombre incalculable d'heures à son travail, il aimerait lever le pied mais il n'y arrive tout simplement pas, et de toute façon personne ne l'attend à la maison, à part son chat propriétaire mais seulement pour la bouffe, ce profiteur - Nash a une phobie des hôpitaux, trop de mauvais souvenirs qu'il aimerait oublier - souhaiter les anniversaires c'est pas pour lui, encore moins les cadeaux, pas besoin d'espérer
   
 
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「 feat. @Marylou Sharman ; 17 août 2023 」
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Pourquoi il se retrouve chez elle Nash ? Cette question lui a effleuré l'esprit quelques secondes auparavant alors qu'il se tenait là devant sa porte prêt à frapper. Et pourquoi alors qu'il la tient à présent contre lui la réponse l'effraie ? Ils s'étaient pourtant jurés de n'être rien de plus qu'éphémères, pourtant six fois en un été n'a rien d'éphémère. Il le sait alors que ses bras à elle viennent entourer son cou. Pourtant il n'a pas envie de partir, il ne voudrait pour rien au monde être ailleurs. Il n'a pas besoin de se changer les idées avec une conquête, non il a juste besoin que ce soit elle. Mais il n'est pas prêt à se l'avouer Nash, préférant se persuader qu'il n'est ici que pour passer un bon moment. Après tout pourquoi d'autre serait-il là ? Elle se détache de lui et déjà il sent le manque envahir ses lèvres pourtant ses yeux fixent les siens avec la même intensité et un pincement au cœur le fait se demander. Pourquoi peut-il déceler une once d'inquiétude dans son regard, à elle ? S'inquiète-t-elle pour lui ? Ou pour la situation de Jamie et Louise ? Le souffle court de leur baiser se transforme en palpitations dans sa poitrine. Incontrôlables, il ne sait mettre de mot sur ce qu'ils vivent à cet instant précis. Perdu, il la fixe, sans bouger, fermant les yeux quand elle pose sa main sur sa joue. Tellement peu habitué à ce genre de contact entre eux, il ne réagit pas au début, comme interdit, après tout c'est elle qui a été la première à établir les limites... Pourquoi maintenant ? Il n'a pas envie qu'elle agisse ainsi par pitié ou tout autre sentiment qu'elle n'a définitivement l'air que de ressentir envers lui. Pourtant alors qu'il plonge dans son regard, pour la première fois depuis le début, il entrevoit une autre Marylou. Et ça l'effraie. Ça le perturbe, ça lui plaît, tout se contredit en lui et il reste un moment sans voix alors qu'elle vient de lui demander ce qu'il avait fait à la main. La main en question derrière sa nuque, comme par automatisme, descend le long de son cou pour finir par s'échouer en haut de sa poitrine. Il peut sentir les palpitations de son cœur, il pourrait presque penser qu'ils sont plus rapides qu'à l'accoutumé mais il n'ose même pas imaginer ça. C'est Marylou après tout ! Il fixe sa main abîmée de la rage de n'avoir pu retrouver Jamie à temps et ses yeux dérivent sur sa peau juste en dessous. C'est à son tour de sentir son cœur s'affoler dans tout son être. « Rien... je... » Elle le désarme Marylou. Pour la première fois depuis leur rencontre il peut presque penser qu'elle s'inquiète pour lui. Pour la première fois aucune pique ne sort de sa bouche. Comment doit-il réagir ? Ça le désarçonne. « disons que le mur a gagné... » Se contente-t-il de répondre. Esquissant un léger sourire qui s'estompe aussi vite qu'il est apparu. Elle souligne ses cernes avant de poser un baiser sur sa mâchoire. Peut-être s'est-il endormi finalement à l'hôpital avant de la rejoindre ? Il est perdu Nash. Elle a cet effet sur lui Marylou qu'il arrive de moins en moins à maîtriser. Mais en a-t-il vraiment envie, de le maîtriser ?

Il n'a pas envie que ce contact entre eux s'arrête. Pourtant il sait qu'il devrait arrêter les frais avant que ça devienne trop sérieux. Mais c'est trop tard maintenant. Ses mains glissent autour de ses hanches et resserrant fermement son étreinte il la hisse pour qu'elle enroule ses jambes autour de sa taille. Il fait les quelques pas qui les séparent de sa chambre à elle, qu'il connaît à présent depuis la dernière fois où il s'est aventuré chez elle et referme la porte derrière eux avant de la poser délicatement sur le lit, appuyant tout son poids sur ses bras pour ne pas l'écraser. Il n'est pas là pour parler de ce qu'il s'est passé cette nuit, encore moins de ce qu'il ressent. Il veut juste ouvrir cette parenthèse avec elle et ne jamais la refermer. Enfin si bien obligé après. C'est dans leur « contrat » après tout. Il reste un instant à la regarder, la surplombant de tout son poids, sa main le tiraillant alors qu'il essaie de se maintenir dessus. Il la retire d'ailleurs et garde son équilibre sur son autre bras. Ses doigts effleurent son visage avant de plonger ses lèvres sur les siennes. Un baiser doux, presque timide. Mais la passion revient bien vite, il ne veut pas lui faire penser qu'il commence à ressentir plus que de l'attirance pour elle de toute façon. Parce qu'il ne veut pas l'admettre. Ses doigts descendent à nouveau le long de son cou pour finir sur son ventre où il commence à passer sa main sous son haut. La chaleur de sa peau irradie le long de son échine. Un grognement provenant de son ventre brise le silence de la pièce et il ne peut s'empêcher de s'arrêter et lâcher un léger rire avant d'ouvrir les yeux et de la regarder entre deux baisers. Depuis combien de temps n'a-t-il pas avalé quelque chose ? Trop occupé à s'occuper de ses amis, il en a presque oublié de manger. « Pardon... j'aurai dû manger un bout avant de venir... » Glisse-t-il en souriant sans lui laisser le temps de répondre. Il se jette à nouveau sur ses lèvres. Comme s'il se nourrissait de ses baisers.
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statut civil : en couple avec nash, depuis fin octobre. malgré toute leur réticence, il a fini par lui voler son coeur et lui offrir des papillons dans le ventre. elle essaie de garder confiance malgré l'angoisse que cette idylle lui procure. c'est qu'elle l'aime, cet imbécile.
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Il ne devrait pas être ici. Pas avec elle. Elle ne sait même pas vraiment pourquoi elle a accepté qu’il vienne. A-t-elle eu pitié de lui ? Cherche-t-elle à se racheter une petite conscience ? Fait-elle ça pour avoir l’impression d’aider au moins un peu ? Elle a mal au cœur de le voir si fragilisé, diminué par la peine qui l’assaille alors qu’elle ne l’a encore jamais vu dans un tel état. Et puis, ça lui fait peur. Ca lui fait peur, parce que ça n’a rien à voir avec la pitié, ou son envie d’avoir bonne conscience, mais ça a tout à voir avec lui et à la petite fissure qui se creuse au coin de son coeur à elle en le voyant la main portée sur sa porte sans pour autant frapper. S’il avait plu, il aurait certainement pris l’eau sans broncher. Elle le laisse finalement entrer avec le cœur déchiré, et alors qu’il capture ses lèvres comme pour se raccrocher à une bouée, elle ne pense même plus au fait qu’il ne devrait pas être ici. Qu’il ne devrait pas être avec elle. Elle le sait, demain, elle regrettera. Demain, elle se maudira d’avoir laissé la fragilité s'immiscer dans leur relation qui n’en est pas vraiment une. Que sont-ils, au final ? Ils n’ont rien statué, si ce n’est le fait que chaque fois qu’ils se voient est censée être la dernière, et pourtant, ils se retrouvent toujours au même point. Elle n’ira pas avouer qu’elle pense à lui souvent, quand il n’est pas là, qu’elle l’a déjà pris en photo une fois, sans rien dire, et enfoui le papier bien au fond d’un tiroir pour ne pas y penser. Elle n’ira pas non plus dire que son cœur bat un peu plus fort quand il s’approche, qu’elle sent ses joues rosir à son contact, et que ça fait quelques semaines maintenant qu’elle n’a vu personne d’autre. Pas par fidélité, ça non, mais par manque d’envie. Par simple manque d’envie. Ce n’est pas une histoire, et ils n’ont rien à construire, deux bombes à retardement qui s’entrechoquent et s’approchent dangereusement de l’explosion, et pourtant, son cœur se serre de le voir aussi déboussolé.

