you've got no damn right to be so damn heartbroken (ft Louise)
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you've got no damn right to be so damn heartbroken (ft Louise)

MODO burning in the skies
Jamie Williams
Jamie Williams
messages : 5564
pseudo : Plum (elle)
id card : Sam Claflin ;
(c) : (av, sign, gif profil) moi même ; (song) billy joel she's got a way

multicomptes : marylou (e. stone) ; gloria (m. moore)
à contacter : ici-même
triggers : à discuter en mp
warnings : fausse couche, alcoolisme, infertilité, deuil
présence : Présente
you've got no damn right to be so damn heartbroken (ft Louise) L5mOtjy0_o
âge : il a fêté sa trente-quatrième année, né le 1er juin 1989 de l'autre côté de l'océan, à Manchester (UK).
occupation : après avoir tenu le Maxdon's Pub pendant quatre ans, d'en avoir été le barman depuis ses débuts de vie active, il est aujourd'hui agent artistique dans le domaine musical, notamment de sa femme, Louise, et de son ami, Sully.
statut civil : marié depuis le 20 mai 2020 à Louise, la femme de sa vie, pour le meilleur et pour le pire. ils vivent tout intensément, chaque moment chéri, inséparables, alors qu'ils attendent une petite fille, qui pointera le bout de son nez en juillet.
orientation : hétérosexuel, il n'a jamais été attiré par les hommes.
habitation : s'est installé au #22 dans le quartier de Peacock, appartement qu'il occupe avec sa femme et sa chienne en attendant de vendre leur maison pour en acheter une autre et aller de l'avant.
pronom ig : il
disponibilités : full, en vrai là stop

en cours
¬ ft louise (17)
¬ ft edward
¬ ft anna
¬ ft tyler
¬ ft louise (16)
¬ ft louise (15)
¬ ft louise x nash x sully
¬ ft louise (7)
¬ ft louise (fb/4)
¬ ft louise (fb/13)

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→ à venir
Anna, Edward, Hestia

sms
Louise ; Nash ; Sully ; Edward ; Hestia ; Tyler ; Anna ; Jennifer ; Joe

infos rp : 500 - 1000 mots en général en fonction de l'inspiration du moment.
— rp à la troisième personne
— dialogues en français principalement

dialogues : [#d4824a]

en vrac :
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Come let me love you ♡

Let me give my life to you
Let me drown in your laughter
Let me die in your arms
Let me lay down beside you
Let me always be with you

   
 
you've got no damn right to be so damn heartbroken
「 feat. @Louise Williams ; novembre 2016 」
tw: ràs

Ils se voient depuis un peu plus d’une semaine. Elle est charmante, Bonnie, ce petit sourire en coin qui laisse place à des tas d’allusions, ces cheveux blonds cendrés qui n’en finissent jamais, et ces yeux en amande d’un noir profond qui transperce. Elle a ce quelque chose d’hypnotisant qui plaît, il faut dire qu’il s’est un peu laissé séduire, mais pas son coeur. Il essaie pourtant, depuis un moment déjà, d’oublier, de passer à autre chose face à l’impossibilité de leur relation, mais son esprit dessine encore ses longs cheveux roux et ses yeux azur. Elle ne restera que son amie, et s’il est déjà heureux de la compter dans sa vie, il y a cette partie de lui qui en voudrait plus. Alors, pour la chasser de son coeur, de son esprit, il s’essaie à quelques relations, une nouvelle femme à son bras si régulièrement que ça ne lui ressemble pas vraiment, mais son regard en demeure irrémédiatement attiré par la douceur de son sourire, et il fond, Jamie. Il devrait cesser de la voir, cesser de lui donner des cours de guitare, véritable torture pour son coeur qui tremble à chaque fois qu’elle se rapproche, ou lorsqu’elle pousse la chansonnette de cette voix cristalline, mais il ne peut pas s’en empêcher, un besoin vital de se trouver à côté d’elle lorsqu’elle brille. Et elle rayonne, Louise.

Alors, cette fois-ci, c’est Bonnie son pansement, la porte de sortie momentanée de ses pensées, bien qu’elles le rattrapent un peu trop vite à son goût. Ils sont allés chez lui, et profitent d’une après-midi tranquille, et de l’absence d’Archie, pour se retrouver seuls tous les deux, sur le canapé du salon. Il l’embrasse en en désirant une autre, intensifie l’échange pour chasser cette pensée parasite et elle répond, sa main détachant déjà le premier bouton de sa chemise alors que la sienne, baladeuse, explore le haut de sa cuisse. Il s’en veut, au fond, de ne pas avoir le coeur à se trouver là, avec elle, cette impression de l’utiliser profondément désagréable, mais il se fait un peu violence, peut-être parce qu’il espère un peu, au fond, que ça la fasse réagir, elle. Un jeu puéril auquel il se prête bêtement depuis des mois déjà, mais qui n’a pas l’air de faire grand effet. Quand ils sont tous les deux, pourtant, il le sent, ce petit quelque chose en plus, qu’il n’a jamais perçu avec qui que ce soit d’autre.

