Walking on a dream (ft Jamie)
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Walking on a dream (ft Jamie)

SUN wildest dreams
Louise Williams
Louise Williams
messages : 4892
pseudo : Midspring Rose ( Julia )
id card : Riley Keough - (c
avatar) Plum (a) (c gif profil & sign) tumblr

multicomptes : Leo (milo ventimiglia)
warnings : fausse couche, consommation abusive de médicaments, deuil, alcoolisme
présence : Présente un peu tous les jours
Walking on a dream (ft Jamie) 3f38347c4b2e401df77681233157aee9cd361fb1
âge : Trente quatre ans. Née le 29/05/1989 à Santa Monica.
occupation : Après des années de petits boulots en tout genre, aujourd'hui elle se consacre à ses passions, elle est auteure compositrice et chanteuse et parvient à en vivre. Elle écrit également pour une maison de disque californienne. Elle a enregistré en studio des chansons pour et avec un artiste déjà reconnu et se produit sur scène à ses côtés. En janvier 2024 elle entame une tournée Californienne avec Sully, dont elle jouera plusieurs premières partie de concert.
statut civil : Mariée depuis trois ans (le 20/05/2020) à Jamie, le seul homme qu'elle ait jamais aimé. Après des moments difficiles, ils sont aujourd'hui plus heureux et plus forts que jamais. Ils ont prévu de renouveler leurs vœux en 2024 et s'apprête également à devenir parents cet été.
orientation : Hétérosexuelle
habitation : A emménagé l'an dernier dans un appartement dans le quartier de Peacock avec Jamie et leur chienne Lola. Ils viennent de signer pour une maison, voisine de celle de la jumelle de Jamie sur le bord de plage.
pronom ig : elle
infos rp : Longueur de post en fonction du partenaire, de mon élan d'inspiration et parfois de mon temps disponible. Dialogues en français.
   
 
Walking on a dream
「 feat.   @Jamie Williams   ; fin juin 2023 」
tw: consommation tabac, addictions.

« Allé Anya, hop hop on va être en retard à l’école ! » Louise se hâte de tenter de coiffer la blondinette alors que cette dernière enfile sa veste en jean. Panne de réveil pour Louise ce matin, et une petite fille qui profite tellement des moments de « vacances » qu’elle ne s’est pas réveillée non plus. « Une queue de cheval ça ira hein ? » Elle se recule pour voir son chef d’œuvre, un sourire qui tire davantage sur la grimace se dessine sur son visage tandis que la petite fille attrape son sac d’école en hochant la tête. Plusieurs jours se sont déjà écoulés depuis le départ de Lena et Tyler en Italie et si les filles s’en sortent bien, Louise est un peu trop la tête dans les nuages pour se focaliser sur les horaires, ce qui vaut régulièrement des coups de speed. Ce qui en générale fait assez rire Anya, surtout lorsqu’elle observe l’amie de sa mère courir partout. C’est le cas ce matin, elle traverse la maison en long, en large en travers…elle récupère le chapeau de la petite, son sac, son portable, ses lunettes de soleil et les clés. Elle ferme enfin la maison à clé. « Tu oublieras pas de me racheter des céréales ? » « Promis ma puce. Des céréales et du maïs pour se faire du pop-corn ce soir. » « Oh, trop bien ! » Elle lui sourit et glisse sa main dans la sienne et elles se dirigent toutes les deux à pied vers l’école en pressant un peu le pas.

Lunettes de soleil sur le nez, Louise ne prend pas la peine d’arranger sa chemise qui sort à moitié de son short en jean. L’air débraillée, à peine coiffée, elle arpente la rue de l’école d’Anya et décide de faire une halte dans un parc, relativement vaste, devant lequel elle passe. Compte tenu de l’horaire, il est quasiment vide. Elle s’installe au pied d’un arbre et sort aussitôt de son sac son carnet et son stylo, qu’elle glisse entre ses dents en tournant les pages du carnet jusqu’à ce qu’elle arrive à la dernière page écrite. Elle écrit alors quelques mots, en rature certains, réécrits par-dessus…elle lève la tête, tapote du doigt de sa main gauche, ferme les yeux en sentant le vent s’écraser sur elle. Et puis, elle se rend compte que le parc s’est remplie depuis qu’elle est assise là. Des mamans avec des poussettes, des bébés dans les bras où qui retourne le sable sur leurs pieds. Elle les regarde un instant. Replonge dans son carnet, mais n’écrit rien. Quelle idée de s’installer ici. Elle se relève et change de rue, ne souhaitant pas rentrer tout de suite.

Elle s’arrête à la terrasse d’un café où elle s’installe à une petite table libre. Elle commande un café. Elle fouille dans son sac et trouve ce qu’elle à enfoui dedans la veille. Un paquet de cigarettes. Elle en sort une, qu’elle allume aussitôt avant de la glisser entre ses lèvres et de tirer dessus. Comme si cet autre poison lui apportait quelque chose de bien. Elle n’avait plus vraiment fumé depuis plus d’une dizaine d’années, mais elle fait ce qu’elle peut. Comme elle peut. Après avoir tourné en rond pendant des heures il y a deux jours, elle s’est rabattue sur le tabac. Elle se dit que ce n’est que temporaire. Elle envoie un sms au producteur avec qui elle travaille, pour fixer un rendez-vous. La maison de disque l’a contacté la semaine dernière, un artiste a sélectionné plusieurs de ses chansons et voudrait travailler avec elle sur la mélodie. Alors elle n’a pas vraiment eu le choix que de se donner un bon coup de fouet. Plus de gélules, alors il à fallu faire sans. C’est une chance, une occasion en or, elle en à pleinement conscience. C’est pourquoi elle à décidé qu’il était temps de refaire surface. Autant que ce peu. Elle n’a plus de choix si elle veut rester un minimum en vie.

Après plusieurs cafés, plusieurs cigarettes et quelques notes de plus dans son carnet elle paye l’addition et se relève. Midi passé. Elle remonte la rue, attrape un chewing-gum dans son sac, digne sac de femme, véritable fourre-tout. Elle entre dans la première superette devant laquelle elle passe, le froid de la clim lui donne instantanément la chaire de poule. Elle ne prend pas de panier, il lui faut seulement deux, trois bricoles. Elle relève ses lunettes par-dessus ses cheveux, ce qui à le mérite de la tenir un peu coiffé et commence à arpenter les rayons du petit commerce à la recherches des céréales favoris d’Anya. Elle fredonne l’air de cette musique qui est diffusé. Elle tombe d’abord sur un paquet de maïs sec, elle l’attrape en souriant. Elle commence déjà se demander quel film elles vont bien pouvoir regarder toutes les deux ce soir. Passer du temps avec Anya comme ça, lui fait du bien. Autant parce qu’elle l’adore cette gosse, que c’est un rayon de soleil mais aussi parce que en devant s’occuper et prendre soin d’elle, elle est obligée, forcée de se lever et de tenir debout toutes la journée. De sourire, de parler, de rire comme une gamine. Et finalement, ça lui fait du bien. Même si bien sûr le soir, quand la petite dort, elle aimerait les avoir encore ces gélules…

Elle attrape un paquet d’amandes et aperçoit le rayon où se trouve les céréales, elle s’avance, repérant déjà celles qu’il lui faut. Pourtant elle se stoppe net juste avant d’entrer dans cette nouvelle minuscule allée. Il est là, en tête de gondole. C’est un peu comme si on avait lancé un sort à son corps, elle se retrouve figée, paralysée, incapable de bouger. Elle fait tomber les articles qu’elle avait dans les mains, sans pour autant le quitter du regard, la bouche légèrement entrouverte. Il a changé, mais elle le reconnaîtrait, même dans dix ans, dans vingt ans. Il porte une barbe vraisemblablement vieille de quelques jours déjà, ses cheveux aussi ont poussés, il est encore plus pâle que d’habitude et son visage est cerné, creusé. Elle sent les battements de son cœur qui battent à tout rompre dans sa poitrine.  Elle mord l’intérieur de sa joue, revenant à la réalité. Elle secoue la tête. « Merde. » Elle se penche pour ramasser ce qu’elle à fait tomber. Oceanside n’est pas si immense, ils ont leurs habitudes dans les mêmes quartiers et ont le même cercle d’amis…cela devait arriver à un moment ou un autre. Louise s’en doutait et pourtant, elle n’était absolument pas préparée à tomber sur lui.  A être décontenancé de la sorte.


