Set it right (ft Tyler)

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♫ Ces dernières semaines et même ces derniers mois tout s’est un peu enchaîné pour Louise, et ce à toute vitesse ! Ses retrouvailles avec Jamie, leur emménagement, sa carrière qui a pris un réel tournant et puis l’accident de Jamie, son séjour à la clinique…leurs projets à sa sortie qui se sont concrétisés encore plus vite qu’ils n’avaient osé l’espérer, tout en devant concilier avec les concerts, le travail en studio et avec Sully. De quoi donner le tournis à n’importe qui, mais aujourd’hui tout va bien pour elle, pour son couple et c’est bien là l’essentiel. Cette vie à cent à l’heure, elle l’adore. Seulement avec tous ça, elle n’a pas réussi à trouver un créneau avec Tyler, lui-même pas mal pris par son métier, depuis bien trop longtemps à son goût ! Aujourd’hui semble enfin le moment propice, ils ont décidé de se retrouver autour d’un café au revolution roasters. Louise réussie à arriver à l’heure du rendez-vous et se décide à attendre son ami devant la devanture du café avant de ne s’engouffrer à l’intérieur. Tyler est depuis de nombreuses années un ami auquel elle tient particulièrement, mais il est vrai que la colocation qu’ils ont eu l’occasion de faire il y a quelques mois, a fini de les rapprocher. Bien que cela ait eu lieu, les premiers temps, dans des conditions assez délicates pour Louise. Jamais elle ne pourra suffisamment remercier Tyler pour cette main tendue dont elle avait besoin à ce moment difficile de sa vie. Il n’en a sans doute pas conscience, mais il l’a beaucoup aidé à se remettre. Elle l’aperçoit déjà approcher, sa silhouette se démarquant facilement aux milieux des autres. Un sourire se dessine sur ses lèvres et à peine est il arrivé à sa hauteur, qu’elle l’entoure de ses bras. « Salut capitaine ! »icons found on tumblr

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Il était temps, enfin un créneau de trouver pour se voir. Après de longues semaines, sans y arriver. Parfois la vie défile beaucoup trop vite, et il n'existe pas de bouton pause, ou juste pour ralentir son rythme. Et c'est bien triste. Le temps de leur petite colocation lui manque presque. Maison ayant accueilli Louise durant un temps. Puis Jamie. Sans compter les venues de Dana, de la fratrie Scott, de Austin, Rebecca, et d'autres, autant dire que ce fut une période animée, peut être un peu fatigante, mais tellement appréciée dans le fond. Cela l'empêche de songer au jour où la maison se videra complètement, quand sa petite fille - plus si petite - prendra son envol. Il profite de chaque petit instant, et en cette journée, ça sera passé un temps avec une amie qui est devenue précieuse au fil des années. Plusieurs mois qu'ils ne sont pas allés faire un peu de sport ensemble, ni boire un café. Il est grand temps de remédier à cela et de se raconter plein de choses en ce début d'année. A peine en retard - il fait des efforts quand il ne s'agit pas de Keeley - il aperçoit son amie non loin. Sourire sur le visage, il est heureux de la revoir. Il couvre la distance qui les sépare et la prend également dans les bras, sans la serrer trop fort. - Salut future star ! Que ça fait du bien de te voir, tu m'as manqué depuis le temps..! Il plaque un baiser sur sa joue, la relâche, s'écarte un peu pour l'observer. - Tu sembles radieuse, je ne vais pas avoir besoin de botter les fesses de Jamie on dirait. Il ne le fera pas, quoique... S'il s'agit de secouer un peu son ami pour qu'il se reprenne, il le fera même s'il n'aime pas particulièrement agir de la sorte. - Avant que j'oublie, félicitations future maman. De nouveau il l'entoure brièvement de ses bras avant de la relâcher dans un petit rire. Il est heureux pour ses amis. Il sait ce que c'est que d'avoir un enfant, une vie qui change à jamais, pour le meilleur. Du moins lui le voit ainsi.

