i leave when it gets too good, but in a perfect world i'm here with you (mash)
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i leave when it gets too good, but in a perfect world i'm here with you (mash)

STARS burning in the skies
Nash Miller
Nash Miller
messages : 916
pseudo : Lolote
id card : Finn Jones + Plum (ava) + plum (sign) + twomorestars (gif profil)
warnings : dépression, prison, corruption, escroquerie, maladie
présence : présence réduite
i leave when it gets too good, but in a perfect world i'm here with you (mash) C5716ec15dd34204c512afd9882ef106a18a5c9b
âge : c'est qu'il assume difficilement ses trente quatre années le bougre. comme si le temps n'avait fait que le flinguer d'avantage.
occupation : après avoir été officier pendant plusieurs années, le voici depuis maintenant plusieurs mois au département des affaires classés en tant qu'inspecteur. servir son pays et aider les autres, c'est inscrit en lui depuis toujours. comme une évidence. mais faudrait pas qu'il se laisse bouffer par ça le Nash.
statut civil : complètement fou amoureux de cette rousse qui lui a retourné le coeur. pour la première fois depuis longtemps il est en couple et il n'est pas prêt de la laisser filer.
orientation : à vrai dire il ne s'est jamais trop posé la question Nash. rien ne l'a jamais plus attiré que les courbes féminines. complètement hétérosexuel, sans aucun doute.
habitation : dans un loft au #88 south oceanside.
pronom ig : il
infos rp : j'écris à la troisième personne, entre 500 et +1000 mots suivant l'inspiration <3
en vrac : Nash enchaîne les aventures, sans vouloir se poser. la solitude lui va très bien - il est accro aux caramels et en a toujours un paquet à son boulot - il a gardé ses carnets de croquis, précieusement, dans une boîte dans sa penderie. des portraits de Maddie, surtout - il oublie souvent ses clés de voiture, trop souvent même et il finit la plupart du temps en transport en commun - Nash adore les animaux, il a un chat d'ailleurs qui lui fait payer un loyer pour vivre chez lui - il passe un nombre incalculable d'heures à son travail, il aimerait lever le pied mais il n'y arrive tout simplement pas, et de toute façon personne ne l'attend à la maison, à part son chat propriétaire mais seulement pour la bouffe, ce profiteur - Nash a une phobie des hôpitaux, trop de mauvais souvenirs qu'il aimerait oublier - souhaiter les anniversaires c'est pas pour lui, encore moins les cadeaux, pas besoin d'espérer
   
 
i leave when it gets too good, but in a perfect world i'm here with you
「 feat. @Marylou Sharman ; 25 novembre 2023 」
tw: sexe, maladie.


plus jamais a écrit:T'as qu'à entrer, on va voir si t'es si silencieux.
Je vais dans la salle de bain.


13/10 à 23:22

Un sourire logé aux coins de ses lèvres, il ne peut s'empêcher de lui répondre encore alors qu'il fait les derniers mètres qui le sépare d'elle. Il est accro à ce petit jeu entre eux. Et chaque nuit est de moins en moins espacée de la précédente, de plus en plus longue aussi. Ils s'étaient promis une histoire sans lendemain, sans sentiments, sans attaches. Que font-ils exactement ? Le contrat semble s'étioler et pourtant il est là, devant sa porte, à se surprendre à avoir hâte de la retrouver. Ça lui fait peur et il n'avait pas prévu de s'attacher mais il ne peut pas contrôler ce sentiment qui grandit en lui. Alors il fait comme si ça ne l'atteignait pas, comme si c'était une simple aventure agréable. Et ça lui suffit, parce que ça prolonge le moment. Encore un peu. Mais jusqu'à quand ? Après tout il en sait peu sur elle, derrière leurs remarques acerbes, il en sait finalement peu sur elle. Quel est son plat préféré ? Il sait qu'elle est végétarienne. Bon point. Pourquoi a-t-elle voulu devenir photographe ? Trop personnel ? A-t-il envie de vraiment savoir tout ça ? Cette relation purement physique ne lui suffit-elle pas ? Il ne sait plus trop où il en est le Nash. Mais il balaye ses pensées d'un signe de tête alors qu'il pose sa main sur la poignée de la porte d'entrée et entre silencieusement. Personne à l'horizon, il aimerait pas tomber sur son meilleur pote Archie. C'est plus un secret mais s'ils peuvent éviter de partager leurs agendas, il dit pas non. Ses pas le mènent naturellement vers la salle de bains où il entend déjà l'eau couler. Et ce sourire revient s'emparer de ses lèvres. Il regarde de chaque côté pour s'assurer qu'il n'y a personne avant de s'y engouffrer. Ses yeux cherchent rapidement la tempête rousse. Il distingue ses formes au travers de la vitre embuée. Son cœur s'affole dans sa poitrine, il met ça sur le compte de la course qu'il vient de terminer et il sent la chaleur l'envahir. Sans attendre plus, il passe son tee-shirt par dessus sa tête et le jette dans un coin de la pièce, sans quitter du regard les mouvements qu'il devine. Elle lui fait un effet de dingue, jamais encore personne ne lui avait fait ça. Pas dans ses souvenirs. Il y avait bien eu Maddie mais c'était différent. Elle faisait rebattre son cœur encore plus vite qu'il n'avait jamais battu. C'était de l'attraction purement physique, il essayait de s'en persuader. Alors pourquoi battait-il aussi fort ?

