J'ai mal à m'en brûler la tête (ft. Louise)
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J'ai mal à m'en brûler la tête (ft. Louise)

MODO burning in the skies
Jamie Williams
Jamie Williams
messages : 5564
pseudo : Plum (elle)
id card : Sam Claflin ;
(c) : (av, sign, gif profil) moi même ; (song) billy joel she's got a way

multicomptes : marylou (e. stone) ; gloria (m. moore)
à contacter : ici-même
triggers : à discuter en mp
warnings : fausse couche, alcoolisme, infertilité, deuil
présence : Présente
J'ai mal à m'en brûler la tête (ft. Louise) L5mOtjy0_o
âge : il a fêté sa trente-quatrième année, né le 1er juin 1989 de l'autre côté de l'océan, à Manchester (UK).
occupation : après avoir tenu le Maxdon's Pub pendant quatre ans, d'en avoir été le barman depuis ses débuts de vie active, il est aujourd'hui agent artistique dans le domaine musical, notamment de sa femme, Louise, et de son ami, Sully.
statut civil : marié depuis le 20 mai 2020 à Louise, la femme de sa vie, pour le meilleur et pour le pire. ils vivent tout intensément, chaque moment chéri, inséparables, alors qu'ils attendent une petite fille, qui pointera le bout de son nez en juillet.
orientation : hétérosexuel, il n'a jamais été attiré par les hommes.
habitation : s'est installé au #22 dans le quartier de Peacock, appartement qu'il occupe avec sa femme et sa chienne en attendant de vendre leur maison pour en acheter une autre et aller de l'avant.
pronom ig : il
disponibilités : full, en vrai là stop

en cours
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Anna, Edward, Hestia

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Louise ; Nash ; Sully ; Edward ; Hestia ; Tyler ; Anna ; Jennifer ; Joe

infos rp : 500 - 1000 mots en général en fonction de l'inspiration du moment.
— rp à la troisième personne
— dialogues en français principalement

dialogues : [#d4824a]

en vrac :
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J'ai mal à m'en brûler la tête
「 feat. @Louise Williams ; 29 juillet 2023 」
tw: alcoolisme

La soirée promettait pourtant d’être belle. Une réunion qui n’avait pas eu lieu depuis des mois, un repas tout en simplicité -du moins autant qu’il était possible qu’elle le soit avec la grandiloquence d’Elea-, un petit moment privilégié à tous les trois, alors qu’ils se retrouvent enfin, avec Louise. Il a affiché un sourire d'apparat toute la soirée, à la fois parfaitement heureux d’être là, et tourmenté par le mal qui semble le ronger, grignotant son esprit progressivement. Une première évocation de naissance aura été le déclencheur d’un tourbillon, le sommant de s’isoler en cachette pour siffler la bouteille qu’il avait promis de ne pas ramener ce soir. Il a honte, mais c’est sa seule façon de tenir, son seul moyen de ne pas s’écrouler totalement, alors que les souvenirs douloureux l'assaillent, et qu’il doit aller bien. Il se cache, Jamie, sous ses faux semblants rassurants, ses rires éloquents, son bagou naturel que ses proches semblent apprécier. Il s’est promis d’être fort, de ne rien laisser échapper, surtout pas la peine, surtout pas la douleur, alors pour combler tout ça, une petite flasque argentée est venue se caler sous sa veste. Il lui avait dit, pourtant, qu’il ferait un effort, sous l’inquiétude grandissante de Louise, il ne laisse rien paraître, préférant les jus de fruits aux shots de whisky, glissant sa main sur sa cuisse comme pour la rassurer en souriant alors qu’il n’ose même pas l’embrasser, de peur qu’elle découvre la supercherie.

Il n’y a que comme ça qu’il se sent calme, que comme ça qu’il parvient à tenir debout sans flancher, enfermé dans un mal qu’il refuse de reconnaître, et il faudra attendre une quasi-catastrophe pour qu’il se l’avoue enfin. Pour l’heure, les allers-retours aux toilettes peuvent paraître suspects, mais il se justifie en attrapant un plat ou des couverts en excuse pour ses petites absences répétées. Il a l’esprit embrumé, l'œil fatigué, mais se persuade que rien ne transparaît sur son visage creusé par le vice. Pourtant, alors que la soirée avance, que la nuit se met doucement à tomber, un regard à Louise lui indique qu’elle a compris, qu’elle a senti. Il détourne les yeux et se détache légèrement d’elle, captant la déception et l’inquiétude dans son regard alors qu’il se reconcentre sur sa discussion avec Elea, cet anniversaire prévu un peu plus de deux semaines plus tard, qui s’annonce aussi grandiose que tous les événements organisés par sa jumelle. Il sourit, enthousiaste, exagère un peu au vu de son état d’ébriété, les pommettes déjà légèrement rougies par l’alcool ingurgité, mais une chance, alors, que la table ne soit que faiblement éclairée.

L’heure avancée leur indique qu’il est temps d’aller se coucher, et heureusement pour eux, Elea avait prévu une chambre, plus pratique pour que Louise puisse l’accompagner au marché, tôt le lendemain matin. Il traîne la patte pour rejoindre Louise à l’intérieur de la pièce, se doutant déjà de l’issue de cette soirée après les regards qu’elle lui a lancés. C’est les mains dans les poches, en piteux état, marchant encore droit mais les yeux légèrement plissés comme s’il ne voyait plus bien clair, qu’il entre dans la pièce, évitant soigneusement le regard de sa femme autant que possible, s’affairant plutôt à se changer rapidement, se débarrassant maladroitement de ses vêtements, déjà pas très adroit en tant normal, il lui faut s’appuyer sur la commode pour ne pas tanguer, trop sobre pour réellement tituber, pas assez pour tenir droit en levant la jambe.

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Louise Williams
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pseudo : Midspring Rose ( Julia )
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multicomptes : Leo (milo ventimiglia)
warnings : fausse couche, consommation abusive de médicaments, deuil, alcoolisme
présence : Présente un peu tous les jours
J'ai mal à m'en brûler la tête (ft. Louise) 3f38347c4b2e401df77681233157aee9cd361fb1
âge : Trente quatre ans. Née le 29/05/1989 à Santa Monica.
occupation : Après des années de petits boulots en tout genre, aujourd'hui elle se consacre à ses passions, elle est auteure compositrice et chanteuse et parvient à en vivre. Elle écrit également pour une maison de disque californienne. Elle a enregistré en studio des chansons pour et avec un artiste déjà reconnu et se produit sur scène à ses côtés. En janvier 2024 elle entame une tournée Californienne avec Sully, dont elle jouera plusieurs premières partie de concert.
statut civil : Mariée depuis trois ans (le 20/05/2020) à Jamie, le seul homme qu'elle ait jamais aimé. Après des moments difficiles, ils sont aujourd'hui plus heureux et plus forts que jamais. Ils ont prévu de renouveler leurs vœux en 2024 et s'apprête également à devenir parents cet été.
orientation : Hétérosexuelle
habitation : A emménagé l'an dernier dans un appartement dans le quartier de Peacock avec Jamie et leur chienne Lola. Ils viennent de signer pour une maison, voisine de celle de la jumelle de Jamie sur le bord de plage.
pronom ig : elle
infos rp : Longueur de post en fonction du partenaire, de mon élan d'inspiration et parfois de mon temps disponible. Dialogues en français.
   