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♫ « Enhh toi aussi tu m’as manqué ! » Elle resserre encore un peu plus son étreinte pour accompagner ses mots, sincèrement heureuse de le retrouver pour un petit moment entre eux. Son sourire s’élargit alors qu’elle lui rend son baiser sur la joue et se recule, rougissant légèrement sous son regard observateur. Elle lui donne une légère tape sur l’épaule avant de lever les yeux au ciel et de soupirer, sans pour autant perdre son sourire. « Mais non, il est parfait mon mari ! » Elle se pince la lèvre, sachant à quoi il fait référence dans le fond et l’observe à son tour, plissant les yeux en baissant la tête. « Merci sinon. T’es pas mal non plus tu sais à ce que je vois ? » Il avait en effet l’air heureux, son sourire, toujours sincère, avait quelque chose de léger. Elle baisse les yeux un instant face à ces félicitations. Elle s’en veut un peu de ne pas avoir put lui apprendre la nouvelle elle-même et de vive voix. Ses bras l’entourent de nouveau sans qu’elle ne s’y attende, elle a à peine le temps de le prendre dans ses bras également qu’il la relâche en riant, visiblement sincèrement heureux de cette nouvelle qui, bien qu’elle emplisse Louise de joie, l’effraie encore un peu. « Merci Tyler. » Son regard accroche finalement de nouveau le sien. « J’aurais aimé te le dire moi-même et de vive voix mais on n’a pas réussi à se voir avant. Et… » Sa veste entre ouverte elle passe sa main sur se chemise pour venir la plaquer sur son ventre une seconde, bien qu’on ne distingue pas grand-chose. « Je voulais que nos proches soient tous au courant avant d’attaquer la tournée. » Elle attrape la main du blond dans la sienne et le regarde d’un air un peu abattu mais tout de même rieur. « Tu m’en veux pas ? » icons found on tumblr

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Ces petits moments simples de la vie, ce sont les meilleurs. Retrouver une personne que l'on aime beaucoup, sourire, rire, se prendre une tape sur l'épaule. Et même la faire lever les yeux au ciel. Rien de tel pour garder une journée belle et tellement mieux que des moments un peu plus sombres, minant le moral et obligeant à puiser dans ses ressources pour ne pas dégringoler et plutôt remonter. Sa vie est peut-être un peu trop tranquille, mais c'est ainsi qu'il l'aime, voyant depuis des années bien trop de drames dans son métier. Parfois, il s'est même demandé si certains n'aimaient pas envenimer les choses et provoquer des dramas pour se retrouver dans des situations rocambolesques. Il rit, quelque peu amusé à l'évocation du mari parfait. - Tu le vois donc encore avec le regard de vos premières rencontres, c'est beau cet amour. Il n'est pas envieux, encore moins jaloux de leur bonheur. Ils le méritent. Lui n'a pas cette chance, mais qui sait, la perle rare se présentera peut être un jour, même s'il ne l'attend pas et continue de vivre et de profiter. - T'as vu ça, quelques jours de vacances à la montagne et tu as un homme refait, resplendissant, et presque reposé. Il ne faut pas abuser, il a fait du surf, beaucoup de surf, et pas que. En fait, il n'a pas arrêté dans le Colorado. Il s'écarte un peu après ses félicitations, se retient de croiser les bras et de la regarder avec un air sévère, limite réprobateur car il n'a pas eu la nouvelle de vive voix. Même s'il avait réussi à adopter une telle attitude, il aurait aussitôt fondu en voyant son amie poser la main sur son ventre. Il écarte de son esprit cette petite pensée qu'il n'a pas eu cette chance pour sa fille. Seul regret de sa vie jusqu'à présent. Et aussi celui de ne pas embêter Keeley autant qu'il le voudrait. Main qui attrape la sienne, cette fois, il fait les gros yeux. - Je t'en veux tellement que tu vas me payer tout le sucré que je désire en plus du café ! Il rit, l'attire vers lui, et libère sa main, pour la glisser autour des épaules de la jeune femme. - Je plaisante, je suis très content pour vous deux. Et je comprends qu'avec nos rythmes de vie, c'est parfois difficile de se voir. Souviens toi qu'on se croisait parfois à peine alors qu'on était sous le même toit il n'y a pas si longtemps. Avec ses gardes, il disparaît souvent la journée, ou la nuit. Avec sa fille, ils communiquent beaucoup par messages, car parfois selon son emploi du temps et le sien, ils ont du mal ne serait-ce qu'à se poser devant un film.