Il retire les écouteurs de ses oreilles et les glisse dans la poche de son pantalon où se trouve déjà le portable. Puis son pantalon suit le même chemin que son tee-shirt en même temps que son caleçon. Il a déjà trop traîné. Il ouvre la porte de la douche avec précaution pour ne pas faire de bruit et la buée le frappe de plein fouet. Il la referme bien vite et la découvre enfin. Elle ne l'a certainement pas entendu arriver puisqu'elle est de dos, l'eau lui coulant sur les cheveux. Il s'approche doucement, la détaillant, avant d'encercler son corps nu de ses bras puissants. Sa bouche vient se perdre dans son cou qu'il embrasse avidement avant de glisser sa joue contre sa tempe. « Alors je ne peux pas être silencieux ? » Demande-t-il taquin en souriant. Il se détache et dans un mouvement l'aide à se tourner vers lui tout en se collant d'avantage à elle. L'eau lui coule à présent dessus à son tour et il baisse le regard vers elle. Elle a ce petit quelque chose dans le regard qui le renverse à chaque fois. Les gouttes d'eau lui tombent sur le visage et il reste un instant interdit. « Salut. » Lâche-t-il simplement alors que ses mains descendent se poser dans le bas de son dos. Il se retient de ne pas empoigner ses fesses. Comme s'il n'avait pas envie qu'elle pense qu'il venait que pour ça. Mais il venait pour quoi alors ? « Une idée de comment je vais te faire regretter de m'avoir fait pinailler ? » Demande-t-il se penchant dangereusement vers son visage. Son regard brûle pour elle et il ne peut attendre une minute de plus pour capturer ses lèvres. L'eau s'immisce dans leur baiser mais il ne rompt pas le lien. Sa langue trouve la sienne et il la plaque finalement contre la paroi de la douche avec ardeur. Son corps connaît le sien par cœur maintenant. Ça ne fait que trois jours depuis qu'il n'a plus senti la chaleur de son corps pourtant depuis ce dimanche quelque chose a changé. Elle est restée pour la nuit et il ne sait pas quoi en penser. Bien sûr ça ne veut rien dire, elle était juste fatiguée et lui trop faible pour la réveiller. Elle semblait faible, stressée ou malade il ne sait pas trop. Mais voir ses tremblements lui a fait plus peur qu'il ne veut bien l'admettre. Comme si quelque chose clochait. Et il avait ressenti le besoin de la voir, encore plus, et plus rapidement. Il ne voulait plus attendre. Sa peau réclamait la sienne à chaque fois qu'il se retrouvait seul dans la nuit. Et ses pensées... ses pensées n'arrivaient jamais à se défaire de son emprise la journée. Mais bordel il ne veut pas ressentir ça Nash. Il ne veut pas pourtant il est là à l'embrasser comme si c'était la dernière fois qu'il le faisait.

I leave when it gets too good, but
In a perfect world, I am here with you
And I kiss you slow in a dim-lit room
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I'm so into you
And I know I just met you
But the way you move is beating up my heart
Have you ever loved someone
So much it tears you apart
MODO wildest dreams
Marylou Sharman
Marylou Sharman
messages : 1347
pseudo : Plum (elle)
id card : Emma Stone ; c : panic station (av) moi-même (sign)
multicomptes : jamie (s. claflin) , gloria (m. moore)
à contacter : Jamie
triggers : à discuter par mp
warnings : abandon parental, séparation fraternelle forcée, morts de membres de la famille, maladie dégénérative précoce.
présence : presque constamment présente
i leave when it gets too good, but in a perfect world i'm here with you (mash) YyVscx2e_o
âge : le fameux cap de la trentaine a été atteint le 12 février, elle l'a certes un peu redouté, mais elle compte bien profiter de sa jeunesse le plus longtemps possible.
occupation : elle aime dire qu'elle a toujours été photographe dans l'âme, et c'est un peu vrai. ce rêve s'est concrétisé il y a maitenant sept ans, et malgré les nouveaux défis qui se dressent devant elle, elle fera tout pour faire perdurer ce rêve.
statut civil : en couple avec nash, depuis fin octobre. malgré toute leur réticence, il a fini par lui voler son coeur et lui offrir des papillons dans le ventre. elle essaie de garder confiance malgré l'angoisse que cette idylle lui procure. c'est qu'elle l'aime, cet imbécile.
orientation : pansexuelle, elle n'a franchement jamais accordé la moindre réelle importance au sexe de la personne, se laissant guider au gré du vent.
habitation : squatte une joyeuse colocation au #6591, south oceanside, elle a prévu que ça ne soit que temporaire, mais elle commence à apprécier cet environnement.
pronom ig : elle
disponibilités : pas dispo, on ralentit

en cours
¬ ft nash (2)
¬ ft louise (2)
¬ ft nash (3)
¬ ft nash (4)

→ soon
you ?

infos rp : fréquence, réponse entre deux jours et deux semaines, à priori.
mots, la plupart du temps entre 500 et 1000 mots, il peut m'arriver de faire plus en fonction de l'inspiration.
style, j'écris à la troisième personne, les dialogues en français principalement.

couleur, #E1474B

en vrac :
i leave when it gets too good, but in a perfect world i'm here with you (mash) M3pSPLfF_o
I feel the Earth move under my feet

Oh, darling, when you're near me
and you tenderly call my name
I know my emotions are something I can't tame
I just got to have you, baby.


   
 
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「 feat. @Nash Miller ; 25 novembre 2023 」
tw: sexe, maladie.