Elle se fait plus douce et se surprend elle-même à toucher délicatement sa joue, inquiète de son état, le voyant fermer les yeux à son contact. Cette soirée est une parenthèse, pense-t-elle, et dans cette parenthèse, elle peut laisser passer cette douceur et cette intimité qu’ils ne se connaissent pas, mieux, qu’ils se refusent. Juste cette fois. Elle lui demande pourquoi sa main est blessée, inquiète de ce qu’il a pu faire dans ce laps de temps où la panique a pu l’emporter, et elle le voit, que ça le désarçonne, qu’il ne comprend pas pourquoi elle réagit comme ça, elle qui s’est toujours évertuée à dire qu’il n’y avait rien entre eux, voilà qu’elle s’inquiète de son état. Et sa réponse lui fait mal au cœur, alors qu’elle bascule sa tête de côté en souriant tristement. Ça n'a rien de drôle, et son sourire lui pique le palpitant. Elle explore ses cernes en comprenant que la nuit, et la journée, ont dû être bien difficiles, devinant déjà le manque de sommeil sous ses yeux pochés. Ce qu’elle aimerait pourquoi lui offrir du réconfort, tout ce qu’elle peut pour atténuer la douleur qu’il a pu ressentir, et qu’il ressent encore. En a-t-elle vraiment le droit ? Ne sont-ils pas déjà en train de dépasser les limites qu’ils s’étaient fixées, bien nettes et déterminées à l’avance ?

Il se raccroche encore à elle en la soulevant du sol sans plus attendre, la transportant jusqu’à sa chambre alors qu’elle enroule ses jambes autour de lui, le serrant plus fort dans ses bras sans rien dire de plus. La porte se referme derrière eux et il la dépose sur le lit, la surplombant en la regardant un instant alors que ses mains à elle viennent trouver logis au niveau de sa nuque, entrelaçant ses doigts comme pour l’emprisonner dans ses bras. Il a le regard triste et l’air blafard, et dans tout ça, tout ce qu’elle trouve à faire, c’est de lui sourire, glissant ses doigts sur la base de ses cheveux, s’autorisant à le choyer au moins un peu, au moins ce soir. Il l’embrasse différemment, et c’est comme s’ils ne s’étaient jamais embrassés, jamais vraiment, jamais comme ça, succombant à la tentation timide du moment, et elle savoure, Marylou, malgré elle, elle savoure de l’avoir dans ses bras, comme ça, pour un échange si doux auquel elle n’est plus habituée. Il intensifie le baiser et elle comprend finalement que ce n’est pas tellement cette douceur qu’il est venu chercher. Ou alors, a-t-il décidé de s’en affranchir, comme un moyen d’oublier, se servant plutôt d’elle comme une poupée. Elle a mal au cœur de trop réfléchir, se laissant simplement faire tandis que les mains chaudes de Nash viennent se balader contre sa peau, sous son haut.

Elle enroule alors à nouveau ses jambes autour de lui, une main glissant le long de son cou pour serrer le col de son t-shirt en répondant à ses baisers avec la même envie, bientôt interrompue par les gargouillements de son estomac, qui leur arrachent finalement un rire à tous les deux, entre deux baisers. Ils se détachent et elle l’observe alors qu’il s’excuse, comme si c’était quelque chose qu’elle pouvait lui reprocher. Elle comprend alors que ça doit faire un moment qu’il n’a pas mangé, et s’il l’empêche de rétorquer tout de suite, attaquant bien trop rapidement ses lèvres comme pour la faire taire, elle le repousse de sa main sur son torse. « Attends, arrête. Ça fait combien de temps que tu n’as rien mangé ? » Elle se doute un peu de la réponse, et si ça ne devrait pas spécialement la concerner, elle se relève pourtant, se dégageant un peu de lui pour s’asseoir et lui faire face. « Et regarde ta main… tu l’as traitée, au moins ? » Elle a bien vu, que ça lui faisait mal, elle le voit bien, son air détruit dans le regard. Elle soupire, pas vraiment exaspérée par la situation, mais par ses réactions. Elle ne devrait pas s'inquiéter, pourtant. Ce n’est pas son problème. Il est venu chercher ce qu’elle peut lui donner, rien de plus, alors pourquoi se lève-t-elle finalement, quittant le lit pour lui attraper sa main valide et l’attirer pour le faire se lever lui aussi. « Viens, on va commencer par s'occuper de ta main. Benêt. » Bah oui, faut bien qu’elle se raccroche au moins à son petit trait d’humour un peu vexant, quand même. Qu’il ne soit pas totalement dépaysé. Elle lui sourit, d’une façon différente de son sourire habituel, et voyant qu’il ne la suit toujours pas, soupire à nouveau. « Parenthèses ? » Parce que ce soir, c’est différent. Ce soir n’aura jamais existé, lorsque le soleil viendra leur caresser la peau au matin.