Sa chemise désormais à terre, c’est à son jean qu’elle s’attaque maintenant, tandis qu’il lui retire son haut à elle avant de recapturer ses lèvres. La tension commence à monter lorsque la porte s’ouvre sans aucune véritable annonce préalable, mais chez eux, ça a toujours été comme ça, ses amis viennent comme dans un moulin. Il se détache brusquement, prêt à pester contre Nash, Archie ou Elea, avant d’apercevoir la rousse qui se tient devant lui, coupée en pleine phrase par la scène dont elle est témoin. Son coeur palpite et l’angoisse prend place alors qu’il ressent cette honte et cette culpabilité s’immiscer, comme s’il était pris en flagrant délit d’une faute capitale, comme si, au fond, il lui appartenait déjà. « Louise… » Elle ressort aussi rapidement qu’elle est venue et il se lève immédiatement, se rebraillant maladroitement sous les yeux remplis d’incompréhension de Bonnie. Sans lui adresser un regard, il s’avance, ahuri, prêt à rattraper cette femme qui occupe ses pensées, sans vraiment de raison. « Eh ! Quoi, c’est ta copine ? J’croyais que t’avais personne ! » Un rapide coup d’oeil à sa conquête avortée, et il récupère sa chemise au passage. « Non, c’est… désolé. » Il n’attend pas plus avant de partir à la poursuite de Louise au pas de course pour la rattraper. « Louise, attends ! » Il arrive bien vite à sa hauteur, lui attrapant le bras pour la retenir. Pourquoi ? Qu’est-ce qui lui prend de lui courir après comme ça ? Après tout, il n’y a rien entre eux, non ? Il a l’air bien idiot maintenant, devant elle, torse et pieds nus, sa ceinture pendant encore. Il reprend son souffle, se frotte le front en réalisant la bêtise de son acte, puis, finalement, reprend la parole. « Tu voulais me dire quelque chose ? » Parce que, peu importe ce qu’elle peut bien lui dire, ça sera toujours plus important que de passer du temps avec cette jolie blonde.

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Louise Williams
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pseudo : Midspring Rose ( Julia )
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multicomptes : Leo (milo ventimiglia)
warnings : fausse couche, consommation abusive de médicaments, deuil, alcoolisme
présence : Présente un peu tous les jours
you've got no damn right to be so damn heartbroken (ft Louise) 3f38347c4b2e401df77681233157aee9cd361fb1
âge : Trente quatre ans. Née le 29/05/1989 à Santa Monica.
occupation : Après des années de petits boulots en tout genre, aujourd'hui elle se consacre à ses passions, elle est auteure compositrice et chanteuse et parvient à en vivre. Elle écrit également pour une maison de disque californienne. Elle a enregistré en studio des chansons pour et avec un artiste déjà reconnu et se produit sur scène à ses côtés. En janvier 2024 elle entame une tournée Californienne avec Sully, dont elle jouera plusieurs premières partie de concert.
statut civil : Mariée depuis trois ans (le 20/05/2020) à Jamie, le seul homme qu'elle ait jamais aimé. Après des moments difficiles, ils sont aujourd'hui plus heureux et plus forts que jamais. Ils ont prévu de renouveler leurs vœux en 2024 et s'apprête également à devenir parents cet été.
orientation : Hétérosexuelle
habitation : A emménagé l'an dernier dans un appartement dans le quartier de Peacock avec Jamie et leur chienne Lola. Ils viennent de signer pour une maison, voisine de celle de la jumelle de Jamie sur le bord de plage.
pronom ig : elle
infos rp : Longueur de post en fonction du partenaire, de mon élan d'inspiration et parfois de mon temps disponible. Dialogues en français.
   
 
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「 feat.  @Jamie Williams  ; novembre 2016 」
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Elle a passé toute la soirée dessus Louise, depuis qu’elle est rentré, elle n’a que très peu lâchée sa guitare, au plus grand damne de Liam. « T’es encore après cette guitare ? » Qu’il lâche alors qu’il se lève. Louise s’est levé depuis un moment déjà et s’évertue à gratter ces cordes, encore et encore, à chanter, le moins fort possible. Elle ferme les yeux par moment, pour se laisser porter par cette vague qui la transporte déjà depuis la veille. Cette vague qu’il lui a impulsé. C’est partie de presque rien. D’un cours comme un autre. D’un de ses rires. D’un de ses regards qu’il lui lance dès qu’elle chantonne un peu. Ils ont essayé plusieurs choses ‘comme ça’ et puis elle s’est prise au jeu Louise, Des notes lui sont venues, des mots, une mélodie. Ils ont cherché une bonne partie de la soirée à harmoniser le tout, à aller encore plus loin. Et puis ils ont dû s’arrêter, parce que Archie était là, parce qu’elle devait rentrer. Elle l’avait promis à Liam. Elle est arrivée bien plus tard que prévu. « Tu voudrai pas arrêter cinq minutes, le temps qu’on mange quelque chose. » Un brun docile, elle dépose sa guitare près d’elle sur le canapé, et lie ses cheveux avec l’élastique qui entourait jusqu’alors son poignet, un stylo entre ses dents. Elle attrape son petit calepin et y appose quelques annotations avant de se relever. « J’ai pas faim. Je vais me doucher. Si ça te dérange tant que ça, rentre chez toi. » Elle n’attend pas de réponse de sa part, elle part en direction de la salle de bain.