Chaque nuit était censée être la dernière, c’était ce qu’ils se disaient, au départ, l’accord qu’ils avaient conclu, respectant un contrat tacite qui, au fil du temps, des mois, n’a plus réellement été mentionné. Elle s’est habituée à sa présence. Pire encore, elle en est venu à la quémander, à l’attendre, comme s’il était soudain devenu essentiel à sa vie. Elle ne devrait pas, pourtant, elle se l’était promis, et n’a jamais eu aucune intention de revenir en arrière. Sauf qu’il a ce pouvoir, cette attraction qu’elle ne saurait expliquer, ce quelque chose qui la fait frémir alors qu’il s’approche doucement d’elle et caresse tendrement sa peau. Ses mots doux sont gravés dans sa mémoire, dans son cœur déjà bien trop abîmé pour se laisser avoir si facilement. Elle s’est même surprise à penser à lui le matin au réveil, à voir son myocarde réagir en voyant le nom ridicule qu’elle lui a donné s’afficher sur son téléphone à sourire bêtement en lisant ses messages. Elle le sait, au fond, elle s’en doute, de l’intensité de ses sentiments, et c’est bien ce qui la fait flipper.

En panique, elle a même fini par demander des conseils à Louise, comme si, avec sa grande histoire d’amour, celle-ci allait lui dire de faire demi-tour et partir en courant. A quoi pensait-elle, au fond, que venait-elle chercher en demandant de l’aide à son amie ? Elle n’a fait que lui répéter que Nash était un type bien, à l’opposé total de son ex-fiancé, l’être méprisable qui l’a probablement trompée avant de la jeter, se servant de sa maladie comme une excuse à son rejet. Tant mieux pour elle, bonne chance à lui. Elle n’y pense plus vraiment, n’en a pas vraiment pris le temps, à vrai dire, s’enfermant dans un bonheur fictif qui la satisfaisait jusque-là, jusqu’à lui. Il a fait l’erreur de rentrer dans sa tête autant que dans son cœur, et elle aurait presque envie de le lui faire payer si elle n’était pas aussi attachée à lui. Quelle sotte, quelle idiote, elle aurait dû s’en douter, que le revoir déjà une fois avait été une bêtise, alors toutes les fois d’après… Elle a arrêté de compter, de toute façon, elle n’en a plus rien à faire. Elle ne voit plus personne d’autre et n’en ressent plus l’envie, alors, qu’est-ce qu’ils sont ?

Elle ferait mieux de le laisser partir, de le libérer avant qu’il ne soit trop tard, avant qu’il finisse par comprendre que non, ses tremblements ne sont pas liés à sa fatigue, que non, ses courbatures ne sont pas uniquement dûes à une pratique sportive, que parfois, si elle fait une tête un peu bizarre, ce n’est pas qu’elle surjoue, c’est qu’elle a mal. Il n’est pas idiot, et elle le sent arriver, ce moment fatidique où il comprendra tout et son regard changera. Elle cherche depuis des jours une façon de partir discrètement, proprement, sans faire de vague et sans se briser une nouvelle fois le cœur au passage. Elle avait même promis à Louise qu’elle ne chercherait plus à le contacter, et s’y est tenu ! Seulement, c’était sans compter sur sa volonté à lui, ce démon tentateur auquel elle n’a pas su résister bien longtemps, et qui a fini par la convaincre qu’après tout, elle pourrait toujours tout arrêter la prochaine fois. Et la fois d’après. Elle ne lui dira jamais, ne prononcera jamais ces mots qui lui brûlent peu à peu les lèvres lorsqu’il l’embrasse, après.

Elle aime ce contact, ces petites piques qu’ils se lancent, ce petit air de défi qui lui donne envie de poursuivre, toujours, comme une drogue les conduisant inévitablement à une fin tragique, qu’ils connaissaient déjà avant même d’émettre les conditions de leurs nuits. Leur aventure ne pourra définitivement pas durer, menacée par l’épée de Damoclès au-dessus de leur tête, condamnée à une date butoir qu’ils repoussent encore et encore, comme s’il était possible de l’effacer totalement. Elle a dormi chez lui sans vraiment y faire attention, étape supplémentaire dans la dégringolade de leur histoire, alors qu’ils avaient justement mis un point d’honneur à ce que ça n’arrive pas. Elle a eu peur, ce matin-là. Peur qu’il découvre ses faiblesses, les signes évidents de sa maladie qui ne trompent jamais au matin, alors que, la veille, il a déjà remarqué ses tremblements. Une erreur qu’elle refuse de réitérer. Ce soir, s’il faut, elle le chassera de son lit pour s’en assurer.

Elle sourit en lisant son message, posant son téléphone sur le rebord du lavabo avant de se déshabiller entièrement pour entrer dans la douche. L’eau chaude arrive rapidement et elle soupire d’aise, après ce qui lui semble une journée bien trop longue de réflexion qu’elle juge inutile. Il est trop présent dans sa tête, trop évident dans son quotidien, et si elle sait qu’il faut que tout ça s’arrête, elle accepte une nouvelle fois qu’il la rejoigne, lui lançant un défi comme une vieille habitude. L’eau coule le long de son corps et elle place ses cheveux en arrière en relevant la tête, yeux fermés pour savourer la chaleur et le fourmillement agréable qui lui parcourt l’échine. Alors que la buée recouvre peu à peu les vitres de la paroi de douche, elle entend à peine une porte se refermer, un peu plus loin, et un sourire s’étend sur ses lèvres. Il arrive, et cette simple pensée lui ravit le cœur, qui s’affole à son tour. Pas si discret, pense-t-elle, sans se douter qu’il a déjà parcouru l’appartement et se trouve maintenant dans la salle de bain sans qu’elle ne s’en rende compte. Elle attend un peu, profitant des bienfaits de cette douche, puis sursaute alors qu’il l’entoure soudain de ses bras, déposant un baiser, qui la fait déjà frémir, au creux de son cou. Elle sourit à ses mots, détendant ses muscles plaçant ses mains sur ses avant-bras, penchant sa tête en arrière pour espérer l’apercevoir du coin de l'œil. « Hm, peut mieux faire. » taquine-t-elle, les joues rosies, qu’elle mettra sous le compte de la chaleur ambiante.

