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Não é porque o passarinho estar na gaiola que o impede de cantar
Je crois que je n'aime pas mon père.
C'est une phrase aussi dure à dire que d'entendre. Pourtant j'ai bien mes raisons.
Ce père qui, émigré du Brésil pour exercer sa carrière sportive, a un jour rencontré une jeune femme qui ne comprenant pas le moindre mot qu'il pouvait prononcer. Cette inconnue venue de si loin en vacances ne devait plus jamais repartir. Un coup de foudre comme au cinéma, ce moment magique où l'on est censé entendre une petite musique de Disney en fond, la perfection quoi. De cette histoire nous voilà, moi et mes trois frères. Je suis la petite dernière, la favorite en ce temps là, chouchoutée et protégée.
J'ai grandi là ou je suis venue au monde, tout près de la mer à Aveiro. Après avoir été une star dans les stades, papa s'est lancé dans le management, il a un travail prenant mais qui rapporte. Maman elle bosse pour une grosse boite allemande, elle est responsable de tout un tas de choses dans notre pays. Je ne suis jamais vraiment intéressée aux détails de leur boulot, je comprenais juste que leur relative absence et bien je devais faire avec.
Mon enfance aura été finalement plutôt banale. Je n'ai jamais été dans le besoin, nous avons pu faire ce que nous voulions dans la vie. Heureusement, car je n'ai jamais été douée pour étudier quoi que ce soit. Pour être honnête, j'ai à peine pu décrocher un diplôme pour dire d'avoir quelque chose à montrer. A dix-huit ans je ne voulais plus continuer. Ca ne m'intéressais pas du tout.
Depuis toute petite, ce qui m'anime, ce qui me fait vivre, c'est créer.
C'est là le premier point de désaccord avec mon père. Il est très ... comment on dit encore ? Très conservateur voilà. Pour lui une vie ne se conçoit pas sans objectif, sans étapes bien précises, sans tout décider d'avance. Chacun à sa place, décidé à la naissance selon ce que vous êtes. Quel ennui ... Moi qui suis incapable de choisir ma paire de chaussette sans y passer une plombe, me demander de prévoir mon futur ? Rester dans un rôle que je ne me sentais pas capable de supporter ? Ses principes n'étaient pas négociables, et même ma mère n'arrivait pas à l'adoucir.
Il y en aura eu de longues disputes. Mais comment me changer ? Je suis moi, ma personnalité est comme ça. Des mots ont été échangés, lourds et blessants. Un jour il m'a même dit que je n'étais pas vraiment voulue, un accident. J'ai longuement pleuré cette fois là.
Pourtant, et aussi étrange que ce peut l'être, je sais que d'un côté je l'ai déçu. J'étais en quelque sorte le vilain petit canard de la famille. Mes frères ont tous réussit brillamment, aussi bien leur vie professionnelle que privée. Et puis il y a moi, sans vrai but, juste intéressée par ma guitare ou mon piano, ou mes toiles que je recouvrais sans relâche. Au fil des mois je me sentais de trop, de plus en plus étrangère. Lors des réusions de famille on me mettait de côté, après tout pourquoi me demander comment je vais vu que je ne fais rien de concret ? Son idée de me présenter à quelques bons partis n'avait pas fait long feu, tellement je ne me sentais pas concernée par ces quelques bellâtres beaux parleurs.
Et durant tout ce temps une rancœur, une déception profonde. Je ne comprenais, et je ne comprend d'ailleurs toujours pas comment un père peut ainsi voir son enfant.
Finalement, une éclaircie dans la pénombre, qui prit alors une apparence humaine.
Un homme, une rencontre. Pas aussi belle et romantique que celle de mes parents, mais belle tout de même. Ce n'était pas la première relation, mais jamais à cette intensité. En plus, comble de bonheur paternel, il avait réussit lui. Toutes les conditions étaient réunies. Amoureuse, j'ai dis oui. Très vite, trop vite pour certains. Mon père é un peu poussé cela à vrai dire. Nous avons franchi le cap et nous avons débutés notre histoire que je voyais grandiose et fabuleuse.
En grande pompe s'il-vous-plait. Un mariage fastueux, des tas d'invités, enfin le vilain petit canard semblait pouvoir s'épanouir. Je n'ai compris que plus tard qu'il n'y a que moi qui n'ai pas profité de cette union en finalité. J'étais comme qui dirait enfin utile.
C'est comme ça quand votre belle-famille pèse aussi lourd financièrement. Je n'accuse pas non, mais j'ai des doutes.