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♫ Elle sourit à sa remarque quant au regard et à l’amour qu’elle porte à son mari. Il n’a même pas idée de l’immensité de la chose. Elle plisse les lèvres en haussant les épaules face à son ami. « Je crois que se sera toujours comme ça. » Un sourire plus malicieux se dessine sur ses lèvres alors qu’elle le regarde, le regard un peu rieur. « Je sais que tu n’attends pas après ça, mais tu connaîtras ça aussi un jour ! Même si pour le moment je suppose que tu profites du stéréotype du beau pompier qui fait fondre les demoiselles en détresse ?! » Elle ne peut s’empêcher de rire de ses propres bêtises en posant une main sur son épaule. « Ouais je vois ça franchement, tu parais dix ans de moins ! Comment ça presque reposé ? » Elle hausse un sourcil, laissant parler sa curiosité. « Tu as fait des folies c’est ça ? Elle s’appelle comment ? » C’est plus fort qu’elle, ce n’est pas qu’elle cherche à s’immiscer dans sa vie, non c’est juste qu’elle est réellement soucieuse de savoir ce qu’il en est. Aucune curiosité mal placée entre eux. Elle est comme ça avec les gens qu’elle aime, curieuse de détails qui ne la regarde pas forcément mais dont elle se soucie.

Son rire la rassure quant au fait qu’il ne lui tient pas rigueur de n’avoir put lui annoncer elle-même, ou Jamie, la nouvelle. Elle fait glisser sa main dans son dos alors qu’elle se retrouve l’espace de quelques secondes de nouveau contre lui. « Pas de problème pour le sucré ! » Elle l’écoute lui rappeler cette période un peu hors du temps de sa vie. Si elle correspond au moment où elle à été la plus malheureuse, elle reste tout de même heureuse et surtout reconnaissante d’avoir partagé ces moments avec lui. A cette période, il a tout fait pour la faire sourire, chaque jour qui passait, lorsqu’ils se croisaient, même si ça ne marchait que rarement. « Merci Ty. » C’est encore nouveau pour elle, qu’on la félicite. Hormis avec Jamie, elle n’a jusqu’à présent que très peu évoquée cette grossesse, la gardant pour eux mais aussi pour se protéger. Ayant toujours au fond d’elle cette peur d’en parler à voix haute et que de nouveau quelque chose se produise. « Mais oui c’est vrai ! J’avais tout d’un fantôme à cette époque faut dire ! » Elle sourit, même si ces souvenirs lui pincent un peu le cœur. « Bon alors tu veux prendre quoi ? »
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Dans un certain nombre d’années, alors qu’il se promènera dans le parc, il croisera un couple de personnes âgées, marchant lentement, main dans la main jusqu’à un banc. Ils garderont leurs mains liées tandis qu’ils se regarderont avec amour et discuteront. Chacun ayant de petites attentions pour l’autre. Nul doute que ce couple ne sera nul autre que Jamie et Louise. Ces deux-là, malgré les embûches que la vie met sur leur route, traversent les épreuves et en ressortent encore plus soudés. Son amie a raison, il sa vision de son mari sera toujours ainsi, et réciproquement du côté de Jamie. Quant à lui, le blond retient une légère grimace, car il ne s’imagine pas vivre la même chose. Non, qu’il ne le souhaite pas, mais il n’attend pas particulièrement le bonheur côté coeur. à la mention du stéréotype, il grimace vraiment cette fois. - Même pas ! Pourtant je suis dans le calendrier de cette année, au mois de mai. Alors j’espère que tu l’as acheté ! Je ne cherche pas, j’attends que ça me tombe dessus. Mais peut-être faudrait-il que je me mette à chercher ? demande-t-il en réfléchissant tout haut. Froncement de sourcils face à l’investigation lancée de la jeune femme. - J’ai surfé. Un peu, beaucoup, passionnément. Mais oui peut-être que tu as raison, et j’ai fait des folies. Il marque une pause avant de reprendre. - Elle s’appelle… Tu ne sauras pas. Un peu plus âgée que moi. C’était juste sans prise de tête, sans apprendre à se connaître. Le temps de profiter des vacances. Et ça nous convenait aussi bien à elle qu’à moi. Mais assez parlé de lui, il n’est pas venu pour entrer dans les détails