Elle se retourne pour lui faire face, accrochant ses bras autour de sa nuque alors qu’il se colle un peu plus à elle. « Salut. » fait-elle, avant de poser ses lèvres dans son cou. Elle voudrait rester comme ça, simplement, pour toujours, si c’était possible. Le regard oblique, pourtant, elle se ressaisit en relevant la tête pour le défier encore, sentant ses mains glisser délicieusement dans le bas de son dos. Elle hausse les épaules d’un air nonchalant, passant ses doigts dans les cheveux de Nash alors que son visage se rapproche, jusqu’à sentir son souffle sur sa joue. Elle sent son cœur tambouriner plus fort dans sa poitrine, tâchant de l’ignorer malgré tout, un petit sourire se dresse à nouveau sur ses lèvres avant qu’il ne les capture, liant sa langue à la sienne dans une fougue à peine dissimulée, et à laquelle elle ne saurait résister. Elle le veut, lui, tout entier, de tout son être, de toute son âme, et avec tout ce qu’elle possède, elle le désire, pour bien plus qu’une seule nuit, mais elle n’oserait jamais apposer un pour la vie derrière leurs deux prénoms. Elle se laisse emporter, plaquée contre la paroi de douche alors qu’elle glisse ses mains dans sa nuque, descendant dans son dos pour y agripper ses griffes, légèrement, juste assez pour le taquiner encore un peu, comme un jeu dangereux auquel ils s’adonnent un peu trop souvent. Elle se sent frémir sous ses caresses, lâchant un instant ses lèvres pour venir s’accrocher à son cou, presque comme si sa vie en dépendait, avant de remonter doucement jusqu’à son oreille. « Il n’y a personne, ce soir…. tu peux me faire regretter autant que tu veux. » chuchote-t-elle avant de mordiller légèrement son lobe, ricanant doucement. Elle se détache ensuite pour retrouver ses yeux, comme une envie de connexion plus intime, passant ses mains autour de son visage avant de s’emparer à nouveau de ses lèvres avec ardeur.
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occupation : après avoir été officier pendant plusieurs années, le voici depuis maintenant plusieurs mois au département des affaires classés en tant qu'inspecteur. servir son pays et aider les autres, c'est inscrit en lui depuis toujours. comme une évidence. mais faudrait pas qu'il se laisse bouffer par ça le Nash.
statut civil : complètement fou amoureux de cette rousse qui lui a retourné le coeur. pour la première fois depuis longtemps il est en couple et il n'est pas prêt de la laisser filer.
orientation : à vrai dire il ne s'est jamais trop posé la question Nash. rien ne l'a jamais plus attiré que les courbes féminines. complètement hétérosexuel, sans aucun doute.
habitation : dans un loft au #88 south oceanside.
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en vrac : Nash enchaîne les aventures, sans vouloir se poser. la solitude lui va très bien - il est accro aux caramels et en a toujours un paquet à son boulot - il a gardé ses carnets de croquis, précieusement, dans une boîte dans sa penderie. des portraits de Maddie, surtout - il oublie souvent ses clés de voiture, trop souvent même et il finit la plupart du temps en transport en commun - Nash adore les animaux, il a un chat d'ailleurs qui lui fait payer un loyer pour vivre chez lui - il passe un nombre incalculable d'heures à son travail, il aimerait lever le pied mais il n'y arrive tout simplement pas, et de toute façon personne ne l'attend à la maison, à part son chat propriétaire mais seulement pour la bouffe, ce profiteur - Nash a une phobie des hôpitaux, trop de mauvais souvenirs qu'il aimerait oublier - souhaiter les anniversaires c'est pas pour lui, encore moins les cadeaux, pas besoin d'espérer
   
 
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「 feat. @Marylou Sharman ; 25 novembre 2023 」
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C’est si facile pour lui. Il se persuade si facilement qu’il n’y a rien de plus que cette simple attirance. Rien de plus que ces simples parties de jambes en l’air et ces textos un peu trop nombreux. Rien de plus. Pourtant alors qu’il la tient contre lui, son monde s’arrête et il ne peut s’empêcher de vouloir plus. De la vouloir elle, encore et encore. Il n’a jamais ressenti pareil sentiment et ça lui fout la trouille. Ses yeux scrutent les siens, à la recherche d’une réponse, d’une confirmation de ce qui grandit en lui, mais ils semblent être emparés du même doute et il préfère se taire et enfouir ce sentiment au plus profond de lui. Il n’a pas le droit de ressentir ça, il le sait. Il ferme un instant les yeux quand elle s’aventure contre son cou et les réouvre bien vite quand elle relève le visage vers lui. Il n’a pas le droit de montrer un signe de faiblesse ou tout autre sentiment qui s’empare de lui quand elle est près de lui depuis quelques temps maintenant. Il garde son sourire taquin et ses yeux qui brûlent d’envie pour elle. Mais l’amour n’a pas le droit d’en faire partie alors il le balaye bien vite et capture ses lèvres dans un baiser fougueux qui fait accélérer son pouls et chavirer son palpitant. Ses ongles imprègnent son dos et il lui mord la lèvre en réponse, si habitué à ressentir tout intensément avec elle. Il a envie d’elle, plus que tout au monde, il veut la faire sienne, là contre la paroi embuée de la douche mais il se retient, encore un peu. Juste un peu. Pour que cette soirée ne s’arrête pas. Jamais. Ses mots chuchotés à son oreille le rendent fou alors qu’elle lui mordille à présent le lobe de l’oreille. Elle a ce pouvoir sur lui qui lui est impossible de contrôler. Il n’arrive plus à rester loin d’elle, il ne sait même pas comment il a pu vivre avant elle, sans connaître ses caresses, ses regards taquins et ses petites piques bien placées. Ses yeux rencontrent les siens alors qu’elle se détache doucement de lui. Comment a-t-il pu ? Quand le seul endroit où il souhaite être c’est ici, à cet instant précis.

