(sayan) quand tout bascule à l'imparfait.
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(sayan) quand tout bascule à l'imparfait.

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sayan romero
ft. maluma - stars
trigger warnings // Sexe/Sexualité (travail du sexe). Violence. Décès. Guerre/Exécution. Cruauté envers les animaux. Mentions de tabagisme, d’alcool et de drogues.
âge, naissance trente ans, depuis peu. Né le huit mai dix-neuf cent quatre-vingt-treize. En Colombie, à Medellín. Taureau ascendant bélier, si cela peut signifier quelque chose.
origines, nationalité origines espagnoles et amérindiennes. La Colombie regorge d’une mixité ethnique dont résulte un important métissage ; peut-être que son ADN recèle des secrets.  De nationalité colombienne, donc. Il projette d’obtenir l’américaine. Pour l’instant, il est seulement considéré comme résident américain permanent.
genre homme cisgenre.
occupation chroniqueur sexualité et pornographie – sur une radio très écoutée – les mercredis et samedis de vingt-deux heures à minuit. Il y utilise le pseudonyme de Guaro. Pornographie pour les audiophiles, discussions sur les innombrables sujets liés à la sexualité et au sexe en général : il s’agit d’être ouvert et de repousser les tabous. Il est aussi illustrateur et dessinateur, sous son vrai nom ; et il ne dessine pas que des paires de fesses ! Ses crayons ou ses pinceaux tracent aussi bien pour accompagner un texte de presse ou une BD, que pour décorer des cartes ou des affiches.
situation financière $$$$$, même si son compte personnel n’affiche pas tout un tas de zéros qui pourraient sembler futiles, il pourrait tout de même être considéré par une majorité comme étant très aisé. À cet argent déjà suffisant s’ajoute pourtant celui de son épouse, officiellement. Alors, le chiffre devient démesuré, scandaleux, indécent. Mais il n’y touche pas, alors il ne compte pas tout à fait.
statut civil marié. Longue histoire !
orientation sexuelle pansexuel.
situation familiale il ne parlera jamais de ses parents, considérez donc qu’ils sont morts. Il avait un  grand frère. Décédé depuis longtemps. Ou depuis hier. C’est flou, pas totalement acté : jamais accepté par son cerveau et toujours rejeté par son cœur. Ça déchire chaque jour comme au premier.
Sinon, il est marié à une femme qui a une fille. Il ne se considère pas vraiment comme son beau-père, mais qu’importe, il paraît que c’est ce qu’il est.
à oceanside depuis environ quatre ans.
Patient (surtout dans le travail). Intuitif. Audacieux. Joueur. Passionné. Vrai. Sociable. Ouvert. Tactile et affectueux, pas exclusivement en amour. Bienveillant. Généreux. Tolérant. Observateur. À l’écoute. Créatif. Curieux. Souriant. Protecteur.
Rancunier et légèrement vindicatif. Impulsif. Têtu. Jaloux et possessif. Impertinent. Ironique. Capricieux. Critique.