Les premiers mois furent beaux. J'avais à peine vingt-et-un ans, mon mari m'aimait et nous avions tout ce dont nous pouvions rêver. Enfin surtout ce qui lui rêvait d'avoir en fait. Doucement j'ai compris qu'il voulait surtout une épouse parfaite, une mère dévouée. Ses promesses de me laisser vivre mes passions étaient sans cesse repoussée pour n'importe quelles raisons futiles. Il y avait toujours plus urgent. Des tas de choses importantes, des tas de gens à voir, des tas.
Il voulait un enfant, je ne me sentais pas encore prête. Quelque chose au fond de moi me disait de ne pas foncer tête baissée. Le sujet d'abord banal est devenu source de discussion quasi tous les matins. Alors les disputes. A nouveau. Et se sentiment de me sentir une fois de plus comme emprisonnée et piégée. Forcée de garder une façade. Mais ça, c'est dur, trop dur.
Moi je pensais à partir. Lui à cacher tout à tout prix. Que pouvais-je faire ?
Alors je me suis enfuie, lâchement. Enfin c'est ce qu'ont fait comprendre toutes les connaissances, mon père en tête de liste. Comment pouvais-je tout abandonner moins d'un an après ce mariage ? Tout ces sacrifices fait pour moi. A ses yeux j'étais égoïste, je ne pouvais même faire l'effort d'essayer. Je sais qu'à cette époque le mariage de mes parents battait aussi de l'aile, l'idylle était terminée depuis longtemps. Ma mère connaissait tout de ma vie et de ce que j'avais pu endurer au fil des ans. Elle aussi souffrait de ce mari si dur avec nous. Pourtant je la savais incapable de vraiment agir.
Tout ce qu'elle pouvait faire pour moi c'était s'assurer de ses quelques contacts pour me permettre d'aller loin de chez moi. Elle craignait aussi cette emprise masculine, c'était sa seule façon de faire quelque chose, d'essayer d'avoir une sorte de pardon.
Je suis donc partie. Et enfin j'ai commencée à vivre.
Certaines choses restent cachées. C'est mieux, j'essaie de toute façon de les oublier.
Ces deux hommes dans ma vie auront été finalement assez similaires.
Leur caractère et leur façon de voir le monde était au final tellement identique. Ma place dans leur esprit était apparemment pour eux non négociable, malgré de belles apparences trompeuses quand on écoutait leurs mots doux et sucrés.
Qu'est-ce que j'aurais pu faire ? Je n'en sais rien, je me suis toujours sentie impuissante face à la vie. Il n'y a que quand je m'évade que tout me semble enfin accessible.
Etre loin m'aide. Je ne donne plus de nouvelles, je ne sais pas vraiment si ils ignorent où je suis, où si ils s'en fichent. Ma mère me manque, j'ai parfois peur pour elle. Certains nuits je rêve d'elle. Mais je n'ai pas le courage de retourner affronter mon père. J'ai eue pendant longtemps un fort ressentiment pour elle, je me disais que son devoir était de me protéger, pourquoi ne le faisait-elle pas ? Mais maintenant je comprend qu'elle est certainement bien plus malheureuse que moi.
Toutes ces choses, personne ne le sait. Comme si j'en avais honte, comme si je me sentais fautive, je ne l'ai jamais raconté. Pour eux c'est moi le vilain petit canard de toute façon.
Je pense que je dois aborder un sujet important pour mieux me comprendre. La relation compliquée que j'ai toujours eue avec mon corps.
Il faut tout d'abord que je reparle un bref instant de ma famille et de mon éducation. Vous savez je viens d'un pays ancré dans ses habitudes et ses traditions, et contrairement à ce que l'on pourrais penser, le sang chaud du Brésil ne coule pas vraiment dans nos veines. La famille Nunes vit principalement au Portugal, peu d'entre eux se sont expatriés et quelques-uns comme mon père ont même fait le choix d'un retour vers le vieux continent. Avec tout ce que cela implique de relations compliquées avec la religion et cette façon de vivre un peu désuète.
Donc. Pour un Nunes une femme doit avoir sa place. Ma mère était déjà pour eux un écart que je sais compliqué pour certains. Alors pas question que sa fille se permette n'importe quoi. Alors si j'étais incapable de mener ma vie seule de part une belle carrière professionnelle, il ne me restait évidemment plus qu'à retourner à la bonne sacro-sainte place que l'on voyait pour moi : soit belle et tais-toi.