 
J'ai mal à m'en brûler la tête
「 feat.  @Jamie Williams  ; 29 juillet 2023 」
tw: alcoolisme

Ces retrouvailles lui font du bien, elles lui donnent l’impression qu’ils sont en proie à retrouver cette vie qu’ils avaient auparavant. Elle retrouve un semblant de simplicité avec celle qui est devenue comme sa sœur à elle aussi, celle qui, comme elle a pu, a toujours été là aussi bien pour son jumeau que pour Louise. Surtout elle retrouve sa vie avec lui. Le voir sourire lui aussi à ses côtés l’emplie de joie même si au fil de la soirée elle finit par se rendre compte que ses sourires semblent parfois sonner faux. Evidemment qu’elle remarque ses nombreuses allers et venues entre l’intérieur et cet espace à l’extérieur qu’Elea a aménagé pour ce repas digne d’un grand dîner. Digne d’Elea qui, comme à son habitude, a su marquer le coup. Bien sûr qu’elle ne comprend pas ce qu’il a, ce qu’il fait. Même si, presque à chaque fois, il revient avec quelque chose dans les mains.  C’est quand il pose sa main sur sa cuisse, se voulant sans nul doute rassurant alors qu’il lui sourit, qu’elle remarque qu’il ne la regarde pas vraiment dans les yeux. Il est prêt d’elle et pourtant lui semble loin.

A mesure que la soirée passe, elle le sent s’éloigner d’elle. Même s’ils sont tous les trois en pleine discussion sur les préparatifs de l’anniversaire à venir de Ayden, Louise n’est pas dupe. Elle aimerait se tromper, elle aimerait vraiment d’autant qu’ils en ont plus ou moins discuté. Il lui a promis que ça allait, il lui a promis qu’il pouvait faire sans. Elle sent bien ces effluves d’alcool qui flottent au vent à certains moments alors qu’il n’y en a pas ce soir, elle entend bien les petits déraillements qui se glisse dans ses mots, malgré cet enthousiasme un peu trop poussé. Elle est déçue autant qu’elle s’en veut. Elle se sent soulagée que cette soirée touche à sa fin, compte tenu du fait que les filles se lèvent très tôt le lendemain pour aller au marché, même si elle redoute un peu de se retrouver seule avec lui car elle sait, elle ne peut pas laisser passer. Pour lui, pour elle, pour eux.

Louise entre la première dans cette chambre qu’Elea leur a préparé, elle retire ses bijoux quand Jamie rentre à son tour et se déshabille non sans quelques difficultés qui n’échappent pas à Louise. Elle sait qu’elle doit lui parler, ça lui brûle les lèvres mais en même temps, elle cherche les mots sans sembler les trouver alors qu’elle remarque que lui prend soin de ne pas regarder dans sa direction. A moitié changé, elle s’assoit sur le lit alors qu’il se tient encore après la commode pour finir de se déshabiller. Elle baisse les yeux vers ses pieds avant de finir par relever la tête vers lui, le visage fermé. « A quel moment tu as bu ? » Elle ne le quitte pas du regard, attendant que le sien se pose dessus. « Je croyais que…que tu pouvais t’en passer ?! » Elle parle un peu plus fort qu’elle ne voudrait. Elle ne veut pas se disputer avec lui, pourtant elle doit tenter de lui faire ouvrir les yeux. Elle tend le bras pour attraper sa main et tire dessus pour l’attirer vers elle, afin qu’il s’assoie à côté d’elle. Il tient à peine debout, elle se rend compte que c’est pire que ce qu’elle pensait. « Tu croyais que j’allais pas m’en rendre compte ? » Elle parle un peu moins sèchement. Un peu plus doucement. Elle se rend compte qu’elle à gardé sa main dans la sienne, elle peut sentir de légers tremblements. « Jamie. » Elle souffle entre ses lèvres et tente d’accrocher son regard du sien.

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tw: alcoolisme

Il l’a su à l’instant où ses yeux ont croisé ceux de Louise au cours de la soirée, qu’elle n’était pas dupe. Il n’a pas su soutenir son regard, par honte de ne pas avoir été assez fort pour tenir, d’avoir menti, rompu cette promesse qu’il lui avait faite quelques jours plus tôt. Il n’en a simplement pas été capable, faible face aux souvenirs qui l’assaillent, et cette réalité qui s’en retrouve déformée, alors que tout semble à nouveau lui sourire, enfin, une partie de lui est retenue prisonnière de ses démons après des mois à sombrer en silence.

Le repas se termine sur un regard abaissé, la tête embrumée malgré son sourire d’apparat, alors que Louise entre dans la chambre et qu’il n’ose pas. Il la suit, un peu de loin, avec l’espoir vain qu’elle le laissera tranquille s’il tarde un peu à venir. Il entre à son tour, diminué, en silence, se déshabillant sans lui accorder ni un regard, ni un mot, craignant de déclencher un cataclysme auquel il a bien trop peur de se confronter. Il s’appuie sur la commode pour tenir l’équilibre, déstabilisé par sa consommation déraisonnable, serrant les dents alors qu’il fuit toujours ses yeux, tandis qu’elle s’installe sur le lit et qu’il lui tourne le dos. Ses mots l’arrêtent net. La tête basse, il relève les yeux sur le miroir en face de lui, comme s’il observait une seconde la honte qui se lit sur son propre visage, mâchoire serrée, sans répondre. Elle surenchérit et il lui adresse un regard à travers le miroir, lisant sa tristesse, sa déception, sur son visage. Et ça lui fait un mal de chien, alors qu’il ne sait pas vraiment comment lui expliquer, comment lui dire qu’il ne peut pas s’en passer, qu’il a besoin de ça pour tenir, qu’il ressent le vide et la détresse l’envahir lorsqu’il reste sobre. Il se retourne alors, la regardant en face cette fois-ci, la gorge nouée alors qu’il cherche ses mots, secouant légèrement la tête à la négative, la bouche entrouverte sans qu’aucun son n’en sorte. Il n’a pas à essayer de le cacher, c’est trop tard, et il ne serait pas assez idiot pour nier l’évidence. « Louise… s’il-te-plaît… » Une supplique pour une tentative un peu folle de stopper la conversation là, mais il le sait très bien, que ça ne suffira pas.