I want you to hold out the palm of your hand
EN VRAC_
✽ Il mesure un mètre soixante-dix-sept. Cela n’a, certes, aucune importance.
Cruauté envers les animaux. Il a une chienne. Une grande bestiole bâtarde, amalgame fichtrement réussi du beauceron, du rottweiler et du berger allemand. Une belle et brave fille, immense quand elle se tient sur ses pattes arrières pour lui lécher la figure. Il l’a renommée Xena, parce qu’au refuge ils ne connaissaient pas son nom et que c’est une vraie guerrière. Quand il a vu une photo d’elle pour la première fois, personne n’aurait pu dire qu’elle serait devenue ce colosse sautant partout. Personne n’aurait su dire qu’elle serait devenue quoi que ce soit, d’ailleurs. Sur le cliché, on ne distinguait pas la couleur du poil sous la viscosité du sang. On n’imaginait pas que, si par miracle elle vivait, ses pattes tordues dans d’étranges angles pourraient un jour la soutenir à nouveau. La gueule tuméfiée, la chair lacérée. Il était évident que ce n’était pas accidentel. L’animal avait été laissé pour mort, on n’avait même pas daigné vérifier qu’il le soit réellement. Victime. La raison était aussi simple que cruelle : elle n’était qu’une pauvre bête, alors c’était facile. Et c’est devant cette immobile et froide agonie résignée qu’il a su qu’elle survivrait et qu’il l’adopterait. Parce qu’il l’aimait déjà. Ça a été long. Fastidieux. Émotionnellement impactant. Et ce ne sont que des euphémismes. Mais c’était il y a trois ans. Un léger boitement, un appui parfois instable, quelques cicatrices un peu pâles sur la peau rosée. Physiquement, elle a tout surmonté. Il ne sait pas exactement ce qui se trame dans son crâne, mais il sent que c’est du passé. Une résilience incroyable. Elle lui fait entièrement confiance, et la réciproque est vraie. C’est à la fois une reine et son bébé ; elle n’a pas d’interdit. Il l’emmène absolument partout. Si Xena n’entre pas, alors lui non plus. Elle est douce et sociable avec les étrangers, en général, mais reste tout de même méfiante et peu montrer les crocs si elle se sent (ou le sent) en danger. Elle ne mangera rien qui ne vient pas de Sayan, à moins qu’il lui donne son accord. C’est bizarre pour certains, mais c’est bien d’elle dont il est le plus proche !
✽ Alors qu’il n’a quasiment pas d’accent, il en joue pourtant de temps en temps dans quelques situations. Le beau colombien à l’accent suave, faut dire que ça fonctionne plutôt bien.
✽ Sayan pratique beaucoup de sports différents. Vraiment beaucoup. Boxe, natation, musculation, basketball, tennis,… Pourtant, le fait est qu’il n’est pas réellement ‘doué’ pour ça. Frapper dans un sac, d’accord, ça passe. Soulever des haltères ou faire des pompes : pas de soucis ! Mais donnez lui une raquette et il passera plus de temps à ramasser les balles qu’à frapper dedans. Même au bowling, il ne s’en sort pas. Néanmoins, il adore toute ces choses et puis, au moins, il fait rire les copains qui pratiquent avec lui.
✽ Le pseudonyme qu’il utilise à la radio, Guaro, est le nom d’un alcool fort et sucré typiquement colombien.
✽ Il aime le changement, les surprises et découvrir des choses. Il aime son travail. Il adore jouer aux échecs et, à ça, il est doué ! Il n’aime pas être enfermé. Il ne fait rien qu’il n’aime pas, sauf s’il s’avère malheureusement que c’est vraiment obligatoire ou nécessaire. Son petit péché mignon un peu dégoûtant ? Des frites trempées dans du chocolat. Délice.
✽ Il fait le ménage en boxer, musique à fond. Il collectionne les chaussettes sympas et marrantes (‘moches’, diraient certains…). Il joue de l’harmonica.
✽ Chez lui, il a une lettre lumineuse géante qu’il a volé avec deux amis sur la façade d’un magasin. C’était pour sa femme, comme un remerciement un peu particulier. C’est l’initiale de son prénom.
✽ Il porte une gourmette qui appartenait à sa grand-mère. Il possède un briquet, vieux Zippo déglingué, qui était celui de son frère. Seuls souvenirs.
✽ Il consomme de l’alcool et des drogues, mais jamais seul, exclusivement dans un esprit festif. C’est aussi à ces seules occasions qu’il allume une cigarette, en règle générale. Cependant, s’il est en colère, il fera fi de cette règle et cramera une clope. Brûler ses poumons et cracher sa fumée, pour tenter de ravaler son fiel. Cela fonctionne, étonnement, presque jamais.
✽ Il s’entend très bien avec sa belle-fille, qui n’a que quelques années de moins que lui. Et qui connaît la situation réelle. Elle a sa vie, mais quand ils le peuvent ils passent du temps ensemble. Une autre belle rencontre, imprévue mais enchanteresse.
✽ Sur sa poitrine, côté cœur, est tatoué un énorme lion, rugissant. Hommage à son frère, Leo.