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Nash Miller
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pseudo : Lolote
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warnings : dépression, prison, corruption, escroquerie, maladie
présence : présence réduite
If you're not mine and I'm not yours (mash) C5716ec15dd34204c512afd9882ef106a18a5c9b
âge : c'est qu'il assume difficilement ses trente quatre années le bougre. comme si le temps n'avait fait que le flinguer d'avantage.
occupation : après avoir été officier pendant plusieurs années, le voici depuis maintenant plusieurs mois au département des affaires classés en tant qu'inspecteur. servir son pays et aider les autres, c'est inscrit en lui depuis toujours. comme une évidence. mais faudrait pas qu'il se laisse bouffer par ça le Nash.
statut civil : complètement fou amoureux de cette rousse qui lui a retourné le coeur. pour la première fois depuis longtemps il est en couple et il n'est pas prêt de la laisser filer.
orientation : à vrai dire il ne s'est jamais trop posé la question Nash. rien ne l'a jamais plus attiré que les courbes féminines. complètement hétérosexuel, sans aucun doute.
habitation : dans un loft au #88 south oceanside.
pronom ig : il
infos rp : j'écris à la troisième personne, entre 500 et +1000 mots suivant l'inspiration <3
en vrac : Nash enchaîne les aventures, sans vouloir se poser. la solitude lui va très bien - il est accro aux caramels et en a toujours un paquet à son boulot - il a gardé ses carnets de croquis, précieusement, dans une boîte dans sa penderie. des portraits de Maddie, surtout - il oublie souvent ses clés de voiture, trop souvent même et il finit la plupart du temps en transport en commun - Nash adore les animaux, il a un chat d'ailleurs qui lui fait payer un loyer pour vivre chez lui - il passe un nombre incalculable d'heures à son travail, il aimerait lever le pied mais il n'y arrive tout simplement pas, et de toute façon personne ne l'attend à la maison, à part son chat propriétaire mais seulement pour la bouffe, ce profiteur - Nash a une phobie des hôpitaux, trop de mauvais souvenirs qu'il aimerait oublier - souhaiter les anniversaires c'est pas pour lui, encore moins les cadeaux, pas besoin d'espérer
   
 
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「 feat. @Marylou Sharman ; 17 août 2023 」
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Il ne devrait pas être ici. Oh non il ne devrait pas. Alors pourquoi ressent-il cette sensation de plénitude d'être avec elle ? Comme s'il se trouvait enfin à sa place, alors qu'il la tient là, contre lui. Mais il ne devrait pas ressentir ça Nash, et il balaie ce sentiment aussi vite qu'il est arrivé parce que c'est interdit. Alors pourquoi entrevoit-il autre chose dans ses yeux ce soir ? Pourquoi alors qu'il fait tout pour ne pas s'attacher, pour ne pas vouloir plus, pourquoi lui promet-elle silencieusement une autre possibilité à laquelle il se raccroche dangereusement ? Elle l'emprisonne de ses bras et il fige le moment. Il capture ce moment pour s'en souvenir. Ce sourire qu'elle lui renvoie, ces caresses qu'elle lui fait, il va se réveiller Nash, pourquoi ça le touche autant ? Ce baiser est vrai. Il n'y a plus de jeu, plus de faux-semblant. Comme s'il redécouvrait le goût de ses lèvres, la chaleur de son corps. C'est doux, simple, sincère. Mais il n'a pas le droit Nash, bordel qu'est-ce qu'il fait ? Il reprend bien vite la cadence habituelle, parce qu'il sait ce qu'ils sont, des amants, et rien de plus. Il n'a pas le droit de ressentir plus. Et puis, à quoi bon ? Elle ne ressentira jamais autre chose pour lui Marylou, il le sait. Et il le comprend alors qu'elle répond à ses baisers avec la même ardeur qu'il s'évertue à lui donner. Il est exténué Nash, pourtant elle lui donne la force d'avancer. Comme s'il se rechargeait à son simple contact.

Leurs rires emplissent la pièce et pour la première fois depuis longtemps, il a l'impression qu'elle se laisse être elle-même avec lui. Elle rit d'un rire qu'il n'avait jamais encore entendu. Comme si elle ne le contrôlait pas. Et lui non plus. Il ne contrôle plus rien ce soir. Il ne sait pas si c'est la fatigue qui le rend ainsi mais il a l'impression d'être dans une autre dimension. Il a l'impression que tout est possible ce soir, qu'ils peuvent être bien plus que de simples amants. Et ça lui plaît. Beaucoup trop. Il prend à nouveau le chemin de ses lèvres et elle l'arrête bien trop vite, sa main posée sur son torse. Il se détache à contre cœur et plonge son regard dans le sien. C'est vrai ça, depuis combien de temps n'avait-il rien mangé ? Il réfléchit un instant alors qu'elle se dégage de leur étreinte, la suivant du regard, impossible de s'en détourner. Il comprend qu'elle ne le lâchera pas de sitôt et il se relève doucement en position assise, lui faisant face à son tour. Ses yeux se posent sur sa main quand elle y fait référence et instinctivement il bouge les doigts comme pour s'assurer qu'elle va bien. Ça lui arrache une grimace qu'il essaie de contenir pour ne pas qu'elle s'inquiète. C'est rien vraiment, ça passera en quelques jours. Il n'a même pas le temps de répliquer qu'elle se lève déjà et l'attire à lui. Il referme sa prise, comme s'il s'accrochait à ce contact. Un simple contact qu'ils partagent rarement et pourtant. Pourtant ça fait remonter un frisson dans son dos. « Benêt ? » Répète-t-il en souriant alors qu'il ne bouge toujours pas. « Tu m'a habitué à mieux Sharman... » Et ses yeux dévorent les siens. Mais c'est son sourire qui le déstabilise à nouveau. Il est différent, il n'est pas sarcastique comme d'habitude. Qu'est-ce qui a changé ? Agit-elle par pitié ? Il a envie de la suivre, oh ça oui, pourtant il ne peut s'empêcher de se demander. Pourquoi maintenant ? Pourquoi comme ça ? Elle soupire et son cœur manque un battement. Parenthèses ?

« Qu'est-ce que ça veut dire Marylou ? Qu'est-ce qu'on fait ? » Il n'a plus envie de jouer.

Il se laisse aller un instant, se laissant glisser hors du lit pour s'approcher d'elle. Pourquoi devient-elle douce maintenant ? A-t-elle pitié de lui ? L'idée s'insinue dans son esprit et il n'arrive plus à penser à autre chose. Il n'a pas envie qu'elle agisse ainsi parce qu'il en a besoin. Il n'arrive même pas à penser que c'est parce qu'il y a peut-être autre chose entre eux. Ça lui pourrit le moment et il fait un pas en arrière. Peut-être n'aurait-il dû vraiment pas venir ? Quand va-t-elle lui lancer une pique ? Et s'il commençait le premier ? Peut-être c'était mieux ainsi. Peut-être... « Tu n'as pas besoin de faire semblant de t'inquiéter pour ma main tu sais... » Lâche-t-il avec un sourire narquois. Il ne reconnaît même pas le son de sa voix mais il ne flanche pas. C'est mieux ainsi. Ça respecte leur accord. Et puis ça respecte surtout ce qu'il s'était juré, de ne jamais s'attacher à nouveau. Il n'a pas besoin de ça Nash. Il n'a pas besoin d'aimer, il est déjà passé par là, il a déjà donné. « ça peut servir tu vois... » il fait référence à ce qu'elle lui a dit par sms et il s'en veut déjà. Bordel pourquoi il s'en veut au juste ? C'est elle qui est froide et qui n'arrête jamais et qui tout d'un coup devient douce et attachante et il devrait jouer son jeu ? Il s'attend à ce qu'elle le fasse souffrir. Il sait qu'elle va le faire souffrir. Toute cette relation est une mascarade. Et il a déjà donné Nash. Ses yeux fixent les siens avec une lueur de défi. Va-t-elle en rester à leur relation purement physique ? Ou en resteront-ils là pour ce soir ? Il est perdu Nash, elle l'a déstabilisé au plus haut point et il ne sait comment il en est arrivé à débiter toutes ces âneries. Ça ne lui ressemble pas pourtant il est là, devant elle à attendre qu'elle lui réplique une méchanceté. Et pourtant il espère, au fond, qu'elle ne le fera pas. Il espère, parce qu'au fond, il n'a qu'une envie : rester.