Elle vit un peu décalée, Louise, un peu à part, elle fait abstraction de ce qu’il se passe à l’extérieur en se fermant dans sa bulle. Dans la musique. Liam ne partage pas cet amour pour la musique, alors il ne saisit pas. Elle sait que tous les deux partagent peu de choses, pourtant, il est encore là, dans sa vie. Il est seul à y être resté si longtemps et c’est peut être ce simple fait qui fait qu’elle s’est attachée à sa présence. Il la laisse libre mais en même est là lorsqu’elle se sent seul, lorsque cette solitude parfois un peu dévorante s’immisce en elle. Pourtant, depuis hier soir, ce n’est pas à lui qu’elle pense. Non elle pense à Jamie, à ce riff qu’elle a cherché à perfectionner, à ce petit texte qu’elle à écrit. Encore humide, à peine habillée, elle chantonne et attrape cette guitare qui n’a pas bougée et joue ce qu’elle a en tête. « Ça y est ! » Elle s’avance vers la cuisine vide, y attrape une tranche de pain de mie qu’elle cale entre ses lèvres et se sauve d’ici en claquant la porte après un dernier coup d’œil à cet instrument à cordes, qu’elle commence doucement à dompter. Grâce à lui. Avec lui.

Elle ne met que quelques minutes pour gagner son quartier. Elle prend les escaliers de son immeuble, un sourire intarissable accroché aux lèvres. Arrivée devant cette porte, elle ne fait que donner un léger coup dessus avant de ne l’ouvrir à la volée, une mauvaise habitude qu’elle semble avoir prise, comme si elle aussi avait droit à ce privilège d’entrer ici de la sorte. Elle s’engouffre aussitôt à l’intérieur en laissant claquer la porte derrière elle, bien trop impatiente de le retrouver. « Jamie ! J’ai trou… » Elle se stoppe en pleine ascension à travers cet appartement qu’elle commence à connaître. Il est là, sur ce canapé où ils ont passés tant d’heures déjà, mais pas seul. Son regard s’attarde sur lui, torse nu, le jean entrouvert…sur cette fille, cette blonde dont elle ne se rappel pas, pendue à lui. Interdite, alors que son regard croise le sien et qu’elle entend son prénom résonner, elle se ressaisit. « Désolé. » Le seul mot qu’elle trouve à dire avant de tourner les talons, les laissant tous les deux à leurs affaires. Le rouge à ses joues ne semble pas vouloir la quitter à mesure qu’elle descend les escaliers, car elle sent qu’il la brûle. Son sourire en revanche, s’est estompé en un instant.  

Alors qu’elle traverse la rue, elle fulmine, après elle, après lui, alors que dans le fond elle sait. Elle sait qu’il n’a rien fait. Il ne lui a rien fait à elle. Alors pourquoi ça lui fait quelque chose ? Pourquoi ça l’énerve comme ça ? Ça ne devrait pas avoir d’importance pour elle, c’est sa vie, à lui et il est libre. Libre de faire ce dont il a envie. Elle entend à nouveau sa voix résonner derrière elle, elle l’entend prononcer son prénom. Pourtant elle ne se retourne pas, elle n’a pas la force de croiser son regard. De le laisser voir ce qu’elle est incapable de camoufler à cause des expressions de son visage, à cause de ce rouge à ses joues qui ne la lâche pas ! Elle le sent, elle le sait. Il arrive à sa hauteur et lui attrape le bras, la poussant ainsi à s’arrêter et se retourner vers lui. Forcément, elle voit immédiatement, qu’il est encore torse-nu, que sa ceinture est encore détachée. Elle souffle, alors que lui reprend son souffle. « Jamie tu…qu’est ce que tu fais là ? » Elle ne comprend pas qu’il l’ait suivi jusque-là. Qu’en est-il de cette blonde avec qui il était ? Elle l’attend sagement sur ce canapé qu’elle ne regardera son doute plus du même œil alors qu’il vient littéralement de lui courir après ? Elle ne peut finalement s’empêcher de pouffer de rire en baissant les yeux. « Tu sais que tu es nus pieds et à moitié nu dans la rue ? » Elle ne peut s’empêcher de laisser traîner ses yeux, un peu surprise de découvrir cette musculature dont elle n’avait pas vraiment idée.  Elle se mord les lèvres. « Je…excuses moi. C’est rien. Tu devrais retourner à…ce que t’étais en train de faire. » Elle se sent un peu stupide d’avoir réagi comme ça, d’avoir fait irruption chez lui de la sorte. Evidemment qu’il a une vie privée, et c’est bien normal ! Surtout pour lui. Avec sa gueule d’ange, entre les clientes du bar et les groupies du groupe il ne doit pas manquer d’occasions. Elle secoue la tête, ne saisissant pas en quoi cela pourrait être un quelconque problème pour elle.