HISTOIRE_

Medellín, en Colombie. 1993.
où le vieux drame humain se joue.
Mention de drogue, accouchement, enfant non désiré.
Tout le monde connaît Medellín. Sans doute pas par le surnom de ‘ville du printemps éternel’, qui lui est donné (et ce à juste titre). Mais plutôt à-cause du cartel de Medellín – rival de celui de Cali. Dirigé par le célèbre baron Escobar. Impossible de mentionner la Colombie sans y penser, même un peu ; foutue cognition implicite ! C’est un beau pays, multiculturel, rempli de beauté et d’Histoire, de monuments et de récits à sauvegarder. Pourtant, on imagine plus aisément Pablo et sa cocaïne. Ça tombe bien, on peut murmurer son nom, puisqu’il y a son ombre au tableau. On peut justifier le fait de citer l’homme en un seul chiffre : sept. C’est presque exactement le nombre de mois que lui et Sayan on passé ensemble sur cette planète, dans le même petit bout de pays. Quand le trafiquant s’écroulait, assassiné, Sayan, lui, devait sans doute revomir le lait de sa mère dans ses longs cheveux sombres ou suçoter un bout de viande – pendant que son père ronflait ou râlait.
Au-delà de ce constat – et cela pourrait décevoir ! – ni le cartel ni même la drogue ne revêt une importance significative dans la vie de Sayan Romero.
Quand la grosse tête de Sayan, bébé de trois kilos huit cent, est expulsée du ventre maternel, c’est en direction du sol. La mère, accroupie, pousse en hurlant. Elle broie de sa main moite les doigts vieillissants de sa propre mère qui l’encourage et la rassure. Pour la jeune femme, c’est un calvaire. Bien sûr, c’est évident. La douleur de l’écartèlement est une chose, mais c’est plutôt celle – insidieuse et immuable – de la culpabilité, du déni et du désespoir qui prime. Cet enfant, elle n’en veut pas. Son mari non plus. Leurs économies aussi semblent ne pas le permettre. Les seuls qui se réjouissent de cette arrivée sont Leo et Eliana.
Leo, gamin de six ans, toujours heureux quoi qu’il en soit. Les lèvres tendues en un sourire qui fait briller ses yeux. Il a le même regard quand il voit une poule ou quand il mange une banane sucrée. Peut-être qu’il gagnera en nuances.
Eliana, la grand-mère. Celle qui deviendra la figure féminine la plus aimée et la plus digne, pour les enfants. Présente, généreuse et juste.
Les quarante premiers jours de sa vie sont peut-être les pires pour sa pauvre maman. Puisque la tradition veut qu’elle reste enfermée, protégée. Si durant cette quarantaine elle tombe malade, alors on dit que ces maux ne la quitteront plus jamais. Elle craint que le poupon amène avec lui la malédiction. Mais il n’en est rien. Même s’il s’avère, effectivement, que le mal est déjà terré dans le foyer.

1997.
où les dieux impuissants fixent l’humanité.
Mention de massacres, guerre.
Sayan a quatre ans. Autour de lui, ça bouge, ça change. Il s’en souvient peu. Et les réminiscences biaisées par le prisme de l’enfance ne sont pas fiables. Leo, lui, a dix ans. Il est encore très jeune, mais plus apte à comprendre et à analyser, même un peu. Et quand, bien des années après ils en discuteront, les propos du plus grand teinteront d’autres couleurs les souvenirs de l’autre.
C’est dans ce contexte de guerre civile – terme décrié par beaucoup qui lui préfèrent celui de ‘conflit armé’ ; peu importe les mots, ils ne changent rien aux violences vécues – que, quelques années auparavant son père s’était engagé dans un groupe paramilitaire. Et cette année, l’inefficacité de l’armée semble à son insupportable paroxysme puisque les différents groupuscules gagnent en ampleur et se structurent ; menant à la création des Autodéfenses Unies de Colombie. Maintenant membre actif des AUC, Monsieur retrousse ses manches et se lèche les babines. Il prend part à quelques tueries. Comme d’autres, alors, allaient se détendre devant un film ou une pièce de théâtre. Ça lui plaît.
Officiellement, les AUC sont censés endiguer ou arrêter les guérilleros. Finalement – et personne n’est dupe – c’est avec l’espèce de légitimité conférée par le titre qu’ils peuvent (en toute impunité et même avec les honneurs !) massacrer des civils. Avec la complicité de l’armée.
Au lieu de changer les couches, il enlève des innocents. Et quand il est l’heure de nourrir les enfants, il mutile ou égorge les kidnappés. Alors, Sayan est frustré et, souvent, pleure. Il sait que son père ne l’aime pas. Ça le touche, ça chamboule tout son intérieur de petit garçon ignoré ; ça serre son cœur. Pourtant, bien plus tard, c’est le ravissement de n’avoir jamais été cajolé par cet assassin qui fera trembler de plaisir son corps tout entier.