Son doigt effleure sa joue et il n’ose rien dire, comme s’il avait trop peur de perdre cet instant figé entre eux. Cette parenthèse qu’il avait tant de mal à refermer. Qu’il ne refermerait pour rien au monde. La passion revient bien vite et elle s’empare de ses lèvres à nouveau. Impossible de résister trop longtemps. Avec ce besoin permanent d’appartenir à l’autre. Son doigt glisse contre sa joue et sa main empoigne sa nuque alors qu’il prolonge le baiser. Il est si faible face à elle. Incapable de briser ce lien qui le terrifie. C’est tellement plus facile de ne pas en parler, de continuer à ce jeu qui leur brûle les ailes. Tellement plus facile de la faire sienne que de mettre des mots sur ce qu’ils n’osent affronter en face. Leurs baisers deviennent de plus en plus essoufflés alors qu’il la plaque contre la paroi et glisse ses mains sous ses cuisses pour la porter. Il n’en peut plus d’attendre, il a besoin d’elle. Besoin de partager cette osmose qu’il ne retrouve qu’avec elle. De toute façon il ne voit plus qu’elle. Depuis longtemps. Il se détache quelques secondes, haletant, juste le temps de s’assurer qu’elle désire la même chose et il capture à nouveau ses lèvres.

--

Sa poigne se desserre sur ses cuisses et il la laisse doucement retomber alors qu’il essaye de reprendre son souffle. Un fin sourire se glisse sur ses lèvres alors qu’il remonte le regard vers elle. Il n’a pas pu résister, encore, comme toujours maintenant avec elle. Ils sont devenus maîtres en la matière.  L’eau coule toujours dans son dos alors qu’il ne peut détacher son regard d’elle. « Ne crois pas que j’ai déjà fini de te faire regretter pour la soirée… » Lâche-t-il en souriant, taquin, alors qu’il dépose un léger baiser sur sa joue avant de se reculer pour la laisser finalement se doucher tranquillement et en faire de même, non sans lui lancer ce regard de défi qui ne tarit jamais entre eux. Il sort finalement de la douche quelques instants plus tard, le froid s’emparant déjà de son corps qui ne désire que la retrouver. « Je peux ? » Demande-t-il en pointant une serviette pliée sur le meuble non loin de là. Il s’en empare et glisse d’abord la tête à l’intérieur pour se sécher les cheveux avant de continuer avec le reste du corps. Il noue finalement la serviette autour de sa taille, se saisit de ses vêtements en boule et repose à nouveau ses yeux sur elle, comme s’il était incapable de ne pas la regarder alors qu’elle est si près. « On continue dans ta chambre ? » Demande-t-il en déposant un baiser dans son cou, si doucement qu’il peut sentir les battements de son cœur contre ses lèvres et son souffle dans son oreille. Il compte bien profiter de toute la nuit. Parce qu’il n’a définitivement pas envie de partir. Son cœur lui crie de rester, encore un peu. Autant de temps qu’elle voudra bien de lui. Si elle veut de lui comme il veut d’elle. Mais comment après tout ? Il n’est même pas sûr de ce qu’il veut. Il est perdu Nash pourtant il sait qu’il ne veut être à aucun autre endroit qu’ici avec elle. Il se détache soudainement d’elle et fait quelques pas en reculant, non sans ce regard de défi et ce sourire figé sur ses lèvres avant d’ouvrir finalement la porte et de se faufiler vers sa chambre. Elle a beau lui avoir dit qu’ils étaient seuls, il ne souhaite pour rien au monde recroiser Archie. Son corps se fige alors qu’il vient à peine de faire quelques pas dans la pièce. Ses yeux ne peuvent quitter le sac de la pharmacie qui trône sur le meuble de la chambre. Un paquet de médicament et une ordonnance. Des emballages qui n’ont rien de simples médicaments occasionnels. Il le sait, il le sent au fond de lui. Il sent cette détresse le saisir à nouveau et il perd pied. Ses yeux se brouillent alors qu’il serre la mâchoire pour empêcher les larmes de s’y loger. C’était si beau, jamais il n’aurait dû baisser les armes. Jamais. Pourquoi maintenant ? Pourquoi alors que son cœur commençait à s’habituer à elle ? Les pas de Marylou derrière lui le font se retourner brusquement, pour ne pas qu’elle voit son regard sur la commode et il reste quelques instants immobile, comme incapable de parler, de bouger ou même de la regarder. De l’aimer surtout. Bordel pourquoi elle ? Pourquoi ?