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If there is a light
If there is a dark within and without
And there is a light
Don't let it go out
And this is a song,
A song for someone.
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statut civil : marié depuis le 20 mai 2020 à Louise, la femme de sa vie, pour le meilleur et pour le pire. ils vivent tout intensément, chaque moment chéri, inséparables, alors qu'ils attendent une petite fille, qui pointera le bout de son nez en juillet.
orientation : hétérosexuel, il n'a jamais été attiré par les hommes.
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Il se retrouve penaud, Jamie. Honteux d’avoir été surpris dans cette position avec une femme qu’il apprécie mais qu’il n’aime pas, par celle qui a déjà volé son coeur. Il ne lui doit pourtant rien, simple amie, compagne d’un autre, malgré cette connexion qu’il ressent profondément à chaque fois qu’elle intègre son espace. Il n’a pas vraiment le droit de la regarder, et s’en mord les doigts, tous les jours un peu plus, régulièrement dans les bras d’une autre au visage toujours changeant, pour se donner l’impression d’avancer alors qu’il stagne, secrètement épris d’elle depuis un peu trop longtemps pour se montrer raisonnable. Liam est son ami, pourtant. Il l’était, en tout cas. Peut-il encore le considérer comme tel, alors qu’il leur souhaite de rompre ? Il n’est pas assez bien pour elle, pas assez présent, pas assez attentif, pas assez respectueux de son besoin d’indépendance, et il le voit bien, que la jalousie lui gonfle les joues. Et lui, il rumine, cette légère nausée devant chacun de leurs gestes tendres, à serrer les dents derrière son bar lorsqu’ils s’y posent. Mais serait-il tellement mieux finalement, alors qu’il joue ce jeu vicieux et puéril d’enchaîner des conquêtes en se persuadant qu’il serait capable d’oublier ?

Bonnie est la première estomaquée de le voir se lever précipitamment pour retenir la jolie rousse, presque convaincue qu’il lui a menti depuis le début, laissée pour compte au milieu du salon du jeune homme qu’elle embrassait jusqu’alors, lui qui paraissait pourtant si attachant se révèle bien moins respectueux qu’elle ne l’aurait cru. La porte claque et elle étouffe un léger rire amer qu’il n’entendra jamais, alors qu’il pourchasse une idylle imaginaire qui s’est empressée de disparaître en les voyant. Il s’est à peine rhabillé, pas vraiment à vrai dire, pieds nus, le jean débraillé, la chemise dans la main et le souffle court alors qu’il arrive enfin à sa hauteur pour lui attraper le bras et qu’elle lui fasse face. Pourquoi la retenir après tout ? Qu’est-ce qu’il cherche ? Et pourquoi a-t-il aussi honte, pourquoi se sent-il coupable de n’avoir pourtant rien fait de mal ? Sauf qu’il la voit, dans ses yeux, cette légère peine indescriptible, et la colère qu’il décèle sur ses joues rougies. Il déglutit douloureusement alors qu’il se sent tellement idiot, quelques frissons lui parcourant l’échine à la voir ainsi, peut-être aussi liés à la température ambiante, qui s’est un peu refroidie pour la saison. Il se sent con, maintenant, en pleine rue sans savoir comment justifier qu’il a trouvé ça tellement plus important de lui courir après plutôt que de poursuivre ce qu’il avait commencé à entreprendre avec Bonnie.

Ce qu’il fait là ? Aucune idée. Une partie de lui espère peut-être qu’elle soit venue pour lui annoncer la grande nouvelle qu’il attend sans doute un peu trop pour avoir le beau rôle. Il ouvre la bouche mais rien n’en sort, intimidé par son regard, son air agacé et la honte qu’il ressent. Il referme la bouche, détourne le regard avant de se reconcentrer sur elle pour finalement lui répondre d’un haussement d’épaules maladroit, appuyé par le léger secouement de sa tête. « Je sais pas, je… » ne peux pas me détacher de toi. Les mots ne pourront pourtant jamais sortir comme ça. Elle lui fait remarquer son état, et le rouge lui monte aux joues alors qu’il prend rapidement soin de refermer sa ceinture avant de remettre sa chemise en en reboutonnant quelques boutons négligemment, cette impression de se retrouver si ridicule face à elle. « Pardon… » Il ne sait pas vraiment pourquoi il s’excuse. Pour lui avoir couru après ? Pour l’état dans lequel il se trouve ? Pour le fait d’avoir été surpris de cette manière ? Peut-être un peu de tout ça à la fois. Il se pince les lèvres en baissant la tête, cette culpabilité qui ne le lâche pas alors que c’est elle qui s’excuse, et qu’il entend déjà une porte s’ouvrir non loin de là pour laisser Bonnie sortir en les évitant soigneusement. Il ferme les yeux en inspirant profondément, honteux de son propre comportement. Il n’est pourtant pas comme ça, pas du genre à enchaîner les conquêtes, encore moins du genre à manquer de respect à qui que ce soit.