Elle lui attrape la main et le pousse à s’asseoir à ses côtés,  il trébuche légèrement en prenant place, tenant déjà difficilement debout correctement. Il n’a pas le cœur à la repousser, lâcher sa main est au-dessus de ses forces, alors qu’il a tant besoin d’elle. Il baisse la tête pour tenter d’échapper à son regard, s’épargner une nouvelle vague de culpabilité alors qu’il sait, pourtant, qu’il l’a à nouveau déçue. Et il a peur. Il est terrifié, cette angoisse permanente comme une épée de Damoclès sur son crâne, qu’elle parte à nouveau, pour de bon cette fois. Le cercle vicieux se referme sur lui alors qu’il boit pour oublier ses angoisses, en crée alors de nouvelles et continue de boire pour oublier celles-ci. Ses mains tremblent légèrement, conséquence récente de sa consommation, et son cœur lui fait mal à la manière dont elle prononce son prénom dans un souffle, tandis que son regard à lui se concentre sur leurs deux mains jointes. Il ne supporterait pas de la perdre. Il met un instant à répondre, laissant le silence planer douloureusement alors qu’il cherche quoi lui dire, une échappatoire facile qu’il ne parvient pourtant pas à trouver. « Pardon. » C’est tout ce qu’il trouve à dire, alors que son pouce caresse le dos de la main de sa femme, et qu’il n’ose toujours pas relever ses yeux sur elle.

Il ravale difficilement sa salive tandis que les larmes commencent à le menacer. « J’ai un peu abusé, je sais… J’en avais juste besoin… ce soir. » Ses pupilles accrochent enfin les siennes et il esquisse un petit sourire qu’il veut rassurant, minimisant la teneur de son mal-être autant que possible, alors qu’il tente d’ignorer le problème qui s’installe progressivement, depuis des mois. « C’est la dernière fois, promis. » Il tente de se convaincre lui-même de ses mots, qu’il ne se retrouvera pas d’ici quelques jours à nouveau derrière son bar à prendre un verre ou deux, ou plus, pour tenir, que tout ça s’arrêtera là, ce soir, qu’il sera capable de se maîtriser, après tout, il n’y a qu’à arrêter de boire, non ? C’est tout. Il se rapproche d’elle pour lui embrasser maladroitement le front avant de lui sourire à nouveau, sa main toujours dans la sienne. « On va se coucher ? » Une manière d’essayer de clôre la conversation facilement, une fuite de cette confrontation qu’il redoute tant, et à laquelle, pourtant, il le sait, au fond, il ne pourra échapper.

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occupation : Après des années de petits boulots en tout genre, aujourd'hui elle se consacre à ses passions, elle est auteure compositrice et chanteuse et parvient à en vivre. Elle écrit également pour une maison de disque californienne. Elle a enregistré en studio des chansons pour et avec un artiste déjà reconnu et se produit sur scène à ses côtés. En janvier 2024 elle entame une tournée Californienne avec Sully, dont elle jouera plusieurs premières partie de concert.
statut civil : Mariée depuis trois ans (le 20/05/2020) à Jamie, le seul homme qu'elle ait jamais aimé. Après des moments difficiles, ils sont aujourd'hui plus heureux et plus forts que jamais. Ils ont prévu de renouveler leurs vœux en 2024 et s'apprête également à devenir parents cet été.
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tw: alcoolisme et addictions

Il ne la regarde pas, pas directement, se contentant de secouer la tête à la négative sous ses paroles, sous ces mots qui lui font mal à dire à voix haute mais qu’elle ne peut plus se permettre de retenir. Il est temps de faire la lumière sur cette situation qui semble empirer, cette situation qui dure depuis déjà trop longtemps. Il est hors de question pour elle de songer à perdre cet homme sans lequel sa vie n’a plus de sens, celui qu’elle aime plus que quiconque au monde et qu’elle aimerait plus que tout être en réelle capacité t’aider. Même s’il ne veut pas de son aide, même s’il pense qu’il n’a PAS besoin d’aide. Et pourtant, au fil des semaines, des jours, ce problème avec l’alcool devient une évidence. Pour se rassurer un peu elle-même, Louise a refusé de le voir tout de suite, pensant comme lui que c’était qu’une passade, un moyen comme un autre de l’aider à passer par-dessus tout ce qu’ils ont put endurer, comme elle avait pu le faire également avec ses traitements. Elle a eu la naïveté de croire que leurs retrouvailles suffiraient, que ce voyage dont ils reviennent aiderait à ce qu’il se relève pleinement et puisse avancer de nouveau sans ce poison dans ses veines. Ce soir est la fois de trop. Celle qui lui montre clairement l’étendue du problème. Ce n’est plus une passade, l’alcool est devenu sa drogue. Sa lui fait mal, profondément mal de se rendre compte qu’elle n’est pas suffisante, qu’elle n’a pas été capable de lui sortir le nez de là-dedans et que, compte tenu sa réaction actuelle, elle ne pourra sans doute pas y parvenir d’elle-même. Parce que oui, elle veut lui ouvrir les yeux, elle veut qu’il se rende compte du réel mal dont il souffre afin qu’il puisse par la suite se prendre en mains, avec son aide bien sûr et aussi celle de leurs proches. Mais ce qu’elle ne veut surtout pas c’est se fâcher avec lui. Qu’ils s’éloignent alors qu’ils se retrouvent à peine. Elle ne le supporterait pas…et sait que lui non plus. Après tout, c’est en grande partie à cause de leur éloignement qu’il en est arrivé là.

La seule chose qu’il trouve à lui, qu’il arrive à lui dire est une supplique…il n’est pas prêt à avoir cette conversation, et ne le sera sans doute jamais dans le fond. Bien que ce soit difficile, Louise insiste, il faut qu’elle aille au bout de sa démarche cette fois, qu’elle lui fasse prendre conscience des choses. Il s’assoit près d’elle, non sans mal, après qu’elle lui tire la main, ne relâchant pas cette dernière après qu’il ait réussi à s’installer. Elle sent sa main trembler légèrement, et devine ce mal dont il souffre certainement. Il met un certain temps à répondre, à dire quelque chose, un mot. Il caresse le dos de la main de Louise alors que son regard lui, est toujours bas tandis qu’elle, ne cesse de le scruter, cet air triste le visage. Triste de le voir comme ça, triste de le voir la fuir de cette manière. Cela la ramène à des souvenirs qu’elle aurait préféré effacer totalement de sa mémoire et surtout ne jamais revivre.  « Arrête. T’as pas à me demander pardon. » Elle secoue la tête à son tour. Et le laisse poursuivre, sentant que chaque mot lui est si difficile à prononcer. Son regard accroche enfin le sien, elle lit immédiatement cette détresse en lui. Il semble sincère, il aimerai sans doute l’être mais elle sait, elle comprend que se ne sera pas la dernière fois. Pas tant qu’il ne s’avouera pas qu’il y a bel et bien un problème et qu’il faut faire quelque chose pour y remédier. « Pourquoi t’avais besoin de ça Jamie ? » Encore une fois, elle parle un peu plus fort qu’elle ne le voudrait et cette fois sa voix déraille. Elle ne comprend pas, pourquoi avait-il besoin de ça ce soir alors qu’ils passaient une bonne soirée tous les trois ? Ça la blesse à chaque fois, comme pendant leur voyage, de se rendre compte qu’il a besoin de ça effectivement. « Comme tu m’as promis que ce soir se serait sans alcool ? » C’était dit ! Elle ne peut contenir ça. Parce que oui, même si elle comprend qu’il ne contrôle plus grand-chose, même si elle se sent elle-même pleinement coupable de cette situation dans laquelle il se retrouve, elle n’en est pas moins déçue. Déçue de cette soirée qu’elle avait imaginé de manière si différente. Déçue de voir que son mal prend le dessus sur lui, à tel point qu’il ne tient même plus parole.