All my past and all my pain floats up to the surface
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「 feat. @Nash Miller ; 25 novembre 2023 」
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Elle est accro. Accro à lui, à ses caresses, à ses baisers, à la douceur de sa peau, au goût de ses lèvres, à sa voix qui la fait frémir, à ses mots qui lui accélèrent le palpitant… Tout en elle lui crie qu’elle en veut plus, passer un petit bout d’éternité avec lui, se plonger dans ses bras pour ne plus en sortir, dans le confort de sa protection. Elle sait pourtant que tout cela aura une fin, inévitablement, qu’il faudra se résoudre à l’abandonner avant que ce soit lui qui s’éloigne, une histoire de fierté mal placée, ou peut-être que c’est parce qu’elle se protège ainsi : être la première à tout lâcher avant qu’on la lâche. Arracher comme un pansement les sentiments qui la rattachent à lui, avant qu’ils ne prennent trop de place et la consument. Elle a été trop souvent confrontée à ça, Marylou, l’abandon. L’abandon des siens, d’abord, ses progéniteurs anonymes qui n’ont jamais eu cure d’elle, ou de son frère, celui-là même une première fois, involontaire, puis une deuxième, bien volontaire, cette fois-ci, et puis, l’abandon de l’être aimé, ce cher coeur qui s’est envolé, alors que, quand elle aime, c’est sans limite, sans borne, comme si toute son âme était soudain mise à nue. Comme si, finalement, on la découvrait fragile lorsqu’elle fait tout pour être forte. Elle en crèverait, Marylou, de se brûler les ailes encore un peu trop. Alors elle savoure, elle savoure ses taquineries, ce petit air de défi, la simplicité de se retrouver là avec lui, l’extase qui s’échappe de ses lèvres à chaque fois qu’il la touche. Elle s’agrippe à lui comme si elle savait déjà, que ce serait la dernière fois, une impression tragique qui lui donnerait envie de pleurer si elle ne s’efforçait pas d’oublier. Des semaines, des mois qu’elle repousse, comme une relation qui n’en est pas vraiment une, qui n’a pas demandé à en être une, au contraire. Ils s’étaient mis d’accord, tous les deux parfaitement conscients de ne pas appartenir à l’autre, et pourtant.

Si elle ne savait pas tout ce qu’elle sait, s’il n’avait pas la même peur de l’engagement qu’elle, si elle n’était pas malade, si elle n’était pas terrifiée de voir son regard changer en une seconde, elle serait à lui. Tout à lui, jusqu’à la moindre parcelle de sa peau. Amour damné, voué à l’échec alors qu’elle se refuse encore à employer ce mot-là, malgré son cœur qui lui indique déjà qu’il ne bat que pour lui. Il la plaque contre la paroi de la douche et elle ne résiste pas, au contraire, entoure ses jambes autour de lui, ses bras sur ses épaules tandis qu’une de ses mains navigue dans ses boucles, auxquelles elle est un peu trop habituée, ces boucles qui vont lui manquer, qu’elle empoigne alors qu’il se rapproche encore, comme si c’était possible. Elle acquiesce pour lui donner permission, attrapant bien vite ses lèvres pour ne plus les lâcher, haletante sous ses coups de reins. Elle voudrait que ça ne s’arrête jamais, que cet entre deux perdure, cette parenthèse, ce petit bout de paradis qu’il lui offre au creux de la nuit, elle voudrait que ça dure toujours, éternellement, que le temps s’arrête sans risquer d’y laisser des plumes.



Il se dégage alors, la reposant sur le sol de cette douche alors que leur souffle se mêle, que son cœur se bouscule encore dans sa poitrine, les joues rougies de ce qu’elle vient de ressentir. Il la regarde et elle joint son sourire au sien, l’envie de réclamer plus encore mais elle se retient, alors qu’il s’approche à nouveau, sa remarque lui arrachant un rire, à elle qui n’attend que ça, et il lui embrasse doucement la joue, petit geste d’affection inutile qui pourtant lui offre un confort supplémentaire. « J’espère bien, je me contente rarement de la préface. » Elle sourit, se mordant la lèvre comme pour se retenir de rire alors qu’elle rêve de l’embrasser encore, se plonger dans ses bras sans rien dire. Elle aimerait tant pouvoir le retenir, vivre cette histoire qu’elle s’imagine un peu trop, bien qu’elle refuse de l’admettre. Il est beau, son sourire en coin et son air de défi qui la fixe en se lavant finalement à côté d’elle. Elle l’observe un instant, passant sa main sur son bras, doucement, comme un réflexe un peu déplacé. Elle se lave à son tour, puis il sort avant elle, et son sourire s’éteint un instant. Ça va trop loin, tout ça. Elle le sait. Ce n’était pas prévu, l’inverse exact de ce qui aurait dû arriver. A-t-elle vraiment droit à ça ? Comment réagirait-il s’il savait ? Et a-t-elle réellement envie, finalement, qu’il soit au courant. Elle doit prendre son courage à deux mains, tout arrêter avant que tout ne brûle. Elle aurait dû l’ignorer, faire la morte une bonne fois pour toutes comme elle en avait parlé à Louise, et peu importe s’il s’en serait retrouvé blessé, elle, au moins, aurait été en sécurité.

Sa tête réapparaît et il lui demande la permission d’utiliser une de ses serviettes. Elle acquiesce, un sourire un peu moins joyeux aux lèvres alors qu’au fond, tout ce qu’elle veut, c’est l’avoir, lui, à ses côtés. Elle sort à son tour et le regarde, les cheveux mouillés alors qu’il se relève, se séchant elle-même sans dire un mot. Ils échangent un regard et elle reprend son sourire, à ses mots, acquiesçant vivement alors qu’il lui embrasse le cou. Elle porte sa main derrière sa nuque, jouant légèrement avec ses cheveux mouillés, cette envie qu’il reste là, auprès d’elle encore un peu, mais il finit par s’éloigner, quittant la pièce pour rejoindre la chambre. Elle finit de se sécher, égouttant ses cheveux trempés dans une serviette, puis remarque quelques tremblements qui s’en viennent, signes de stress accentués par sa maladie. Elle serre le poing, puis nettoie brièvement la buée présente sur le miroir pour observer son reflet, avant de baisser le regard pour soupirer. Elle se trouve bête, totalement idiote d’être finalement tombée dans un piège aussi facile que celui des sentiments. Elle n’a pas pris assez de précautions, et, elle le sait, le fait qu’il soit l’ami de Louise et Jamie n’a pas aidé, comme un coup du destin qui semble s’acharner un peu plus.