Il rouvre les yeux et c’est un léger sourire forcé qui se dessine sur ses lèvres en direction de Louise. Un coup d'œil en arrière lui indique que la jolie blonde a eu vite fait de filer, et il n’a clairement pas le cœur à tenter de la rattraper, elle. Si elle s’est un peu vengée sur une de ses possessions, il ne lui en voudrait pas le moins du monde. Son regard se fixe à nouveau sur les opales de Louise, et il esquisse un rire. « Hm, quelque chose me dit que… c’est trop tard pour ça… » Son petit rire, gêné, se poursuit, il passe une main sur son visage puis place ensuite ses deux mains autour de sa taille, devant le petit silence qui s’installe déjà. « Donc, tu venais me dire quelque chose ? » Son cœur tambourine dans sa poitrine alors qu’il s’imagine le scénario parfait où elle lui dirait enfin ce qu’il souhaite entendre, sachant pertinemment que ce ne serait certainement pas le cas. « Désolé… pour ce à quoi tu viens d’assister…hm… Je pensais pas que tu… » Il sait bien qu’il ne lui doit rien, qu’elle n’est pas intéressée, qu’ils ne sont qu’amis, et pourtant, il ressent ce besoin pressant de se justifier un peu plus. « Tu veux… qu’on aille quelque part ? » Il se sent si bête, presque sale devant elle, et sa proposition semble de trop mais il ne peut pas s’en empêcher. « Je… dois juste prendre quelque chose d’un peu plus… chaud… avant… » Les mots ont du mal à sortir, et le petit rire qui sort de sa bouche vient tout droit du malaise qu’il ressent, alors qu’il n’a qu’une légère chemise sur le dos, sans rien pour couvrir ses pieds, qu’il finit par fixer, le regard bien bas.

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statut civil : Mariée depuis trois ans (le 20/05/2020) à Jamie, le seul homme qu'elle ait jamais aimé. Après des moments difficiles, ils sont aujourd'hui plus heureux et plus forts que jamais. Ils ont prévu de renouveler leurs vœux en 2024 et s'apprête également à devenir parents cet été.
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Ça l’agace de devoir se rendre à l’évidence de cette petite faille qu’elle vient elle-même de se découvrir. Ce petit quelque chose qui la déstabilise. Elle ne sait pas trop ce qui l’irrite le plus. Le fait qu’elle n’en ait pas eu du tout conscience jusqu’à présent ou bien le fait d’être forcée de se rendre compte que ça la désarçonne complétement. Le ridicule de la chose la fait rire autant qu’il ne l’énerve, oui elle s’énerve après elle-même. Elle ne comprend pas pourquoi ça lui fait quelque chose, pourquoi ça l’atteint comme ça. En plus de cette gêne inqualifiable de l’avoir retrouvé en telle posture avec une femme, de couper l’élan de toute chose ayant étant entreprise, il y a aussi le fait que ça lui fait ce petit pincement. Un pincement de quoi ? De cœur ? Elle refuse. Son amour propre est juste un peu touché et pourquoi à vrai dire ? Parce qu’elle n’est pas le centre du monde, le centre de son monde à lui ? Et c’est bien normal ! Ridicule, elle se rend compte qu’elle est ridicule. Elle secoue la tête tout en continuant d’avancer dans la rue, comme si cela allait chasser cette vague qu’elle vient de se prendre en pleine figure.  

Comme si ce n’était pas suffisant, comme si elle n’avait déjà pas suffisamment envie de partir, de fuir et se cacher loin d’ici, le voilà qui la rattrape. Qui se pavane là sous son nez, à moitié nu, cet air gêné qu’elle ne lui avait encore jamais vu solidement ancré sur le visage. Et ça, ça ne fait qu’accentuer cette chose qu’elle ressent au fond d’elle. Il a quelque chose, quelque chose qui lui plaît, et pas seulement son talent en tant que guitariste ou bien même de professeur. Elle ne comprend pas, ce qu’il fait là, avec elle au lieu d’être resté chez lui avec cette femme. Il hausse les épaules, avant de secoueur la tête à son tour et avouer que lui non plus ne sait pas. Il ne sait pas ce qu’il fait là, auprès d’elle, à moitié nu au beau milieu de cette rue. Alors, elle rit. Elle ne peut pas s’en empêcher. La tête légèrement basculée en arrière, elle rit tout en l’observant reboutonner à la hâte sa chemise jusque-là entre ouverte. Elle cesse de rire à l’instant où elle l’écoute demander pardon. Interdite, elle se mord la lèvre, regrettant presque qu’il la ferme cette chemise, et se détestant un peu plus pour ça tandis que le rouge ne cesse de s’étendre sur ses joues.  « Pour quoi ?» Elle détourne une seconde son regard, passant une main dans ses cheveux avant de la coller sur une joue, puis sur l’autre. Sentant aisément cette chaleur sous ses doigts. « Je ne ris pas de toi. Seulement de cette situation un peu…incongrue. » Elle lui sourit alors que lui, baisse la tête face aux excuses qu’elle formule. Elle la remarque cette blonde qui sort du bâtiment, elle la suit du regard et ne peut s’empêcher de la trouver belle cette fille. Même avec cet air furieux sur le visage. Alors que son attention se reporte sur lui, elle le découvre les yeux fermés, entendant même sa respiration bruyante.