Alors il roule des yeux et il est prêt à s'excuser. Bordel il ne se reconnaît plus. Qu'est-il en train de se passer ? Le conflit intérieur en lui est insupportable. Il supporte pas de la faire souffrir et en même temps il sait que s'il ne le fait pas, c'est lui qui souffrira. Elle n'est pas du genre à être douce Marylou. Et après cette nuit, ils redeviendront comme avant. Ce qui lui allait très bien jusqu'à maintenant. Vraiment ? Alors il souffle à son tour et son regard se fait plus doux. « Parenthèses. »

Cette parenthèse sera dure à refermer. Bordel. À quoi jouent-ils ?
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occupation : elle aime dire qu'elle a toujours été photographe dans l'âme, et c'est un peu vrai. ce rêve s'est concrétisé il y a maitenant sept ans, et malgré les nouveaux défis qui se dressent devant elle, elle fera tout pour faire perdurer ce rêve.
statut civil : en couple avec nash, depuis fin octobre. malgré toute leur réticence, il a fini par lui voler son coeur et lui offrir des papillons dans le ventre. elle essaie de garder confiance malgré l'angoisse que cette idylle lui procure. c'est qu'elle l'aime, cet imbécile.
orientation : pansexuelle, elle n'a franchement jamais accordé la moindre réelle importance au sexe de la personne, se laissant guider au gré du vent.
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style, j'écris à la troisième personne, les dialogues en français principalement.

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「 feat. @Nash Miller ; 17 août 2023 」
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Parenthèses. Un espace blanc dans lequel tout peut arriver, tout peut être vécu, imaginé, sans qu’il n’y ait aucune répercussion sur la vraie vie, celle où avouer que cette parenthèse semble bien trop importante reviendrait à s’avouer vaincu. Alors elle le savoure, ce petit espace dans lequel ils peuvent s’exprimer librement, ce petit monde imaginaire où elle est à lui, et il est à elle. Parce qu’au fond, c’est tout ce qu’elle veut. Au fond, elle en rêve, de se plonger dans ses bras indéfiniment, de l’observer exister auprès d’elle, de répondre à ses sourires et caresser doucement sa peau en l’embrassant tendrement. Au fond, elle voudrait pouvoir se libérer de ce poids de ne pas pouvoir espérer plus que ces relations éphémères qui ne durent qu’un temps et la laissent vide. Elle a le cœur qui brûle de le voir blessé, physiquement, mais bien plus mentalement, le regard déchiré par une nuit et une journée d’angoisse, un reflux de ses peurs dont elle n’a même pas idée, mais qu’elle ressent, pourtant. Et alors que leurs rires se mêlent innocemment, alors qu’il se reconcentre sur ses lèvres comme pour effacer la sincérité du moment, elle ne peut s’empêcher de le stopper net, dans cette envie, ce besoin presque viscéral de jouer un rôle qui n’est pas le sien, dans cette parenthèse réconfortante.

Elle se dégage alors, s’asseyant face à lui pour l’observer, l’inquiétude expulsant toutes les barrières qu’ils ont érigées jusque-là. Il tente de faire celui qui va bien, celui qui n’a rien, cachant sa grimace sous un sourire comme si la pénombre suffisait à la dissimuler, comme si elle était dupe et ne comprenait pas, Marylou, qu’il a bien plus mal que ce qu’il ne veut avouer. Son coeur tambourine alors qu’elle soupire légèrement, une expulsion d’air emplie de sentiments, penchant la tête de côté dans un bref sourire qui n’a rien de joyeux, avant de se lever pour espérer l’entraîner avec elle loin du lit, pour quelque chose d’un peu moins creux qu’un énième échange lascif. Elle est têtue, Marylou, et n’a certainement pas dit son dernier mot. Elle lâche une brève insulte, un petit quelque chose qui ressemble plus à un surnom mignon qu’autre chose et ça le fait rire, lui, de la voir aussi peu virulente. C’est vrai qu’elle l’a habitué à pire, et voilà qu’il la voit se radoucir, comme si le masque tombait, brutalement. Elle se contente d’un petit rire en haussant les épaules, sa main toujours dans la sienne sans parvenir à la lâcher un instant. Je suis là, pense-t-elle, sans rien dire, rien que son sourire.

Parenthèses. C’est un mot qui lui va bien, un facilitant, une issue de secours au cas où les regrets viendraient les assaillir le lendemain, et elle les sent déjà venir, mais tant pis. Pour ce soir, tant pis. Il est perdu, déboussolé, probablement déstabilisé par une proximité et une douceur auxquelles ils ne sont pas habitués, et pourtant, c’est son cœur qui se relâche, à se laisser aller. Elle s’approche de lui, alors qu’il s'évertue à rester assis sur ce lit, plaçant ses mains autour de sa tête en se collant à lui. « Ça veut dire, cette nuit n’existe pas. Tout est possible. » Un passage hors du temps, des situations, des conflits, des peurs, de tout ce qui est extérieur. Un moment suspendu de liberté totale qui leur permet d’exprimer l’inexprimable, une boîte de Pandore qui se refermera bien vite pour ignorer les dégâts qu’elle aura causés. Elle rattrape sa main et, cette fois, il se lève lui aussi, se rapprochant d’elle, son air toujours perdu au creux des yeux. Et la pique tombe, et son cœur tique. Petit palpitant qui s’émiette un instant, blessé dans sa sincérité. Elle ne répond pas, fronce les sourcils en réponse à son sourire de couverture, avant qu’un deuxième coup retentit. Cette fois, c’est sa gorge qui prend, se nouant alors qu’il continue de jouer comme si elle ne savait pas, au fond, comme si tout ceci n’était qu’une mascarade de plus. Elle se mord la lèvre pour s’éviter l’affront de verser la moindre larme alors qu’elle a osé la sincérité. Elle ne le pensait pas. Comme lui, elle se cache sous une carapace en acier et choisit ses mots pour mieux attaquer. Elle a fait l’erreur de baisser ses armes un instant et il s’en sert déjà. Elle baisse la tête, petit sourire blessé aux lèvres avant de redresser son regard sur lui, et cet air de défi qui, ce soir, lui donne le tourni. « C’est pas que pour la main, que je m’inquiète. » glisse-t-elle en penchant légèrement la tête, sa main caressant bientôt sa joue, doucement.