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_________________

If there is a light
If there is a dark within and without
And there is a light
Don't let it go out
And this is a song,
A song for someone.
 U2
MODO burning in the skies
Jamie Williams
Jamie Williams
messages : 5564
pseudo : Plum (elle)
id card : Sam Claflin ;
(c) : (av, sign, gif profil) moi même ; (song) billy joel she's got a way

multicomptes : marylou (e. stone) ; gloria (m. moore)
à contacter : ici-même
triggers : à discuter en mp
warnings : fausse couche, alcoolisme, infertilité, deuil
présence : Présente
Walking on a dream (ft Jamie) L5mOtjy0_o
âge : il a fêté sa trente-quatrième année, né le 1er juin 1989 de l'autre côté de l'océan, à Manchester (UK).
occupation : après avoir tenu le Maxdon's Pub pendant quatre ans, d'en avoir été le barman depuis ses débuts de vie active, il est aujourd'hui agent artistique dans le domaine musical, notamment de sa femme, Louise, et de son ami, Sully.
statut civil : marié depuis le 20 mai 2020 à Louise, la femme de sa vie, pour le meilleur et pour le pire. ils vivent tout intensément, chaque moment chéri, inséparables, alors qu'ils attendent une petite fille, qui pointera le bout de son nez en juillet.
orientation : hétérosexuel, il n'a jamais été attiré par les hommes.
habitation : s'est installé au #22 dans le quartier de Peacock, appartement qu'il occupe avec sa femme et sa chienne en attendant de vendre leur maison pour en acheter une autre et aller de l'avant.
pronom ig : il
disponibilités : full, en vrai là stop

en cours
¬ ft louise (17)
¬ ft edward
¬ ft anna
¬ ft tyler
¬ ft louise (16)
¬ ft louise (15)
¬ ft louise x nash x sully
¬ ft louise (7)
¬ ft louise (fb/4)
¬ ft louise (fb/13)

¬ ft solo

→ à venir
Anna, Edward, Hestia

sms
Louise ; Nash ; Sully ; Edward ; Hestia ; Tyler ; Anna ; Jennifer ; Joe

infos rp : 500 - 1000 mots en général en fonction de l'inspiration du moment.
— rp à la troisième personne
— dialogues en français principalement

dialogues : [#d4824a]

en vrac :
Walking on a dream (ft Jamie) XE04Hc9Q_o
Come let me love you ♡

Let me give my life to you
Let me drown in your laughter
Let me die in your arms
Let me lay down beside you
Let me always be with you

   
 
Walking on a dream
「 feat. @Louise Williams ; fin juin 2023 」
tw: consommation d'alcool, alcoolisme, tabagisme.

La course du soleil est déjà bien entamée lorsqu’il ouvre les yeux, allongé sur ce canapé, dans ce loft qui ne lui ressemble pas. Voilà quelques jours qu’il s’est finalement réfugié chez Nash pour éviter d’affronter sa maison vide. Il est parti en coup de vent, sur un coup de tête, trop alcoolisé pour bien réfléchir, emportant sa chienne avec lui, comme une envie soudaine et inconsciente de s’aider à survivre. Il a de la chance d’avoir Nash dans sa vie pour le soutenir, en particulier lorsqu’il a trop honte pour se reposer sur qui que ce soit d’autre. Il fait quasiment tous les jours des allers-retours jusqu’à leur maison pour récupérer quelques affaires et faire un peu de ménage, assez maigre, mais il prend les choses au fur et à mesure, comme il peut, et ce n’est déjà pas facile. Elle lui manque. Toujours plus. Il voudrait la supplier de revenir indéfiniment mais commence à estimer qu’il a déjà suffisamment fait de vagues, qui semblent plutôt produire l’effet inverse de celui désiré. Il voudrait avoir la patience et la foi de se dire qu’elle finira par revenir d’elle-même, mais voilà presqu’un mois qu’elle est partie et chacune de leur discussion, même la plus douce, se solde par une dispute sur le sujet qui ne cessera apparemment pas de les diviser. Le désespoir s’installe progressivement en lui, qu’il transforme en poison liquide qui, dans tout ça, reste l’une des seules choses qui lui donnent une sensation de relâchement, d’apaisement.

Il s’assoit douloureusement sur le canapé alors que sa chienne vient directement le trouver pour réclamer des caresses. Heureusement qu’elle est là, elle aussi. Au moins, le fait d’avoir Lola le fait sortir un peu du loft. Il lui fait quelques câlins, la tête brumeuse, comme quasiment tous les matins depuis quelque temps. Il tente de se contenir en journée, mais le soir, c’est une autre histoire. Nash n’est pas toujours là, et lorsqu’il l’est, il a beau essayer de faire réduire la consommation d’alcool à son ami, Jamie se débrouille toujours pour finir en raz-de-marée sur son canapé. Puis la boucle infernale recommence. Il finit par se lever et fait quelques pas jusqu'à la table de la salle à manger, sur laquelle un papier est posé. ‘Tu peux passer faire quelques courses ? Pas le temps aujourd’hui, la liste est sur le frigo.’ Il soupire, n’a pas spécialement envie de sortir aujourd’hui, et les rayons de soleil qui transpercent les vitres lui font déjà mal aux yeux. Un coup d'œil à la gamelle de Lola lui indique que Nash lui a déjà donné à manger. Elle s’excite, tourbillonnant sur elle-même à côté de lui en aboyant légèrement, se rapprochant de l’entrée pour lui faire comprendre son besoin de sortir. « Laisse-moi prendre mon petit-déjeuner, on sort après, promis. » Il n’est pas sûr qu’elle comprenne tout, mais la chienne s’approche de lui en soupirant bruyamment, la tête un peu basse avant de lui donner un coup de truffe sur la jambe, lui arrachant un petit sourire.

Ses mains tremblotent légèrement, et son mal de crâne ne cesse pas. Il se sert un café et déballe un peu malgré lui sa flasque, cachée sous son oreiller de fortune, en verse une partie du contenu à l’intérieur. Rien qu’un petit Irish Coffee, après tout, rien de bien méchant. Il attrape ensuite un ou deux toasts et les mange comme ça, sans rien. Il est presque midi, et il n’a pas très faim de toute façon. Il avale assez rapidement son café bien chargé et part se prendre une douche plus que bénéfique. Il prend quelques vêtements au hasard -de toute façon il n’a pas énormément de choix ici- et s’habille rapidement, prenant soin de ne pas regarder son reflet dans la glace, qu’il reconnaît de moins en moins à mesure que les jours passent. Sa barbe a poussé, il n’a franchement pas eu le courage de la tailler, ni de prendre soin de lui au-delà de l’hygiène basique. Habillé, il attrape la laisse de Lola et l’attache, pour le plus grand plaisir de sa chienne, qui n’en peut vraisemblablement plus d’attendre. Ils sortent se promener à la plage. Observer l’horizon lui fait du bien. Il n’a jamais été spécialement attiré par l’océan, il sait surfer, oui, mais n’a jamais senti la mer l’appeler, ou quelque chose comme ça. La capuche de son sweat sur la tête, il libère Lola pour qu’elle puisse courir comme elle le souhaite, puis ferme les yeux un instant pour laisser la brise lui caresser le visage. Il n’a aucune idée de ce que sera sa vie. Il avait pourtant les idées claires il n’y a pas si longtemps. Rien d’extrêmement précis, mais la direction semblait évidente. Aujourd’hui, il n’est plus sûr de rien, et ça lui arrache le cœur. Il rouvre les yeux pour sortir une cigarette de sa poche, mauvaise habitude qu’il n’a jamais lâchée, malgré de nombreux essais. Et ce n’est pas maintenant qu’il va se lancer le défi d’arrêter. Lola court après les mouettes et il s’en amuse, tirant quelques bouffées sur sa cigarette, puis, après quelques minutes, appelle sa chienne pour qu’il puisse rentrer. Midi, il serait peut-être temps de les faire, ces courses. Et puis, il a déjà quasiment vidé le stock d’alcool.