Il se rapproche pour embrasser son front et tente de lui sourire un peu maladroitement, le sourire un peu tordue, alors que sa main est toujours dans la sienne.  Aller se coucher ? Il pense vraiment pouvoir mettre un terme à ce prequel de conversation qu’elle essaye d’avoir avec lui. Peut être que finalement il est encore moins en état d’avoir la moindre conversation censée qu’elle ne le pensait. Elle se relève alors et se tourne vers lui après avoir repris son souffle, prise elle même entre diverses émotions. « Tu crois vraiment qu’on va aller se coucher comme ça ? Comme si de rien était ? » Elle essaie de parler moins fort, elle essaie de toutes ses forces, mais elle se sent tellement bouillir à l’intérieure. Ça la rend malade de voir ça. De le voir s’enfoncer chaque jour d’avantage dans cette addiction et que lui n’accepte pas de le voir, n’accepte même pas qu’ils en parlent sérieusement. « Pourquoi tu veux pas qu’on en parle ? Qu’on en parle pour de vrai ? T’as pas envie que ça s’arrange ? » Elle a l’impression d’être en colère et pourtant sa voix se brise à mesure que les mots sortent d’entre ses lèvres.

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tw: alcoolisme

Il voudrait que la conversation s’arrête là, avoir la possibilité de fuir toute confrontation pour ne pas avoir à affronter son regard empli de déception envers lui. La honte qui l’accable est écrasante, oppressante, et il n’ose même pas la regarder en face, lorsque sa seule envie à l’heure actuelle, c’est de reprendre une bonne gorgée de sa flasque pour oublier, sombrer un peu plus dans un néant devenu confortable. Elle insiste et le guide jusqu’au lit, le faisant s’asseoir alors qu’il titube, trébuchant bêtement sur le pied du lit en chemin. Il se concentre sur sa main, la caressant doucement comme pour se rassurer alors qu’il tremble, cette douloureuse impression que quelque chose se brise encore à mesure qu’ils avancent. Il est en train de tout gâcher, il le voit bien, mais c’est pour lui impossible d’arrêter. Il se dit pourtant, essaie de se convaincre, autant lui qu’elle, qu’il ne lui suffit que d’arrêter de boire, qu’avec un peu de volonté il pourrait y arriver, que ce n’est pas grand-chose, une simple passade, un passage à vide qu’il a encore du mal à surmonter, mais qu’il y parviendra, avec le temps. Qu’il n’y a qu’à le laisser faire, l’ignorer si nécessaire, le temps que tout cela passe, le temps qu’il arrête d’y penser comme s’il s’agissait de la seule chose qui occupe son esprit, à ce petit être qui n’aura jamais vécu, et cette terreur qu’il a ressenti en s’imaginant déjà perdre sa femme pour de bon.

L’image est gravée dans sa tête, déclenchée par de si simple idée, l’évocation d’un anniversaire, la couleur rouge, le rire d’un enfant, ou la joie des autres, une égratignure sur sa peau, ou le ventre d’une femme enceinte qu’il croise dans la rue. Il se dit que, peut-être, avec un pansement pour atténuer la douleur, la plaie se cicatrisera, mais ce n’est jamais vraiment le cas. Il n’a aucune idée de comment Louise arrive à surmonter cette douleur, ce traumatisme, et c’est la honte qui s’immisce alors qu’il se dit qu’il est infiniment plus faible, lui qui ne l’a pourtant pas portée. C’est un cercle vicieux dans lequel il s’est retrouvé piégé, et dans lequel, d’une certaine manière, il n’a peut-être pas tellement envie de sortir. Finalement, le néant a fini par devenir confortable.

Il s’excuse, seul mot capable de sortir de sa bouche alors qu’il n’a toujours pas relevé les yeux sur elle. Il a peur de la voir repartir, peur que ses démons l’éloignent, et il sait parfaitement qu’il n’est pas capable d’affronter ça sans elle. Il lui explique qu’il en avait besoin, juste ce soir, comme si les autres soirs ne comptaient pas, comme si ce n’était qu’aujourd’hui, qu’un réconfort momentanée, se raccrochant à son regard, enfin, pour tenter de la rassurer alors que son état d’âme reste visible à travers ses pupilles. Sa question le désarme. Il entrouvre la bouche, la referme, puis détourne le regard sans savoir quoi lui dire, comment lui expliquer, n’ayant aucune envie d’entrer dans les détails de son état. Pas envie de l’embêter avec ça, pas envie de rajouter à sa peine à elle, et cette honte, cette honte qui ne le lâche pas un instant, tandis qu’une certaine haine de lui-même vient s’y rajouter. « Je… » commence-t-il, les yeux dans le vide alors qu’il cherche lui-même à comprendre. Il hausse les épaules, ses mains toujours accrochés aux siennes avant de lui sourire un peu, dans l’effort certainement vain de minimiser la chose. « J’ai juste un peu trop pensé à elle, ce soir. » Ses sourcils s’arquent tant il essaie de cacher sa peine derrière ses masques de sourire. Il baisse à nouveau les yeux, ressentant à nouveau la honte de lui parler encore d’elle alors que c’est déjà suffisamment difficile comme ça. Puis, il ajoute une promesse, qu’il a l’impression d’avoir déjà un peu trop répétée, mais il y croit, pourtant, à chaque fois, tâchant de se persuader lui-même que ce n’est rien, qu’il arrête quand il veut, après tout. Cependant, elle n’est pas dupe, et le ton monte d’un cran sous sa question, et lui serre les dents, détournant bien vite le regard pour ne pas avoir à l’affronter. Il ne dit rien, reste là sans bouger, mâchoire serrée sur le bord de son lit, avant de lancer une dernière tentative de clôre la conversation là, comme s’il était possible de faire comme si de rien n’était et recommencer le lendemain.