croustillants de son séjour à la montagne. Les félicitations qui s’imposent pour le futur bébé, il envoie plein d’ondes positives dans son étreinte. Il n’est pas vexé le pompier, loin de là. Surtout quand il est question de douceurs sucrées gratuites. L’appel du ventre est toujours le plus fort. Davantage que le petit neurone de son cerveau qui tente de lui dire qu’il devrait faire la tête. Ce qu’il ne fait jamais pour ainsi dire. Même en vivant quelques semaines sous le même toit, son humeur n’a jamais déchanté. Il évoque d’ailleurs cette période et à la mention du fantôme, il rit. - C’est vrai que tu étais vraiment pâle, on pouvait presque te confondre avec un drap blanc. Tu l’aurais mis sur ta tête, on n’aurait pas vu la différence glisse-t-il en la taquinant alors que dans le fond, il sait que cette période n’a pas été des plus faciles. Il s’est montré présent, aussi bien pour Jamie que pour elle, du mieux qu’il a pu, mais leurs problèmes, c’était à eux de les résoudre entre eux. Lui ne pouvait être qu’un soutien et une oreille attentive si l’un désirait parler pour soulager un peu ce qu’il avait sur le cœur. - Un café et un beignet. Non deux. Je peux ? demande-t-il presque comme un enfant demandant l’autorisation. - Si je mange pour deux à ta place, c’est presque pareil, non ? Tu vas prendre quoi ? On sait jamais que son choix l’influence et fasse changer le sien. Quand il s’agit de sucré, il a vraiment trop de mal à résister, et s’il ne se raisonne pas, il goûterait à tout.

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♫ Le regard taquin, elle fait mine de réfléchir puis l’écoute se confier quant au fait qu’il se contente d’attendre que ça lui tombe dessus. Elle hôche finalement la tête tout en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. « Évidemment que je l’ai acheté pour qui tu me prends ! Je crois que Jamie l'a déjà rangé au fond d’un placard mais il faut que je le retrouve ! » Elle hausse les épaules avant de prendre une mine un peu plus sérieuse, sans pour autant quitter ce sourire qui reste accroché à ses lèvres. « Je comprends. C’est très certainement le mieux à faire de toute manière. Pas nécessairement. Surtout si tu es bien comme ça. Même si quelque chose me dit que papa Ty va avoir du mal à rester tout seul quand sa fifille va prendre son envol…» Alors qu’il semble bel et bien sérieux, elle roule des yeux et sifflote, bien consciente de ce que cela représente pour son ami. D’autant qu’en plus de bien les connaître tous les deux, elle a partagé de jolis moments de vie à leurs côtés durant lesquels elle n’a pu qu’être témoin de ce superbe lien entre eux. Le blond poursuit quant à son séjour, Louise hausse un sourcil en l’écoutant avec attention. « Ahh ! Je m’en doutais ! » lance-t-elle en le  pointant du doigt, un large sourire sur le visage. « Ça se voit que ces vacances t’ont vraiment fait du ‘bien’. Entre le surf et ça, c’est pas mal. Tant pis pour son prénom, de toute manière je doute de la connaître. » Elle hausse à nouveau les épaules. « Tu as bien profité de ces vacances je suppose que c’est le principal effectivement ? » Elle n’a pas de peine à croire le fait qu’à l’époque de leur colocation, elle devait en effet faire peur à voir. Elle se tord la bouche et baisse le regard un court instant. « Heureusement que toi et Hestia m’apportiez un peu de couleurs dans ma vie à ce moment. » Elle rit légèrement. Même si cette période à été une des plus difficiles de sa vie, elle aura tout de même eu de bons moments avec le père et la fille. Un léger silence s’installe jusqu’à ce que Tyler passe commande et se tourne, comme pour demander la permission. Louise rit. « Bien sûr que tu peux ! » Son rire se poursuit en écoutant son ami alors qu’elle réfléchit justement à ce qu’elle va prendre. « Presque ! Disons que ce sera par procuration. Bonne question ça. » Elle plisse les yeux, s’accordant un court instant pour se décider. « Un café et un muffin à la myrtille. » Les nausées fraîchement derrière elle, elle se tente elle aussi un gâteau.