Ils rentrent rapidement au loft et Jamie attrape la liste de courses que lui a confiée Nash, pour repartir presqu’aussitôt. Son sweat toujours sur le dos malgré la chaleur ambiante, ses pas le mènent automatiquement vers la petite supérette du coin, dans laquelle il avait l’habitude d’aller quelques années plus tôt. C’était son quartier aussi avant, après tout. Il prend un panier et jette un œil sur la liste, retirant enfin sa capuche à l’intérieur du magasin, devant les regards interrogatifs des clients qui se demandent comment il peut bien supporter une telle chaleur. La vérité, c’est qu’il ne la ressent même pas. Il se rend dans le rayon des pâtes et entame un brin de courses. ‘si tu veux prendre de l’alcool, prends du jus de fruits à la place !’ que lui a écrit son ami. Il en rirait presque, mais le simple mot posé sur le papier lui donne envie de filer au rayon en question. Il résiste un temps, mais finit par s’y attarder, croisant inévitablement les bouteilles disposées en tête de gondoles. Il baisse les yeux sur le sol, abattu par la fatalité de se retrouver là et d’avoir envie de dévaliser le rayon comme un malpropre, puis finit par se saisir d’une bouteille de rhum pour l’analyser, se cherchant presque une excuse pour la placer dans son panier. Une petite soirée avec Nash, le restockage de son étagère à boissons, une petite fête pour célébrer… quelque chose. Il pose la bouteille dans son panier et dirige son regard sur une bouteille de whisky cette fois-ci. Ça le dégoûte un peu, de se retrouver à acheter de l’alcool d’une qualité négligeable en supérette, devenu fin connaisseur par la force des choses, propriétaire d’un pub, mais ça commence à lui coûter cher, cette histoire. Il pose la deuxième bouteille à côté de la première, le panier déjà plutôt bien rempli de produits que son ami lui a réclamé, puis reste planté là, devant le rayon. Est-ce qu’il se prend un peu de bière aussi ? Ca fait rien, la bière, c’est pas vraiment de l’alcool, si ?

Un son attire son attention à quelques mètres et interrompt sa réflexion du moment. Lorsqu’il tourne la tête, c’est elle qu’il aperçoit. Des semaines qu’il ne l’a pas vue, et son cœur manque un battement. Elle est légèrement décoiffée, ses lunettes sur le dessus du crâne qu’elle peinera sans doute à enlever sans s’arracher quelques cheveux, ce qui l’a toujours fait rire. Elle est habillée simplement, légèrement débraillée comme si elle s’était précipitée pour sortir de chez elle… Enfin… De chez Lena et Tyler… Il entrouvre la bouche comme pour dire quelque chose, mais elle se baisse directement pour ramasser les quelques affaires qu’elle a fait tomber. Il pense un instant à disparaître durant ce temps imparti pendant lequel elle n’a pas les yeux posés sur lui, mais se décide finalement à s’avancer, son envie de lui parler trop forte pour y résister. Il voudrait tout réparer, la faire revenir, la faire rester auprès de lui, mais il ne peut de toute façon pas la forcer. Arrivé à sa hauteur, il se baisse à son tour, sans rien dire, pour l’aider à ramasser ses produits, son panier posé à côté de lui.

Lorsqu’ils se relèvent, il lui sourit, un peu tristement, sans trop savoir quoi lui dire. Il aurait pourtant des millions de choses à lui partager, des je t’aime manqués, des tu me manques un peu trop prononcés, mais tout ça semble déjà se lire dans son regard attristé. Il baisse la tête le temps de reprendre ses esprits. « Hey. » dit-il simplement. Il ne va pas la supplier. Il ne va pas non plus lui dire que sa vie est un véritable cauchemar sans elle, et qu’il a du mal à dormir lorsqu’elle n’est pas à côté de lui. Un nouveau silence, et il en vient à se tripoter les doigts, légèrement tremblant. « Comment tu vas ? » Il ne sait pas trop quelle réponse il espère. Qu’elle aille bien ? Qu’elle soit aussi mal que lui ? Dans tous les cas, ça lui ferait mal. Leurs échanges sms sont compliqués, et il n’a pas envie de paraître plus fou qu’il ne doit déjà le laisser penser. « Je suis content de te voir… même ici… » Il n’est pas sûr que cette vérité soit si bonne à avouer, mais il ne peut pas s’en empêcher. Un mois sans se voir, ça n’était encore jamais arrivé depuis qu’ils se connaissent. Et ce manque-là, rien ne semble parvenir à le combler.


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occupation : Après des années de petits boulots en tout genre, aujourd'hui elle se consacre à ses passions, elle est auteure compositrice et chanteuse et parvient à en vivre. Elle écrit également pour une maison de disque californienne. Elle a enregistré en studio des chansons pour et avec un artiste déjà reconnu et se produit sur scène à ses côtés. En janvier 2024 elle entame une tournée Californienne avec Sully, dont elle jouera plusieurs premières partie de concert.
statut civil : Mariée depuis trois ans (le 20/05/2020) à Jamie, le seul homme qu'elle ait jamais aimé. Après des moments difficiles, ils sont aujourd'hui plus heureux et plus forts que jamais. Ils ont prévu de renouveler leurs vœux en 2024 et s'apprête également à devenir parents cet été.
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habitation : A emménagé l'an dernier dans un appartement dans le quartier de Peacock avec Jamie et leur chienne Lola. Ils viennent de signer pour une maison, voisine de celle de la jumelle de Jamie sur le bord de plage.
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Ayant retrouvé l’usage de son corps, le pouvoir de se mouvoir à nouveau, elle se penche pour ramasser ce qu’elle vient de laisser tomber au sol. Presque aussitôt elle voit des converses qu’elle ne connait que trop bien arriver près des articles encore par terre et un panier se poser juste à côté. Il se baisse pour l’aider à ramasser ses quelques malheureux produits, elle lutte pour ne pas redresser la tête et le regarder plutôt que ce qu’elle est en train de faire. Le silence règne entre eux, laissant seulement résonner en fond la musique qui passe à la radio de la boutique. Leurs mains se rencontrent sur le paquet d’amandes, nouvel électrochoc pour Louise qui ne retire pas la sienne tout de suite, ce simple contact qui semble lui brûler la peau et qui lui manque. A deux doigts de caresser le dessus de sa main, elle secoue la tête se résignant tout en se relevant, le fameux paquet d’amandes fermement dans la main. En se relevant, elle jette un coup d’œil au panier qu’il récupère déjà et son regard se pose sur ses bouteilles d’alcool se trouvant dedans. Elle est étonnée de le voir acheter de l’alcool si bas de gamme, comme ça dans une supérette. Elle l’a suffisamment aidé au bar pour savoir que même pour leur consommation personnelle, il passe commande en même temps que pour son établissement.  

Une fois tous deux relevés, elle s’octroie enfin le droit de le regarder à nouveau. Il lui sourit mais son visage reste triste, il semble si las. Cela l’attriste également de le voir ainsi, paraissant si mal au point. Elle se doute qu’elle est l’unique responsable de ce mal être transparaissant clairement. Elle en vient même à le penser malade à le voir porter ce sweat affreusement chaud compte tenu de la chaleur qu’il fait déjà aujourd’hui. Lui qui à toujours plutôt tendance à s’habiller légèrement de surcroît. Le son de sa voix, cette voix qu’elle aime plus que n’importe quelle autre, la sort de sa réflexion silencieuse. « Merci » Souffle-t-elle, presque gênée, consciente du ridicule de la chose. Il enchaîne doucement, alors qu’elle ne cesse de le scruter. « Comment tu vas ? » Elle hausse les épaules, ne sachant trop quoi répondre à une telle question. Afin qu’on cesse de l’accabler de questions, de conseils en tout genre, elle à prit l’habitude depuis quelques jours de dire qu’elle va mieux. Qu’elle va  ‘bien’. Mais Jamie n’est pas tout le monde, à lui elle est incapable de mentir. Même si elle le voulait, elle n’y parviendrait pas, il la connaît trop bien pour ne pas s’en rendre compte. « Je fais aller. » Réponse la plus évasive qu’elle ait put trouver. Pour une soi-disant auteure, cela laisse à désirer. Lui assenant un léger coup de tête en sa direction, elle se risque à lui retourner la question, par politesse. « Et toi ? » Elle se doute de la réponse et à vrai dire, elle ne sait pas si elle à envie d’entendre la réponse. La vraie réponse à cette question complétement conne. « Tu ne paraît pas très bien. Tu es…malade ? »

Elle baisse le regard un instant vers ce panier qu’il semble cramponner. Elle se demande à nouveau ce que ces bouteilles font là, doutant fort qu’il ait prévu une soirée à venir prochainement. Mais après tout elle peut se tromper, et quand bien même, cela ne la regarde pas. L’imaginer une seconde tenter de faire sa vie lui fait un pincement au cœur, pourtant c’est elle qui l’a ‘voulue’.  « Je suis content de te voir… même ici… » Elle laisse échapper un soupire mêlé à un rire, entre nervosité et soulagement. Il n’a pas idée à quel point elle aussi est heureuse de le voir. Il manque tellement à ce qui lui reste de vie. D’un regard extérieur, elle paraît aller mieux. Elle à arrêté les cachets, elle ne traîne plus dans son lit, elle écrit et compose à nouveau, elle sort, travaille et voit ses amis…et pourtant, cette partie d’elle qu’elle a vue s’éteindre et toujours aussi morte. Pas un instant ne passe sans qu’elle ne pense à lui. « Moi aussi je suis contente de te voir. Vraiment. » Elle se tente à lui sourire, pourtant elle est heureuse autant qu’elle à mal de voir ce mal qu’elle peut lui faire alors qu’elle était intimement convaincue que c’était la meilleure chose à faire.