2008-2010.
mais le présent reste au passé.
Mention de massacres/exécution, haine, fuite.
Sayan a quinze ans. Quinze années ni très drôles, ni très colorées. Mais pas foncièrement tristes ou insurmontables. Elles furent même intéressantes. Pas toutes, oui, mais c’est vrai qu’il a appris des choses. Il est possible qu’il soit sur la voie de l’épanouissement. Il a compris que si les deux personnes censées lui apporter affection, sécurité et réconfort en sont incapables, alors il suffisait de voir un peu plus large.
Il n’avait pas à porter le regard bien loin. Juste là, au-dessus de son épaule, il avait Leo. Un véritable jongleur : chaque balle, un rôle. Le parfait grand frère. L’ami incroyable. Le tuteur ferme et juste. Une personne fabuleuse. Il se démène pour eux deux. Et même lorsqu’il peine à maintenir ses paupières ouvertes, submergé de fatigue : il lui reste toujours un peu d’énergie pour son petit frère. Pour lui expliquer ce théorème de mathématiques qu’il n’a pas bien assimilé ou cette phrase un peu sibylline, pour jouer avec lui aux toupies ou aux cartes, pour le sermonner avec bienveillance. Pour l’éduquer, un peu. Pour le guider. Et s’assurer qu’il sache qu’il n’est ni mauvais, ni stupide, ni responsable ; ni seul.
Et il y a aussi la grand-mère ! Qui, même frêle et voûtée, en impose. C’est bien plus sa mère que celle qui l’a porté neuf mois. Un véritable pilier. Celle qui comprend en un coup d’œil et qui trouve les bons mots. Ceux qui apaisent et rassurent, ceux qui permettent de respirer et d’espérer. Elle n’hésite pas à contredire les parents indignes, à dresser son corps en rempart impénétrable lorsque le paternel semble prêt à frapper. Ses rides sont sa sagesse et obligent au respect. Ses mains racontent des histoires que sa voix lénifiante traduit.
L’année 2008, c’est aussi un vaste scandale. Éclatement d’une vérité qui n’avait pourtant rien de secret, ni d’illogique. Ce sont les ‘faux-positifs’ ; les civils tués, par les paramilitaires et l’armée, qui ont ensuite été décrétés guérilleros (membres des FARC ou d’un groupe quelconque dérangeant le gouvernement). Ce n’est pas tout neuf. Ce n’est pas surprenant. Cela permettait de gonfler artificiellement les chiffres de l’armée. Bien sûr, le monde entier s’en doutait, à défaut d’en être certain. Surtout que, depuis le début du premier mandat du Président actuel, la capture ou le meurtre d’un guérillero rapportait une prime. Non négligeable. Pour un peuple vivant en grande partie sous le seuil de pauvreté. C’est bien plus rentable, et malheureusement beaucoup trop facile. Les dérives ne sont pas seulement possibles, elles sont encouragées et attendues.
En 2010, avec l’élection d’un nouveau Président, des enquêtes sont enfin effectuées à propos des ‘faux-positifs’. Cela remue l’inavouable, l’inacceptable et le condamnable. Quand la famille s’interroge – à part la femme qui ne semble ni surprise ni choquée – le père ne joue même pas l’indigné. Il hausse les épaules : les crimes commis lui semblent non seulement normaux mais même plutôt amusants. Il va jusqu’à avouer sa participation active au massacre de San José de Apartadó, en 2005. Son absence de plusieurs jours, à l’époque, trouve alors son explication. Deux miliciens sont certes exécutés, mais aussi des femmes et des enfants. Sayan se souvient qu’il était plutôt satisfait que son père ne soit pas là, alors. Il avait passé quelques journées plutôt agréables, sans avoir à craindre sa répression et son agressivité – sa simple présence – ; il avait eu le droit de jouer dehors avec un copain et même de manger un bout dans un petit boui-boui de restauration rapide. Il regrette ce bonheur égoïste. S’il n’était pas parti, il n’aurait pas étranglé, égorgé ou découpé à la machette ces êtres innocents qui, tout à fait ironiquement, prônaient la paix.
Son père se justifiera en disant que c’était de sa faute, à lui, l’inutile Sayan. Ils avaient assez, pour son frère : c’était prévu. Mais pas pour lui et son estomac à remplir et son cerveau à occuper et son corps à habiller et-… ; il a compris. Et, même si c’est balancé dans le seul but de blesser, de détruire, Sayan y croira. Rien qu’un peu. Alors que les millions de pesos ont peut-être été imperceptiblement injectés dans de la bouffe et diverses petites choses utiles ou nécessaires à la famille ; mais que le plus gros a simplement été dilapidé par le monstre. Mutiler et tuer, arracher une vie… Pour rejouer son prix dérisoire au Casino, par exemple. À en gerber.
L’homme ne sera pas inquiété par une quelconque justice, ces années-là. Ensuite ? Peut-être. Avec le concours de leur grand-mère, les deux frères fuient le foyer hostile et ses ombres menaçantes. Ils ne reverront plus jamais l’homme abject et son épouse, faible mais consentante.