Mes premières expériences avec la gent masculine ont été plutôt dans la discrétion. Je ne me suis jamais vraiment sentie femme, toujours enfermée dans cet espèce de prison dorée. Tu as tout ce que tu demandes, pourquoi te plaindre ? Après des années de matraquage de ce genre de réflexion, ça vous reste dans la tête vous savez.
Ce bref mariage n'a pas vraiment arrangé les choses.
Heureusement qu'il y a toujours un peu de soleil derrière les nuages.
A une période de ma vie j'ai brièvement vécu en Italie. A peine quelques semaines. J'avais fais la rencontre d'amis sincères qui ont tout fait pour arriver à me faire sortir de ma coquille. C'est par eux et par toute une série de rencontres fortuites que je me suis un jour retrouvée pour la première fois devant l'objectif d'un photographe. Rien de fou, juste un shooting pour une agence. Je n'ai jamais été aussi mal à l'aise de ma vie. Mais au fond de moi, ressentir qu'enfin je pouvais me montrer en tant que femme, une simple femme, voir ce que cet artiste arrivait à exprimer de ces clichés, ça m'a fait un bien fou.
Je suis venue le revoir quelques fois par la suite. Nous avons eu une relation. Simple et douce. Sans disputes.
Mon point de vue sur mon corps et ma personnalité ont été longtemps biaisés. Je suis prête à parier que c'est d'ailleurs pour ça que je me défile tellement quand trop d'attention est sur moi. J'y travaille dur, j'essaie de changer les choses. Et finalement ? J'ai poursuivie ma route. Ces quelques photos prises lors de cette première rencontre m'ont permises de traverser l'océan vers le nouveau monde. Mais aussi de me faire comprendre que j'étais capable de faire des choses qui réussissent.
Je crois qu'être très loin de mon passé aura été aussi une sorte de soulagement. Je pouvais tenter, essayer, me tromper, recommencer. Enfin libre de mes choix. Vous savez que chanter n'est pas pour moi quelque chose qui soit évident, mais je me suis rendu compte que ça marche bien et que j'arrive à accrocher le public. C'est ça que je veux, déclencher cette étincelle dans le regard. Je l'ai vue avec ces photos, je l'ai ressentie avec ma voix, j'ai plus que tout envie de la provoquer avec ce que je crée maintenant.
Bon, mon corps va mieux. Il ne garde plus de trace de mon passé. Maintenant il faut que j'arrive à ranger tout le bordel que j'ai dans ma tête ...
- Couche-tard et lève tard également, un petit côté oiseau de nuit bien présent.
- Sa main passe en permanence dans sa chevelure, elle adore entortiller une mèche autour d'un de ses doigts. Autre mauvaise habitude, celle de mâchouiller tout ce qui traine : stylo, paille, ...
- Grande adepte du pied nu, dès que possible. Parfois de manière plutôt incongrue même, il n'est pas rare de la voir sur une scène de la sorte.
- Pourquoi s'asseoir comme tout le monde alors qu'il est si agréable de s'installer en repliant ses genoux ? C'est un peu comme protéger son espace vital. Les mains autour de ses gambettes, la tête sur ses genoux, des heures durant !
- Plutôt sucré que salé. Le café c'est la vie. Le chocolat aussi. Très peu d'alcool, pas de tabac. Peu vorace, elle picore plus que manger. Sauter un repas n'est de toute façon pas bien grave non ? Adore les plats à base de poisson.
- Le sport c'est ... compliqué. Pourtant elle a envie de faire mieux, mais flemme ... Elle ne peut s'empêcher de rêvasser en regardant toutes ces belles surfeuses sur leur planche. Une occupation qu'elle adore faire depuis son arrivée.
- La technologie ne l'attire pas spécialement, elle est relativement absente des réseaux. Son téléphone date vraiment, quand elle pense à le prendre. Elle trouve très dérangeant ces personnes qui ont des conversations téléphonique en public sans aucune gêne.
- Peu adepte de la télévision et de ce genre de distraction. Elle ne suis pas l'actualité non plus, à peine est-elle au courant de ce qu'elle entends, mais sans plus. Sa vie est une bulle.
- Ne conduit pas, pas de permis de toute façon.
- Son manque de moyens se devine un peu, elle a tout de même l'air bien souvent paumée, ne portant que des fringues neuves que pour ses shooting. Le reste du temps elle compose avec ce qu'elle a. Ce n'est pas non plus une femme à bijoux, ils sont tous restés au pays quand elle est partie.