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Il ne s’attendait pas à la voir là. Pas comme ça, pas maintenant, pas ici, aussi loin de chez eux. Chez eux. Existe-t-il au moins encore, ce lieu ? La maison désormais dénuée d’habitant, qui prend la poussière sans que personne ne s’en préoccupe. Sauf que lui, ça le travaille. Lui, il passe parfois devant leur maison et ça lui fait mal. Il prend soin de ne pas y rentrer, pas encore, incapable de franchir le seuil de cette maison sans elle à ses côtés. Il squatte le canapé de Nash depuis quelques jours qui lui apparaissent déjà comme une éternité, sans elle. Il ne semble plus savoir dormir, manger, ou simplement vivre, errant comme un fantôme dans les rues de la ville, comme si l’activité alentour ne l’atteignait pas. Preuve en est que son sweat lui tient chaud sans même qu’il ne s’en rende compte, au milieu de cette supérette bourrée de tentations en tout genre. Il a rempli son panier de ça, des tentations qu’il n’ose pas s’avouer comme un problème en tant que tel, minimisant constamment l’impact des bouteilles sur sa vie depuis quelques mois, en particulier ces dernières semaines. Ce n’est rien, juste un coup de mou. Rien, juste un besoin de décompresser un peu, d’oublier un peu. Et puis, finalement, il saute un premier repas sans s’en apercevoir et se réveille le lendemain sans avoir vu passer le reste de la journée. Il est tout simplement perdu, décontenancé face à la situation, et la voir là, en face de lui, ne fait que le déstabiliser davantage. Il devrait peut-être fuir, se retourner pour ne pas avoir à l’affronter, pour ne pas avoir à ressentir cette honte qui l’habite désormais. Et pourtant, c’est plus fort que lui. Comme si ses pas se dirigeaient tous seuls vers elle, attirés comme un aimant sans volonté propre. Il n’a jamais été capable de lui résister, n’a jamais réellement essayé non plus, d’ailleurs.

Il se penche et ramasse avec elle les quelques produits, son panier placé à côté de lui, et lorsque leurs mains se touchent, il relève les yeux sur elle, comme un bête espoir de quelque chose. Qu’est-ce que tu espères, au juste ? Elle ne relève même pas la tête, se contentant de resserrer ses doigts fermement sur le paquet pour le récupérer. Il déglutit, mal en point, avec cette impression désagréable de n’être plus devenu qu’un étranger gênant. Elle se relève et il en fait de même, attrapant son panier au passage comme pour s’y raccrocher. Il voudrait la retenir mais il ne le fera pas. La supplier, mais il ne s’y risquera pas. Alors il se contente de la saluer, la tête basse et les yeux fuyant, avant de lui demander une banalité dont il se fout royalement, finalement. Elle fait aller. Qu’est-ce qu’il peut bien faire de cette information. Entendre sa voix lui fait mal, d’autant plus lorsqu’elle lui retourne la question. C’est comme un pic au coeur et il se retient de ne pas craquer devant elle sous la pression. Il serre le poing à la place, celui qu’il a de libre, et se contente de lui sourire en réponse. Comme si ce n’était pas évident. Il n’a jamais été plus mal que ça. Jamais plus bas. Elle le croit malade et c’est un peu ça, finalement. Malade de son absence, et de ses conséquences. Il ose esquisser un rire, sans grande conviction. « Peut-être un peu, finalement. » Il ne l’aidera pas plus que ça à déchiffrer ses paroles, elle doit bien s’en douter, de toute façon. Il sue sous son sweat, mais ça ne l’empêche pas d’avoir un peu froid, bizarrement.

Il voit son regard s’abaisser et glisse légèrement son panier derrière sa jambe pour en cacher le contenu, comme si ça changeait quelque chose. De toute façon, elle s’en fout, non ? Ce constat l’attriste aussitôt. Eux qui avaient pourtant toujours été si proches, inséparables au point d’en agacer leur entourage, les voilà bêtement plantés là, au milieu de la supérette sans plus trouver les mots à se dire. Après le silence, il se risque à lui avouer une semi-vérité, un semi-mensonge qu’il voudrait plus solide que ça. Il est content de la voir. Content, c’est pas le bon mot. Il est soulagé de la voir. Désemparé. Profondément endommagé. Puis il l’entend rire et si son cœur manque un battement, c’est autant parce que ce son lui a manqué que parce qu’il lui donne l’impression de n’être plus rien. Il relève des yeux interrogateurs sur elle, comme pour voir si elle n’est pas tout bonnement en train de se moquer de son affirmation. Elle est belle. C’est tout ce à quoi il pense, et ça le détruit. Elle est contente de le voir. Elle sourit et ça lui donne envie de pleurer. Il se voit déjà lâcher son panier pour lui saisir le visage et l’embrasser comme si sa vie en dépendait, mais reste statique, ayant enfin appris que cette réaction-là ne le mènera nulle part. Elle ne veut plus de lui, de toute façon. Ses sourcils se courbent et sa tête se penche légèrement, il voudrait lui sourire mais ne ressemble plus à rien. « Alors… qu’est-ce que tu fais en ce moment ? » Comment tu arrives à vivre, toi ? Lui traîne les pieds sans but et il ne sait pas comment sortir de cet état, si toutefois c’est possible. De sa main libre, il attrape désespéremment celle de Louise. Reste, pitié. Il ne veut pas la voir se retourner, prêt à poursuivre l’échange quand bien même il n’y aurait plus rien à dire. Le silence plane alors qu'il cherche à la retenir. Il commence alors à voix basse, à peine audible, avant de récupérer un semblant d’intonation distincte. « Louise… pourquoi tu me fais ça ? » Elle choisit à sa place une vie qu’il n’a tout bonnement pas envie de vivre, une voie dans laquelle elle ne serait pas, éternelle gardienne de son bonheur, elle le condamne ainsi en prétextant lui offrir une liberté qu’il n’a jamais demandée, et il ne trouve aucun sens à sa décision, aucune justification qui lui donnerait satisfaction.

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pseudo : Midspring Rose ( Julia )
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multicomptes : Leo (milo ventimiglia)
warnings : fausse couche, consommation abusive de médicaments, deuil, alcoolisme
présence : Présente un peu tous les jours
Walking on a dream (ft Jamie) 3f38347c4b2e401df77681233157aee9cd361fb1
âge : Trente quatre ans. Née le 29/05/1989 à Santa Monica.
occupation : Après des années de petits boulots en tout genre, aujourd'hui elle se consacre à ses passions, elle est auteure compositrice et chanteuse et parvient à en vivre. Elle écrit également pour une maison de disque californienne. Elle a enregistré en studio des chansons pour et avec un artiste déjà reconnu et se produit sur scène à ses côtés. En janvier 2024 elle entame une tournée Californienne avec Sully, dont elle jouera plusieurs premières partie de concert.
statut civil : Mariée depuis trois ans (le 20/05/2020) à Jamie, le seul homme qu'elle ait jamais aimé. Après des moments difficiles, ils sont aujourd'hui plus heureux et plus forts que jamais. Ils ont prévu de renouveler leurs vœux en 2024 et s'apprête également à devenir parents cet été.
orientation : Hétérosexuelle
habitation : A emménagé l'an dernier dans un appartement dans le quartier de Peacock avec Jamie et leur chienne Lola. Ils viennent de signer pour une maison, voisine de celle de la jumelle de Jamie sur le bord de plage.
pronom ig : elle
infos rp : Longueur de post en fonction du partenaire, de mon élan d'inspiration et parfois de mon temps disponible. Dialogues en français.
   
 
Walking on a dream
「 feat.  @Jamie Williams  ; fin juin 2023 」
tw: consommation d'alcool, alcoolisme, tabagisme, addictions.