Elle secoue la tête, tâchant de retrouver ses esprits alors qu’elle a envie de profiter, savourer chaque moment passé avec lui, puis finit par sortir, elle aussi, suivant le chemin jusqu’à sa chambre. L’appartement est vide, c’est facile. Elle reprend son grand sourire, le coeur tambourinant dans sa poitrine alors qu’elle passe la porte de sa chambre pour le découvrir, debout, planté sur le sol, ce regard fuyant qui dénote. Elle commence par en rire, presque convaincue qu’il s’agit d’une blague malgré la sueur froide qui lui agrippe le dos. « T’as vu un fantôme ou quoi ? » Et puis, son regard accroche le sac de médicaments, juste derrière lui, placé en évidence sur la commode. C’est comme si elle l’avait fait exprès, inconsciemment. Son sourire se fane et son coeur se brise déjà. Elle le voit, ce regard. Celui qu’elle redoutait, celui qui change tout, qui la rend malade alors qu’elle était Marylou, avant. Elle sent sa gorge se nouer, croisant enfin ses yeux alors qu’il fuit encore, mais suffisamment pour percevoir ce qu’elle aurait voulu éviter. Et voilà, se dit-elle. Ça y est. C’est fini. Et elle a mal. Si mal au cœur qu’elle préférerait encore qu’on le lui arrache. Elle regrette de l’avoir laissé s’immiscer si aisément, se frayer un chemin jusqu’à son cœur, cette brèche qu’elle aurait voulu occulter sans y parvenir, touchée par ses mots, ses gestes, ses plaisirs, et cette âme qui lui a paru douce. « Nash… » Elle ne sait pas quoi dire. Elle reste là, interdite, le cœur éclaté alors que l’échange est silencieux, tragique. « Tu peux partir… » finit-elle par dire, détruisant le silence par des mots pleins d’amertume, détournant le regard comme si ça ne lui faisait rien alors qu’elle se consume déjà. Elle y a cru, elle y a presque cru, à ce petit bout d’éternité fragile, ses caresses qui ressemblaient presque à ses promesses, et elle aura bien fini par y laisser son cœur, finalement. Elle se retourne alors, quittant la chambre pour rejoindre la cuisine, comme pour se donner une occupation, se détournant de la sortie pour ne pas avoir à le voir partir. Au fond, elle espérerait qu’il reste, qu’il sorte de cette torpeur pour la rejoindre et l’embrasser dans le cou, pour la prendre dans ses bras et lui dire que c’est comme ça, qu’il ne partira pas. L’entendre prononcer quelques petits mots qu’elle s’est pourtant juré de ne plus articuler. Mais elle sait, au fond, elle l’a vu, dans ses yeux, que ça change tout. Qu’il ne restera pas pour ça, pas pour elle, parce que soudain, la voilà diminuée, plus vraiment humaine, ou plus vraiment elle-même, comme si Marylou n’existait plus vraiment, qu’elle n’était qu’une ombre, une illusion entachée.

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Nash Miller
Nash Miller
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âge : c'est qu'il assume difficilement ses trente quatre années le bougre. comme si le temps n'avait fait que le flinguer d'avantage.
occupation : après avoir été officier pendant plusieurs années, le voici depuis maintenant plusieurs mois au département des affaires classés en tant qu'inspecteur. servir son pays et aider les autres, c'est inscrit en lui depuis toujours. comme une évidence. mais faudrait pas qu'il se laisse bouffer par ça le Nash.
statut civil : complètement fou amoureux de cette rousse qui lui a retourné le coeur. pour la première fois depuis longtemps il est en couple et il n'est pas prêt de la laisser filer.
orientation : à vrai dire il ne s'est jamais trop posé la question Nash. rien ne l'a jamais plus attiré que les courbes féminines. complètement hétérosexuel, sans aucun doute.
habitation : dans un loft au #88 south oceanside.
pronom ig : il
infos rp : j'écris à la troisième personne, entre 500 et +1000 mots suivant l'inspiration <3
en vrac : Nash enchaîne les aventures, sans vouloir se poser. la solitude lui va très bien - il est accro aux caramels et en a toujours un paquet à son boulot - il a gardé ses carnets de croquis, précieusement, dans une boîte dans sa penderie. des portraits de Maddie, surtout - il oublie souvent ses clés de voiture, trop souvent même et il finit la plupart du temps en transport en commun - Nash adore les animaux, il a un chat d'ailleurs qui lui fait payer un loyer pour vivre chez lui - il passe un nombre incalculable d'heures à son travail, il aimerait lever le pied mais il n'y arrive tout simplement pas, et de toute façon personne ne l'attend à la maison, à part son chat propriétaire mais seulement pour la bouffe, ce profiteur - Nash a une phobie des hôpitaux, trop de mauvais souvenirs qu'il aimerait oublier - souhaiter les anniversaires c'est pas pour lui, encore moins les cadeaux, pas besoin d'espérer
   