Elle se relève, furibonde, lâchant brutalement ses mains alors que sa voix déraille, montant d’un cran en intensité, et il en fait de même. « Ssshhht ! Tu vas alerter Elea ! » Il n’a pas envie de lui répondre, pas envie de se confronter à la réalité, pas plus qu’il n’a envie de lui faire mal. Alors, il choisit la fuite, la contourne comme pour s’extirper, lui tournant à nouveau le dos un instant, avant que ses questions ne surviennent au beau milieu du léger silence qui s’est installé. Sa voix lui fait mal, cette douleur qu’il entend dans celle-ci, et sa gorge se serre, les larmes aux bords des yeux qu’il cherche à contenir autant que possible. Ce n’est pas le moment de flancher, pas le moment de s’effondrer. Bon sang, ce qu’il aurait besoin d’un verre, à présent. Il rumine, piétinant sur place en plaçant ses mains sur ses hanches avant d’en passer une sur sa bouche sans savoir quoi lui répondre. Il voudrait sortir, fuir, partir en courant. Son regard se dirige sur la porte de la chambre et il hésite un instant. S’il partait, la discussion s’arrêterait là, et peut-être que l’apaisement reviendrait sans qu’il n’ait à dire quoi que ce soit ? Il irait probablement marcher, courir le long de la plage avant de s’arrêter dans un bar pour étancher sa soif et ne pas avoir à rentrer avant qu’elle ne soit endormie, qui sait, reviendrait peut-être même au petit matin, pour le petit déjeuner pour ne pas à être seul avec elle, et la journée passerait, l’activité de celle-ci laissant oublier les tensions pour qu’ils puissent se retrouver le soir, comme si de rien n’était, cet amour intact.

Il déglutit, lâchant la porte des yeux pour retrouver ses pupilles à elle, blessées, puis finit par s’avancer vers elle pour la prendre dans ses bras, caressant l’arrière de sa tête presque machinalement, comme pour la rassurer, ou se rassurer lui-même, s’accrocher à son parfum et la douceur de ses cheveux, et à quel point il peut l’aimer, l’adorer, avoir ce besoin vital d’elle qui lui fait autant de bien que de mal, en ce moment. « Ça va aller. Je te promets que ça va aller. C’est rien, ça ira, ça va s’arranger. » Il répète ces mots, désespérément, prenant soin d’ignorer sa question parce qu’il a trop peur d’y répondre, lui embrassant le sommet du crâne à la place. « Pardon mon coeur, pardon pour ce soir. J’ai abusé mais ça ira, tu vas voir. J’ai juste besoin d’un peu de temps, mais ça va aller, ok ? » Il se répète, encore, se reculant pour enfermer son visage entre ses mains pour mieux la regarder, baissant la tête en lui souriant pour tenter de la convaincre, déposant un baiser sur ses lèvres, puis sa joue, avec cet air un peu fou qui cache son désespoir.

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Louise Williams
Louise Williams
messages : 4892
pseudo : Midspring Rose ( Julia )
id card : Riley Keough - (c
avatar) Plum (a) (c gif profil & sign) tumblr

multicomptes : Leo (milo ventimiglia)
warnings : fausse couche, consommation abusive de médicaments, deuil, alcoolisme
présence : Présente un peu tous les jours
J'ai mal à m'en brûler la tête (ft. Louise) 3f38347c4b2e401df77681233157aee9cd361fb1
âge : Trente quatre ans. Née le 29/05/1989 à Santa Monica.
occupation : Après des années de petits boulots en tout genre, aujourd'hui elle se consacre à ses passions, elle est auteure compositrice et chanteuse et parvient à en vivre. Elle écrit également pour une maison de disque californienne. Elle a enregistré en studio des chansons pour et avec un artiste déjà reconnu et se produit sur scène à ses côtés. En janvier 2024 elle entame une tournée Californienne avec Sully, dont elle jouera plusieurs premières partie de concert.
statut civil : Mariée depuis trois ans (le 20/05/2020) à Jamie, le seul homme qu'elle ait jamais aimé. Après des moments difficiles, ils sont aujourd'hui plus heureux et plus forts que jamais. Ils ont prévu de renouveler leurs vœux en 2024 et s'apprête également à devenir parents cet été.
orientation : Hétérosexuelle
habitation : A emménagé l'an dernier dans un appartement dans le quartier de Peacock avec Jamie et leur chienne Lola. Ils viennent de signer pour une maison, voisine de celle de la jumelle de Jamie sur le bord de plage.
pronom ig : elle
infos rp : Longueur de post en fonction du partenaire, de mon élan d'inspiration et parfois de mon temps disponible. Dialogues en français.
   
 
J'ai mal à m'en brûler la tête
「 feat.  @Jamie Williams  ; 29 juillet 2023 」
tw: alcoolisme, addictions, tabagisme, deuil, évocation fausse couche et perte d'un enfant.

Alors que son regard accroche le sien, ses mains encore dans les siennes, sans surprise elle se rend compte à quel point sa question le déstabilise, lui fait mal autant qu’elle souffre de lui demander. Elle perd son regard puisqu’il semble ne plus parvenir à la regarder, il ouvre la bouche prêt à lui répondre et se ravise finalement, alors elle continue, elle enchaîne avec une nouvelle question, un nouveau coup comme pour le faire réagir, le secouer un peu plus. Il commence enfin à répondre quelque chose, le regard toujours dans le vide, un mot, un seul mot et c’est tout. Elle le voit hausser les épaules et lui sourire légèrement cet air presque de dédain qui ne lui ressemble pas. Et il lâche ces mots. Aussitôt Louise sent sa gorge se serrer, le cœur au bord des lèvres, elle aussi baisse le regard. C’est ça, ça a toujours été ça le problème, depuis plus de sept mois. Ils ont beau s’être retrouvé après des mois à errer l’âme en peine incapables de communiquer l’un avec l’autre, ils n’en n’ont pas pour autant parler, vraiment. D’elle. Ils ne sont d’ailleurs visiblement toujours pas en capacité de prononcer son prénom à voix haute. Et s’ils se sont rendus à l’évidence qu’ils ne pouvaient pas vivre l’un sans l’autre, ce problème n’est toujours pas réglé. Alors que Louise envisage l’éventualité d’entamer des démarches pour connaître les moyens qu’ils ont de pouvoir avoir un autre enfant, qu’elle n’a pas encore osé lui en parler, elle se prend ce soir la réalité des choses en pleine figure. Elle qui pensait avoir franchie une étape, elle a cette impression de dégringoler en l’espace d’une minute plusieurs marches qu’elle a pourtant eu tant de mal à gravir. Ils n’ont pas fait leur deuil. Et tant que Jamie sera dans cet état, qu’il refusera de voir la réalité en face, ce ne sera pas possible.