Evidemment, il ne répond pas à sa question purement rhétorique et maladroite. Cela n’est absolument pas nécessaire, même ce sourire qu’il tente de lui adresser en guise de seule réponse, lui glace le sang. Elle ne le reconnait qu'à peine tant cet homme lui faisant face est si différent de Jamie. De son Jamie. Le trouver malade est sans nul doute une part de dénis chez elle, les mots qu’il parvient à lui offrir viennent lui confirmer, n’apportant pas de réelle réponse quant à ce fait. Peut-être un peu, finalement…des mots qui n’ont pas de sens à cet instant. Il est malade de ce qu’elle lui fait subir, de cette fuite qu’elle s’est offerte, sans prendre le temps d’imaginer les réelles conséquences que cela pourrait avoir sur lui. Si pour elle, agir ainsi s’est avéré nécessaire pour ne pas rester bloquée dans une situation dans laquelle ils s’enfonçaient depuis des mois, jugeant qu’il s’agissait de la meilleure échappatoire aussi bien pour elle que pour lui, aujourd’hui encore on vient lui apporter une nouvelle preuve que ce choix n’était sans doute pas le meilleur. Elle savait que se serait difficile à vivre, autant pour elle que pour lui mais à le voir aujourd’hui, plusieurs semaines après ce moment où elle est partie, elle se rend compte à quel point elle le fait souffrir. A quel point finalement pour lui aussi, sa vie paraît indissociable de la sienne. Elle s’en veut. Elle s’en veut pour ce qu’elle lui fait subir, elle s’en veut d’avoir eu l’audace d’imaginer qu’avec le temps, il parviendrait à vivre sans elle. Elle essaye de se conforter en se disant qu’elle est partie depuis peu…elle s’en veut aussi de commencer elle à se relever, sans lui. Pas qu’il ne lui manque pas, au contraire. Juste elle n’a pas eu le choix…et elle n’est jamais seule. Toujours en action, contrainte de devoir rester debout coûte que coûte, afficher ce sourire faux dans l’espoir où tous cessent avec leurs interrogations, leurs commentaires sur son couple. Faire mine d’avoir oublié tout ce qu’elle à traversé parce que maintenant, ça fait longtemps, il faut passer à autre chose pour ne pas lasser les gens…Le seul avec qui elle aurait dû partager et comprendre tout ça se tient comme il peut face à elle, planqué derrière ce sweat bien trop chaud. En y pensant elle aurait eu envie de tout briser dans cette boutique tant elle n’en peut plus d’être ainsi perdue. D’être ainsi toute remuée de le voir, de le voir anéantie comme jamais. Elle ne l’avait jamais vu dans un tel état, même pendant et après toutes les épreuves qu’ils ont traversées.

Après un silence de gêne qu’ils n’ont jamais connus jusqu’à présent, il semble mal prendre cet aveu qu’elle lui fait à son tour. Pourtant, elle est sincère. Cela lui fait quelque chose de le revoir, clairement. Dans un sens elle est contente mais totalement bouleversée de l’autre, tout comme lui à ce qu’elle peut voir. S’essayant à ce sourire qu’elle sert depuis des semaines à tout le monde, il se fane dès qu’elle devine celui qu’il tente de lui rendre, sans y parvenir. Ce qu’elle fait en ce moment ? Elle fronce les sourcils…il veut vraiment savoir ? Il a vraiment envie d’engager une conversation, là, comme ça ? Décontenancée elle répond comme elle peut, tentant de faire abstraction de cette gêne qui persiste, de ce malaise pesant. « Je…je suis venus acheter des céréales pour Anya. » Elle hausse les épaules en même temps que les sourcils en désignant le rayon juste derrière lui. Pitoyable. Elle était prête à s’enfuir en courant. « Je la garde toute la semaine pendant le voyage de Lena et Ty. » Elle se pince la lèvre, heureuse de ne pas avoir évoqué le fait qu’il s’agissait de leur lune de miel. Elle ne sait pas s’il est au courant et ne compte pas le lui demander. Elle donnerait tellement pour revivre leur propre voyage de noce, pour réentendre son rire, pour le voir la regarder de nouveau comme à cette époque où ils ont passé tout leur temps collé l’un à l’autre et où seul l’intensité de leur amour avait de l’importance. A ces pensées, elle sent un flot d’émotions prêt à remonter. C’est à ce moment qu’il attrape sa main, que sa peau brûlante reste sur celle de Louise qui relève aussitôt la tête vers lui et l’observe tenter de bouger les lèvres sans qu’elle ne puisse entendre quoi que ce soit. Finalement, entendre ses mots, cette question, finit de lui tourner la tête. Elle à l’impression que le sol est sur le point de se dérober sous ses pieds, tant elle ne se sent pas solide sur ses jambes. Elle hésite à lâcher de nouveau ce qu’elle à dans les bras pour pouvoir se maintenir après le rayon le plus proche. Elle scrute son regard empli de peine tandis que le sien commence à s’embrumer. Qu’est-ce qu’elle est censée répondre à ça ? Elle n’en a pas la moindre idée. Elle retire sa main, doucement, elle sent, elle sait qu’elle tremble. Elle attrape ce qu’elle a dans l’autre main et vient poser le tout dans le rayon à côté d’elle avant de se retourner vers lui. Elle meurt de chaud, elle sent son rythme cardiaque qui s’accélère, elle étouffe. «  J’ai…je m’enfuis pas. » Elle bafouille. Chercher les bons mots lui demande un effort considérable. Elle s’accroche à son sweat un instant et plonge ses yeux clairs dans les siens, soutenant son regard. « Il faut que…je sorte. Je t’attends. ».

Sans attendre, elle se retourne, sent qu’elle est prête à vaciller. Elle ne prête aucune attention à cet article qu’elle laisse tomber sur le sol en partant, ni même à un des employés qui lui parle, elle ne comprend même pas ce qu’il lui dit. Dès qu’elle se retrouve à l’extérieure, la brise lui fait déjà du bien. Elle prend une grande inspiration et fouille dans son sac, elle s’agace car elle ne trouve pas tout de suite ce qu’elle veut. Elle à juste envie d’envoyer son fichu sac par terre. Elle finit par le trouver son paquet de cigarettes, une chance qu’elle ait glissé son briquet dedans. Elle en allume aussitôt une et s’avance vers le trottoir où elle s’assoie. A mesure qu’elle retrouve ses esprits, elle tente d’analyser ce qui est en train de se passer. C’est la première fois qu’elle le revoie depuis ce jour-là, première fois et elle était à deux doigts de s’écrouler tellement ce fut difficile pour elle. Difficile de le voir ainsi, difficile parce qu’elle s’en veut et aussi difficile parce qu’elle sait que même malgré tous les efforts du monde, elle est incapable de vivre sans cet homme qu’elle aime par-dessus tout. Bouleversée par ce contact, par ses mots, par lui…Elle tire sur sa cigarette, comme si c’était ça qui allait la faire aller mieux.



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pseudo : Plum (elle)
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(c) : (av, sign, gif profil) moi même ; (song) billy joel she's got a way

multicomptes : marylou (e. stone) ; gloria (m. moore)
à contacter : ici-même
triggers : à discuter en mp
warnings : fausse couche, alcoolisme, infertilité, deuil
présence : Présente
Walking on a dream (ft Jamie) L5mOtjy0_o
âge : il a fêté sa trente-quatrième année, né le 1er juin 1989 de l'autre côté de l'océan, à Manchester (UK).
occupation : après avoir tenu le Maxdon's Pub pendant quatre ans, d'en avoir été le barman depuis ses débuts de vie active, il est aujourd'hui agent artistique dans le domaine musical, notamment de sa femme, Louise, et de son ami, Sully.
statut civil : marié depuis le 20 mai 2020 à Louise, la femme de sa vie, pour le meilleur et pour le pire. ils vivent tout intensément, chaque moment chéri, inséparables, alors qu'ils attendent une petite fille, qui pointera le bout de son nez en juillet.
orientation : hétérosexuel, il n'a jamais été attiré par les hommes.
habitation : s'est installé au #22 dans le quartier de Peacock, appartement qu'il occupe avec sa femme et sa chienne en attendant de vendre leur maison pour en acheter une autre et aller de l'avant.
pronom ig : il
disponibilités : full, en vrai là stop

en cours
¬ ft louise (17)
¬ ft edward
¬ ft anna
¬ ft tyler
¬ ft louise (16)
¬ ft louise (15)
¬ ft louise x nash x sully
¬ ft louise (7)
¬ ft louise (fb/4)
¬ ft louise (fb/13)