- Son seul trésor est une guitare acoustique qui semble avoir traversée des dizaines de tempêtes. Elle en joue fort bien d'ailleurs, étant tout aussi capable d'utiliser un piano. Livia chante le fado de manière très très convaincante. Ce n'est pas compliqué pour elle d'être mélancolique après tout. Dans ces moments un peu hors du temps, elle oublie sa réserve pour se plonger entièrement dans ses paroles. Une sorte de transe qui l'accompagne dans sa façon de vivre son art créatif également.
- Totalement inconnue des milieux artistiques, elle n'expose pas et n'a jamais rien gagné de ses créations. Pourtant elle a un petit truc. Que cela soit dans sa voix ou dans ses doigts, il y a un petit quelque chose qui ne demande qu'à éclore.
- Elle a posée en Europe pour quelques photos, la plupart du temps très correctes, Le book est arrivé entre les bonnes mains, et c'est ce qu'il lui a ouvert les portes des États-Unis, pour une marque de prêt à porter. L'expérience était intéressante, mais elle a finalement décidée de prendre un peu de recul de tout ça, ne se sentant pas prête à s'y investir pleinement. Ces quelques clichés circulent encore de temps à autre.
- C'est une touche à tout. Aujourd'hui l'envie sera de peindre ses pensées, demain plutôt d'utiliser une motte de glaise pour une nouvelle idée. Il lui semble impossible de s'établir dans un schéma classique de choix d'un métier. En ce moment elle a envie de composer elle-même une chanson.
- Son mariage est un sujet très délicat. Elle se doute qu'elle devra rendre des comptes un jour, se contenant de s'annoncer comme divorcée sans plus entrer dans le sujet. Dans les faits, son passeport indique toujours son état de femme mariée, heureusement qu'on ne le montre pas à tout bout de champs.
- Autre sujet où elle arrange un peu les choses, ses origines. Exit le Portugal et la famille, non elle vient du Brésil et c'est tout. Le reste ne regarde personne de toute façon.
- Pour en terminer avec les documents officiels, elle possède la double nationalité brésilienne et portugaise.
- Rarement souriante, elle se sert de sa réserve naturelle pour plutôt être discrète. Pourtant elle aime la compagnie et son prochain. Elle peut se montrer très tactile une fois en confiance, comme si c'était un besoin bien caché. Tout le défi est de briser ce mur de glace qu'elle s'impose d'elle-même.
- Parle couramment et sans accroc le portugais et l'espagnol, son accent anglais n'est pas terrible par contre. Baragouine un peu de français et d'italien.
- Elle n'a heureusement pas connue que des déboires avec les hommes, même si elle reste très méfiante elle a compris qu'il faut aussi arriver à faire confiance. Sa première réaction restera dans tous les cas la neutralité.
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<aa2>Alba Baptista</aa2> @"Livia Nunes"
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âge : 23 ans que le beau coréen est venu au monde.
occupation : étudiant en management dans le but de travailler dans l'entreprise familiale et il donne des cours de danse à des enfants bénévolement dans une association pour ceux qui n'ont pas trop de revenu.
statut civil : en couple depuis le 18 mars, il a finalement trouvé sa moitié, celui qui est sa première pensée le matin et sa dernière le soir. cependant, ils se sont séparés le 26 avril et se sont remis ensemble le 17 mai, ayant pris conscience qu'ils n'étaient rien l'un sans l'autre.
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Dialogue de Hope en #0099ff
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- - de 300 à 1000+ mots selon l'inspiration et les préférences.
- - paroles en suédois, anglais ou français.
- - fréquence rp variante selon la motivation et l'irl, répond généralement en moins de deux semaines.
dialogues: #7d5256
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félicitations, te voilà validé·e
La douceur qui émane de ce personnage
Heureusement qu'elle s'est éloignée de sa famille et de ce futur ex-mari, la pauvre ! J'ai beaucoup aimé la découvrir, son âme d'artiste et ce début de reconstruction. Et j'suis intriguée par cette relation passée avec le photographe (oui je fais des plans sur la comète & je m'emballe
)Te voilà maintenant validé·e et prêt·e à rentrer dans le jeu. Afin de t'y retrouver au mieux, tu trouveras ci-dessous les divers registres (tu peux également vérifier si tu y as bien été ajouté·e).
Mais également d'
Si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter quelqu'un de l'équipe administrative.
Nous te souhaitons un très bon jeu parmi nous.