Elle s’en veut. Encore. Elle s’en veut d’avoir perdu leur bébé. De ne pas avoir été capable d’être là pour lui. De ne pas avoir traversé la période la plus sombre de leur vie à ses côtés. D’avoir préféré le tenir éloigné d’elle un temps en pensant que se serait la solution pour qu’il puisse se reconstruire. Loin d’elle. De ce souvenir irrémédiablement attaché à elle, à son corps, à son être. Sa tête lui tourne et elle a envie de vomir autant que de crier, de pleurer, d’hurler, de casser quelque chose. Elle lui en veut de se cacher derrière ça autant qu’elle a de la peine pour lui. Blessée, déçue, triste et en colère de le voir penser qu’il est possible d’aller se coucher tranquillement comme si de rien était. Comme si cette situation était un fait avec lequel ils devaient simplement composer, faire comme s’il n’y avait pas de problème. Mettre encore un voile sur ce qui est en train de prendre une ampleur considérable sur leur vie. Mais Louise refuse, pas cette fois. Elle ne veut pas prendre le risque de tout perdre, de le perdre lui. Et si lui se refuse à la voir cette réalité, celle de son alcoolisme bien réelle, elle ne peut plus en faire abstraction parce qu’elle a conscience qu’à un moment ou un autre les choses finiront mal. Pour lui, pour eux. Le voir rester sourd de ses mots, des vérités qu’elle lui clame pourtant est insoutenable pour elle.

Il lui incombe les mots de trop une fois qu’elle s’est levée, s’éloignant de lui d’un bond qu’elle ne peut retenir.  Au lieu de lui répondre, d’enfin entamer quelque chose qui pourrait un minimum ressembler à une discussion, un échange sur ce sujet épineux, il lui demande carrément de se taire. Elle souffle du nez, serrant les dents, enfonçant ses ongles dans les paumes de ses mains. S’ils avaient été chez eux, elle serait sortie de la pièce depuis longtemps en claquant la porte derrière elle. Non seulement pour y trouver un certain défoulement mais aussi pour marquer le coup et bien lui faire comprendre, qu’elle n’est pas d’accord avec lui. « Je rêve où tu me demandes de me taire là ? » Elle pointe son index dans sa direction à elle et son ton ne baisse pas vraiment. « J’en ai rien à foutre d’alerter Elea ! » Sachant qu’Ayden n’est pas là, elle n’a que faire que sa belle sœur les entendent s’engueuler. D’autant qu’elle aussi à bien conscience de cette situation qui semble empirer chaque jour un peu plus. « Et puis l’alerter de quoi ? Que t’es bourré alors qu’il n’y avait pas d’alcool à la soirée ? » Elle souffle à nouveau et pose une main sur son front en baissant la tête. Elle essaye de se calmer, de ravaler les larmes qui menacent, nerveusement, de couler.

Quand elle redresse la tête et se tourne vers lui, elle le voit scruter la porte de la chambre. Peut être que lui aussi envisage de la prendre ? Leurs pupilles tristes se croisent alors et elle sait, elle sait qu’elle est à deux doigts de flancher. Le voir comme ça, si mal, lui brise le cœur. C’est lui qui s’avance vers elle, se levant à son tour, et la prend aussitôt dans ses bras. Sa colère s’estompe, laissant place à la tristesse de la situation. Elle l’entoure de ses bras et cale sa tête au creux de son cou alors que ses doigts s’accrochent à son haut comme si elle était littéralement prête à tomber et se raccrochait à lui. Alors qu’elle sait pertinemment qu’il tient à peine debout. Pourtant elle la savoure cette étreinte. Cet instant avec lui, son amour. Ce silence durant lequel elle ferme les yeux, acceptant pour un temps de le poser ce voile. Elle entend ses mots, mais ne les écoute plus. Elle est partagée entre revenir en arrière, oublier tout ça et le croire, encore. Rester avec lui dans cette fuite confortable de la réalité. Ou bien continuer ce qu’elle à entrepris ce soir, à savoir lui faire comprendre. Lui faire prendre conscience qu’un réel problème existe. Juste ça. Ses lèvres s’écrasent sur son front et elle aurait envie de l’attirer à elle, de s’allonger sur ce lit pour se blottir contre la chaleur rassurante de son corps, de sentir encore à quel point il l’aime et inversement. Il continue ses paroles, sa tentative pourtant veine de la rassurer, faisant abstraction toujours des questions qu’elle à put poser. Ses mains glissent sur son visage alors que ses yeux restent fermés, elle les entrouvre à peine quand il pose un baiser sur ses lèvres, sur sa joue alors que sa main à elle à glissé à l’arrière de sa nuque entre temps. Elle penche la tête pour venir capturer ses lèvres à son tour, doucement, et finit par appuyer son front contre le sien.

Prête à pleurer, à imploser d’une quelconque manière, elle s’éloigne de lui. « Tu devrais aller au lit. » Elle lui parle le plus posément possible, presque de manière trop détachée. Elle se tourne pour fouiller dans la veste de Jamie, elle tombe d’abord sur une flasque, secouant la tête elle la laisse à sa place et finit par trouver ce qu’elle cherche. Elle attrape son paquet de cigarettes et son briquet avant de se tourner vers son sac à elle pour attraper un gilet qu’elle enfile directement, elle fuit volontairement son regard, sachant pertinemment que si elle le croise, elle restera ici, dans cette chambre avec lui. Qu’ils iront se coucher presque comme si de rien était et qu’une nuit de plus passerait doucement sur tout ça. Elle a bien compris qu’elle n’obtiendra pas gain de cause aujourd’hui, alors elle abandonne, elle baisse les armes, mais elle a besoin de prendre l’air. De sortir de là un instant. « Je reviens. » Et sans se retourner, consciente qu’il est autant sa force que sa faiblesse, elle sort, elle la prend cette porte qu’elle referme derrière elle, sans fracas. Elle reprend son souffle à peine sorti de la pièce, essuyant les quelques larmes qu’elle ne parvient plus à contenir d’un revers de la main. Elle s’avance vers la baie vitrée de Elea et l’ouvre pour aller s’installer sur la terrasse. Aussitôt elle sort du paquet une cigarette qu’elle allume et tire sans attendre dessus tandis qu’elle se laisse tomber sur une des chaises longues. Si elle meurt aussi d'envie de boire un verre, elle n’ira pas jusque là et se déteste d’avoir cette envie. Le regard perdu vers l’océan baignant dans l’obscurité compte tenu l’heure tardive, elle tire sur cette cigarette qui se consume doucement entre ses doigts.
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If there is a light
If there is a dark within and without
And there is a light
Don't let it go out
And this is a song,
A song for someone.
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Jamie Williams
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J'ai mal à m'en brûler la tête (ft. Louise) L5mOtjy0_o
âge : il a fêté sa trente-quatrième année, né le 1er juin 1989 de l'autre côté de l'océan, à Manchester (UK).
occupation : après avoir tenu le Maxdon's Pub pendant quatre ans, d'en avoir été le barman depuis ses débuts de vie active, il est aujourd'hui agent artistique dans le domaine musical, notamment de sa femme, Louise, et de son ami, Sully.
statut civil : marié depuis le 20 mai 2020 à Louise, la femme de sa vie, pour le meilleur et pour le pire. ils vivent tout intensément, chaque moment chéri, inséparables, alors qu'ils attendent une petite fille, qui pointera le bout de son nez en juillet.
orientation : hétérosexuel, il n'a jamais été attiré par les hommes.
habitation : s'est installé au #22 dans le quartier de Peacock, appartement qu'il occupe avec sa femme et sa chienne en attendant de vendre leur maison pour en acheter une autre et aller de l'avant.
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Come let me love you ♡