¬ ft solo

→ à venir
Anna, Edward, Hestia

sms
Louise ; Nash ; Sully ; Edward ; Hestia ; Tyler ; Anna ; Jennifer ; Joe

infos rp : 500 - 1000 mots en général en fonction de l'inspiration du moment.
— rp à la troisième personne
— dialogues en français principalement

dialogues : [#d4824a]

en vrac :
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Come let me love you ♡

Let me give my life to you
Let me drown in your laughter
Let me die in your arms
Let me lay down beside you
Let me always be with you

   
 
Walking on a dream
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Il a pourtant déjà vécu sans elle, avant de la rencontrer, avant le début de leur histoire. Il a été heureux sans elle, pleinement épanoui, sans ressentir le besoin de plus, de mieux. Il avait ses amis, sa famille, son groupe, son travail, toutes ces choses qu’il aimait déjà et le comblaient, jusqu’à ce qu’elle entre en jeu, et perturbe totalement sa conception de la vie. Est-ce qu’il aurait préféré ne jamais l’avoir rencontrée ? Non. Mais aujourd’hui, son absence fait si mal qu’il se demande comment il a fait avant elle. Il la regarde et tout ce qu’il se dit c’est qu’il faut qu’il trouve un moyen de la faire rester. Il a l’air malade et bien qu’il n’ait pas pris la peine de se regarder dans la glace, ça ne l’étonne pas tant que ça. Toute cette situation lui donne envie de vomir, et tout ce qu’il trouve à faire en ce moment, c’est s’embrumer l’esprit pour s’efforcer de ne pas trop y penser. Ca ne fonctionne que quelques minutes, quelques heures tout au plus, mais c’est aujourd’hui la seule échappatoire qu’il a trouvée. Peut-être qu’il se relèvera. Peut-être qu’avec le temps, il passera à autre chose, qu’il trouvera la force de sourire à nouveau et vivre comme si cette déchirure-là n’existait pas. Peut-être. Sauf qu’il n’en a pas envie. On ne lui a jamais demandé, à lui, si c’était ce qu’il voulait. On ne lui a jamais proposé un choix : Louise ou un enfant. Il aurait choisi Louise, sans hésitation, à chaque fois. Ils auraient au moins pu essayer de se relever ensemble, au moins pu tenter de se sauver, eux. Est-ce qu’il lui en veut ? Oui. D’avoir choisi pour lui, d’avoir abandonné, d’avoir perdu espoir en ce qu’ils étaient, de ne pas lui faire assez confiance pour comprendre que ça aurait été un choix qu’il n’aurait pas regretté. Peut-être que c’est simplement qu’elle a décidé qu’elle ne voulait plus de lui. C’est cette pensée-là, sinueuse, qui lui fait le plus mal. Qui lui donne envie de vomir. C’était peut-être ça, son choix à elle. Est-ce qu’elle se cache derrière une excuse pour partir ? Son esprit se remplit de doutes, lui qui était pourtant si confiant, le voilà anéanti.

Il tente un brin de conversation, l’air livide, pour essayer de la retenir auprès de lui. Cette gêne-là, il ne s’en souvenait pas. Ont-ils déjà été comme ça ? Il n’a pas le souvenir d’avoir été aussi mal à l’aise en sa présence, pas même lorsqu’elle était avec Liam et qu’il la regardait du coin de l'œil. Elle garde Anya en l’absence de Lena et Tyler. Une partie de lui ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour elle, de la savoir dans cette maison, une petite fille à garder, une femme enceinte à ses côtés… Il hésite, mais se décide à ne pas lui demander. « J’ai entendu dire qu’ils s’étaient mariés… » Il esquisse un bref sourire, cette nouvelle ne faisant que refléter leur propre mariage, si près de partir en fumée. Son regard s’égare sur sa main, et ces bagues qu’elle porte encore à son doigt. Est-ce qu’il a le droit d’espérer encore un peu ? Il fronce légèrement les sourcils en se pinçant les lèvres, passant son pouce sur sa propre alliance pour la faire tourner autour de son annulaire. C’est complètement idiot de se raccrocher à une si petite chose. Il se souvient du jour où ils se sont dits oui, le sourire mêlé aux larmes de la découvrir aussi belle, à l’autre bout de l’allée. Il n’a pas regretté une seule fois, jusqu’à maintenant. Du regret ? Non. Le désespoir de ne pas avoir réussi à la garder, la protéger comme il l’a promis ce jour-là.

Il finit par lui attraper la main, dans un effort désespéré de la retenir alors qu’il s’était promis de ne pas le faire. Ne pas causer de scène. Ne pas l’embarrasser. Il lui pose la question qui lui brûle les lèvres, celle à laquelle il n’a aucune réponse, aucune qui saurait le satisfaire ou qu’il pourrait comprendre. Pourquoi ? Pourquoi, alors qu’ils auraient pu s’en sortir ? Alors qu’ils se retrouvaient à peine. Il l’observe, les yeux dans les yeux, se décomposer, les larmes lui montant aux yeux face à sa question. Maintenant, il regrette. Elle retire sa main et il ne sait plus quoi faire, à mi-chemin entre l’envie de lui servir de soutien et la laisser partir. Il la voit pâlir et craint soudain qu’elle s’effondre, comprenant finalement que s’il est mal en point, elle n’est pas plus en forme que lui. « Louise ? » s’inquiète-t-il en posant son panier au sol. Elle se débarrasse de ses emplettes sur le premier rayon à côté d’elle avant de s’accrocher à son sweat, visiblement sujette à une crise d’angoisse qu’il n’aurait jamais redoutée. Il place ses mains sur ses bras, doucement, désormais inquiet de son état, les sourcils froncés alors qu’elle lui indique qu’elle a besoin d’air, et qu’elle l’attendra dehors. Elle se libère avant qu’il n’ait pu émettre la moindre réponse, le laissant seul dans le rayon alors qu’elle sort à la hâte du magasin, laissant tomber un dernier article sur le sol. Il reste planté là, abasourdi par la scène qui vient de se produire, un peu honteux d’avoir pu croire qu’elle allait bien, après tout ça. Et maintenant, que faire ? Il se mord l’intérieur de la joue pour retenir son envie de pleurer, hésitant un instant à la suivre. Il détourne la tête vers les articles qu’elle a laissés là, et ce sac d’amandes qui traîne sur le sol, ramassant son panier pour le remplir de ce qu’elle avait pris juste avant. Il attrape le sachet de fruits à coque et décide finalement de lui laisser un peu de temps pour souffler, passant ses articles à la caisse automatique, le plus rapidement possible, puis sort de la supérette pour la retrouver assise sur le trottoir, une cigarette à la main. Image qu’il n’aurait jamais cru voir un jour, et ça lui fait de la peine.

Le pas hésitant, il se rapproche d’elle jusqu’à arriver à sa hauteur, déposant à côté d’elle un sac rempli des courses qu’elle comptait faire. « Si tu ne reviens pas avec ses céréales, Anya ne va pas être contente. » En six ans, il ne l’a jamais vue une cigarette à la main, et pourtant, lui, il en consomme un bon nombre par jour. « Depuis quand tu fumes ? » Encore debout, il décide finalement de s’asseoir à ses côtés, à même le trottoir, déposant son propre sac à sa gauche. Un silence plane à nouveau, puis il sort son paquet de cigarettes de la poche de son sweat pour en attraper une à son tour, l’allumant dans la foulée et tirant dessus immédiatement. Les coudes posés sur ses genoux, la manche de son sweat touche le bras de Louise, ils sont tout proches, et pourtant, il n’ose pas la regarder, se contentant de fixer un point imaginaire droit devant lui. Il se risque malgré tout à lui toucher le bras, du bout des doigts, comme pour lui indiquer qu’il est là, qu’elle lui manque, qu’il s’en veut. Une nouvelle bouffée de cigarette et il soupire, désarçonné par la situation. « Et maintenant, qu'est-ce qui va se passer ? » Qu’est-ce qu’ils sont, maintenant ? Qu’est-ce qu’ils vont devenir ? S’ils sont aussi mal l’un que l’autre, à quoi bon ? Voilà ce qu’il ne comprend pas, ce qu'il aimerait qu'elle lui explique. Il est prêt à l’attendre, si elle lui donne le moindre soupçon d’espoir.