Elle ne sait pas de quoi demain sera fait, à quoi ressemblera leur monde quand cette bulle passera, qu’il sera reparti comme si de rien n’était. L’heure n’est simplement pas aux piques et aux faux semblants, la blessure est réelle et douloureuse, et si elle n’en avait cure, elle ne lui aurait pas même envoyé un message. Cette connexion, ce lien, elle fait de son mieux pour les ignorer, tâchant de se convaincre elle-même que ce n’est rien de plus que ce plaisir charnel, ce désir physique sans attache ou sentiment, qu’il lui est insupportable et qu’ils n’ont, de toute façon, rien à faire ensemble, mais l’attache, c’est plus fort qu’elle. Il a capturé la partie de son cœur qui croit encore, celle qui espère, qui rêve et s’éprend, immanquablement. La chute sera fatale, et c’est bien ce qui la terrifie, alors… « Parenthèses. » chuchote-t-elle à nouveau.

Elle attrape sa main et l’entraîne hors de la pièce, dans cet espace qu’il n’a pas vraiment pu explorer, l’incitant à s’asseoir à table avant de l’abandonner pour récupérer le kit de premier secours de sa salle de bain. Elle revient, kit en main, et s’installe face à lui, commençant à s’occuper de sa blessure comme si elle savait y faire, pourtant pas très sûre d’elle. Elle fait de son mieux pour que ses mains ne se mettent pas à trembler, nettoyant les plaies qui se forment à l’aide d’un antiseptique, dans un silence de plomb. Une scène inhabituellement calme et banale, qui n’a rien d’eux, mais qui pourrait leur ressembler un peu. « Comment il va…? » ose-t-elle demander, un peu effrayée par sa réponse, mais elle sait qu’en parler peut aider. « Tu es rentré chez toi entre-temps, au moins ? Tu as dormi ? » Elle ne peut que se douter de ce qu’il va lui dire, mais elle a besoin de ses mots, besoin qu’il s’exprime, qu’il parle, qu’il partage avec elle un bout de sa vie, un bout de sa peine, juste un peu, qu’elle puisse l’attraper au vol et la prendre avec elle, dans cette réalité qui n’existe pas. Qui n’existera plus jamais.

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statut civil : complètement fou amoureux de cette rousse qui lui a retourné le coeur. pour la première fois depuis longtemps il est en couple et il n'est pas prêt de la laisser filer.
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Parenthèses. Voilà bien trop de parenthèses depuis le début de leur, quoi ? Aventure ? Il ne sait même pas ce qu’ils sont. Alors comment peuvent-ils insérer des parenthèses dans quelque chose qui n’existe normalement pas ? Il est perdu Nash pourtant il est bien là ce soir. Avec elle. Il aurait pu aller n’importe où, rentrer chez lui, rester à l’hôpital, rejoindre Archie ou Nora. Trouver les bras de Cassie juste pour la nuit, pour s’amuser comme au bon vieux temps. N’importe où et pourtant il se retrouve chez elle, encore une fois. Inexorablement attiré auprès d’elle. Malgré tous les interdits qu’ils érigent l’un et l’autre. Il se retrouve là, au creux de ses bras. Et bien qu’il ne l’avouerait jamais, c’est bien là qu’il veut être. Là et nulle part ailleurs. Elle vient se plaquer contre lui, encadrant son visage et instinctivement il referme ses bras dans le bas de son dos. Comme pour ne jamais plus la laisser partir. Tout est possible. Ses yeux plongent dans les siens et un instant il comprend. Que tout est possible. Mais que tout est éphémères aussi. Et il redescend bien vite. De ce petit nuage qu’ils ont commencé à escalader. De cette petite bulle si fragile qu’elle est prête à exploser.

Il s’en veut déjà. Il ne pense même pas à ce qu’il dit. Il sort ça juste pour se protéger au fond. Se protéger de ce sentiment qui commence déjà à s’insinuer entre ses fêlures. Elle a rien fait Marylou pour qu’il reste avec elle comme ça. C’est juste gravé en lui, comme si ça y avait toujours été. Et c’est un sentiment qu’il ne connaissait plus, ça le désarme parce qu’il pensait ne jamais ressentir ça à nouveau. Il se l’était interdit et voilà qu’il était là, à agir comme s’il était déjà en manque d’elle. Comme si le simple fait d’être avec elle pouvait effacer les dernières 24h. Et c’était un peu vrai. Le simple fait de la toucher lui apportait une certaine sérénité, un certain réconfort qu’il ne retrouvait avec personne d’autre. Alors pourquoi elle ? Pourquoi ? Il lui rend son léger sourire en voyant son air blessé et il fait comme s’il ne l’avait pas vu au fond. Parce que ça voudrait dire que ce qu’il se passe entre eux compte pour elle. Et c’est impossible. Il n’arrive même pas à y croire, il ne peut pas y croire. C’est bien trop dangereux. Il ferme les yeux quand elle lui caresse la joue dit s’inquiéter. Mais pas pour sa main. Elle n’a pas à s’inquiéter pour lui. Il va bien. Maintenant. Tout va bien non ? « Y a pas de quoi s’inquiéter. » Lâche-t-il réouvrant les yeux pour la regarder. Et il le pense vraiment. Sa main vient à son tour se poser contre sa joue et il la caresse du bout du pouce. « Parenthèses. » Chuchote-t-elle une nouvelle fois et il glisse sa main dans sa nuque pour prolonger le moment. Juste encore un peu. Cette parenthèse à laquelle il s’accroche encore et toujours.

Elle attrape sa main et il la laisse l’emporter hors de la pièce, capitulant enfin. Il est si faible ce soir, physiquement mais surtout mentalement. Il ne peut pas lutter contre elle. Contre eux. Contre cet espoir qui s’est insinué depuis le premier jour où il a croisé son regard. Il se laisse tomber sur la chaise à côté de la table du salon et il la regarde rejoindre la salle de bain, un sourire empreint d’affection et de lâcher prise, tout en contradiction. Et puis elle sort de son champ de vision et ses épaules s’affaissent. Il relâche son souffle tout en fermant les yeux, plissant ses sourcils comme si la blessure avait été trop dur à cacher. Comme s’il avait dû maintenir cette carapace trop longtemps qu’il était maintenant soulagé d’enfin retirer. Ses pas reviennent vers lui et il réouvre les yeux tout en se redressant sur la chaise. Ne rien montrer, c’est bien là le deal de leur relation. Elle commence à s’occuper de lui et il ne dit rien, l’observant juste, dans ce silence qui ne leur ressemble absolument pas. Pourtant il se sent juste bien. Personne ne s’est jamais occupé de lui comme ça. Il n’est pas habitué Nash à être celui qui a besoin d’aide. Et il ne sait absolument pas comment réagir. Alors il se contente de la regarder, le regard perdu, sans pour autant quitter son visage. Elle peut bien faire ce qu’elle veut de ses mains, il s’imprègne de chaque petit mouvement de cils, de ses yeux qui scrutent ses plaies et de sa petite moue qui se concentre sur lui. Et son cœur s’emballe un peu plus.