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Il y a matière à s’offusquer, mais il n’en fait rien. Que le calendrier des pompiers soit au fond d’un placard, cela ne le chagrine pas. Ce qui compte, c’est de l’avoir acheté. Les recettes de ces ventes leur sont utiles, ils permettent entre autres d’organiser davantage de portes ouvertures pour sensibiliser au maximum la population. Cela permet même de détacher parfois un pompier pour des petits stages de secours. Alors en soi, ses amis peuvent jeter le calendrier, même si c’est une occasion perdue pour admirer des abdominaux gagnés à la sueur, entre deux sucreries en ce qui le concerne. Il se sent heureux dans le présent, alors il ne s’imagine pas comment sera sa vie d’ici quelques années. Célibataire ou bien en couple, tant qu’il continue de se sentir heureux, c’est ce qui compte à ses yeux. Alors, il prend les choses comme elles viennent, sans prise de tête, même si la remarque de son amie le fait grimacer. – Pourquoi beaucoup pensent que je vais dépérir quand Hestia prendra son envol ? Certes, ça va me faire bizarre, mais c’est que j’aurais bien fait mon travail, non ? Quelques jours auparavant, il a même plaisanté avec sa meilleure amie, sur le fait que sa princesse se mariera avant lui. Cela ne l’a pas mis en colère, ni attristé, il désire juste le meilleur pour sa fille. Et puis, partir de la maison, cela ne veut pas dire qu’elle va disparaître de sa vie, ils continueront à s’envoyer des messages, à s’appeler, et à se voir. Ceci il n’en doute pas. Et s’il se trompe, c’est que son éducation était mauvaise et il ne pourra s’en prendre qu’à lui-même, et personne d’autre. Il vaut mieux parler de ses vacances de fin d’année dans une station de ski, même si lui a surfé. Il les aborder sans entrer dans les détails, et devance l’interrogation sur le prénom de l’inconnue qu’il a rencontré. Heureusement, Louise n’insiste pas et ne cherche pas à tout prix à l’apprendre. – Merci ! Dana ne m’a pas lâché jusqu’à ce que je lui balance son prénom. Cette femme est pire que ma mère, et beaucoup plus râleuse ! À cette évocation, il laisse échapper un petit rire car il adore sa meilleure amie et il ne l’échangerait pour rien au monde. Elle est tellement bon public facile quand il s’agit de la taquiner, et elle supporte toutes ses frasques. – Exactement, c’est le principal. J’ai profité, et c’est tout ce qui compte. Son teint est le parfait témoin de cette parenthèse. Un petit bronzage en plus, des traits détendus, rien à voir avec le fantôme de Louise qui errait dans la maison quelques temps auparavant. Il la compare même à Casper le fantôme même s’il ne cite pas directement son nom. – Ah ça… Il est impossible de rester au fond du trou quand je suis dans les parages, et encore moins quand la princesse est là. C’est l’effet Scott, on ne peut pas y échapper ! Les méthodes diffèrent un peu entre le père et la fille, mais l’effet escompté est le même, réussir à décrocher des sourires. Juste ceci, c’est assez et vaut tout l’or du monde. Enfin presque, il rajoute dans le même lot les sucreries, et d’ailleurs il passe sa commande en demandant la permission pour prendre deux donuts. Il est un grand enfant quand il ne travaille pas, bien difficile de le changer. – Merci ! Mais le regard océan dérive sur les muffins quand son amie passe sa commande. – Finalement un donut et un muffin au chocolat s’il vous plaît ! L’appel de la gourmandise, encore une fois. Et encore, il est raisonnable, il aurait pu rajouter le muffin en plus des donuts. Mais s’il ruine Louise, elle ne l’invitera plus et se contentera de sa photo sur le calendrier qui coûte moins cher. Il se tourne vers elle. – Il faudrait qu’on arrive à se voir une fois par mois sinon le bébé aura déjà deux mois avant qu’on se revoit balance-t-il en plaisantant mais quelque part avec un certain sérieux dans la proposition.

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