2013-2017.
heureux dans l'instant.
Trois ans, que les frères vivent ensemble. Au début, c'était comme répéter une pièce sans trop connaître le script. Ça sonnait un peu faux, les deux craignaient de se déranger. Ils n'étaient pas tout à fait eux-mêmes. Antinomique, quand on sait leur passé commun.
La peur que cela ne soit pas réel. Qu'il faille faire demi-tour. Retourner à porter de griffes d'un individu exécrable. Ou qu'un jour quelqu'un vienne les accuser. Ou les éliminer. Ils ne comprenaient pas tout. Souvent, tout ça leur paraissait surréaliste. Impensable. Et, au début, ils avaient tenter d'oublier. Avant de, finalement, parler de tout ça ouvertement. C'était bénéfique, comme libérateur. Ça ne changeait rien, mais le poids semblait plus supportable. Même s’ils ne se sont jamais sentis coupables des atrocités perpétrées par un homme avec lequel ils n’avaient rien à voir. Le sang qui coule dans leurs veines ne pouvait pas être renié. Mais il ne les forgeait pas.
Peu à peu, leur vie commune s'est bâtie autour d'une routine réconfortante. Avec deux salaires, maigres mais durement mérités, ils parvenaient à vivre à peu près correctement. Sans perdre leur éthique, leur morale ou leur dignité, en tous cas. Ce qui leur importait plus que tout.
C'est en 2013 que Sayan rencontre Ada. Ce n'est pas un coup de foudre comme dans les livres qui peuvent faire rêver. C'est d'abord un truc léger, une aventure douce et agréable ; pratique aussi. Puis, ça évolue. Puisque rien n'est immuable. Et que les sentiments ne sont pas contrôlables. Ça devient plus pressant, plus intense, plus vital. Ça c'est transformé et il ne s'en est même pas réellement aperçu. Jusqu’à ce qu’il se surprenne à sourire, comme un con, et à la trouver resplendissante alors qu’elle rempotait une orchidée – décoiffée et transpirante, dans sa chemise trop grande et tâchée. Il s’est pris cette révélation dans la tronche, comme un coup de tomahawk en plein dans un organe à priori essentiel. Son cœur a raté un battement. Avant de cogner plus fort. Puis, inexplicablement, tout est devenu plus limpide et évident. Et cela ne l’a jamais apeuré. Ils ont été heureux, étrangement biens et légers ; entiers. Puis, un jour, ça s’est arrêté.
Durant cette période, il perfectionne également un don qu'il n'a jamais nommé de cette manière. Le dessin. Il pensait que cela ne pouvait être qu'un passe-temps. Encore plus parce qu'il adorait ça. Et que, apprécier ce qu'on fait est le propre de tout ce qui n'est pas le travail. C’est Leo qui l’a poussé à persévérer. C’est lui qui lui a offert tout le matériel nécessaire et qui s’extasiait devant ce qu’il appelait du talent. C’est grâce à lui qu’aujourd’hui il vit de ce qui, sinon, serait peut-être resté une simple passion. Il a toujours ses vieux crayons, à moitié bouffés, surannés. D’une valeur inestimable.

2017.
l’ennui c’est que je ne suis plus.
Mort, enterrement.
Leo est mort. Il est parti. Il était là, narguant le monde avec son sourire impeccable. Et puis, brusquement, il n’a plus souri. La tiédeur de sa main, souple, sur son épaule, a fanée. Maintenant, les doigts rigides sont croisés sur son corps froid. Irréel. Dans son linceul, trop blanc, il n’a pas l’air de dormir. Sayan ne parvient pas à comprendre. Il ne ressent même pas. Aussi crispé que le cadavre qu’il ne peut pas reconnaître comme étant son frère.
Les jours précédents. L’enterrement. Les jours suivants. Ils n’existent pas vraiment. Tout est brumeux. Un flou onirique. Cauchemardesque. Il n’est qu’un automate. Si son cerveau essaie de se réveiller, ses jambes flanchent et son cœur saigne en larmes sur ses joues.
Lorsque la boîte – dernière et ridicule demeure –  s’enfonce sous la terre, c’est un peu de Sayan qui est aussi enseveli.