Elle brise le silence et il respire à nouveau, comme s’il était resté en apnée pendant tout ce temps. Il se racle la gorge alors qu’il regarde un instant au loin, à travers la fenêtre. Comment il va ? Il n’est même pas sûr. Il sait qu’il est vivant et c’est bien le plus important mais il ne sait même pas comment allait son meilleur ami avant tout ça. Il se doutait bien mais bordel il était à mille lieux de penser à la détresse qui s’était emparée depuis bien trop longtemps de celui qu’il considérait comme un frère. Et il s’en voulait Nash. Terriblement. « Il est vivant c’est le plus important. » Lâche-t-il assez évasif. Il n’a pas forcément envie d’en parler pourtant il la remercie de lui demander. Son regard vient se poser à nouveau sur elle un instant et il espère qu’elle comprendra. Que pour lui parler de sentiment n’a jamais été son fort. Il secoue la tête à ses autres questions et se racle à nouveau la gorge, soudain inconfortable face à cette situation qu’il ne contrôle plus. C’était si facile pourtant de faire comme ce qu’ils ont toujours connu. Si facile de ne la rejoindre que pour le plaisir. « C’est une manière détournée de me dire que j’ai une sale gueule c’est ça ? » Demande-t-il finalement en souriant pour détendre l’atmosphère. Son sourire reste figé sur ses lèvres alors qu’il ne peut la lâcher du regard. Elle qui n’était jusque là qu’une simple aventure. A présent plus rien n’était simple. « T’en fais pas pour moi Sharman, t’as oublié que je suis flic. Je suis formé pour tout encaisser. » Dit-il si habilement qu’il en croit même ses propres paroles. Ses yeux glissent jusqu’à sa main qu’elle a déjà commencé à panser et il attrape doucement ses doigts, l’arrêtant dans ses gestes. Le silence revient et il reste un instant sans rien dire. Simplement fixé sur ce contact qu’il ne contrôle plus depuis longtemps. « On dirait que tu as fait ça toute ta vie. » Un murmure pour briser le silence. Pour briser ce moment aussi. Bien trop intime. A l’opposé de tout ce qu’ils ont connu jusqu’alors.
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Marylou Sharman
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à contacter : Jamie
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warnings : abandon parental, séparation fraternelle forcée, morts de membres de la famille, maladie dégénérative précoce.
présence : presque constamment présente
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âge : le fameux cap de la trentaine a été atteint le 12 février, elle l'a certes un peu redouté, mais elle compte bien profiter de sa jeunesse le plus longtemps possible.
occupation : elle aime dire qu'elle a toujours été photographe dans l'âme, et c'est un peu vrai. ce rêve s'est concrétisé il y a maitenant sept ans, et malgré les nouveaux défis qui se dressent devant elle, elle fera tout pour faire perdurer ce rêve.
statut civil : en couple avec nash, depuis fin octobre. malgré toute leur réticence, il a fini par lui voler son coeur et lui offrir des papillons dans le ventre. elle essaie de garder confiance malgré l'angoisse que cette idylle lui procure. c'est qu'elle l'aime, cet imbécile.
orientation : pansexuelle, elle n'a franchement jamais accordé la moindre réelle importance au sexe de la personne, se laissant guider au gré du vent.
habitation : squatte une joyeuse colocation au #6591, south oceanside, elle a prévu que ça ne soit que temporaire, mais elle commence à apprécier cet environnement.
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infos rp : fréquence, réponse entre deux jours et deux semaines, à priori.
mots, la plupart du temps entre 500 et 1000 mots, il peut m'arriver de faire plus en fonction de l'inspiration.
style, j'écris à la troisième personne, les dialogues en français principalement.

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en vrac :
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I feel the Earth move under my feet

Oh, darling, when you're near me
and you tenderly call my name
I know my emotions are something I can't tame
I just got to have you, baby.


   
 
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「 feat. @Nash Miller ; 17 août 2023 」
tw: accident de la route, blessure, dépression, sexe.

Elle a le cœur qui saigne pour lui, pour ce regard abattu qu’il tente de cacher alors qu’il l’utilise comme un pansement, un cachet pour oublier, l’espace d’un instant, ce qui est arrivé. Elle ne sait pas tout et a peur de lui poser plus de questions, mais elle le voit à ses yeux, que c’est grave. Cette parenthèse n’est qu’une excuse, un moment de relâchement où ils peuvent exprimer ce qu’ils ressentent vraiment. Elle le sait, au fond, même si elle se refuse à l’admettre, elle sait très bien qu’elle est en train de tomber pour ses opales grises, ses boucles en bataille, ses baisers plus doux qu’au début, et tout ce qu’il est. Elle sait également que cette soirée, cette nuit, marquera un tournant inévitable et terrifiant, un carrefour de décisions qu’elle n’a pas envie de prendre, alors qu’elle s’était jurée de ne plus jamais recommencer. Et au cœur de cette parenthèse, elle mourrait d’envie de lui dire que ses sentiments se transforment. Qu’elle s’est faite piéger aussi facilement que ça, que sa peine la déchire, qu’elle voudrait panser ses plaies internes au même titre que celles, visibles, de sa main. Elle se contente de répéter que tout ceci n’est qu’une parenthèse, un espace inexistant dans lequel ils peuvent se laisser vivre pleinement, où tout est possible, même la folie la plus dangereuse de laisser les sentiments transparaître.

Elle place ses mains autour de son visage et il lui entoure le bas du corps de ses bras, comme un besoin de réconfort doux, alors qu’elle caresse doucement ses boucles en lui expliquant le principe d’une parenthèse. Elle le voit, qui s’accroche à ce qu’il connaît, qu’il se retrouve perdu alors qu’il est plus habitué à la voir lui sortir quelques méchancetés plutôt que de le traiter avec douceur. Son cœur se serre tandis qu’il plaisante encore, son petit rire transperçant le silence alors qu’elle accuse le coup, elle, regrettant cette habitude néfaste qui lui donne l’impression qu’elle ne se soucie pas vraiment de lui. Et pourtant, c’est sa protection, la même que la sienne, cette distance faite de piques et de taquineries sans fin, alors qu’en deux jours il lui manque. Elle relève les yeux sur lui en tâchant de ne pas le montrer, son air blessé qui trahit une vérité bien trop effrayante, explicitant pourtant son inquiétude par les mots en lui caressant doucement la joue. Ce qu’elle aimerait que ce moment dure éternellement. Un instant d’insouciance où plus rien n’existe et la maladie n’est qu’un détail insignifiant. C’est à son tour de passer ses doigts sur sa joue, sa main descendant jusque sa nuque alors qu’il s’essaie à la rassurer, comme si c’était si simple, comme si son coeur ne résonnait pas déjà avec le sien et qu’elle n’y percevait pas sa blessure. Elle n’est pas bête, Marylou, plutôt perspicace bien qu’elle s’évertue parfois à ignorer l’évidence. Elle aussi ferme les yeux au contact de ses doigts sur sa peau, son épiderme tout entier réagissant. Elle glisse sa main sur la sienne avec douceur, résistant à l’envie de l’embrasser, jugeant le risque trop grand, puis accroche ses doigts aux siens pour l’entraîner hors de la pièce, celle qu’il connaît presque par cœur à présent, le seul espace qui lui est autorisé jusqu’à maintenant.