La blonde est déjà loin lorsqu’il se retourne légèrement, une once de sourire à peine dessiné sur le visage. Elle est un peu surprise Louise qu’il ne lui court pas après elle, cette femme semblant pourtant être l’objet de ses convoitises. Surprise mais aussi un peu…satisfaite ? Pourtant elle n’en a nullement le droit, n’ayant pas de raison que ce soit le cas. Son regard qui accroche de nouveau le sien avec insistance, et son rire n’arrangent rien à ce qu’elle ressent. Dans le vague quelques secondes, elle lui sourit à son tour, tout de même sincèrement gênée. « Désolé d’avoir fait foirer ton coup. Je...je savais pas que tu avais quelqu'un. » Fermement accrochée à son sac comme à une bouée de secours, elle hausse les épaules, à moitié compatissante, alors que lui passe une main sur son visage puis place ses deux mains sur ses hanches, alors qu’un silence où plane la gêne de chacun semble s’immiscer entre eux. Sa question la sort de cette réflexion incessante qui s’immisce en elle, tout comme les mots de Liam à propos de Jamie qui résonne dans sa tête, faisant un peu échos à ce qu’elle ose à peine tenter de comprendre face à son ressentie aujourd’hui. « Oui » Elle ravale sa salive, en profitant pour remettre ses idées en place. Pour se rappeler la raison de sa visite chez lui.

Elle baisse le regard vers ses pieds alors qu’elle se dandine, toujours pendue à son sac, ne sachant quoi faire de ses mains. Elle relève la tête sur lui, presque aussi enjouée que quand elle a fait irruption chez lui quelques minutes plus tôt, de finir par lui dire ce qu’elle avait prévue. « J’ai trouvé. » Un sourire s’étend sur son visage, le regard brillant, attisé par cette passion commune pour la musique, cette passion grandissante qu’il lui a transmise pour la guitare, cet instrument à corde qu’elle commence doucement à dompter grâce à lui. « J’ai travaillé sur le riff d’hier et je crois que j’ai trouvé quelque chose. » Son sourire ne la quitte pas, tout comme son regard posé sur lui, à l’affut de la moindre réaction. Pourtant son sourire s’estompe légèrement, lorsqu’il s’excuse à nouveau. Malgré elle, ses lèvres se pincent et elle souffle avant de reprendre, en posant une main sur son avant-bras à lui, pour venir appuyer les mots qu’elle s’apprête à dire. « Arrête Jamie. C’est moi qui suis désolé ! Vraiment. J’avais qu’a pas rentrer comme ça chez toi aussi ! » Elle se pince la lèvre inférieure, ce souvenir de ce moment encore bien trop vif. Un rire s’échappe d’entre ses lèvres alors qu’elle secoue la tête. « Ne t’en fais pas, tu ne m’y reprendras plus ! »

A sa proposition, elle sourit et ne peux s’empêcher de baisser les yeux vers ses pieds nus. Elle n’a pas le temps de rétorquer ou de répondre qu’il reprend pour préciser qu’avant tout il doit prendre quelque chose de plus ‘chaud’. Elle rit un peu et vient aussitôt plaquer ses mains devant sa bouche, s’en voulant un peu. Elle n’a pas envie qu’il pense qu’elle se moque, ce n’est pas le cas. Cette proposition est un peu…étrange. Elle ne sait pas trop quoi en penser, que faire…qu’entend-t-il par quelque part ? « T’es sûr ? » Elle s’en veut déjà tellement d’avoir brisé ses plans, elle n’a nullement envie qu’il se sente obligé de lui accorder l’attention qu’elle était venue trouver auprès de lui. Elle est tombée au mauvais moment, elle le conçoit et elle suppose qu’après tout ce qu’il vient de se passer, il a sûrement envie de se retrouver un peu seul. « J’ai pas ma guitare. » Elle se pince la lèvre. « Je peux t’accompagner et te piquer la tienne deux minutes pour te montrer ? » Elle lui sourit, presque suppliante alors qu’elle vient passer son bras près de lui pour attraper le sien, désireuse de détendre l’atmosphère, de le voir plus à l’aise. « Bon par contre, tu m’excuseras si je ne m’assois pas sur ton canapé avant un petit moment. » Elle ne peut s’empêcher de rire, prenant appui sur son bras maintenant qu’ils sont bras dessus, bras dessous.

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If there is a light
If there is a dark within and without
And there is a light
Don't let it go out
And this is a song,
A song for someone.
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Jamie Williams
Jamie Williams
messages : 5564
pseudo : Plum (elle)
id card : Sam Claflin ;
(c) : (av, sign, gif profil) moi même ; (song) billy joel she's got a way

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à contacter : ici-même
triggers : à discuter en mp
warnings : fausse couche, alcoolisme, infertilité, deuil
présence : Présente
you've got no damn right to be so damn heartbroken (ft Louise) L5mOtjy0_o
âge : il a fêté sa trente-quatrième année, né le 1er juin 1989 de l'autre côté de l'océan, à Manchester (UK).
occupation : après avoir tenu le Maxdon's Pub pendant quatre ans, d'en avoir été le barman depuis ses débuts de vie active, il est aujourd'hui agent artistique dans le domaine musical, notamment de sa femme, Louise, et de son ami, Sully.
statut civil : marié depuis le 20 mai 2020 à Louise, la femme de sa vie, pour le meilleur et pour le pire. ils vivent tout intensément, chaque moment chéri, inséparables, alors qu'ils attendent une petite fille, qui pointera le bout de son nez en juillet.
orientation : hétérosexuel, il n'a jamais été attiré par les hommes.
habitation : s'est installé au #22 dans le quartier de Peacock, appartement qu'il occupe avec sa femme et sa chienne en attendant de vendre leur maison pour en acheter une autre et aller de l'avant.
pronom ig : il
disponibilités : full, en vrai là stop