De la Colombie aux États-Unis. 2018-2019.
à l’ombre des amours gadgets.
Mention d'alcool et de drogue.
Décadence. Deuil impossible. Vie insipide. Il tente de ressentir à-nouveau. Mais quand les émotions envahissent, il leur préfère finalement l’anesthésie. Ambivalence vicieuse. Son malheur, alors, c’est surtout de ne pas parvenir à sombrer tout à fait. Ni dans l’alcool ni dans la drogue, ou autre chose. Et ça le rend fou, parce que – profondément – il ne veut pas être conscient. Il se rêve hagard, évoluant en parallèle de ce monde, des autres qui maintenant l’écrasent.
C’est le soir. Le cul sur un tabouret dont le confort semble inviter au départ. Il voudrait boire jusqu’au coma. Mais il se contente de faire tourner dans le verre le liquide transparent. Le coude sur le comptoir, son autre main enserre sa tête. Il y a du monde autour, un bruit qui enveloppe. Différentes langues qui se mélangent ; l’endroit est plutôt touristique, cosmopolite. Le brouhaha imbibe son cerveau, le transporte. Il n’est pas pleinement présent.
Puis, une voix dans sa tête. Qu’il ne repère pas tout de suite. Et qui insiste. Il sort de ses limbes et tourne le visage. C’est bien à lui, qu’on s’adresse, dans le réel. Une femme. Une blonde solaire, plus de dents que de lèvres dans son sourire radieux. C’est une américaine un peu ivre. Trop d’énergie dans ce petit corps quarantenaire. Son dynamisme est d’abord plus agressif que contagieux. Sayan se sent attaqué, de façon certes pétillante, mais dérangeante. Il ne comprend pas ses premières phrases. Alors quand elle voit ses sourcils froncés, elle s’approche plus encore et lui hurle presque dans l’oreille. Il hésite. Entre avaler son verre et se tirer. Et lui hurler de lui foutre la paix. Mais quand il ouvre la bouche, il plonge aussi son regard dans le sien. Et l’énervement se fait la malle. Elle a un éclat, une sincérité. Un truc, juste, qui touche et fige. Alors, ils discutent. Il délaisse son verre parce qu’elle est intéressante. Et bourrée. Il est malheureux et elle l’a senti avant de le savoir. Ils échangent peu avant qu’elle lui dise de venir. Où ? Aux États-Unis. Chez elle, un moment, pour se retrouver, lui-même et son sourire. Il dit oui oui. Elle tient à-peine debout, elle balance des phrases sans y penser. Il ne va pas la contrarier. Il lui donne son numéro, parce qu’elle insiste. Mais il sait que demain elle aura oublié jusqu’à son existence. Il la raccompagne jusqu’à son hôtel. Jusque dans sa chambre. S’assure qu’elle est en sécurité. Et s’en va, avec un sourire pour celle qui, enfin, lui a permis de passer un moment plaisant, un peu hors du temps. Plein d’une grâce étrange et d’une bienveillance qui l’a fusillé en plein cœur.
Le lendemain, elle l’appelle. Soixante-douze heures plus tard, ils sont dans l’avion. Six mois après ils se marient.
Les bagues échangées ne sont qu’une façade. Pourtant, tout n’est pas faux. L’amour est là, ce n’est seulement pas celui que sont censés partager des époux. C’était son idée, à elle. Une opportunité qu’elle lui a offert. Elle, qui n’est que générosité, altruisme et bienveillance. Folie franche et éclatante philanthrope.

Oceanside, aux États-Unis. 2019-2023.
comme un soupir après cent triples croches.
Mention de sexe (travail du sexe).
Le cliché d’un nouveau départ. Mais pas celui du rêve américain. Peut-être que sa femme ne lui a pas sauvé la vie, puisqu’il ne parvenait pas à se détruire. Mais elle lui a rendu ses sens. Son équilibre. Il n’est ni amer ni aigri. Il n’a pas perdu ce qui le définissait tout au long de son existence. Il n’a pas perdu foi en toute l’humanité, il est resté tolérant et curieux.
En 2020, il adopte Xena. On ne saurait dire lequel est l’ombre de l’autre. Cette boule de poils ras et fauves représente tellement qu’il est bien incapable de mettre des mots adéquats et assez puissants là-dessus.
Il n’a jamais arrêté de dessiner, même si pendant un temps l’encre semblait plus sombre. Il s’est fait un nom, notamment dans le domaine de l’illustration. Ça paye les factures qu’il n’a pas à régler, puisque son épouse refuse. Puis, pour l’amusement et l’excitation – d’abord – il a commencé à podcaster. Des récits pornographiques qu’il livrait à un public rapidement trouvé. Une radio le contacte. Guaro devient chroniqueur. Une opportunité de plus, saisie à la volée. Qui étonne ou fait rire, fascine et divise souvent.
Aujourd’hui, il est à sa place. Celle qu’on lui a offerte sans qu’il ne la cherche.
prénom, pseudo adhara. âge au moins majeure, chef ! pays france. type de personnage pré-lien de @Sam Rojas. origine‧s de la célébrité colombiennes. d'où viens-tu prd. crédits icons par valruna, avatar par macky. autre soyons heureux !  coeur

i don't wanna talk about the way that it was
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Bienvenue avec ce pl qui m'avait fait de l'œil jdois dire mdr (mais je l'aurais jamais pris genre, jsuis même pas cap de m'occuper de 2 comptes déjà) drama maluma est magnifique et je vais zieuter de près tout ça (sayan) quand tout bascule à l'imparfait. 3116843944
STARS burning in the skies
Robyn Kaplan
Robyn Kaplan
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pseudo : spf. (she/her)
id card : kravitz | ethereal (aes), timus (sign).
warnings : langage grossier, négligence parentale, tabagisme, affaires criminelles (violence, homicides et tutti quanti).
(sayan) quand tout bascule à l'imparfait. D0c227b77ae97266171a512a696a8ee2d8871013
âge : trente-cinq ans, l'impression d'être assurément too old for this shit.
occupation : inspectrice de police à la criminelle du district 18, vaut mieux l'avoir en peinture qu'en face à face lors d'un interrogatoire.
statut civil : amoureuse et en couple pour la toute première fois. leif partout autour d'elle; de ses pensées à l'intimité de son coeur.
orientation : hétérosexuelle, les hommes ont toujours attiré son regard.
habitation : petit appartement du south oceanside.
pronom ig : she/her.
disponibilités : dispo

leifyn VIII ✧.* leifyn IX ✧.* leifyn X ✧.* tabitha II ✧.* leifyn XI ✧.* cleo II


infos rp : je réponds généralement sous deux/trois semaines, selon l'inspiration et l'irl.
-- de 400 à 800+ mots par réponse
-- 3ème personne du singulier, au présent
-- dialogues en français ou anglais
-- code couleur : mediumpurple