Elle franchit la barrière de leur pseudo-relation, cassant les codes qu’ils se sont évertués à établir sous prétexte de cette parenthèse qu’elle voudrait voir ériger une nouvelle réalité. Il s’installe à sa table et elle s’éclipse, récupérant son kit de premier secours avant de revenir et se placer face à lui, commençant rapidement à panser sa blessure en silence. Elle sent son regard posé sur elle et ça l’intimide, soudainement, alors qu’elle fait de son mieux pour se concentrer que ses gestes, sur ses mains qui tremblent un peu trop, son coeur tambourinant à l’intérieur de sa poitrine, les joues rouges face à lui, comme une adolescente devant celui qui s’est fait une place dans son myocarde. Le silence, pourtant confortable, malgré tout, s’étend lorsqu’elle lui demande des nouvelles de Jamie, un peu effrayée d’apprendre toute l’histoire, bien qu’elle en ait déjà eu un petit aperçu auprès de Louise. Un banal accident qui l’a envoyé à l’hôpital. Comment a-t-il fait, ça elle n’en a aucune idée, et elle ne s’aventurera pas à demander. Sa réponse est vague et elle le comprend. Si elle est celle vers qui il se tourne pour oublier, elle n’est certainement pas celle envers qui il va se confier. Elle acquiesce, retrouvant ses yeux quelques instants en esquissant un sourire si discret qu’il en est à peine perceptible. Elle voudrait le voir parler, l’écouter se confier, lui qui ne dit jamais rien de sa vie, pas plus qu’elle, ce qu’elle aimerait que ce soit différent, ce soir. A ses nouvelles questions, il reprend son attitude défensive, ce bouclier qu’elle commence à bien connaître, pour détourner son attention. Elle s’arrête, le regardant fixement comme pour lui signifier qu’elle ne voulait pas rire, elle, pas cette fois. Ils auront tout le temps de reprendre leurs armes une fois cette parenthèse terminée, mais pour l’heure, elle n’en a pas envie.

Elle soupire, loin d’être impressionnée par sa réponse, comme si le fait d’être flic justifiait de tout garder pour soi. Elle hausse les sourcils et appuie un peu plus sur la plaie, petite vengeance gentillette avant de sourire légèrement. « Ça doit être fatiguant, de tout encaisser sans rien dire. Le meilleur moyen d’exploser… » Elle ne le regarde pas, alors qu’elle exprime cette vérité, de la compassion dans le ton alors qu’elle voudrait être celle qui connaît ses secrets, sans se l’avouer. Pourtant, elle sait très bien de quoi elle parle, son secret se dresse devant les yeux du policier sans qu’il ne voie rien, et elle se doute que l’explosion n’est pas très loin. Elle fait de son mieux pour ne pas trembler alors qu’elle continue de nettoyer sa plaie, le silence ayant repris sa place entre eux. Elle sort un bandage du kit et commence à lui entourer la main avant qu’il ne se remette à chuchoter, déclenchant un nouveau rebond de son cœur. Elle esquisse un petit rire en refermant le bandage. « Panser les plaies ? Peut-être un peu, dans un sens. » Toujours placée au rang de pansement plus qu’autre chose, c’est peut-être ça qui la piège, à chaque fois… Les yeux larmoyants, ceux qui se cachent sous une lueur de peine qu’elle reconnaît trop vite. Peut-être qu’elle essaie toujours de réparer l’irréparable comme si ça effaçait tout son passé. La pensée lui noue la gorge, elle déglutit alors, reprenant son sourire en redirigeant son regard sur lui. « Tu veux manger quelque chose ? Il doit rester quelque chose dans le frigo, je te ferais pas l’affront d’essayer de préparer un petit plat ! » Pas qu’elle n’aimerait pas, au fond, mais elle est incapable de cuisiner, et au vu de son état actuel, ce serait sans doute une catastrophe. « Tu… veux rester dormir ? » Le bandage fait, elle place ses deux mains autour de la sienne, comme pour l’inciter à accepter, lui permettre au moins d’être là pour lui, même si c’est en silence, même si c’est bizarre, même si demain tout sera différent. Elle voudrait, pour une fois, qu’il reste.

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Nash Miller
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âge : c'est qu'il assume difficilement ses trente quatre années le bougre. comme si le temps n'avait fait que le flinguer d'avantage.
occupation : après avoir été officier pendant plusieurs années, le voici depuis maintenant plusieurs mois au département des affaires classés en tant qu'inspecteur. servir son pays et aider les autres, c'est inscrit en lui depuis toujours. comme une évidence. mais faudrait pas qu'il se laisse bouffer par ça le Nash.
statut civil : complètement fou amoureux de cette rousse qui lui a retourné le coeur. pour la première fois depuis longtemps il est en couple et il n'est pas prêt de la laisser filer.
orientation : à vrai dire il ne s'est jamais trop posé la question Nash. rien ne l'a jamais plus attiré que les courbes féminines. complètement hétérosexuel, sans aucun doute.
habitation : dans un loft au #88 south oceanside.
pronom ig : il
infos rp : j'écris à la troisième personne, entre 500 et +1000 mots suivant l'inspiration <3
en vrac : Nash enchaîne les aventures, sans vouloir se poser. la solitude lui va très bien - il est accro aux caramels et en a toujours un paquet à son boulot - il a gardé ses carnets de croquis, précieusement, dans une boîte dans sa penderie. des portraits de Maddie, surtout - il oublie souvent ses clés de voiture, trop souvent même et il finit la plupart du temps en transport en commun - Nash adore les animaux, il a un chat d'ailleurs qui lui fait payer un loyer pour vivre chez lui - il passe un nombre incalculable d'heures à son travail, il aimerait lever le pied mais il n'y arrive tout simplement pas, et de toute façon personne ne l'attend à la maison, à part son chat propriétaire mais seulement pour la bouffe, ce profiteur - Nash a une phobie des hôpitaux, trop de mauvais souvenirs qu'il aimerait oublier - souhaiter les anniversaires c'est pas pour lui, encore moins les cadeaux, pas besoin d'espérer
   