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→ à venir
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infos rp : 500 - 1000 mots en général en fonction de l'inspiration du moment.
— rp à la troisième personne
— dialogues en français principalement

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en vrac :
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Come let me love you ♡

Let me give my life to you
Let me drown in your laughter
Let me die in your arms
Let me lay down beside you
Let me always be with you

   
 
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「 feat. @Louise Williams ; novembre 2016 」
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Son rire résonne et fait chanter son cœur, alors qu’il se sent plus honteux encore devant la situation, qu’il a l’impression qu’elle se moque de lui, de son air penaud, de son incertitude face à la raison qui l’a poussé à lui courir après. Et pourtant, il sait très bien pourquoi il a préféré la suivre, elle, plutôt que de rester avec cette jolie blonde qui n’attendait que ça sur son canapé. Sept mois qu’il retient ses paroles et ses gestes, que son palpitant chavire lorsqu’elle lui accorde un regard, un sourire. Il sait parfaitement ce qu’il fait là, face à elle, dans cette situation. C’est comme s’il attendant un mot, un signe de sa part depuis tout ce temps, et alors qu’il tente de faire taire son myocarde qui semble ne voir qu’elle, la voilà qui débarque en trombe avec l’enthousiasme d’une bonne nouvelle. Il y a cru, un maigre instant, la voyant rougissante et gênée de le trouver dans cette posture, il remarque ses yeux sur lui alors qu’elle semble tenter d’éviter de trop le fixer, le rouge sur ses joues qui ne cesse de s’approfondir, et pourtant, la voilà qui rigole et lui se retrouve déstabiliser. Que peut-il répondre d’autre ? Qu’il l’a suivie parce qu’elle est bien plus importante à ses yeux que n’importe quelle jolie blonde ? Qu’il rêverait que ses joues rougissent pour lui, pas par malaise, mais par envie ? Alors il a préféré hausser les épaules quitte à se confronter à son rire. Il s’excuse, comme s’il lui était redevable de quelque chose, comme s’il était pris la main dans le sac, et elle se tait finalement, lui demandant à nouveau pourquoi, comme si elle cherchait réellement à lui faire cracher le morceau. Une part de lui se demande, tout de même, si elle n’en a réellement pas la moindre idée. Il relève les yeux pour l’observer un moment, un petit sourire aux lèvres alors qu’il hausse à nouveau les épaules avant d’en rire, un peu, malgré toute cette gêne qu’il ressent encore. Et s’il lui disait tout, ici, maintenant, encore débraillé d’avoir fricoté avec une autre, elle toujours auprès de son ami, que ferait-elle ? L’envie lui viendrait presque, s’il ne savait pas que cela gâcherait tout.

Un silence revient avant qu’elle ne lui explique ne pas rire de lui, mais plutôt de la situation. Le rouge sur ses joues ne semble pas vouloir s’estomper et il fait de son mieux pour ne pas trop s’y attarder, ne pas imager trop de choses bien trop loin de la réalité. Elle s’excuse et il accuse le coup, gêné par toute cette scène qui s’est jouée devant elle, se maudissant de se prêter à ce petit jeu puéril, de croire que ça changerait quelque chose, qu’il remarquerait de la jalousie, ce petit signe qu’il attend depuis des mois déjà, tâchant par la même de la gommer de son coeur alors qu’il ne fait que lui crier qu’il n’y a qu’elle.

Il entend la porte claquer derrière lui et n’a nullement besoin de se retourner pour savoir qu’il s’agit de Bonnie qui sort en trombe, certainement furieuse d’avoir été utilisée de la sorte. Ce n’était pas son intention, ou du moins, pas vraiment, elle n’est que le dommage collatéral de toute cette histoire, alors qu’il semble ne plus être totalement lui-même. Il ferme les yeux, sourcils froncés en inspirant bruyamment alors qu’elle passe derrière lui. Il a honte, se sent terriblement mal et sait pertinemment qu’il restera pour elle ce sale type qui lui a menti pour l’attirer dans son lit. Après un temps, il rouvre les yeux et passe un regard en arrière, Bonnie déjà loin, il répond d’une plaisanterie à Louise, accrochant finalement ses yeux. Elle lui répond d’un sourire avant de s’excuser à nouveau et il baisse la tête, la gêne reprenant bien vite sa place, lui qui pensait réussir à s’en débarrasser un instant. « Non… c’est pas… » Il se frotte l’arrière de la tête, esquissant une légère grimace en détournant le regard. « On est pas vraiment… ensemble… » Il se pince les lèvres devant l’affirmation, encore honteux de se comporter de cette façon alors que celle qu’il convoite réellement se trouve en face de lui.