   
 
bienvenue avec ce chouette pl. heart1
bon courage pour ta fichette. muscle

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vill du gå på dejt med mig?

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aw oui le pl de sam!
bienvenuuue 1998006903
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Bienvenuuuuuuuuuuuuue  1998006903
Je suis trop contente que Sayan t'ait plu à ce point (sayan) quand tout bascule à l'imparfait. 1491900633
J'ai hâte de découvrir ce que tu vas en faire (sayan) quand tout bascule à l'imparfait. 1491900633 1998006903 (sayan) quand tout bascule à l'imparfait. 1491900633 1998006903 (sayan) quand tout bascule à l'imparfait. 1491900633 1998006903 (sayan) quand tout bascule à l'imparfait. 1491900633 1998006903
Hésite pas à me MP si tu as besoin, ou même à me contacter directement sur discord si tu préfères (sayan) quand tout bascule à l'imparfait. 1771243718
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le pseudo j'adooore, et super choix de pl !!
bienvenue (sayan) quand tout bascule à l'imparfait. 1915553615 flower
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warnings : accident de voiture, deuil, tromperie.
présence : présente
(sayan) quand tout bascule à l'imparfait. Dm4mdmqE_o
âge : 32 ans, coup dur dans les dents.
occupation : galeriste, propriétaire de sa propre galerie, grâce à l'argent de son mari.
statut civil : mariée.
orientation : bisexuelle.
habitation : north valley, villa #3028.
pronom ig : elle.
disponibilités : dispo (2/5).

— rps en cours.
www › aldwin,, 2
www › joan,, 3
www › majolica,, 2 (à venir)

— rps en cours.
www › joan,, 1
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www › majolica,, 1
www › joan,, 2


infos rp : 500-1000 mots / dialogues en français (ok pour l'anglais) / 3ème personne du singulier au présent / réponse en 2 semaines en moyenne ou max 3 / présente plutôt le week-end / selon mon temps irl, je peux aussi mettre plus de temps à répondre aux rps/mps/liens mais ça ne veut pas dire que je vous ghoste, les soirées sont juste courtes. ♡
   
 
ce suspeeeense. (sayan) quand tout bascule à l'imparfait. 1381766960
bienvenue sur aiw. (sayan) quand tout bascule à l'imparfait. 1915553615
je te réserve maluma pour 7 jours. flower
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welcome flower bee
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Bienvenue sur AIW coeur
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Bienvenuuuuuuue parmi nous (sayan) quand tout bascule à l'imparfait. 3827413925
Bon courage pour ta fiche, excellent choix de PL et de FC pinky pinky
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oh mais ce choix pl pfiou (sayan) quand tout bascule à l'imparfait. 1491900633 bien hâte de voir ce que tu vas faire du perso (sayan) quand tout bascule à l'imparfait. 1381766960
bienvenue dans le coin littleheart
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Ce titre de fiche... (sayan) quand tout bascule à l'imparfait. 3513915865
Bienvenue à toi, choix très rare de FC mais qui est tout bonnement incroyable (sayan) quand tout bascule à l'imparfait. 1491900633
Bienvenue à toi, force & honneur pour ta fiche (sayan) quand tout bascule à l'imparfait. 3827413925
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bienvenue parmi nous, il me tarde d'en savoir plus shy
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Bienvenue!
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bienvenue parmi nous 1998006903
MOON up all night
Leif Sundström
Leif Sundström
messages : 1661
pseudo : thalestris. (she/her)
id card : kinnaman | ostara (av)
triggers : les tiens seront les miens.
warnings : langage grossier, substances illicites, alcool, violence physique et verbale, abandon, sexe.
(sayan) quand tout bascule à l'imparfait. Btiw
âge : fatigue à l'âme, [quarante-quatre] ans filés de mauvais coton.
occupation : [chauffeur livreur], loin du job de rêve par excellence mais ça paie les factures et personne ne vient l'y faire chier.
statut civil : [ en couple] depuis le deux mars, [robyn] comme seule étincelle capable de raviver le cœur dont elle est maître.
orientation : seules les courbes [féminines] pour lui faire courber l'échine et battre le myocarde.
habitation : petit appartement du south oceanside, [#28] zone de guerre où il réside avec [svea], sa nièce.
pronom ig : he/him.
disponibilités :
dispo
leifyn Vwolfieleifyn VIIleifyn VIIIsage IIjesus.