Let me give my life to you
Let me drown in your laughter
Let me die in your arms
Let me lay down beside you
Let me always be with you

   
 
J'ai mal à m'en brûler la tête
「 feat. @Louise Williams ; 29 juillet 2023 」
tw: alcoolisme

La blessure est toujours vive et abyssale, un trou béant dans le cœur qui ne cesse de s’élargir à mesure que le temps passe, lorsqu’on dit que c’est précisément le temps qui panse les blessures. Il n’est pourtant pas certain que quelques mois, ou quelques années, suffisent à l’atténuer, cette peine qu’il ressent, qu’ils ressentent tous les deux, derrière les non-dits qui la cachent. Ils ne prononcent jamais son prénom, désormais tabou dans leur relation, alors qu’il a l’impression d’en mourir de penser tous les jours, toutes les minutes à elle. Les images défilent inlassablement dans la tête jusqu’à l’obsession, une ritournelle écrasante qu’il voudrait taire, une bonne fois pour toutes. Alors, il a choisi l’alcool comme pansement, fidèle compagnon qui l’accompagne probablement un peu trop depuis bien plus longtemps qu’il ne voudrait bien l’admettre, avant même toute cette histoire, s’il devait être honnête. Il lui avoue finalement, à demi-mots, cette peine insurmontable qui le consume, motivant son besoin d’évasion. Et il voit son regard s’abaisser lui aussi, sa blessure à elle qui s’ouvre un peu plus. Il regrette immédiatement d’avoir ouvert la bouche, de lui avoir une fois de plus rappelé ce traumatisme.

Quand a-t-il commencé à lui cacher des choses ? Quand ont-ils arrêté de se parler, réellement, à esquiver les sujets douloureux pour éviter de se faire mal ? Ils n’avaient pourtant jamais réellement de secret l’un pour l’autre, avant. Il lui avait promis, se l’était promis aussi, de ralentir, d’arrêter de boire, et s’y était un peu tenu, au début, les quelques premiers jours, et leurs retrouvailles ont été tellement belles. Malheureusement, une petite absence de Louise, un petit rappel de sa mémoire, et il s’est retrouvé à vider son bar petit à petit, en cachette, sans trop rien dire, à essayer de ne pas se faire prendre. Il est incapable d’arrêter, voilà la vérité, mais il n’a toujours pas envie de l’admettre, l’espoir aussi vaint que solide que tout finira par se calmer, qu’il finira par arrêter d’avoir mal, que les pupilles vitreuses de Louise cesseront de lui rappeler, que cette cicatrice ne sera plus qu’un mauvais souvenir, mais plus il s’enfonce et plus il en a besoin, de ce poison. Et il s’en veut, terriblement, inlassablement, de ne pas être assez fort pour la soutenir, elle, de ne pas réussir à se relever, de lui mentir, de la voir une nouvelle fois s’éloigner alors que sa plus grande peur aujourd’hui est de la perdre. Il préfère la fuite, plutôt que de répondre à ses questions, plutôt que de lui avouer toute la peine, la colère, la culpabilité, la honte, le désarroi qu’il ressent. C’est égoïste, au fond, terriblement égoïste de s’enfermer lui-même dans cette situation lorsqu’elle souffre, elle aussi. Sauf qu’elle non plus, ne dit rien. Il se souvient des mois qu’elle a passés murée dans le silence, à se laisser presque mourir sans qu’il ne puisse rien faire, cette impuissance terrible qu’il a pu ressentir, à ne pas savoir comment l’aider, elle, à sortir de tout ça. Il ne lui en veut pas, ne lui en a jamais voulu, pas le moins du monde, et puis, comment pourrait-il ? Non, il s’en veut à lui-même.

Alors il voudrait taire tout ça, étouffer toute l’affaire, faire comme si de rien n’était alors que c’est justement ça le problème, laisser cette nuit passer comme s’il ne s’était rien passé et espérer que le lendemain sera plus léger, qu’elle oubliera, qu’ils pourront se coucher simplement et repartir à zéro, retrouver leur insouciance d’avant. L’illusion est belle mais il le voit bien, que c’est impossible. Elle s’énerve un peu plus et au fond, il comprend, même s’il refuse de l’admettre, minimisant la situation, leur mal commun, tout. Il lui demande de se taire, prétextant l’excuse de sa soeur qui pourrait être alertée par ses mots plus hauts que les autres, et il constate son visage qui se ferme, ses traits qui se transforme à mesure qu’elle s’énerve, ne baissant pas le ton, continuant plutôt sur sa lancée en lui balançant ses vérités au visage. Il soupire, entrecoupant ses interventions par des « shhht » qui ne changent rien, l’énervant même un peu plus, puis, à ses derniers mots, il accuse le coup, baissant à nouveau les yeux en déglutissant difficilement, la mâchoire serrée face à elle. Il pense à partir. Il y songe réellement, l’envie de fuir cette situation en espérant que ça changerait quelque chose, que le fait de disparaître un temps l’apaiserait, elle, comme si c’était aussi simple. Il regarde la porte en réfléchissant au scénario idéal, mais alors qu’il recroise son regard, probablement aussi désespéré que le sien, il ne peut pas.

Il s’approche alors d’elle pour la serrer dans ses bras, fort, tentant de la rassurer par ses mots, les répétant encore et encore avec l’espoir de la convaincre, de se convaincre lui-même, que tout finira par s’arranger, que tout ira bien, que ce n’est qu’une passade. Elle s’accroche finalement à lui, les cris ont cessé pour laisser place à ses murmures tandis qu’elle se tient silencieuse, les yeux fermés alors qu’il s’excuse encore avant de l’embrasser, d’abord sur la bouche, puis sur la joue, essayant de la couvrir d’amour pour oublier. Un petit instant silencieux auquel il s'accroche désespérément. Elle l’embrasse à son tour, tristement, de ces baisers qui font mal, avant de poser son front sur le sien, sa main derrière sa nuque avant de lui indiquer qu’il devrait aller se coucher. Un abandon qui devrait le soulager mais qui lui serre le cœur, au fond. Il lui a fait mal, ce soir. Il voit sa tristesse dans ses yeux et entend la déception dans sa voix. Sa gorge se serre et elle s’éloigne, se retourne pour chercher dans sa veste, et y trouver son secret, cette flasque qu’il cache maladroitement dans ses poches et qu’il a presque vidée ce soir. Il baisse la tête, de honte, mais elle ne se retourne pas, ne s’y attarde pas, attrapant plutôt son paquet de cigarettes à la place. Il l’observe alors qu’elle récupère son gilet et s’apprête à sortir, et son cœur tambourine, paniqué. « Tu vas où ? » Elle ne lui répond pas, pas vraiment, prenant la porte en lui confirmant qu’elle va revenir, le laissant seul au milieu de la chambre.