 
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「 feat. @Marylou Sharman ; 25 novembre 2023 」
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Il se sent soudainement emprisonné dans cette chambre où il se sentait pourtant si libre, avant, avec elle. L’air commence à lui manquer alors qu’il essaye de faire comme s’il n’avait pas vu les cachets sur la commode. Comme si ce n’était qu’un petit rhume passager. Elle glisserait sans doute une boutade sur le fait de dormir la fenêtre ouverte les jours où il se réfugiait dans ses draps, que c’était tout bonnement sa faute et ils reprendraient là où ils en étaient. Là où il prie pour que ça soit. Tout mais pas ça. Il ne pourrait pas le supporter une deuxième fois, il le sait. C’est au-delà de ses forces. Ça fait pourtant presque quinze ans. Mais c’est resté ancré dans son échine, comme une peur constante de perdre tout ce en quoi il tient. Cette même peur qui l’a empêché de s’attacher à qui que ce soit à nouveau. Depuis quinze ans. Et depuis elle, à présent. Il remonte le regard quand elle lui demande s’il a vu un fantôme et il passe sa main dans ses cheveux, se donnant un air décontracté alors que son regard est fuyant et qu’il dandine sur ses pieds. Un léger sourire se glisse sur ses lèvres pour détendre l’atmosphère et il va pour dire quelque chose mais il voit son regard posé sur les médicaments derrière lui et elle comprend. Il attend sa réaction, espère entendre son rire emplir la chambre suivie d’une blague bien placée à laquelle il répondra sûrement. Juste une preuve qu’il a tout faux. Que non, Marylou n’est pas malade. Mais son sourire à elle s’éteint et elle prononce son prénom. Et tout son être le pousse à détaler. Parce que dans ses yeux, c’est vrai. Et ça lui donne envie de vomir. Il suffoque, là, face à celle qui fait battre son cœur un peu plus chaque jour et qui pourtant lui donne cette impression amère que l’histoire se répète encore et encore. Comme si le problème venait de lui. Encore et toujours. Et ça le détruit Nash, bien qu’il fasse tout pour ne pas le montrer, il meurt un peu plus à l’intérieur. Et puis elle met un point final à ça, cette relation qu’ils n’avaient de toute façon jamais vraiment voulu, jamais planifié, jamais repoussé non plus. Elle le teste sans doute, espérant qu’il va l’empêcher de finir ce jeu entre eux. Mais c’est trop lui demander, parce qu’il est terrifié rien qu’à l’idée qu’elle soit malade. Il sait que c’est déjà trop tard pourtant il ne peut pas rester. Il ne peut pas revivre ça, elle doit comprendre. Il lui faut quelqu’un de fort, qui aura les épaules pour surmonter ça. Epaules qu’il n’a plus depuis longtemps. Il pense à lui en fuyant mais il pense à elle aussi. Et elle mérite mieux que Nash. Il le sait, elle mérite mieux que cette relation qu’ils n’osent même pas assumer. Ce bout d’aventure qu’ils ont commencé à dessiner ensemble mais dont ils refusent catégoriquement tous les deux d’exposer. Son corps est figé, comme impossible de faire un geste vers elle alors qu’elle vient de lui dire de partir. Si ce n’était pas Nash, s’il n’avait pas déjà vécu ça, il serait déjà près d’elle, l’entourant de ses bras puissants et lui disant qu’il n’ira nulle part. Mais c’est lui, c’est Nash et ses blessures consument tout son être sans qu’il n’arrive à s’en détacher. A se dire que cette fois-ci c’est peut-être différent. Que ces fêlures ne seront pas toujours là, comme un poids qu’il porte depuis bien trop longtemps. Alors il ne fait rien quand elle quitte la pièce. Les bras encore encombrés de ses vêtements qu’il n’a pas lâché depuis qu’il est rentré dans la pièce, il accuse le coup. Il voudrait crier, hurler tout ce qu’il n’a jamais pu exprimer mais il reste là, à bout de souffle. Sans un bruit, son corps s’affaisse sur le bout du lit et son regard se repose à nouveau sur les médicaments. Il aimerait savoir, comprendre ce qu’elle a, trouver une solution à tout ça, mais c’est déjà trop tard. Il le sait, il ne peut pas.

Et puis il bouge à nouveau, enfile son boxer, son pantalon, son tee-shirt. Machinalement. Sans même réfléchir il se retrouve habillé en quelques secondes. Parce qu’il n’est plus dirigé que par ce besoin de fuir le plus loin possible d’elle. Cette peur d’être déjà bien trop amoureux et de la perdre à nouveau. Ses pas l’entraînent déjà vers la sortie, pourtant il s’arrête à l’entrée de la cuisine. Un tas de phrases attendent là à sortir mais il reste bloqué, son regard posé sur sa silhouette. « Tu peux partir… » Et cette phrase qui résonne en lui bien trop durement. N’a-t-elle alors aucun sentiment pour lui ? N’est-il qu’une conquête de plus dans son tableau de chasse qu’il pensait n’être que fictif ? Ou se cache-t-elle derrière ce caractère fort et assuré qu’il lui connaît depuis qu’il a croisé son chemin au Maxdon’s ? Sa mâchoire se crispe et il fronce les sourcils, empêchant toute faiblesse de s’insinuer en lui. Si ce n’était qu’une aventure, qu’une relation sans lendemains, ça lui bouffe pourtant tout en lui, si bien qu’il accélère le pas dans le salon pour ouvrir la porte, la refermer aussi vite et se mettre à courir à nouveau. Courir loin de tout ce qui le rattache à elle. A eux.
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I'm so into you
And I know I just met you
But the way you move is beating up my heart
Have you ever loved someone
So much it tears you apart
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