Pour tenter de faire oublier ce moment, essayer de retrouver un peu de la complicité qu’ils avaient jusque-là, il détourne le sujet sur la raison de sa visite, espérant un peu trop fort que tous ses espoirs aient porté leurs fruits bien qu’il en doute, et il voit son comportement changer légèrement. Toujours accrochée à son sac, elle minaude, piquant sa curiosité jusqu’à lui arracher un petit rire intrigué. « Trouvé ? » Son coeur tambourine encore devant le suspens, à voir ses yeux pétiller à nouveau et son sourire s’accentuer timidement, les joues encore rosies alors qu’elle lui explique finalement qu’il s’agit de guitare, cet instrument qu’il s’est mis en tête de lui apprendre, comme une excuse pour se rapprocher d’elle, attiré comme un aimant par la rousse. Il laisse planer un léger silence avant de pouffer de rire, légèrement, devant la chute. Il n’aurait pas pensé à ça, trop obnubilé par ses espoirs vains, mais ça leur ressemble bien, finalement. C’est à son tour de rougir, penaud d’avoir imaginé tant de choses pour une chute aussi prévisible. Bien sûr qu’elle est là pour parler guitare, quoi d’autre ? Il devrait être au moins reconnaissant qu’elle ait eu envie de lui montrer directement. Il relève la tête pour la regarder, sourcils courbés de se sentir ridicule, un large sourire s’étendant enfin sur ses lèvres. « Ah oui vraiment ? Je te pensais pas si mordue ! J’ai hâte de découvrir ça, alors ! » Il est sincère. Chaque seconde passée avec elle est une bénédiction qu’il savoure.

Il s’excuse à nouveau, ne pouvant pas s’en empêcher alors qu’elle les a surpris dans ce moment intime, mais elle pose bien vite sa main sur son bras comme pour le rassurer, réveillant tout son épiderme par la même occasion. Il sourit sans rien dire, se contentant de baisser la tête et de ne la relever que sur son rire, auquel il se joint. Une partie de lui trouve ça bien dommage, que ce moment vienne modifier sa manière de venir l’aborder, mais après ce à quoi elle vient d’insister, évidemment qu’elle n’a pas spécialement envie de se retrouver dans la même situation.

Il finit par lui proposer d’aller quelque part, n’importe où, tant que c’est avec elle, cherchant tous les prétextes pour passer du temps avec elle, plaisantant déjà sur le fait qu’il lui faudra simplement enfiler quelque chose de plus chaud. Le malaise est encore là mais il fait de son mieux pour l’estomper, voudrait qu’elle oublie totalement tout ce moment, que le contact reste inchangé alors qu’il a peur que cela bouscule toute leur amitié, pour une raison ou une autre. « Oui, bien sûr. » Sa proposition est peut-être un peu décalée, maladroite et sortie de nulle part, mais il ne peut pas s’en empêcher. Elle lui demande si elle peut l’accompagner chez lui pour lui emprunter sa guitare le temps de lui montrer ce qu’elle a trouvé, et son sourire reprend, le même qu’avant. Elle passe son bras autour du sien et il acquiesce joyeusement, rassuré à l’idée que ce mauvais timing n’ait pas entaché leur relation, sa petite blague pour preuve alors qu’il baisse la tête exagérément en pouffant. « Je propose qu’on ne parle plus jamais de cette mésaventure ! » fait-il en riant, passant sa main derrière la tête pour se redonner contenance alors que la gêne s’immisce à nouveau. Ça s'estompera, il le sait. Il la retrouve, peu à peu.

Ils font enfin demi-tour pour retrouver son appartement, et il s’attend presque à le retrouver saccagé en l’ouvrant, mais il n’en est rien. Tout est resté à sa place, comme si rien ne s’était passé. Et pourtant, un coup d'œil à sa guitare et il se rend compte qu’elle porte désormais une signature qu’il n’avait jamais vue avant. « Oh non… » Elle porte désormais le mot Jerk, placé bien en évidence sur le corps de sa guitare, comme gravé au stylo sur le bois fragile de son instrument. Il soupire, s’accroupissant pour passer son doigt sur la gravure, vraisemblablement impossible à effacer. Elle a su toucher là où ça fait mal, c’est certain. Au moins, elle n’a rien cassé. Il frotte son visage de sa main, s’attardant sur sa bouche en voyant le désastre en se demandant ce qu’il peut bien faire de ça. « J’imagine que je l’ai mérité… » Il se tourne vers Louise d’un air dépité avant de pouffer de rire face au ridicule de toute cette histoire. « C’est la guitare que j’ai achetée y a à peine deux mois… » Il pourrait se plaindre, pester contre la blonde d’avoir été si vicieuse, et pourtant, alors que le silence s’installe légèrement dans la pièce, la seule chose qui lui vient, c’est un éclat de rire, une hilarité naissante qu’il ne semble plus en mesure de canaliser alors qu’il tend sa guitare scarifiée pour la montrer un peu plus. Heureusement qu’elle ne s’est pas attaquée à sa première guitare, cet instrument érigée au rang d'œuvre d’art à ses yeux, que personne à part lui ne peut toucher, pourtant pas de la meilleure qualité, mais sa valeur est inestimable. Son rire résonne dans la pièce alors qu’il ne semble plus capable de s’arrêter, à en pleurer, comme un besoin de faire ressortir toute cette gêne, cette honte et ses sentiments refoulés pour les exprimer en folle hilarité. « Tu voulais me faire écouter quelque chose ? » articule-t-il, entre deux rires tout en lui tendant à nouveau la guitare comme un symbole du ridicule de toute cette histoire.

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