Le silence est fracassant, écrasant. Il souffle fort, des larmes qu’il sent l’envahir alors qu’il se rassoit au bord du lit. Il panique. Elle va finir par partir, il en est persuadé. Elle aurait raison, de toute façon. Ils auraient pu retrouver un peu de ce qu’ils avaient avant, cette connexion, ce lien puissant et infaillible qui les caractérisait, mais il est en train de tout gâcher, tout détruire. Le voilà encore, à détruire tout ce qu’il touche, tout ce qu’il a de plus précieux au monde. Il reste quelques minutes là, le cœur au bord des lèvres, le souffle court, les poings serrés sur ses genoux. Puis, il se lève finalement, d’une traite malgré le léger tournis qui l’assaille, et décide de sortir à son tour, cherchant sa femme du regard pour la trouver à l’extérieur, assise sur une chaise longue, une cigarette à la bouche. Il déglutit, prend son courage à deux mains pour ouvrir la baie vitrée à son tour, sans rien dire, le regard bas tandis qu’il s’installe à côté d’elle. Il ne la regarde pas, pas tout de suite, observant l’océan face à eux, une brise fraîche qui lui caresse le visage à cette heure. Il reste un moment silencieux, puis attrape le paquet de cigarettes posé sur la petite table d’appoint, en prend une et la porte à sa bouche en se tournant vers elle. « Je peux avoir le briquet ? » demande-t-il, sur un ton qui se veut le plus doux possible. Il attend qu’elle le lui donne et allume sa cigarette, tirant dessus en reposant le briquet sur la table. Il reconcentre son regard sur l’horizon, le silence s’installant à nouveau entre eux, seulement brisés par leurs bouffées de nicotine.

Au bout d’un moment, il laisse sa main retomber, s’approchant lentement de la sienne puis s’y reposer, sans la regarder, simplement pour essayer de lui faire comprendre qu’il est là. « Je t’aime, tu sais ? » Ça ne suffit pas, il le sait. Il voudrait pourtant, que ce soit assez, s’agissant de ce qu’il y a de plus important, mais s’excuser n’y changerait rien non plus, et à force de demander pardon, il a l’impression que ça ne veut plus rien dire. Il ne ferait pas non plus l’affront de lui promettre encore et encore qu’il s’arrêtera. A l’heure actuelle, ce qui est certain, au milieu de tout ça, c’est qu’il l’aime. Et qu’absolument rien ne pourrait changer ça.

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occupation : Après des années de petits boulots en tout genre, aujourd'hui elle se consacre à ses passions, elle est auteure compositrice et chanteuse et parvient à en vivre. Elle écrit également pour une maison de disque californienne. Elle a enregistré en studio des chansons pour et avec un artiste déjà reconnu et se produit sur scène à ses côtés. En janvier 2024 elle entame une tournée Californienne avec Sully, dont elle jouera plusieurs premières partie de concert.
statut civil : Mariée depuis trois ans (le 20/05/2020) à Jamie, le seul homme qu'elle ait jamais aimé. Après des moments difficiles, ils sont aujourd'hui plus heureux et plus forts que jamais. Ils ont prévu de renouveler leurs vœux en 2024 et s'apprête également à devenir parents cet été.
orientation : Hétérosexuelle
habitation : A emménagé l'an dernier dans un appartement dans le quartier de Peacock avec Jamie et leur chienne Lola. Ils viennent de signer pour une maison, voisine de celle de la jumelle de Jamie sur le bord de plage.
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「 feat.  @Jamie Williams  ; 29 juillet 2023 」
tw: alcoolisme, addictions, tabagisme, deuil, évocation fausse couche et perte d'un enfant.

Le regard toujours rivé vers l’océan, elle entend la baie vitrée s’ouvrir et se refermer derrière elle. Elle tire sur sa cigarette et sort un nuage de fumée d’entre ses lèvres alors qu’il s’installe, en silence, sur la chaise longue disposée à côté de la sienne. Elle ne tourne pas la tête vers lui, encore trop prise sous le coup de toutes ces émotions, tous ces sentiments qui ne cessent de la submerger. Elle préfère se concentrer encore un temps sur les vagues qu’elle devinent, se fixant sur ce bruit presque régulier de ces dernières qui viennent s’écraser sur la plage. C’est lui qui brise le silence pour lui demander le briquet. Sa main libre s’enfonce dans la poche de son gilet d’où elle sort le briquet qu’elle lui tend aussitôt. En profitant pour tourner la tête vers lui et l’observer du coin de l'œil alors qu’il attrape l’objet qu’elle lui tend. Elle voit bien, même avec le peu de lumière qu’ils ont qu’il est aussi mal qu’elle, que lui aussi a le regard rougit, les yeux gonflés. Ça lui fait mal au cœur. Infiniment mal. Il allume sa cigarette puis pose le briquet sur la table entre les deux chaises avant de tourner la tête vers l’horizon. Elle laisse échapper un souffle, peu audible, puis en fait de même et tire sur sa cigarette, presque complètement consumée entre ses doigts.

Elle écrase le mégot qu’il lui reste dans le cendrier posé sur la table basse et se concentre à nouveau sur la vue, ne sachant pas vraiment quoi dire, ni quoi faire. Elle ne sait plus quelle attitude adopter. Se complaire elle aussi dans cette sorte de déni et faire “comme si” ? Ou bien continuer de risquer de le perdre à tout moment en s’efforçant de tenter de lui ouvrir les yeux comme ce soir ? Elle souffle à nouveau et laisse tomber sa main droite sur le côté de la chaise. La fraîcheur du soir ne suffit pas à atténuer ce bouillonnement en elle. Pourtant, elle frissonne instantanément lorsqu’elle sent les doigts de Jamie frôler sa main. Elle ferme les yeux alors que sa main se pose finalement sur la sienne. Il accompagne cet élan vers elle de ces mots dont elle ne se lasse jamais d’entendre. Pourtant son cœur se serre encore dans sa poitrine, elle le sent battre à tout rompre, elle secoue la tête, prise entre deux sentiments. Elle se lève d’un bond de cette chaise longue et s’avance vers celle de Jamie pour venir s’allonger contre lui, enfouissant aussitôt sa tête contre son torse, et laissant ses larmes couler sans qu’il ne les voit. « Je sais. » Ses mains se décrispent, elle les fait glisser jusqu’à son cou avant d’enfouir sa tête au creux de celui-ci, se collant un peu plus à lui. Elle embrasse son cou à la naissance de sa mandibule, avec une douceur certaine alors qu’elle caresse sa joue de la main droite. « Moi aussi je t’aime. » Elle se tourne finalement sur le côté gauche, se recroquevillant sur son mari. « Plus que tout. »

The End
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If there is a light
If there is a dark within and without
And there is a light
Don't let it go out
And this is a song,
A song for someone.
 U2
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