 
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Si seulement il savait comment réagir, quoi dire et comment lui montrer qu’il n’était entier qu’avec elle. Mais ce n’était pas dans leur contrat. Pas dans cette vie-là. Leur relation était tout autre et il s’était fait une raison. Pourtant ce soir-là c’était différent. Et c’était bien. Malgré la nuit et la journée qu’il venait de passer, il était apaisé d’être enfin à ses côtés. Et pour cette fois-ci il ne se poserait pas de questions. Il vivrait juste cette parenthèse, sans se soucier du lendemain. Sans se demander si ce qu’ils font va au-delà des limites qu’ils se sont fixés. Ses yeux rencontrent les siens et il décèle quelque chose qui le touche, qui le déstabilise. Elle révèle une part d’elle-même qu’il n’avait jamais connu encore jusque-là. Et ça l’intrigue, il a envie de voir plus loin, de gratter encore un peu pour découvrir la vraie Marylou, celle qui se cache derrière ses piques et ses sourires fiers. Pour la première fois depuis qu’ils ont passé leur première nuit ensemble, il entrevoit qui elle est vraiment. Et ça lui plait. Bien plus qu’il ne voudrait l’admettre. Ça devrait lui faire peur, cette proximité qu’ils ne connaissent pas, ce regard qui lui demande encore plus, de sérieux, d’explications, de sentiments. Pourtant il se surprend à aimer ça. A aimer qu’elle s’inquiète pour lui, qu’elle s’occupe de lui et qu’elle soit là, tout près alors qu’il essaie encore de savoir à quel point cette soirée l’a affecté. Et il a envie de se confier, pourtant il ne fait rien. Parce qu’il ne peut pas lui dire pour Jamie, il ne peut pas trahir son meilleur ami. Même si c’est elle, même si son palpitant s’affole à chaque fois qu’elle pose les mains sur sa peau. Pourtant il ne dit rien et remplace tout ce qu’il ressent par l’humour. C’était ce qu’il savait faire de mieux après tout. Et elle ne connaissait que ça, pourquoi ça changerait ? Pourquoi ce soir, pourquoi maintenant ? Ce n’est pas lui qui était sur un lit d’hôpital. Demain il reprendrait sa vie et elle aussi. Et leur pseudo relation reviendrait à celle qu’ils avaient choisi. Pas plus.

Il crispe sa mâchoire quand elle appuie un peu plus sur la plaie, signe qu’elle n’a pas aimé sa réponse et il accuse le coup en un léger sourire. Qu’il retrouve au bord de ses lèvres à elle. Ce jeu dangereux auquel ils jouent ce soir a le don de le rendre fou. Il savoure chaque seconde, parce qu’il sait que ça ne durera pas. Que demain tout redeviendra comme avant. Son regard s’accroche à ses lèvres alors qu’elle le perce à jour. Il est épuisé Nash, ça oui. De tout encaisser, de tout garder pour lui depuis tant d’années. Il est épuisé, de garder la tête haute pour sa famille, de la porter à bout de bras alors qu’il n’y a plus rien à sauver. Epuisé, de toujours devoir être fort pour tout le monde. De garder tous ces sentiments en lui sans jamais arriver à en parler. Pas même à Jamie. Il est épuisé Nash, de se sentir si seul alors qu’il ne rêve que d’avoir quelqu’un sur qui se reposer. Il se rend compte qu’il la fixe depuis de trop longues secondes alors que le silence règne et il reprend contenance, se raclant doucement la gorge alors qu’il descend son regard jusqu’à sa main et capture ses doigts. Comment peut-elle être celle qui le cerne le mieux alors qu’ils ne se connaissent que pour des moments charnels ? Comment ont-ils pu entrevoir l’âme de l’autre en seulement quelques rendez-vous ? (bien trop nombreux à son goût depuis). Elle résonne en lui bien plus qu’il ne l’aurait pensé. Est-ce l’adrénaline de ces dernières 24h qui le laisse entrevoir cette vérité ou bien plus ? « Dans un sens ? » Répond-t-il à son tour alors qu’elle déglutit et qu’il sent un pincement lui empoigner le cœur. S’inquiète-t-il à son tour pour elle ?

Il répond à son sourire, comme impossible de ne pas le faire quand elle pose ses yeux sur lui à nouveau et il acquiesce, se redressant légèrement sur sa chaise, comme pour se redonner de l’entrain. « Je meurs de faim. » Lâche-t-il en souriant sans pouvoir retenir un petit rire à la suite de sa phrase. « Oh mais fais-toi plaisir, si tu souhaites enfin m’éliminer de ta liste c’est le bon moment… » Aucune pique, aucune méchanceté derrière cette phrase pourtant il s’en veut déjà de l’avoir sorti. Système d’auto-défense, besoin de la tester ? De se rassurer sur ses intentions ? Il ne sait même pas. Et il ne continue pas sa pique. Il se fige quand elle lui demande s’il veut rester dormir. A mille lieux d’avoir envisagé cette possibilité. Son sourire reste figé sur ses lèvres et il descend le regard sur ses deux mains autour de la sienne. Ce contact l’électrifie et il reste un moment silencieux. Puis se ressaisit bien vite, avant qu’elle ne pense qu’il se sert d’elle seulement pour les bons moments. Sa main se retourne lentement et il enserre ses doigts. Un geste qui les rapproche encore un peu plus. Et qui affole davantage son myocarde. « Dormir ça me va. » Souffle-t-il alors qu’il remonte le regard vers elle. « Mais.. je ne veux pas m’imposer. » Alors il lâche finalement ses mains et se redresse comme si cette proximité lui faisait soudainement peur. Sa main valide vient enserrer le bandage qu’elle vient de faire alors qu’il le regarde. Elle est encore si près et il se sent déjà si stupide de réagir si impulsivement qu’il se rend compte qu’il ne l’a même pas remercié. « Merci. » Il montre son bandage et un léger sourire se loge aux creux de ses lèvres. « Je peux peut-être cuisiner quelque chose pour te remercier, si tu m'y autorises ? » Demande-t-il soudainement alors qu’il passe sa main dans ses boucles et reprend la parole avant qu’elle n’ait eu le temps de riposter. « Que tu peux manger, promis, je peux me passer de viande pour ce soir. » Et il le pense vraiment. Parce qu’il a envie de lui faire plaisir, il a envie à son tour de prendre soin d’elle et juste de passer toute la nuit éveillé. Juste pour prolonger encore ce moment, cette parenthèse qu’il n’a aucunement hâte de refermer. Il a envie de la connaître dans les moindres recoins de sa personnalité, il meurt d’envie de savoir ses petits secrets, de découvrir chaque parcelle de sa peau. Jusqu’à ce que cette parenthèse se referme au petit matin et qu’ils reprennent leur vie comme si tout ça n’avait jamais existé.
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