I worry this is how I’m always gonna feel ((Wolf))
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Cependant, le loup chasse la nuit. Wolf se transforme donc en serveuse et bar-woman (et elle insiste sur ce terme) au Maxdon’s. Ce n’est clairement pas quelque chose qui lui plait. Son tempérament n’étant pas en adéquation pour supporter les remarques désobligeantes des clients, ou bien même les mains mal placées. Mais bon, obligée de faire avec si elle ne veut pas finir à la rue.
La première chose qui frappe chez la demoiselle, c'est son caractère. Fort, tenace et ferme. L'animal sort, bien trop souvent, les crocs et les griffes. Elle déteste l'injustice, l'irrespect. Tempête de feu, tempête de sable. Elle surprend, la brune. Elle donne parfois l'impression d'être sur une autre planète. Tout simplement parce qu'elle l'est : l'alcool et la drogue, ça fait pas un bon ménage. C'est la seule solution pour oublier ses douleurs, faire abstractions de cette montagne émotionnelle qu'elle est incapable de gérer. Dans le fond, c'est une gamine. Elle a du apprendre à être adulte seule. D'ailleurs, elle déteste la solitude. Elle a besoin d'être entourée de bruit, de vie. Peut-être pour se convaincre elle-même qu'elle l'est ? Elle observe souvent les autres, la brune. Elle imagine la vie des passants, belle, mauvaise. Elle peut les écouter, les aider si le cœur leur en dit grâce à ses études. Elle a aussi cette âme d'artiste, toujours avec un crayon et un papier pour retranscrire quelque chose : c'est d'ailleurs à travers ça qu'on remarque qu'elle est dépressive. Elle voit le monde en noir, en gris. Jamais en blanc. Elle a trop de bagages pour apercevoir la moindre lumière.
02. La jeune femme se souvient de discussions de ses parents. Le mot maudite y été souvent au cœur. Les années ont fait qu’avec son vécu, elle y croit. Elle l’est. Le monde, autour d’elle, il ne tourne pas rond. Il arrive toujours du négatif à ceux qui souhaitent d’elle dans leur vie. Elle les prévient, toujours, mais s’ils aiment le risque, à quoi bon les en empêcher ?
03. Elle ne remerciera jamais assez le couple qui est venu la sortir de ce pensionnat d’attente. Une famille d’accueil qui avait craqué sur sa bouille, sur son histoire, sur la manière dont elle les avait accueilli : d’un câlin et d’un baiser sur la joue. Les Campbell, ils ont été sa deuxième famille. Ils l’ont aimé comme leur propre fille. Ils ont voulu l’adopter, et elle a toujours refuser. La peur de devoir changer de nom de famille, de blesser ses parents biologiques.
04. Les Campbell lui ont permis de se reconstruire, de se découvrir. Ils ont jamais vraiment chercher à la faire devenir comme eux. Pourtant, Wolf, elle a pris certaines de leur manières : manger des cochonneries bien plus souvent que des légumes par exemple, ne pas avoir de filtre, peu importe la situation, peu importe ce qui doit être dit.
05. La Louve, elle était pompom-girl au lycée. Elle a toujours aimé pouvoir supporter grâce à quelques pas de danses, de chants et de gymnastiques l’équipe de football américain ou celle de basket. Elle était clairement pas la meilleure, mais son petit statut d’appartenir à un groupe lui donnait cette sensation d’être spéciale. Mais l’était-elle vraiment ?
06. La jeune femme était persuadée d’avoir trouvé le grand amour, du haut de ses seize ans. Il était beau, grand, faisait partie de l’équipe de football. Ils étaient jeunes. Ils étaient cons. Un soir, proche des fêtes de fins d’année, ils se sont disputés. Elle s’est enfui, Wolf. L’animal avait été blessé. Elle pensait, vainement, qu’elle n’aurait qu’a prendre le dernier train pour rentrer chez elle et pleurer dans son lit. Elle l’a loupé. Ce fichu train. A une minute près. Elle a du résigné à appeler les Campbell, en pleure, pour qu’ils viennent la chercher. Ils sont jamais arrivés à destination : un camion roulant en sens inverse les a percuté de plein fouet. Malédiction.
07. Wolf, elle était pas en capacité de s’occuper d’elle à seize ans. Et pourtant, elle voulait pas retourner dans une nouvelle famille. Elle voulait plus s’accrocher à l’espoir d’avoir une famille. Elle était brisée. Elle se sentait responsable de l’accident. Elle a demandé a s’émanciper. Elle avait un compte avec de l’argent dessus, elle était plutôt douée à l’école. Elle se débrouillerai. Elle avait pas d’autres choix. Sa demande a été accepté, contre toute attente. Elle a commencé sa descente vers les enfers avec ce choix de vie.
08. Elle est incapable de vivre seule, de ne pas sentir une chaleur ou une proximité. L’animal, elle est faite pour vivre en groupe, pas seule. Elle a rencontré quelqu’un d’autre. Il l’apaisait, elle, la tempête, l’animal qui sortait trop facilement les griffes. Putain. Le braquage. Leur relation lui semblait belle, réelle. En vérité, il l’a trompé à chaque coin de rue. Elle était son trophée, son compte en banque. Elle lui en a donné, de l’argent, en croyant à ses belles paroles, en n’écoutant pas ce que sa raison tentait de lui dire. Leur idylle a duré presque deux ans. Deux ans de vie perdue pour cet imbécile, cet égoïste, ce briseur de cœur.