infos rp : je m'adapte en fonction de ma/on partenaire.
- - de 300 à 1000+ mots selon l'inspiration et les préférences.
- - paroles en suédois, anglais ou français.
- - fréquence rp variante selon la motivation et l'irl, répond généralement en moins de deux semaines.
dialogues: #7d5256

   
 
le tease de la fiche vide je ??? (sayan) quand tout bascule à l'imparfait. 843937383
bienvenue avec ces superbes choix et good luck pour la rédac. (sayan) quand tout bascule à l'imparfait. 1381766960

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STARS burning in the skies
Majolica Vargas
Majolica Vargas
messages : 947
pseudo : borealis · she/her.
id card : raven, ethereal (av) · hauteadore (gifs).
multicomptes : aela, haven, asena & vida.
triggers : cruauté animale, violence infantile, viol, inceste, pédophilie.
warnings : consommation d’alcool, relation différence d’âge (10 ans).
présence : présente (+ le weekend).
(sayan) quand tout bascule à l'imparfait. C0156c5b0b49f019e7fe691b281f32ed
âge : twenty-six.
occupation : paramedic & part-time barmaid at the local tap house.
statut civil : falling, deeply for him.
orientation : bisexual.
habitation : 11, south oceanside.
pronom ig : she ‧ her.
disponibilités : open
en cours,
www. noela #1 · www. bran #2 · www. blaise #1 ·

terminés,
www. bran #1 ·

infos rp : rythme variable (chill & relax) · fr/en · 300/1200 mots · couleur : #cc99cc.
   
 
bienvenuuuuue sur aiw. flower (sayan) quand tout bascule à l'imparfait. 1915553615

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we’re not star-crossed, but we can still wrap ourselves in the seams of a quilted universe that we didn’t stitch, bathe in the glow of the sun that doesn’t shine for us.
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Ce choix de PL ! (sayan) quand tout bascule à l'imparfait. 382148997
Bienvenue par ici (sayan) quand tout bascule à l'imparfait. 1915553615
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Bienvenue coeur
Invité
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Invité
   
 
Vous ici !
Bienvenue par là !! Je vais zieuter ça de très près !
Le choix de PL est ouf ! Je sens que vous allez nous éclater
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Invité
   
 
que de magnifiques choix pfiou
bienvenue chez toi heeart
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Invité
   
 
waaaaah, quel accueil ! (sayan) quand tout bascule à l'imparfait. 382148997  ça fait plaisir !
merci beaucoup à vous tous. (sayan) quand tout bascule à l'imparfait. 908615483
et merci pour les compliments, même si tout ça c'est plutôt pour Sam qui a pondu ce pl tellement parfait. pfiou
hâte de pouvoir rp avec vous ! shy pinky
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Invité
   
 
Maluma + ce perso de dingue et on en parle du métier drama pfiou
Je suis beaucoup trop fan pinky Bienvenue parmi nous fullove
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han. merci beaucoup ! happylove
SUN wildest dreams
Aela Cardona
Aela Cardona
messages : 729
pseudo : borealis · she/her.
id card : giza, awona (av) · ethereal la queen (g) · pinterest (bann + im. sign).
multicomptes : majolica, haven, asena & vida.
triggers : cruauté animale, violence infantile, viol, inceste, pédophilie.
warnings : négligence parentale.
présence : présente (+ le weekend).
(sayan) quand tout bascule à l'imparfait. 2053a49c451ac2508ba602327a4f7183
âge : twenty-nine.
occupation : seller at california style clothing.
statut civil : single mom.
orientation : straight.
habitation : 85 (apt.), peacock w. milo.
pronom ig : she/her.
disponibilités : open
en cours,
www. lip #1 · www. yeliz #1 · www. joe #1 ·

terminés,

infos rp : rythme variable (chill & relax) · fr/en · 300/1200 mots · couleur : steelblue.
   
 
attention, ta fiche est en danger

Voilà maintenant sept jours que tu as posté ta fiche et que celle-ci n'est malheureusement pas terminée. Ton délai prend donc fin et tu perds également la réservation de ton avatar.

Tu as deux jours pour nous donner des nouvelles (poster dans les fiches terminées, demander un délai ou changer de personnage) avant que ton compte ne soit supprimé et ta fiche envoyée à la corbeille. Si tu as la moindre question, le moindre problème, n'hésite pas à contacter l'équipe administrative. heart2

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— ; c’est au cœur de mes sentiments les plus sombres que j’ai trouvé des perles de lumière.
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