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statut civil : Mariée depuis trois ans (le 20/05/2020) à Jamie, le seul homme qu'elle ait jamais aimé. Après des moments difficiles, ils sont aujourd'hui plus heureux et plus forts que jamais. Ils ont prévu de renouveler leurs vœux en 2024 et s'apprête également à devenir parents cet été.
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Ses mains tremblent encore lorsqu’elle sent quelqu’un s’approcher, elle ferme les yeux un instant en soufflant la fumée de cigarette encore prisonnière de sa bouche. Malgré tous les efforts du monde, entendre sa voix suffit à la faire frémir. Elle ouvre les yeux et tourne la tête au moment où il dépose à sa droite un sac de courses, qu’elle ne regarde qu’à peine, mais elle voit le paquet de céréales d’Anya. Cela lui arrache un léger sourire, il se souvient des céréales dont la petite fille raffole. Ce détail la touche autant qu’il lui fait mal. Lui rappelant à quel point cet homme est quelqu’un de bien et qu’il serait un père extraordinaire. « Merci. » souffle-t-elle, incapable d’en dire d’avantage, tentant de refouler ce sanglot qui porte sur sa gorge tel un poids. Elle détourne aussitôt le regard à nouveau droit devant elle et tire sur cette cigarette qu’elle tient encore entre ses doigts. C’est vrai que depuis quelques temps avant qu’ils se connaissent, elle ne fumait plus. Elle hausse les épaules, finalement heureuse qu’il ne s’agisse que de tabac cette fois, contrairement à des années en arrière. « Depuis…quelques jours. Ou semaines. » A vrai dire, elle ne sait absolument pas à quel moment elle a repris cette sale habitude. Le temps lui ayant filé entre les doigts ces dernières semaines, sans qu’elle y prête la moindre attention. Les minutes paraissant pourtant souvent interminables. « J’ai eu mon époque fumeuse dans une autre vie. » Penser à cette autre vie qu’elle évoque la remue. Celle où, complétement paumée, elle errait de ville en ville, de connaissances en mecs qu’elle ne connaissait même pas…où elle n’avait personne à aimer et surtout personne pour l’aimer elle, au moins un dixième de cet amour infaillible que lui concède cet homme qui prend place à côté d’elle à même sur le trottoir. Cette vie sans lui, elle aurait voulu ne jamais la retrouver.

Avec la paume de sa main, elle essuie sèchement cette foutue larme qui a roulé le long de sa joue, contre son grès. Elle inspire aussi fort qu’elle peut, ne réussissant pas à tourner la tête vers lui. Elle veut croire que ce soit passé inaperçu. Un nouveau silence s’installe entre eux, il en profite pour sortir son propre paquet de cigarettes de la poche de son sweat afin d’en saisir une et de l’allumer sans attendre. Elle peut sentir la manche de son sweat toucher son bras. Cette promiscuité lui donne le frisson. Elle se penche légèrement en avant pour écraser ce qui reste de la sienne sur le bitume et glisse son mégot dans la boîte en fer dédiée à cet effet qu’elle attrape dans son sac avant de la glisser dedans à nouveau puis laisse tomber son sac entre ses jambes. Frémissante à l’instant où ses doigts effleurent directement sa peau. Elle ferme les yeux, appréciant ce geste qui pourtant ne fait que lui donner une envie de plus. Elle aimerait que ce contact ne se brise jamais. Elle laisse tomber doucement sa tête sur son épaule droite et garde les yeux fermés encore un instant. A défaut de le toucher elle aussi, de le prendre dans ses bras comme elle aimerait pourtant le faire, elle est heureuse de se rapprocher un peu plus de lui. Heureuse ? Ce n’est pas ce qu’elle ressent mais en étant si près de lui, elle ressent un certain bien être, c’est certain. Pourtant en elle, tout se bouscule, plus rien n’a de sens. Elle accepte simplement de prendre ce qui lui procure une once de plaisir. L’espace de quelques secondes. Elle l’entend fumer puis soupirer avant de ne poser une nouvelle question, à laquelle Louise n’a encore pas de réponse.

Elle relève finalement la tête et la tourne enfin dans sa direction. Elle observe les traits de son visage creusé …il semble si éreinté, malgré tout il reste magnifique. Elle donnerait tout pour le voir sourire, ce sourire qui a toujours fait chavirer son cœur. Elle mord sa lèvre au moment où son regard clair capte le sien. « Je ne sais pas. » C’était bien là la vérité. Troublée, elle est totalement perdue dans ce tourment que sont devenus ses sentiments. Il ne demeure qu’une seule invariable, elle aime cet homme et il lui manque à chaque seconde de sa vie. « Je ne sais plus Jamie. J’ai cru… que je prenais la meilleure décision pour toi. » Aussitôt, elle vient plaquer un doigt contre les lèvres de celui qui reste son mari. « Shh…Je sais ce que tu vas dire. » Loin d’elle l’envie de retomber dans une discussion telle qu’ils ont put en avoir lors de leurs échanges de sms, se soldant toujours par un désaccord dont elle n’a pas envie aujourd’hui. Elle sourit légèrement, retirant doucement son doigt de sur son visage. « Je devrais peut-être…reconsidérer certaines choses. » Elle-même ne sachant pas où elle veut en venir, ni ce qu’il adviendra pour eux, elle ne veut pas lui donner de faux espoirs. Ni à lui, ni à elle d’ailleurs. Voir son regard ainsi posé sur elle, suffit à faire accélérer les battements de son palpitant, elle se mord la lèvre, résistant à cette envie de le serrer dans ses bras. De l’embrasser malgré cet air un peu absent qu’elle a pu lui trouver tout à l’heure.  Au lieu de ça, elle prend appuie sur ses deux mains et entreprends de se lever. « Je pense que je ferai mieux d’y aller. »  



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(c) : (av, sign, gif profil) moi même ; (song) billy joel she's got a way

multicomptes : marylou (e. stone) ; gloria (m. moore)
à contacter : ici-même
triggers : à discuter en mp
warnings : fausse couche, alcoolisme, infertilité, deuil
présence : Présente
Walking on a dream (ft Jamie) L5mOtjy0_o
âge : il a fêté sa trente-quatrième année, né le 1er juin 1989 de l'autre côté de l'océan, à Manchester (UK).
occupation : après avoir tenu le Maxdon's Pub pendant quatre ans, d'en avoir été le barman depuis ses débuts de vie active, il est aujourd'hui agent artistique dans le domaine musical, notamment de sa femme, Louise, et de son ami, Sully.
statut civil : marié depuis le 20 mai 2020 à Louise, la femme de sa vie, pour le meilleur et pour le pire. ils vivent tout intensément, chaque moment chéri, inséparables, alors qu'ils attendent une petite fille, qui pointera le bout de son nez en juillet.
orientation : hétérosexuel, il n'a jamais été attiré par les hommes.
habitation : s'est installé au #22 dans le quartier de Peacock, appartement qu'il occupe avec sa femme et sa chienne en attendant de vendre leur maison pour en acheter une autre et aller de l'avant.
pronom ig : il
disponibilités : full, en vrai là stop

en cours
¬ ft louise (17)
¬ ft edward
¬ ft anna
¬ ft tyler
¬ ft louise (16)
¬ ft louise (15)
¬ ft louise x nash x sully
¬ ft louise (7)
¬ ft louise (fb/4)
¬ ft louise (fb/13)

¬ ft solo

→ à venir
Anna, Edward, Hestia

sms
Louise ; Nash ; Sully ; Edward ; Hestia ; Tyler ; Anna ; Jennifer ; Joe

infos rp : 500 - 1000 mots en général en fonction de l'inspiration du moment.
— rp à la troisième personne
— dialogues en français principalement

dialogues : [#d4824a]

en vrac :
Walking on a dream (ft Jamie) XE04Hc9Q_o
Come let me love you ♡

Let me give my life to you
Let me drown in your laughter
Let me die in your arms
Let me lay down beside you
Let me always be with you

   
 
Walking on a dream
「 feat. @Louise Williams ; fin juin 2023 」
tw: consommation d'alcool, alcoolisme, tabagisme.