09. Il reste pas grand chose de la jeune femme souriante. Elle n’est plus que l’ombre d’elle-même. Wolf, elle a refusé l’aide qu’on a voulu lui donner. Elle se ment à elle. Elle fait genre que tout va bien. C’est loin d’être le cas. Y’a des jours où elle arrive à faire face à ses démons : elle se rend à l’université, elle prend les cours, elle donne l’impression d’être la parfaite étudiante. Y’a des jours où elle est complètement stone, droguée par la connerie qu’elle a fumé, le soir, dans la rue, ou juste par l’abus d’alcool. Elle dépense le peu d’argent qu’elle se fait dans ça, la louve. Parce qu’elle a plus de raison de vivre, parce qu’elle veut pas croire en ses rêves. A quoi bon ?
10. Wolf est la reine des emmerdes. Vraiment. Elle ne sait même pas pourquoi le patron l’a pas encore expulsé à coups de pieds dans le cul, de son boulot. Elle sait pas retenir ses mots. Ça claque fort quand elle s’énerve. Ça tape fort quand elle sent la rage monter en elle. Wolf, elle déborde tellement d’émotions qu’elle n’est pas en mesure de les contrôler. C’est la première à lancer les bagarres, à cause d’un geste provocateur, à cause d’un coup de pied dans le tibia, à cause de sa manière de ne pas prendre de pincettes quand elle s’explique. C’est quand même un comble, pour quelqu’un qui travaille dans la psychologie et qui voudrait se diriger vers les enfants.
11. Elle a une peur bleue des araignées. Elle n’a jamais compris d’où lui venait cette phobie. Si elle en voit une, elle devient hystérique. Elle hurle, elle saute sur le dos de quelqu’un ou elle grimpe sur le canapé. Il lui est arrivé à plusieurs reprises d’appeler le Samu à l’aide. Oui, pour une araignée toute minuscule.
12. C’est la même chose avec les orages. Le bruit la terrifie. Enfaite, c’est le fait de ne pas pouvoir contrôler le tout qui la rend aussi vulnérable. Le problème n’est en soit pas si grave que cela. Elle peut très bien s’emmitoufler sous sa couette, fermer tous les volets et mettre la musique à fond. Malheureusement, les orages n’arrivent pas uniquement quand elle se trouve chez elle. Alors, si jamais il y a un orage, n’hésitez pas à lui donner votre main, elle sera broyer, certes, mais elle vous remercieras grandement de ne pas l’avoir laisser seul face à ce monstrueux nuage d’électricité.
13. La demoiselle a toujours, au minimum, une cigarette auprès d’elle. Comme si l’alcool et la drogue ne suffisait pas à la bousiller. Elle s’est mise aussi à intoxiquer ses poumons.
14. Elle est fan de mode, mais difficile de pouvoir se faire plaisir quand l’argent ne coule pas à flot. Elle a la chance d’avoir pu récupérer la machine à coudre de sa mère d’adoption. Elle en prend grand soin et l’utilise quand l’inspiration lui vient. Elle porte donc souvent des vêtements fait par ses petites mains. C’est loin d’être parfait, elle apprend encore de ses erreurs, mais au moins, elle se fait plaisir.
15. Elle est accro à son portable. Elle ne tient pas une heure sans le zieuter, l’utiliser. Réseaux sociaux, jeux, photos. Elle manipule l’objet comme s’il faisait partie de son corps.
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<aa2>zendaya coleman</aa2> @"Wolf Blackthorn"
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<ac>@"Wolf Blackthorn"</ac> <aa>23 ans, célibataire, pansexuelle, serveuse et étudiante.</aa>
Merci d'indiquer via un astérisque (*) vos comptes faciles.
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<ac>@"logan hepburn"</ac> @"wolf blackthorn"*
@Jayson Miller oops, guilty. En même temps, c’est tellement une Queen Merci beaucoup, je reviendrais avec plaisir vers toi pour un lien
@James Halstead you know i’m no good
@James Halstead you know i’m no good
@Leonora Morales toujours
Merci ma douce
Merci ma douce
@Diana Borges Merci beaucoup contente que les premières infos sur le personnage t’interpellent
Merci à vous tous !
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messages : 951
pseudo : borealis · she/her.
id card : raven, ethereal (av) · hauteadore (gifs).
multicomptes : aela & haven.
triggers : cruauté animale, violence infantile, viol, inceste, pédophilie.
warnings : consommation d’alcool, relation différence d’âge (10 ans).
présence : absente.
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occupation : paramedic & part-time barmaid at the local tap house.
statut civil : falling, deeply for him.
orientation : bisexual.
habitation : 11, south oceanside.
pronom ig : she ‧ her.
infos rp : rythme variable (chill & relax) · fr/en · 300/1200 mots · couleur : #cc99cc.
je ne fais que suivre le mouvement
en même temps : zendaya.
le talent, la beauté, l’élégance, je suis trop fan d’elle.
(re)bienvenuuuuue sur aiw.
en même temps : zendaya.
le talent, la beauté, l’élégance, je suis trop fan d’elle.
(re)bienvenuuuuue sur aiw.
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we’re not star-crossed, but we can still wrap ourselves in the seams of a quilted universe that we didn’t stitch, bathe in the glow of the sun that doesn’t shine for us.
Merci !
@Seo Sungwoo elle pourra te mordre si tu veux, façon loup-garou
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