there's a storm on the streets (Jamie V)

Ven 15 Déc - 15:44

「 There's a storm on the streets, but you still don't run 」
∙ with @Jamie Williams ; 5 décembre 2023

tw: none so far.
L’approche des fêtes d’années emplissait Elea de stress, les tâches à réaliser s’amoncelaient, ce qui était positif du point de vue business mais cela était différent pour ce qu’il en était de sa vie personnelle. Entre son fils, les préparatifs des fêtes d’année, ses activités, elle ne savait plus où donner de la tête. Son emploi du temps était géré avec rigidité, chaque minute comptait aussi s’employait-elle à le rendre le plus efficace possible. Elle pouvait néanmoins compter sur sa super au pair, les deux helpx qui résidaient chez elle pour les deux prochaines semaines et bien sûr Jamie. Elea pouvait compter sur lui pour superviser les quatre nouvelles mains motivées bien que peu familières de ce corps de métier. Au fond, ça lui convenait, à la blonde, d’être aussi débordée, cela évitait qu’elle ne se perdît dans mille et une réflexions qui ne feraient que la stresser davantage puisqu’aucune réponse ne lui était donnée. Forcément, Fabien avait un avis différent sur la question de quoi rendre l’ambiance plus électrique qu’elle ne devrait. Sa patience était mise à rude à épreuve et la culpabilité déjà présente, se faisait plus écrasant auprès d’Elea depuis qu’elle avait croisé les prunelles de son amant d’antan. Elle poussa un soupir, remontant dans son vieux pick-up, un signe de la main en direction de sa cliente dernière livraison du jour accomplie. Au moins, sa vie professionnelle demeurait sur contrôle.

Elle fit une dernière escale pour récupérer sa commande auprès d’un petit restaurant dans lequel elle commençait à avoir ses habitudes, elle se damnerait pour ces burgers maisons. Le programme de cet après-midi était de passer un moment de qualité avec son frère, profiter de la météo clémente pour se retrouver car il lui fallait parler de sa rencontre d’hier, à défaut d’avoir un journal intime, Jamie accueillait tous ses états d’âme. Pour l’en remercier, elle avait même pris son dessert préféré en offrande. Elle montage le volume de la radio pour taire son esprit qui retournait immanquablement vers le fantôme qui vivait librement dans ses pensées et les angoisses que cela faisait naitre en elle. Heureusement pour elle, la bâtisse de la ferme entrait dans son champ de vision. Bientôt, elle put se garer et sortit du véhicule sans plus attendre, ses sacs dans les mains. « Livraison » cria-t-elle pour manifester sa présence, incertaine qu’elle ait été entendue par son frère, les helpx devaient avoir terminé leur journée. Ses prunelles partirent à la recherche de Jamie, qu’elle ne tarda pas à localiser au milieu des salades, le vert lui allait si bien au teint. « Tu devrais penser à porter plus d’habits verts, ça te va bien » fit-elle en remarque, ton amusé à l’image de son sourire. « C’est l’heure de la pause, je ne voudrais pas que Louise me dise que je te traite mal » puis levant les sacs dans la direction de Jamie, elle poursuivit « J’ai apporté le déjeuner, pas de légumes aujourd’hui » elle marque une pause étudiée « mais de la malbouffe, des burgers ! » son excitation était palpable et elle ne doutait pas que Jamie serait tout aussi ravi, voire plus.

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you made my eyes burn

I will love you till the end of time, I would wait a million years. Promise you'll remember that you're mine. Say you'll remember, oh baby.

Mer 7 Fév - 22:41

「 There's a storm on the streets, but you still don't run 」
∙ with @Elea Williams ; 5 décembre 2023

tw: none so far.
Une dizaine de jours s’est écoulé depuis qu’il avait surpris le manager de Sully s’en prendre à Louise, et la scène lui tourne encore dans la tête, incessamment, comme une nouvelle obsession qui le remplit d’angoisse. Il s’en veut tellement de n’avoir rien vu, de ne pas avoir su la protéger, et si le sujet est encore délicat, si tout n’est pas encore parfaitement en place dans sa tête, une idée a fini par germer, encore imprécise et floue, mais bien là. Il n’a plus envie de la laisser seule, peut-être un peu trop protecteur alors qu’elle n’a rien d’une damoiselle en détresse, mais c’est plus fort que lui. Sa main s’est remise, il n’a pas la moindre idée de ce qu’il en est du nez de cet enfoiré, mais, soutenu par Sully et Nash, il compte bien tout faire pour détruire sa réputation et sa capacité à travailler avec quiconque. Il n’a jamais haï de cette manière, jamais vraiment haï personne, d’ailleurs, mais si personne ne l’avait freiné, il est encore incapable de savoir ce qui aurait pu se passer, ce soir-là. Une chose qui l’effraie un peu, d’ailleurs, ne se reconnaissant pas dans cet afflux de violence, mais dès lors qu’on touche aux siens, les limites n’existent plus.

Les fêtes approchent progressivement, et il faut reconnaître que, bien qu’il aurait préféré rester auprès de Louise par angoisse, se retrouver occupé à la ferme de sa sœur lui empêche de sombrer un peu trop en pensées. Il n’est pas fait pour ce rythme de vie, il le sait, bien plus attaché à la vie nocturne qu’à celle du petit matin, il n’a toujours pas réussi à prendre réellement le rythme malgré les mois qui passent, et l’habitude qui s’installe. Ca ne pourra être que temporaire, il le savait déjà lorsqu’il est arrivé, et les évènements lui donnent un peu plus raison. Il sait qu’il devra bientôt en parler à Elea, ne serait-ce que pour recueillir son avis, la personne en qui il a le plus confiance au monde. Pour l’heure, le voilà occupé au milieu des salades lorsqu’il entend Elea crier à son intention. Il relève la tête pour la voir, couvrant ses yeux du soleil avant de se lever et de s’approcher d’elle, tout sourire, malgré ses sourcils légèrement froncés par le soleil, quittant les gants qu’il avait sur les mains. « C’est pour les salades que tu dis ça ? » fait-il en riant, se dépoussiérant par la même occasion les vêtements. « Tu as raison, il ne faudrait pas se la mettre à dos, ce serait dommage ! Qu’est-ce que tu as là ? » Il s’approche encore alors qu’elle lève les sacs devant lui, jouant d’un suspens certain quant à leur contenu. « Wouah ! T’es parfaite, merci ! » qu’il s’exclame, avant de lui embrasser la joue en fouillant déjà le contenu d’un des sacs avec impatience. « Faut rien dire à Ayden, il va être jaloux ! » Il rit doucement, toujours attendri par cette petite bouille qu’il adore, éternel tonton gaga. « Que me vaut cette superbe récompense ? » Il fait un rapide tour pour aller se laver les mains avant de revenir et de sortir la nourriture des sacs, pour chacun d’eux. « Ça a été, ta matinée ? J’ai l’impression que ça fait un moment qu’on a pas été juste tous les deux pour déjeuner. J’ai beau bosser ici maintenant, tu cours un peu partout. » Pas un reproche, évidemment, une simple constatation. Ça lui fait du bien, de passer un peu de temps rien qu’avec elle, un moment privilégié pour se parler à coeur ouvert.

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