Il rejoint Louise dehors, le pas hésitant, sans trop savoir à quoi s’attendre après la scène qui vient de se jouer. Il n’avait pas encore pris conscience du mal qui l’habite, elle, si similaire au sien, face à cette séparation. Le mot-même lui donne la nausée, si bien qu’il ne l’a pas encore réellement prononcé, vivant encore sur l’espoir que, peut-être, ce qu’ils abordent n’est pas encore la fin, simple phase difficile dont ils ne feront que se souvenir. Il lâche le sac rempli de ses courses à côté d’elle, décidément pas prêt à la laisser seule, encore moins à la laisser partir. Il les voit, les larmes sur ses joues, et doit se faire violence pour ne pas les sécher, comme il l’aurait probablement fait quelques semaines, mois, plus tôt. Elle fume, et pour lui c’est nouveau, ne l’ayant jamais vue avec une cigarette au bec. Il s’étonne de l’entendre dire qu’elle a été fumeuse à cette époque où ils ne se connaissaient pas encore. Cette époque a donc existé. Il connaît son passé, en tout cas celui qu’elle a bien voulu lui raconter, il sait le chemin qu’elle a parcouru pour arriver jusque-là, et peine à l’imaginer dans cet univers si différent du sien. Ce qu’il aurait voulu la protéger de tout ça, ce qu’il a regretté de ne pas l’avoir connue plus tôt. Il acquiesce en retroussant ses lèvres pour former une moue à demi-étonnée. Elle semble donc avoir repris de vieilles habitudes, comme si son passé refaisait soudain surface, et à lui, ça lui fait mal.

Il ne parvient toujours pas à réaliser, à comprendre ce qui leur est arrivé. Toute leur histoire, tout ce vécu, qu’il prenait bêtement pour acquis, partis en fumée en l’espace d’une seule nuit, les réduisant progressivement jusqu’à ce qu’il ne reste plus que les cendres, les maigres étincelles de l’intensité de leurs sentiments, pourtant si vifs auparavant. Ont-ils vraiment changé à ce point ? Sans oser croiser son regard, le simple fait que sa manche, alors qu’il prend place à côté d’elle, la touche, lui donne envie de hurler qu’il ne veut qu’elle. Non, aucun sentiment n’a changé, seulement la lourdeur de leur peine, traînée comme un boulet qu’ils ne parviennent pas à partager. Il l’accompagne dans son envie de fumer, comme un nouveau moyen de partager quelque chose, de la garder près de lui encore quelques instants, le temps de quelques bouffées. Tous les deux les yeux fixés devant eux, il ne sait plus vraiment quoi dire, laissant le silence s’emparer des mots qu’il n’a plus le droit de prononcer. Elle écrase sa cigarette sur le bitume avant de ranger le mégot proprement dans son cendrier portatif, s’échappant un peu de son contact l’espace d’un instant. Il l’observe du coin de l'œil, encore perturbé par ce lien nouveau, cette espèce de non-dit qui ne leur ressemble pas. S’ils n’ont jamais eu besoin de mots, ils n’ont pour autant jamais manqué de choses à se dire, et pourtant, aujourd’hui, il en garde une grande partie pour lui.

Ses doigts effleurent sa peau entre deux bouffées de cigarette, le regard fixé devant lui bien qu’il ferait tout pour plonger son regard dans le sien encore une fois. Elle lui manque, d’une façon viscérale, comme s’il était incapable de vivre sans elle, sans son contact. Il sursaute légèrement alors qu’elle pose sa tête sur son épaule, délicatement, ne s’attendant plus à ce genre de geste tendre, qui lui fait pourtant tant de bien. Il prend une nouvelle bouffée sur sa cigarette, regardant à sa gauche, hésitant, alors qu’il n’attendrait qu’une chose : pouvoir la prendre dans ses bras pour la serrer fort. Il retourne finalement légèrement sa tête vers elle, avant de la poser à son tour sur la sienne, plus prudent. Il a l’impression de marcher sur des œufs et ça lui fait mal au cœur, mais ce contact, ce simple geste qui les rapproche au moins un peu, il le savoure, comme un cadeau qui lui prouverait que ce n’est pas totalement terminé. Il ferme alors les yeux, sa respiration plus posée, laissant sa cigarette se consumer un instant. Toute cette histoire n’a aucun sens. Un instant, il le ressent encore, cet amour mutuel, ce lien si particulier qui les a toujours unis. Il n’y comprend plus rien. Alors, au bout d’une minute ou deux, il relève bien malgré lui sa tête, prenant une bouffée de sa cigarette avant de soupirer, laissant planer un silence prompt avant de lui poser la question à laquelle il n’a aucune réponse, que faire, maintenant. Qu’est-ce qu’ils sont ? Est-ce qu’elle l’aime encore ? Pourquoi se faire autant de mal, si c’est le cas ? Depuis quand leur relation est-elle devenue si compliquée ? C’était pourtant simple avant : ils s’aimaient. Point, c’était tout ce qui comptait. Il a cette impression, cette culpabilité qui le ronge, d’avoir tout gâché lui-même, en prononçant le mot ‘bébé’, envieux de sa sœur, et désireux de construire plus avec elle. Graver leur histoire dans le marbre. Il n’aurait probablement pas dû. Tout serait alors resté comme c’était, et c’était déjà parfait.

Elle relève la tête et il aspire une nouvelle fois sur sa cigarette avant de l’écraser à son tour, posant le mégot à côté de lui pour ne pas oublier de le jeter lorsqu’il se lèvera, puis tourne la tête en sa direction, passant son regard de ses yeux à ses lèvres, réprimant l’envie simple de l’embrasser. Elle ne sait pas. Elle n’a probablement pas réfléchi jusque-là, n’ayant peut-être même pas pensé à l’après, à toutes ces fois où elle serait forcée de le croiser, comme aujourd’hui. Il le comprend maintenant, qu’elle souffre peut-être autant que lui, sûrement plus, d’ailleurs, après tout ce qu’elle a pu traverser. Ses sourcils se froncent à nouveau, et il détourne le regard pour fixer le sol, sa tête acquiesçant bêtement face à l’affirmation. Elle ne sait pas, alors à quoi bon ? Ils n’auraient qu’à être ensemble, alors, non ? Il allonge ses bras pour entourer ses jambes, posant bientôt sa tête au sommet de ses genoux, les mains jointes devant lui. Alors qu’elle parle de la décision qu’elle a prise, il retourne sa tête sur elle pour s’y opposer, mais elle l’interrompt bien vite en plaçant un doigt sur sa bouche, qui coupe court à la moindre objection qu’il pourrait émettre. Evidemment qu’elle sait ce qu’il va dire. Évidemment qu’il va s’opposer à sa décision. Evidemment, que si elle lui avait laissé le choix, il n’aurait pas fait celui-là.

Il soupire alors qu’elle dégage son doigt, la tête relevée, qu’il tourne à la direction opposée avant de retrouver le confort, ou le désarroi, de ses beaux yeux bleus. Il fronce les sourcils devant son apparente hésitation, se demandant presque si elle ne joue pas avec lui, finalement. A-t-elle changé d’avis, subitement ? Il n’ose même pas se raccrocher à ce petit espoir, alors qu’il en mourrait d’envie. Il a peur de lui poser la question, lui demander plus de détails. Compte-t-elle, au contraire, s’éloigner un peu plus de lui ? Il la scrute en tentant de percer ce mystère mais ne parvient pas à l’élucider. Elle aussi a l’air perdue. « Reconsidérer… quoi, exactement ? » Il n’obtiendra jamais de réponse, puisqu’elle finit par se lever, indiquant qu’il serait peut-être temps pour elle de partir. Il l’observe, presque suppliant, réfrénant comme il peut l’envie de la retenir une nouvelle fois. Lui ne se lève pas, il reste bien assis là, à observer sa femme alors qu’un rayon lumineux vient traverser la rue pour l’éclairer un peu plus, elle. Elle est magnifique, et ça lui brise le cœur. Il voudrait faire plus, il voudrait la serrer dans ses bras et l’embrasser, la convaincre de rentrer, de rester avec lui pour l’éternité. Au lieu de ça, il détourne le regard pour fixer le sol, les yeux légèrement brumeux alors que l’incompréhension est à son paroxysme, acquiesçant distraitement à sa remarque en accompagnant son geste d’une moue disgrâcieuse avant qu’elle ne finisse par s’éloigner, ayant récupéré le sac de courses qu’il lui a apporté un peu plus tôt. Alors qu'elle paraît trop loin pour l’entendre, il la regarde et prononce les mots qu’il n’a pas eu le courage de prononcer avant. « Je t’attendrai. Toujours. » Il reste donc là, sur le trottoir, à la regarder s’éloigner alors que tout son être lui souffle de lui courir après.


「 ----- THE END ------ 」

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